Les gouvernements ayant consciencieusement voté des budgets en déficit année après année, ils se retrouvent aujourd’hui assis sur une montagne de dettes, ou plutôt écrasés par une montagne de dettes. Que s’est-il passé ? Et surtout, que faire ?
C’est simple : ils ont financé de grands projets de relance, de redistribution ou de transition. Quelle que soit la période, les gouvernants semblent découvrir que le monde change et estimer que les bouleversements auxquels ils assistent supposent une intervention élargie de leur part ; quelle que soit la période, ils se plantent monstrueusement.
Protéger la société face au changement ou provoquer le changement dans la société ; faire émerger l’innovation ou protéger les travailleurs dont les emplois sont menacés par elle ; attirer les talents, les conserver ou les former pour qu’ils retournent chez eux ; il y a toujours une bonne raison pour intervenir.
Et plus l’État intervient, plus il interfère avec le marché, et plus les déséquilibres qu’il provoque sont importants et lourds de conséquences. En voulant favoriser l’accès à la propriété immobilière pour relancer une économie que le 11 septembre laissait atone, George W. Bush a provoqué l’arrivée des subprimes ; en renflouant les banques et les entreprises en difficulté, Barack H. Obama amplifie les déséquilibres dans l’économie, à tel point que la bulle dans laquelle nous vivons dépasse tout précédent historique.
La situation de la France est emblématique de cette tendance à l’interventionnisme déraisonné. Après des années de dépenses colossales pour relancer, redistribuer et favoriser le changement, on ne peut que constater que l’économie est morose, les inégalités toujours là, les pauvres plus nombreux et les réformes absentes. À gauche comme à droite.
Mais ces dépenses n’ont pas seulement été inutiles et inefficaces ; elles ont entretenu l’esprit de la dépense et laissé dans leur sillage un joli trou.
L’esprit de la dépense a transformé notre façon de voir le monde. De moins en moins de contribuables, qui comptent leurs revenus en milliers d’euros, ne sont pas choqués de lire que l’État compte ses dépenses en milliards et acceptent des niveaux de dépense et d’immixtion de l’État dans tous les domaines de leur vie qu’aucun tyran n’aurait jamais pu faire accepter. S’ils acceptent tout cela, c’est parce qu’ils sont désormais incapables de penser en dehors du prisme social-démocrate, au travers duquel il est de mauvais ton de ne pas adhérer aux choix de société ni d’émettre la moindre réserve sur les moyens à mettre en œuvre pour les atteindre. Comme le faisait récemment remarquer h16, nous sommes des contribuables et électeurs (et parfois un seul des deux), pas des citoyens.
Et c’est ce qui explique l’absence relative de remous face aux préconisations du FMI de taxer l’épargne à 10%.
De même, cela explique que toute voix dissonante ne trouve qu’un écho limité à un cercle dont les membres sont au mieux « sceptiques ». La social-démocratie suppose que tous adhèrent aux choix ; ne pas adhérer, c’est être dissident, c’est évoquer la possibilité pour le gros du troupeau qu’il ne soit pas suivi de tous. S’il ne suit le reste des moutons, c’est sans doute un loup…
L' »ultra-libéral » FMI, qui a, ô malheur, demandé à la Grèce de réduire la dépense, a changé son fusil d’épaule. L’austérité, à l’inverse de la confiance ou de l’optimisme de François Hollande, ça ne fonctionne que quand on la met en place ; autant abandonner d’avance, comme les gouvernements. Comme le peuple, le FMI a accepté l’idée que c’était au contribuable de payer plutôt qu’à l’État de réduire ses dépenses.
Et par dépenses, il faut bien comprendre toutes les dépenses ; celles qui finissent dans les poches personnelles ou des copains, celles qui ne servent à rien, celles qui sont inefficaces, et les quelques dépenses réellement utiles et pertinentes sur lesquelles l’État n’hésitera pas à rogner. Le train de vie de l’État sera maintenu, les compagnes des hommes politiques auront toujours droit à des missions, salaires et avantages au moins aussi confortables qu’illégaux, les rêves verts des uns et rouges des autres seront toujours financés.
