Un poulet sans tête nommé Leonarda

L’affaire Leonarda montre à l’évidence qu’une immigrée clandestine a plus d’importance pour Hollande que les citoyens et contribuables de son pays.

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Un poulet sans tête nommé Leonarda

Publié le 21 octobre 2013
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Je ne pensais pas écrire le moindre billet sur la pathétique histoire qui secoue actuellement la vie sociale française : à vrai dire, les expulsions de famille d’immigrés clandestins sont des non-événements depuis des années que la droite et la gauche les pratiquent avec une discrétion aléatoire. Mais les développements rocambolesques de l’affaire m’obligent tout de même à quelques commentaires.

Et puis, il y a aussi une question de rythme. Je suis seulement humain et il faut une santé hors du commun pour suivre le rythme affolant de crétineries que la politique française nous offre chaque jour, plusieurs fois par jour, avec ce mouvement de balancier rapide que seuls affectionnent vraiment les cocaïnomanes en manque ou les enfants en bas âge sur des petits chevaux à bascule. Et je n’exagère pas puisque l’affaire Léonarda offre à présent des rebondissements multi-quotidiens qu’un billet ne pourra jamais ni décrire, ni analyser.

Compte tenu de la déferlante médiatique assez consternante qui aura accompagné l’expulsion logique de Léonarda Dibrani, je pense inutile de vous résumer l’affaire.

Je passerai assez rapidement aussi sur les déclarations périphériques des éternels outsiders de la politique qui, assoiffés de reconnaissance et de temps de micro mou disponible, se jettent sur les journalistes pour leur expliquer en détails pourquoi tout ceci est une rafle (comme veut nous le faire croire un Mélenchon en petite forme) ou qu’au contraire, tout ceci est normal (ce que tente de communiquer l’ectoplasme précédemment connu sous le nom de Bayrou et qui hante les couloirs républicains sans qu’on sache très bien pourquoi).

Je suis un peu méchant avec François le Petit Fantôme, puisqu’il déclare à juste titre, avec la prudence de bulot hypocondriaque qui le caractérise :

« Le pouvoir perd la boussole et ça fait perdre la boussole au pays. La situation n’est absolument plus maitrisée. Il y a des raisons d’être inquiet. »

Oui, on peut, comme il le dit, être inquiet. Ou, quand on est normalement constitué avec des poumons et non des branchies de bivalves, s’écrier gentiment « Non mais quel foutoir ! » en regardant les faits qui s’accumulent et qui pointent tous dans le même non-sens.

En première analyse rapide, on peut déjà noter que l’expulsion de familles d’immigrés clandestins n’est que le résultat logique et inéluctable d’un système social basé sur une dilapidation d’argent public tous azimuts d’un côté et de l’autre d’une lutte frénétique et désorganisée pour réduire ou contrôler cette dilapidation. Comme le note mon confrère Le Parisien Libéral, Manuel Valls n’est donc ici que le prolongement mécanique, arbitraire et sans réflexion d’une longue série de petits rouages tous aussi mécaniques et arbitraires qui manipulent des statistiques, rattrapent tel nombre d’exilés fiscaux pour ménager Bercy et expulsent tel nombre d’immigrés pour ménager les caisses sociales.

En seconde analyse, et même si l’on a bien compris l’aspect machinal de ces expulsions, force est de constater que si l’ensemble des lois républicaines a bien été appliqué, il est particulièrement compliqué de trouver des circonstances atténuantes et favorables à la famille ; même sans réclamer une quelconque intégration (dont on voit mal, cependant, comment on peut se passer si l’on tient un jour ou l’autre à former une société un minimum cohérente), la lecture du rapport circonstancié ne laisse pas franchement de place à une interprétation favorable à la famille : vols, violences, cambriolage, dégradation avancée de propriété, à commencer par leur propre logement, usage de menaces, assiduité scolaire très relative des enfants, le tableau est gratiné et s’il n’y avait l’évidente précarité des personnes concernées, il rappellerait sans problème les plus belles pages que s’emploient à écrire nos politiciens actuels, chacun dans leur coin.

