La publication, au mois d’octobre 2013, de la « synthèse pour décideurs » du 5ème rapport du GIEC sur le changement climatique, a été l’occasion, pour certains médias naturellement inclinés à alimenter un certain catastrophisme climatique, de publier des manchettes à sensation.
Naturellement, nombre de politiciens impliqués dans les politiques climatiques ont surenchéri, créant un… climat politique conduisant à ajouter de nouvelles taxes et de nouvelles contraintes récemment votées par le parlement, inspirées par une « nécessaire lutte contre le changement climatique » et les émissions de CO2.
Pourtant, une lecture attentive de cette synthèse (un exemple ici) montre, qu’au-delà de ses incohérences, les incertitudes demeurent sur les changements climatiques, leur importance, leur caractère anthropogénique. Comme a ironisé Ross McKitrick, le découvreur des vices de construction de la fameuse courbe des températures en « Crosse de Hockey », que le GIEC a totalement abandonnée dans ce dernier rapport, la synthèse peut se résumer ainsi :
Depuis que nous avons commencé en 1990, nous avons vu juste pour l’Arctique, faux pour l’Antarctique, faux pour la troposphère tropicale, faux pour la température de surface, faux pour les ouragans, faux pour les Himalayas, faux pour la sensibilité climatique. Nous sommes dans le brouillard au sujet des nuages et inutiles au sujet des tendances régionales. Et au vu de ces constats, nous sommes confiants à 95% d’avoir raison.
Mais une question sous-jacente, déjà posée lors des précédentes éditions, demeure : la synthèse pour décideurs, document avalisé par des délégués politiques au sein du GIEC, est-elle fidèle au travail réalisé par les scientifiques ?
Une synthèse, par nature, peut occulter certaines informations importantes contenues dans les documents qui lui ont servi de base. Voilà pourquoi il est essentiel de confronter cette synthèse pour décideurs avec le document scientifique qui en a fourni la matière, et plus particulièrement le « Groupe de travail numéro 1 », celui qui analyse la relation entre CO2 et températures moyennes du globe.
Et, plus encore que lors des éditions précédentes, nous allons découvrir que le message des scientifiques travaillant au sein du GIEC est beaucoup plus pondéré que celui des délégués politiques qui en déduisent la fameuse synthèse pour décideurs. Nous verrons que, si nos politiques avaient la sagesse de s’appuyer sur ce rapport scientifique au lieu de s’en tenir à sa seule extraction politique, ils seraient amenés à questionner la pertinence de toutes les actions extrêmement contraignantes et coûteuses passées et à venir visant à limiter nos émissions de CO2.
Le GIEC n’a plus confiance dans ses modèles climatiques
Le GIEC a-t-il perdu toute confiance dans les modèles climatiques ? C’est ce que laisse penser la lecture du chapitre 9 du rapport AR5 Groupe1 récemment publié, relatif à l’évaluation de ces modèles. Certes, il n’est écrit nulle part qu’ils sont mauvais, mais la liste des discordances relevées par les rédacteurs entre les données modélisées et les observations scientifiques du monde réel conduit nécessairement à mettre en doute la pertinence des prévisions faites par ces modèles.
Un modèle de circulation générale n’est valide que s’il reproduit les principales évolutions des variables climatiques. Le GIEC s’attache surtout à vérifier la validité des simulations de températures globales. Mais la température dépend de facteurs interdépendants : la concentration atmosphérique en gaz à effet de serre, l’humidité atmosphérique aux différentes altitudes, la couverture nuageuse, l’étendue des banquises sont les principaux d’entre eux. Si un modèle parvient à reproduire des températures tout en affichant des profils d’humidité et de nébulosité erronés, c’est qu’il ne constitue pas une bonne représentation de la réalité, et l’on ne peut que se méfier des conclusions qu’il tire pour l’avenir du climat à long terme. De tous les paramètres entrant en jeu, le moins discutable est la concentration atmosphérique en CO2, parfaitement connue depuis 1959. De 316 ppm en 1959, elle a continument grimpé jusqu’à 393 ppm en 2012. Examinons les conclusions des rapporteurs sur la concordance des autres variables climatiques des modèles et du monde réel.
Modèles vs observations : les températures (paragraphe 9.4.1.1 du rapport) :
Les auteurs notent que les moyennes globales de températures de la surface terrestre indiquées par les modèles, pour le XXème siècle, concordent à 2°C près avec les températures observées. La différence de 2°C n’est pas négligeable lorsqu’on s’intéresse à une évolution qui s’est traduite par une élévation de +0,8°C en un siècle, mais acceptons le haut degré de confiance qu’accorde le rapport à cette évolution.
On remarque toutefois que les auteurs font état de différences de 3°C à 5°C dans plusieurs grandes régions du monde. Que l’on parvienne à une moyenne à peu près juste à partir de valeurs régionales qui s’écartent autant de la réalité observée montre déjà que les modèles ne sont qu’une reproduction imparfaite de la réalité. La ceinture intertropicale constitue une zone qui représente 40% de la superficie de la planète, et 70% de l’énergie du soleil. C’est donc un lieu déterminant pour la température globale. Or le rapport note que les observations relatives à ces régions indiquent, pour la période 1979-2012, une tendance décennale à la hausse de +0,06°C à +0,13°C, alors que les modèles affichent, pour la même période de 33 ans, une tendance décennale de +0,15°C à +0,40°C.
Mais ce qui interpelle encore plus, c’est la différence des températures globales pour la période récente 1998-2012. Toutes les statistiques montrent une pause des températures globales pendant toute cette période, alors que la concentration en CO2 est passée de 363 à 393 ppm. Le GIEC admet une tendance décennale à la hausse de +0,04°C pour ces quinze années, alors que la tendance des modèles est de +0,21°C. Il est bien obligé d’admettre que, sur cette période-là , les modèles n’ont pas intégré tous les facteurs de variabilité du climat, et avance l’hypothèse que la diminution d’activité solaire et la capture de chaleur par l’océan expliqueraient l’absence de réchauffement récent. Les auteurs mentionnent également l’éventualité d’erreurs dans les forçages radiatifs ou dans la réponse des modèles à ces forçages.
Mais si les modèles n’incluent pas correctement les facteurs de variabilité solaire et océanique, cela vaut autant pour la stagnation des quinze dernières années que pour les périodes de réchauffement observées et simulées au cours du XXème siècle, et si les modélisateurs se trompent dans les forçages ou les réponses, cela entache forcément leurs simulations du siècle précédent. Les remarques des auteurs du chapitre 9 mettent donc bien en évidence une carence sérieuse des modèles.
Modèles vs observations : l’humidité troposphérique (paragraphe 9.4.1.2)
Les climatologues considèrent que la vapeur d’eau troposphérique apporte une forte rétroaction positive au forçage radiatif dû au CO2. La hausse de température due à l’augmentation de concentration en CO2 entraine une évaporation supplémentaire de l’océan et des eaux de surface, ce qui entraine une augmentation supplémentaire de l’effet de serre et donc de la température. Ce forçage additionnel est dû essentiellement à l’augmentation de l’humidité dans la partie haute de la troposphère, car dans la partie basse la quantité de vapeur d’eau est telle que l’effet de serre à ce niveau est déjà saturé.
Or qu’est-ce que les auteurs constatent ? Les modèles sous-estiment de 25% l’humidité qui règne au voisinage de la surface – la partie séparant la surface de la première couche de nuages bas – et exagèrent l’humidité de la partie supérieure de la troposphère dans une proportion allant jusqu’à 100% ! C’est dire implicitement que la rétroaction de la vapeur d’eau prise en compte par les modèles est considérablement supérieure à celle qui existe réellement.
Modèles vs observations : les nuages
À la page 9-24, les rédacteurs écrivent : « des erreurs importantes demeurent  dans la simulation des nuages par les modèles. Il y a un haut degré de confiance dans le fait que ces erreurs contribuent de façon significative aux incertitudes d’estimations des rétroactions des nuages, et par conséquent dans l’étendue du changement climatique… ». Leurs réserves sont donc très claires. Ils font suivre cette remarque d’une longue liste d’erreurs et d’imperfections : les processus de formation des nuages sont mal simulés, des erreurs importantes apparaissent dans la simulation des nuages tropicaux, il y a une piètre simulation des nuages subpolaires arctiques et antarctiques, etc.
Il existe une vive controverse entre climatologues sur la nature de la rétroaction des nuages, positive pour les uns, négative pour d’autres. Les modélisateurs ont choisi : la rétroaction est nettement positive. Une carte, figurant page 9-158, montre que les nuages des modèles exagèrent le forçage au sommet de l’atmosphère d’une valeur de 10 à 20 watts/m² dans de nombreuses régions de la ceinture tropicale, et de 0 à 10 watts/m² ailleurs, ce qui est considérable et induit des surestimations de température allant jusqu’à +5°C !
Ce paragraphe met particulièrement en relief l’indigence des modèles dans l’appréhension des processus de formation des nuages, et ce seul constat mériterait une réfutation de la valeur prédictive des modèles.
Modèles vs observations : la banquise (paragraphe 9.4.3).
Les variations d’étendue des banquises constituent une troisième source de rétroaction. Lorsque leurs surfaces diminuent, il y a moins de flux solaire réfléchi vers l’espace, et le réchauffement augmente. Les auteurs du rapport constatent « dans de nombreux modèles, la distribution régionale de la concentration de glace de mer est mal simulée, même si l’étendue hémisphérique est approximativement correcte ». Ils ajoutent : « La majorité des modèles montre une tendance régressive de l’étendue estivale de la banquise australe sous l’ère des satellites, en contradiction avec l’accroissement faible, mais significatif, qui est observé ».
Même si l’effet de la banquise est moins déterminant que celui de la vapeur d’eau ou des nuages, les modèles ajoutent encore un excédent important à la rétroaction de ces glaces, et, de plus, ils montrent une fois de plus leurs limites dans la simulation du climat réel.
Nous ne nous attarderons pas à recenser tous les biais, souvent importants, que le chapitre 9 signale. Les modèles sont pris en défaut dans la prise en compte du réchauffement océanique, des puits de carbone, du cycle du carbone, le traitement des aérosols, les processus de flux atmosphériques et océaniques… Bref, les modèles parviennent à faire une simulation apparemment cohérente d’évolutions climatiques, mais il ne s’agit pas des évolutions observées dans la réalité.
Conséquence : les évolutions de température du XXIème siècle devraient être beaucoup plus faibles que celles généralement annoncées.
Deux tableaux figurant page 9-133 et 9-134 donnent les principaux paramètres chiffrés des modèles climatiques pris en compte par le GIEC. Un test permettant de comparer les modèles consiste à simuler les effets d’un doublement de la concentration en CO2 sur une période de 70 ans. On constate à la lecture du tableau page 9-133 que ce test conduit à une augmentation de température de +1,8°C au terme des 70 ans (« transient climate response »), et de +3,2°C au terme de 1000 années (« equilibrium climate sensitivity »). Ce délai de 1000 ans est précisé dans la légende du tableau page 9-134. L’explication de cette double évolution vient du fait que pendant la phase de « transient climate response » de 70 ans, une part importante de chaleur est, d’après les modèles, stockée dans l’océan, et qu’elle n’est restituée à l’atmosphère que très lentement, selon un processus s’étalant sur plus de mille années.
Ainsi, si les modèles sont valides, le doublement de la concentration actuelle, 393 ppm, nous conduirait, pour la période 2073-2093, à une augmentation de température de +1,8°C. Pour parvenir à une telle concentration, il faudrait consommer, en 70 ans, une quantité de combustibles d’origine fossile supérieure à 1700 gigatonnes en équivalent carbone pur (une augmentation de 1 ppm est provoquée par l’émission de 4,38 gigatonnes de carbone). Or les réserves mondiales actuelles d’énergie fossile (pétrole, gaz, charbon et lignite) s’élèvent, d’après l’annuaire statistique BP de 2013, à 1009 gigatonnes équivalent carbone pur. Il faudrait donc découvrir 70% de réserves supplémentaires et épuiser toute la ressource en 70 ans, ce qui constitue une hypothèse peu réaliste.
La lecture attentive du chapitre 9 nous conduit donc à la conclusion que le GIEC surestime considérablement le réchauffement que nous sommes susceptibles de connaître au cours du XXIème siècle, et on pourrait s’attendre à une légère augmentation, très inférieure au +1,8°C annoncé .
Conclusion : comment l’honnête homme devrait-il réagir au rapport scientifique du GIEC ?
Lire le chapitre 9 du rapport du GIEC n’est pas une tâche spécialement ardue. Il convient d’avoir une bonne culture générale des concepts et du vocabulaire de la climatologie, ce que l’on pourrait attendre des journalistes qui rendent compte du changement climatique, ainsi que des conseillers scientifiques dont s’entourent les décideurs politiques. On peut légitimement s’étonner, et s’indigner, de lire et d’entendre les déclarations alarmantes que les médias multiplient. Et que penser de nos gouvernants qui persistent dans des choix politiques aberrants au vu de l’insignifiance d’une hausse de températures qui ne devrait pas dépasser un degré centigrade au cours de ce siècle, voire même ne pas se produire ?
Il ne s’agit pas là de lubies de climato-sceptiques. Le chapitre 9 du rapport du GIEC constitue un énorme travail de compilation et d’analyse de centaines de publications scientifiques, réalisé par des spécialistes compétents et qui ont accompli honnêtement leur mission, même si on peut leur reprocher d’avoir laissé de côté certaines études scientifiques tendant à réfuter sévèrement les thèses du changement climatique catastrophique.
Certes, ces rédacteurs n’écrivent pas expressément que les modèles sont une mauvaise représentation du système climatique. Ils auraient été sévèrement censurés dans un tel cas. Mais ils ont livré au lecteur toutes les clés nécessaires à une appréciation objective de la valeur des modèles.
À nous d’en tirer des leçons !
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Sur le web.
– un politicien dit a son voisin : si j’arrive au pouvoir, je mettrais en place une taxe sur l’air qu’on respire.
– arretes, jamais tu pourras faire ca; jamais tes électeurs goberont un truc pareil…
– tu paries?
20 ans plus tard il revient : Bon. Combien on avait parié déjà ?
ha ha. Une taxe sur les prouts, plutôt, non ? 😉
taxe sur le clair de lune : tenté (abandonné après une révolution)
l’idée est de taxer es compagnie d’éclairage publique les jours de pleine lune
taxe sur la lumière du jour : tenté (abandonné après une révolution)
l’idée était de taxer les maisons profitant d’un bon éclairage
Source: BFM Business, l’histoire de l’économi (JM daniel je crois…)
Je connais et j’apprécie votre travail, il est nécessaire et argumenté mais hélas il reste trop technique.
Les premières lignes de votre article laissaient entrevoir un espoir (le mot politique…) puis voila que nous rentrons dans un débat chiffré et ad hominem.
Le réchauffement climatique (!), doit être débattu sur un plan politique et juridique, il faut combattre et démonter cette abomination avec les armes du droit et vous le savez, il y a matière.
A chaque intervention dans la presse sur le GIEC, les débats s’enflamment au sujet de détails techniques, chacun arrivant avec ses arguments, ici même des réchauffistes patentés vont comme chaque fois se faire un plaisir d’épaissir le débat avec des arguties techniques qui sont pour le citoyen lambda aussi inaudibles que les votres, c’est leur but.
On ne parlemente pas dans la cage du lion, un bon juriste vous le dira, et c’est pourtant exactement ce que vous faite, pour gagner un procès face à des gens prétendument spécialistes, il faut leur donner un coup de pied dans l’échelle de leurs certitudes, les frapper la ou ils ne l’attendent pas, en parlant technique vous allez dans leur sens et vous faite bâiller le tribunal…
Connaissez vous un débat de techniciens ou de spécialistes qui passionne les foules ?
Le GIEC n’a aucune légitimité, il y a des collusions d’intérêts avérées, cela implique des partis politiques, des élus, des organismes bancaires, des universités, bref… tout le monde est mouillé.
Commençons par frapper sur les plus vulnérables, les sous fifres, les laborieux, trainons les devant des tribunaux, multiplions les procédures, faisons pression sur l’UE et sur nos instances nationales pour que cesse immédiatement toutes diffusions et toutes publicités sur le GIEC.
Lorsque Hollande cite le dernier rapport de cet organisme lors d’une allocution télévisée, il sort de ses prérogatives et il faut lui faire savoir de la façon la plus énergique, un élu n’a pas à faire publicité de qui que ce soit, fusse t-il du GIEC, harcelons les politiques sur ce sujet.
De même il est utile de démontrer que les mesures qui vont être prises suite au rapport du GIEC sont dispendieuses de l’argent public, regardez au sujet de l’écotaxe, ce n’est qu’à l’application que les gens se réveillent, car, comme le dit Borloo non sans aplomb (il en est l’auteur via le grenelle de l’environnement), « les gens ne l’ont pas comprise », ben tiens, ils viennent de comprendre justement.
Mais si seulement…si…nous avions su démonter ce mécano et l’exposer au grand public et lui démontrer que tout cela n’était qu’un prétexte à de nouveaux prélèvements.
Il sera observé que pendant la protestation en cours, personne ne s’est fendu de faire la répartition exacte de cette taxe et ses retombées réelles (hormis l’aspect Keynésien évident), d’après mes calculs l’état et les collectivités se répartiraient au mieux 15% brut.
Agissons de la sorte, vous verrez que l’édifice va commencer à se lézarder, une fois isolé, du GIEC ne restera rien, ce qu’il est en fait, c’est la tumeur, il faut la combattre mais en la privant de ses racines.
Je le dit souvent à propos de la cause libérale, nous serions très inspiré d’observer la façon de faire des écologistes et la galaxies d’ONG qui officient sur terre, électoralement ils ne représentent rien en terme de pourcentage, quelle meilleure exemple que la France ? par contre, ils sont omniprésents et ont même réussit à s’imposer aux marchés financiers, devant nos causes libérales !
Avez vous déjà entendu un écologiste ou une ONG vous sortir un argument technique valable ? il se dispensent même de ce genre de débat, par contre en terme de communication ils sont les meilleurs, ils ont su créer une iconographie alarmiste et ainsi toucher le grand public, la presse n’étant qu’une girouette…
C’est bien sympa Patronus, mais comment comptez-vous vous en prendre aux sous fifres, aux plus vulnérables ? Qui sont-ils ? Comment faire ? Il faut du fric pour intenter un procès, même à un charlatan qui raconte n’importe quoi… Tenez prenez le cas de Seralini et de son étude bidon. Comment se fait-il que des entreprises ayant des intérêts dans les OGM ne lui soit pas tombés dessus ? Quel tribunal, quel juge serait compétent ? Il y aurait des bataillons d’experts qui s’écharperaient sur des détails techniques comme vous le soulignez si bien, et personne n’y comprendrait rien, surtout pas des magistrats.
Cette intervention devoile des absurdites elementaire.
« Le réchauffement climatique doit être débattu sur un plan politique et juridique »
Vous etes bien le seul ici a penser cela. C’est un non sens total. Le rechauffement n’a rien de politique ou de juridique, c’est un phenomene qui releve intergralement de la science. Vous faites de l’ingerence pure et simple, c’est une veritable inquisition!
Toute votre analyse est fonde sur votre prope opinion et votre propre sensibilite. Vous court-circuitez le debat: « donner un coup de pied dans l’échelle de leurs certitudes » sans evoquer la dimension technique.
Voila un commentaire dangereux qui ne peut recolter qu’un rejet categorique et consensuel.