Vos rêves à vous, en revanche, rien n’est moins sûr. Le FMI suggère qu’on pioche 10% dans l’épargne des citoyens. La propriété privée, connait pas ; les choix de chacun, pas grave. Dans tous les cas, le citoyen paiera ; comme quand on enlève un sparadrap ou qu’on enfonce une aiguille, le seul choix est entre un coup sec et une douleur modérée dans la durée. À la différence près qu’une fois le pansement retiré ou l’aiguille insérée, c’est fait. Rien ne dit que les gouvernements vont, eux, renoncer à reprendre de plus belle leur endettement, considérant qu’ils pourront toujours « prélever » dans l’épargne des citoyens pour se renflouer.
Ce n’est pas le seul effet pervers de l’idée brillante du FMI, qui consiste en somme à prendre l’argent là où il est, peu importe à qui il appartient. Car il s’agit de prélever l’épargne, soit une forme spécifique du patrimoine.
Ce qui veut dire que non seulement, les individus prévoyants qui pensent à long terme seront plus touchés que les autres, mais aussi que seuls ceux qui détiennent de l’épargne sur un compte en banque sont concernés. En bref, les classes moyennes laborieuses, qui travaillent et épargnent pour un avenir meilleur, paieront encore pour les plus pauvres et les plus riches.
Oui oui, les plus riches. Quand l’État subventionne la culture, ce n’est pas que pour éduquer et conscientiser les masses laborieuses grâce à Joséphine Ange Gardien et Plus Belle La Vie ; il finance les musées, opéras et la création artistique dont les riches sont les premiers bénéficiaires. Ce ne sont pas les pauvres qui vont bruncher le dimanche en Vélib’. Ce ne sont pas eux qui font copain-copain avec les dirigeants pour s’arroger de confortables rentes en s’assurant des parts de marché protégées par l’État. Ce ne sont pas eux qui envoient leurs enfants dans les voies d’études les plus coûteuses.
La classe moyenne en France, ce sont tous ces gens qui font assez d’efforts pour s’en sortir mais sont trop honnêtes pour chercher les faveurs des politiques. Ce sont ces gens qui préféreront toujours s’en sortir par eux-mêmes que réussir en s’appuyant sur les autres pour se sortir d’un mauvais pas ou se garantir une place dans l’ascenseur social.
Le sommet productif, moral et intellectuel d’une nation est sa classe moyenne. C’est un gros réservoir de force, le moteur et l’énergie vitale d’un pays qui nourrit le reste. Le dénominateur commun de ses membres, à leurs différents niveaux d’aptitude, est l’indépendance. (Ayn Rand)
En France, la classe moyenne est abattue, n’en peut plus. Même les politiques sentent aujourd’hui que le ras-le-bol fiscal menace le consentement à l’impôt, donc leur légitimité. Ne baissons pas les bras.
Ne baissons pas les bras, parce que nous n’avons pas à baisser les yeux devant l’État, à courber l’échine devant quelque gouvernement ou institution que ce soit. Si l’État est effectivement l’expression de la volonté générale, qu’il écoute la voix de tous ceux qui veulent que ça change pour de vrai. Si les hommes politiques sont les représentants du peuple, qu’ils n’osent pas un seul instant adhérer à un vol de 10% de l’épargne des citoyens. Et s’ils poussent l’idée, comme on peut s’y attendre, les citoyens devront mériter ce titre, ou se taire une fois pour toutes. Les Français devront choisir s’ils sont chien ou loup.
Ils devront choisir s’ils questionnent l’autorité ou s’y soumettent, s’ils acceptent qu’un syndicaliste et un juge décident à leur place quel jour et à quelle heure ils peuvent travailler et faire leurs courses. S’ils acceptent que le Fonds Monétaire International et les ministres des finances se mettent d’accord pour leur voler, sans autre forme de procès, 10% de leur épargne – sans se remettre en question un seul instant.
La question n’est pas « qui me laissera faire ? » mais « qui m’en empêchera ? » (Ayn Rand)
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Il n’y a pas 36 mille solutions.
1)Soit c’est la ponction sur l’épargne a la Chypriote.
2)Soit c’est la sortie de l’euro et on laisse le marché ajuster la valeur de la nouvelle monnaie. Vers le bas, donc inflation.
3) Soit les autres (allemands ?) payent la restructuration de notre dette.Improbable.
