Par Anne-Élisabeth Moutet.
Une tribune publiée dans The Telegraph du 20 octobre 2013.
Un sondage sur la page d’accueil du Monde du mardi 14 octobre, la bible de l’establishment de la gauche française (imaginez un Guardian à la fois ennuyeux et autoritaire), a traduit en chiffres bruts l’hiver du mécontentement de François Hollande.
Plus de 70 % des Français pensent que les impôts sont excessifs, et 80 % croient que la politique économique du président est malavisée et inefficace. Cela va bien au-delà des exilés fiscaux tels Gérard Depardieu, les membres de la famille Peugeot ou les propriétaires de Chanel. Pire encore, après des décennies passées dans l’un des systèmes les plus redistributifs d’Europe occidentale, 54 % des Français estiment que les impôts – dont 84 ont été créés au cours des deux dernières années, passant de 42 % du PIB à 46,3 % cette année – creusent maintenant les inégalités sociales au lieu de les réduire.
C’est un tournant notable, dans un pays où la valeur tant vantée d’égalité a toujours été teintée d’envie et de ressentiment vis-à -vis des plus fortunés. Il y a moins de deux ans, l’accusation la plus odieuse portée à l’encontre de Nicolas Sarkozy était d’être le président des riches, en favorisant ses copains PDG, à voiliers ou à yachts, avec des allégements fiscaux et autres offres alléchantes. En revanche, Hollande, le candidat sans bling-bling, a été élu sur un programme d’augmentation des dépenses de l’État en promettant de créer 60 000 postes d’enseignants, ainsi que 150 000 emplois subventionnés de bas d’échelle dans les services publics, pour les chômeurs de longue durée et les jeunes, sans prévoir d’importantes économies ailleurs.
D’ici 2014, les dépenses publiques de la France vont dépasser celles du Danemark pour devenir les plus élevées du monde : 57 % du PIB. En effet, pour simplement rester à la même place, comme un hamster dans sa roue, et veiller à ce que la Banque centrale de Francfort ne soit pas trop mécontente de nous, Hollande a besoin de liquidités. Les technocrates, députés, et ministres ont été chargés de trouver chaque euro qu’ils pouvaient collecter – en allocations différées, en crédits d’impôts annulés, et en prélèvements supplémentaires. Comme ils ignorent le concept de coupes budgétaires sérieuses (évoquées à intervalles réguliers par le FMI, l’OCDE et la propre Cour des comptes de la France), le résultat pourrait être quelque peu désordonné.
D’une part, le morose ministre de l’Économie et des Finances Pierre Moscovici a récemment reconnu qu’il comprenait l’exaspération des Français de leur lourd fardeau fiscal. Cela lui a valu un coup sec sur les doigts de la part du président et de Jean‑Marc Ayrault, son Premier ministre menacé de toute part. D’autre part, de nouvelles taxes continuent d’être annoncées, de manière chaotique, presque chaque semaine. Annoncées ne signifie pas mises en œuvre : la troupe de Hollande a développé un style à la Vil Coyote de fuites, problèmes techniques, réglages de dernière minute et marchandages de champ de courses, où presque personne ne connaît, à un moment donné, qui sera la prochaine cible du fisc, ni comment. Sans surprise, ceci n’est aimé par personne d’autre que nous, reptiles de la presse, désireux de rendre compte de la plus longue série d’intérêts particuliers de l’histoire de la communication étatique.
Prenez la fameuse supertaxe de 75 % de l’an dernier sur les personnes qui gagnent plus d’un million d’euros par mois. Elle n’a pas encore été mise en œuvre. Tout d’abord, elle a été frappée par une décision du Conseil constitutionnel français sur un point de détail. Des fuites ont suggéré que le taux tomberait à 66 %. Elles ont été confirmées puis niées. Hollande a finalement promis que cette taxe serait payée par les employeurs des personnes ciblées, pour avoir osé proposer des salaires si indécemment élevés. Cela vient d’être approuvé par l’Assemblée nationale et doit encore passer devant le Sénat. Jusqu’à présent, elle n’est censée s’appliquer qu’aux revenus 2013 et 2014, mais on ne sait pas si le projet de loi sera prolongé, annulé ou transformé.
Ce que nous savons, c’est que cette taxe inexistante à ce jour a été l’argument décisif qui a envoyé des centaines, voire des milliers, de citoyens français à l’étranger : non seulement les riches, dont François Hollande a dit durant sa campagne victorieuse que personnellement « il ne les aimait pas », et qui font maintenant monter le prix des maisons dans South Kensington et se battent âprement pour les 1 200 nouvelles places du lycée Charles de Gaulle ; mais aussi les jeunes ambitieux, qui estiment que leur propre pays se retournera contre eux dès qu’ils auront atteint une réussite personnelle.
Au cœur de la rive droite de Paris où je vis, seuls les étrangers semblent acheter des appartements à des prix totalement déconnectés de la réalité. Dans ma rue, j’ai repéré trois nouvelles Maserati. Même avant de voir leurs plaques qataris, je savais qu’elles ne pouvaient appartenir à des propriétaires locaux : elles sont un aveu ostentatoire de richesse que personne ne veut faire dans la France de Hollande (une voiture de luxe est l’un des signes extérieurs de richesse que votre inspecteur des impôts a été spécialement entraîné à reconnaître. La leçon a été retenue : l’an dernier, Rolls Royce n’a vendu aucune automobile en France). Sur la rive gauche, d’élégantes Américaines achètent des appartements miniatures sur la place de Furstenberg, à 30 000 euros le mètre carré et s’aventurent dans le raffiné Café de Flore pour une pause café.