Et bien soit, continuez à débattre de détails techniques, à commettre l’erreur qui arrange le GIEC, ne débattrons plus que des soit disant spécialistes, vous ? vous me faites rire…
Si le réchauffement climatique ne relève pas du politique et du droit, alors continuez vos débats d’entregents et surtout de spécialistes, vous êtes entendus, c’est tellement évident et c’est exactement ce souhaite le GIEC et c’est avec la politique et le droit que ses thèses ont trouvé échos, êtes vous autistes ?
Mais encore heureux, la science informe le politique… Vous croyez que ce sont les politiques qui auraient pris seul la décision de bannir les CFC pour lutter contre le trou dans la couche d’ozone? Autiste!
Après la lutte des classes, voici la lutte des trous. 🙂
Les politiques ne s’intéressent à la science que quand elle concours à leurs intérêts, en gros quand la science est à même de justifier (même de loin) leur intervention et ainsi augmenter leur pouvoir.
c’est la science qui a informé nos chers politiques que le nuage de Tchernobyl allait respecter la frontière française !
Les scientifiques (fonctionnaires) font trop concessions à la politique, voir font trop de politique (ils veulent surement faire notre bien….eux aussi !)
Patronus,
On ne combat pas des mauvaises idées en les censurant, mais en démontrant point par point quelles sont mauvaises. Oui les écolos sont des professionnels de la propagande, mais nous, libéraux devons expliquer patiemment les choses, démonter les arguments etc… Car seules la compréhension, et la connaissances nous permettent de faire des choix libres et donc d’être responsables de nos choix.
C’est long, fastidieux, peut être même utopique, mais c’est le seul chemin.
« Toute votre analyse est fonde sur votre prope opinion et votre propre sensibilite. »
Et après, il en va de même pour tout le monde. A moins de penser que les scientifiques n’ont pas d’opinions et aucune sensibilité…
Evitez d’écrire des trucs comme « Vous etes bien le seul ici a penser cela. » ou « Voila un commentaire dangereux qui ne peut recolter qu’un rejet categorique et consensuel. » Vous n’en savez rien, vous fabriquez dans votre cerveau des hypothèses qui n’ont aucune chance de se vérifier, mais que vous déclarez être réelles. Cela s’appelle simplement prendre ses désirs pour des réalités.
Prendre des desir pour des realites? Vous voulez me faire croire que vous etes d’accord avec ce que patronus raconte?
Alors que les refroidistes dénonce un complot incestueux entre politique et le GIEC, les subventions, les lobbies etc.. etc..
Il a écrit « Le réchauffement climatique doit être débattu sur un plan politique et juridique », n’est ce pas ce que vous denoncez? Vous qui invoquez la science pour dVnoncer les dérives de la these du rechauffement.
Vous etes tous des girouettes, des vrais clown, pret a tout pour contredire les « non refroidistes ». C’est navrant.
Patronus a émis une opinion et je lui ai posé quelques questions. Je pense qu’il serait difficile de faire des procès à qui que ce soit et que le temps seul réglera son compte au RCA. Maintenant, plus il y aura de gens comme M. Belouve pour écrire des articles tel que le sien, plus les internautes se poseront des questions sur la légitimité du GIEC et plus ils liront que la science est loin d’être boucler ou « settled ».
Comme d’habitude, vous êtes le premier à parler de « complot ». Ni M. Belouve, ni moi, ni personne d’autre n’a employé ce vocable.
Pourquoi n’écrivez-vous pas un article que vous soumettrez ensuite à Contrepoints ou à qui vous voudrez ? En essayant d’éclaircir un peu vos idées et d’éviter les fautes d’orthographes, bien sûr.
La paille et la poutre…
Ah la petite pique pour les fautes d’orthographes, vous ne pouvez pas vous empechez de faire ce type de remarque, c’est malin ..
Pour le complot, vous m’avez tres bien compris.
« c’est un phenomene qui releve intergralement de la science. »
Lol.
De la philosophie et des arts appliques alors?
Probablement plus.
Tout le monde sait maintenant que le GIEC ne fait pas de la science mais de la politique.
Il a été créé de toutes pièces PAR les politiques pour livrer une commande POLITIQUE. C’est un secret de polichinelle.
Patronus n’a pas tord. Même si je suis persuadé qu’il faut contré la logique scientiste des politique s’appuyant sur la déformation des rapport du GIEC par des arguments techniques et scientifiques, il n’est pas idiot d’attaquer cet édifice malsain par le biais du droit naturel. Il est évident que l’action de nos gouvernants est parfaitement illégitime du point de vu du droit. D’aucune manière il ne devrait être dans la capacité d’imposer à tout un chacun des changements aussi fondamentaux que la manipulation des coût de l’énergie et la mise en place de réglementations quasi dictatoriales. La liberté des individus doit être préservés à tout pris et tout ce que nos gouvernants devraient faire c’est veiller à ce que personne ne puisse imposer ses vues (aussi juste puissent elle sembler) à quiconque.
Attaquer , à travers une association, la 5 ou arte (qui se veulent culturelles) en justice pour diffusion de fausses informations (rediffusion d’émissions activistes anciennes ) type disparition des ours polaires ou augmentation des phénomènes climatiques extrêmes et autres désinformations facilement démontables.
Les anglais l’ont fait je crois .
Ce serait un bon début en cette période de prise de conscience « financière » des couts engendrés par les réchauffistes
il y a eu une affaire inverse sur les OGM. le gars s’est fait poursuivre pour avoir dénonce des cnflits d’intérêt des anti-OGM en se trompant sur des détails de surface, et c’est utilié pour prouver que les OGM sont dangereux.
les milliards sont du bon coté, celui que les média suivent.
Qu’on le veuille ou non, l’évaluation du climat est du domaine scientifique et ne peut donc être expliqué avec des mots simples.
Si tous les scientifiques étaient honnêtes, mais c’est loin d’être le cas – je suis fâché de le constater – il leur suffirait de dire la vérité: toute cette histoire de gaz à effet de serre est à dormir debout ( http://www.skyfall.fr/wp-content/2011/12/comprendre-l-effet-d-atmosphere-thermodynamique-tr-mln-cor.pdf )
et donc tout ce système destiné à ruiner les économies est à flanquer par terre, après avoir défenestré leurs thuriféraires.
Bonjour et bravo à l’auteur qui, une fois n’est pas coutume dans les billets de contrepoints sur le rapport du GIEC, s’est attaché à discuter objectivement d’éléments scientifiques.
Il y a cependant plusieurs approximations dans son texte, la plus grande étant certainement la confusion entre « sensibilité climatique » et « projections futures » :
– La première est une valeur théorique qui correspond à la valeur instantanée du réchauffement lorsqu’on double la concentration de CO2 atmosphérique (sans toucher au reste) en ajoutant chaque année 1% de CO2 en plus (il faut donc 70 ans pour doubler la concentration de départ). La fourchette est de 1.5 à 4.5°C.
– Les secondes sont réalisées sous des scénarios socio-économiques d’évolution du CO2, mais aussi des autres GES et des aérosols anthropiques. La fourchette de réchauffement entre 1986-2005 et 2081-2100 va alors de 0.3°C (fourchette basse du scénario le plus bas) à 4.8°C (fourchette haute du scénario le plus haut). L’incertitude du scénario, i.e. l’incertitude sur le comportement humain futur, est pour beaucoup dans cette large fourchette.
Ensuite, la question de « contraindre » la sensibilité climatique et/ou les projections futures en fonction des tendances observées est une vraie question scientifique. Si l’auteur exprime ici son opinion (« les projections sont sur-estimées »), cette question est en fait loin d’être tranchée actuellement.
Autre approximation chez CCP, la sensibilité climatique n’est PAS « une valeur théorique qui correspond à la valeur instantanée du réchauffement lorsqu’on double la concentration de CO2 atmosphérique » mais elle « caractérise la réponse de la température de l’atmosphère terrestre en réponse à un forçage radiatif donné » et « Elle ne prend cependant pas en compte les rétroactions du cycle du carbone. »
Et ça veut donner des leçons.
Abitbol : certes mais je parlais, comme l’auteur, de la sensibilité au forçage CO2. À ne pas confondre, donc, avec la réponse aux scénarios de concentrations établis pour les projections futures (pas que CO2).
il y a un article de judith curry qui explique que dans l’AR5 la sensibilité climatique a disparu, parce que il aurait fallu la diviser par deux…
et vu qu’il fallait que tout augmente…
ca ne dit rien sur la science, sauf que comme le climategate et toute la suite le montre, c’est fait par des voyoux de la science… ils ont peut être raison, mais ce sera de la chance, pas de la science.
Super, encore une personne sans formation scientifique qui croit son avis intéressant. A quand un livre de Nabilla sur le réchauffement climatique ?
Les voies des experts sont impénétrables…
Et que pensez-vous, au hasard d’un ingénieur ferroviaire (un certain Pachaury), un homme politique arriviste (un certain Al’gore), un animateur télé (un certain Hulot), des activistes patentés (wwf, greenpeace, et consorts), .. on continue ?
et des milliards
Sinon pour faire avancer les choses, Acrithène, pourriez-vous nous préciser ce qui vous semble faux dans cet article ?
Merci d’avance.
son avis est très interessant car il découle de la logique elementaire, tout l’edifice repose sur les modèles or ces modèles ne sont pas comme on essaye de nous le dire « bons »…et à vria dire , dès lors qu’on admet qu’un modèle est « bon » on est deja sorti du domaine de la science.
La foi dans les modèles est une pure affaire de foi…
les modèles seraient ils plus performants que ça ne nous avancerait pas à grand chose.
Le GIEC est une émanation de l’ONU et est parfaitement exemplatif de la prise de pouvoir totale des fonctionnaires internationaux qui de l’Europe à l’ONU décident de tout; de l’invraisemblable main mise absolue par des fonctionnaires politiquement illégitimes, sur-payés et lointains.
En gros, on reconnaît que nos paramètres sont franchement discutables mais on est sur à 95% de la fiabilité de nos modèles.
Bravo le CHIEC.
Ne jamais demander à un escroloc de faire de la mayonnaise. Celui-ci a l’habitude de la faire en mélangeant les Å“ufs avec de la farine, du sucre et du lait.
Bravo pour cette analyse ! Elle rejoint exactement celle d’un grand centre de climatologie canadien : sur 100 ans, les prévisions vont de zéro réchauffement à 1° !
pire que ca, les chinois vient un reforidissement
http://www.techniques-ingenieur.fr/actualite/environnement-securite-energie-thematique_191/des-scientifiques-de-l-academie-des-sciences-chinoise-annoncent-un-refroidissement-du-climat-article_85366/
a propos de modèles mauvais, judith curry, qui effectivement est plus compétente que JM belouve, confirme
http://judithcurry.com/2013/10/30/implications-for-climate-models-of-their-disagreement-with-observations/
et pire encore dans ses précédents articles… elle a bossé pour le giec, jsuqu’ace ce qu’on la traite de traitre.
elle s’est renducompte avec le climategate qu’elle avait commis des actes graves, et a vu que c’était tout le métier qui le faisait, et a décidé d’arreter.
Oui. Judith Curry, éminente climatologue, très respectée, demande maintenant la dissolution du GIEC.
Elle montre qu’il est un frein puissant à l’avancée de la science dans ce domaine.
Il est grand temps que toute cette farce cesse et que la science, la vraie, reprenne son cours normal.
pour être sincère c’est pas le plus important. Je demande la dissolution de Science, Nature, SciAm (US, j’aime PLS), et l’APS. le GIEc ce sont des amateur coté déni de la réalité à coté de ces « dogmatocrates ».
Tout à fait mps et alain_co.
Et vous oubliez les climatologues russes, qui eux, voient une stagnation, puis un refroidissement, pour l’avenir proche.
Si l’on doit se préparer à quelque chose, il serait bon d’écouter ceux qui ont eu raison jusque là …
PS : A noter également sur ce sujet précis que le professeur Mike Lockwood de l’université de Reading annonce le risque d’un minimum de Maunder devant nous (petit age glaciaire).
(Pour ceux qui suivent un peu l’affaire, il y a quelques années, il se battait, avec une mauvaise foi toute idéologique, contre ceux qui montraient que l’activité solaire avait une influence sur notre climat (étonnant non ?))
http://www.bbc.co.uk/blogs/paulhudson/posts/Real-risk-of-a-Maunder-minimum-Little-Ice-Age-says-leading-scientist
petite correction : « les climatologues russes, qui eux, ils y a 15 ans déjà , voyaient,… etc »
Il est sûr que si je suis un climatologue russe, bon patriote et pas suicidaire, je ne vais pas m’aventurer sur le terrain d’un réchauffement climatique causé par une trop grande consommation d’énergies fossiles.
Sauf que ce sont eux qui ont raison depuis 15ans. Dommage hein ? 🙂
mais si je sui in climatologue anglais, américain, on zoologue francains, un explorateur polaire, un société de conseil en CO2, un fabriquant d’éolienne, je vais pas me suicider en laissant place aux faits…
Roland benabou dans son papier sur l’illusion collective
http://www.princeton.edu/~rbenabou/papers/Groupthink%20IOM%202012_07_02%20BW.pdf
explique la cause fondamentale.
l’illusion collective apparait quand dans une organisation, un marché, les gens soufrent de l’illusion des autres, sans pour autant avoir la moindre chance de profiter de la connaissance de la vérité.
alors ils préfèrent participer à la fête et mourrir, que de se faire peur et mourrir.
ca marche aussi dans les sytème hiérarchiques comme les entreprises, mais aussi comme la Science moderne. quand un leader d’opinion, un boss, une revue, un financeur, une agence de financement, un politique, fume la moquette, les employés, et autres agents dépendents n’ont pas de liberté de profiter de leur réalisme… ils savent qu’ils vont dans le mur et ne peuvent que souffrir… la solution est donc ne ne pas le voir et de profiter du fromage, puis se crasher en groupe.
j’ajouterais l’effet de l’aléa moral que j’ai observé en finance, ou dans des opération de combat, si on est pas d’accord avec le groupe on se fait tuer… en ayant raison… sinon on survie plus lontemps, et parfois même on se plante avec le groupe, ce qui sesrs de bonne excuse et exonère de toute responsabilité : le « j’obéissait aux ordres »… qui marche bien en finance. c’est la crise… pas mes choix idiots sur le long terme.
les Jouzel commencent a avouer s’être planté sur des détails, alors qu’ils insultaient les sceptiques à l’époque…comme s’est fait en groupe, pas de soucis.
Je persiste à prétendre que toute cette histoire de réchauffement climatique n’est que du bluff orchestré par la CIA avec l’aide active de la NASA (grand pourvoyeur de données sur le climat) et l’aide contre leur plein gré d’ONGs comme WWF ou Greenpeace, à moins que ces derniers soient consentants, afin de mettre à genoux les économies européennes noyautées par les partis verts en s’engageant dans des dépenses totalement inutiles au nom de ce réchauffement hypothétique basé sur de fausses réalités scientifiques.
On sait, de toute manière, comment est venue c’est arnaque de RCA.
– Cela a été tout d’abord un argument de Thatcher dans sa lutte contre les syndicats.
– Cela a ensuite été repris par la NASA, qui cherchait des raisons d’obtenir des crédits suite à l’arrêt du programme Appolo.
– Finalement, les écolo (héritiers des gauchistes/communistes) s’en sont emparés, voyant par là un vecteur inespéré pour revenir sur le devant de la scène après la chute du mur et l’explosion de l’urss.
– Dessus se sont greffés médias (la peur est tellement vendeuse, c’est un sujet à ne pas lâcher) , politiques (on comprend tous pourquoi), et une clique de scientifiques dévoyés et arrivistes qui y ont vu une manière facile d’obtenir des postes et des budgets.
« follow the money ».
Vous l’avez compris, on est TRES TRES loin de la science.
Vous verrez que, de ces années d’hystérie collective, il ne restera RIEN.
Si ce n’est quelques escrocs devenus millionnaires et des contribuables tondus pour un gachis mondial encore jamais vu dans l’histoire de l’humanité.
vous n’attendrez pas longtemps, j’y travaille…
la Science, la vraie, celle des ingénieurs, des expérimentateurs, des entrepreneurs, est au travail…
et comme pour la vérité sur le climat, vous nêtes au courant de rien par les média de la Vrai Véritée Vrai.
c’est d’ailleurs hallucinant que même pour le critiquer vous ne soyez au courant de rien. le climat c’est sans intérêt a coté. la crise… pfft… un détail…
sauf si on lit:
http://www.princeton.edu/~rbenabou/papers/Groupthink%20IOM%202012_07_02%20BW.pdf
Je crois que vous avez raison : il faut élargir le débat car le RCA n’est que le pendant écologique de dérives collectives générailisées de plus en plus graves (mondialisation oblige) du monde politique, économique, technologique et financier.
Pour en revenir à l’article, je pense que c’est la bonne approche : montrer la fuite en avant du GIEC et comment il s’écarte de plus en plus de la nécessaire prudence (et des doutes proffonds de certains) des spécialistes. Tout sonne faux de A à Z dans cette histoire de réchauffement anthropique d’un point de vue scientifique, mais il est impossible de prouver que quelquechose n’existe pas. En revanche il faut insister sur le fait que des drapeaux rouges s’élèvent un peu partout mais que le GIEC est aveugle et les politiques et les activistes en panique, ce qui les rend d’autant plus dangereux.
 » montrer la fuite en avant du GIEC et comment il s’écarte de plus en plus de la nécessaire prudence  »
liser l’article wikipedia sur le groupthink:
 » Overestimations of the group — its power and morality
Illusions of invulnerability creating excessive optimism and encouraging risk taking.
Unquestioned belief in the morality of the group, causing members to ignore the consequences of their actions. »
sinon le climategate montre les faits suivants:
« Pressures toward uniformity
Self-censorship of ideas that deviate from the apparent group consensus.
Illusions of unanimity among group members, silence is viewed as agreement.
Direct pressure to conform placed on any member who questions the group, couched in terms of « disloyalty »
Mind guards— self-appointed members who shield the group from dissenting information. »
la suite et ce que relayent les média obéissants est:
« : Closed-mindedness
Rationalizing warnings that might challenge the group’s assumptions.
Stereotyping those who are opposed to the group as weak, evil, biased, spiteful, impotent, or stupid. »
quand a drapeaux rouges dont vous parlez ca me fait penser a la citation qu’utilise Benabou:
« color blind in a sea of red flags »
Il y a quelque-chose de pourri au royaume du GIEC. Je suis ingénieur de formation, mais je ne pense pas qu’aucune connaissance scientifique soit nécessaire pour s’en rendre compte.
En revanche, l’instinct grégaire et l’effet de mode me semblent être une caractéristique majeure de l’hommo sapiens (avec la recherche de la nouveauté).
Je suis donc particulièrement étonné du silence des journalistes, historiens et spécialistes des sciences humaines à ce sujet. Ou sont-ils à ce point idéalistes et naïfs qu’ils ferment les yeux volontairement ?
pas une conspiration CIA, mais le désespoir de « machins » d’exister…
la recherche est devenu un « machin » qui se bat pour exister.
je travaille sur un autre sujet similaire et mon expérience c’est que les salopards ce ne sont pas les corporations intéressées, les pétroliers curieux, ni même les politiques idiots, mais les scientifiques bornés et désespérés d’être financés, et des journalistes/scientojournaleux pétochards et suiveurs qui se croient porteur de la morale, alors qu’ils ne font que jouer les perroquet du pouvoir des administrations.
c’est une tragédie de la science administrée… comme le GIEC.
