Par le Parisien libéral.
Avez-vous remarqué le fait que les régions qui connaissent actuellement un climat d’insurrection sont précisément les régions qui ont voté Hollande au 2ème tour ? La Bretagne et l’Hérault en font partie !
Pourtant, même si le candidat Hollande a sous-estimé (pour des raisons tactiques) l’ampleur de la crise économique dans laquelle le pays se trouvait et l’importance de l’impasse budgétaire et financière dans laquelle l’État se situe, il n’y avait pas non plus de surprise, en dehors de la hausse de la TVA qui surviendra début janvier. Hollande ne s’est pas présenté sur un programme de réduction massive de la dépense publique, seul vrai préalable à la baisse des impôts.
C’est un peu facile, notamment pour nos amis agriculteurs (mais pas que) de réclamer toujours plus de dépenses publiques, des subventions, des aides, des équipements publics, et ensuite de s’attaquer aux moyens de financer ces dépenses publiques.
Il n’y a pas que les agriculteurs bretons qui n’ont plus que leurs yeux pour pleurer, mais aussi tous ces profs qui se rendent compte que l’abrogation de la loi TEPA signifie la fin de la défiscalisation des heures sups, ou encore les Français qui voient le prix du billet de train augmenter encore et encore, et de manière globale tous ceux qui pensent qu’ils paient trop d’impôts, et ils sont de plus en plus nombreux.
Ces affaires de Bonnets Rouges et de portiques Écotaxe brûlés qui recèlent un très bon fond, celui de la révolte fiscale, doivent par cohérence aller jusqu’au bout de leur logique et dénoncer le jacobinisme et le dirigisme étatique, donc le socialisme (qu’il soit mis en œuvre par la gauche comme par la droite).
Oui, on ne peut qu’être d’accord avec nos amis Bretons quand ils font preuve de velléités « indépendantistes », mais il faut assumer : dire non aux taxes, c’est dire non à la dépense publique.
L’opinion publique en est-elle là ?
Français, demandez clairement aux politiciens de baisser la dépense publique. Actuellement, en novembre 2013, quand l’État collecte 1 euro d’impôts, il dépense 1,25 euros ! Or, si on veut passer de 1 euro d’impôts à 0,75 € voire 0,50 € tout en équilibrant le budget, histoire de stopper la hausse de la dette, vous imaginez l’ampleur de la baisse de la dépense publique qu’il faut.
Si on n’est pas d’accord avec cette baisse de la dépense publique, pas la peine d’aller manifester ou brûler des portiques.
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Sur le web.
Je ne crois pas qu’il faille voir les agriculteurs (et d’autres dont ils ne sont que l’émanation visible) comme des demandeurs de subventions. La demande de subvention est leur réponse à une avalanche de règles pour les obliger à effectuer leur métier de manière étrange, dirigée suivant les plans de Bruxelles et de Paris, et qui correspond à une vision urbaine et déconnectée de la réalité de l’agriculture (comme de l’entreprise en général).
En gros, un fonctionnaire dit « vous n’avez plus le droit d’élever vos poules sans leur mettre la télé dans chaque cage », l’agriculteur répond « alors versez moi une subvention pour acheter les télés et payer la redevance », on lui en fournit les trois quarts si bien qu’il en est quand même de sa poche, le prix du poulet monte dans un marché qui n’est équilibré que par la subvention, les Roumains piquent le marché en installant des télés en carton dans leurs poulaillers et il faut augmenter les subventions aux Français.
L’agriculteur, lui, aurait été ravi qu’on le laisse élever les poulets à sa mode, sans subvention, et vivre de leur vente.
MichelO: « La demande de subvention est leur réponse à une avalanche de règles »
La est le piège: prendre le contrôle de tous les tuyaux. L’état arrive même à recruter chez les utilisateurs des défenseurs de ce contrôle puisqu’ils ne savent même plus la cause première de leurs malheurs.
Je pense que la démocratie participative en générant une classe d’oligarques est largement responsable de cet état de fait.
L’ampleur de la baisse des dépenses publique en valeur, c’est une réduction de 300 milliards minimum sur les 1200 milliards actuellement dépensés. A titre d’exemple, c’est la totalité de l’assurance santé plus l’éducation nationale y compris l’enseignement supérieur entièrement privatisés.