Quant au cas spécifique de Leonarda, on peine à voir en elle la timide créature, humble, respectueuse et travailleuse, que certains tentent à tout prix de nous dépeindre, surtout lorsqu’elle déclare avec grâce et légèreté que, je cite :

« Un jour ou l’autre je rentre en France et c’est moi qui vais faire la loi. »

Faire la loi ? Moui. Permettez aux Français de s’interroger un peu : avec un tel dossier, on se demande comment la pauvrette a pu réussir à déclencher une telle indignation tant chez ce peuple de gauche humaniste et solidaire dont une grosse partie anime la presse, que chez ces quelques lycéens dont l’implication fut aussi subite que pratique à l’approche de vacances.

Enfin, « on se demande », « on se demande », … c’est rhétorique, hein.

À voir l’avalanche de Pignouferies de presse qui ont déboulé dans les deux ou trois jours qui suivirent l’expulsion de Leonarda Dibrani, on se doute bien que le soufflé médiatique ainsi créé a permis à certains de mettre de sérieux bâtons dans les jantes alliages d’un Manuel Valls tout pétaradant et trop apprécié tant à droite qu’à gauche pour faire autre chose que l’unanimité contre lui au Parti socialiste.

Pignouferies de presse

De même que ne doit rien au hasard la « soudaine » mobilisation des lycéens dans des lycées de la capitale, tous largement noyautés par une FIDL dont l’ancrage n’est clairement pas à droite non plus.

Mais jusque là, l’affaire n’était à proprement parler qu’un de ces magnifiques ratages de communication qui agrémentent actuellement la vie médiatique française comme ont pu l’illustrer récemment le déraillement de Brétigny, l’affaire Méric ou la gestion des sympathisants au bijoutier de Nice : une version des faits est montée en épingle par une presse désireuse de créer un effet spécifique dans l’opinion, les faits se révèlent quelques jours plus tard faux ou exagérés, internet embraye en produisant une contre-culture vivace et sulfurique et le tout se termine par une montée incontrôlée du ressentiment général des Français tant à l’égard des journalistes et chroniqueurs installés que des politiciens, qui finissent rapidement classés mentalement dans les sacs dédiés au compost & déchets organiques, pendant que les associations festives, citoyennes, solidaires et conscientisées se retrouvent elles propulsées en pensée dans les sacs de recyclables.

L’affaire s’est cependant enkystée lorsque le chef de l’État lui-même a pris la parole comme on prend une savonnette humide dans une douche trop chaude au milieu d’une buée trop épaisse : un zwip, deux zwip, et trois zwip plus tard, on finit par perdre tout contrôle. Chaque phrase, délicatement entourée d’hésitations protectrices, est venue s’ajouter aux autres comme des petits croûtons dans un potage épais que notre président aura touillé gentiment avant de renverser le bol sur les cuisses dans un faux mouvement.

Du temps, il en faut pour digérer les propositions que le petit mammifère grassouillet a proférées pour tenter de résoudre le « Problème Leonarda ». Se croyant sans doute fin stratège, ou se contentant de lire niaisement les consternantes bêtises que son prompteur lui débitait (en vrac ?), il envisage donc très sérieusement de cantonner les expulsions hors des horaires scolaires, les dimanches et jours fériés ; il insiste bien sur l’importance d’appliquer la loi mais propose donc, en parfaite contradiction avec la loi et dans le cadre d’un accord parfaitement arbitraire unilatéral, du fait du Prince donc, d’accueillir à nouveau la lycéenne expulsée. Seule.

hollande 100 pct ridicule

C’est, vous l’aurez compris, une solution qui a l’immense délicatesse de forcer Leonarda à choisir entre ses études et sa famille, de saboter le travail des policiers et gendarmes qui ont patiemment suivi le dossier, de parvenir à mécontenter les associations militantes, citoyennes, solidaires et effervescentes, d’atterrer la droite, de consterner la gauche (Malek Boutih estime à raison que la « décision » de Hollande n’a aucun sens), et de foutre en rogne le peuple français (puisque 65 % se déclare maintenant contre un retour de la lycéenne).

