Brigitte Lahaie dit tout sur la pénalisation de la prostitution

Entretien avec Brigitte Lahaie : « Pénaliser les clients de prostituées va engendrer viols, divorces, et problèmes de santé »

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Brigitte Lahaie

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Brigitte Lahaie dit tout sur la pénalisation de la prostitution

Publié le 11 octobre 2013
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La députée de l’Essonne Maud Olivier a rendu le 18 septembre 2013 un rapport proposant de pénaliser le recours à la prostitution tout en abrogeant le délit de racolage public à l’encontre des prostituées. Contrepoints est allé interroger une fine connaisseuse des mœurs sexuelles des Français, Brigitte Lahaie, animatrice sur RMC de son émission Lahaie, L’amour et vous, pour évoquer ce sujet.

Entretien réalisé par PLG.

 

Brigitte Lahaie, vous avez lancé une pétition sur rmc.fr que vous relayez sur votre site personnel (www.brigittelahaie.fr), pour protester contre la proposition de loi visant à pénaliser les clients de prostituées. Pouvez-vous nous expliquer votre démarche ?

Tout est parti d’un coup de sang. Dans mon émission, je reçois à l’occasion un avocat, lorsque je traite d’un sujet en lien avec la loi et les mœurs. Il y a quelques semaines, celui-ci nous a expliqué qu’une proposition de loi avait été déposée pour pénaliser les clients de prostituées.

D’autre part, j’ai rencontré au mois de juin dernier l’écrivain Marek Halter pour parler de son livre Faites-le. Cette rencontre m’a marqué, et comme la pénalisation des clients de prostituées est selon moi une idée absurde, j’ai décidé de suivre son conseil : j’ai agi. En l’occurrence il s’agit de la pétition que j’ai lancée.

Pourquoi pensez-vous que cette loi est absurde ?

Cette loi, si elle est votée, aura des effets parfaitement contre-productifs. D’une part, cela va rendre la prostitution encore plus discrète, donc dangereuse pour les prostituées. Leur situation s’était déjà très fortement dégradée avec la loi de Nicolas Sarkozy sur le racolage passif, qui était tout simplement une connerie. D’autre part cela contribue à stigmatiser encore plus les prostituées et leurs clients.

Alors que nous vivons dans une société soi-disant « sexuellement libérée », nous assistons en fait à un véritable retour à des carcans moraux préjudiciables aux personnes. En voulant à tout prix considérer que la prostitution est un mal, on oublie qu’elle est le dernier recours de beaucoup d’hommes qui ressentent une grande frustration dans leur vie sexuelle. Cela va engendrer davantage de problèmes de couple, notamment chez les seniors. Une partie non négligeable de la clientèle est en effet constituée d’hommes de plus de 60 ans, dont la femme, pour une raison ou une autre, ne souhaite plus avoir de relations sexuelles. En ayant recours à la prostitution, ces hommes évacuent leur frustration et cela garantit la paix des ménages.

 

La prostitution fait partie des moyens de lutte contre la violence sexuelle.

 

Votre démarche est-elle davantage une marque de soutien aux clients de la prostitution, ou aux prostituées directement ?

Ce qui m’a d’abord fait réagir, c’est que l’on ne comprend pas qu’un homme qui va voir une prostituée, ça n’est ni un macho ni un salaud, c’est un homme qui a un besoin sexuel inassouvi, donc qui est très en souffrance.

Je rappelle en passant que ce n’est pas un combat récent pour moi. Déjà en 2007, j’avais lancé des propositions de loi pendant la campagne présidentielle, entre autres pour donner un véritable statut aux prostituées. À l’heure actuelle, la loi sur le proxénétisme rend les situations très précaires pour elles. Imaginez par exemple que deux femmes qui habitent le même appartement se prostituent ; l’une peut être arrêtée pour proxénétisme, celle qui le loue à son nom ou le possède.

Quel pays vous semble au contraire celui qui a le mieux pris en compte la réalité de la prostitution ?

La Suisse a mis en place un bon modèle je trouve. Inversement, et je complète ma réponse précédente, un pays comme la Suède qui a rendu la prostitution extrêmement difficile est victime des effets pervers de sa réglementation : le taux de viols y est supérieur au nôtre. Qu’on le veuille ou non, la prostitution fait indéniablement partie des moyens de lutte contre les violences sexuelles. La brider entraîne un grand nombre d’effets collatéraux dommageables dont il faut absolument avoir conscience.

 

La prostitution est parfois un moyen de guérison des blessures d’enfance.

 

Que répondez-vous à ceux qui vous disent que la prostitution n’est pas une liberté mais nécessairement une contrainte pour les personnes qui la pratiquent ?

Soyons clairs : il est évident que les personnes qui sont mises de force sur le trottoir ne sont pas libres. Il me semble donc normal de s’attaquer à leurs proxénètes, de la même manière que l’on s’attaque à des dealers ; je condamne évidemment l’esclavage sexuel, mais la prostitution ne s’y résume pas.

On répète souvent que les prostituées sont « tombées » dans la prostitution. Bien sûr qu’il s’agit pour certaines d’une addiction. Mais que je sache, il existe de la même manière des addictions à la drogue, à la nourriture, et même au travail. Imaginerait-on pour autant interdire une personne d’aller travailler ?

D’autre part il est vrai que beaucoup de prostituées ont été victimes dans leur enfance d’attouchements, et même de viols. J’affirme, même si cette idée est combattue par les bien-pensants, que la prostitution constitue parfois une thérapie pour ces femmes. Alors que leur corps a été « volé » par leur agresseur, se prostituer revient pour elle à récupérer la maîtrise de ce corps et à guérir au moins en partie la blessure psychologique subie. Ce qui est certain, c’est que la solution n’est pas dans l’interdiction de la prostitution, mais se trouve en amont, dans la prévention de ce qui peut y conduire.

Il faut regarder la réalité en face : des milliers d’étudiantes sont plus satisfaites de faire une passe de temps en temps que de travailler plusieurs heures par semaine dans un fast-food. Qui sommes-nous pour condamner ce choix ? On peut le nier, on peut le regretter, mais c’est une réalité bien concrète.

 

Derrière les discours convenus, certaines féministes expriment leur propre névrose.

 

Les abolitionnistes arguent que c’est avant tout le manque d’argent qui pousse les femmes à la prostitution. Qu’en pensez-vous ?

Elles ont en partie raison, et alors ? Va-t-on aller jusqu’à condamner certaines femmes qui se sont mariées avec des hommes parce qu’ils étaient riches ? Je ne crois pas qu’il y ait véritablement de différence de nature, sinon de degrés, entre une femme qui se prostituera à l’occasion pour arrondir ses fins de mois, et une maîtresse qui restera fidèle à son amant parce que celui-ci lui offrira une jolie bague.

Avez-vous abordé la question avec l’actuelle ministre du droit des femmes Najat Vallaud-Belkacem ?

J’ai en effet eu son conseiller au téléphone, mais elle est bien sûr « débordée »… En clair, aucun débat n’est possible.

Quelles sont leurs motivations d’après vous ?

Elles posent de bonnes questions mais donnent de mauvaises réponses. Si ces femmes-là ne sont pas capables de comprendre que l’on peut avoir un rapport tarifé volontairement, et ce en toute légèreté, sans conséquence, le problème vient d’elles, pas de ceux et celles qu’elles pourchassent. C’est à elles de travailler leur fantasmatique ! Au fond, je crois qu’elles sont tout simplement incapables de considérer qu’on puisse faire l’amour sans sentiment. J’en viens presque à leur conseiller sérieusement d’aller voir un psy ! Derrière leur discours protecteur des femmes, je crois qu’elles expriment en réalité leur propre névrose.

Ne pensez-vous pas qu’il s’agit d’une manière générale d’une revanche de l’idéal féminin (exaltation de l’amour, de la fidélité) sur l’idéal masculin (homme « prédateur pacifique », sans sentiment) ?

Il est clair que pour moi ceux qui souhaitent mettre fin à la prostitution ont pour volonté manifeste de castrer la sexualité masculine, qu’ils rejettent. C’est un fait, il existe un besoin sexuel masculin irrépressible, que les scientifiques ont très bien analysé. Je constate malheureusement que même des hommes rejoignent les thèses des mouvements féministes les plus durs, comme le collectif zéro macho.

 

Cela va engendrer des viols, des problèmes de couple et même de santé.

 

Mais justement, comment expliquez-vous que les féministes ont tendance à gagner du terrain, alors que la population est plutôt en accord avec vos idées ?

D’abord, il faut noter que les féministes ont de plus en plus accès aux postes de direction, et ont donc davantage de marge de manœuvre pour imposer leurs idées. D’autre part, en jouant systématiquement sur le levier de l’émotion et non de la raison, elles affirment des positions faussement courageuses qu’il est difficile de critiquer. Qui va s’opposer à quelqu’un qui dirait : « je vais interdire la prostitution parce que je veux protéger les pauvres femmes victimes d’hommes qui les maltraitent ? ». Je sais de source sûre que plusieurs députés de droite et de gauche sont d’accord avec moi. Malheureusement, ils n’osent pas prendre la parole pour le moment.

Certaines personnes comme Philippe Caubère ou Éric Zemmour prennent parfois la parole en faveur de la prostitution tout de même.

Oui mais eux sont des gens libres qui n’ont rien à perdre ; pour un député socialiste c’est compliqué de prendre une position favorable sur un tel sujet, et ça l’est encore plus probablement pour un député de droite, supposé incarner les valeurs traditionnelles.

Vous qui parlez quotidiennement aux Français dans votre émission, que pensent-ils de tout ce débat ?

Le vote que j’ai fait à l’antenne a montré que 70 à 80% des gens partagent ma position. Je suis persuadée que ces résultats sont représentatifs de ce que pensent les Français. Mais beaucoup de gens ne connaissent pas le dossier, à commencer par les hommes politiques.

Il y a une chose très importante à signaler par exemple : la prostitution est interdite tant dans des dictatures que dans des pays démocratiques comme la Suède. Dans ce pays par exemple, qu’observe-t-on ? Depuis l’interdiction de la prostitution, le nombre de viols a augmenté. Autre chose : un homme qui ne peut pas « baiser » parce que sa femme ne le souhaite plus, cela provoque des problèmes de couple et même des problèmes de santé. Bref, il existe des effets collatéraux terribles à l’interdiction de la prostitution.

Tous ces éléments ont-ils été pris en compte dans le rapport de Maud Olivier rendu public le 18 septembre 2013 ?

Comme souvent chez les hommes politiques, toute cette histoire commence par la projection d’un monde idéal (celui des féministes abolitionnistes) sur le monde réel. Beaucoup de lois « à la con » seraient évitées si les députés commençaient leur mandature par une petite thérapie psychologique (Rires). La plupart d’entre elles ont des effets pervers inimaginables, et cela risque d’être le cas si jamais ce projet de loi passe. Bien sûr que tout cela peut partir de bonnes intentions (laissons leur le bénéfice du doute…).

 

Les cas d’agression existent mais ils sont rares.

 

Vu le succès de votre émission, vous avez certainement déjà entendu des auditeurs vous expliquer les raisons qui les poussent à recourir à la prostitution, quelles sont les raisons principales d’après vous ?

Il y a d’abord les hommes très timides, incapables d’aborder une femme sans avoir fait l’apprentissage de la sexualité avec des prostituées ; au bout de quelques temps, ils accumulent assez de confiance en eux pour se lancer dans l’aventure.

Viennent ensuite les hommes dont la femme, passé un certain âge, fait l’impasse sur la sexualité et ne fait plus l’amour. Plutôt que de quitter femme et enfants, ces hommes  décident de recourir aux prostituées. Ils ont même l’impression de ne pas tromper leur femme : payer n’est pas tromper. En plus, dans le rapport client-prostituée on ne peut pas tomber amoureux au contraire d’une relation classique avec une maîtresse.

Payer une prostituée peut ensuite constituer un moyen  d’assouvir un fantasme, refusé par son conjoint. Par exemple, certains hommes bisexuels sollicitent les services d’hommes prostitués par souci de discrétion. J’ai récemment eu à l’antenne un homme prostitué, à qui j’ai posé la question « est-ce que la majorité de votre clientèle est constitué d’hétérosexuels mariés ? » il a bien évidemment répondu oui.

Il y a enfin les hommes d’affaires qui passent quelques jours à Paris et qui sollicitent les services d’accompagnement d’escorts girls, pour un dîner, pour passer un moment ensemble, etc.

Tout ce que je vous explique là pourrait laisser penser que j’ai une vision idyllique de la prostitution, ce n’est pas le cas, il existe bien entendu quelques malades qui s’en prennent ou agressent des prostituées, mais cela reste marginal.