Chiche!
Bien balancé !
Juste un petit détail:
la carte est presque entièrement rose. Au niveau des stats c’est normal, qu’il y ait plus de bordel dans les zones rose, car il y en a plus.
Pour ça:
« C’est un peu facile, notamment pour nos amis agriculteurs (mais pas que) de réclamer toujours plus de dépenses publiques, des subventions, des aides, des équipements publics, et ensuite de s’attaquer aux moyens de financer ces dépenses publiques. »
C’est bien dit.
Et encore ça:
« Si on n’est pas d’accord avec cette baisse de la dépense publique, pas la peine d’aller manifester ou brûler des portiques. »
C’est très pertinent.
C est bien ce que me disais il y a deux jours avec l article de h16 : ils refusent l écotaxe mais vont chialer des aides a la première intemperie.
Sans oublier qu ils s amusent avec de la nourriture, ce qui est répugnant.
Ne mettons pas tous les agriculteurs dans le même panier. Je pense que la majorité d’entre eux préfèrerait vivre dignement et sans perfusion. C’est d’ailleurs le message de cet éleveur de dindes : http://www.youtube.com/watch?v=pCdHv7R4GH0
Contrepoints est complètement à coté de la plaque lorsqu’il suppose que les manifs des agriculteurs bretons ont pour but de faire baisser drastiquement les dépenses publiques et d’avoir moins d’Etat.
Ce n’est pas du tout ça.
Contrepoints et les libéraux déplorent, sans cesse la redistribution c’est-à dire, ceux qui veulent vivre avec l’argent des autres.
Ici la problématique est sensiblement la même.
Les agriculteurs bretons veulent conserver, pour leur intèrêt, le maintien des dépenses publiques mais qu’elles soient financées par les autres (impots, taxes etc…)
Les libeéraux seraient bien naifs de penser recruter des sympathisants dans le milieu agricole breton..
Etrange, l’écotaxe devait globalement rapporter un max à la Bretagne, qui aurait payé demi-tarif et bénéficié plus que sa part en tant que région excentrée. Je crois que de vos salons parisiens, vous n’entendez pas les Bretons, qui veulent moins d’impôts, de règlements et de taxes, et sont prêts pour cela à se passer des subventions, qui ne vont d’ailleurs jamais dans les bonnes poches.
le système d’agriculture breton est le plus subventionné de france, et depuis longtemps, si l’etat fait faillite, ils sont tous mort !!
» les subventions ne vont jamais dans les bonnes poches »
c’est en partie vrai, tout le monde » en croque » , mais personne ne lachera jamais sa part volontairement.
» les bretons veulent moins d’impots de règlements et de taxes »
les agriculteurs bretons qui » restent « , à l’heure actuelle, sont les fils des impots, des règlements et des taxes ! ça va etre trés trés difficile de changer de paradigme en cour de route…
@yeneralalcazar
Vous séparez les agriculteurs bretons du Français moyen, alors que c’est la même chose, sauf que le Français moyen, plus près de Paris, croit que seules les régions périphériques vont mourir. C’est le jeu du gouvernement, faire croire que la Bretagne est un pays de ploucs assistés, mais dans quelques mois, à Paris et chez les méprisants, on risque de fort d’être surpris quand l’assistance manquera.
je ne sépare pas les agriculteurs bretons du français moyen, je décris les choses tel quelles sont: la bretagne à une agriculture intensive de type hors sol, et ce système, qui » arrange » beaucoup de monde, ne peut pas tenir sans l’aide de l’etat. notez, que si l’etat fait » faillite » ou ralenti la pompe à subvention, les filières pourraient éventuellement se substituer à l’état, mais la encore, vu la situation générale, cela semble impossible.
aprés cela, il existe aussi une agriculture bretonne extensive ( a base d’herbe, type irlande ou NZ ) qui fonctionne et qui est moins sensible aux subventions que le type hors sol. mais on en parle trés peu.