Cette affaire pathétique, par l’intervention présidentielle, s’est donc transformée en affaire d’État. Et notre gros rongeur a pris l’engagement d’un ratage total et sans issue. Après la Syrie, particulièrement épique en matière de merdouillage international, le défi de faire aussi catastrophique au plan intérieur relevait de la gageure : pari réussi pour François, au mieux de ses formes !

Shipment of fail !

Mais surtout, en occupant à tel point la presse et les politiciens, cette affaire aura fait passer un message absolument catastrophique à l’ensemble des Français : oui, le président prend plus facilement de son temps pour ce genre de cas franchement douteux que pour s’occuper des vrais problèmes de fond. Oui, le président est prêt à utiliser son temps et le vôtre pour vous exposer une non-solution calamiteuse mais il n’a absolument rien en rayon pour répondre à vos attentes en matière de hausse des prix, de problèmes de logement, de chômage, de désindustrialisation, de hausses d’impôts ou de baisse générale du niveau de vie et du niveau scolaire.

Cette affaire ahurissante montre que la politique française n’est plus qu’une espèce de champ d’expérimentation pour politiciens, journalistes et associations citoyennes désemparés qui courent dans tous les sens comme des poulets sans tête, se percutant les uns les autres au gré de leurs revendications antagonistes et prétendent Å“uvrer pour le bien commun en dilapidant une énergie et des sommes de plus en plus iniques au regard des problèmes autrement plus aigus qui sont ainsi consciencieusement évités. À ce titre, l’emballement actuel de ces classes jacassantes, à tout propos et surtout hors de propos et hors de proportion n’impose qu’une conclusion, inévitable.

Ce pays est foutu.
—-
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  • Excellent.

    Que dire de l’intervention de Valérie Trierweiler ? qui se permet de critiquer ouvertement l’action de Manuel Valls, cette femme a décidément un grave problème de communication, il y aura t’il quelqu’un pour la faire taire ou la ramener à d’avantage de retenue, ses états d’âmes, mêmes en supposant qu’ils soient légitimes, nous encombrent.

    Concernant les manifestations « spontanées » d’étudiants, rappelons nous ce cher Bruno Julliard (born in 1981, c’est tout de même un signe, non ?) que la gauche propulsa au devant des barricades qu’elle même se complait à ériger à la moindre initiative libérale ou réformatrice de l’état.
    Lien Wiki sur Bruno, il faut tout bien lire, cela permet de comprendre d’où viennent les aigreurs du jeune homme, marqué semble t’il au fer rouge par la défaite électorale de sa mère qui perdit la mairie du Puy en Velay au profit de Laurent Wauquiez : http://fr.wikipedia.org/wiki/Bruno_Julliard

    Si je ne suis pas tendre avec cet ahuri (passé du statut de syndicaliste manifestant infiltré à celui de membre influent du PS et qui bénéficie maintenant et entre autre d’une planque d’adjoint au Maire de Paris), c’est qu’il démontre à lui seul la vacuité du pouvoir socialiste.
    Ces gens utilisent l’appareil de l’état à leurs seules fins personnelles, s’autorisant tous les stratagèmes et détournements.

    Quel spectacle pathétique de contempler cette gauche se tirer en rafales dans les pieds, prise dans les filets de ses contradictions, il n’y a pas un jour qui ne passe sans donner une dure leçon de réalisme à ce gouvernement en particulier, et pourtant, ils gardent le cap : droit dans le mur.

  • Pas mal du tout !
    Je ne rajoute rien, de peur de dire une connerie, qui pourrait gacher votre billet.
    Merci, j’ai bien rigolé.