« Ce n’est pas seulement le fait que les gens n’aiment pas être traités comme des criminels parce qu’ils ont réussi, » me dit un ami banquier français qui a récemment déménagé à Londres, « mais cette incertitude dans tous les aspects du système fiscal signifie qu’il est impossible de faire des affaires : vous ne savez pas ce que seront vos coûts futurs ou ceux de vos clients. Vous ne pouvez pas acheter, vous ne pouvez pas vendre, vous ne pouvez pas embaucher, vous ne pouvez pas licencier. »
Même si je suis toujours heureuse à Paris, je lui envie sa situation : le dynamisme de Londres, le sentiment que tout est possible, le sens de la fête qui me rappelle les années 80 et 90 où j’y ai vécu et que je retrouve avec plaisir à chaque fois que je file à toute allure dans l’Eurostar. Paris, ma ville de naissance, est un élégant musée, où toute idée nouvelle, peu importe le contexte, semble vouée à être abattue par une combinaison de vieux conformisme structurel et de désenchantement blasé.
Aujourd’hui, une personne sur quatre diplômées de l’université française veut émigrer, « et ce chiffre atteint 80 à 90 % dans le cas des diplômes recherchés », explique le professeur d’économie Jacques Régniez, qui enseigne à la fois à la Sorbonne et à l’université de New-York à Prague. « Dans l’un de mes séminaires sur la finance, chaque étudiant français a l’intention d’aller à l’étranger ».
« La main-d’œuvre française est maintenant à deux vitesses », explique un chasseur de têtes qui fait la navette entre Paris et Londres. « Parmi les jeunes, peut-être un tiers parlent anglais, sont prêts à déménager, et veulent travailler. D’abord, leurs employeurs rêvés sont les grandes multinationales françaises, presque toutes celles du CAC40, qui font plus de la moitié de leurs profits à l’étranger, parfois plus de 90 % – des entreprises comme, par exemple, L’Oréal, Schneider ou Danone. C’est pourquoi les universités françaises ont choqué l’Académie française et dispensent maintenant de nombreux cours en anglais. »
« Mais j’ai aussi vu des jeunes déterminés à accepter des emplois dans des pays comme le Vietnam, avec des contrats locaux et rien de comparable avec le niveau de protection offert par la législation du travail française, afin d’acquérir une première expérience convenable de l’entreprise dans un environnement compétitif. Et ensuite vous avez le large groupe de ceux dont l’ambition est simplement de rester en dehors de l’économie ».
Cela signifie un compromis avec lequel n’importe qui en France est familier : les jeunes, et beaucoup de leurs parents, rêvent d’obtenir n’importe quel type de poste dans l’administration locale ou nationale, généralement mal payé et très souvent frustrant, mais qui garantit une sécurité de l’emploi totale, totalement déconnecté de la situation économique, du marché, ou de leur propre performance.
Plus d’un quart de la population active française est employée par un organisme public ou un autre : écoles, hôpitaux, conseils régionaux ou locaux, la police, la fonction publique à proprement parler – ou encore ces nouveaux emplois publics aidés que le gouvernement Hollande aime tant.
Tandis que les jeunes générations de France aspiraient à se faire dorloter loin des réalités du monde, nos plus proches voisins suivaient la tendance inverse. En 2000, sous un chancelier socialiste, Gerhard Schröder, les entreprises allemandes ont versé un taux hallucinant de 51,6 % d’impôt sur les sociétés – destiné en grande partie à payer la réunification de la décennie précédente. Aujourd’hui ce taux est descendu à 29,8 %, alors que l’équivalent français, le plus haut d’Europe, est à 38 %. En 2003, Schröder avait lancé un programme de réformes généralisées, diminuant les impôts, réduisant drastiquement les avantages sociaux, limitant l’influence des syndicats, et finalement faisant fondre le chômage allemand de 10 à 7 % (il est de 11 % en France).
Il y a plusieurs raisons pour lesquelles cela ne fonctionnerait pas en France, notamment parce que les socialistes français ont comme par hasard remarqué que Schröder et son parti s’étaient réformés eux-mêmes, se retrouvant sans emploi. Une autre raison est la très faible représentativité des syndicats français : moins de 8 % de la main‑d’œuvre française est syndiquée, un chiffre qui tombe entre 3 et 5 % dans le secteur privé. Les syndicats français sont néanmoins mandatés pour jouer un rôle dans un certain nombre de structures de négociations et d’allocations, le système d’indemnisation chômage, de formation professionnelle, et la co-administration du système de santé publique et des retraites. C’est cela, et non pas les contributions de ses membres, qui les maintient à flot. La loi prévoit également que les amendes accordées dans le cadre des conflits du travail doivent être versées aux organisations syndicales.
Les syndicats français considèrent comme leur principal objectif le maintien du statu quo : de la législation du travail surprotectrice, rendant les licenciements si difficiles que les patrons français font quasiment tout pour éviter d’embaucher de nouveaux employés (qui leur coûtent 70 % en charges sociales), aux règlements archaïques datant de la France de Vichy, comme l’interdiction d’ouverture des commerces le dimanche et du travail le soir.