Comme dit IImryn, « Absurde et délirant. Ce genre de position va faire passer les sceptique pour des abrutis complètement drogués aux champignons ».
jacqueshenry: « Je persiste à prétendre que toute cette histoire de réchauffement climatique n’est que du bluff orchestré par la CIA »
Absurde et délirant. Ce genre de position va faire passer les sceptique pour des abrutis complètement drogués aux champignons.
Le catastrophisme n’est pourtant vraiment pas nouveau, c’est même multi-millénaire. On pouvait de surcroit et en toute bonne fois croire a l’hypothèse de départ. Ça aurait du rester dans le pure domaine de la science avec toutes les précautions et révisions attachées aux incertitudes. Sauf que dessus ce sont greffés des tas d’imbéciles, politiques, ahuris, religieux, des intérêts divers, des opportunités et que c’est complètement partit en couille.
L’ignorance, la croyance, qu’elle soit de bonne ou de mauvaise foi explique parfaitement ce merdoyage big size.
Je cherche à me procurer votre ouvrage « La Servitude climatique », même s’il n’est pas actualisé depuis 2009 cela reste un excellent ouvrage.
LiberMédia n’existe plus, il n’est pas sur Amazon ni sur Ebay, du coup je viens vous embêter directement avec ça.
Je croise les doigts!!
Le livre est maintenant épuisé, et je n’ai pas prévu de réédition. En tapant sur la barre Google « jean michel belouve » vous tomberez sur des sites qui m’ont piraté et proposent de télécharger l’ouvrage gratuitement, en e-pub. Je laisse faire. Sans garantie de qualité de leur e-pub, évidemment.
Plus spécifique s’agissant des modèles, Vincent Courtillot s’est exprimé, il y a peu, à ce sujet.
Il estime, en substance, que « les modèles c’est bien mais qu’il y a un énorme déséquilibre dans l’importance que le GIEC leur accorde, et qu’il faut revenir aux observations (= la réalité). Et qu’il doit y avoir un aller-retour permanent entre les 2 (observations/modèles). Travail que ne fait pas le GIEC. » (On comprend un peu pourquoi…)
Sa dernière conférence : http://www.laterredufutur.com/accueil/index.php/climat/527-vincent-courtillot-intervention-observations-et-predictions-du-changement-climatique-global.html
38 minutes de vulgarisation, assez dense, assez technique, mais passionnant et abordable dès lors que l’on a une petite culture et curiosité scientifique.
Ph11 : « on est sur à 95% de la fiabilité de nos modèles. »
—————————
En effet, le GIEC est tellement sûr de ses modèles qu’il en utilise 35 (!) différents pour la simulation de la température d’une ***même*** planète Terre.
Cherchez l’erreur…
@Abitbol / Cockenstock et quelques autres.
Quelques fautes d’orthographes ? je vous souhaite d’avoir gagné les sommes que j’ai engrangé en rédigeant quelques assignations dans ma carrière (je ne suis pas avocat, et pas aux prudhommes…), mes arguments séduisent les juges, apparemment, peut être moins Pivot j’en conviens.
Pour en revenir à mon intervention et à la médiocrité répétitive des votres, car il y a un moment il faut savoir sortir de sa réserve, je vous renvoi à la lecture (complète) de celle-ci.
Les clés sont contenus dans mon texte, il est lisible pour celui qui s’en est donné la peine, il est évidemment critiquable.
Je cite les écologistes et leur noria d’ONG, leur façon redoutablement efficace d’utiliser les médias en ayant su créer une iconographie ainsi qu’à sensibiliser les foules et par la même les médias.
Les écologistes sont des activistes, ils utilisent les leviers politiques et ceux du droit (via les ONG).
Les écologistes et la politique.
Comme chacun le sait, c’est un parti qui prête à sourire, un électorat de complaisance, qui s’abandonne à lui éventuellement lors d’élections locales, mais jamais lors d’élections nationales, les pourcentages réalisés sont ridicules et pourtant.
Le groupe EELV est surreprésenté à l’assemblé, il a même réussi à imposer des ministres dans les gouvernements de droite et de gauche, en 30 ans ils sont partout, au sein des instances européennes, et au final ils agissent comme un groupe de lobbyistes, du pouvoir il n’en veulent pas, sinon celui périphérique.
Noël Mamère, fer de lance d’EELV nomme son parti « la firme », c’est dire.
Les écologistes et les ONG.
l’ONG c’est le bras armé des actions écologistes (qui ont des liens avec tout, y compris avec la moindre ONG anti raciste), le tout sponsorisé avec les deniers de l’état (!), elles sont des milliers, très actives, elles sont parties civiles de tous les procès, peu importe le thème.
Les ONG pèsent sur les syndicats, du reste, rappelez vous que le film d’Al Gore « une vérité qui dérange » a été diffusé dans toutes les écoles de France, c’est leur travail de fond.
Demandez donc à Zemmour ce qu’il pense des ONG, lui qui est assidument poursuivi par ces activistes…
Les libéraux.
Dont je fait parti, depuis des décennies, c’est dire ma souffrance.
En venant sur ce site, je découvre sans surprise des gens qui semblent partager mon opinion, néanmoins je constate, ici comme ailleurs, que les libéraux, n’aiment pas avoir les mains sales.
Je me suis fait accroché ici même, j’ai lu des articles qui se veulent pur, le tout me fait rire, ces gens la sont dans la posture, ils rêvent d’un monde idéalisé libéral, ils sont soit parfaitement imbéciles, soit animés des pires intentions et, dans les deux cas, il est à souhaiter que le libéralisme ne puisse jamais s’exprimer un jour par leur canal.
Le GIEC et le réchauffement climatique.
Avec le GIEC on retrouve la même démarche que celle des écolos (quelle surprise…), un organisme qui s’est imposé dans le monde car il a pu s’appuyer sur les leviers puissants des partis écologistes et de leurs ONG.
Le GIEC utilise les mêmes codes que les écologistes, la même iconographie, les mêmes leviers.
Considérant tout ce qui précède, c’est bien par la politique et le droit que ce sont imposées les thèses du GIEC, non ?
Le pire c’est que vous continuez de foncer dans la cape du débat scientifique, par la même vous mettez hors jeu tout le monde car, partant de ce postulat, qui peut prétendre débattre de ce sujet ? vous Abitbol ? vous Cockenstock ? l’auteur de cet article ? Claude Allègre ? risible, n’est-il pas…
Le réchauffement climatique est un débat avant tout politique et relevant du droit, largement bafoué au cas d’espèce, le débat scientifique est secondaire car il échappe à la quasi totalité des humains vivant sur cette planète, par contre les actions découlant des thèses délirantes du GIEC nous concernent tous.
Vous proposez de continuer à jouer aux professeurs Tournesol avec vos petits tableaux noirs, alors je vous retourne vos questions péremptoires : démontrez moi comment vous comptez renverser la situation avec vos débats « techniques », j’en rigole d’avance, sachant que le carbone est coté à New York sur le Nyse et partout sur la planète.
Le GIEC, le CO2, le réchauffement de mes c……. c’est du bizness, de la politique et du droit.
Le GIEC et le réchauffement climatique et les écologistes sont une leçon qui nous est donnée à nous les libéraux
– soit nous restons dans l’invective, la critique, la posture et assumons notre inactivité en continuant d’avoir raison (la belle affaire !)
– soit nous démontons des portiques écotaxe, nous refusons de nous faire tondre par le RSI, nous luttons pour sortir du monopole de la sécu (les anti OGM, José Bové, ça vous rappelle quelque chose avec les Mc DO ? les mariages célébrés avant l’heure par Mamère ? les milliers d’actions juridique des ONG écolos/anti racistes en France et dans le monde, ça vous parle aussi ?)
Le problème des libéraux et il est de taille, c’est que la plupart se pensent au dessus des préceptes humains, le libéralisme est une « valeur » qui va s’imposer, il suffit d’en débattre.
Posture incongrue et prétentieuse, qui démontre le dédain qu’on certains, de leurs compatriotes, des hommes en général.
C’est ma dernière intervention à un article sur le GIEC, c’est un débat stérile, ceci ne s’adresse pas à M. Jean Michel Belouve pour qui j’ai un respect sincère, mais c’est une question de salubrité, du reste en relisant ma première intervention, il était prévu que des réchauffistes viennent mener campagne en argumentant « techniquement » contre cet article, ce qui n’a pas manqué d’être, et voila la cape tendue dans laquelle vous foncez tous…
Vous voulez que le monde soit plus libéral ? il va falloir vous salir les mains.
Super Patronus ! Partez devant, je vous rejoins.
Je prépare le repas et vous attends mon cher Abitbol !
Sans être vraiment un libéral, je dois dire que je suis positivement effrayé par la réponse donnée par les politiques au réchauffement. C’est non seulement un non-sens économique, mais la géopolitique et la finance en réduiront les effets à néant.
Le GIEC a été créé par les politiques, mais a échappé à tout contrôle : on a créé un monstre. Patronus est injuste avec les scientifiques (chercheurs) qui s’opposent au GIEC : ils sacrifient leur carrière pour freiner le machin. Mais je suis d’accord sur le fait qu’il ne faut pas être trop technique dans le débat.
Au niveau scientifique, c’est avis d’expert contre avis d’expert. Ce qui démolit les conclusions du GIEC, c’est l’échaffaudage de pseudo-certitudes, d’à -peu-près et d’exagérations et le fait qu’on assiste à un procès totalement à charge contre la consommation de ressources fossiles jugée à priori responsable.
Ivresse du langage, vantardise et arrogance, ce genre de com. n’a rien à faire ici…
Allez hop… c’est reparti. Un article (un poil long et poussif) sur le réchauffement et contre le GIEC et hop refleurissent aussitôt les commentaires plus contradictoires les uns que les autres (la terre va se refroidir, le réchauffement n’existe pas, il sera limité… etc.. ) évidemment tous écrit par de grands scientifiques et experts du climat ayant étudié le phénomène des années durant en laboratoire et sur terrain… et tout aussi rapidement que voit t’on pointer le bout de son nez ?? Le sport favori du net ! : La théorie du complot internationale.
Tout est complot vous savez bien… de la mort de Lady Die, au 11 septembre en passant par l’homme sur la Lune, fin 1912 la catastrophe du Titanic elle même était un complot (soit disant selon madame et monsieur tout le monde issu d’une escroquerie à l’assurance)… curieux dés qu’un événement a un impact médiatique puissant sur les foules il ne s’agir que qu’un complot (pour savoir pourquoi voir liens plus bas).
Si il est évident que le GIEC ne fait que fournir une synthèse des travaux sur le réchauffement issus de 170 pays et que comme tout travaux scientifiques (surtout sur une telle masse) certains sont évidemment discutables (et discutés d’ailleurs par les scientifiques eux même) d’autres difficiles à vérifier, ou alambiqués le consensus exprimé par le GIEC sur les conclusions de ces travaux ne souffrent d’aucun flou… mais évidemment il s’agit d’un complot. De qui ? contre qui ? Mystère… mais c’est un complot…
Etrangement personne ne se demande pourquoi diable des scientifiques issues de laboratoires différents (privées comme d’état) appartenant à 170 pays aux intérêts énergétiques et économiques contradictoires (comme les USA, la Russie, la chine et le vénezuela) diraient ils la même chose ?. Un complot unissant Brésil/Venezuela/Arabie saoudite/Fédération de Russie/USA/Koweit ? … fichtre la géo-politique n’existe plus !.
Concernant le réchauffement en lui même curieusement ces mêmes personnes ne tentent pas non plus de vérifier « par elles même » des choses aussi simples.. que
– Demander à des pécheurs, des agriculteurs ou des jardiniers si ils constatent des changements saillants dans les périodes de floraison, la présence d’insectes inhabituels en fonction des saisons ou des lieux géographiques, les migrations des poissons ?. Pour l’avoir fait… je vous invite à le faire… a moins que les agriculteurs, les jardiniers et les pécheurs soient aussi… du complot ?
– Constater par elles même que les feuilles des arbres tombent plus tardivement qu’il y a 20 ans en Automne
– constater que les précipitations météorologiques extrêmes sont en augmentation depuis 20 ans (d’ailleurs ceux qui tirent le plus la sonnette d’alarme à ce sujet sont… les compagnies de réassurance des compagnies d’assurance… complot aussi… certainement.. comme les centaines de milliers de victimes d’inondations, sécheresses, tornades plus violentes que jamais.
voir tableau recap statistiques des précipitations extrêmes (source ONU)
h**p://www.unfpa.org/swp/2009/fr/images/figure1.1.gif
Bref moi qui pensait que peut être les « libertariens » seraient un poil moins « moutons » que la moyenne des internautes…. et préféreraient se faire un avis par eux même en bon esprit libre et individuel…. au lieu de répéter comme un perroquet ce que d’autres ont dit ou écrit sans aller sur le terrain… finalement l’Humain est bien le même partout… c’est peut être rassurant… ou pas 🙂
Pour en savoir plus sur le GIEC
h**p://www.ipcc.ch/pdf/ipcc-faq/ipcc-who-is-who-fr.pdf
h**p://www.manicore.com/documentation/serre/GIEC.html
h**p://fr.wikipedia.org/wiki/Opinion_scientifique_sur_les_changements_climatiques
h**p://www.lemonde.fr/planete/article/2013/09/28/le-silence-des-puissances-emergentes-apres-le-rapport-du-giec_3486495_3244.html
Pour en savoir plus sur la mécanique des théories du complots :
ht**p://fr.wikipedia.org/wiki/Théorie_du_complot
Un (bon) cours de l’université de Rennes sur les « théories du complot » (vidéo)
h**p://www.sites.univ-rennes2.fr/webtv/appel_film.php?lienFilm=651%2522
Wah, des pécheurs, des agriculteurs, des jardiniers, des feuilles tardives de l’automne, et des précipitations extrêmes… et le GIEC qui n’est pas au courant. Trop dommage!
ben si justement eux sont au courant… mais manifestement pas vous, pourtant les métiers en question sont bien plus proches que vous que les scientifiques de la communauté internationale…. cherchez l’erreur :).
Etudiez seulement un peu l’histoire des sciences, et vous aurez une petite idée de la valeur d’un soi-disant conscensius ou de la sagesse des académies des sciences.
Et si vous voulez intéroger les anciens pour qu’on vous dise qu’il fait plus chaud en 2000 qu’en 1950, c’est que vous ne croyez même pas vous même au relevés de température de la NOAA de Hansen.
En revanche, il serait interressant de connaître l’avis des anciens d’il y a 60 ans, 100 ans ou 200 ans. Mais c’est plus dur à trouver.
En ce qui concerne la théorie du complot, il ne peut y en avoir puisque le GIEC représente les gouvernements donc le pouvoir, et qu’on ne complote pas contre soi même. C’est un organe politique de l’ONU dont la mission est d’expliquer à l’ONU que le RCA existe, et qui fait donc très bien son travail. Chercher l’erreur.
En effet l’histoire des sciences comporte bien des consensus ayant été amendé ou invalidé, et c’est bien la moindre des choses puisque c’est justement le mode de fonctionnement de la science. Mais admettez que le nombre de consensus qu’elle admet depuis des siècles (depuis la terre est ronde, jusqu’a E=Mc2 qui tient toujours, en passant par l’existence et les propriétés des quarks, neutrons, protons etc etc etc…..) et nettement supérieure puisqu’il constitue la somme des connaissances scientifiques actuelles dans tout les domaines. Si la Science ne servait à rien ou se trompait « systématiquement » vous n’auriez ni internet en ce moment même, ni l’électricité, ni un réfrigérateur… ce serait ballot. Dés lors pourquoi miser sur une « erreur » par défaut ?.
Par ailleurs le GIEC n’est pas un organisme scientifique (confusion habituelle chez ceux qui ne connaissent pas vraiment le sujet) mais un organisme chargé de faire la synthèse du travail de milliers de chercheurs indépendants les uns des autres dans plus de 170 pays. fichtre ! Vaste complot pour plaire à l’ONU.
Pour finir, si j’interroge ce qui m’entoure c’est justement pour me faire ma « propre idée » à partir d’éléments directs ce que visiblement vous semblez négliger. Quand aux anciens justement après en avoir interrogé pas mal (j’ai 50 ans cela m’a laissé du temps) ce que je sais c’est qu’il y a 100 ans ou 200 ans la mer de Glace était bien plus grande qu’aujourd’hui (voir photos ci dessous) ou qu’en région parisienne par exemple les chutes de neige atteignant 1M n’étaient pas rares de même que la seine gelée au point d’y faire du patin à glace (ma propre grand mère née en 1895 et qui à disparu en 1981 a eu le temps de me faire part de ses souvenirs à ce sujets). Mais évidemment tout le monde est dans le complot ou dans la démarche de « convaincre l’ONU » (et aussi surement les insectes venues du nord de l’Afrique et d’Asie que l’on croise à présent en Suisse ou dans le sud de la France, ou les migrations de poissons vers le nord alors qu’il y en avait aucune trace avant ? voir liens)
Question : combien avez vous passé de temps à étudier vous même le sujet ? à rencontrer des scientifiques de visu ? Avez vous lu le rapport du GIEC d’ailleurs ? Ou le rapport du gouvernement chinois qui va dans le même sens (la Chine se commande des études internes uniquement pour faire plaisir à l’ONU évidemment)
Je sais bien que c’est la mode de répéter à l’envie des choses lues sur Internet allant uniquement dans le seul que l’on souhaite mais cela serait tellement plus crédible et enrichissant si quelques citoyens prenaient le temps de se faire leur « propre idée » en étudiant les différentes versions d’un même fait ?
Sources :
Mer de glace 1900
h**p://sommeteo.free.fr/images/images%20site/la%20mer%20de%20glace%201900.jpg
Mer de glace 2001
h**p://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/0/05/01_Chamonix-Mont-Blanc_-_Mer_de_Glace.JPG
seine gélée
h**p://images-01.delcampe-static.net/img_large/auction/000/062/460/924_001.jpg
h**p://www.parisenimages.fr/Export450/14000/13906-7.jpg
h**p://www.swissinfo.ch/fre/societe/Les_insectes_asiatiques_se_plaisent_en_Suisse.html?cid=33445984
h**p://www.cnrs.fr/cw/dossiers/dosclim1/biblio/pigb12/06_especes.htm
« Par ailleurs le GIEC n’est pas un organisme scientifique »
C’est ce qu’on se tue à dire, c’est un organisme politique qui agit à des fins politiques.
Et il ne fait pas une synthèse (qui serait d’ailleurs biaisée par le simple fait que pour avoir un financement les études ont intérêt à démontrer un danger, même imaginaire), mais du cherry picking dans les études qui correspondent à la Doxa préjugée du GIEC : il y a réchauffement et il est d’origine humaine. Le tribunal a décidé que l’homme et son complice le CO2 étaient coupables, il ne va pas demandé aux flics de mener une vraie enquête. Il suffit juste de recueillir les éléments à charge et à charge uniquement. Sauf que les jurés commencent à voir les trous dans le dossier. Enfin, les jurés qui réfléchissent…
Tiens, le GIEC est un organe politique qui agit à cette seule fin…
Encore un effort, et vous considérerez que débattre science avec eux c’est comme discuter peinture avec un aveugle, et encore, il est probable que certains en parlent mieux que les voyants.
Certes il faut rassembler des preuves « scientifiques », mais il faut surtout les attaquer sur le terrain du droit; les connivences, les prises d’intérêts, la partialité, l’illégalité politique, tout cela doit être dénoncé sans relâche.
Encore une fois, quelle que soit la qualité du débat scientifique, il satisfait au GIEC car, il rend inaudible toutes oppositions, il les catégorise, il les isole, surtout, oui surtout, il repousse les vraies questions.