  • Je crois notre président autiste. Il est resté dans son monde, celui du PS, à se demander s’il est encore sorti de sa coterie Voltaire à l’ENA.
    Il me semble ne plus avoir le sens des réalités, incapable de faire la part entre l’essentiel et le secondaire.
    Qu’un président intervienne solennellement dans cette affaire qui est du niveau d’un sous-préfet me sidère.
    Que des journalistes s’emballent, soit, que des associations de toutes sortes essayent de profiter de l’emballement médiatique, on peut comprendre, que des lycéens prennent des jours de vacances, je l’aurai fait, mais que des politiques au pouvoir perdent la boule c’est inacceptable.
    Pour revenir à hollande, sa haine des riches criée urbi et orbi, son discours déplorable sur la Syrie, son contentement ridicule au Mali, son incapacité à réforme pour faire des économies, ses « avancées sociétales » imposée à l’emporte pièce, sa capacité à taxer tout et rien sont pour moi le signe d’un esprit dérangé.
    Vous dites que cette affaires est pathétique, elle plus que cela, elle est révélatrice d’un incompétence grave, d’une inexistence de gouvernance, d’un vide où vont s’engouffrer toutes sortes de groupuscules d’extrême gauche ou de droite tous plus ou moins dangereux.
    Je suis persuadé que la seule solution est la démission de cet individu s’il veut rendre service au pays.

    • Non, pas de démission. Pas avant 2017. Il a été élu par les français.
      Maintenant il faut que les dits français en mangent jusqu’à la nausée de ce gouvernement, qu’ils prennent conscience de ce que représente le socialisme en général et le PS en particulier. Il faut que le PS change ou disparaisse du paysage politique français et la seule façon est qu’il finisse la mandature qu’il a demandé avec tant de haine et de manoeuvres indignes.
      Sinon c’est trop facile. Sinon demain on retrouve le PS dans l’opposition arcbouté contre toute évolution, noyautant tout, détruisant tout, vent debout contre toute action.
      Non il doit rester.

      • MDR2, car le pire… c’est que on en reprendra pour 5 ans en 2017.

        Jusqu’à la lie.

        Eh, oui, la « gôche », quel que soit le bilan du quinquennat Hollande, votera… à « gôche ».

        Et en face, la fausse « droûate » sera laminée par Marine Lepen… Bilan, second tour à l’africaine, comme en 2002, mais à l’envers.

        Et on repartira avec un socialo (sans doute même Hollande himself) pour 5 ans de plus !

        Magie de l’arithmétique.
        😉

        Sauf bien entendu, si vous vous décidez à mettre en faillite ce système crapuleux.

        Seule méthode pour embrayer sur un réel changement politique.

        Mais visiblement les belles âmes, et les libéraux de salon, ont du mal à comprendre ce principe.

        • @Christophe, je suis toujours de votre avis. Par contre l’Etat va nous assècher avant que l’on arrive à lever le petit doigt. Je pense que la faillite va avant tout être douloureuse pour nous et non pour nos ravisseurs. (notion d’otages à développer…) Après tout, n’ont ils pas un système entièrement pensé pour eux ? Jusque dans les baux d’habitation. Un homme politique fonctionnaire n’achète pas, il loue en HLM dans le 15 arrdt de Paris…et oui, c’est bien pratique de se faire ses lois. Il place ses enfants dans des lycées publics où seuls les enfants de ministres peuvent entrer. Ils ont des hopitaux militaire avec les machines dernier cri, qu’aucun hopital ne pourrait se payer. La liste est sans fin, hélas. On fait une loi ISF, mais on exclue les tableaux, pratique lorsque l’on est fils d’antiquaire. Je crois que l’on pourrais faire un livre, ou une très grande liste des ces ajustements crées pour l’occasion. Pour conclure, bien que je pense comme vous, il va falloire une bonne dose de courage et de noblesse de coeur pour accepter de se faire plumer puis, et enfin plumer en retour l’Etat. Dans tous les cas, noblesse ou pas….c’est inévitable ! Tous et toutes pauvres et unis dans la misère. Fuir, semble une option hors de prix pour un Français lambda. Il va rester donc: des pauvres, des chomeurs, et des abrutis d’hommes politique….Après que ces bouffons soient de gauche, de droite, jaune, vert, bleu, rouge sang….pfff c’est un détail !