Les récentes actions en justice portées par les syndicats ont forcé certaines entreprises à fermer le soir et le dimanche, de la chaîne de produits cosmétiques Sephora – dont les salariés ont protesté pour pouvoir continuer à travailler le soir – à la chaîne de bricolage Bricorama, propriété du britannique Kingfisher : pas étonnant que Ian Cheshire, directeur général de Kingfisher, s’est plaint vendredi dernier que cette décision nuisait à l’économie française tout autant qu’à ses magasins. « Le Président a dit que la reprise est en vue : je ne sais pas où il la cherche en ce moment. L’humeur s’améliore en Grande-Bretagne, pas en France. »
Ce n’était pas destiné à se produire. Jacques Régniez explique que « en 2000 les multinationales françaises avaient atteint un très haut niveau de compétitivité. S’étant engagé dans la vigueur du franc, dans la perspective de l’euro, elles ont été forcées à devenir compactes et efficaces. Elles ont rationalisé la production et les travailleurs français sont devenus parmi les plus productifs au monde. Les services publics français, les assureurs, les responsables de l’aérospatiale, les conglomérats du luxe étaient là -haut avec les meilleurs. Si vous vouliez la meilleure centrale nucléaire, les meilleurs avions commerciaux ou trains à grande vitesse, vous achetiez français. »
Ce qui a mal tourné, selon Régniez, est la loi adoptée par le gouvernement socialiste de l’époque dirigé par Lionel Jospin, réduisant la semaine de travail à 35 heures. « Là où nos concurrents, en particulier les Allemands, ont vu la nécessité de baisser les prix et les coûts, la France a dépensé des sommes qu’elle ne pouvait pas se permettre. » L’ensemble du système, explique-t-il, a inévitablement penché vers la hausse des salaires, des avantages, et vers une baisse de l’âge de la retraite, et ce malgré toutes les tendances démographiques observables. Les investissements se sont ralentis dans le secteur privé, et se sont presque arrêtés dans le public. « Chaque année, la France a manqué 4 points de PIB de dépenses d’investissement. À l’heure actuelle, après une décennie et demie, nous ne sommes pas seulement en retard, il n’est même pas certain que nous puissions rattraper ce retard. Il en coûterait une hausse de 4,5 % de TVA, et d’autres hausses importantes des cotisations sociales. C’est tout simplement irréaliste. »
Même les infrastructures vantées de la France – les trains, les routes, les réseaux de télécommunication, le réseau électrique autrefois ultra-performant, les centrales nucléaires, le réseau 4G retardé – ont pris un choc sévère.
Un homme d’affaires français qui a déménagé à Londres l’an dernier et qui a demandé à ne pas être nommé, « parce que mon contrôle fiscal serait encore plus empreint de représailles que celui auquel je suis déjà soumis », compare l’accident du train de Brétigny de juillet, la pire catastrophe ferroviaire en France depuis un quart de siècle ayant tué six personnes et en blessant cent autres, aux déraillements de Paddington et de Potters Bar. « Le matériel roulant est vieillissant, les voies sont dans un état de constant délabrement, même les TGV ont maintenant des retards réguliers en raison des défaillances de caténaires. »
Malgré leur contestation des allégations de négligence, la SNCF a annoncé qu’elle va renforcer les travaux de maintenance « sans attendre les conclusions de l’enquête ». Des critiques ont aussi été faites sur les énormes sommes allant aux salaires, avantages sociaux et retraites.
Mais la plupart des analystes partagent la responsabilité entre les gouvernements français de gauche et de droite des deux dernières décennies. Un banquier d’investissement, qui a également déménagé à Londres récemment, situe ces mauvais choix au premier mandat de Jacques Chirac en 1995. Chirac et son Premier ministre Alain Juppé, tous deux gaullistes, décident de réformer l’imposant système de retraites du secteur public français, pour aligner les retraites par répartition des fonctionnaires, qui étaient et sont toujours bien plus favorables, sur celles du secteur privé.
Il s’en est suivi trois semaines de grèves dures, arrêtant l’ensemble du pays, des écoles aux transports publics, des services publics à la poste. Juppé était prêt à tenir le coup, mais Chirac a fléchi. La réforme a été abandonnée, et durant les 12 années suivantes de son mandat, Chirac n’a jamais au grand jamais essayé d’entrer à nouveau en conflit avec des intérêts personnels.
Sarkozy avait de grands projets après son élection en 2007. Il croyait aux entreprises, à un bon salaire pour un dur labeur, et était terriblement franc à ce sujet. Cela se serait peut-être bien passé en période de prospérité : un an après, la crise financière s’abattit ; son style brusque et son amour du bling-bling se sont heurtés à la fois aux anciennes et nouvelles préférences françaises (la France est un vieux pays catholique qui, durant plus d’un siècle, a été influencé par un marxisme sans vergogne. Elle est hostile à l’argent de manière atavique.). Les réformes que Sarkozy a réussi à faire passer, beaucoup plus douces que nécessaires, ont tout de même assuré son impopularité. Il a parié sur le réalisme français, et a perdu.
Le réalisme, le vrai, celui de la vie réelle, n’est pas une accusation que vous pouvez lancer à Hollande. Comme Chirac qui l’a soutenu, à la fois à cause d’une aversion profonde et personnelle à l’encontre de Sarkozy et parce qu’ils sont à bien des égards très similaires, l’improbable septième président de la Cinquième République est un politicien professionnel, diplômé de l’ENA, qui n’a jamais occupé un emploi dans le secteur privé. Chirac comme Hollande sont tout deux originaires de Corrèze, une région du centre de la France qui a régulièrement fourni à la politique française un certain type d’opportunistes habiles. Tous deux apparaissent faciles à vivre et amicaux, et tous deux sont de complets cyniques, avec peu d’idéaux et une capacité à manigancer pour rester au pouvoir.