Le choux-fleur, hors sol ? Une fois balancé par le manifestant, sans doute…
turnover: « Les agriculteurs bretons veulent conserver, pour leur intèrêt, le maintien des dépenses publiques mais qu’elles soient financées par les autres »
Je suis d’accord mais je ne pense pas que la réflexion aille aussi loin. Les règles la fiscalité c’est une « écologie » au même titre que le bostryche, le manque d’eau ou la composition de la terre. Les gens, les paysan s’adaptent simplement avec pragmatisme à cet environnement, soit en amendant, arrosant ou demandant des subventions et des règles spécifique.
Je ne suis pas aussi persuadée que ça les « amuse » de balancer leur production, peut-être un signal pour montrer qu’ils n’ont plus rien à perdre?… Tant la situation agricole bretonne est dans l’impasse.
Ça a ferraillé dur côté écolo pour faire porter le chapeau aux seuls agriculteurs, les nitrates, les algues vertes, dont on n’entend plus parler d’ailleurs, leurs efforts ont du être incommensurables pour arriver si rapidement à ce résultat! Ou ne serait-ce pas plutôt les collectivités obligées de revoir leur système de traitement d’épuration quand leur populace côtière double ou triple en période estivale?…
Vous amusez seulement la galerie à être caricatural.
Cette nourriture est leur propriété par consequent qui êtes vous pour juger ce qu’ils en font ?
Les bretons chialent des aides ? Les bretons ont financé la moitié de l’histoire moderne française.
Sans l’or breton a quoi auraient ressemblées les guerres napoléonnienne je vous le demande. Les bretons étaient les sujets « français » les moins taxés ( et les moins gouvernés ) sous l’ancien régime.
Sans les pertes bretonnes comment la première guerre mondiale aurait elle été gagnée ?
( pour rappel 1/3 des bretons sont morts dans cette guerre qui ne les concernait pas environs 3x plus que les autres régions qui sont elles bel et bien française )
Les bretons sont devenus de pauvre braillards perfusés a l’aide sociale seulement depuis qu’ils ont acceptés leur condition de français. Vous ne pouvez pas juger des gens que vous vous efforcer de modeler à votre image depuis 4 siècles.
Assez rigolo…
Comme si soudain Contrepoints donnait de la valeur à une élection présidentielle, sachant que l’élection de Hollande n’a rien à voir avec le socialisme, même si les Français sont particulièrement schizophrènes sur le sujet.
Hollande a été élu par dégout du Sarkozysme, nous avons donc des socialistes au pouvoir.
Soyons fous, et quitte à se faire peur, rappelons la liste des candidats d’alors : François Hollande – Marine Lepen – Nathalie Arthaud – François Bayrou – Nicolas Dupont-Aignan – Eva Joly – Philippe Poutou (!!!) – Jacques Cheminade et Nicolas Sarkozy.
Whouaip, l’élection de Hollande a donc fait virer la France en rose (Législatives / présidentielles et lycée de Versailles…), mais sur un malentendu, finalement on a développé un cancer mais nous n’avions le choix qu’avec d’autres formes de cancer, sans plus.
J’aurais bien vu la France avec Poutou ou Bayrou, c’est sur, on aurait été mieux.
Les mecs pètent des péages écotaxe, vous devriez les remercier, comme ceux qui s’insurgent contre le monopole de la sécu ou du RSI, ces gens sont dans l’action, et tant pis s’ils ont fait des erreurs, en attendant ils nous permettent de dire merde à ce gouvernement de foutraques.
@ Patronus
Dans la liste des candidats que vous rappelez (au bon souvenir des forumeurs) et où vous avez oublié J.L Mélenchon, il est évident que l’electeur avait de bonnes raisons de s’abstenir.
Mais, de nombreux militants de l’UMP sont absolument convaincus que l’ex-premier ministre François Fillon l’aurait emporté au second tour.
Et nous ne serions pas dans une telle situation catastrophique pour la France, à cette heure.
@richard-ump
Oui, c’est vrai, Mélenchon, mais c’était un travail de mémoire trop pénible.
Fillon vainqueur au second tour ? la défaite de Sarkozy a emporté tout le monde et continu de le faire, l’histoire (mauvaise en l’occurrence) ne retient que ceux qui étaient au combat, pas ceux qui marchaient derrière la troupe.