Convenez, que le fond du problème ce sont les décisions politiques et économiques prisent sur les rapports du GIEC, c’est donc bien de ça qu’il faut débattre, ce faisant nous alerterons et sensibiliserons d’avantage de citoyens qui pour la plupart observent les débats des réchauffistes et non réchauffistes, et ne comprennent plus rien.
En droit, lorsqu’on veut noyer une affaire, on n’en finit plus d’échanger des conclusions, le GIEC avec ses rapports donne l’os aux « chiens » (pardon pour l’expression qui ne vous vise nullement), à chaque nouvel os, la meute se régale, le GIEC lui avance.
Quant à Cockenstock, désolé, mais je ne suis pas ici pour vous plaire.
Allez on va pousser votre raisonnement jusqu’au bout… Le GIEC est corrompu ou je ne sais quoi OK. il invente le réchauffement (que toute personne de plus de 40 ans constate de lui même par ailleurs mais passons). OK. la question est : C’est quoi le but ?. Au profit de qui ?.
Hypothèse : La seule puissance capable de monter et financer un tel barnum serait les 7 soeurs et leurs obligés/associés (Koweit, Qatar, Arabie saoudite) autrement dit le complexe militaro-industriel anglo-saxon.
quels seraient leur intérêt ? ralentir la consommation pour augmenter les prix et faire durer encore un peu le plaisir avant le Pic-OIL (Horizon 2050/60) le temps de se retourner et d’investir dans autre chose.
L’autre hypothèse serait un « coup double ». Soit l’hypothèse 1 + effectivement ralentir le réchauffement climatique proportionnelle à la quantité d’hydrocarbure rejeté dans l’atmosphère (pour la petite histoire, la planète à mis des milliards d’années à enfouir ces résidus d’énergies solaire dans le sol… nous aurons mis seulement deux siècles à tout ressortir, il est logique que cela bouleverse l’éco-système et le climat).
Bon. OK. Pas si bête…mais fichtrement culotté, pervers…et risqué. A contrario ce qui ne plaide pas pour cette hypothèse est que les mêmes « pétroliers » dépensent des fortunes en contre lobbying… ils rincent et montent des coups médiatiques pour nier le réchauffement. Seule certitude le réchauffement est un fait dont tout le monde peut observer les effets si il prend le temps de réfléchir, demander aux anciens et d’observer un peu (Ex parmi des milliers : un nid de guêpes chez mon frère en Bretagne il y a 3 jours… fin octobre)
Bien à vous
Le secret des 7 soeurs (documentaire) :
h**p://www.youtube.com/watch?feature=player_embedded&v=Fitaaj_aPPo
La face cachée du pétrole (documentaire)
h**p://www.youtube.com/watch?v=5KdfiPOVnqA
Pas besoin de pousser le raisonnement, tu cherches seulement qui est à l’origine du GIEC et tu trouveras deux météorologues et un escroc recherché par la moitié des polices du monde. Normalement, ça devrait te mettre la puce à l’oreille, mais comme t’as un QI d’huitre…
@Abitbol : Si cela peut soulager ta petite frustration que de finir par ce genre de phrase, fais toi PLEZ c moi qui offre :). En attendant balance les noms cela va surement intéresser les journalistes.
@un citoyen comme les autres
gardez vous de toute interprétation de ce que je pourrais penser ou supposer.
Je n’ai rien à fiche qu’il y ait un RCA ou pas, vraiment rien, une fois assimilé ça nous sommes tranquille.
Dites moi, quelles sont les mesures que vous préconisez, c’est ce qui est intéressant, le reste vous fait passer pour un brasseur de vent, seriez vous le pape des climatologue que cela ne vous donnerait pas autorité pour prendre la moindre décision, pas plus que moi.
Alors, que préconisez vous en supposant que le GIEC ait raison ? le reste on s’en fiche totalement.
Merci de votre réponse.
uccla, faut bien appeler un chat un chat…
Va faire un tour sur Wiki et tu auras ta réponse. Tout le monde la connait.
« Le météorologiste suédois Bert Bolin a joué un rôle important lors de sa création et l’a dirigé de 1988 à 1997. Les autres membres fondateurs sont le canadien Maurice Strong, actuellement caché en Chine à la suite de son implication dans le scandale du détournement de fonds dans le cadre du programme « Pétrole contre nourriture », et le britannique John T. Houghton. »
h**p://fr.wikipedia.org/wiki/Groupe_d’experts_intergouvernemental_sur_l’évolution_du_climat
@Patronus
=) que préconisez vous en supposant que le GIEC ait raison ?
Enfin un début de débat. Il y a 12 ou 15 ans j’aurai eu une autre réponse, plus axée sur la protection des biens et des personnes (bien plus vulnérable que « l’environnement » qui s’adapte et se recompose) puisque exposés aux phénomènes extrêmes et sujettes aux migrations climatiques mais le temps à passé et l’urgence n’est plus celle-ci.
Je précise que j’étais à l’époque contre le fait de communiquer les travaux du GIEC au grand public qui ne peut appréhender l’aspect scientifique et pour qui ces notions sont à la fois trop vagues et trop alarmistes… j’aurais préféré que le débat et les études restent entre les scientifiques, les experts, les pouvoirs publiques, les entreprises productrices et consommatrices d’énergies et les services de protection de l’environnement. La communication au grand public à été dans l’ensemble contre productive, on en encore des preuves ici même mais il est trop tard pour regretter, qu’ils assument !.
D’autant que l’urgence n’est plus celle-ci, elle est énergétique et économique… l’approche du PIC-OIL est mal gérée et les conséquences économiques seront potentiellement bien plus dévastatrices que le réchauffement. Ce n’est pas par hasard que l’agitation monte depuis 2007 (la crise économique à suivi de quelques mois une nouvelle envolée des prix du brut) les lobbies et les états sont trop fébriles et ne réagissent pas de la bonne manière.. au lieu de coopérer et pour le coup d’être transparent (le grand public écoute et comprend quand il s’agit de croissance et de productivité bien plus que les histoires d’ours polaires ou de migration vers le nord des espèces) ils versent dans la paranoïa et le chacun pour soit comme en témoigne l’actualité récente… ils sont en train de partir en vrille…
On aurait du s’en douter avec l’Ossétie du sud dés 2008 (cause l’oléoduc)
h**p://fr.ria.ru/world/20090826/122858419.html
et cela ne fait qu’empirer…
Espionnage entre les états au sujet de l’énergie :
h**p://www.lemonde.fr/ameriques/article/2013/10/08/le-canada-tente-de-calmer-la-colere-du-bresil-apres-les-soupcons-d-espionnage_3492184_3222.html
Intox et déstabilisation autours du gaz (Algérie) et de l’uranium (Mali / Niger)
h**p://www.lefigaro.fr/conjoncture/2013/01/17/20002-20130117ARTFIG00381-les-interets-economiques-limites-de-la-france-au-mali.php
Epidémie de révolution dans la zone de transit des énergie (Syrie)
h**p://www.agoravox.tv/actualites/international/article/syrie-la-bataille-de-l-energie-40754
Frénésie subite sur le gas de schiste (USA) et frictions entre les états au sujet des territoires miniers maritimes.
h**p://www.atlantico.fr/rdv/atlantico-green/perspective-forages-petroliers-en-arctique-dechaine-passions-zegrrenweb-619163.html
Et cela ne fait que commencer… la question est comment passer dans le calme en moins de 30 ans d’une société « droguée » aux hydrocarbures (transport terre air mer, plastiques, industrie pharmaceutique, engrais donc productivité alimentaire à une société ou les énergies fossiles sont toutes en voie d’extinction presque simultanément (oil 2050/60, Gaz 2070/80, uranium 2070/80 charbon 2120/2140) ?. Il y a deux solutions…
A – « ils » vont se batailler jusqu’a la dernière goutte sur fond de crise allant en s’aggravant
B – Les populations vont prendre conscience de la « vraie » cause de la crise et des risques inhérents et demander une médiation et une coopération technologique…
Pourtant, les solutions existent mais elles doivent vite entrer en application car la décélération s’accentue (ex les producteurs et distributeurs bretons comme les pécheurs qui ont du digérer une augmentation drastique du prix du pétrole en 20 ans sans parvenir a vendre plus chère…. les grandes surfaces ne veulent pas répercuter les augmentations, ils sont étranglés, voir aussi les magouilles dans la viande – cheval/boeuf pour regagner de la marge etc…).
Mois après mois, année après année la pression va s’accentuer et les risques de désordre avec…
Les solutions ?
– les centrales au thorium
– les CSO (centrales solaires orbitales)
– la Géothérmie
– L’hydrogène
– les économie d’énergie
– le recyclage intensif
– En appoint les renouvelables.
Mais tout cela il faut du courage, une vision, des moyens, vouloir résister aux lobbies bref DECIDER… et ce n’est pas gagné.
Pour mieux comprendre la situation :
Une conférence récente (et assez explosive) à ce sujet au Sénat
h**p://www.youtube.com/watch?v=MULmZYhvXik
et si vous voulez pousser plus loin la réflexion, l’analyse toute récente et exemplaire du physicien François Roddier sur le lien entre la thermodynamique, la vie et la civilisation.
h**p://www.youtube.com/watch?v=6lNz5vmKEFA
Quelques datas essentielles :
h**p://petrole.blog.lemonde.fr/2013/04/11/croissance-dette-facture-energetique/
h**p://www.manicore.com/documentation/petrole/petrole_economie.html
En conclusion : le réchauffement est un fait… mais ce n’est plus le plus urgent maintenant.
un citoyen comme les autres : « Mais tout cela il faut du courage, une vision, des moyens, vouloir résister aux lobbies bref DECIDER… et ce n’est pas gagné.  »
———————————-
Mon pov gars, tu es parano (les lobbies de l’énergie nous cachent tout) et mégalo (il faut DECIDER à la place millions de gens qui travaillent tous les jours dans le secteur de l’énergie). Faut aller te faire soigner !
Et c’est pas la peine de recoller 100x tes liens foireux qui pointent toujours sur les mêmes usual suspects de la confrérie catastrophistes et toujours avec les mêmes crétineries malthusiennes qu’on a entendu depuis des décennies. Répéter comme un perroquet 100x un bobard ne te le transformera pas en vérité.
@mon ami le si calme, expert et pondéré miniTax :
=) « Mon pov gars, tu es parano (les lobbies de l’énergie nous cachent tout) »
Au delà de la Nieme invective (qui ne sera jamais un argument pas plus que la première) il est particulièrement délicieux de se faire affubler de ce qualificatif (Parano) par quelqu’un qui pense que les milliers de chercheurs du GIEC sont un grand complot :). Par ailleurs un lobby n’est en rien un complot, juste un groupement d’intérêt.
=) « et mégalo » (il faut DECIDER à la place millions de gens qui travaillent tous les jours dans le secteur de l’énergie). Faut aller te faire soigner !
J’ai souvent rencontré ce procédé qui consiste à déformer la phrase de l’autre pour lui donner un autre sens destiné à le discréditer je ne le connais que trop bien. Sauf ton respect MiniTAX c’est TOI qui à ajouté la parenthèse pas moi, ou ai je écrit qu’il fallait décider « à la place des millions de gens qui travaillent dans le secteur de l’énergie » ?. Nulle part. Il se trouve que je travaille depuis longtemps avec de tels professionnels (pas des climatologues), qu’ils soient en charge de la prospection, des forages, des études de rendement de gisement Biomasse comme du nucléaire et ils ont toute ma sympathie. Comme partout on y rencontre des chics types et des moins urbains mais pas dans des proportions différentes d’autres secteurs.
Seuls les naïfs (ou les auto-endoctrinés ce qui revient au même) n’auront pas compris que je parlais des politiques. En outre je me permet de te rappeler que si la « grande famille des professionnels de l’énergie » existe bel et bien elle est toutefois séparée en chapelles… et intérêts divergents… les professionnels du pétrole ne sont pas exactement alliés avec ceux du nucléaire, comme ceux du gaz aiment bien les éoliennes (petit clin d’oeil) :).
=) pas la peine de recoller 100x tes liens foireux qui pointent toujours sur les mêmes usual suspects de la confrérie catastrophistes
Quels rapport entre des liens pointant vers des articles de journaux (Atlantico, Agence Russe Ria-novosti, le Monde, le figaro) sur les guerres au Mali ou en Ossétie (cf : dernier post) et les « catastrophistes » ?. Aucun
Par ailleurs ajouter une invective de plus (« Foireux ») pour essayer d’avoir l’air sure de soit n’est efficace que sur les esprits faibles. Plus tu t’énervera plus tu démontrera que tu ne parviens pas à convaincre autrement que par le quolibet voir l’insulte… un peu pauvre comme argumentaire non ?. Je suis certain que tu peux mieux faire. Tu devrais t’inspirer des Jésuites ils sont expert dans l’art du maniement des concepts.
=) Répéter comme un perroquet 100x un bobard ne te le transformera pas en vérité.
Un peu comme répéter en boucle que le GIEC est une fumisterie ou que le réchauffement n’existe pas tu veux dire ? D’autant que le GIEC n’est pas le sujet, le sujet est le réchauffement … que tu pourrais constater par toi même si tu prenais tes petites jambes pour aller sur le terrain. Tiens je suis sympa je te donne deux pistes (tu devrais les inclure dans tes prochaines vacances) passe donc en Suisse demander à quelques herboristes d’expérience (eux aussi font partie du complot je suppose) ou aux plus âgés des pécheurs d’Irlande ou encore d’Espagne (complotistes aussi ?), ou plus proche de nous des vignerons du Bordelais et demande leurs si ils ne constatent point de différences entre le terrain d’aujourd’hui et celui d’il y a 20 ans.
Minitax… là ou ton combat est perdu d’avance, c’est que le réalité du terrain fini par s’imposer aux yeux de la population, elle VOIT ce qui se passe année après année. Alors oui le GIEC tout le monde s’en fiche ne demeure que le principe de réalité.
Ce qui ne m’empêche pas de dire qu’il y a plus urgent que le réchauffement, a savoir réussir la transition industrielle et commerciale du secteur énergétique (« avec » les professionnels de l’énergie – comme ceux que je citent dans certains de mes liens) et pas « contre » eux, pas en raison du réchauffement mais bien du PIC-OIL tout en gardant à l’esprit le mot « croissance ». Ce n’est pas un complot mais de la prospective et de l’assurance.. deux notions qui devraient être à la base de la politique en somme. Bien à toi.
PS : A propos du Pic Oil le PdG de Shell Peter Voser est il un « réchauffiste », un « alarmiste » ou bien un « professionnel de l’énergie » comme tu semble les aimer tant tout comme moi. Car c’est lui qui déclare dans le Financial Times « La production des champs existants décline de 5 % par an à mesure que les réserves s’épuisent, si bien qu’il faudrait que le monde ajoute l’équivalent de quatre Arabie saoudite (sic) ou de dix mers du Nord dans les dix prochaines années rien que pour maintenir l’offre à son niveau actuel, avant même un quelconque accroissement de la demande. ». (voir Google)
Un petit film pour se remettre en perspective :
@ un citoyen comme les autres
Avouez que croire religieusement en une théorie du complot est confortable. Sortir de ce confort demande un effort trop important pour beaucoup d’habitués des commentaires de Contrepoints. En philosophie, on parle d’ignorance rationnelle : http://fr.wikipedia.org/wiki/Ignorance_rationnelle
D’un point de vue scientifique, l’expérience (souvent répétée !) montre que si vous tentez d’expliquer ici, de façon parfaitement objective et impartiale, que le rapport du GIEC est une synthèse purement scientifique, que ses auteurs n’ont aucun intérêt financier puisqu’ils le rédigent bénévolement, que les mesures instrumentales montrent que le climat a changé depuis le début de l’ère industrielle, que les études scientifiques concluent que ce changement ne peut très probablement pas être seulement expliqué par la variabilité naturelle, etc. etc., vous ne recevrez qu’un flot de railleries et d’insultes en retour.
Comme vous, je cherche en vain dans ces discussions de bas étage le fameux « nivellement par le haut » affiché fièrement par ce site.
@abitbol
Cela fait qq semaines que je parcoure les blogs (depuis que le GIEC nous a sorti son 95% de certitude et que les media le reprennent en choeur).
J’y ai lu des simplets qui pensent réchauffer la terre en produisant trop de chaleur, des scientifiques qui semblent croire qu’un chercheur ne peut pas être aussi crétin que n’importe qui (moi y compris – mais moi je ne prétend pas sauver le monde), des naïfs qui pensent que le GIEC est une assemblée de bisounours, des ecolos qui ramènent systématiquement le PIC-OIL quand ils sont à court d’arguments, des lobyistes en taxes carbone ou moulins à vent qui ne se cachent même pas.
Je commence à connaître leurs arguments sur le bout des doigts, d’autant qu’ils ont des sites spécialisés spéciaux « anti-sceptiques ».
Curieusement, ils semblent penser que Allègre est le grand et unique démon négationiste à abattre, et semble ignorer que leur pires ennemis sont des chercheurs de tous les pays, extrêmement compétents et souvent anciens membres du GIEC.
Il est vrai que leurs arguments les dépassent car ils vont bien au dela du résumé pour noeud-noeud du GIEC. Du coup, je n’ai encore trouvé personne capable de me donner une réponse valable à ces arguments, bien que je ne sois pas moi-même d’accord à 100% avec toutes les réfutations.
C’est ennuyeux car une seule des critiques est suffisante pour mettre à la poubelle les milliers de pages de rapport du GIEC.
Pour avoir bon, il faut avoir raison de A Ã Z ; pour avoir faux, il suffit d’une seule erreur.
Mais qui nie un réchauffement ? Les températures montent semble-t-il de 0.7 degré par siècle. Et alors ? Si vous regardez sur des périodes plus courtes ou plus longue, vous obtenez d’autres taux et d’autres tendances. Et alors ?
La seule question est est-ce grave et est-ce du à l’homme. Pour le GIEC, c’est un présupposé : il a été créé pour l’évaluer donc avec l’hypothèse que c’est vrai.
Maintenant, si vous regardez la réalité, vous constatez que l’on recherche des tendances dans des courbes avec des incertitudes et un bruit du même ordre que la tendance à 50 ans (aveu de climatologue – les données sont corrigées, extrapolées, fusionnées, remodélisées à tel point que l’on peut en tirer les conclusions que l’on veut).
Les « climatologues » sont pour la plus part des météorologues reconvertis, qui ont transposé leur modèles aproximatif pour les appliquer à des modélisations physiques invérifiables et en déduire des valeurs de réchauffement. Au final, les prédictions ne correspondent pas à la réalité non seulement dans l’évolution de la température globale mais dans les résultats annexes qui pourraient confirmer la crédibilité du modèle.
Pour justifier des années d’études et des milliards engloutis, on nous présente le classique plat de spaghettis où l’on noye le poisson en mélangeant les hypothèses physiques et les réductions de CO2, ce qui permet de cacher qu’on n’a aucune certitude, de présenter une moyenne qui n’a absolument aucun sens mathématique et artificiellement amplifiée par une mise au carré.
La présentation d’un tel rapport comme étant de la science est à elle seule un véritable scandale qui ruine la crédibilité de ceux qui y participent.
Enfin, croyez vous qu’il y ait moins de crétins chez les chercheurs que chez les banquiers. Quand ces derniers aurait dus se rendre contre que les subprime allaient s’effondrer, ils se sont auto-abusés pour ne pas admettre les pertes que cela impliquait, s’enfonçant ainsi dans la catastrophe. Les climatologues font exactement la même chose : ils ne peuvent admettre qu’ils ont mal abordé la question dès le départ et cherchent maintenant au fond des océans des données qui montrent qu’ils peuvent encore avoir raison.