Chirac, comme Hollande, a su cultiver un réseau d’alliés politiques : dans le cas de Hollande, cela signifie garder la gauche de son parti ainsi que ses alliés verts heureux avec un certain nombre de mesures symboliques, de la supertaxe de 75 % à la récente loi anti-fracturation hydraulique.
Peu intéressé par l’impact du moral et de l’image sur la politique et l’économie, Hollande croit que le cycle économique doit inévitablement se retourner (il a déjà dit de nombreuses fois que la récession était derrière nous), tout ce qu’il a à faire étant de rester au pouvoir jusqu’à ce que les choses aillent mieux grâce aux Chinois, aux Américains, cela a peu d’importance. Il ne se soucie même pas des incursions de Marine Le Pen aux élections locales : assistant débutant à l’Élysée de Mitterrand il y a 25 ans, il croit que le Front national, produit de son ancien patron, est un accessoire pratique, conçu pour diviser la droite et l’aider à remporter un second mandat en 2017.
Le professeur Régniez pense que c’est très dangereux. « Sarkozy a perdu de justesse en 2012 pour des raisons personnelles – son style a ennuyé des électeurs qui auraient pu s’entendre sur sa politique, mais qui voulaient le punir : 18 % d’entre eux ont voté pour Marine Le Pen, contre seulement 5 % pour son père en 2007. »
« Ceci devrait être un avertissement aux autres pays, comme la Grande-Bretagne ; c’est très bien de punir un politicien conservateur dont vous êtes mécontent en votant pour un franc-tireur, Le Pen ici, Farage là . Mais cela fait élire des gens comme Hollande. Pensez-y bien : est-ce un avenir comme le nôtre que vous souhaitez pour votre pays ? »
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Down and out: the French flee a nation in despair par Anne-Élisabeth Moutet, paru dans le Telegraph du 20 octobre 2013. Traduction : Éclipse/Contrepoints.
D’accord avec tout votre papier. Mais pas sa chute. Et malheureusement, c’est ce qui reste de votre description -par ailleurs très factuelle- des maux qui affectent le pays.
Ce faisant, et dans une inversion réthorique digne d’un grand-huit… vous légitimez encore un peu plus, ou j’allais dire une nouvelle fois, ce que vous… dénoncez par ailleurs.
C’est troublant.
Ainsi Lepen ou Farage seraient des « francs-tireurs », voter pour eux ce serait voter pour Hollande… Donc il faut voter pour Hollande.
Je caricature mais à peine.
Il me semble qu’une telle figure s’appelle un syllogisme.
Vous ne parvenez pas à sortir de cette contradiction fondamentale. Et vous n’êtes pas la seule, et ça fait même 30 ans que cela dure, 30 ans que le Système joue précisément de cette contradiction.
Chez nous, elle fut illustrée à la perfection en 2002… lorsque à 82 % les veaux français votèrent… pour Chirac, l’un des pires parmi les pires « présidents » de la 5ème.
Parlons-en d’ailleurs.
-vous reconnaissez que le quinquennat Chirac 2002/2007 fut une catastrophe (d’occasions manquées)
-pourtant vous avez voté en conscience pour lui, pour faire barrage au « franc-tireur » Lepen (ou pour la version gauchiste « faire barrage à la Bête Immonde »)
Comment analysez-vous cela ?
Il me semble que ce vécu, cette histoire (qui n’est pas fantasmée mais bien réelle) aurait dû provoquer un court-circuit neuronal et nous faire sortir collectivement de ce piège réthorique politique, provoquer un électro-choc.
Eh bien non.
Des années après, 2012, 2017… de nombreux Français continuent d’inférer comme si de rien n’était, vous en faites partie, en continuant à rester accrocher à cette sorte de pensée automatique.
Je vous pose donc une autre question, très simple, très concrète.
-pour qui voterez vous aux municipales, aux européennes de 2014 et à la présidentielle de 2017 ?
C’est là qu’il faut commencer le travail sur soi-même.
Si vous répondez PS/ gogoche.. pas besoin de s’étendre… et si vous répondez UMP (Coppé, Sarkozy, Fillon ou autre)… visualisez les conséquences. Changera ou changera pas ? L’Etat sera t il réformé ? Le « libéralisme » que vous soutenez avancera t il ou pas dans ce pays ?
Intuitivement, vous connaissez la réponse : rien ne changera.
Et pourtant en 2018 ou 2019 il y a de fortes chances pour que vous écriviez un autre papier, très factuel, décrivant une fois de plus les maux qui affectent la France… et dénonçant… encore les « franc-tireurs ».
😉
tout a fait d’accord avec votre position. Il faut voter avec le DIABLE contre ces connards !!
Je suis toujours à 100% avec vous. Par contre pour voter pour une grosse moche immonde, ne comptez pas sur moi. Je préfère garder mon cœur pur et les mains propres. Je ne voterai plus.
@christophe : je partage avec vous un malaise quant à la chute. Mais je ne l’ai pas comprise de la même façon. Elle me semble plus être un appel à délaisser le franc tireur, le FN en l’occurrence, pour se rassembler derrière le conservateur, l’UMP. Les raisons : le FN, de par sa position officiellement extrême, n’a aucune chance de suffisamment rassembler. En revanche, les votes qui le soutiennent ne vont pas au parti conservateur. (Petite parenthèse, j’appelle l’UMP conservateur parce qu’il est un tout petit peu moins socialiste que le PS. Mais il reste socialiste et constructiviste.) Ainsi, le FN divise parce qu’il prend des voix sans aucune chance d’arriver au pouvoir, et le PS gagne par défaut. C’est comme cela que j’ai interprété la phrase : « c’est très bien de punir un politicien conservateur dont vous êtes mécontent en votant pour un franc-tireur, Le Pen ici, Farage là . Mais cela fait élire des gens comme Hollande ». Le « c’est très bien » me semble rhétorique et le « mais » suggère que la solution par défaut, le présiflan dans ce cas de figure, est la pire des solutions.