« UMPS », « LePenenchon », bonnet blanc, blanc bonnet, foire aux cancres assurée.
Je vous l’ai déjà dit et je respecte vos convictions, je ne crois pas aux hommes providentiels, autant aller à l’église.
Libéral, je fais partie de ceux qui ne dénient pas l’état, peu m’importe le parti ou la personne au pouvoir, ils sont à mon service, pas l’inverse, c’est mon combat libéral que de le faire reconnaitre et admettre, et non de faire élire Paul, Pierre, François, ceci est totalement secondaire.
Ce ne sont pas les alternances qui nous sortirons de l’impasse dans laquelle nous sommes mais, de notre capacité à modifier nos comportements, électeurs et élus, alors Fillon ou Mélenchon, finalement peu importe.
🙂
» UMFA ! UMFA ! «
Merci pour l’article, c’était important de le rappeler.
Les bretons ne veulent pas moins de dépenses publiques, ils veulent moins d’impôts. Espérons qu’ils finissent enfin par faire le lien lorsqu’ils devront choisir de nouveaux représentants.
Et espérons que les autres provinces le feront aussi !
On croirait que ne pas s’être encore rendu compte de combien on s’est fait avoir est un titre de gloire !
Les subventions agricole servent:
* a payer la msa, organisme ultradeficitaire notament a cause de la pyramide des ages des agriculteurs.
* a surpayer tout un chapelet de surcout: semence 3 fois plus chère qu’en NZ ou USA, services plus ou moins obligatoires destinés à fournir des fonds à la bureaucratie pléthorique qui peuple ce pays…
* à payer la gabégie des mise aux normes environnementales ou autre, imposés par les escrologistes, bruxelle, paris, le saint-siège et bientot l’émir du quatar…
* à maintenir à flot un système agricole français au bout du rouleau, tant les erreurs d’orientation ont éé cumulées depuis des siècles: séparation foret – agriculture, choix de l’elevage hors sol au lieu du paturage, choix de l’agrandissemnt des fermes au lieu de l’amélioration de la marge à l’hectare, choix de la séparation des régimes sociaux, choix de la charrue au lieu de l’agronomie, choix des races pures au lieu des croisements…
l’agriculture française est un laboratoire de ce qu’il ne faut pas faire et il faudrai la faire visiter aux décideurs des pays émergent pour les instruire.
C’est très clair : les électeurs de Hollande ont voulu « ré-enchanter le rêve » et ont gobé l’hameçon avec l’appât.
La réalité les a rattrapés, et ils couinent leur dépit.
Je trouve ça très bien dit.
Je ne suis pas , certains commentateurs le savent – favorable à l’UMP (que ce soit la Direction de ce parti (interminable et pitoyable guerre des chefs , ou qualités de gestion conduisant à une honteuse mendicité) ou composition de celle-ci – surtout Juppé
La Bretagne n’est pas la seule Région à avoir voté pour FH et a avoir cru en ses promesses fallacieuse Même si le Pouvoir en place réussit à calmer un peu les Bretons (probablement à coups de subventions très généreuses payées par « l’Etat » – c’est-à-dire par nous , riches ou pauvres) , ce ne sera que partie remise
Le problème: à qui un électeur peut-il être favorable? Tout cela ne sera jamais résolu par un vote.
Pour la solution toutes les hypothèses sont défendables.
Allez les gus de Pornic et du Croisic, niquez-moi ces portics !
Tiens dans portic y’a porc ! donc SUB et algues écolos
Un couple a acheté notre appart il y a pas longtemps.
La nana a répété environ 250 fois « je suis fonctionnaire », pour justifier de la crédibilité de sa proposition.
L’air de dire : le graal. J’ai des taux préférentiels, etc.
A la fin j’avais envie de la baffer.
Sur que certains savent faire valoir leurs avantages, quand c’est nécessaire.
Très juste. Cette petite historiette illustre un principe fondamental : nous croquons tous.
Bien sûr, à ce jeu, certains sont plus « égaux » que d’autres et croquent davantage.