  • Incompétence crasse. J’aime aussi beaucoup la parabole des « poulets sans tête », si criante de vérité. Mais j’aimerai insister sur l’incroyable « fait du prince » commis par la honte de la Corrèze sur cette affaire, si incroyable que même un Mé(mé)lenchon en petite forme l’a remarqué. Notre simili-président décide d’accorder le billet retour à Melle Leonarda, sans sa famille. Et personne ne lui demande sur quelle base légale repose cette magnanimité sélective ? S’il a ce pouvoir ? Guérit-il aussi par imposition des mains ?
    Faisons un rêve, si cet exemple permettait aux libéraux de faire comprendre au bon peuple que sa liberté dépend des bornes qu’il met lui-même au pouvoir !

  • excellent article, pas grand chose à ajouter…sauf que toute cette pantalonnade ne me donne pas vraiment envie de rire. Après tout cet hurluberlu est à la tête de la France, mon pays: la France, c’est 65 millions d’habitants, la septième ou huitième puissance économique mondiale (pardonnez ma nullité en économie…) un pays membre permanent du Conseil de Sécurité, une puissance détentrice de l’arme nucléaire, et un pays actuellement en proie au doute et aux inquiétudes, ce qui n’est jamais bon pour l’avenir. Et voila ty pas que cet individu vient de ridiculiser la République dont il est sensé être le président. Personne n’imagine un Chirac, un Mitterrand, ni même un Sarkozy intervenant solennellement dans une telle affaire qui aurait du rester circonscrite à l’échelon de la préfecture du doubs, et encore…même le misistre de l’intérieur aurait du rester au dessus de ce non évènement, son retour précipité des Antilles ne parle d’ailleurs pas en sa faveur. Il y a tout de même des priorités dans la vie, et une hiérarchie des valeurs, il me semble qu’un chef de l’état a autre chose à faire que de participer à ce genre de pantalonnade médiatique montée de toutes pièces à partir d’un non évènement.
    Maintenant j’ai un début d’explication à ce pataquès ahurissant, elle n’engage que moi mais elle fait froid dans le dos: et si tout simplement il s’était ainsi ridiculisé de façon délibérée, par masochisme profond et pathologique. Le choix successif de deux compagnes aussi dominatrices, féroces et disons le castratrices que mesdames Royal et Trierweiler n’est surement pas le fait du hasard, il doit y trouver son compte. Le problème c’est que nous les Français nous subissons les conséquences de ce comportement pathologique de recherche systématique de l’échec et de l’humiliation, et qui peut savoir jusqu’ou cela ira dans les années à venir. en définitive, il faudrait exiger des candidats à l’élection présidentielle non pas seulement 500 signatures mais aussi l’avis favorable d’un comité de psychiatres, à méditer…

  • Ce qui me gêne le plus dans cette affaire est que cette famille est connue en Italie de manière très négative et elle peut arriver en France et s’inscrire à la curée sans problème. La responsabilité en incombe à Valls.

  • Tout ça et bel et bien beau , mais à quand un libéral qui devient VISIBLE,
    en proposant moins d’impôts, moins de fonctionnaires, moins d’état, moins de radars.. etc..
    A mon avis, il a un boulevard devant lui s’il sait exprimer la colère qui monte.

    • Quand un libéral pourra accepter l’idée d’être un homme politique/fonctionnaire/parasite en même temps…donc jamais !
      Je pense qu’il y a 3 problèmes:
      1-L’idéologie des Français est très limité et limitante pour accepter l’idée du libéralisme
      2-Le système est complètement fermé et verouillé (politicon de père en fils avec la cléf du pouvoir)
      3-Nous ne sommes pas dans une vraie démocratie

  • Nous étions sur le faux rythme « une taxe-une connerie ». Depuis ce week-end, beaucoup plus de rythme avec « une taxe-deux conneries ».