Le malaise quant à la chute est que tous les partis en lice sont constructivistes. Tous parlent du redressement par et pour l’état. Aucun n’envisage de diminuer le contrôle. Ainsi, tout article libéral analysant le choix douloureux auquel nous sommes confrontés lorsqu’on va aux urnes arrive à une impasse : il n’y a de parti libéral. Un article qui termine dans une impasse me laisse sur ma faim.
Concernant les socialistes allemands si on cite Schröder chancelier il ne faut pas oublier Lafontaine le ministre des finances, les deux soulignent les divergences socialistes allemandes.
Le premier ancré dans la réalité a pratiqué une politique libérale, le second s’est enfermé dans une logique absurde de relance sociale, en 2004 Schröder a lancé son programme « Hartz » et Lafontaine s’est radicalisé, comble de l’ironie, il est depuis un modèle pour notre Mélenchon National ancien apparatchik socialiste français.
Les élections tant française qu’américaine ont mis en exergue un nouveau paradigme, on ne vote plus pour un candidat mais pour en éliminer un autre avec tout l’aléa que cela représente, ainsi nous sommes passé de Bush à Obama et de Sarkozy à Hollande, élus sur un malentendu.
Il y a fort à craindre que les prochaines présidentielles se déroulent dans le même état d’esprit, eu égard à la popularité de Hollande.
Vous avez raison pour Chirac, son renoncement a été un recul pour la france, vous avez encore plus raison en le comparant à Hollande que personne ne voyait président et que j’avais donné gagnant à gauche 2 ans avant la présidentielle, non pas par divination mais, parce que c’est un homme d’appareil, c’est du reste là son seul talent, comme Chirac.
Patronus: « on ne vote plus pour un candidat mais pour en éliminer un autre »
C’est l’échec des démocratie représentative, les participative elles fonctionnent incomparablement mieux (ou moins mal cf. Churchill)
@christophe
et vous même, que voterez vous que vous ne dites ouvertement ?
Je voterai bien entendu Front National.
Je l’ai dit à plusieurs reprises, ici.
Je peux même ajouter que : je vote FN systématiquement depuis 1988. Systématiquement.
Ce n’est pas un vote d' »adhésion », je me contrefiche du « programme » du FN, et d’ailleurs de tous les « programmes » de tous les partis.
Je vote FN pour deux raisons, l’une légère, la seconde ontologique :
-emmerder les bobos gauchos et faux libéraux (c’est mon péché véniel, une petite satisfaction)
-gripper le système en sortant de la fausse réthorique « UMP-PS ou le chaos », pour précipiter sa chute.
… Car ça fait 20 ans que j’ai compris qu’il n’y a rien à « réformer », que le vote UMP et PS, alternativement, est la cause de nos nombreux problèmes, et qu’il faut littéralement casser ce système oppressif.
Il ne faut pas négocier, tergiverser, biaiser (puis se faire b….) non, il faut le casser.
Le vote FN peut contribuer (dans une petite mesure) Ã cet objectif.
Entièrement d’accord avec vous.
Je serais plutôt tendance écolo, mais mon vote n’est pas a vendre, ni a droite ni a gauche, pour cette raison je ne vote plus depuis 14 ans.
Un vote FN aux 2 prochaines élections non présidentielle cette année peut faire bouger les mammouths de l’UMPS, que vont’ils faire quand ils auront plus leur salaire et avantages démesurés ?
@Christophe & Martin
C’est une erreur de croire au pied de la lettre la plupart des tribunes bobos sur le FN explosant la République.
Le FN ne va rien dynamiter du tout. Il va simplement prendre sa place avec les autres, comme cela l’a été partout en europe avec les partis populistes.
Et avec un FN que monte le reste de la droite (et de la gauche ?) va simplement chercher à lui repiquer son programme. Vous pouvez écrire que ce dernier n’a aucun importance mais c’est bien celui-ci que vous aurez dans les années à venir.
Mais est-ce que vraiment vous vous en moquez ? La plupart du temps quand on débat sur le fond, les intervenants comme vous finissent toujours par défendre les axes principaux du programme frontiste.
Ca ne fait que 20 ans que vous avez compris ce qu’était la politique ? soit vous êtes jeune, soit tardif, les élections sont fatalement un jeu d’alternance, celui du pouvoir, bienvenu parmi nous.
Le vote FN est une alternance comme une autre, j’en suis à l’espérer afin que cesse le débat sur ce sujet et que les gens se rendent compte du non évènement, du reste le discours de Marine Lepen est à l’instar de ses concurrents très consensuelle.
Le FN d’avant, c’était l’immigration, ce que continu de combattre les socialistes et une grande partie de la droite classique, qui sont en retard de deux trains.
Cette chère Marine, comme Mélenchon, a su surfer sur la vague anti européenne, initialisée par la pseudo « crise ».
Je vous lis dans vos interventions, vous avez raison si vous pointez du doigt l’incohérence du discours libéraliste qui se veut dans la plupart tellement idéaliste qu’il en revient à être le sosie du communisme, je comprends votre lassitude, qui ne la comprendrait pas ? je suis par contre de ceux qui préconise de combattre le léviathan avec ses armes.
Tenez, un exemple récent de la bêtise de ceux qui nous gouverne, notre président qui proclame lors de son allocation télévisuelle que la France est un état de droit, et bien prenons le au pied de la lettre.