Pour cela, ils corrigent les mesures de températures de l’océan en utilisant les modèles défaillants pour prouver que les mêmes modèles sont corrects. A ce niveau, ce n’est pas un complot mais de la crétinerie pure et simple. Mais je le répête, les banquiers on fait pareil.
@ Pragma : réponse parfaite, vous synthétisez clairement les arguments que les Luc, et autres intervenants sous d’autres pseudos, ne veulent pas comprendre, ni même prendre en considération. Ils vont à nouveau ergoter, mais comme vous le savez, il est inutile de discuter avec eux.
Merci pragma de confirmer mon propos sur le niveau des commentaires ici. Je vous reprends sur deux-trois choses car cela m’amuse et que d’éventuels lecteurs curieux pourraient être intéressés, certainement pas pour engager une discussion avec quelqu’un qui me considère par principe, en tant que climatologue, comme un « crétin ».
« La seule question est [le réchauffement] est-il grave et est-il du à l’homme. Pour le GIEC, c’est un présupposé : il a été créé pour l’évaluer donc avec l’hypothèse que c’est vrai. »
Un climatologue est un chercheur payé à étudier le climat, que celui-ci change ou non, et que les activités humaines l’influencent ou non. Aucun intérêt personnel ou collectif à défendre aveuglément telle ou telle thèse. Le GIEC a été créé pour synthétiser objectivement les connaissances sur ces questions, sans aucun présupposé.
« on recherche des tendances dans des courbes avec des incertitudes et un bruit du même ordre que la tendance à 50 ans »
Oui, cela correspond à la problématique de la détection-attribution et à ses méthodes statistiques (cf. Chap 9 de l’AR5). Notez cependant que votre affirmation dépend de la variable étudiée : par ex. elle est fausse pour le niveau marin où le rapport signal sur bruit est grand.
« Pour justifier des années d’études et des milliards engloutis, on nous présente le classique plat de spaghettis où l’on noye le poisson en mélangeant les hypothèses physiques et les réductions de CO2, ce qui permet de cacher qu’on n’a aucune certitude »
« On » n’a rien à justifier. Cette représentation est la plus rigoureuse scientifiquement compte tenu des différentes sources d’incertitude. Cf ce billet d’Ed Hawkins à ce sujet : http://www.climate-lab-book.ac.uk/2013/sources-of-uncertainty/
« Les climatologues […] ne peuvent admettre qu’ils ont mal abordé la question dès le départ et cherchent maintenant au fond des océans des données qui montrent qu’ils peuvent encore avoir raison. »
Ainsi l’océanographie serait une science toute nouvelle et l’absorption de chaleur par les océans profonds une découverte toute récente ? Soyons sérieux.
@contrecontrepoints
Je fais référence à ORAS4 ou Trenberth et Balmaseda donne une version revue et corrigée des données de la NOAA.
On n’a pas de mesures suffisament précises et étendues du contenu thermique de l’océan, alors on le modélise (avec les mêmes modèles atmosphériques que pour l’impact du CO2). En proffitant des énormes incertitudes, on en déduit que l’océan stocke de la chaleur contrairement à ce qu’indique les mesures directes, et on dessine une nouvelle crosse de hockey.
Le problême de fond comme abordé par J. Curry, c’est qu’on ne maîtrise rien du tout sur les cycles, les flux et les décalages dus à l’océan.
Et c’est seulement maintenant qu’on commence à l’admettre, après avoir établi des prévisions farfelues basés sur des vieux modèles à peine capables de prédire le temps à 3 jours.
@CCP
C’est fini oui, de raconter conneries sur conneries ? Vous vous attendez à quoi, qu’on finissent par en avoir marre de lire des absurdités et qu’on laisse filer ?
Si demain, d’autres crétins affirment par l’intermédiaire d’un truc onusien la probabilité à 95% qu’une météorite géante percute la terre et nous envoie tous ad patres, vous allez avoir une recrudescence d’astronomes et leurs travaux seront repris en feuilleton par tous les médias. Aujourd’hui, les sondes sur Mars ou les exoplanètes sont en page dix-huit entre le sport et les sudokus.
Il devrait en être de même pour la climatologie, sauf que les grands prêtres passent à la télé toute les semaines, tutoient les chefs d’Etats et voient une explosion de leurs crédits (payés avec notre fric).
Bien sûr que ça change tout. Sans la peur, qui engendre les taxes, les subventions pour certains, l’intérêt de médias, les honneurs (non mérités), il y aurait quelques climatologues dont les travaux n’intéresseraient que leur microcosme.
Tu n’y connais rien, même pas l’objectif du GIEC…
Mais bon, toi, tu vas nous expliquer comment la chaleur venu des cieux peut réchauffer le fond des océans sans qu’on puissent détecter le transfert depuis la surface.
@contrecontrepoints
Si vous êtes climatologue, expliquez moi le bilan de la montée des eaux, car j’ai lu qu’il manquait 50% d’apport pour l’équilibrer.
Expliquez moi aussi les corrélations et attributions entre le dégazage de l’océan, l’émission de CO2, la température et la concentration atmosphérique. Il doit bien y avoir moyen de modéliser ça et de savoir si la machine s’embale toute seule (lentement mais surement).
@contrecontrepoints
Pouvez vous m’expliquer pourquoi on se focalise à priori sur les 7 GT de Carbone qu’on envoie dans l’atmosphère, qui est en équilibre avec les 38000 GT de l’océan à T donnée.
Quelqu’un a-t’il fait une étude dynamique permettant de modéliser correctement la sinussoïde de Mona Loa.
@pragma : Je ne prétends pas pouvoir tout vous expliquer, loin de là . En revanche je pourrais vous aiguiller vers des sites de vulgarisation et/ou des publications scientifiques auprès desquelles vous pourriez vous instruire. Vous comprendrez néanmoins que je ne m’en donnerai pas la peine pour quelqu’un qui considère la climatologie comme une « crétinerie ». Bonne continuation.
@Abitbol : Le train de vos injures roule sur le rail de mon indifférence.
@ccp
Moi quand je suis indifférent, je ne prends pas la peine de répondre…
Mais bon, alors, l’explication sur la chaleur tapie au fond des océans sans passer par la case surface ?
@contrecontrepoint
Relisez moi et vous verrez que jen n’ai pas traité les météorologues ou le climatologues ni leur science de crétins. Seulement l’attitude de certains membres du GIEC.
En revanche, j’ai l’impression que vous n’avez pas compris mes questions, ni le fait que c’était de vraies questions, ce qui me fait fortement douter de votre qualité de météorologue.
@pragma : OK, je vous ai relu : « Les climatologues font exactement la même chose : ils ne peuvent admettre qu’ils ont mal abordé la question dès le départ et cherchent maintenant au fond des océans des données qui montrent qu’ils peuvent encore avoir raison. Pour cela, ils corrigent les mesures de températures de l’océan en utilisant les modèles défaillants pour prouver que les mêmes modèles sont corrects. A ce niveau, ce n’est pas un complot mais de la crétinerie pure et simple »
Niez-vous avoir commencé par « les climatologues » et fini par « crétinerie » ?
Mais admettons que vous vous soyiez mal exprimé, et concentrons-nous sur vos « vraies questions ». Vous avez tout à fait raison, je ne les comprends pas en l’état tant elles sont imprécises et confuses.
« expliquez moi le bilan de la montée des eaux, car j’ai lu qu’il manquait 50% d’apport pour l’équilibrer »
De quoi parlez-vous ? Montée observée du niveau marin global, ou projections futures ? Que voulez-vous équilibrer ? Où avez-vous lu qu’il manquait quelque-chose?
« Expliquez moi aussi les corrélations et attributions entre le dégazage de l’océan, l’émission de CO2, la température et la concentration atmosphérique. »
De quelles corrélations parlez-vous ? Sur quelles séries temporelles ? A quel pas de temps ? Par exemple, température globale de surface et concentration atmosphérique de CO2 n’ont aucune raison d’être corrélées à l’échelle inter-annuelle.
« Pouvez vous m’expliquer pourquoi on se focalise à priori sur les 7 GT de Carbone qu’on envoie dans l’atmosphère, qui est en équilibre avec les 38000 GT de l’océan à T donnée. »
Imprécis, à nouveau. Qui est en équilibre avec qui ? Qui se focalise ? Merci de reformuler.
« Quelqu’un a-t’il fait une étude dynamique permettant de modéliser correctement la sinussoïde de Mona Loa. »
Qu’entendez-vous par dynamique ? Et que représente votre sinusoïde ? A nouveau, merci de reformuler.
A vous lire.
@contrecontrepoints
Prenons dans l’ordre. Montée des eaux. J’ai lu que le bilan de fonte des glaciers (source principale en volume) + dilatation thermique (source mineure) + autres sources mineures ne fournissait que 50% du volume correspondant à l’élévation du niveau moyen des océans. (sur le siècle)
Vrai ou faux ?
Incertitude des mesures ou mystère. J’ai lu une attribution à l’antartique qui m’a laissé perplexe.
@contrecontrepoints
« « Expliquez moi aussi les corrélations et attributions entre le dégazage de l’océan, l’émission de CO2, la température et la concentration atmosphérique. »
De quelles corrélations parlez-vous ? Sur quelles séries temporelles ? A quel pas de temps ? Par exemple, température globale de surface et concentration atmosphérique de CO2 n’ont aucune raison d’être corrélées à l’échelle inter-annuelle. »
Il y a un détail qui m’échappe. Je fais peut-être une grosse erreur d’analyse mais si tel est le cas dites moi simplement où.
Le CO2 a une solubilité dans l’eau qui diminue quand la température augmente. Si le CO2 réchauffe la basse atmosphère et donc l’air au niveau de la couche supérieure de l’océan, le système est instable : la couche supérieure perd du CO2, qui réchauffe l’atmosphère, le CO2 migre des couches proffondes ou la solubilité est supérieure et passe dans l’atmosphère dont la température a augmenté. And so on.
Bien sur, le systême peut être équilibré par la présence d’autres puits de carbone et la migration lente mais quelle est la concentration théorique en CO2 de l’atmosphère à 15 degré C résultante de l’intégrale spatiale et temporelle des T ? (en ne prenant pas en compte les autres échanges).
Encore une fois, je fais peut-être une énorme erreur d’analyse mais j’ai le même genre de question sur l’amplification de l’effet de serre par la vapeur d’eau qui pose à priori que le système est instable.
@contrecontrepoints
« Pouvez vous m’expliquer pourquoi on se focalise à priori sur les 7 GT de Carbone qu’on envoie dans l’atmosphère, qui est en équilibre avec les 38000 GT de l’océan à T donnée. »
« Quelqu’un a-t’il fait une étude dynamique permettant de modéliser correctement la sinussoïde de Mona Loa. »
Pour faire simple : je ne comprends pas pourquoi la pente de la courbe de CO2 à Mona Loa ne s’est pas inflêchie depuis l’an 2000 (alors que le puits de carbone de l’océan devrait être variable en fonction de la température – si/quand on est à l’équilibre) et pourquoi on n’en proffite pas pour modéliser les échanges atmosphère/océan, ce qui devrait permettre d’évaluer la sensibilité climatique d’une autre façon et infirmer/confirmer/réévaluer ce que donne les modèles.
Je ne vois pas comment les modèles seuls pourrait nous apporter la moindre certitude sans confirmation par d’autres méthodes.
@contrecontrepoints
Je ne rejette pas l’idée d’un RCA, ni d’un RCA quasi négligeable, ni d’un RCA catastrophique. En revanche, je m’élève en faux contre l’interprétation du GIEC, ses 95% de certitudes et ses conclusions politiques.
Des centaines de modèles basés sur les mêmes équations de bases ne renforcent pas prédiction. Il ne peut exister de moyenne car il n’y a pas de fonction de probabilité qui définit la pertinence d’un modèle et l’ensemble des modèles réalisent un échantillonnage restreint des modélisations possibles.
Vous perdez votre temps Pragma, CCP est un imposteur qui répond à vos questions par d’autres questions, feignant de ne pas vous comprendre, quand il ne vous prend simplement pas pour un idiot.
Vous verrez quand la fumée se sera dissipée, il n’y aura plus personne…
En effet, discuter avec ces crétins de réchauffistes, c’est comme pisser dans un violon.
Quand un argument fiche en l’air leur croyance, ils l’ignorent. Quand on leur demande des preuves de leurs affirmations gratuites, ils font comme s’ils n’ont rien dit. Quand on fournit les preuves qu’ils racontent des bobards, ils changent de sujet et/ou ils jouent à la victime du néo-libéral-trop-méchant.
Et quand ils se sont bien entartés la gueule avec leur esbroufe, ils font le mort et ils reviennent avec un nouveau pseudo pour reposter les mêmes conneries sans changer d’un pouce leurs préjugés.
Ces crétins sont de vrais machines perpétuelles à bêtises prêts à réciter indéfiniment les mêmes prières de l’Eglise de Climatologie, même un témoin de Jéhovah n’est pas aussi buté !
Merci @pragma pour vos précisions.
— Concernant la fermeture du bilan de la hausse du niveau marin —
La question est de savoir si la hausse observée est cohérente avec la somme des contributions connues, parmi lesquelles trois sont majeures (dilatation par réchauffement, fonte des glaciers hors Groenland/Antarctique, fonte Groenland/Antarctique) et d’autres mineures (stockage d’eau sur les continents, par ex.).
La réponse est oui sur la période pour laquelle on a des observations précises de chaque élément, i.e. depuis 1993 et les satellites altimétriques : ~3mm/an de hausse, dont ~1.1 par dilatation thermique, ~0.8 par fonte des glaciers, ~0.7 Groenland/Antarctique et ~0.4 contributions mineures.
En revanche la réponse ne peut pas être formulée aussi simplement pour le XXe siècle entier à cause des fortes incertitudes sur les mesures (i) de la dilatation thermique et (ii) des fontes des calottes. Le point (i) peut être estimé avec des modèles, mais c’est plus difficile pour le point (ii). Ainsi, sur le XXe entier, il est observé ~1.5mm/an de hausse dont ~0.4 par dilatation thermique et ~0.6 par glaciers hors calottes. La cohérence entre les ~0.5 restant et les contributions Groenland/Antarctique + mineures est encore à vérifier. Si cela vous intéresse, la section 13.3 du rapport du GIEC et la Table 13.1 sont un excellent point de départ pour aller plus loin (quantification des incertitudes que j’ai masquées par les « ~ », et références aux études scientifiques correspondantes : http://www.climatechange2013.org/report/review-drafts/).
— Concernant ce que vous appelez « stabilité » et CO2 —
Votre question reste floue pour moi, mais vous semblez mentionner les rétroactions liées au cycle du carbone : oui, de telles rétroactions existent, et elles ne sont pas les seules (vous citez d’ailleurs à raison une liée à la vapeur d’eau). Evaluer les rôles respectifs des ces rétroactions est précisément un objectif de la confrontation entre modèles de climat et observations. Quelques infos générales sur cette page du CNRS (http://www.insu.cnrs.fr/environnement/le-changement-climatique-les-retroactions), et plus précises sur le cycle du carbone sur cette autre page du CNRS (http://www.cnrs.fr/cw/dossiers/dosclim1/rechfran/4theme/retroactions.htm). Mes excuses si cette réponse ne vous satisfait pas entièrement, mais peut-être que ces lectures vous permettront d’y voir plus clair et de reformuler plus précisément votre question.
— Concernant votre dernier message —
« Des centaines de modèles basés sur les mêmes équations de bases ne renforcent pas prédiction. […] l’ensemble des modèles réalisent un échantillonnage restreint des modélisations possibles. »
J’imagine que vous parlez des projections futures (le terme « prédiction » est employé à tort ici). Vous soulevez à raison la question de l’échantillonnage des modèles de climat : leurs réalisations balayent-elles le spectre entier des possibles ? La réponse est complexe. En ce qui me concerne, et ce n’est que mon avis, je pense que non : d’une part les scénarios socio-économiques futurs n’explorent probablement pas tous les possibles, d’autre part à scénario donné, les modèles de climat manquent probablement de variabilité interne, ou de « diversité » pour faire plus simple.
« Il ne peut exister de moyenne car il n’y a pas de fonction de probabilité qui définit la pertinence d’un modèle »
Notez que les climatologues montrent de moins en moins la moyenne d’ensemble des projections (qu’elle soit pondérée selon un critère de « pertinence », ou non), mais s’attachent à représenter les intervalles de confiance de l’ensemble des réalisations des modèles. Ceci dit, les deux ont un sens : moyenne, intervalle de confiance et autres existent mathématiquement. Il faut simplement garder en tête qu’il s’agit d’une information dérivée de modèles physiques sur la base de scénarios socio-économiques, et non une affirmation de la réalité. L’amalgame est trop souvent fait entre « Il fera X °C plus chaud en 2100 » et « Les projections des modèles de climat, sous tel scénario socio-économique, donnent X °C en 2100 ».
A vous lire.
@Mon ami MiniTAX :
=) « En effet, discuter avec ces crétins de réchauffistes, c’est comme pisser dans un violon. »
C’est vrai que discuter en commençant par insulter l’autre de crétin est une bonne manière de lancer un débat à base d’arguments valables.
=) « Quand un argument fiche en l’air leur croyance, ils l’ignorent. Quand on leur demande des preuves de leurs affirmations gratuites, ils font comme s’ils n’ont rien dit. Quand on fournit les preuves qu’ils racontent des bobards, ils changent de sujet et/ou ils jouent à la victime du néo-libéral-trop-méchant. »
A titre personnel je me moque bien du GIEC et de ses preuves, le réchauffement je le constate par « moi même » en comparant ce qui m’entoure avec mon passé (chute des feuilles des arbres mi novembre à la place de mi septembre, période douce-grise de 6 mois en place des saisons bien marquées, persistance des guêpes en novembre et 1000 autres détails qui visiblement t’échappent mais sont pourtant autour de toi..)
Mais aussi en rencontrant des professionnels des métiers qui « TE » font vivre comme les agriculteurs, les pécheurs et les toujours très sympathiques vignerons… tous confirment qu’ils constatent des changements rapides des effets du climat sur la faune, la flore et leur production. Quel immense complot qui regroupe aussi des milliers d’artisans et de commerçants, des travailleurs de la terre et de la mer. Mais toi tu en rencontre souvent j’imagine et tu dois leur poser la question. Alors que te répondent ils ?. On a hâte de savoir.
=) Ces crétins sont de vrais machines perpétuelles à bêtises prêts à réciter indéfiniment les mêmes prières de l’Eglise de Climatologie, même un témoin de Jéhovah n’est pas aussi buté !
Crétins, bêtises… que d’arguments percutants. Mais de toute façon le réchauffement est une menace moins rapide et moins grave pour l’économie que la fin des hydrocarbures si elles n’est pas rapidement gérée.
Un vigneron du Bordelais : (complot ?)
h**p://www.youtube.com/watch?v=MSn_Qk6xAvw
Un vigneron à Banyuls (complot ?)
h**p://www.youtube.com/watch?v=TSrXS2Z-1EA
@contrecontrepoints
Merci pour vos liens. Voici tout ce que j’ai pu en tirer :
 » Les puits de carbone tant biosphérique qu’océanique ont ainsi tendance à croître, ce qui explique que seule environ la moitié du CO2, relâché actuellement par l’homme dans l’atmosphère, y reste. »
C’est du pur charabia mais c’est pas grave. L’étude cherche à évaluer en modélisant à partir d’autres modèles l’évolution des puits de carbone. Good luck !