Il faut choisir…
Aujourd’hui on est dans une situation de déflation avec une monnaie forte et une dette publique qui approche les 100% de Pib. Intenable.
L’ultra-libéral FMI »
Hummmm…….l’auteur, par ailleurs talentueux, semble méconnaître le fait qu’il ne peut rien avoir de libéral dans l’esprit des oligarques et fonctionnaires de ces organisations « internationalitses » ou « transnationalistes, qui sont par nature des personnalités « holistiques », autrement dit, des collectivistes.
Nous sommes d’accord. J’ai ajouté des guillemets, l’ironie n’était sans doute pas assez perceptible.
Sur le principe, il est certain que c’est du vol. Mais je reprendrai un argument avancé par Gaspard Koenig: les générations actuelles veulent faire financer leurs dépenses en endettant leurs descendants, et après eux le déluge. Après tout, ils ont élu, ré-élu, ré-ré-élu ces mêmes politiques qui nous ont mis dans cette situation, et ce en toute connaissance de cause. Taxer leur épargne pour rembourser la dette ne me paraît pas donc entièrement anormal.
Les élus l’ont toujours été par une minorité, et certainement par très peu de ceux qu’on propose de taxer aujourd’hui. Vous n’aviez qu’une voix, et que le choix entre les candidats désignés par les partis et la pêche à la ligne, donc vous êtes coupables qu’ils aient été élus malgré vous et vous devez être punis ? Vous ne seriez pas en train de chercher aux dépens de quels innocents vous en sortir ?
Les candidats « désignés par les partis »? Comme Jean-Marie Le Pen (et maintenant Marine), Dupont-Aignan etc? Aux dernière nouvelles, il y avait un candidat l’an dernier qui osait dire que les problèmes se trouvaient chez nous et qui proposait un programme assez ambitieux en matière de baisse des dépenses publiques (même si hélas il prévoyait aussi une hausse des impôts). Il a fait 9%. Les pêcheurs à la ligne avaient le « droit » de se renseigner sur les candidats (eh oui, on a un certain travail à faire quand on est citoyen) et de voter pour lui. Ceux qui l’ont fait peuvent estimer à juste titre que cette dette n’est pas la leur. Les électeurs de MLP également. Les autres sont responsables du maintien de l’UMPS au pouvoir. Cette dette est la leur, pas la mienne, et je n’ai aucune intention de la payer (étant expatrié en Suède, c’est plus facile).
Ce candidat n’est-il pas celui qui fut ministre de l’EdNat, lequel vota tous les déficits de l’Etat et les dettes afférantes, lequel se coucha devant les syndicats ?
Il est clair que cette ponction serait très immorale MAIS le serait légèrement moins que de laisser ce tas de merde aux génération suivantes.
Quoi qu’on en dise, aussi minime qu’elle soit, on en est plus responsable que le gamin qui va naitre demain…
La dette n’existe pas: ce n’est que de l’argent virtuel qui ne repose sur pratiquement rien; 1 euro « réel » pour 4 euros « inexistants »;
La « crise » n’existe pas: il n’ ya pas de forces supranaturelles qui se dénommeraient « crises »; il n’ y a que des hommes et femmes et ce qui est produit par leur cerveau; quand l’on a affaire à des malades mentaux et des pervers, qui détiennent le pouvoir et sont satellisés dans la toute puissance, ce n’est pas une crise, c’est un prélude à des réelles violences.
Tant que trop de mopnde refusera de voir la vraie nature, le vrai fonctionnement et les vrais fantasmes des « princes qui gouvernent », on en sera effectivement à discuter de la responsabilité de telle ou telle partie des clampins moyens que nous sommes.
Des tas de bidoche périssable, voilà ce qu’ils et elles sont, rien d’autre, par des idoles ni des dieux, simplement des individus extrèmement dangereux.
Open your eyes!
« La dette n’existe pas »
Mébiensûr. Et les retraites sont payées avec de la poudre de perlimpinpin, les chômeurs aussi, les aides diverses sont du vent, etc…
Si seulement…
Vous ne voyez pas avec vos yeux, c’est votre cerveau qui pense que vous voyez. Est ce à dire que ce que vous voyez n’existe pas ? Non. Par contre votre interprétation peut être fausse. Des lors, c’est votre cerveau le problème et non vos yeux.
