Selon un nouveau rapport de l’OCDE, les jeunes entreprises jouent un rôle crucial dans la création d’emplois. L’amélioration des marchés des produits, du travail et des capitaux et une réforme du droit de la faillite leur permettraient de favoriser la croissance de l’emploi et de soutenir la reprise économique.
Le rapport, intitulé Science, technologie et industrie : Tableau de bord de l’OCDE 2013, indique qu’au cours des dix dernières années, les jeunes entreprises (de cinq ans ou moins) n’ont représenté qu’environ 20 % de l’emploi du secteur des entreprises non financières alors qu’elles ont créé près de la moitié des nouveaux emplois.
Les destructions d’emploi qui ont marqué la crise financière sont majoritairement imputables aux réductions d’effectifs opérées dans des entreprises de plus de cinq ans, tandis que la croissance nette de l’emploi dans les jeunes entreprises est restée positive.
Pour Andrew Wyckoff, chef de la Direction de la science, de la technologie et de l’industrie à l’OCDE, donner aux jeunes entreprises dynamiques, telles que les startups, une meilleure chance de réussir créera des emplois et dynamisera la croissance. Soulignant à quel point les jeunes entreprises sont importantes dans de nombreux pays, il rappelle également que les décideurs politiques doivent revoir leur façon d’aborder les réformes afin d’aider les jeunes entreprises à se développer et de ne pas favoriser outre mesure les grandes entreprises en place qui évincent parfois ces startups.
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Une réforme du droit de la faillite, en particulier, permettrait aux jeunes entreprises de dynamiser l’innovation : l’alignement des dispositions les plus rigoureuses sur la moyenne de l’OCDE, par exemple, libérerait environ 35 % de capitaux supplémentaires au profit des entreprises qui déposent des brevets.
Les jeunes entreprises jouent un rôle de plus en plus important dans la production de brevets : Sur un échantillon de seize économies, elles ont représenté 24 % de l’ensemble des sociétés déposant des brevets et 12 % en moyenne des demandes de brevet.
Le rapport révèle de récents changements dans la répartition des emplois en Europe. Par exemple, la demande de main-d’œuvre moins qualifiée – conducteurs de machines et employés de type administratif, par exemple – a reculé de 7 % environ en 2011 puis de nouveau en 2012, contre 20 % dans le cas des cadres de direction. À l’inverse, les offres d’emplois hautement qualifiés ont continué de croître, d’environ 13 % pour les techniciens et de 50 % pour les professions intermédiaires.
La crise n’a pas stoppé l’ascension de l’emploi tertiaire, qui représente quelque 74 % de l’emploi total dans la zone OCDE. Selon l’OCDE, la technologie et l’information devraient occuper une plus grande place dans les programmes d’enseignement obligatoire et dans les formations destinées aux actifs plus âgés.
Le Tableau de bord suit les tendances qui touchent la science, la technologie et l’industrie afin de cerner la manière dont l’innovation évolue et les pays se positionnent dans l’économie mondiale du savoir. Il comporte plus de 260 indicateurs qualitatifs permettant d’établir des comparaisons internationales ainsi qu’une batterie de statistiques relatives à d’autres grandes économies, dont le Brésil, la Chine, la Fédération de Russie et l’Inde.
La réussite d’un jeune entreprise est avant tout culturelle !
Les chiens ne font pas des chats, et la culture entrepreneuriale vient plus facilement au biberon.
Pire encore, dans des familles d’allocataires, de fonctionnaires ou de salariés, l’enfant qui veut se lancer est considéré comme un dangereux kamikaze, et on ne lui parle que de sécurité.
Les jeunes qui démarrent doivent ouvrir leur voie tout seuls : il y pléthore de guichets pour s’informer, d’invests pour les start-up, et la qualité de l’avenir se mesure à l’appétence du jeune à s’organiser.
Cessons de vouloir leur donner la pâtée …
Impayable OCDE, obsédée par son constructivisme atavique ! Au lieu de stimuler quoi que ce soit, il serait bien plus efficace de ne pas tuer dans l’œuf la moindre initiative avec des taxes délirantes et des réglementations ubuesques.
exactement.
Une start up avec la meilleure idée qui soit, aura du mal à pénétrer certains marchés parcequ’elle n’a pas les clés pour entrer sur ces marchés : certif, ISOxxx… et ne pourra pas se les payer.