Ce qui m’intéresse est beaucoup plus terre à terre : une attribution chiffrée de la simple dissolution du CO2 dans l’océan. Ce chiffre m’intrigue parce que la courbe de concentration de CO2 mesurée à Mona Loa montre d’une part de forte variation annuelle et d’autre part des paliers qui ne peuvent qu’indiquer une corrélation partielle avec la température et/ou les courrants marins.
Le sujet de la corrélation de Tglobale et concentration de CO2 est polémique mais important, RCA ou pas. Les données paléontologiques de m’intéressent pas, pas plus que les puits de carbone de la biosphère. Il est peu vraissemblable qu’il y ait de fortes variations annuelles à l’échelle de globe qui expliquent les irrégularités de la courbe de Mona Loa.
Le fait que l’on envoie du CO2 dans l’atmosphère peut très bien masquer un dégazage de l’océan par augmentation de Tglobale si l’équilibrage des concentrations océan/atmosphère est très rapide : si l’équilibre était atteint instantanément, il n’y aurait pas d’augmentation de concentration de CO2 atmosphérique (à température constante) quels que soient les rejets car la quantité de CO2 dans l’atmosphère est négligeable par rapport à celle dissoute dans l’océan.
Dans le cas extrême où l’augmentation de CO2 atmosphérique ne serait que peu dépendante de nos rejets, il faudrait envisager d’extraire le CO2 de l’atmosphère si la machine est emballée parce qu’il existe un fort effet de serre, ou ne rien faire s’il n’existe pas de fort effet de serre.
Conclusion : un train peut en cacher un autre. Mai je cherche toujours une étude précise et confirmée non inclue dans un modèle global de l’équilibre gazeux atmosphère océan.
@pragma
Merci d’avoir pris la peine de lire les liens que je vous ai indiqués. Vous n’êtes pas revenu sur le niveau marin, j’en conclus que les explications vous ont été utiles.
Concernant vos questions sur le lien entre concentration de CO2 observée à Mauna Loa, émissions anthropiques de CO2 et température globale :
1. La concentration de CO2 observée à Mauna Loa est présentée ici : http://www.esrl.noaa.gov/gmd/ccgg/trends/#mlo_full. On y voit, comme vous le dites, un cycle saisonnier marqué qui correspond au cycle de croissance des plantes : la biosphère est un puits plus ou moins actif selon la saison. En revanche je n’y vois pas les « paliers » dont vous parlez : le comportement basse fréquence est en fait une augmentation qui accélère (fonction convexe), à laquelle se superpose une légère variabilité inter-annuelle (histoire de ne pas citer que le rapport du GIEC, voir par ex. cette analyse statistique rapide : http://wattsupwiththat.com/2012/06/02/what-can-we-learn-from-the-mauna-loa-co2-curve-2/).
2. Vous posez ensuite la question de l’origine de cette augmentation long-terme de CO2 atmosphérique, qui est globale et pas seulement observée à Mauna Loa. Réponse : plusieurs éléments indiquent qu’elle est principalement anthropique (composition isotopique du carbone atmosphérique, corrélation temporelle et géographique de la concentration avec les émissions, entre autres).
3. Vous demandez par ailleurs ce que deviennent les émissions anthropiques de CO2, et en particulier quelle partie (chiffrée !) est captée par l’océan. La réponse qualitative était dans le document du CNRS que vous avez qualifié de « charabia », et la réponse quantitative est la suivante : sur les ~545 GtC émises depuis 1750, ~155 ont été captées par les océans, ~150 par la biosphère terrestre et ~240 sont restées dans l’atmosphère (voir intervalles de confiance dans Table 6.1 et Figure 6.8 de l’AR5, http://www.ipcc.ch/report/ar5/wg1/).
4. Vous vous interrogez enfin sur la corrélation temporelle entre concentration du CO2 atm et T globale, à l’échelle inter-annuelle qui nous intéresse ici (vous ne parlez pas de paléoclimat). Premièrement, le forçage radiatif induit par le CO2, i.e. la modification du bilan énergétique terrestre, est en logarithme de la concentration. Deuxièmement, le CO2 est loin d’être le seul facteur susceptible de modifier le bilan énergétique (également les activités solaire et volcanique, et les aérosols, entre autres). Troisièmement, les modifications du bilan énergétique ne se répercutent pas uniquement sur la T atm globale de surface, mais également dans les autres composantes (e.g. océan et cryosphère) selon la variabilité interne. Pour ces trois raisons, il n’est pas pertinent de vouloir caler la courbe de T globale récente sur celle de concentration de CO2.
En espérant vous avoir mieux répondu sur ces points.
Cordialement.
@contrecontrepoint
J’ai laissé tomber le niveau marin car c’est une question annexe pour moi, liée à un article que j’ai la flegme de rechercher.
« un cycle saisonnier marqué qui correspond au cycle de croissance des plantes : la biosphère est un puits plus ou moins actif selon la saison »
???
La variation est 4 à 5 fois plus grande que l’augmentation moyenne de l’année donc 16 à 20 fois le puits de la biosphère. Ce n’est donc pas le cycle saisonnier de croissance des plantes que l’on observe. On observerait un cycle saisonnier SI ET DEULEMENT SI la courbe était en escalier.
En ce qui concerne les variations : La pente sur la période 1990-1994 par exemple est visiblement plus faible que la tendance 1985-1990.
Si les réponses à mes questions ne sont pas dans le rapport du GIEC, je pense qu’il y a comme un défaut.
@pragma :
Si, le cycle annuel de la courbe de [CO2] à ML, i.e. l’oscillation quasi-périodique à haute fréquence, est lié au cycle annuel des plantes. Je ne comprends pas votre argument qui infirme cela, pouvez-vous svp clarifier ?
Vous dites « Si les réponses à mes questions ne sont pas dans le rapport du GIEC, je pense qu’il y a comme un défaut. ». Etes-vous allé lire le chapitre 6, en particulier la section 6.3 ? Je pense que les réponses que vous cherchez s’y trouvent.
Mes excuses si mes réponses ne vous ont pas entièrement satisfait, c’est aussi parce que je n’ai pas tout saisi de vos interrogations.
Cordialement.
@contrecontrepoints
Oups !
Autant pour moi, j’ai confondu plantes et biosphère, captation de CO2 et bilan. En outre, il semble si je comprends bien que la circulation atmosphérique est assez cloisonnée et que les tendances saisonnières sont inverses dans l’hémisphère sud.
La question qui reste pour moi est la corrélation entre l’augmentation annuelle de la concentration de CO2 et les émissions par combustion de combustibles fossiles. Malheureusement ce que je cherche dans la courbe (une variation du puits de carbone océanique) est probablement difficile à observer dans le signal.
Je cherchais un mot pour synthétiser ma réflexion à la lecture des commentaires des habituels servants de la cause, mais je crois que Minitax a, une fois de plus, mieux que quiconque, exprime le ras le bol de lire toujours les mêmes âneries.
Et il faut bien se rendre compte, que comme dans une secte, nous ne convaincrons pas ces gens.
De plus, la sciences climatologique repose sur tant d’incertitudes, tant d’à peu près, que toutes les interprétations sont possibles,ce qui ne pourra clore le débat sur ce plan.
Aussi, j’abonde dans le sens des conclusions de Patronus.il s’agit de lutter sur un autre plan, bien que j’aie du mal à voir quelles sont les actions qui pourraient être menées.
Cela ressemble furieusement au combat contre le communisme, ce qui laisse quelu’espoir.
« des habituels servants de la cause ?. Mais de quelle cause ?. Celle des lobbies pétroliers ? des lobbies nucléaires ? des lobbies de l’éolien ? des lobbies financiers (qui mangent grassement grâce aux premiers sans jamais se poser des questions d’éthiques car usure et éthique ne font pas vraiment bon ménage ?).
Chers ami libertariens quelle est votre cause à vous ?
« le réchauffement je le constate par « moi même » »
Il s’agit de votre évaluation d’après la perception que vous avez de la réalité. Le jour où vous comprendrez que ce n’est PAS la réalité, vous aurez fait un grand pas vers la sanité. Jusque là vous resterez un demeuré.
Je ne sais pas l’âge que vous avez citoyen, mais les choses changent et vous même vous changez. Si vous ne me croyez pas, regardez une photo de vous d’il y a 20ans.
Quand aux libertariens, la réponse à votre question se trouve dans l’intitulé.
=- cf : « le réchauffement je le constate par « moi même »
En effet je préfère me fier à moi même, à ma sagacité et ma logique plutôt qu’a des idéologies ou concepts clés en main… ce n’est pas cela être libertarien ? vous avez besoin de l’avis de groupes ou lobbies (pro ou anti réchauffement) ?. Pas moi.
=-) Il s’agit de votre évaluation d’après la perception que vous avez de la réalité.
En effet, pour cela il faut un minimum de recul, avoir rencontré et interrogé assez de « citoyens » en prise direct avec l’environnement depuis assez longtemps pour se faire une idée… pourquoi ? Vous avez besoin d’avaler tout cru les conclusions des autres pour vous faire un avis ?. pas très libertarien tout cela 🙂
=:) Le jour où vous comprendrez que ce n’est PAS la réalité, vous aurez fait un grand pas vers la sanité. Jusque là vous resterez un demeuré.
Au delà de l’invective (cf « Demeuré ») qui ne fait que démontrer que vous avez besoin d’attaquer l’autre pour affirmer votre point de vue, (ce qui reste une marque de faiblesse) merci de nous livrer « votre » point de vue de la réalité :)… sauf évidemment si vous n’êtes pas capable de le faire sans vous réfugier vers des textes, études ou références écrits par d’autres… pour ma part je m’en passe, au pire ceux-ci me servent pour affiner mes connaissance pas pour façonner mon avis. Oui le climat se réchauffe. Ceci dit ce n’est pas le problème le plus urgent à régler… qui est le PIC-OIL.
=)Je ne sais pas l’âge que vous avez citoyen, mais les choses changent et vous même vous changez. Si vous ne me croyez pas, regardez une photo de vous d’il y a 20ans.
ha ha et maintenant le procès d’intention par l’âge, décidément les argument volent haut chez les libertariens :). C’est quoi ? l’attaque des biberons ? et je suis censé avoir peur ?. Méfie toi de tes idées préconçues jeune Padawan, une marionnette des luthériens, fussent elles immature, ne risque pas d’apercevoir la réalité.
Quand à la réalité oui en effet elle à changé en 20 ou 30 ans… le climat n’est pas le même, ce qui n’est pas un problème pour la nature mais bien pour les Hommes et leur économie.
=) Quand aux libertariens, la réponse à votre question se trouve dans l’intitulé.
Quoi ? « le nivellement par le haut » ?… pour le moment tu incarnes plutôt le contraire, tomber dans les vieilles ficelles des lobbies de saxe cela ne fait pas de toi un être supérieur loin de là .
« le réchauffement je le constate par « moi même »
Vous ne comprenez décidément rien. Le sceptique doit se méfier en premier lieu de lui-même, de ce qu’il croit être sa sagacité et sa logique. La votre apparait être aristotélicienne, c’est à dire que vous voyez le monde comme du temps d’Aristote. Les groupes et les lobbies n’ont rien à faire là -dedans.
« Il s’agit de votre évaluation d’après la perception que vous avez de la réalité. »
Les autres citoyens ont le même problème que vous, ils doivent se méfier de leurs « impressions ». Mais donc, vous avouez que vous faites ce que vous me reprochez (d’ailleurs en inférant), vous vous en remettez aux autres et s’ils sont du même avis, cela renforce le votre. Si je suis votre argument, j’ai moi aussi interrogé des citoyens qui sont du même avis que moi et alors ?
Le jour où vous comprendrez que ce n’est PAS la réalité, vous aurez fait un grand pas vers la sanité. Jusque là vous resterez un demeuré.
Bien sûr que c’est une attaque en rêgle, vous débarquez sur le site sous un pseudo mais en revendiquant un statut qui ferait que vous pouvez en « apprendre » aux autres (ce que je prends pour une marque de faiblesse », je n’ai pas besoin pour ma part de décliner une hypothétique qualité pour exposer mon point de vue. Et contrairement à vous, je n’ai aucune certitude sur le climat ou le pic oil, autre que celle de prendre avec beaucoup de circonspection et de doute les certitudes de ceux qui en font état. Les informations de qualité à ma disposition étant si contradictoires que j’en conclus qu’il faut être prudent et sceptique sur ces questions.
« Je ne sais pas l’âge que vous avez citoyen, mais les choses changent et vous même vous changez. Si vous ne me croyez pas, regardez une photo de vous d’il y a 20ans. »
Aucun procès sur l’âge du capitaine. Que vous ayez 77 ans ou 20 ans, regardez une vieille photo de vous et vous constaterez un changement. J’ai écrit cela pour vous démontrer par une expérience simple que la vie est dynamique et que le temps « change » absolument tout et qu’il n’y a rien d’anormal à cela.
« Quand aux libertariens, la réponse à votre question se trouve dans l’intitulé. »
Votre rage vous égare. Non seulement vous me semblez bien demeuré, mais également enragé, c’est triste.
Dans « libertarien », il y a « Liberté » c’est ça la « cause » que nous défendons. Il n’est pas question de se croire supérieur, nous pouvons dire que nous nous sentons « modernes » et que nous espérons vous ramenez à notre niveau.
S’apercevoir qu’on a été un demeuré n’est pas dramatique, ni même un problème. C’est le début de la solution. L’important est de changer pour le meilleur.
🙂 Vous ne comprenez décidément rien. Le sceptique doit se méfier en premier lieu de lui-même, de ce qu’il croit être sa sagacité et sa logique. La votre apparait être aristotélicienne, c’est à dire que vous voyez le monde comme du temps d’Aristote. Les groupes et les lobbies n’ont rien à faire là -dedans.
Désolé de vous contredire, c’est justement car je suis sceptique par nature et « a priori » (non seulement envers les idéologies, les religions mais aussi les groupes) que je préfère me fier à mon intime conviction sur la base d’une moyenne des informations émises par les deux camps ajoutée a une plongée sur le terrain des « vrais gens ».
J’ajoute que ce n’est pas l’avis ou la perception d’une, deux ou trois personnes qui me suffit….en 15 ans de curiosité sur ce sujet je ne peux plus compter le nombre d’observations restituées que j’ai collecté.
Notez par ailleurs que je ne cherche à convaincre personne, j’exprime simplement un avis pour le confondre et l’enrichir par d’autres… disons que je suis assez sceptique pour ne pas mépriser ou négliger des avis contraires… en espérant peut être qu’ils vont me faire changer d’avis ou évoluer et ce n’est déjà pas si mal.
=) Les autres citoyens ont le même problème que vous, ils doivent se méfier de leurs « impressions ». vous vous en remettez aux autres et s’ils sont du même avis, cela renforce le votre. Si je suis votre argument, j’ai moi aussi interrogé des citoyens qui sont du même avis que moi et alors ?
Absolument pas, désolé une fois de plus de vous contredire, je ne cherche pas des avis « identiques au mien » pour me conforter (sinon que ferais je ici par exemple ?), je collecte juste des avis (des deux cotés), comme je lis les publications des deux cotés puis je me forge petit à petit mon point de vue.. je ne suis pas un déterministe, je ne me fait pas d’abord une opinion que je cherche à valider…. mon avis sur le réchauffement n’est pas arrivé spontanément il y a 15 ans… il s’est dessiné petit à petit.
ha bon vous avez rencontré beaucoup de professionnels travaillant en prise direct avec la nature d’un certain âge (60/80a) qui vous ont dit qu’il n’avait noté aucun changement en 30 ou 40 ans ?. Sérieusement je suis sincèrement intéressé et prêt à les contacter pour en discuter avec eux.. dans quels métiers si ce n’est pas indiscret ?
=) Le jour où vous comprendrez que ce n’est PAS la réalité, vous aurez fait un grand pas vers la sanité. Jusque là vous resterez un demeuré.
Allez on repart avec les jugements de valeur à caractère dénigrant, c’est épatant vous avez toujours ce tropisme qui consiste à attaquer la personne plutôt que son point de vue… croyez vous vraiment que si on est pas d’accord avec vous on obligatoirement un demeuré ?. arff fantastique… on peut dire que vous avez un sacré melon, et c’est une vraie faiblesse. A titre personnel je n’ai jamais pensé cela d’un contradicteur, ne serait ce que parce que je sais que sous estimer l’adversaire est une faute classique en stratégie militaire. Mais c’est une autre histoire…
=) Bien sûr que c’est une attaque en rêgle, vous débarquez sur le site sous un pseudo mais en revendiquant un statut qui ferait que vous pouvez en « apprendre » aux autres (ce que je prends pour une marque de faiblesse », je n’ai pas besoin pour ma part de décliner une hypothétique qualité pour exposer mon point de vue. Et contrairement à vous, je n’ai aucune certitude sur le climat ou le pic oil, autre que celle de prendre avec beaucoup de circonspection et de doute les certitudes de ceux qui en font état. Les informations de qualité à ma disposition étant si contradictoires que j’en conclus qu’il faut être prudent et sceptique sur ces questions.
Un statut ? quel statut ?. Une qualité ? laquelle ? Aucun(e) en particulier sauf celui d’être et de me sentir simple citoyen s’intéressant à des sujets débattus ici et curieux d’en savoir plus sur le logiciel « libertarien » car je m’intéresse autant à mon époque que, depuis longtemps, à l’histoire et au mode de propagation des concepts idéologiques et politiques au sein des cultures et populations (cf = mémétique)
🙂 Aucun procès sur l’âge du capitaine. Que vous ayez 77 ans ou 20 ans, regardez une vieille photo de vous et vous constaterez un changement. J’ai écrit cela pour vous démontrer par une expérience simple que la vie est dynamique et que le temps « change » absolument tout et qu’il n’y a rien d’anormal à cela.
ha ha ha parce que vous pensez être le seul à avoir remarqué que les temps changent ? mince alors… heureusement que l’excès d’orgueil ne tue pas, vous ne seriez plus là pour voir les changement à venir 🙂
Plus sérieusement, quel rapport entre « les temps changent » (sous entendu j’imagine, les idées ou les modes changent) et le réchauffement climatique ?. Ha vous pensez peut être que le réchauffement est une « vieille mode » c’est cela ?. ou peut être que les personnes qui ont vécue il y a 40 ou 50 ans sont has been de constater que le climat à changé ?.
Mais encore une fois le fait que le climat change n’est absolument pas le problème… c’est curieux votre façon de voir les choses, il n’est utile de le noter que pour mieux prévoir ou anticiper les évolutions nécessaires à la bonne marche de la société mais aussi (et surtout) des affaires.
Dans toute entreprise dignes de ce nom on fait de la prospective… ne serait ce que pour ventiler les investissements à venir, orienter la R&D ou provisionner les futurs imprévues. Par exemple les vignerons du bordelais anticipent l’évolution du climat pour travailler leurs futurs cépages ou pour acheter des terrains plus au nord… et vous trouvez cela inutile ?. Curieux libertariens qui clame défendre l’entreprise mais qui ne comprend pas que l’entreprise a besoin en permanence d’anticiper les évolutions (de marché comme d’environnement). Heureusement que la majorité des gestionnaires ne pensent pas comme vous sinon il n’en resterait pas beaucoup :). Gouverner c’est prévoir… vous le savez bien.
=) Votre rage vous égare. Non seulement vous me semblez bien demeuré, mais également enragé, c’est triste.
Dans « libertarien », il y a « Liberté » c’est ça la « cause » que nous défendons. Il n’est pas question de se croire supérieur, nous pouvons dire que nous nous sentons « modernes » et que nous espérons vous ramenez à notre niveau.