Que demandent les prostituées de leur côté ? Sont-elles favorables à la réouverture des bordels ?

Qu’on les laisse travailler. Elles sont sous le régime fiscal des commerçants et artisans. Elles sont favorables à une libéralisation de ce secteur. Pour ma part je serais favorable à la mise en place d’une carte professionnelle pour les prostituées, ce qui serait un plus non seulement pour les clients mais aussi pour les prostituées.

J’aimerais aussi que notre société cesse de penser que la prostitution est la pire des choses qui soit, de ce point de vue nous exagérons. C’est un problème, car lorsqu’on a été prostituée pendant 10 ans, c’est difficile de justifier tout cela à un employeur potentiel, alors que si nous dédramatisions le sujet, une prostituée pourrait  écrire sur son CV « Travailleuse du sexe ». Cela paraît peut-être un peu utopique de ma part, mais pourquoi pas ?

 

Les hommes politiques actuels pensent qu’on peut tout résoudre par la loi.

 

Ce que vous proposez est assez positif, à l’inverse des abolitionnistes qui ne peuvent ou ne veulent manier que l’interdiction ?

Cette manière de faire me pose problème car cela stigmatise la prostituée et culpabilise les clients. Je vais vous raconter une anecdote : un jour une de mes amies, ancienne actrice de films X, a quitté son mari ce qui l’a mise dans une situation très difficile financièrement. Elle avait alors 50 ans et elle a décidé de faire ce qu’elle savait faire c’est-à-dire avoir des relations sexuelles tarifées. Elle ne s’est mise à travailler que le samedi matin, car c’était là qu’elle avait le plus de clients. Pourquoi ? Parce que beaucoup de retraités plus ou moins âgés prétextaient à leur femme une visite au marché du coin et en profitaient pour aller voir ma copine.

J’en viens au point central : que peut-on reprocher à tous ces hommes de 60 ou 65 ans de faire cela ? Pourquoi voudrait-on leur enlever cela ? Pourquoi vouloir les culpabiliser ?

Ne pensez-vous pas que la raison à cela est que beaucoup de gens n’acceptent pas que d’autres aient des valeurs différentes, pensent différemment ? Toutes les lois liberticides sont souvent basées sur cela !

Le manque de tolérance n’est pas nouveau. Ce qui l’est, c’est que les hommes politiques actuels pensent qu’on peut tout résoudre par la loi, et c’est caractéristique de notre société.

Les députés de gauche et de droite semblent avoir pratiquement la même position sur le sujet, comment l’expliquez-vous ?

C’est très simple : en matière de mœurs, quel que soit le domaine, vous trouverez autant de censeurs à droite qu’à gauche. Jean-Jacques Pauvert avec qui j’ai travaillé connait bien ces questions de censure et je vous confirme donc bien qu’en la matière la gauche et la droite font la même chose.

Mais d’où vient cette homogénéité de pensée ?

Il y a les municipales l’an prochain, le Front National fait peur à toute la classe politique. Les politiciens brandissent donc les valeurs et la morale. On a pu le voir par exemple en 2004 également lorsque Nicolas Sarkozy a fait voter cette loi de durcissement du délit de racolage alors que je suis convaincue que sur le fond il se fichait complètement de ce sujet.

A priori j’estime que la gauche devrait être un peu plus en faveur de la prostitution au nom de la liberté individuelle et de la protection des femmes, mais le problème est qu’ici ce projet de loi est proposé par deux femmes (Najat Vallaud-Belkacem et la députée Maud Olivier) qui ont plutôt une position abolitionniste.

 

Je vois assez peu de gens se mobiliser pour l’instant.

 

Vous avez décrit tout à l’heure un certain nombre de profils types de clients de prostituées, pourriez-vous faire de même avec les prostituées elles-mêmes, quels sont les principaux profils que l’on retrouve actuellement ?

Par exemple il y a les escorts girls qui travaillent via internet et qui  font payer très cher leurs services, et il y a les femmes qui préfèrent travailler dans leur camping-car aux abords des forêts ou sur les routes nationales près des grandes villes. Ces deux mondes sont très éloignés l’un de l’autre. Il y a également les travestis et les transsexuels, ces derniers vivent des moments difficiles lorsque pendant leur transformation il n’est pas évident d’avoir une poitrine qui apparaît, de s’appeler Henri ou Michel et de continuer à exercer sa profession ; en même temps, ils veulent être pris pour des femmes, la pratique de la prostitution leur permet de faire exister leur féminité.

Et puis il y a toutes ces femmes prostituées occasionnelles, qui exercent seulement pendant quelques temps.

Il s’agit plutôt d’étudiantes, de mères de familles ?

Je pense qu’on ne peut pas vraiment savoir ce genre de choses ; quand j’entends par exemple certains chiffres concernant la prostitution, je me demande comment ils sont mesurés ou calculés, tant il me semble qu’une grande partie de la pratique de la prostitution est privée et très discrète.

Un exemple : il m’est arrivé lorsque j’étais plus jeune de regarder une vitrine de magasin de chaussures, et de me faire aborder par un homme qui me propose de m’en acheter une paire. Vous comprenez la suite. Cela doit encore exister de nos jours j’imagine. Cette prostitution-là est impossible à évaluer et à mesurer.

Combien de soutiens avez-vous recueilli pour votre pétition ?

Actuellement nous sommes à 5000 signataires, la pétition a été lancée depuis 10 jours. Sur 700 000 auditeurs, 5000 paraît être un nombre assez faible. On pourrait croire qu’il s’agit d’un désintérêt pour le sujet mais j’ai eu des témoignages de personnes me disant « oui je suis de ton avis mais si je signe la pétition, ma femme va croire que je vais aux putes ! ». Signer cette pétition, en tant qu’homme, n’est pas si simple que cela.

Au-delà de la pétition, quels moyens d’actions allez-vous employer pour continuer ?

Il faut noter que ce n’est pas le combat de ma vie non plus. Je vais continuer à observer ce qui se passe pour voir. Pour l’instant je vais en rester là et laisser la pétition en ligne.

Le sujet est difficile à lancer car les premières concernées, les prostituées elles-mêmes, sont plutôt en marge politiquement dans notre société, leur pratique les rend assez individualistes. Il y a 30 ans, il y avait des mouvements de prostituées, d’ailleurs assez proches des féministes. Aujourd’hui ce n’est pas tout à fait la même chose. Il n’est pas simple de les réunir, elles n’ont pas la même vision des choses.

De plus, vu la manière dont la prostitution est stigmatisée depuis plus de 10 ans, il est difficile d’imaginer des femmes s’affichant publiquement comme travailleuses du sexe ! Je suis heureuse d’avoir lancé cette pétition, même si je sais que cela ne fera pas du bien à ma réputation. Je me suis rendue compte que c’est assez difficile finalement de faire bouger les gens, ça m’a un petit peu déçu, j’entends beaucoup de gens parler mais j’en vois peu se mobiliser ou aller voter. Pour ma part j’ai déjà signé des pétitions, pris des positions publiques, etc. J’encourage chacun à faire de même.

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  • Excellente interview. Très instructive en plus.

    • Non, pas d’accord, B. Lahaie prend le problème à l’envers.
      La prostitution c’est à 90% du proxénétisme, c’est à dire que des femmes INNOCENTES ont été manipulées, arrachées à leur famille par des mafieux pour devenir prostituées à leur solde, et souvent par une violence inimaginable (viols collectifs, passage à tabac, menaces sur elle et leur famille…).

      80% de la traite des êtres humains à des fins de prostitution (UNODC, 2012)

      C’est L’IMPUNITÉ D’ACHAT D’ACTES SEXUELS EST LA CAUSE MÊME DE LA TRAITE et du PROXÉNÉTISME.

      N’arrêter que les proxénètes, et ne pas interdire l’achat d’acte sexuel, c’est attendre que le crime est lieu et compter les victimes. Pourquoi attendre que des délinquants s’improvisent proxénètes et transforment des femmes vulnérables en prostituées à leur solde? Voilà pourquoi la pénalisation de l’achat des actes sexuels est une nécessité pour prévenir cette criminalité. C’est même expressément une recommandation de l’ONU contre le crime:

      « S’ATTAQUER À LA DEMANDE, EST LA CLÉ DE LA LUTTE CONTRE LE TRAFIC DES ÊTRES HUMAINS ». insiste Joy Ngozi Ezeilo, Rapporteur spécial de l’ONU sur le trafic des êtres humain, selon un nouveau rapport établi par un expert indépendant des droits de l’homme des Nations Unies. 31 mai 2013. Donc oui à la pénalisation des clients.
      http://www.un.org/apps/news/story.asp?NewsID=45056&Cr&Cr1#.UcG4XPkvlZ8

      • On fait pareil pour la drogue ? Ah merde ça n’a pas marché non plus.
        De plus pénaliser l’achat et ne pas pénaliser la vente me parait être juridiquement boiteux, à la limite du favoritisme.
        Et dernièrement, pour justifier la privation d’une liberté, il faut que celle ci viole la liberté d’une autre personne, hors la prostitution en tant que tel est un acte marchant libre entre 2 parties.
        A la limite si vous arrivez a prouvez que le client est au courant de la situation de la prostitué (esclave), un délit peut être constitué.

        • Non, et pour l’inceste et les excès de vitesse non plus. Malgré les lois, ça existe toujours. Faut-il les légaliser?
          Une loi est là aussi pour dire les valeurs d’une société.
          Une loi qui criminalise l’achat de sexe dit que notre société n’accepte plus qu’une catégorie de femmes soit assignée à éponger les frustrations sexuelles d’hommes, que c’est indigne. Elle aura un effet dissuasif sur beaucoup d’acheteurs. Il y aura des délinquants et il risqueront des sanctions.
          Et en effet, le « client » n’a aucun moyen de savoir si une prostituée est victime de la traite, mineure, maltraitée… donc, il doit être considéré comme complice de crimes.
          Et un consentement acheté n’est pas valide.

          • « Une loi est là aussi pour dire les valeurs d’une société. »

            Dans votre état totalitaire peut être, dans une société libéral comme la notre l’est encore un peu, la loi doit sanctionner les comportements qui nuisent aux libertés des autres.

            « Et en effet, le « client » n’a aucun moyen de savoir si une prostituée est victime de la traite, mineure, maltraitée… donc, il doit être considéré comme complice de crimes. »

            Bien belle vision de la justice que voila. Ce n’est pas au client de faire le travail de la police.

          • faut-il les légaliser ? Oui aux deux.
            Dans le premier cas, c’est d’origine religieuse, on voit pas trop ce que ça vient faire dans notre société laïque, à chacun de suivre des lois supplémentaires.
            dans l’autre cas, la pénalisation de la vitesse est une absurdité.

          • Un consentement acheté n’est pas valide ! C’est nouveau ça.

            Doit-on en conclure qu’aucune relation professionnel ou commercial n’est consentie ?

            « Et en effet, le « client » n’a aucun moyen de savoir si une prostituée est victime de la traite, mineure, maltraitée… donc, il doit être considéré comme complice de crimes. » Retournement de la charge de la preuve.

          • Et si vous acheter des chaussures qui ont été fabriqué par des esclaves et qu’on vous met en prison vous trouverez ça normal bien sur…

        • Comparer le trafic de drogues avec la traite des êtres humains qu’implique la prostitution est mettre sur le même plan « être humain » et « objet ». J’ai une amie proche en situation de prostitution et NON ce n’est absolument pas comparable ; la prostitution a des «  « SÉQUELLES PSYCHOLOGIQUES GRAVES ET PROVOQUE DES DOMMAGES ou des souffrances physiques ou sexuelles… porte atteinte à l’état de santé général des femmes et des jeunes filles ».» (résolution du parlement Européen du 6 Février 2013)

          Les problèmes courants de santé psychologique des prostituées comprennent : idées suicidaires récurrentes avec 170 fois plus de tentatives de suicides que la normale (A Teixeira, 2011), 68% présentent un état de stress traumatique comme les survivantes de torture (M Farley& al, 2003), les crises de panique, insomnies, flash-backs, migraines, dépression, anesthésie physique et psychique (indifférence à tout, incapacité d’éprouvé des affects), dissociation psychique binaire (deux personnalités distinctes avec perte de mémoire de se qu’on a fait), mort de leur sexualité…

          Témoignage de Lolita « PERSONNE NE PEUT VIVRE AVEC CE QUE J’AI DANS LA TÊTE, IL SUFFIT QUE JE FERME LES YEUX POUR QUE CES HORREURS ME REVIENNENT. ET TOUS LES JOURS, TOUTES LES NUITS C’EST LE MÊME CALVAIRE, C’EST UNE TORTURE. QUE QUELQU’UN M’AIDE À EN FINIR, JE N’AI PLUS LA FORCE DE TENTER QUOI QUE CE SOIT.
          Bon Dieu ! Je voudrais juste une moment de répit, un repos. En finir avec ce monde, partir, partir, juste partir… » (Mali actualités, Prostitution des africaines en Europe : Révélation, 2013/05)

          L’étude menée par l’équipe scientifique Farley &al sur plus de 800 personnes prostituées montre que la prostitution indor est aussi dangereuse que la prostitution de rue, que la plupart ne choisissent pas la prostitution, que la prostitution n’est pas fondamentalement différent du trafic d’être humain, et que la légalisation ou la décriminalisation ne diminue pas les violences faites aux personnes prostituées.
          http://www.prostitutionresearch.com/pdf/Prostitutionin9Countries.pdf

          • « Comparer le trafic de drogues avec la traite des êtres humains qu’implique la prostitution est mettre sur le même plan « être humain » et « objet » »

            Homme de paille.