Vous citez, à juste titre, un « interventionnisme déraisonné » qui s’est mis en place depuis la crise, notamment par le FMI, mais il en a toujours été ainsi; les mécanismes de ladite crise ont préalablement eux mêmes été actionnés par des interventions incessantes sur l’économie.
Le FMI n’a pas changé son fusil d’épaule, il a modifié ses paramètres d’ajustement.
Appelé au chevet du malade (mourant en fait) Grèce, le FMI a tout d’abord préconisé un plan d’austérité qui s’avéra trop brutal, le pays vit immédiatement son PIB reculé de 10% et son endettement progresser de plus de 130%, il fallut faire marche arrière.
Ces erreurs (total amateurisme) ont été reconnues par le FMI et Blanchard et Leigh, deux de ses économistes (ce mot donne maintenant la nausée) se sont fendus d’un rapport : « Erreurs de prévisions de croissance et multiplicateurs budgétaires ».
Ainsi, les Clownomistes du FMI prennent leurs décisions sur des modélisations mathématiques (!), ce qu’ils nomment des « multiplicateurs budgétaires ».
Le multiplicateur initial était de 0.5, puis passa à 1.2 puis 1.7 puis ils constatèrent que rien ne fonctionnait comme prévu, trop bête non ?
Cela rappelle étrangement les modélisations foireuses du GIEC.
J’avance une proposition : je souhaite que les gens officiants au sein du FMI soient affublés d’un nez rouge, sur fond de teint blanc, lèvres dessinés, perruque bleue, tatanes pointure 85, pantalon à pois, montre gousset avec eau qui gicle lorsqu’on ouvre le cadran, chaises à coussins péteurs et surtout (oh oui) qu’ils se déplacent en trottinette.
tant qu’à se fendre la poire…
En fait l’expertise du FMI est une vaste blague, en jouant aux dés les résultats seraient plus probants.
Accessoirement, trouvez donc un pays ou une intervention de cet organisme ait été couronnée de succès.
La Grèce aura été le révélateur de l’inéfficience, de l’amateurisme et de la « gestion » socialiste du FMI (si, si malgré les plans d’austérité).
Un article de Vincent Benard, pas tendre du tout mais lucide, analysait avec justesse « La faillite de DSK » : http://www.objectifeco.com/economie/politiques-economiques/liberalisme/le-terrible-aveu-de-dsk.html ce qui n’en traduisait pas moins la faillite du FMI dont il avait été président.
Avec le FMI et son interventionnisme, nous contemplons la schizophrénie de nos sociétés, qui prétendent avancer dans un monde global et libéral tout en entretenant une bien accommodante confusion des intérêts privés et ceux publics.
En fait les gouvernements, véritables thuriféraires, agitent l’encensoir, FMI pour que soit dissipé une fumée sur les déshérences comptables de nos gouvernements.
Très belle citation d’Ay Rand que vous proposez au sujet des classes moyennes.
En écho, un excellent ouvrage de Louis Chauvel : « Les classes moyennes à la dérive », souvent mal lu, décrit avec finesse les mécanismes du recul de cette classe voire de sa disparition.
Personnellement je n’en suis nullement surpris, puisque nous avançons dans un monde à l’idéologie socialiste qui s’emploie à méthodiquement gommer toutes les différences
Quant aux prélèvements de 10%, qu’ils soient préconisés par le FMI ou ma concierge, au final nous savons, du moins les gens lucides fréquentant entre autre ce site, que nous y passerons tous.
En l’état de non réformes, eu égard à la fuite en avant constatée, ce d’autant que nous sommes dans l’oeil du cyclone des taux d’intérêts, lorsque l’accélération des prélèvements va se produire, où voulez vous qu’ils aillent chercher le pognon ?
L’état considère ses administrés comme un fichier client, ajustant les paramètres des prélèvements selon les besoins générés par ses propres dérives.
Il y a, hélas, un coté inéluctable dans la gestion de notre argent par l’état, et il est plus que temps de sortir de ce tourniquet de l’alternance politique et politicienne, il faut que les libéraux soient plus actifs.
Le mouvement des Tondus : http://lestondus.fr/presentation/ qui trouve relais sur ce site, est pour moi un des phares de cette révolte, il y en assez et nous le faisons savoir avec des mots nouveaux et simples issus de la réalité du terrain et non de l’imaginaire d’un parti politique ou du cerveau détraqué d’un dirigeant syndical ou patronal.