Non non, aucune rage envers le logiciel libertarien que j’apprend à connaitre au contraire plutôt de l’intérêt et de la curiosité sinon je ne serais pas ici…. juste parfois un peut d’amertume et d’étonnement envers l’agressivité gratuite affichée par certains ici… cela n’étant pas ma façon de procéder.
Quand au mot « Liberté » c’est un mot valise à géométrie variable, un concept enchanteur, hypnotique et flou dans lequel chacun peut y mettre ce dont il rêve ou espère, un concept utilisé par les dictateurs les plus sombres comme les poètes… mais qui dans l’absolu n’est en aucun cas un mode d’emploi ou une ligne de conduite claire. La liberté n’est pas grand chose si elle n’implique pas le respect d’autrui, le mutualisme raisonné ou la limitation des abus de pouvoir… l’humain sait cela depuis quelques milliers d’années.
Le chacun pour soit ultime est une impasse… certes les échanges basés sur l’intérêt mutuel sont nécessaires et salutaires (pas de société sans) mais il convient aussi de limiter la puissance de celui qui possède trop car sinon il succombera vite à la propension naturelle d’acheter l’autre, de le museler voir de l’absorber dans un tout qui deviendrait alors un trust ce qui finirait par annihiler la concurrence donc l’émulation et la compétition…
bref pour limiter « l’effet dinosaure » (« too big to fail » sauf en cas de changement brutale de la donne car le « gros » à plus d’inertie que le petit) il faut des lois… autre que la sélection « naturelle »… car celle ci peut s’acheter chez l’humain… contrairement à la nature (les dinosaures n’ont pas pu s’acheter une billet pour durer car il n’y avait personne à corrompre). Sans parler du risque de finir par légaliser ou renouer avec l’esclavage direct ou indirecte…. qui a été dépassé en terme de productivité (kw/H par H) par la traction animale et à fortiori par l’énergie fossile… certes si nous devions en passer par un effondrement énergétique total (plus aucune énergie sauf musculaire humaine) celui ci reviendrait sans doute à la mode… mais tant qu’il y aura au moins des boeufs, des chevaux ou des ânes cela serait un piètre calcul.
Le logiciel libertarien ressemble comme deux goutte d’eau à l’anarchisme de droite ce qui est respectable par ailleurs et sans doute utile à la société mais celui ci reste utopique dans sa définition ultime (pas de lois, pas d’entrave à la réussite du plus fort, le marché à toujours raison), d’autant qu’il n’apparait que comme un négatif du communisme collectiviste.
Le contraire d’un excès n’étant qu’un autre excès il est salutaire d’en avoir une dose mais pas de l’appliquer intégralement ce qui mènerait nulle par ailleurs qu’a l’anarchie et la dictature des malins ou des puissants sur les autres… ce qui évidemment serait une impasse chez une espèce sociale par nature (et pas socialiste nuance)… le faible pouvant se révéler précieux pour la communauté ne serait ce que pour des raisons éthiques (qu’est ce qui différencie l’animale de l’Homme si ce n’est la solidarité ? et encore depuis 20 ans on découvre que celle ci est bien présente chez de nombreuses espèces, l’empathie n’est pas exclusivement humaine) mais aussi parce que celui qui semble faible ou peut productif à un instant T peut receler une qualité qui sera passée inaperçue et prendra/produira de la valeur sur la durée ou tout simplement évoluer à l’instant T2. Il suffit parfois d’une petite idée pour faire gagner beaucoup d’energie à la société (prenez par exemple le cas des valises à roulettes… pensez que les valises existaient depuis des lustres, comme les roues… et il a fallut attendre les années 60 pour simplement assembler les deux.. la mémétique à fait le reste, de nos jours personnes ne pensent à porter une valise. une seule idée peut changer le ratio énergétique de millions de personnes)
Bref le logiciel libertarien est un « laboratoire » utile et séduisant… mais reste à lui trouver un « cadre » ou il puisse s’exprimer à plein sans devenir une machine à déconstruire l’humanité.. deux axes de réflexion qui ne valent que ce qu’ils valent en passant :
– une énergie infinie, stable et peut être mutualiste laissant la place à une concurrence privée uniquement basée sur l’innovation, l’excellence, l’idées ou le savoir faire appliqués aux besoins ou la demande mais pas la surproduction par la spéculation ce qui n’a aucun sens.
– une limitation des conditions de l’usure permettant de limiter la concurrence déloyale (celui qui possède asservie celui qui ne possède pas en disposant d’un argent moins chère ou en créant un loyer sur l’argent au lieu d’investir au sens premier sur le talent ou l’idée) mais aussi de limiter la mise en esclavage d’autrui (prédation de l’homme par l’homme) par la dime basée sur la suppression totale du risque.. « je gagne quoi qu’il arrive à l’autre ». Le principe du prêt avec pénalités de retard et frais fixe de gestion est à retenir… reste à réussir à le faire appliquer… ce qui n’a pour le moment quasiment jamais fonctionné.
=) S’apercevoir qu’on a été un demeuré n’est pas dramatique, ni même un problème. C’est le début de la solution. L’important est de changer pour le meilleur.
Alors il y a de l’espoir pour vous finalement et sincèrement je m’en félicite tant je n’ai aucune raison de vouloir le mal des autres ou leur échec 😉
Ma cause est très simple : qu’on arrête de nous prendre pour des quiches.
– que les écolos arrêtent de se retrancher derrière la science pour nous servir leur idéologie
– que les scientifiques cessent de couvrir les tentatives de bourrage de crâne des activistes et des politiques par leur silence assourdissant sur les exagérations, pseudo conscensius et pseudo certitudes.
– que les politiques assument. S’ils ont des raisons de s’accorder sur une politique mondiale de réduction de consommation énergétique, qu’ils le fassent mais sans se voter au préalable l’absolution quand aux conséquences par des principes de précaution et sans maquiller leurs décisions en nécessité vitale pour prévenir des catastrophes imaginaires.
– que les médias et les journalistes fassent leur métier, enquêtent sur les dysfonctionnements du GIEC, les conflits d’intérêts, les calculs politiques et les conséquences de décisions au lieu de jouer les perroquets au service d’on ne sait exactement quel pouvoir, officiel ou occulte.
=) Ma cause est très simple : qu’on arrête de nous prendre pour des quiches.
Bien de votre avis… reste à nous mettre d’accord sur « qui » nous prend pour des quiches.
-=) que les écolos arrêtent de se retrancher derrière la science pour nous servir leur idéologie
N’étant pas membre d’un parti ou d’une organisation écolo cela ne me concerne pas, mais je suis d’accord avec vous sur le fond, par contre je ne jetterai jamais la science aux orties je sais trop ce que nous lui devons (cet ordinateur par exemple, ou le courant qui l’alimente… et tant d’autres choses).
=) que les scientifiques cessent de couvrir les tentatives de bourrage de crâne des activistes et des politiques par leur silence assourdissant sur les exagérations, pseudo conscensius et pseudo certitudes.
La terre est ronde c’est une exagération ou un pseudo-consensus ?
=) que les politiques assument. S’ils ont des raisons de s’accorder sur une politique mondiale de réduction de consommation énergétique, qu’ils le fassent mais sans se voter au préalable l’absolution quand aux conséquences par des principes de précaution et sans maquiller leurs décisions en nécessité vitale pour prévenir des catastrophes imaginaires.
Pas stupide du tout mais les politiques ont besoin de « voix » vous le savez bien.. il faut bien jouer un poil la comédie. Les frères Koch ou Ron Paul en font autant avec les libertariens… un luthérien reste un luthérien 🙂
=) que les médias et les journalistes fassent leur métier, enquêtent sur les dysfonctionnements du GIEC, les conflits d’intérêts, les calculs politiques et les conséquences de décisions au lieu de jouer les perroquets au service d’on ne sait exactement quel pouvoir, officiel ou occulte.
Bien d’accord, à condition qu’ils le fassent aussi sur les dysfonctionnement des pétroliers (les 7 soeurs entre autres), sur les conflits d’intérêts liés à l’énergie (Iran, Irak, Syrie, Mali, Côte d’ivoire etc…) au lieu de jouer les carpettes devant des lobbies qui ne savent pas encore qu’ils sont déjà morts… et pas qu’en raison du PIC-OIL… mais parce que le petit jeu des lobbies anglo « et » saxon touche bientôt à sa fin.
Finalement nous sommes d’accord sur pas mal de point 🙂
@un citoyen
C’est quoi votre problême ? Que les températures soit plus donces qu’il y a 50 ans ?
Remonter de 200 kilomètres vers le nord et vous retrouverez vos conditions initiales.
Qu’on manque de pétrôle dans 50 ans ? Rassurez vous, on en trouvera ou on consommera d’autres hydrocarbures ou du charbon. Ou encore on couvrira la terre de centrales nucléaires et on synthétisera les carburants.
C’est pas propre, c’est pas écolo, c’est peut-être dangereux. Mais ce n’est surtout pas le sujet de ce blog. Si vous êtes ici pour faire de la propagande écolo, ce n’est pas l’endroit et il est inutile d’y mêler des considérations scientifiques vaseuses et des observations des guêpes, alors que les scientifiques du climat possèdent 100 fois plus de données objectives et chiffrées dans leurs ordinateurs que vous ne pourriez en lire dans toute une vie.
@pragma @uncittoyencommelesautres : Effectivement, il n’est pas pertinent d’utiliser sa propre perception pour mettre en évidence le réchauffement climatique anthropique (ou pour le nier, d’ailleurs). Les mesures sont bien plus complètes et objectives.
De plus, @uccla, le RCA est un phénomène à long-terme (plusieurs décennies) et global (planétaire). Ainsi son rôle dans les fluctuations météorologiques rapides (quelques années) et locales est en général difficilement discernable.
Cependant, je vous rejoins entièrement sur votre incompréhension de la théorie du complot qui est ardemment défendue ici et je salue la patience qui vous est nécessaire pour continuer de répondre aux injures.
@pragma @uncittoyencommelesautres : Effectivement, il n’est pas pertinent d’utiliser sa propre perception pour mettre en évidence le réchauffement climatique anthropique (ou pour le nier, d’ailleurs). Les mesures sont bien plus complètes et objectives.
Hello CCP. Pertinent, peut être pas en effet, mais vérifier sur le terrain des données sur 80/100 ans à travers des témoignages ne peut pas ne pas contribuer à affiner votre propre perception. Ce sont des datas marginales mais palpables… et cela compte aussi à l’échelon personnel.
De plus, @uccla, le RCA est un phénomène à long-terme (plusieurs décennies) et global (planétaire). Ainsi son rôle dans les fluctuations météorologiques rapides (quelques années) et locales est en général difficilement discernable.
En effet, c’est bien pour cela que je me cantonne pas à l’Europe mais profites de mes déplacement à l’étranger pour collecter le maximum de témoignages d’anciens (pour rappel un individu de 70/80 ans rayonne sur des souvenirs de 110/130 ans avec les récits de ses parents).
Cependant, je vous rejoins entièrement sur votre incompréhension de la théorie du complot qui est ardemment défendue ici et je salue la patience qui vous est nécessaire pour continuer de répondre aux injures.
Pas de soucis, les libertariens sont intéressants même si prévisibles (comme toutes les sectes luthériennes depuis les scientologues au tea-party ) mais ils sont utiles (surtout en ce moment), la consigne est clairement de les laisser prendre de l’importance 🙂
« Effectivement, il n’est pas pertinent d’utiliser sa propre perception pour mettre en évidence le réchauffement climatique anthropique (ou pour le nier, d’ailleurs). Les mesures sont bien plus complètes et objectives. »
Et non justement, il existe des mesures depuis trop peu de temps pour pouvoir en tirer quelque conclusion que ce soit. Interrogez votre conscience et posez-vous la bonne question : combien faudrait-il de mesures directes et sur quelle durée pour pouvoir, à l’échelle d’une planète de plus de 4 milliards d’années, en retirer un enseignement probant ? Et si vous n’êtes toujours pas convaincu, allez faire un tour sur la toile pour recueillir des informations diverses et variées sur le Sahara et son histoire récente (entre 40000 et 6000 ans avant JC) et expliquez-nous ce changement sans le RCA…
=) Et non justement, il existe des mesures depuis trop peu de temps pour pouvoir en tirer quelque conclusion que ce soit.
Intéressant point de vue, mais les études ne cherchent pas à mesurer un réchauffement entre un passé très lointain et le présent, mais bien entre « l’avant société de production basée sur les hydrocarbures » et la période précédente (production à partir de la traction animale et de façon plus marginale des énergies renouvelables tels les moulins à vent et à eaux).
Par ailleurs les carottages effectués au cercle arctique** permettent de disposer de datas très anciennes sur le taux de CO2 moyen dans l’atmosphère (sur cette zone) et sa corrélation avec les températures moyennes, cela donne un point de comparaison. Et si il est vrai que le taux de CO2 à parfois été très haut dans le passé il se confirme qu’il n’a jamais évolué à la hausse de manière aussi brutale (rapide). Précisons ici que le réchauffement en lui même n’est pas un problème pour la planète et l’environnement mais uniquement pour la civilisation humaine, pas dans l’absolu mais en matière de nécessité de prévoir (et donc financer) l’adaptation à une nouvelle donne. (immigration climatique, adaptation des infrastructures, cout des assurances et travaux suite aux précipitations extrêmes…)
Ceci dit, et je me répète désolé, je pense sincèrement que le réchauffement (qu’il soit d’origine humaine ou non) est un sujet moins préoccupant que l’approche du PIC-OIL qui, on le constate chaque jours (voir actualité autours des zones de productions et de prospections), rend de plus en plus nerveux les états comme les lobbies
=) allez faire un tour sur la toile pour recueillir des informations diverses et variées sur le Sahara et son histoire récente (entre 40000 et 6000 ans avant JC) et expliquez-nous ce changement sans le RCA…
Votre hypothèse ?
**
h**p://www.sciencemag.org/content/339/6123/1060.abstract
« Intéressant point de vue, mais les études ne cherchent pas à mesurer un réchauffement entre un passé très lointain et le présent, mais bien entre « l’avant société de production basée sur les hydrocarbures » et la période précédente (production à partir de la traction animale et de façon plus marginale des énergies renouvelables tels les moulins à vent et à eaux). »
C’est bien cela le problème… A ce compte, pourquoi, il n’y a pas d’étude pour mesurer un réchauffement entre avant le pet d’une vache et après ?
Et les « datas » des carottes glaciaires ne sont pas des mesures directes, il s’agit de proxies qui comme son nom l’indique est « proxima » ou « proche » et donc imprécis. Et de toute façon, cela concerne deux lieux et deux lieux seulement et personne ne peut affirmer que la méthode soit absolument adéquate.
Concernant l’histoire du Sahara, il y a eu changement et ce changement a été naturel semble-t-il. C’est ça l’hypothèse. Sachant que des changement interviennent et interviendrons toujours, le changement actuel, s’il est avéré, en quoi serait-il différent ? Votre réponse et celle des « réchauffistes » est l’industrialisation du monde. Mais pourquoi, logiquement chercher une hypothèse alternative, là où l’hypothèse « naturelle » peut se répéter comme par le passé ?
=) C’est bien cela le problème… A ce compte, pourquoi, il n’y a pas d’étude pour mesurer un réchauffement entre avant le pet d’une vache et après ?
ha ha ha excellent 🙂 car la variation serait si infime qu’elle serait à l’échelle de la simple région et à fortiori du monde qu’il serait impossible à mesurer tout simplement, cela devient plus facile avec l’addition de l’estimation moyenne des pets de vache sur une période plus longue.
=) Et les « datas » des carottes glaciaires ne sont pas des mesures directes, il s’agit de proxies qui comme son nom l’indique est « proxima » ou « proche » et donc imprécis. Et de toute façon, cela concerne deux lieux et deux lieux seulement et personne ne peut affirmer que la méthode soit absolument adéquate.
Exact et ? il faut donc les ignorer pour vous ?. Comme si l’extrapolation était une discipline maudite ou par définition vouée à l’échec ?. Curieux… la science à toujours procédé ainsi avec un résultat d’ensemble plutôt spectaculaire en quelques siècles.. par exemple on a « extrapolé » la présence de planètes extra-solaires avant de les détecter officiellement, Darwin à extrapoler l’évolution en observant des pinsons bien avant que l’on ait accès à l’ADN et observé les mutations en laboratoires… il ne pouvait juste pas savoir qu’elle était le moteur du mécanisme (il nommait « adaptation » ce qui est un principe de thermodynamique) ni que celui ci fonctionnait par période stables puis instables il l’avait imaginé progressif… bref l’extrapolation permet de cerner des hypothèses avant de les confirmer, toutes ne se révèlent pas justes ni complètes mais de là à condamner le procédé….
=) Concernant l’histoire du Sahara, il y a eu changement et ce changement a été naturel semble-t-il. C’est ça l’hypothèse. Sachant que des changement interviennent et interviendrons toujours, le changement actuel, s’il est avéré, en quoi serait-il différent ?
Il y a des tas de changements « naturels » et heureusement (un volcan à un impact sur le climat, la prolifération du plancton aussi), d’ailleurs l’Homme est bien une créature naturelle et notre technologie n’est jamais que l’utilisation de lois et matières naturelles (physiques, chimie) donc si il y a réchauffement produit par l’homme il est aussi naturelle… le problème n’est pas là , il est juste sur l’anticipation des adaptations à avoir pour ne pas nous retrouver dans une impasse « productive » face à des bouleversements rapides sous estimés.
=) Votre réponse et celle des « réchauffistes » est l’industrialisation du monde. Mais pourquoi, logiquement chercher une hypothèse alternative, là où l’hypothèse « naturelle » peut se répéter comme par le passé ?
Tout simplement parce que quand on constate un changement a fortiori plus rapide que lors de la moyenne des changements précédents, car ce n’est pas tant le réchauffement le soucis ( il y en a toujours eu sur cette planète) que sa rapidité il serait aberrant de ne pas chercher les facteurs nouveaux depuis les précédents changements… un exemple : Josiane fait le même tracé à vélo chaque jours, elle met en moyenne entre 12 et 24 minutes pour y parvenir (selon embouteillages, météo) soudain la moyenne change, elle met dorénavant entre 5 et 9 minutes… avant de m’intéresser aux embouteillages et la météo je vais chercher quel nouveau facteur aurait pus changer la donne.. si je découvre qu’une rue qui était en sens interdit l’obligeant à faire un détour ne l’est plus j’ai de bonnes chances d’avoir trouvé une piste sérieuse.
Pour finir sur le réchauffement… si ce n’est pas lui qui est important mais bien sa rapidité c’est pour une raison simple à comprendre.
Un avion est conçu pour passer de 0m d’altitude à 12 000 pieds selon un certaine pente. Tant qu’il reste sur ce type de pente pas de soucis particulier. Mais si d’aventure le pilote tente de monter à la verticale l’avion implose… dans ce cas précis ce n’est pas l’altitude qui est est en cause (le réchauffement) ni sa vitesse d’ailleurs mais l’inclinaison de l’avion qui est confronté à des pressions qui vont « bousculer » sa structure en cascade jusqu’a un point de rupture (l’énergie du frottement à besoin de se libérer).
Un réchauffement plus rapide que la moyenne habituelle (cf : paliers de l’amplitude moyen de stabilité ) va obligatoirement entrainer des événements plus violents que lors de la moyenne habituelle tout simplement car l’énergie du frottement doit se libérer.. et ce n’est pas la température moyenne qui compte mais l’inclinaison de la courbe et les pressions que celle ci entraine.
bien à vous
@Abitbol: « Mais pourquoi, logiquement chercher une hypothèse alternative, là où l’hypothèse « naturelle » peut se répéter comme par le passé ? »
Précisément parce que beaucoup d’éléments du changement actuel ne peuvent pas être expliqués par l’hypothèse « naturelle » seule. Le premier exemple historique est que la structure verticale du changement de température (réchauffement troposphérique, refroidissement stratosphérique) est incompatible avec la réponse aux forçages naturels seuls.