            Personne ici ne soutiendra l’esclavage. La prostitution volontaire et ses séquelles ne regarde que celles qui s’y adonnent.

      • pauvre type, vas donc voir un psy …

      • « La prostitution c’est à 90% du proxénétisme »

        Ouh là, on a affaire à un expert ! Et dans le prochain rapport, ce sera 95% ?
        Actuellement, nous sommes dans un double proxénétisme.
        1) L’activité n’étant pas reconnue, les prostituées n’ayant pas de statut légal, ainsi elles ne sont pas protégées, d’où présence de proxénète.
        2) L’Etat en leur demandant de payer l’impôt alors que leur activité « n’existe pas » se comporte comme un proxénète.

        On voudrait tous vivre dans un monde, sans pollution, sans crime, sans prostitution, sans guerre, etc… ça parait simple de le faire dans sa tête et certains croient même résoudre les problèmes en faisant des lois.
        La vie en société dans le monde réel est un peu plus compliquée.

      • Tu ne peux pas donner des idées personnelles, plutôt que de citer des des auteurs et des chiffres dont on se fichent éperdument.
        La question est simple Brigitte demande pour ou contre la pénalisation des clients des prostituées.
        Tu crois vraiment que la pénalisation va arrêter la prostitution, mais non les filles vont aller dans les bois comme on en voit déjà partout, et tu crois que celles là sont indépendantes, je ne leur ai pas demandé mais ça m’étonnerai.
        Et les mettre dans des maisons dites closes seraient elles à l’abris de proxénètes ??
        C’est le plus vieux métier du monde dit on, alors laisse les bosser, sinon les grossiront les listes du chômage …. (ça c’est de l’humour, mais je ne suis pas sur que tu comprennes)

      • tu n’as rien compris au probléme , vas voir un psy , cela t’aidera beaucoup ,

    • Et bien, continuons à nous instruire.

      Antécédents de violences sexuelles chez les prostituées : de 80 à 95 %
      http://blogs.attac.org/IMG/pdf/judith_ppt-2.pdf

      41% des acheteurs de sexe ont sciemment utilisé à des fins de prostitution une femme qui était sous le contrôle d’un proxénète.
      http://www.prostitutionresearch.com
      /pdfs/Farleyetal2011ComparingSexBuyers.pdf

      75 % des prostitués « auraient entre 13 et 25 ans » et deux à trois millions sont mineurs, selon le rapport. Pire, « environ 50 % des personnes concernées ont commencé la prostitution en étant mineures. L’âge moyen d’entrée dans la prostitution est de 13 à 14 ans au niveau mondial » et le phénomène est « en pleine augmentation », d’après M. Charpenel.

      http://www.lemonde.fr/societe/article/2012/01/27/la-prostitution-en-pleine-expansion-femmes-et-mineurs-en-premiere-ligne_1635638_3224.html

      • Les chiffres qu’avancent les féministes (et les organismes qui relaient leurs positions) n’ont aucune espèce de fondement sérieux dans 99% des cas.

        Ce n’est pas seulement qu’il est très difficile d’avoir des chiffres fiables relativement à la prostitution, mais surtout que les chiffres sont sciemment trafiqué. Je peux qu’encourager les gens à lire les études cités en permanence par les féministes (pas les résumés fournit par la presse : les chiffres bruts avec la méthodologie, quand ces informations sont disponibles) : c’est affligeant de foutage de gueule.

        A coté Séralini c’est un modèle de rigueur scientifique.

        • « Les chiffres qu’avancent les féministes (et les organismes qui relaient leurs positions) n’ont aucune espèce de fondement sérieux dans 99% des cas. »
          Et ce « 99% », c’est un « chiffre qui a un fondement sérieux ? »

          • Donc vous mettez sur le même plan une simple expression sans aucune prétention de rigueur utilisée par un quidam (en l’occurrence moi) dans les commentaires sur un site internet et une étude officielle à prétention statistique ?

            Et bien vous savez quoi : vous avez parfaitement raison, c’est tout à fait du même niveau scientifique.

        • Quand on n’a pas d’arguments, on conteste les chiffres, c’est classique.

          • En réalité c’est quand on pas d’argument qu’on évoque les « chiffres » et autres « études ». Croire qu’une argumentation se résume à un combat de chiffres est affligeant.

            D’abord même si tous vos chiffres étaient correct cela ne changerait strictement rien à ma position. Mon seul et unique argument c’est le respect de la liberté : si une seule et unique prostituée dans le monde le faisait librement il serait illégitime de lui interdire de se prostituer. C’est tout : je n’ai donc que faire des chiffres.

            Au passage le fait d’avoir un proxénète (quelqu’un qui loue un appartement à une prostituée notoire est un proxénète au sens juridique du terme), de s’être prostituée étant mineur, d’être dans la misère, d’avoir été victime d’abus sexuels… ne change strictement rien à la validité du consentement d’une femme majeure qui accepte un rapport tarifée. Penser que se faire violer supprime automatiquement toute valeur future au consentement c’est une vision vraiment paternaliste des choses !

            Ensuite sachez aussi que je conteste presque systématiquement ce genre de chiffres sortis du chapeau, y compris quand ils vont apparemment dans mon sens. Par exemple l’histoire de l’augmentation du nombre de viol en Suède après l’interdiction de la prostitution ne veut rien dire (on ne peut pas juger de la réalité de cette diminution et même en l’admettant on ne pourrait rien en conclure, dans un sens comme dans un autre).

            Ce n’est pas que je ne crois pas à la valeur des statistiques, bien au contraire. Mais la statistique est une science rigoureuse et sérieuse qui s’accommode très mal du n’importe quoi de la plupart de ces études.

            En ce qui concerne vos chiffres il faudrait déjà que vous m’expliquiez :
            1) comment peut-on faire un échantillon représentatif des prostituées ou des clients de prostituées ?
            2) que vient faire l’age moyen des prostituées « dans le monde » dans un débat relatif à l’interdiction de la prostitution en France ?

      • Désolé, mais ce sont des statistiques complètement fantaisies. Se référer une étude de Melissa Farley sur la prostitution, c’est un peu comme croire à une étude du Front National ou du Bloc Identitaire sur l’immigration ou l’insécurité.

        Quant à « l’age moyen d’entrée dans la prostitution de 13 à 14 ans », vous voyez bien que c’est statistiquement et mathématiquement impossible, surtout si on affirme en même temps que 50% des prostitués commencent après 18 ans.

        Ce chiffre de « 13 ans » vient en fait d’une étude concernant non pas l’ensemble des prostituées, mais seulement un petit groupe de prostituées mineures, qui ont eu leur premier rapport sexuel (non-tarifé, avec leur petit copain) en moyenne à 13 ans, mais qui ont commencé à se prostituer en moyenne à 16 ans. L’age moyen pour toutes les prostitués est beaucoup plus élevée, car beaucoup commencent après un divorce ou une expérience professionnelle ratée, entre 25 et 25 ans.

        La manipulation des chiffres par les abolitionnistes est juste hallucinante, elles ne sont malheureusement les seules à verser dans de tels excès.

        • C’est pas de la manipulation (ce qui impliquerait une certaine subtilité) : elles se moquent juste ouvertement du monde. Elles comptent simplement sur la paresse intellectuelle totale de leurs interlocuteurs.

    • B Lahaie parle de carte professionnelle. En Allemagne, après 12 ans de légalisation, seul 1% des personnes prostituées ont pris le statut de « travailleuse du sexe » et la plupart des femmes prostituées refusent cette appellation : « « travailleuse du sexe » est l’expression que cherchent à imposer les lobbyistes du commerce du sexe ; elle est utilisée pour prétendre que la prostitution est une partie normale de la vie et pour cacher toute la violence et l’avilissement infligés aux personnes qui sont prostituées. » (Rebecca Mott, survivante de la prostitution, article4109)

      Et l’Allemagne est devenue avant tout UN PARADIS POUR LES TRAFIQUANTS ET LES PROXÉNÈTES, comme le déplore la police criminelle (Hohmann, commissaire principal à Stuttgart : « 95 à 97% des personnes prostituées en Allemagne ont un proxénète. Les femmes sont victimes, mais elles ne témoignent pas. » « des bordels encore moins contrôlé que les restaurants » « L’Allemagne est devenue le «centre de l’exploitation sexuelle des jeunes femmes d’Europe de l’Est, ainsi qu’une sphère d’activité pour des groupes du crime organisé de toute la planète», explique Manfred Paulus

      ou les assistantes sociales :
      Weppert rapporte que : « Les conditions de travail des femmes prostituées ont empirées au cours des dernières années. Dans l’ensemble, elles sont obligées à fournir plus de services dans des conditions plus risquées (souvent obligation de ne pas utiliser des préservatifs) et gagnent moins qu’avant la légalisation.» (Der Spiegel, « COMMENT LA LÉGALISATION DE LA PROSTITUTION A ÉCHOUÉ EN ALLEMAGNE », 2013/05/27)
      http://enquelquesorte.blogspot.ca/2013/06/dossier-du-spiegel-bordel-allamagne.html

      Alors à qui a profité la légalisation allemande ? Aux criminels, et aux proxénètes, mais pas aux personnes prostituées.

    • Pas d’accord non plus avec B Lahaie, au sujet des viols en Suède.
      La suède a élargi sa définition du viol pour prendre en compte des actes qui n’étaient pas considéré comme viols autrefois, et qui ne sont pas considérés comme viol dans d’autres pays. Lotti Helström, médecin-chef n’est pas convaincue que la hausse du nombre de plaintes reflète l’augmentation des viols. Au contraire. «Les discussions sur le sujet, le durcissement de la loi, ainsi que l’ouverture du centre ont contribué à ce que ce ne soit plus aussi tabou et honteux d’en parler».

      En France, MOINS de 8% des femmes violées portent plainte. Que se passerait il si demain 10% portent plainte, puis 12%, 14% … ? y aurait il de plus en plus de viols ? NON, bien sûr que non, mais seulement plus de personnes qui portent plainte !

      Au contraire,  » Or bien loin de les éviter, la prostitution fait le lit de l’inceste, de la pédophilie et du viol, en impliquant de façon inconsciente l’autorisation de la transgression de cet interdit, pour de l’argent. Si le corps des femmes est une marchandise, il n’y a plus de frein à cette consommation implicitement autorisée.  » Dre Judith Trinquart.
      Et c’est ainsi qu’au Névada, le seul état US a autoriser la prostitution, il y a 4 fois plus de viols que la moyenne des USA.

      • Donc quand il y a une augmentation du nombre de viols en Suède c’est un artefact statique, mais le nombre de viols supérieur à la moyenne au Nevada est une vérité indéniable. Les statistiques qui vont dans votre sens décrivent la réalité, ceux qui vont dans le sens contraire sont des chiffres sans valeurs : typique.

        On passera sur le fait qu’au Nevada la prostitution est en réalité largement illégale, la rigueur encore une fois n’étant pas le propre des « abolitionnistes ».

      • « MOINS de 8% des femmes violées portent plainte. »

        Et comment arrive-ton à ce chiffre ?

        Personnellement, je ne crois pas à ces chiffres qui sont des statistiques sorties du chapeau d’organisations féministes.
        Le viol est un crime, les victimes d’un crime n’ont aucune raison de ne pas porter plainte.
        A ce compte, on peut statistiquement augmenter les agressions, les cambriolages, Les accidents de la route sans constat, etc.