Le combat contre le monopole de la sécurité sociale qui vous semble vain est en train de se gagner par ce biais, ne vous en déplaise et malgré vos analyses sur le sujet, nous en reparlerons car, seul l’avenir nous départagera.
En me remémorant vos propos, il y a des précédents historiques que je tiens à vous rappeler, notamment 1957 où la France du gouvernement de Guy Mollet (SFIO et socialiste, déjà ) était au bord du gouffre, et fut bien obligée de se plier aux exigences du FMI, dont le directeur d’alors s’installa dans les bureaux du ministère des finances à Paris, afin de donner (d’ordonner) les directives à suivre pour que soient libérés les prêts qui permettaient à la france d’éviter la faillite.
La france était sous pilotage, le FMI et les US nous imposèrent leurs conditions et l’argent fut prêté via l’allemagne afin qu’il ne soit pas dit que les américains financent la guerre d’Algérie.
L’histoire est un éternel recommencement.
Vous ne pouvez prétendre à l’absolutisme de l’état, ni aucune institution au monde, partant de ce postulat nous pouvons avancer, sinon il nous reste le suicide, c’est ce que vous préconisez du reste.
Finalement, il y un Bakounine qui sommeille en vous !
Je plussoie 🙂
Tout ça pour en arriver à cette dernière phrase. Je ne vois absolument pas le lien entre tout l’article et cette conclusion idiote.
Je suis du même avis.
idem…
C’est bizarre, mais vous dites que le régime actuel socialiste est catastrophique, tout le monde veut se sauver à l’étranger, que le régime précédent, soit-disant de droite, était mauvais aussi mais ………………………………. qu’il faut veauter pour l’un des 2.
Ou est la logique?
Il ne faut surtout pas voter pour le FN dont on ne sait pas si il sera mauvais car on n’a aucune preuve, alors que pour les autres, on a la preuve de leur nuisance, mais il faut veauter pour eux malgré tout.
Ce n’est pas parce que la branche à laquelle on s’accorche dans une rivière en furie est purrie, qu’il faut lui préférer un crocodile !
Marine Le Pen, c’est une belle voix, du culot et de la répartie, une touche de bon sens , mais derrière cette façade ?
Rien à lui reprocher, puisqu’elle n’a jamais rien fait. Est-ce suffisant ?
Son assurance vient du fait qu’elle ignore tout de l’économie – au point de faire rire un âne- , qu’elle n’a pas d’équipe solide, ni aucune idée de la faisabilité des ses « visions ». Ses électeurs non plus, d’ailleurs !
Dansez donc avec les crocodiles 🙂
parce que ceux qui nous gouvernent depuis 40 ans le font bien ?
Difficile d’imaginer un état des lieu aussi fondé et concis !
Tout est dit, bravo !
Pas besoin d’aller voter FN pour faire perdre la droite ou la gauche. Regardez les chiffres le FN n’st pas la troisième force du pays mais bien le cumul des voies abstentionnistes blancs et nuls qui n’ont nul envient de voter pour le FN. C’est cette force actuelle qui fait le jeu politique alors que tout le monde politico-médiatique s’en fout. Les dernières élections le montrent. élection du candidat FN avec 53% de 45 % de votants, c’est risible. Inutile donc de lui donner une légitimité électorale majoritaire en allant voter pour eux pour faire perdre l’UMPPS, ils gagneront peut-être les élections mais à minima (du moment que cela fasse flipper l’énarchie (oligarchie?) UMPPS
Pour répondre à Christophe, nous sommes peut-être des veaux mais pas forcément des cons.
Très gentil avec Sarko. Comment peut-on croire qu’en 1 an seulement de présidence Hollandaise la France ait mal tourné?! Soyons sérieux! Les réformettes de Sarko se comptent sur les doigts de la main, les milliards de dettes en plus et les taxes il en faudrait hélas davantage! Bref, on voyait les choses venir, Hollande n’a fait qu’accélérer le mouvement.
Sarko ou Hollande, même combat, les deux se valent en tout point, excepté la communication.
Les deux sont fortement interventionnistes et incompétent en tout.
C’est simplement par sa gestion d’image désastreuse que hollande a eu le record de chute de popularité…
L’article ne dit pas le contraire!
Si Sarkozy avait voulu réformer, il l’aurait fait. La Crise n’a été une raison à l’immobilisme dans aucun autre pays européen alors pourquoi aurait-elle fait vaciller les convictions de ce cher Président « qui croit aux entreprises. » ?
Quand on est pas fichu d’abroger les 35H (pourtant déjà détricotées, plus très populaires et par ailleurs axe de campagne de 2007) on est tout simplement pas capable de réformer ce pays. Et les Copé/Fillon sont de la même lignée.
Il n’y a pas de bons choix politique. Ne reste que la société civile.
C’est vrai que c’était tellement mieux sous la droite! En vous lisant,on devine tout de suite que vous êtes une vraie Sarkogirl,incapable de remettre son idéologie en question et surtout pas de remettre son champion en question! Non,c’est plus facile de dire que c’est la faute à la gauche,que tout est de la faute de la gauche!
Mais par exemple,si le FN a monté en cinq ans,la gauche n’en est pas responsable. Nicolas Sarkozy a fait de l’immigration,des musulmans et de l’islam ses sujets préférés durant les deux dernières années de son mandat,pas étonnant que certains aient préféré l’original à la copie!