  • Le commentaire de fond sur cette pantalonnade, c’est que l’État ne peut pas être une oeuvre de charité.
    Or constater cela, c’est condamner le socialisme dans son ensemble…

    Concernant la France, maintenant, l’emprise socialiste sur la presse et surtout sur l’école nous empêchant de revenir à une vision adulte et rationnelle de l’État, la conclusion de H16 semble en effet incontestable.
    Mais la vie continue et il faut bien prévoir la suite, s’y préparer, voire s’impliquer un peu.

    La suite logique, c’est le triomphe du FN : Qui peut contester sérieusement que le contrôle de nos frontières, l’abolition du droit du sol et du regroupement familial sont indispensables ?
    Les libéraux diront avec raison qu’il faudrait commencer par supprimer l’État-providence et ses pompes à immigration anarchique: Ce n’est hélas pas au menu politique, et ce serait insuffisant.

    Grâce aux fanatiques bornés qui nous gouvernent, le FN peut une fois de plus à bon droit souligner qu’il est seul raisonnable en matière d’immigration, et que ce sujet est d’une importance primordiale; il ne peut plus être exclu au motif de son son incompétence, son extrémisme et son sectarisme s’éffondre, notre gouvernement actuel ayant pulvérisé tous les records dans ces trois domaines.

    Avant Hollande, la situation était sérieuse mais pas désespérée.
    Maintenant elle est désespérée mais pas sérieuse…

  • Même dans un pays lobotomisé par le socialisme, la bande à neu-neu installée sur le toit de l’estafette se montre d’une nullité à faire gémir les constellations !!!

  • Quand j’ai lu la première fois qu’Hollande c’était exprimé de manière officielle pour proposer le retour de la fille sans les parents j’ai cru que c’était une blague : je me suis dit vraiment très drôle et bien trouvé cette idée de compromis foireux, excellente caricature de hollande. Quand j’ai compris que c’était vrai cela ne m’a vraiment plus fais rire.

  • Bon la réaction de la jeune fille est pas ce que qu’il y a de plus censé mais la proposition de flamby 1 er est tout simplement idiote.Je passe sur la manière dont cette affaire ba été gérée par la police…

  • M… à tous ces pays qui ont combattu pour leur indépendance et qui sont incapables de subvenir aux besoins de leurs peuples, tunisie, algérie, libye, kossovo et patin couffin !!! Z’ont qu’à demander au qatar d’investir dans leurs infra-structures moisies !!! La France n’est pas une poubelle, proclamons le à la face du monde, LA FRANCE N’EST PAS UNE POUBELLE !!! Vous avez voulu qu’on dégage – et la Serbie – Dé…merdez vous !!! On s’en fout de vous ! Payez des impots pour des con…nards pareils, et puis quoi encore !!!

  • La dépeche AFP :  » Les lycéens se mobilisent … » ce n »est pas anodin cet emploi de LES pourquoi pas DES ( lycéens .. ) càd : quelques ou une partie ,
    de plus
    la PHOTO qui accompagne le texte , gros plan sur un groupe compact : on ne voit ni le début ni fin de ce groupe de manifs impossible d’en estimer le nbre
    Manipulation avec le texte et avec l image .

  • Pour ce qui est des lycéens qui sont envoyés dans la rue, si Hollande en a peur alors qu’ils n’étaient pas bien nombreux, c’est qu’il sait de l’intérieur ce que cela signifie. La Fidl est un des bras armés du PS. Quand la Fidl se met en grève, cela correspond à une déclaration de guerre. Tout cela est bien rôdé depuis des années et Hollande connaît bien la manÅ“uvre de l’intérieur.

    Tout est pourri. Il nous faudrait une révolution. Je ne la souhaite pas le moins du monde mais il faudra faire très fort pour casser toute cette toile d’araignée qui nous emprisonne, qui emprisonne le pays tout entier.

  • Comme Une hitoire formidable

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