Chez les Tondus vous n’entendrez pas les mots : « égalité », « tous ensemble », « pacte républicain », mais l’expression de la volonté de réformer un système qui n’a plus lieu d’être, qui ne peut plus être et auquel du reste il n’est plus possible de demander des comptes.
Encore une fois, merci pour vos articles.
Peut on avoir le liens vers l’étude du FMI et une copie du passage qui préconise cette fameuse taxation sur le capital ?
Parce qu’à part des liens sur des articles d’autres journaux qui se reprennent les uns les autres (du vrai journalisme hein), je ne vois rien de concret.
Donc résumons, Contrepoint qui reprends le Parisien qui reprend le Figaro. Et dans l’article du Figaro que trouve t’on et que ne trouvent pas ?
Et bien on ne trouve pas de liens vers la publication du FMI (ca commence bien) et on trouve la chose suivante :
» Il s’agit d’une simple hypothèse, dans un rapport du FMI sur les finances publiques, qui, une nouvelle fois, pose le problème de la soutenabilité des dettes des États «avancés», l’Europe, les États-Unis, le Japon.é
Voila, le FMI ne propose rien, il évoque des scénarios, des hypothèses et en tires des projections, des conséquences etc …. Bref, il fait son boulot par rapport à ce que les politiciens pourraient prendre comme décision (stupide ou non, ce n’est pas l’objet de mon commentaire)
Et bien voila une baudruche qui se dégonfle avec un bruit de pet qui amuse toujours les enfants.
Plus sérieusement, ce site conspue régulièrement à juste titre le rôle néfaste de certains média, mais à la première occasion, il se vautre dans la facilité, le manque de rigueur, le manque flagrant de professionalisme, dès lors que cela sers ses objectifs idéologiques.
Bref, sur ce coup Contrepoint ne vaut pas mieux que l’Huma et les autres torchons de propagande politique.
Voila, étant de tendance plutôt libéral (liberté), je vous fait cette remarque qui pourrait vous aider à vous amèliorer, mais je passe mon chemin et irait voir ailleurs.
Bon vent, et ne sombrez pas dans la communication politique comme vous venez de le faire, chose que vous dénonciez à vos brillants débuts et qui donnait un vrai « choix » de lecture aux internautes.
Peut être à bientôt (j’ai la liberté de revenir ici peut être un jour si j’y retrouve rigueur et reflexion).
L’histoire me semble pleine de solutions à ce genre de problème car c’est une maladie très répandue cher les dirigeants (élus, autoproclamés, issus de la volonté de Dieu…), l’endettement.
La première consistait à faire disparaitre les détenteurs de la dette, autrefois cela donnait lieu à réjouissances autour d’un beau bucher. Ce n’est malheureusement plus d’actualité.
La deuxième utilisait le pillage des voisins, très usitée pendant la révolution. Malheureusement les instances internationales ne le permettent plus. Fini les joyeux Te Deum dans nos cathédrales. Quoique l’on voit certaines tentatives pour faire payer notre ennemi héréditaire pointer leur nez.
Enfin, la confiscation de biens de son peuple, qui a honteusement profiter des largesses de la dette, est une solution très prisée entre autres chez les Romains (une lettre à l’heureux élu qui fait de l’empereur son héritier, un bon bain chaud et bon couteau et voilà). Difficile à mettre en oeuvre, car je ne vois pas qui ferait d’hollande son héritier, de plus il n’est pas empereur même s’il a le ventre qui va avec la fonction.
Hosanna, le monde moderne permet beaucoup mieux, deux ou trois lignes de codes dans un programme et vous voilà privé de 10% de vos avoirs, sans douleur, sans vous en apercevoir, sans cris en douceur. Que du bonheur.
Propriété privée, c’est quoi ça. Un gros mot à ne pas faire entendre aux enfants.
L’histoire montre que quand les dirigeants (d’état, de mafias…) sont pris à la gorge, ils cognent et le brave peuple est prêt à payer pour sauver sa peau surtout si on le menace d’un hypothétique danger à tendance Apocalyptique.
Seulement l’épargne? Quid des actions, assurances vie, immobilier? On raflera tous les biens bien évidemment!!!