Par Olivier Laurent.
Le libéralisme est fille de la renaissance. Période où la raison, l’observation de la réalité sont revenues en force. Période où la perception des hommes et des femmes du monde qui les entoure s’est drastiquement améliorée et a provoqué des progrès astronomiques dans tous les domaines.
Aujourd’hui, doit-on tout reprendre depuis le début ?
Sommes-nous arrivés à une période similaire ? Sommes-nous à nouveau entouré de toute une foule de constructions d’esprit qui parasitent les raisonnements et immobilisent les individus ? Une nouvelle religion a repris le contrôle de la société, j’en ai bien l’impression. En tout cas, c’est la réflexion que je me suis faite en sortant de débats sur Internet.
La plupart des gens font constamment référence à des constructions d’esprit pour expliquer leur position. Il y a un État à défendre, un peuple à aider, un pays éternel à protéger. Ils sont sincères dans leur raisonnement, aussi sincères que toute personne ayant réellement la foi. Ils vivent dans une cosmogonie surnaturelle. Cosmogonie au sein de laquelle le libéralisme est un corps étranger, un corps qu’ils perçoivent immédiatement comme dangereux… Et ils ont raison. Comme il l’a fait dans le passé, le libéralisme a le pouvoir de faire disparaitre leur monde surnaturel.
Le fondement même des raisonnements collectivistes trouve sa source dans le concept de groupe. Le contrat social n’a aucun sens en terme libéral. Vous, individu, vous n’avez jamais rien signé. C’est un fait.
En revanche le raisonnement collectiviste permet de vous engager dans ce contrat via la construction d’esprit qu’est le peuple. Il permet aussi d’expliquer des choses à première vue totalement immorales et révoltantes. Par exemple la dette souveraine dans laquelle des enfants se trouvent engagés. Cela devient moral de les obliger à la rembourser. Mêmes s’ils ne sont même pas encore nés. Une sorte de péché originel en somme.
Certes les groupes existent, mais ils n’ont pas de réalité propre. Les appréhender nécessite de passer par le prisme des subjectivités individuelles. Ce sont des concepts. Ainsi, si tout le monde oublie un groupe, ce groupe disparaîtra sans jamais avoir existé. Ça n’est plus réel. En revanche si on vous oublie, vous, individu, vous existez toujours. C’est une différence fondamentale : la réalité.
Le réel ne peut être subordonné à l’irréel. C’est le fondement de tout raisonnement moderne, le fondement du libéralisme : l’individu ne peut être subordonné au groupe. Les droits de l’homme en sont la quintessence. Les droits naissent de votre condition d’être humain, de votre réalité.
L’abstraction, le groupe ont leur utilité. Ce sont des outils essentiels aux raisonnements humains. Il nous est par exemple impossible de concevoir 65 millions d’individus et toutes les interactions que cela sous-entend. C’est pourquoi nous utilisons un concept, le peuple, une simplification de cette réalité.
Mais quand on use d’un concept, il faut en avoir conscience et ne pas le prendre pour la réalité. Nous interprétons la réalité, nous la trahissons déjà un peu.
Quand vous entrez en débat avec un collectiviste, c’est la première chose à mettre en place. Votre refus de rentrer dans son monde irréel. Refus de considérer comme une personne réelle l’État. Refus de reconnaitre une quelconque réalité à un peuple qui aurait signé un contrat social. Toujours les subordonner au réel, à l’individu. Il est primordial de rester fermement dans la réalité et de les obliger à y revenir.
Si vous leur accordez cette primauté de leur irréel sur le réel, ce sera un empilement continu de concepts et de chimères (l’État, les administrations, les partis politiques) et tous les crimes les plus odieux que cela peut sous-entendre.
Le socialisme est une lutte constante contre la réalité.
Article sympa dans sa démonstration mais qui nécessite peut être d’être nuancé dans sa conclusion. « La grandeur de la France » toute gaullienne qu’elle soit, est aussi une construction collectiviste qui personnalise l’irreel.
Effectivement, la seule manière de discuter avec un socialiste est de rester dans la réalité, mais il s’énerve très vite et invoque la plupart du temps qu’il n’est pas un spécialiste et te renvoie vers eux en n’assumant pas du tout son propos mais en y croyant.
Le socialisme est tout simplement la froide constatation que les pauvres étant plus nombreux que les riches, en démocratie, si on propose aux uns de voler les autres, on a toutes les chances d’être élu.
Mais, au passage, on aura transformé toute une population en voleurs, et c’est ainsi qu’on aura signé sa décadence.
Proposez la décadence oisive, les gens vous aimeront, proposez le mérite et l’effort, les gens s’aimeront.
C’est pour cela qu’il n’y a pas d’autre alternative à la morale chrétienne pour une nation en bonne santé.
» c’est pour cela qu’il n’y a pas d’autre altedrnatives à la morale chrétienne pour une nation en bonne santé »
comme la chine ??
Bien vu. Comme le discours de john galt.
Ne pas donner sa caution morale à cet Etat qui nous brise, nous étouffe, nous spolie.
Que lui restera t’il, s’il n’a plus notre consentement.
» le socialisme est une lutte constante contre la réalité »
je viens de recevoir une lettre bien réelle, avec un chiffre en bas bien réel aussi: mon dernier appel de cotisation MSA de l’année, destiné à financer des gens comme mon père, qui est à la retraite depuis l’age de 57 ans, et qui gagne plus que moi sans rien faire.
LE SOCIALISME, C’EST LE VOL
« Certes les groupes existent, mais ils n’ont pas de réalité propre. Les appréhender nécessite de passer par le prisme des subjectivités individuelles. Ce sont des concepts. »
Le groupe Bolloré est un concept, et n’a pas de réalité propre.
Le groupe Vinci est un concept, et n’a pas de réalité propre.
Le groupe LVMH est un concept et n’a pas de réalité propre.
Le Groupe Danone est un concept et n’a pas de réalité propre.
Les grands groupes financiers n’existent pas, ils sont des chimères inventées par les cocos.
Un autre truc : les articles genre « On est dans le vrai, c’est tous les autres qui vivent dans le monde des illusions, rentrez pas dans le jeu », ils existent aussi à l’extrême gauche, ou chez les scientologues. L’idéologie, c’est la toujours réalité de l’ennemi, et vice versa.
Votre article ne peut avoir pour tout effet que de transformer un libéral ordinaire en jihadiste autiste. C’est probablement votre but, dans ce cas je vous crache à la gueule, le monde comporte déjà assez de haineux comme ça.
« L’ennemi est bête, il croit que c’est nous l’ennemi, alors que c’est lui, j’en ris encore! « (Desproges)
Bonjour je vous remercie pour votre intervention mais j’avoue ne pas trop comprendre votre logique. et je ne pourrais donc pas répondre sur le fond malheuresement. Prenez un bon bolle d’air frais, ca n’a rien de bon que de hair quelqu’un au travers d’un ordinateur. Je suis persuadé que vous valez mieux que ça. Bon weekend 😉
Olivier, vous donnez l’impression d’avoir trouver la vériter éternelle, quand 95% de la population mondiale la cherche encore ! Bravo !
Mais au fait, votre vérité que vous appelez Libéralisme, a-t-elle au moins déjà été appliqué quelque part ?
Et si oui, qu’est-elle devenue ?