        • « Le viol est un crime, les victimes d’un crime n’ont aucune raison de ne pas porter plainte. »
          Exemple de raisons :
          1) le violeur est le père des enfants de la victime, et il rapporte de la bouffe à la maison.
          2) le violeur est le père de la victime, et la victime ne saura qu’elle est victime qu’après sa 4e tentative de suicide à 25 ans, c’est à dire dans 15 ans.
          3) le violeur est son proxénète, et sans lui elle ne mange pas demain
          4) le violeur est son patron, et sans lui elle ne mange pas demain
          Je continue ?

          Abitbol, si vous répondez autrement que par de plates excuses, je considèrerait que vous êtes un pauvre con.

          • C’est vrai qu’on peut concevoir plein de situations dans ce genre. Je vous l’accorde.

            Mais, moi aussi, sans machisme aucun, j’aimerais savoir d’ou sort ce chiffre de 8%.

          • 1) La victime a mal choisi son mari, elle préfère manger que de porter plainte, ne sait pas qu’elle sera aidé par la République, accepte qu’un criminel soit au contact de ses enfants, etc, etc, ce n’est pas une bonne excuse.
            2) Nous parlons des femmes, pas des enfants. Je vous rappelle la citation issue de votre lamentable commentaire « MOINS de 8% des femmes violées portent plainte. »
            3) La prostitution n’ayant aucun cadre légal en France, est une activité très risqué et comme pour la réponse 1, personne ne meurt de faim dans notre pays.
            4) Vous avez vraiment un problème avec la bouffe…
            Vous pouvez continuer avec vos hypothèses à la noix si vous le désirez.

            Aucune excuse et les considérations de guenons ne m’intéressent pas.

      • Personne ne peut affirmer qu’il y a tant de viols par an sur un territoire donné. Le seul chiffre sur lequel nous pouvons nous appuyer, c’est le nombre de condamnations pour viol.
        Il est parfaitement admissible de penser et dire que le nombre de viols est plus important que le nombre de condamnations. Et que dans certains cas, les victimes pour quelque raison que ce soit, ne portent pas plainte.
        Maintenant, personne ne peut dire dans quelle proportion. Tous les chiffres qui circulent sur ce différentiel sont pure fantaisie. Il s’agit de vague estimation ne reposant que sur ouï dire invérifiable, des témoignages douteux.
        On pourrait même demander la traduction en justice de ceux qui auraient connaissance de ces crimes en invoquant les articles 434-1 à 434-4 du code pénal.

  • ça fait du bien de lire autre chose que les oukases de Najat Vallaud Belkacem ou Roselyne Bachelot.
    Surtout que Brigitte Lahaye connaît son sujet, elle.

  • Cela me fait penser à Montaigne qui note, dans son voyage en Italie, que seules les courtisanes sont jolies.
    Référence culturelle mise à part, la position des députés de « droite » comme de gauche montre une fois de plus que la liberté n’est en aucune façon leur tasse de thé. Ils sont tous étatistes jusqu’au bout des ongles, tout le contraire des libéraux pour lesquels la liberté est le maître mot qui doit guider et nos pensées et nos actions.

  • Si ce n’est pas la même politicienne c’est sa soeur qui a proposé un service sexuel pour les handicapés. On en conclut donc que seuls les handicapés ont une souffrance sexuelle, ou bien que seule leur souffrance est légitime. Une petite erreur de perspective de la part de l’interviewée: s’imaginer que la gauche a quelque chose a voir avec les libertés individuelles est faire preuve au mieux de myopie. La gauche fait preuve d’un peu de libéralisme en matière de moeurs (mais comme on peut le voir ça ne va pas bien loin) mais c’est extrèmement limité alors que dans tous les autres domaines et surtout économique, elle piétine les mêmes libertés individuelles.

  • Voilà une belle liste de stéréotypes!
    Criminaliser l’achat ne castrera personne, il ne sera jamais interdit d’avoir des rapports sexuels, à 2, à plus, comme on veut.
    homme sur 10 est client de la prostitution chez nous, les 9 autres seront enchantés d’apprendre qu’ils sont castrés…
    Ce qui sera interdit, c’est d’imposer un rapport sexuel par l’argent.
    La prostitution est le système réactionnaire par excellence : un homme paie pour qu’une femme se laisse faire et se taise.
    Oui il y une forte prévalence de femmes qui ont été abusées dans la prostitution, de 80 à 95 %. Elles ont donc été formatée à se couper de leurs ressentis corporels, à se dissocier. Voir ce document.
    http://blogs.attac.org/IMG/pdf/judith_ppt-2.pdf
    Le client est un homme qui profite de la vulnérabilité d’une femme pour satisfaire une envie sexuelle, pas un besoin, car le « besoin » sexuel n’existe pas.

    90% des personnes prostituées sont contraintes à la prostitution par des proxénètes (Fond Scelles, 2012)
    L’union européenne pointe la demande comme moteur de la traite à fins sexuelles et recommande aux états membres de mettre en place des moyens de la décourager.
    http://eeas.europa.eu/human_rights/traffic/index_fr.htm
    Il a été objectivé que la peur d’être sanctionné retient l’acheteur (pas si irrépressible donc cette envie).

    Dans l’étude http://www.prostitutionresearch.com/pdfs/Farleyetal2011ComparingSexBuyers.pdf
    on peut lire que :
    – 90% des acheteurs de sexe ont déclaré qu’ils seraient dissuadés d’acheter du sexe s’ils risquaient une amende comprise entre 1 000$ et 2 000$.
    – 100% des acheteurs de sexe ont déclaré qu’ils seraient dissuadés d’acheter du sexe s’ils risquaient une peine d’emprisonnement d’un mois.
    Pénaliser, sensibiliser et éduquer, voilà les moyens pour une société plus juste, pour une société où le consentement ne s’achète pas.

    • Mon consentement à travailler s’achète tous les mois avec mon salaire.

      • Donc etes vous OK pour vous faire sodomiser par votre patron occasionnellement, en l’échange d’une prime sur votre salaire ?
        Non ?
        Ahhh c’est énervant ces employés qui n’ont aucune polyvalence!

        • Non, mais je suis OK pour faire ma part de l’échange.

          Vous dites que je ne sais combien de % des prostituées sont victimes de violences et sous la coupe d’un proxénète, et que pour cette raison il faut interdire la prostitution.

          Moi, je dis que c’est l’inverse. C’est parce que la prostitution est interdite que les gens qui la pratiquent subissent des abus.

          Dans le cas de l’Allemagne, c’est le contrôle des entrées sur le territoire qui fait que les filles de l’est peuvent être réduites en esclavage. D’une façon pas très différentes de n’importe quel autre travailleurs clandestin dans n’importe quel autre travailleur clandestin dans n’importe quel pays et n’importe quel domaine. Et des filles de l’est, on en a aussi pas mal chez nous, alors que la prostitution est interdite. En plus d’être immorale, l’interdiction de la prostitution ne fonctionne pas.

          L’acte de prostitution ne concerne que le client et la prostituée. Les abus relèvent de la justice, et les vaches seront bien gardées.

          Il arrive que des commerçants soient les victimes du racket de gangs et autres mafias, pour autant on ne leur interdit pas d’exercer, alors même qu’ils contribuent à enrichir des réseaux violents et antisociaux.

          S’il faut s’en prendre à la demande dans le cas de la prostitution, il faut aussi le faire pour ces commerçants.

          Tout ce que la pénalisation parvient à faire est mettre les prostituées dans des situation extrêmement désagréable, précaires et dangereuses, en les privant de statut, en les empêchant de s’établir (car on leur demanderait des comptes sur leur argent) et en les mettant à la merci de tous les macs et de tous les réseaux mafieux de la terre. Tous ceux qui sortent les violons et nous jouent le couplet des pauvres femmes fragiles depuis tout à l’heure, pensez-vous que se soit une grande preuve d’humanisme de foutre ces femmes et ces hommes encore plus dans la merde qu’ils ne le sont déjà?

          100% d’accord avec Brigitte Lahaie sur ce coup-là.

          J’irais plus loin en disant: Légalisez la prostitution, accordez à ces gens un statut, abandonnez les aides, subventions et autres, abandonnez les politiques d’immigration et ouvrez les frontières, vous n’aurez plus les problèmes liés au conditions particulières dans lesquelles la prostitution se pratique, si ce n’est de manière marginale, et là c’est l’affaire de la justice.

          • « Légalisez la prostitution, accordez à ces gens un statut, abandonnez les aides, subventions et autres, abandonnez les politiques d’immigration et ouvrez les frontières, vous n’aurez plus les problèmes liés au conditions particulières dans lesquelles la prostitution se pratique, »

            OK, vous avez un exemple dans la vie réelle et documentée, qui prouve que ce que vous avancez (c’est à dire un scénario de politique fiction qui prendrait 200 ans à se réaliser, avec 2 guerres mondiales à la clef) porterait bien ses fruits ?

            Non ?

            Alors taisez vous, s’il vous plait, je dis pas ça pour moi, je dis ça parce que se taire aide à réfléchir.

          • Alors vous auriez mieux fait de ne jamais l’ouvrir.

            Un exemple: pourquoi la violence que l’on rencontre dans le commerce de la drogue ne se retrouve t’elle pas dans celui de ll’alcool? Pourtant l’alcool est une drogue, guerre différente de la cocaïne. Et comment expliquer que cette violence était bien présente aux us pendant la prohibition, sinon par la seule variable qui ait changée, l’interdiction?

            Allez-vous me contredire quand j’avance que tous les travailleurs clandestins du monde sont des cibles faciles quelque soit leur activité, du fait de leur reconnaisance et de leur capacité à peu près nulle à faire valoir leur droits?

            Allez-vous sérieusement me dire que la violence qui y ait associée vient de la prostitution en tant qu’activité, et pas de la situation légale particulière dans laquelle elle se trouve?

            Vous croyez que le commerce de la drogue ou de l’alcool suivent des règles différentes de celui de la prostitution?

            Et bien, d’une, vous faites un bien étrange libéral, et de deux, il va vous falloir en prouver des chôses.

        • Je ne suis pas ok non plus pour faire le ménage chez mon patron, puisque cela ne fait pas partie de mon travail (plus spécifiquement : ce n’est pas prévu par mon contrat de travail).

          Un patron qui renverrait une secrétaire parce qu’elle refuse de faire le ménage chez lui risquerait à juste titre d’être condamné au civil pour licenciement abusif, voir au pénal pour harcèlement moral.

          Employer une femme de ménage n’en est pas moins tout à fait légal.

    • Quand on en arrive à pondre une « étude » ou 100% des gens répondent de la même façons à une question c’est qu’on ne cherche plus à faire semblant d’être crédible.

    • « Oui il y une forte prévalence de femmes qui ont été abusées dans la prostitution, de 80 à 95 %. Elles ont donc été formatée à se couper de leurs ressentis corporels, à se dissocier. Voir ce document.
      http://blogs.attac.org/IMG/pdf/judith_ppt-2.pdf »

      1. Votre lien ne marche pas pour moi
      2. Je ne voudrais guerre faire un ad hominem mais: attac? sur contrepoints? serieusement?

    • « La prostitution est le système réactionnaire par excellence : un homme paie pour qu’une femme se laisse faire et se taise. »

      C’est la description du mariage ?

    • Olive: « ….Ce qui sera interdit, c’est d’imposer un rapport sexuel par l’argent… »

      La logique ne vous étouffe pas.
      Donc si je roule suffisamment ma liasse de billets je peux me constituer une redoutable matraque, avec laquelle je pourrai imposer des rapports sexuels !!

      Hormis les cas où l’état est incapable d’assurer sa mission de base (assurer la protection des filles contre les proxénètes), personne n’a à empiéter sur la liberté d’un homme et d’une femme de conclure librement un contrat : prestations tarifées de sexe

      Vous êtes un joli tyran, qui au prétexte de savoir pour les autres ce qu’il est bon qu’ils fassent, s’autorise à pondre des lois liberticides.

  • Cet article n’est qu’un ramassis d’âneries, de clichés et de raccourcis …

    Heureusement, une phrase sauve l’ensemble : leur accorder un statut d’entrepreneur.

    Pour ma part, il me parait illusoire de vouloir interdire la prostitution…

    Je milite plus pour la création de « GIE » entres plusieurs prostitués exerçant dans un environnement sécurisé tant pour elle que pour les clients. en clair, des maisons closes gérées par les prostitué eux mêmes…. ou par un secteur associatif permettant d’accueillir et d’accompagner les occasionnelles qui prennent beaucoup de risques
    Et pénalisation de tout autre forme de prostitution.