Il faut ainsi rappeler que la baisses des dépenses publiques entraînera de facto une récession sévère, tant l’économie du pays est soviétisée.
Quant à l’acheteuse, elle est dans le vrai : elle possède le Graal.
-emploi garanti
-retraite avantageuse
-aucun risque
-tapis rouge dans les banques pour les raisons précitées
… En 2013 , ça s’appelle objectivement le « Graal ». 😉
Mais… y a t il des manifs contre de tels privilèges, contre un statut si ahurissant ? Rien, le Grand Silence.
J’essaye de me mettre dans la peau d’un type dans le privé qui perd son emploi à 50 ans… Comment ce type n’éprouverait pas une haine très profonde contre ce nouveau clergé ?
Et c’est là où ça devient sublime : ce type, socialement et économiquement mort (chômeur à 50 ans…), justement semble bien calme. Très calme. Et certains ont même dû voter pour… Hollande ! Certains doivent même se déclarer de « gôche ».
C’est fascinant.
Et cela démontre la maladie auto-immune dont un bon paquet de Français souffrent : le sida mental.
« Français, demandez clairement aux politiciens de baisser la dépense publique. »
Rappel : le premier poste de dépense, c’est les dépenses sociales (46% de la dépense publique en 2009)
On va demander aux 9.5 millions de patients à 100% à la CNAM de défiler en holande « Hollande, mon cancer / paie plus, j’en fais mon affaire »
On va demander aux 14 millions de parents de défiler en hurlant « Hollande, démission / Ou réduis mes allocations! »
On va demander aux 13 millions de retraités CNAV de défiler en hurlant « Hollande, démission / Ou réduis ma pensions »
On a environ 20% d’emploi dans le public, davantage dans le parapublic, et encore davantage si on compte tous les secteurs dont l’activité est ultra liée à la commande publique. Ca veut dire que dans pratiquement chaque famille nucléaire il y a un fonctionnaire. On va faire défiler la france entière au mot de « Pas de pitié pour mon frère, réduit lui son salaire » ?
Vachement vendeur.
Les libertariens vivent sur la planète mars.
Il suffit de montrer par l’exemple qu’on peut s’offrir les mêmes services, et même de meilleurs, pour deux fois moins cher. Les Bretons sont sur le point de s’accorder là-dessus, vous feriez mieux de sentir le vent que de leur reprocher leurs errements passés.
Je te suis à 100 %.
Il n’y a rien de plus énervant que les types qui se déclarent « libéraux », sont très colère, et votent « UMP », estiment « Bayrou », lorgnent sur « Fillon », respectent « Juppé », et glosent sur le monopole de la Sécu, le code du travail, les impôts etc.
Mais, contrairement à toi, je ne m’arrête pas à ce constat (« les libertariens vivent sur la planète mars », et « un fonctionnaire dans chaque famille nucléaire »).
Une fois que l’on a compris ce point fondamental (aucune « réforme », mot creux que l’on nous fait gober depuis 30 ans, n’est possible)… on doit poursuivre l’inférence : le seul moyen pour mettre à bas ce système dément, est de faire levier sur son point faible : le pognon.
La mise en faillite.
Elle est bien entendu inscrite dans le code génétique du Leviathan (« toujours plus » écrivait très justement F.De Closet en 1982 ! Eclair de génie)… mais l’enjeu aujourd’hui est de l’accélérer.
Faites chauffer l’entropie, que l’on en finisse ! Et rapidement.
Comme beaucoup de traitements médicaux, ca risque de faire mal, avant de faire du bien…
Ceci dit, on peux continuer les traitement palliatifs jusqu’a la mort, et ne rien changer , aussi…
La planète mars, ce sera quand tout ce bastringue aura versé dans le fossé…
Mauvaise mise en valeur.
L’agriculteur en général ne vote pas à gauche, mais à droite. Si la Bretagne dans son ensemble a voté Hollande, il m’étonnerait fort que les agriculteurs Bretons aient majoritairement voté pour l’actuel président. Comme tout l’argumentaire part de cette remarque, l’article tombe à plat.
Hollande n’ a jamais sous estimé la crise, pendant sa campagne il l’ a tout simplement « niée »…… ce qui est beaucoup plus grave.