Surtout,j’aimerais souligner un paradoxe chez vous,les gens de droite: vous revendiquez la paternité du terme « patriotisme » et de « nation » mais quand il s’agit de protéger son (gros) compte en banque,on ne trouve plus personne sur le bateau qui chavire! En gros,le bateau coule,on se barre tous! Très patriotique,comme point de vue!
Pour terminer,j’ignore si vous avez parlé à beaucoup de jeunes,mais soyez en certaine,tous ne veulent pas quitter la France.Certains ne le peuvent pas faute de moyens,mais d’autres estiment que ce n’est pas en fuyant qu’on redressera le pays.A moins que ce ne soit ce que vous vouliez.C’est l’impression que j’ai eue en lisant votre article qui,s’il reste assez fidèle à la situation économique du pays,n’en est pas moins pourvu de sectarisme et d’anti-gauchisme (et d’anti-hollandisme) primaire.
Lisez Atlas shrugged ma chère Sara. Vous comprendrez où va finir cette mascarade. La solidarité dans la pauvreté n’a plus aucun sens. A qui prendre de l’argent quand il ne reste que des pauvres. Et surtout comment retrouver la prospérité, l’argent, le bonheur et la liberté. Pensez, lisez, comparez avec les époques communistes. Vous comprendrez enfin que cette égalité dans la pauvreté est le pire que l’on puisse souhaiter à un peuple. C’est pourtant l’idéologie de Hollande, notre capitaine de pédalo.
@Sara
L’article ne dit pas que Sarko était mieux.
Droite et gauche ou FN, tout les partis sont fortement interventionnistes. Et c’est bien une crise de l’interventionnisme que nous subissons aujourd’hui.
Avec un taux de prélèvement à 57% la politique de la France est vouée à l’échec, Sarko ou la mimolette, ça ne fait pas grande différence.
L’immigration EST le sujet favori des français, Sarko, le FN ou la gauche (Valls quelqu’un?) ne font que surfer sur la vague. Si le FN monte c’est que la droite s’est plantée, la gauche est en train de se planter, il n’y a que le FN qui ne se soit pas encore planté. Attention, avec leur programme ils ne risquent pas de réussir, c’est juste qu’ils n’ont pas encore pu jouer.
ou Hollande, même combat, les deux se valent en tout point, excepté la communication.
Les deux sont fortement interventionnistes et incompétent en tout.
C’est simplement par sa gestion d’image désastreuse que hollande a eu le record de chute de popularité…
L’article ne dit pas le contraire!
Ensuite sur contrepoints, la droite, le patriotisme ou encore la reconnaissance du concept même de « nation » c’est pas ce qu’il y a de plus commun. J’ai bien peur que vous commentiez sans savoir vraiment à qui vous vous adressez. Il y a une critique de Hollande, ce sont donc des méchants, c’est donc la droite!! Et bien, raisonnement simpliste, conclusion erronée.
Plutôt que de parler à la place des jeunes, laissons leur donc la parole. Vous trouverez sur contrepoints les articles de Baptiste Créteur. Mais je vais quand même vous livrer en direct mon avis de jeune, j’ai encore un an de CDD en cours et après pouf je suis parti et je ne reviendrais qu’en vacance pour voir mes parents. Et autour de moi (je travaille au CNRS) je suis loin d’être le seul.
Évidement TOUS les jeunes ne partirons pas de fRance, mais la question est: quel jeunes partent? Ceux qui pointent au chômage ou qui tirent le maximum de l’allocation logement ou ceux qui bossent dur et créent de la richesse?
Conclusion vous avez oublié d’enlever vos lunettes roses avant de lire l’article.
« L’article ne dit pas que Sarko était mieux. »
excellent, la pauvre Sara ca va etre difficile a integrer pour elle, d’ailleurs on se demande comment elle est arrivee sur CP.
Sara: « C’est vrai que c’était tellement mieux sous la droite! »
Erreur de casting cher Sara, tu n’es ni chez les gens de droite, ni chez les UMP ni PS et encore moins chez les FN ou l’extrême droite ou extrème gauche.
Tu es chez des gens qui sont —pour la LIBERTE et les DROITS fondamentaux de TOUS et contre TOUTES les tyrannies—- Rien d’autre.
On conchie donc allègrement aussi bien un Sarko chantre de l’étatisme corporatiste corrompu et interventionniste que ton ami Hollande qui n’est qu’une pièce sortie du même moule. Si tu parviens déjà à comprendre ça on pourra éventuellement discuter. Le fait est que la liberté à toujours donnée les meilleurs résultats pour la population et que TOUTES les tyrannies ont été le fruit de l’étatisme à outrance.
Nous on défend les gens, TOUS les gens, toi tu défend un états cancéreux et corrompu en fin de vie.
J’ajoute que les rares ici qui veulent voter FN ne le font que dans le seul espoir -croient-ils- de torpiller un système politique mortel et complètement verrouillé.
En cela à mon avis ils se fourrent le doigt dans l’œil. Voter national socialiste n’a aucune chance d’aboutir à moins d’étatisme bien au contraire.
@Ilmrun: vous avez raison mille fois bien entendu. Le FN est un parti socialiste et étatiste. Ce qui fait que l’offre politique en France est totalement verrouillée.
Par ailleurs, je ne crois pas que ce soit la démocratie qui soit en cause, mais le régime des partis. En d’autres termes, c’est notre système qui est tout sauf démocratique. Que ce soit au niveau des règles encadrant notre système électoral, son financement et plus généralement la foison de « corps intermédiaires » quine sont que ne représentent nullement la société civile, mais qui en détiennent le monopole.
Hollande ne vient pas de Corrèze, mais y a atterri par calcul électoral.