    Bref, une liberté dans un cadre sécurisé d’un coté…. et une interdiction de l’autre

    • Il est impossible de « sécuriser » la prostitution légale.
      Se prostituer, quel que soit le métier, quelle que soit la latitude, c’est un métier qui vous met au ban de la société et vous coupe de votre famille. Ca vous interdit aussi d’avoir une vie de couple (par exemple, peu de femmes sont prêtes à considérer comme normal que leur mari se fasse sodomiser 30 fois par jour et que c’est un métier comme un autre).
      C’est cet isolement social propre à la condition de prostitué(e) qui fait qu’il / Elles sont vulnérable : quel que soit le cadre « sécurisé » mis en place, il est aussitôt contourné, et les proxénètes retrouvent un moyen d’en tirer avantage.

      • La prostitution est bien évidemment considérer comme une déchéance morale, les personne qui s’y adonne sont naturellement déconsidéré et il leur donc plus difficile de vivre une vie « normale ». personnellement je n’ai pas plus de considération pour les pervenches ou les hommes politique que je met au banc de la société.
        La liberté c’est aussi accepter les conséquences de ses actes, on ne peut pas avec le beurre et l’argent du beurre.
        Maintenant pour ce qui est du proxénétisme et l’esclavage sexuel, il doit être combattu sans faiblesse. Comme tout les crimes il ne doit y avoir ni complaisance, ni tolérance. Les agresseurs doivent être punis et mit hors d’état de nuire et les victimes libérés et dédommagées à la hauteur du préjudice. pour cela il faut un cadre légale pour la prostitution c

      • Apparemment quand quelqu’un se prostitue c’est marqué sur son front et tout le monde est nécessairement au courant…

      • Pourtant les acteurs pornos arrivent à concilier leur boulot et une moitié (que ce soit concubin(e) ou mari/femme).
        Alors en quoi est-ce qu’un ou une prostitué(e) ne le pourrait pas ?

  • Je récuse fermement l’argument « sans prostitution les viols augmenteront ». Je ne vois pas en quoi le fait de pouvoir assouvir un « besoin » sexuel contre quelques billets renforce chez une personne le respect de l’autre. Je trouve l’argument du viol tordu, infondé, et aussi très pernicieux. C’est une logique assez dégueulasse qui se cache derrière. « soit tu me laisses faire, soit je te prendrai de force ». Au contraire, la prostitution envoie aux hommes le signal inverse, que le corps des femmes est toujours disponible et que leur désir à eux peuvent être satisfait en toute circonstance.

    Et c’est ce que l’on constate au Nevada, seul état à autoriser la prostitution, le taux de viols est deux fois plus élevé que dans l’État de New York et quatre fois plus que dans l’ensemble des États-Unis.

    • La loi n’est pas la pour envoyer des messages, elle est la pour protéger la société contre les criminelles.

      • « Non, Dexter. La loi est bien là aussi pour envoyer un message. C’est pour cela que nul n’est censer l’ignorer. »

        Non. dans le cas précis, « ne pas ignorer » signifie « appliquer ». Erreur courante mais pas pour autant excusable.

        On voit ou on en est arrivé à force d’utiliser la force légale pour envoyer des messages. On fait fuir les jeunes, on fait fuir les riches, on fait fuir les entrepreneurs, et on faifuira les autres aussi, à terme.

        La loi n’est pas là pour faire passer des messages, la loi est là pour défendre les droits, c’est tout. Et uniquement les vrais. Et jamais, en aucun cas, la loi n’est l’avatar de la volonté du peuple ou de la société.

      • @ spartacussette

        Parce que vous évidemment, vous connaissez par cœur les milliers d’articles de lois de votre Etat… 

        La loi n’est pas faite pour donner un message, la loi, c’est un ensemble d’articles qui menace d’exercer de la violence contre quelqu’un qui ne s’y plierait pas. Ce n’est pas une forme de communication entre gens civilisés à la recherche de valeurs morales et de philosophie.

        • Aprennez à lire. Je n’ai jamais mis en doute la capacité de la loi à porter un message, mais le danger qu’il y a a s’en servir de cette façon. La loi doit être l’outil par lequel les gens font valoir leurs droits, et pas le moyen d’expression de petits tordus totalitaires dans votre genre, ou dans celui de ceux qui ont le pouvoir aujourd’hui en france.

        • @ spartacussette

          Le monde réel d’aujourd’hui c’est que ceux qui nous imposent les lois ne les respectent pas eux-mêmes et que les lois sont devenues tellement nombreuses et contradictoires, qu’il est devenu impossible de connaître la loi et que de plus en plus de gens se retrouvent dans l’illégalité (parfois même sans le savoir).

          C’était il y a 50 ans où les lois servaient de communication, à l’époque où Internet n’existait pas. Cette époque est révolue et il serait grand temps de mettre fin à cette déferlante de lois qui au final ne fait que donner du pouvoir à ceux qui ont les moyens de payer de chers avocats au détriment des plus faibles.

          Pour ma part, je ne défends pas une « légalisation de la prostitution », mais simplement que cela ne soit pas illégal, afin d’éviter que les prostitués ne tombent sous la coupe de la mafia.

      • non, ce « proverbe » est une escroquerie et n’est valable que lorsque la loi est simple et correspond à des valeurs clairement établi dans las société. Mais le fait est que nos gouvernants s’ingénient depuis longtemps à complexifier à loisir la loi et la justice. De nos jours il est à peut près certain qu’aucune personne en France ne respect la lois. En cherchant bien on trouvera un faille. A la sortie il n’y a plus aucun message, il n’y plus qu’un énorme brouhaha changeant constamment. On a réussi à rendre tout justifiable ou condamnable à loisir, Plus aucun repères clair.
        Il est urgent de simplifié et de revenir aux fodemmentaux et ceux ci sont très simple et tienne en trois mots :
        Liberté
        responsabilité
        Propriétés
        La justice ne devrait fonctionner qu’avec ces seule principes pour guide.
        Toutes personne majeur est libre de ses faits et actes.
        Toutes personnes majeur est responsable des conséquences de ses actes
        La propriétés de sont corps et de ses biens est inaliénables.
        Appliqué à la prostitution :
        Seules des personnes volontaire et majeur peuvent échanger ds services sexuelles
        Tout actes sexuelle commit sous la contrainte est condamnable. Tous ceux qui y participe sont responsables, la consommation dans l’ignorance n’est pas une excuse tout comme renverser un cycliste alors que vous vous êtes endormis au volant est de votre responsabilité.
        Dans notre société l’état à prit l’habitude de déresponsabilisé les gens, de les transformer en petit drone sans cervelle incapable de faire des choix et de les assumer.

      • Ce proverbe signifie simplement que l’ignorance de la loi n’est pas une excuse* valable devant les tribunaux (il y a quelques exceptions). Pour dire les choses dans le jargon juridique : il existe généralement une présomption irréfragable de connaissance du droit.

        Rien à voir avec un quelconque message que la loi enverrait et qu’il faudrait nécessairement connaitre.

        *le principe strictement équivalent en common law est d’ailleurs formulé ainsi : « ignorance of the law does not excuse ». http://en.wikipedia.org/wiki/Ignorantia_juris_non_excusat

  • Les clichés pro-machistes sont tellement énormes que j’ai dû changer ma police de caractères …

  • C’est rassurant d’apprendre que les « clients » de la prostitution sont des violeurs en puissance.

  • Tiens, on est revenus dans les années 70 ?
    Qui pense encore que seuls les hommes ont des besoins sexuels inassouvis que, s’ils n’assouvissent pas vite vite en soumettant un autre être humain (pas nous si possible hein faut pas déconner), ils risqueraient pire, c’est à dire de nous violer ?
    Les femmes, c’est bien connu, n’ont aucun besoin sexuel.

    • J pense qu’on peu sans trop de difficultés imaginer qu’il est plus difficile pour une femme de violer un homme que le contraire. Il est également facile de comprendre qu’il est plus facile pour une femme d’assouvir ses besoin sexuel que pour un homme.

  • Qu’il y ait des arguments utilitaristes pour ou contre la prostitution n’a absolument aucune importance.
    La seule chose qui compte c’est la liberté que possèdent deux êtres humains à échanger entre eux, des idées, des marchandises, des services.
    Le seul fait de vouloir soumettre ce droit à des réglementations, des interdictions, des lois, est une atteinte à la liberté des individus. De ce simple fait donc, personne n’a le droit d’interdire à un client d’acheter un service à une prostituée consentante.
    C’est pourquoi je ne discute pas sur l’aspect « utilitaire » de la prostitution car cette discussion n’a aucun sens.

  • Bien entendu mon commentaire ne s’applique pas au proxénétisme qui est de l’esclavage.
    La lutte doit se concentrer sur les esclavagistes qui attentent à la liberté d’autrui. C’est à cela que devrait servir l’État. Point barre.

  • Elle est bien gentille l’ancienne pornostar mais, en disant qu’elle veut moins de viols et moins de divorces, elle sait que cette décision sociale se fait au détriment de femmes qui font leurs besognes de se taper des vieux dégeus pour survivre économiquement face à la crise et pour payer leur com aux macs (qu’on arrête de faire semblant de condamner le proxénétisme sans condamner la prostitution => un gars qui va vers une prestation tarifée veut sa prestation sans se poser la question de savoir s’il y a un mac ou pas derrière). Bref, protéger les femmes « respectables » du viol et du divorce sur le dos de femmes « non respectables » qui sont un réceptacle des pulsions masculines non désirables, bonjour la solidarité féminine. Statistiquement, les prostituées sont majoritairement pauvres, souvent étrangères et gérés par des macs (des films comme « jeune & jolie » sont là pour nous le faire oublier).

    Cerise sur le gâteau: cette même Brigitte qui fustige le « moralisme » des législateurs face à la « liberté » individuelle déclare qu’aller aux putes est utile… car il évite des divorces!! Maintenant, madame joue les puritaines en voulant préserver les valeurs du mariage!! De quoi se mêle-t-elle? Si une personne a envie de divorcer de son conjoint parce que ça se passe mal dans le lit, ce n’est pas à l’Etat de lui en dissuader (par la légalisation de la prostitution, selon Brigitte). Mme Lahaie n’a pas à chercher à protéger les femmes mariées, elle qui se la joue libertaire antiféministe, ou l’institution du mariage, malgré ses faux airs de femme libérée du carcan moral chrétien, sous le dos des filles de joie!
    Bref, intéressant mais pas convaincant.

    • Belaïd: « qui font leurs besognes de se taper des vieux dégeus  »

      Elles pourraient bosser dans des myriades d’emplois pas très folichon ni bien payé mais honnête. Elles font leurs propre choix en toute liberté, visiblement elles préfèrent « les vieux dégueu ».

      Belaïd: « Statistiquement, les prostituées sont majoritairement pauvres, souvent étrangères et gérés par des macs »

      ça c’est différent, c’est de l’esclavage et c’est le rôle de l’état de le réprimer. Mais dans l’incapacité de régler ce problème l’état décide aussi de sanctionner les premières ?

      • C’est bien le problème de l’interventionnisme de l’État dans nos vies : sous prétextes d’abus par certains les droits naturels de toute la populations sont bafoués. Il s’agit ni plus ni moins d’une punition collective.

        • Et si je vends mon rein parce que je n’ai pas de quoi manger, est-ce ma « liberté »?

          Le concept de liberté est à prendre avec des précautions car il faut tenir compte des effets émergents sur le plan social de telle ou telle liberté: ne pas réprimer la prostitution, c’est autoriser un phénomène qui, dans la majeure partie des cas, favorisent fortement des fléaux illégaux au coût social lourd comme l’immigration clandestine, le proxénétisme et les viols (cf statistiques déjà mentionnées dans les commentaires de cet article sur le profil des prostituées). En substance, laisser libre court à un phénomène qui engendre à 90% des problèmes sociaux liés à l’illégalité et 10% de démarche volontaire, est-ce responsable? Je ne le pense pas. Êtes-vous pour la liberté de porter la burka?

          Encore une fois, Mme Lahaie devrait se mêler de sa vie au lieu de faire du conservatisme social en voulant baisser le nombre de divorces (est-elle mandatée par C. Boutin?) ou les viols, sur le dos (pour ne pas dire autre chose) de femmes pauvres et traumatisées psychologiquement…

  • Je vis dans l’angoisse et la crainte, je fais une phobie. Je crains toujours que Cécile Duflot annonce vouloir faire hardeuse (comme Brigitte) dans un film X ! La scène principale se passerait au Japon en plein hémisphère sud (Qué calor), Jean-Vincent en string blanc sortirait du flot de Fukushima, des nymphettes accourant, toutes excitées par son rayonnement seraient repoussées et dédaignées, « Je sors juste du flot pour pénétrer à nouveau Duflot ». Cécile langoureuse sur la plage, à genoux cuisses écartées, bien Placé pour attendre son Jean-Vincent (C’est pour ça que je suis dans l’angoisse, va falloir que je m’achète un seize neuvième méga-maousse.) Cécile accueillerait Jean-Vincent « ah que tu m’excites avec tes trois trous de pine ! »

    • Le discours libéral veut que le principe de « louer son corps » de manière volontaire et clairement tarifié soit respecté, et que l’Etat n’a pas à s’en mêler .
      Drôle de façon de concevoir les rapports humains.