Par ailleurs vous avez tort de parler d’hypothèse « alternative » : il serait plus rigoureux d’employer le terme « complémentaire ». Les forçages anthropiques ne remplacent pas les forçages naturels, ils s’y ajoutent. L’attribution du changement climatique n’est pas binaire, elle est probabiliste.
« ce n’est pas la température moyenne qui compte mais l’inclinaison de la courbe »
Les courbes sont issues de mesures dispersées, bruitées et non homogènes (satelites avec couvertures imparfaite et réétalonage, stations météo à densité de couverture variable, nombre et localisation variable, relevés anciens manuels plus ou moins complets avec erreurs nécessitant traitement, estimations par carottage et mesures indirectes, remodélisation …). Toutes les températures sont reconstruites et estimées avec de grosses incertitudes.
Vous ne pouvez pas tracer une tendance sans franchir les périodes temporelles ayant des sources de mesures différentes et donc des incertitudes importantes. L’incertitude sur la tendance est donc elle-même importante. Vous pouvez vous arracher les yeux sur les courbes et en déduire n’importe quoi en sélectionnant les sources et en choisissant les points de départ et d’arrivée.
Bref votre variomètre n’est pas certifié. Tant qu’on est dans le plateau actuel, la tendance n’a rien d’anormal conte tenue des incertitudes et diminue chaque année par tempérance de la moyenne mobile.
Rendez vous dans 10 ans.
@contretrepoints
« Précisément parce que beaucoup d’éléments du changement actuel ne peuvent pas être expliqués par l’hypothèse « naturelle » seule. Le premier exemple historique est que la structure verticale du changement de température (réchauffement troposphérique, refroidissement stratosphérique) est incompatible avec la réponse aux forçages naturels seuls. »
C’est ce qu je comprends le moins dans l’approche des climatologues/météorologues : les variations naturelles / forçages naturels. J’ai l’impression qu’on se réfère tantôt à des phénomènes connus mais imprévisibles comme les aérosols volcaniques et les courrants marins dont on tient compte, tantôt à des phénomènes inexpliqués (mais plus ou moins prévisibles) comme les montées des eaux et des températures en sortie d’age glaciaire, les nuages, les oscillations multidécenales dont on ne tient pas compte… Et qu’il en résulte de graves erreurs de logique dans les études et sur la méthodologie globale elle-même.
=- @un citoyen : C’est quoi votre problême ? Que les températures soit plus donces qu’il y a 50 ans ?
Remonter de 200 kilomètres vers le nord et vous retrouverez vos conditions initiales.
Moi cela ne me dérange pas évidemment.. pas plus que la nature du reste (qui s’adapte) mais parlez en aux professionnels de la pèche (et leur budget gasoil)…
=- Qu’on manque de pétrôle dans 50 ans ? Rassurez vous, on en trouvera ou on consommera d’autres hydrocarbures ou du charbon. Ou encore on couvrira la terre de centrales nucléaires et on synthétisera les carburants.
La vous rêvez tout debout :). J’espère que les frères Koch ne pensent pas comme vous et qu’ils sont plus prévoyants :). Pour mémoire le Pic de gaz est pour 2080 et celui du Charbon 2115/2150… tout à une fin dans la vie.. même vous et moi.
=) C’est pas propre, c’est pas écolo, c’est peut-être dangereux. Mais ce n’est surtout pas le sujet de ce blog.
Sauf votre respect je ne m’intéresse pas vraiment aux « écolos » mais à la prospective, à l’éthique et aux libertés.
=:) Si vous êtes ici pour faire de la propagande écolo, ce n’est pas l’endroit et il est inutile d’y mêler des considérations scientifiques vaseuses et des observations des guêpes, alors que les scientifiques du climat possèdent 100 fois plus de données objectives et chiffrées dans leurs ordinateurs que vous ne pourriez en lire dans toute une vie.
D’accord avec vous pour ce qui concerne les données scientifiques (que je compulse régulièrement) mais je suis comme Saint Thomas, j’aime bien vérifier par moi même, nul n’est parfait n’est ce pas ?.
« D’accord avec vous pour ce qui concerne les données scientifiques (que je compulse régulièrement) mais je suis comme Saint Thomas, j’aime bien vérifier par moi même, nul n’est parfait n’est ce pas ?. »
Je suis ingénieur. Je devrais être en mesure d’évaluer les données et les études des climatologues. Il me suffirait d’une centaine d’année pour vérifier tout ça. A l’arrivée, j’aurais vraissemblablement le même point de vue que CCP ou des climatologues comme J. Curry : une énorme frustration devant les commentaires au raz des paquerettes, une grande incertitude sur la réalité des faits et un tiraillement entre la volonté de défendre le groupe auquel j’appartiens et l’honnêteté scientifique, sachant que tout ce que je dis sera déformé.
Le GIEC a été créé pour fournir des résultats et une vulgarisation scientifiques aux politiques. De façon imprévue mais prévisible, il a politisé la recherche. Toutes les manipulations sémantiques et les présentations graphiques orientées utilisées par les media pour faire le buzz n’ont pas été inventées par les journalistes mais par des scientifiques.
Un exemple simple parmi des centaines d’autres : l’année xxxx est la nième la plus chaude depuis que les mesures existent. La température a grimpée dans les précédentes décades et grimpe depuis des siècles. Pas besoin de mesures pour deviner qu’on est dans la fourchette haute des températures estimées. En revanche les températures sont fournies par 4 sources avec des écarts entre elles de l’ordre de 0.2 degré, une incertitude de 0.4 par rapport à des données plus anciennes pour une augmentation moyenne de 0.3 depuis 1980. La formulation correcte pourrait être l’erreur de mesure est la nième la plus élevée pour l’année xxxx.
Pour un scientifique, fournir ou laisser passer ces manipulations est faire de la politique. En retour, les scientifiques ne doivent pas s’étonner qu’on crée des théories du complot et qu’on les incluent dans le complot. C’est de la vulgarisation politique en réponse à de la vulgarisation scientifique. Le « complot » est la formulation simpliste d’une position de doute sur un biais de la science créé par l’agitation politique autour de cette science.
Mêler des considérations géopolitiques et économiques au débat de base sur le climat est une source de biais encore plus importante. Savez vous que J. Hansen, l’ancien scientifique responsable du GISS qui est la source majeure de Tglobale (avant les relevés par satellites) est un activiste notoire. Le site « pensee-unique » fournit une littérature aussi fournie que le rapport du GIEC sur des articles de scientifiques qui dénoncent les biais, incertitudes et possibles égarements de la science climatique. Cela ne prouve rien, mais montre bien que les 95% de certitudes et le conscensius ne sont ni réels ni significatifs pour imposer des décisions.
Au niveau des décisions politiques, il faut être réaliste. Les dirigeants chinois, russes, australiens et les Républicains aux US (qui seront vraissemblablement au pouvoir en 2015) ont des conseillers scientifiques qui ne prennent pas pour argent comptant le résumé pour décideurs du GIEC. Mais ils ont aussi des réserves de charbon gigantesques à exploiter (qui les mènent bien au dela des projections du GIEC) et des électeurs à contenter (ou une population qui pourrait se retourner contre eux pour les chinois). Le pic pétrolier est un marronier et menace surtout ceux qui ne pourront faire face à l’augmentation des prix (et ceux qui auront sabordé leur économie pour être « vertueux »). Toute cette agitation (d’une partie) des européens et en particulier de la France est donc bien futile. D’autant que pour la France, elle me semble en grande partie liée à des calculs politiques.
L’adhésion ou le rejet des « projections » du GIEC ne se fera pas sur des bases scientifiques, mais sur les difficultés de la vie courrantes ou la perception locale du climat par les populations. C’est cela que devraient anticiper les politiques. C’est l’évolution de la crise économique qui nous dira si le RCA existe ! Et cette réalité a déja à moitié noyé le GIEC dans les sables mouvants. Et plus il se débat, plus il s’enfonce.
=) Je suis ingénieur. Je devrais être en mesure d’évaluer les données et les études des climatologues. Il me suffirait d’une centaine d’année pour vérifier tout ça. A l’arrivée, j’aurais vraissemblablement le même point de vue que CCP ou des climatologues comme J. Curry : une énorme frustration devant les commentaires au raz des paquerettes, une grande incertitude sur la réalité des faits et un tiraillement entre la volonté de défendre le groupe auquel j’appartiens et l’honnêteté scientifique, sachant que tout ce que je dis sera déformé.
Tout ceci me parait relever de la « croyance »… de part et d’autres. J’ai le sentiment que l’on « choisi » d’adhérer a un camp ou l’autre pour des raisons que ne sont pas si souvent scientifiques tant les compétences du public (nous compris) sont limités pour interpréter la finesse des calculs des uns comme des autres.. reste la lecture des commentaires et résumés… résumons nous :
A- il y a une abondante littérature (études, calculs, courbes et arguments) de chaque coté.. chaque camp sort des milliers d’arguments..
B – les « contres » sont moins nombreux que les « pour » mais agissent souvent en « snipers » (publication directe sur internet ou via des livres… juteux comme les pour… le tout étant un business) voir en se drapant dans la posture du « contre pouvoir » (mode du complot ou de la méfiance généralisée et un tantinet paranoïaque).
Dés lors il est Logique qu’ils fassent autant voir plus de bruits que les POUR selon un principe simple (les rumeurs négatives ou médisantes voyagent et de propagent plus vote que les positives. Amusez à dire « Joséphine est très heureuse avec son mari » et « Joséphine trompe son mari depuis des mois » et vous verrez laquelle des deux informations impact plus que l’autre et voyage plus que l’autre).
Le Net permet en effet à 50, 100 ou même 500 auteurs qui se recopient et s’alimentent les uns les autres de faire autant d’impact que des milliers de chercheurs officielles obligés de n’apparaitre que derrière un nom d’organisme ou de laboratoire. Cela ne signifie pas pour autant que les snipers ont raisons ou torts… mais peut être aussi qu’ils veulent justes « exister » car ne bénéficiant pas de la même reconnaissance par leur pairs que les autres par exemple (il est plus facile de poster sur un site que d’être publié par « Nature » et pour cause… dans un cas pas de filtre dans l’autre des comités de lecture scientifiques…
C – Le public qui s’intéresse à la question (nous) comporte en réalité bien peu de climatologues (êtes vous ingénieur en climatologie ?) capables non seulement d’apprécier les études (pour ou contre) d’une manière pertinente et professionnels (il faut des aptitudes et du temps) mais surtout refaire ses « propres » analyses (re-calcule, relever de données sur le terrain, disposer de super calculateurs pour refaire les modélisations)
bref le public se retrouve face à 2 alternatives… CROIRE les arguments des uns ou des autres. Un peu comme ces moments de solitude face aux devis de deux experts d’une matière que l’on ne maitrise pas totalement (Ex : chauffagistes, garagistes… qui croire entre celui qui dit « c’est grave il faut tout changer » et celui qui dit « une babiole et cela repart » ?).
Pour ma part j’ai décidé d’opter pour « croire » au réchauffement et pour deux raisons :
1 – il vaut toujours mieux face à l’inconnu faire preuve d’une prudence mesurée (sans être paranoïaque) et surtout prévoyant… pour les miens, pour les autres, pour moi même. Le contraire serait tout de même une attitude assez étrange… l’inconscience consciente et un déni d’être soucieux de tous.
2 – J’ai passé plus de 15 ans à observer MOI MEME sur le terrain des signes, preuves, faits et témoignages « réels » (pas des documents lus sur internet ou reçus par les médias) qui m’ont absolument et totalement convaincu que le climat (en France, Afrique du nord, Canada, Espagne etc… partout ou je suis allé) se réchauffait depuis les 100 dernières années. Compilation des témoignages très diverses d’anciens ne se connaissant pas les uns et les autres ayant comme base de comparaison leur propre vision et celle de leiur parents soit un rayon de 80/130 ans. ce serait trop long de tous les citer (déjà fait partiellement dans un autre post) mais allant de pécheurs, agriculteurs, vignerons, montagnards, scientifiques, professionnels de l’énergie ou de la météo, maçons, eaux et forêts etc. Bref ce n’est pas tant le GIEC qui m’a convaincu que les propres constats et relevé Humains. Si durant cette période j’avais collecté bien plus de témoignages me disant « non rien n’a changé » que le contraire GIEC ou pas je ne CROIRAIS pas au réchauffement, tout simplement….
=) Le GIEC a été créé pour fournir des résultats et une vulgarisation scientifiques aux politiques. De façon imprévue mais prévisible, il a politisé la recherche. Toutes les manipulations sémantiques et les présentations graphiques orientées utilisées par les media pour faire le buzz n’ont pas été inventées par les journalistes mais par des scientifiques.
et alors ? « Toutes les manipulations sémantiques et les présentations graphiques orientées contre l’idée du réchauffement utilisées par internet pour faire le buzz n’ont pas été inventées par les journalistes mais par des gens se disant expert ou scientifiques aussi… cela prouve quoi ?
=) Un exemple simple parmi des centaines d’autres : l’année xxxx est la nième la plus chaude depuis que les mesures existent. La température a grimpée dans les précédentes décades et grimpe depuis des siècles. Pas besoin de mesures pour deviner qu’on est dans la fourchette haute des températures estimées. En revanche les températures sont fournies par 4 sources avec des écarts entre elles de l’ordre de 0.2 degré, une incertitude de 0.4 par rapport à des données plus anciennes pour une augmentation moyenne de 0.3 depuis 1980. La formulation correcte pourrait être l’erreur de mesure est la nième la plus élevée pour l’année xxxx.
Ou pas… la aussi vous « Choisissez » l’option sceptique… je ne la discute pas, mais c’est un choix, pas une contre mesure ou un travail ou une observation de terrain fait par VOUS MEME qui invalide l’hypothèse ou la fourchette… qui n’est qu’une indication. On la même problème avec les sondages d’opinions…
=) Pour un scientifique, fournir ou laisser passer ces manipulations est faire de la politique. En retour, les scientifiques ne doivent pas s’étonner qu’on crée des théories du complot et qu’on les incluent dans le complot. C’est de la vulgarisation politique en réponse à de la vulgarisation scientifique. Le « complot » est la formulation simpliste d’une position de doute sur un biais de la science créé par l’agitation politique autour de cette science.
Pas d’accord, n’importe quelle conclusions a un travail et qui fait l’objet d’une communication peut être prise pour de la « POLITIQUE », ce que vous exprimez ici aussi…
=) Mêler des considérations géopolitiques et économiques au débat de base sur le climat est une source de biais encore plus importante. Savez vous que J. Hansen, l’ancien scientifique responsable du GISS qui est la source majeure de Tglobale (avant les relevés par satellites) est un activiste notoire.
=) Le site « pensee-unique » fournit une littérature aussi fournie que le rapport du GIEC sur des articles de scientifiques qui dénoncent les biais, incertitudes et possibles égarements de la science climatique. Cela ne prouve rien, mais montre bien que les 95% de certitudes et le conscensius ne sont ni réels ni significatifs pour imposer des décisions.
Cela ne prouve rien en effet… sauf que certains « CHOISISSENT » de croire ce genre de site indépendant, validé par aucune autorité scientifique reconnue et qui se ballade juste sur le net… curieuse démarche à priori ui ressemble fort à la manière dont les « complotistes » se nourrissent c’est à dire « toujours » croire les sites « INDES » mais JAMAIS les canaux officiels ce qui est donc par définition un choix POLITIQUE PARTISAN et non basé sur la Raison (une sorte d’ hémiplégie de la pensée. L’attitude normale serait au minimum de consacrer autant de temps et d’énergie sans aucun a-priori à l’étude des deux types de sources).
Quand mes enfants sont malade je fait plus confiance a un « médecin » officiel qu’a un type qui me dit avoir fait des tas de compilation de médecines alternatives et non officielles.. ce n’est qu’en cas d’échec de la méthode la plus communément utilisée et validée que je me tournerais éventuellement vers l’alternative… l’utile et le plus solide d’abord.
=) Au niveau des décisions politiques, il faut être réaliste. Les dirigeants chinois, russes, australiens et les Républicains aux US (qui seront vraissemblablement au pouvoir en 2015) ont des conseillers scientifiques qui ne prennent pas pour argent comptant le résumé pour décideurs du GIEC.
Oui et le contraire aussi…. pour une raison simple, dans chaque pays il y a des lobbies intéressés qui payent les activistes des deux cotés…. pour ce qui concerne les républicains US il est de notoriété publique et historique que les lobbies du pétrole anglo et saxons sont de droites et financent les campagnes…. tout comme les libertariens d’ailleurs dont l’un de leur principale bailleurs de fond sont les frères Koch… milliardaire du pétrole… bref pas beaucoup de crédit… « si un boulanger me dit que manger bcp de pain est bon pour la santé je ne le croirais à priori pas… mais je demanderai a un nutritionniste, un médecin voir des personnes âgées non boulangère ayant de l’expérience » :). Je signale tout de suite qu’il n’y a pas que les pétroliers qui pratiquent ainsi, certains partis et hommes politiques bénéficient aussi d’aides et de budget par le nucléaire (JP Chevénement en France par exemple)
=) Le pic pétrolier est un marronier et menace surtout ceux qui ne pourront faire face à l’augmentation des prix (et ceux qui auront sabordé leur économie pour être « vertueux »). Toute cette agitation (d’une partie) des européens et en particulier de la France est donc bien futile. D’autant que pour la France, elle me semble en grande partie liée à des calculs politiques.
ha oui un marronnier ?… et bien alors faites le vite savoir aux nombreux états qui sont déjà en affrontement direct et indirecte pour les gisements et réserves (Brésil, Russie, Chine, US mais aussi Mali, Niger, Cote d’ivoire etc….) visiblement ils ne savent pas qu’il n’y a pas d’urgence ni de PIC :). Par ailleurs ceux qui « seront vertueux » comme tu dis auront fait l’inverse ils seront moins dépendant des énergies fossiles classiques en cas d’augmentation (mais plus de l’Uranium qui arrive aussi à la fin d’ailleurs ou de Thorium voir d’hydrogène sans oublier les CSO sont le japon a annoncer qu’il se lançait dans la course tout comme l’Inde) … du coup je ne vois ou est la « bonne affaire » pour les semeurs de fausses nouvelles de PIC.
=) L’adhésion ou le rejet des « projections » du GIEC ne se fera pas sur des bases scientifiques, mais sur les difficultés de la vie courantes ou la perception locale du climat par les populations.
Exactement, c’est d’ailleurs mon cas (perception locale du climat)
=) C’est cela que devraient anticiper les politiques. C’est l’évolution de la crise économique qui nous dira si le RCA existe ! Et cette réalité a déja à moitié noyé le GIEC dans les sables mouvants. Et plus il se débat, plus il s’enfonce.
Les politiques sont à la ramasse sur le sujet, justement à cause de la pression des différents lobbies… pour le moment ils ne font pas preuve d’une analyse globale de la situation ni évidemment de réponses globales…d’autant qu’ils ne sont ni experts ni en position de faire autre chose que de « gérer au jour le jour » en fonction des sondages et des factures… de la dettes qui s’accumulent.
voir ce débat au Sénat par exemple, qui est édifiant.
h**p://www.youtube.com/watch?v=MULmZYhvXik