Enfin, je ne crois pas, comme l’affirme l’auteur, que Sarkozy ait perdu en raison de son style (c’est l’argument des gauchistes qui ne savent que procéder par attaques ad hominem), mais tout simplement parce qu’il n’a pas fait ce pour quoi il a été élu, et a fait ce pourquoi on n’a pas élu les autres. En gros, il a failli à son mandat.
Quant à comparer Farage et Lepen, je trouve que c’est un peu fort de café. Il suffit pour s’en convaincre de l’écouter lors de ses conférences. Il n’y a rien de commun entre eux, si ce n’est qu’ils viennent troubler le jeu des partis majoritaires et font donc l’objet d’attaques similaires, mais le discours de Farage est autrement structuré que celui de Marine Lepen, et ne s’appuie pas du tout sur les mêmes ressorts. Il ne faut pas confondre le fait que les deux recueillent des votes de mécontentement face au monopole du bipartisme en place, et le fait qu’ils tiennent le même discours. L’état fort de l’un et de l’autre n’ont rien avoir.
simple citoyen: « je ne crois pas que ce soit la démocratie qui soit en cause »
Moi je penche pour une grande responsabilité de la démocratie représentative qui devrait décidément porter un autre nom que « démocratie », la caste élues ayant une sale tendance à se reproduire entre elle.
Ça ne marche pas du tout puisqu’on constate peu ou prou les mêmes dérives corporatistes.
Les meilleurs pays du monde sont tous doté de démocratie participative.
Chercher les électeurs avec des tèmes de gauche et avec l’insécurité est le meilleur moyen – et le seul – pour prendre le pouvoir en France.
On ne peut qu’être anti socialiste Primaire car le socialiste est lui même un mal primaire. Le socialisme c’est l’application politique des sentiments et des actes les plus bas et les plus viles de l’être humain : la jalousie et l’envie, l’oppression et le vol. Il n’est pas possible de « raisonner » ou d’argumenter de manière élaboré avec le socialisme, on ne peut que s’y opposer frontalement et brutalement ou être laminé. Il existe bien sur une dernière option… devenir socialiste…
J’ai 33 ans, plus très jeune mais enfin encore le temps de faire pas mal de chose. J’ai longtemps cru qu’il fallait rester en France, bosser pour la redresser. Je jette aujourd’hui l’éponge, la France n’a plus rien à m’offrir, j’en suis intimement persuadée, en revanche elle attend que je fasse le sacrifice ultime pour elle (l’esclavage jusqu’à la mort). Je refuse de participer. Autour de moi, dans mon secteur (l’informatique) , je ne suis pas la seule à raisonner ainsi. Les seuls qui veulent rester ont un emploi plus ou moins lié à la fonction publique.
ahah Sara facepalm 😀
Le patriotisme c’est de « donner » son argent à des gouvernants qui iront la dilapider dans des mesures inutiles et aggravant la situation du pays ? Comme ça parque l’autrité vient d’en haut.
La monarchie c’est fini, cher amie… de gauche.
« Dansez donc avec les crocodiles »
On vous donne à choisir entre la crotte, la merde, et la suprise. Que choisissez-vous?
La java du crocodile? http://beergatherer.files.wordpress.com/2012/04/delirium_tremens.gif
Demandez au Télégraphe ce qu’ils pense des français , c’est COMME demandé a Putin ce qu’ils pense des homos , sans intérêts et franchement vomitoire .
je crois que vous avez voulu ecrire:
« DemandER au Télégraphe ce qu’ils penseNT des français , c’est COMME demandER a Putin ce qu’il (pas de S) pense des homos , sans intérêt (pas de S) et franchement vomitIF.  »
vomitoire n’existe pas.
je dis ca parce que la premiere fois que j’ai lu votre phrase elle n’avait aucun sens et j’ai pas compris, a cause des fautes (surtout les fautes de conjugaison).
A titre de comparaison, on devrait demander à jader06 ce qu’il pense des anglais.
Certainement bien de mauvaises choses puisqu’il est incapable de lire le papier qu’il critique alors qu’il est écrit par une Française et la plupart des témoignages le sont également.
Mais des français pas très patriotiques comme le dirait Sara plus haut.
C’est beau l’indignation, surtout venant de gens qui confondent la politique de Sarkozy et celle de Hollande.
Sarkozy a tout fait pour dé-serrer le corset sans provoquer la révolution, et Hollande le re-serre, peid dns les reins !
Quand je lis certzains commentaires, je doute de la valeur du suffrage universel 🙂
Pas exéré quand mm, sarko à vendu l or de la France et renforcé la dette. Il n a pris aucune vraie mesure.
Je pense que si on veut changer les choses dans notre pays il faut que le système s’effondre complétement…J’espère que ce qui viendra apres sera conforme à ce que nous souhaitons nous amoureux de la liberté…
Je crois que la conclusion de cet article est erronnée : en effet, voter ad aeternam pour une UMP qui n’a pas vraiment fait ses preuves simplement afin d’éviter le cauchemar hollandesque est inutile : en effet les socialistes sont si nuls que de toutes façons trés bientôt le régime français va imploser.
« Et ensuite vous avez le large groupe de ceux dont l’ambition est simplement de rester en dehors de l’économie »
oui, impressionnant. Ils sont ultra majoritaires a la sortie de l’educ nat.
Erreur de l’article non corrigée. La taxe de 75% est pour les revenus supérieurs à 1million de Francs PAR AN et s’appliquera à tous les revenus au dessus de ce 1M€. Les revenus en dessous de ce 1M€ seront assujettis aux prélèvements habituels par tranches.