      • Ca s’appelle la liberté.

        • Si votre femme vous refuse la liberté de vous prostituer et demande le divorce, vous en seriez étonné ?

          • Dans ce cas à vous de savoir ce que vous voulez, votre femme, ou vous prostituer.

            Je connais des gens dont la femme ne veut pas qu’ils fassent de boxe, est-ce vraiment si différent?

          • Vous avez pas répondu, comme la plupart des hommes à qui on pose la question. Qu’est ce que vous feriez, vous, mr « moi ».
            Dexter a pas répondu, personne répond.
            Mettez un macho devant ses contradictions, il se braque, au lieu de faire ce qu’une personne intelligente doit faire, à savoir réfléchir.

          • J’ai répondu plus bas. Pour aller plus loin, je ne suis pas dérangé par le fait qu’une femme se prostitue, ou est été prostituée, ou le soit un jour. Chacun doit faire ses propres choix. Le mien est de ne pas être en couple avec une femme qui se prostitue a ce moment-là. Si le sien est de se prostituer, alors la conséquence est que je la quitte. La liberté est aussi affaire de responsabilité.

            De la même manière, je quitterais une femme alcoolique sans jamais chercher de quelque façon que se soit à empécher le reste du monde de picoler. Le point qui nous sépare est que vous désirez faire exactement l’inverse, et imposer des conduites qui vous semblent bonnes au reste du monde. Vous êtes donc totalitaire.

          • Chacun est libre de ses choix et doit en subir les conséquence. pour certain la fidélité est une condition pour une relation suivit, partant de la vous êtes libre de prendre le risque de na pas satisfaire cette condition, c’est votre choix.
            Personnellement je connais au moins deux exemple de ménage à trois qui fonctionne sans problème, qui détient la vérité?

      • Pour Remi-propagandiste, il n’y a que deux possibilités : le Bordel ou l’Etat. L’idée qu’il y a des rapports humains hors de l’Etat lui est inconcevable.
        Rémi n’a jamais lu l’article « Fascisme », écrit par Mussolini, dans l’
        Enciclopédia italiana (1934)
        C’est dommage. Surtout pour un prétendu enseignant.

        •  » surtout pour un pretendu enseignant  »
          ho que non, ce sont les plus cons d’entre tous, ils ne sont jamais sortis de l’école, et vivent dans leur bulle !

        • Rappelons que dans les bordels en France, les femmes avaient obligation de se taper tous les clients qui se pointaient et que les viols étaient monnaie courante.

      • RMI-en_saignant, tu loues ton corps et tes « connaissances » à l’Etat pour un tarif mensuel, sinon tu ne serais pas obligé de te rendre physiquement à ton bahut et tu pourrais dispenser ton « savoir » par télépathie.
        Réfléchis !

  • ON en peut que saluer l’intelligence et le pragmatisme de B Lahaie.
    Par contre je me demande comment les politiques peuvent croire que c’est en fabriquant artificiellement des délinquants qu’ils régleront quoi que ce soit ?!
    Même si la pénalisation des clients est adoptée, il est clair que la prostitution ne diminuera pas d’un iota. Les violences contre les femmes seront exacerbées, décuplées. Comme le dit B Lahaie les situations de violence ne feront que s’amplifier. Ce « combat » attise déjà la haine contre les femmes (de certains hommes, et réciproquement), de latente elle deviendra réelle.
    Ils ne semblent pas avoir conscience des dégats d’une telle mesure contre celles qu’ils pensent (ou prédendent) défendre : prostituéees et les femmes les plus fragiles.
    Nous sommes un pays latin pas un pays nordique, si la pénalisation est adoptée ce sera un véritable désastre.

  • Je ne sais pas ce que madame Lahaie pense du viol, et plus largement des violences sexuelles, en général, mais je pense qu’une fois qu’on a compris le problème du viol, on comprend pourquoi la prostitution est une violence.

    Je vais faire un rappel sur le viol : un viol, ce n’est pas seulement avec de la la violence physique… ça peut être avec de la violence psychologique (exemple : insister, insister jusqu’à ce que la victime se sente obligée de céder. Ou alors, surprendre sa victime, avoir un comportement bizarre, incohérent, qui alors sidère la victime, incapable de se défendre).

    C’est un pré-requis pour comprendre les violences sexuelles. Vous pouvez lire « Le livre noir des violences sexuelles » par Muriel Salmona, ou cet article : http://leplus.nouvelobs.com/contribution/925105-une-victime-de-viol-qui-ne-se-debat-pas-ca-ne-veut-pas-dire-qu-elle-consent.html

    Acceptons donc ce prérequis que toute personne ayant étudié les violences sexuelles vous confirmeront : le viol, c’est pas seulement avec un pistolet, et au final, il y a pleins de situations où des femmes se font piéger par d’autres moyens plus subtils et vicieux. Acceptons que viol = rapport sexuel SOUS CONTRAINTES.

    Revenons à la prostitution ? Qu’est-ce que c’est, concrètement ? Être prostituée, c’est se lever le matin, en disant : « bon aujourd’hui, il faut que je couche avec X mecs pour pouvoir me payer à manger, mon loyer, les affaires scolaires du petit ». C’est donc être CONTRAINTE à un certain nombre de rapports sexuels. La contrainte peut peser plus ou moins fort (absence ou non de proxénètes, bon ou mauvais placement sur le marché (si vous êtes vieille, grosse ou noire, vous coûterez moins cher), etc.).

    SEXE + TRAVAIL (comprenons : sources de revenus pour vivre, voire survivre) = SEXE + CONTRAINTE = VIOL = CRIME

    C’est aussi simple que ça.

    • Je ne pense pas qu’on puisse réduire la prostitution à un problème de liberté individuelle. Votre raisonnement se veut libéral mais il nie la responsabilité. Si personne n’oblige la femme à se prostituer, si elle peut gagner sa vie comme vous et moi, alors c’est elle qui s’y force et non ses clients.

      On ne peut donc s’y opposer légitimement (d’un point de vue libéral) que pour des raisons d’ordre anthropologique, moral, religieux – donc sans contrainte; ou purement pragmatiquement, en lien avec la pérennité de la société, et alors c’est par les moyens de l’État – mais il fait en avoir démontré la nécessité.

    • Juliette, vous avez d’ urgence besoin d’ un Roméo. C’ est aussi simple que ça.

    • « Acceptons que viol = rapport sexuel SOUS CONTRAINTES. »
      Et d’une, un viol n’implique pas nécessairement un rapport sexuel (encore que d’aucuns affirment que « tout est sexuel » … bref)
      Et de deux, le point crucial est l’extension à l’infini du champs de la prétendue « contrainte ». Moyennant quoi tout rapport sexuel devient automatiquement un viol. Et dans les deux sens !
      C’est avec vos raisonnement à la graisse de sophisme qu’on en vient, d’un coté, à condamner un homme pour viol d’une femme qui, étant amoureuse, à tout fait pour obtenir un rapport sexuel avec lui (motif : elle ne se contrôlait plus et a cédé à ses pulsions, dont il a honteusement profité, l’affreux), de l’autre, à condamner la femme violée (pour de bon !) au motif que c’est sa tenue ou son attitude « provocante » qui a fait subir une « contrainte » inadmissible au(x) violeur(s).
      Ridicule ? Hélas, pourtant authentique.
      A la fin, tout rapport sexuel hors mariage (au sens féminin : ce qu’Elle a décidé) devient une abomination, un viol de la loi de « Dieu » (alias la Femme, majuscule, dans votre cas)

      Et d’ailleurs que vient faire le sexe dans votre équation débile ? pourquoi ne pas mettre tout simplement les mots « sueur » ou « temps », ou même carrément rien, à la place du mot « sexe » ? Pourquoi n’écrivez vous pas tout simplement
      « TRAVAIL (comprenons : sources de revenus pour vivre, voire survivre) = CONTRAINTE = VIOL = CRIME »
      Sans doute parce que le ridicule de la chose sauterait aux yeux.

    • 1+2 = 1+3 = 4 = N’importe quoi.

      C’est aussi simple que ça.

    • Se faire sucer dans un ascenseur par une stagiaire à la Maison Blanche, c’est pratiquer un viol!

    • Oui, ce doit être super confortable de vivre dans un monde super simple à la Juliette. Tout ce qu’elle considère comme bien, c’est bien et tout ce qu’elle considère comme mal, c’est mal.
      Il y a même des bouquins de références de ces mondes là : la bible, la torah, le coran, etc.
      Essayez juste une minute de penser que les 7 autres milliards d’individus sont tous différents de vous. Que vous n’êtes pas la référence absolue, l’humain étalon, la plus personne la plus « normale » qui soit.
      Ensuite considérez, un rapport sexuel entre deux individus, qui est donc la confrontation d’une différence, de deux individualités, avec leurs expériences, leurs éducations, leurs idées, leurs désirs, leurs fantasmes, etc…
      Enfin, faites un effort un peu plus consistant pour imaginer la somme de tout ce que peut comporter une relation physique et psychique entre deux individus : la diversité des « sentiments » possibles, tels que l’amour, le respect, la domination, la soumission, la perversion, etc… et la diversité des comportements entre douceur et violence. Mettez tout cela dans un shaker.
      Maintenant que votre cerveau doit être en train d’exploser, vous pouvez certainement me dire où VOUS mettez le curseur concernant ce que VOUS voulez ou accepter dans un rapport sexuel, mais ne tentez pas de plaquer VOS pratiques sur le reste du monde.

      Rien n’est simple.

    • @ Juliette

      Vous détournez le sens des mots: la définition du dictionnaire de « viol » c’est « Action de posséder une personne contre sa volonté ».

      Ce n’est donc pas la contrainte de manière générale qui définit le viol, mais la volonté de la personne.

      Si une personne se sent contrainte, et qu’elle choisit de se prostituer, il n’y aura pas viol par définition, puisqu’il y a eu respect de la volonté de la personne.

      Ensuite, il faut arrêter les hypocrisies: il y a plein de femmes qui arrivent à se payer à manger, leur loyer, les affaires scolaires de leurs enfants, sans devoir choisir de se prostituer. Celles qui se prostituent sont celles qui ne VEULENT pas faire autrement.

      Il existe assez d’organismes publics et privés dédiés à l’assistance pour permettre à une personne qui ne veut pas se prostituer de pouvoir vivre dignement, même si elle est dans une situation financière désastreuse.

    • JULIETTE /: « .. Être prostituée, c’est se lever le matin, en disant : « bon aujourd’hui, il faut que je couche avec X mecs pour pouvoir me payer à manger, mon loyer, les affaires scolaires du petit ». C’est donc être CONTRAINTE à un certain nombre de rapports sexuels… »

      Juliette ce que vous appelez « Contrainte », c’est juste la confrontation au réel.
      Il est inscrit nulle part que les autres doivent nous nourrir, nous habiller, nous loger.
      Il est immoral de prendre aux autres, sans consentement, ce qui leur appartient.

      En conséquence nous devons échanger avec les autres nos services : ça s’appelle du travail.
      Pour certains ce travail, ce sont des prestations de plomberie, d’enseignement, de soins,etc …, pour d’autres ce sont des prestations sexuelles.

      La prostituée sans proxénète, qui choisit ce métier plutôt qu’aller faire des ménages ou travailler en usine, n’a pas à voir ses choix de vie imposés par des petits tyrans comme vous.

    • Le travail c’est un viol alors? c’est de l’esclavage parce que je suis contraint de travailler pour vivre? NON la contrainte c’est quand quelqu’un vous oblige a faire quelques chose que vous ne voulez pas faire, c’est tout! Tut les reste c’est des excuses pour justifier les actes dont nous sommes seul responsables. C’est de la victimisation, propagande socialiste bien connu pour asservir des population entière en expliquant au gens que leur condtions ne vient pas de leur comportement mais qu’ils sont en fait des victimes impuissantes (de leur pulsions, de le familles, de la sociétés, des riches, des beaux, des plus intelligents et j’en passe…) c’est une escroqueries d’une part et c’est le plus sur moyens pour ceux qui acceptent ce genre discourt de rester dans la misère ou ils sont.

  • « Ce qui l’est, c’est que les hommes politiques actuels pensent qu’on peut tout résoudre par la loi, et c’est caractéristique de notre société. »

    C’est caractéristique du socialisme et de son combat contre la vraie laïcité. Il est totalitaire: Il refuse de rendre à Dieu ce qui est à Dieu et à César ce qui est à César.

    Le paradoxe est que pour réinstaurer la laïcité, il faut redevenir un pays chrétien – car séparer les deux autorités ne peut se faire que sur la base d’une définition des deux sphères, ce qui est l’objet même de la religion.
    Prétendre le trancher par la politique est une absurdité, cela revient à affirmer que la politique peut tout, donc que tout revient à César.

    Or au magasin des religions laïco-compatibles, nous n’avons guère de choix. La distinction n’est formulée que dans les Évangiles.

    Brigitte Lahaie serait sans doute surprise d’avoir à s’appuyer sur une religion qui n’encouragera jamais la prostitution, mais c’est pourtant la seule option réaliste.
    En effet faire reposer la lutte contre la prostitution sur une institution qui ne contraint pas, qui ne peut donc que communiquer, est le seul moyen réaliste d’éviter qu’elle soit prise en charge par un institution qui contraint: la loi.

  • penaliser les clients montre un certain desarroi face a la prostitution.
    En supposant qu’une femme ou un homme veuille se prostituer pour gagner sa vie c’est son libre choix.
    En revanche autoriser cela sur la voie publique est a reconsiderer et il faut sanctionner les comportements indelicats.
    Croiser des prostituees a 8h30 du matin en emmenant les enfants a l’ecole ou se faire agripper au coin de la rue quand on rentre un peu tard c’est amusant 5 min…a la longue ca devient insupportable.
    C’est une pollution visuelle et sonore dont on ne parle pas.

    • les crises sont généralement synonimes de recrudescence de la prostitution, comme dans paris sous la revolution francaise par exemple.
      les puritains ( généralement tous des hypocrites ) préferent surement une femme morte de faim, ou transformée en voleuse, qu’une prostitué ?

      • Imaginons…
        Le Yénéral, récemment mis à pied par son armée mexicaine, doit trouver un emploi, et dit à sa femme : « Maria-Rosa, nos finances sont à plat. Je vais descendre au coin de la rue me faire sodomiser par quelques anciens gradés haut placés, plutot que de mourir de faim et de voler. Tu y vois un inconvénient ?  »
        Maria Rosa, aussitôt, prend son châle, quelques affaires, et s’en va avec une valise à roulette rejoindre sa mère.
        Par la fenêtre, le Yénéral hurle « Puritaine, Hypocrite ! »

      • cela s’appelle une rom 😉 et il y en a aussi pas mal en france.

    • et les femmes bachées et les barbus en chemise de nuit, c’est pas de la pollution visuelle des fois ?

      • les femmes voilees et barbus c’est juste une autre culture qui vous est etrangere (n’ayez pas peur…;-)
        et jusqu’a preuve du contraire ils n’agressent personne au quotidien ni n’exhibent des parties intimes de leur corps aux yeux de tous…

    • C’est a vous et votre femme de décider de ce que vous acceptez de votre conjoint. Cela ne constitue aucunement un argument pour ou contre la prostitution.

      Vous êtes encore en train d’essayer de dire aux gens comment ils doivent vivre.

      Jamais je n’accepterais que ma femme se prostitue, et si elle voulait le faire je ne resterais pas avec elle, mais d’autre l’accepteraient peut-etre et c’est tres bien.

      Que chacun choisisse de vivre comme il l’entend et prenne ses responsabilité. Le liberalisme ce n’est pas autre chose.

      • Ah, vous avez donc répondu non.
        Et je vous met au défi de trouver plus d’une poignée de personnes qui répondraient oui.
        La prostitution isole, l’isolement affaiblit : la prostitution est pour cela systématiquement mafieuse (les mafias pullulent dans la prostitution allemande), car une mafia, c’est avant tout des gens prenant en otage les faibles.
        Il n’y a AUCUN pays où la mafia ne soit pas toute puissante dans le circuit de prostitution.

        • Vous manquez pas d’air vous. En allemagne des réseaux mafieux importent des putes sans papier d’europe de l’est pour travailler dans des bordels non controllés. Vous avez lu mon commentaire plus haut? Celui auquel vous avez répondu une énorme connerie?

          En plus de ça, on entre pas en prostitution comme en religion, pauvre imbécile. Il est tout à fait possible de le faire occasionnelement ou pendant une période, il est même possible de le faire discrètement.

          Même si vous aviez raison, et que la prostitution isole (et il va me falloir un peu plus que vos affirmation pour me convaincre que cela est plus que marginal), en quoi ça vous regarde, vous, les choix que d’autres font en toute connaissance de cause. Toute prise de décision implique des conséquences et de responsabilités. Celui ou celle qui choisit la prostitution doit accepter d’en payer le prix, comme pour n’importe quoi d’autre. Il n’y a que le atteintes aux droits qui doivent être poursuivies. Et que cela vous plaisent ou pas, la prostitution en tant que telle n’en ait pas une.

    • @ Spartacussette

      Le mariage, c’est un contrat de fidélité à vie passé entre un homme et une femme. Donc, le mariage interdit au couple d’avoir des rapports sexuels avec d’autres personnes, peu importe que cela soit des rapports payants (prostitution) ou gratuits.

  • Merci pour cette interview très intéressante de Mme Lahaie.
    Contrepoints a quand même de jolis vierges effarouchés prohibitionnistes dans les commentaires.
    Un problème avec le sexe et/ou l’argent ? Ou est le mal là dedans ?
    Le problème est l’usage de la contrainte morale et physique. L’argent exerce une contrainte morale ou physique ? Désolé mais l’argent n’est pas ça et ce n’est pas une forme de chantage non plus. Si cela en est pour vous, il va falloir vous soigner.

    • OK Milou : supposons que votre épouse, ou copine, ou copain, ou mari, vous dise un matin : « je change de boulot, je vais me faire pénétrer/sodomiser 30 fois par jour, ca va me rapporter plus ».
      Vous divorcez ou non ?
      Oui ?
      Ben vous avez vraiment un « problème avec le sexe et/ou l’argent », vous.

      • spartacussette « Vous divorcez ou non ? »

        Et alors ? Des millions de gens font des choix qui ne plaisent pas à leurs conjoint qui du coup divorcent. A ce stade ce n’est pas ce choix mais n’importe quel choix important pris au mépris de l’avis du conjoint qui fait divorcer.

        D’une vous estimez que la prostitution est un sacerdoce, que ça ne peut pas être une étape, une période « entre deux ». Quid de leurs liberté à celles-là ? (J’avais une copine qui s’était payé des voyages comme cela, très contente de son choix)

        De deux votre exemple est débile, un couple dont l’un des conjoint s’assoit sur l’opinion de l’autre de cette manière n’est plus un couple de toute manière prostitution ou pas.

        De trois vous confondez « liberté » avec « faire n’importe quoi » et vous prenez tous les gens pour des abrutis qu’il faut contrôler malgré eux.
        Ce qui est cocasse c’est que vous donnez ce pouvoir de les contrôler à d’autres « abrutis ».

        • spartacussette: « Preuve qu’elle vous gêne. »

          Vous êtes bête ou vous le faites exprès ? Vous divorceriez tout autant si votre conjoint achetait 12 chats alors que vous êtes allergique, dans les deux cas il n’en a strictement rien à faire ni de vous ni de votre avis.

          En quoi votre exemple complètement débile est-il censé vous dispensez d’une vraie réflexion intelligente sur le fond ?

        • Ma pauvre, tu bégaies maintenant ? La réponse est clair, fais toi aider si tu as de la peine.

          spartacussette: « quand on a un esprit fermé et obtus… »

          MUAHAHAHAHAHAHAHAAAAA

          C’est toi qui répète les même trucs en boucle et qui prétend tout décider à la place des autres. Dans le genre vieille peaux aigrie obtuse et moralisatrice…

          spartacussette: « Si mon conjoint achète 12 chats et les garde sur son lieu de travail »

          Pirouette, cacahuète LOL !!!!

          Ma première Troll féminine , je suis ému ! 🙂

      •  » pénetrer, sodomiser 30 fois par jour  »

        essayez donc de voir la réalité en face avant de dire des énormités !

      • Votre exemple est hors-propos, car il n’a rien à avoir avec la prostitution, mais avec la fidélité conjugale.

        « Imaginons que votre conjoint vous dise un jour: je vais me taper notre voisin trente fois par jour », ou « je vais aller en boîte échangiste seule tous les soirs », la réaction sera la même, pourtant il n’y a pas prostitution. Ce qui gêne, c’est l’infidélité, et non pas le fait qu’un rapport sexuel soit rénuméré.

  • Enfin une personne digne et respectable qui dis la vérité, oui cette proposition de loi qui vise à pénaliser nos clients et ceux des prostituées ( je suis TDS et fils de prostituée) est on ne peut plus dangereuse !!! Le VIH sera en hausse constante car il faut avouer que nous ne protégerons plus de la même manière, les victimes de la traite seront encore plus frappée été exploitées, les nouvelles formes de prostitution, celles qui , cachées comme la drogue , nous savons tous que la prohibition n’as jamais fait cesser une activité ! La gauche mulitiplie ses erreurs sociales et la première la plus dangereuses c’est cette honteuse proposition de loi à l’heure ou notre pays n’as plus de travail on interdit aux clients de venir ! Cette loi est faite pour protéger les réseaux mafieux

    • Vous etes prostitué(e) et fier(e) de l’etre. Je peux vous assurer en effet que la prohibition n’améliorera pas votre condition. Et je peux vous assurer aussi que la légalisation ne la fera pas non plus s’améliorer.
      Et je peux aussi vous assurer que, légalisation ou prohibition n’y changent rien : vous avez un métier de paria, et il ne sera jamais un métier comme un autre aux yeux de la société, car personne ne veut être mari ou femme de prostitué(e).

      • spartacussette: « car personne ne veut être mari ou femme de prostitué(e). »

        Faut vraiment faire soigner cette méchante tendance à croire que vous savez mieux que les gens ce qui est bon pour eux.

        spartacussette: « Et je peux vous assurer aussi que la légalisation ne la fera pas non plus s’améliorer. »

        C’est sur qu’un samedi dans une cage au poste de police c’est top comme loisir. Comme payer des amendes. On ce sent tellement bien.

        • Ah, j’adore quand je fais mouche et que mon interlocuteur répond à coté de l’essentiel.
          Mon point essentiel c’est : personne ne veut être mari ou femme de prostitué. Vous n’y pouvez rien, et ça vous rend dingue.

          • Un troll féminin, ça c’est inhabituel…. 🙂

            D’une des prostitués vivent bien en couple même si c’est bien plus difficile comme beaucoup de métiers à la marge, personne ne le nie. (Relis lentement mon commentaire et fais toi expliquer si tu as de la peine)

            De deux tu évites soigneusement de répondre sur tes âneries que j’ai pointé du doigt : Ta prohibition leur rend bien la vie plus difficile et le type plus haut n’en a rien à faire de tes leçons de morale à deux balle, il veut juste que tu lui lâche la grappe.

          • « Mon point essentiel c’est : personne ne veut être mari ou femme de prostitué »
            C’est issu d’un étude scientifique ?
            1) tous les couples ne sont pas mariés
            2) un proxénète peut fort bien se marier avec une prostituée
            3) Vous et un certain nombre de personnes ne veulent pas être mari et femme de prostitué

            Votre point essentiel vient d’être explosé.

          • personne ne veut etre femme d’agriculteur. du moins dans ce pays !
            faut – il interdire l’agriculture ?

          • d’un point de vu financier, je ne suis pas sur que personne ne veuille épouser une prostitué de luxe, qui va rapporter 500 euros tout les soirs:
            on fait ça pendant quelques années, et aprés, on s’achette un commerce ou on part sous les tropiques. quand on voit la misère de beaucoup de jeunes qui vont payer leur maison pendant trente ans, ça merite d’y réflechir ?

          • @spartacussette, personne ne veut d’un mari ou d’une femme trisomique, il faut les tuer ?, laisser les gens vivre comme ils le veulent, ils choisissent puis ils assument leur vie, et si celle là ne leur convient plus, ils changent.
            Pour répondre à votre question, non je ne voudrais pas d’une femme prostituée, pas plus qu’une femme dans les services spéciaux, militaire, agricultrice ou boxeuse. Mais c’est MON CHOIX, je ne veux pas que quelqu’un me dise comment je dois mener ma vie, c’est la mienne, et je respecte également le choix des autres. Vivez votre vie et laissez les autres vivre la leur

  • Bonjour,
    En bref, la « prostitution mentale », qui est le lot de la plupart d’entre-nous, par obligation, qui consiste à louer son cerveau contre un salaire ou rétribution, est sans aucune mesure plus grave ou dangereuse … Fabriquer, construire du matériel de qualité médiocre, des appareils peu performants, élaborer des stratégies commerciales uniquement pour « faire du fric » alors que les défauts sont dissimulés, etc., n’est-ce pas faire partie des équipes de sabotage de la planète ? !
    Les dimensions de ces deux prestations sont-elles comparables ? !
    Tous les chefs d’entreprise, politiciens, dominants, décideurs, ne jouent-ils pas les 2 rôles, celui du mac et de la prostituée (par alternance) ? !
    Et le comble, ou plutôt comme d’habitude, ils accusent les victimes !
    Amen !
    Bonne continuation

    • Pierre Payen: « En bref, la « prostitution mentale », qui est le lot de la plupart d’entre-nous, par obligation, qui consiste à louer son cerveau contre un salaire ou rétribution »

      Pourquoi vous n’ouvrez pas une boite à vous ?

  • Par exemple, la prestation de Me Najat Vallaud-Belkacem (Ministre du Droit des femmes et porte-parole du gouvernement de François Hollande) le dimanche 17/03/12 dans Dimanche+ n’a-t-elle pas été on ne peut plus limpide ? !
    Avec un regard et un sourire désarmants ou plutôt professionnels, n’a-t-elle pas confirmé la dépénalisation de l’acte de « racolage passif » institué par M. Sarkozy avant de démontrer que la pénalisation du client éventuel était logiquement aussi évidente que 1+1=2 (En base10) ? !
    *Cette Dame, obligée de se prostituer mentalement pour tenter de fourguer sa salade, ne s’est-elle pas presque émue devant la soi-disant incohérence mentale de Me Anne-Sophie Lapix qui, logiquement, ne comprenait pas du tout la prétendue logique du propos ? !
    **Cette Dame de grande vertu n’a-t-elle pas insisté en souriant comme si elle était la professeure « pédago. » qui apportait une justification superfétatoire à une pauvre élève peu douée, voire complètement bouchée : « ~ Comme en Suède et dans d’autres pays où depuis il n’y a plus de prostitution ! … Et bien sûr, vu l’aboutissement, comme eux, nous sommes « abolitionnistes » ! »

  • Si l’interdiction du racolage est légitime, comme le démarchage agressif, au nom de quoi l’Etat devrait il interférer dans des arrangements entre adultes consentants ?

    Qu’il se contente de défendre les prostituées contre leurs macs contraignants. (certains macs sont simplement rémunérés comme gardes du corps)

    Oui, la prostitution est une importante soupape sociale.

    Mais on préfère ignorer les « tournantes », surtout si elles sont le fait de « plus-démunis » pratiquant le sexe gratuit et convivial ?

    • « Si l’interdiction du racolage est légitime »
      Vous parlez de la loi contre le racolage passif ? Elle me pose un gros problème à moi cette loi. Et je ne la trouve pas légitime du tout.

      « certains macs sont simplement rémunérés comme gardes du corps »
      Ah ben oui, c’est des gentils ces mecs là… c’est bien connu.

      « la prostitution est une importante soupape sociale »
      Une soupape contre quoi au juste ? Parce qu’à moins de considérer les hommes (avec un petit h) comme des violeurs en puissance, incapables du moindre discernement et d’assumer leurs actes, je vois pas bien quel risque courrait la société en interdisant la prostitution.

      « Mais on préfère ignorer les « tournantes », surtout si elles sont le fait de « plus-démunis » pratiquant le sexe gratuit et convivial »
      Pour info, les « tournantes » sont le joli mot « convivial » pour désigner des viols collectifs (qui sont des crimes). Ça n’a rien de gratuit ni de convivial. Faudrait voir de pas tout mélanger.

  • Je ne pense pas beaucoup me tromper en disant que Spartacussette est une catho tradi (rien de mal à ça). D’ailleurs l’un de ses autres pseudos pourrait être sacré coeur.. elle se reconnaîtra.
    En témoignent ses obsessions pour « les 30 sodomies par jour » (horreur !) et le mariage.

    Sur le fond, il faut lui répondre :
    Précisément, elle inverse la causalité : c’est parce que ces femmes sont célibataires qu’elles se prostituent et non l’inverse, dans la plupart des cas. L’exemple donné par B. Lahaie de la femme de 50 ans est typique.

    Ensuite sur la question « et si votre femme se prostituait ». Il faut arrêter avec ce genre d’arguments à la noix (et si le soleil était bleu, et si ma tante en avait….), mais répondons-y. Quand on se marie, on signe un contrat (réel et moral). Devenir soudain prostitué(e) est une violation de ce contrat, dont le divorce est a priori la conséquence logique. Ca n’est pas parce que je ne veux pas que ma femme se prostitue que je refuse la prostitution en général. Je n’ai pas à refuser les actes des grandes personnes quand elles ne me concernent pas directement.

  • Ceux qui me lisent depuis un an maintenant savent que je prône un libéralisme chrétien [voir : http://www.contrepoints.org/2012/11/25/105639-jesus-le-liberal%5D. Comment a agi le Christ avec Marie-Madelaine ? Il ne l’a pas condamnée, ne l’a pas jugée, mais lui a pardonné son péché et lui a juste recommandé de ne plus pécher « Moi non plus je ne te condamne pas; va et désormais ne pèche plus ».

    Qu’en retenir ?

    1° le chrétien ne peut aborder la problématique de la prostitution sous l’angle moral (même si je reconnais que certaines morales non chrétiennes condamnent la prostitution) => haro donc à ceux qui invoquent la religion chrétienne pour condamner les prostituées : ce sont des hérétiques ! Les choses doivent être clairement dites!

    2° le chrétien ne condamne pas la prostituée : non seulement le chrétien ne juge pas sur le plan moral (voir 1° supra), mais il ne juge pas non plus sur les autres plans social, sociétal, économique, juridique, etc => pas question donc de discriminer les prostituées de manière hypocrite.

    3° le chrétien considère la prostitution comme un péché : encore faut-il préciser ce qu’est et ce que n’est pas un péché => contrairement à ce que le commun des mortels pense, le péché n’est pas une faute morale, mais une atteinte à sa nature (en hébreu, le péché se traduit par quelque chose comme « ce qui manque sa cible, son but ») => en commettant un péché, l’homme manque donc à sa vocation d’être libre => voilà pourquoi l’Eglise condamne le péché (pas le pécheur !) : parce qu’il porte atteinte à la liberté de l’homme OR le christianisme est religion de la Liberté => en se prostituant l’homme (la femme) porte atteinte à sa dignité d’être libre par nature

    4° le Christ – et à sa suite l’Eglise – pardonne le péché : puisque la vocation de l’homme est d’être un être libre, ce n’est pas en le jugeant et en le condamnant pour son péché, que l’Eglise va le libérer => seul le pardon a cette vertu de libération … pour autant qu’il s’agisse d’un pardon authentique, càd d’un par-don, d’un don par-delà le péché = l’Eglise redonne la liberté au pécheur qui se repent par-delà son péché!

    5° le Christ recommande de ne plus pécher : puisqu’il a réintégré l’homme dans sa liberté, le Christ demande au pécheur pardonné de ne plus succomber au péché et de retomber dans l’asservissement de ses sens

    En résumé, l’Eglise, à la suite du Christ, adopte une position de liberté vis-à-vis du péché en général et de la prostitution en particulier. L’Eglise ne condamne pas la personne des prostituées et de leurs clients, mais informe qu’en commettant l’acte de prostitution, l’homme tombe dans l’esclavage de ses sens (ce qui est le péché, pas une faute morale), mais en rappelant que le pardon (la libération) est toujours offert à celui qui se repent.

    On est donc très loin des positions conservatrices et des caricatures largement répandues. voilà pourquoi je suis chrétien; voilà pourquoi je suis libéral. voilà pourquoi je ne condamne ni les prostituées ni leurs clients.

    phb

    • ça reste encore à prouver que ce prostituer est un pècher ?
      chirac, qui à roulé ses electeurs dans la farine, il a commis un pécher ?
      bush, qui à été responsable de la mort de centaine de millier d’iraquien pour avoir détruit le parti BASS au lieu de le laisser en place pour qu’il puisse controler l’aprés saddam hussein, a – t – il commis un pècher ?
      les prostituées perdent -elles leurs ames en se prostituant ? encore faut-il qu’elle en ait une !

    • Philippe Bouchat: « En résumé, l’Eglise, à la suite du Christ, adopte une position de liberté vis-à-vis du péché en général »

      Votre vision de la religion est très positive et je vous félicite de votre philosophie.

      J’ai lu la bible à vingt ans pour la première fois j’ai été assez effaré par sa violence: soumission totale, crainte de Dieu, punitions, meurtre, leçons douteuse, tout et son contraire suivant les évangiles.

      Ce n’est pas du tout ce que m’avaient enseigné mes parents et l’idée que je me faisais de la religion (« ne fait pas aux autres » « la première pierre » etc.)

      Mais si vous n’en retenez que le positif, c’est très bien.

  • Interdire et réprimer jusqu’à forger l’homme nouveau…N’est ce pas la philosophie des états totalitaires?

  • Il y aurait plus de prostitution légale un peu au dela de nos frontières et meme hors des eaux territoriales pour des plus riches ,
    le texte de loi présenté comporte des articles qui sont en fait une énième pompe à fric et à immigration bref encore plus de magouilles en perspective.

  • Pour ma part je ne vois pas en quoi les prostituées gênent c’est dommage que les bordels ou maisons closes aient fermés .. Beaucoup de femmes ou d’hommes se prostituent pour le côté financiers ils n’ont pas le choix laissez les tranquilles que vat’on maintenant nous pondre des lois qui ne serviront à rien ils ne savent pas quoi faire du haut de leurs piédestal !!

  • Je soutiens la demarche de brigitte je suis resolument contre la penalisation du client car il ne fera que deplacer le probleme ver davantage de clandestinite on met selon une parabole la poussiere sous le tapis mais on ne regle pas le probleme luttons intelligemment contre le proxenetisme et donc la prostitution forcee respectons la liberte de la prostitution choisie par les principaux acteurs amicalement

  • Bon il nous font trop chier c’est put1 de politiques de merde , et en plus je travail avec eux pfff
    Donc mon coup de gueule je vais le pousser, bandes de con, vous étiez ou le jours du vote l’hémicycle était carrément vide ? Vous étiez aux putes ? Vous avais profité que la loi ne sois pas encore en application pour aller vous vider les couilles ?
    De plus vous voter une loi contre l’exploitation de la femmes, mais y a aussi des hommes qui se prostitue, bandes de blaireau que vous êtes,
    Et puis par contre vous retiré le délit de prostitution ? Donc un juge il va dire quoi a celui qui a proposer son corps pour contre de l’argent ? ? Dsl mais si la ou le prostitué propose sont corps contre de l’argent ? Comment peut ton amendé une personne qui aura accepter de payer la ou le prostitué pour du sexe ?
    Donc j’espère que devant le conseil constitutionnelle cette put1 de loi a la con sois retoqué,
    Maintenant une question me brûle l’anus !! ehles gens, les gros riches qui nous vienne du moyenne orient et autres pays que je ne vais pas site parce que trop long et qui font appelle a des réseau de call girl au va aller les amendé dans leurs chambre d’hôtel 5 étoiles ?,
    J’appellerai Brigitte pendant mes vacance pour pousser mon coup de gueule, parce que franchement
    il ferai mieux de lutter contre les réseau mafieux qui importe la prostitution ici,

  • 20 000 à 40 000 prostituées en France. 80% de filles forcées : comment peut on affirmer qu’il y a 80% de fille forcées alors que personne ne peut comptabiliser le nombre de prostituées… cela varie du simple au double

    • Tout cela est totalement irrationnel. Penser que pénaliser le client va arrêter la demande c’est croire qu’interdire l’utilisation de drogues va arrêter l’importation de drogues!!!! Est ce que cela fonctionne? Non! Interdire l’alcool aux States durant la prohibition étais supposé arrêter la consommation! Est ce que cela à fonctionné? Non! Et vous avez des dizaines d’exemple comme cela! Alors plutôt que de rendre la prostitution illégal et se cacher derrière une loi en se disant « Nous avons sauvé les femmes prostitué avec cette loi » est totalement démagogique.
      Le contrôle et la création d’environnement sécurisant pour la pratique de la prostitution peut être une voie mais ne seras pas pour autant LA solution. Mais évidement, attaquer le proxénétisme directement est extrèmement couteux et peut énerver des groupes de pressions underground trés influent dans les milieux politiques. Il faut bien payer les campagnes aprés tout!

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