Lecteur de gauche, pourquoi lire Contrepoints ?

Les lecteurs de gauche devraient être les premiers à se reconnaître dans les valeurs défendues par Contrepoints.

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Lecteur de gauche, pourquoi lire Contrepoints ?

Les points de vue exprimés dans les articles d’opinion sont strictement ceux de l'auteur et ne reflètent pas forcément ceux de la rédaction.
Publié le 2 novembre 2013
- A +

Par Nick de Cusa.

gaucheEt si je vous disais que je suis de gauche ? Peu crédible ? Et pourtant. J’ai grandi dans un milieu entièrement de gauche et en ai développé une sensibilité politique. Par une récente introspection, je me suis rendu compte que cette sensibilité qui est en moi n’a pas fondamentalement changé. Pourtant je participe à publier Contrepoints.

Comment est-ce possible ?

Si je n’ai pas tant changé, et que l’idée de voter pour les partis qui actuellement représentent la gauche m’est devenue impensable, alors qu’est-ce qui a changé ? Entendons-nous bien cependant, mes faveurs d’électeur ne vont pas plus à la droite de l’échiquier politique. Et certainement pas au centre ou aux extrêmes non plus, pour être tout à fait clair.

Cette question, à son tour, m’a amené à sonder mon âme sur cette sensibilité qui m’a fait de gauche. De quoi se compose-t-elle ?

Le plus fondamental me semble être :

  • De ne pas supporter les abus de pouvoir ;
  • Ensuite, la liberté ;
  • Viennent après, non pas tant la pauvreté, mais bien le fait d’y être condamné pour la vie ;
  • Et que personne ne soit privé de sa chance.

Voilà en quelque mots ce qui, personnellement, m’importe du fond du cœur, en politique.

Regardons, à la lumière de ces attentes, ce que nous propose la gauche aujourd’hui.

La gauche nous protège-t-elle des abus de pouvoir quand les élus et l’État semblent chaque jour un peu plus au-dessus des lois ? Quand les recours réels de la personne isolée pour dénoncer ces abus font défaut ? Quand, par exemple les maires ont large discrétion pour attribuer les logements dit sociaux, délivrer les permis d’urbanisme, ou autoriser un terrain à être déclaré bâtissable ?

Quand les indépendants et chefs de petites entreprises sont en train de voir leur vie rendue infernale, voire impossible, par un système social écrasant et, pire encore, labyrinthique, incompréhensible, froid et dur, qui leur prend des semaines de travail en pure perte et peut aller jusqu’à les pousser à l’abandon, sans cligner de ses yeux d’acier ?

Quand les salariés, y compris les modestes employés et ouvriers, se voient prendre la moitié des fruits de leur travail avant même d’avoir reçu leur premier sou en poche ?

Quand les guichets de l’administration sont devenus des lieux de dressage à la docilité, où l’on est moins que rien si l’on a oublié un Cerfa ?

Quand les lois, règles et codes augmentent tellement, et de façon si contradictoire, que la maxime « nul n’est censé ignorer la loi » devient une pure impossibilité et que, de ce fait, chacun peut à tout moment être pris en flagrant délit et condamné ?

Quand le simple fait de se déplacer fait de nous les cibles d’un flicage à but exclusivement lucratif ?

La gauche protège-t-elle la liberté quand elle ne cesse d’y porter atteinte ? Et pourtant, ne l’aime-t-elle pas, la liberté ? N’est-elle pas une de ses valeurs centrales ? Mais à quel point la liberté d’expression est-elle garantie quand, de plus en plus, on peut se voir condamner pour ce qu’on dit. La liberté est-elle protégée quand les prohibitions s’empilent les unes sur les autres, de façon absurde, les dernières menaces en date ayant porté sur les cheminées à feu ouvert et la cigarette électronique. Quand on ne peut, par exemple, simplement ouvrir une crèche, alors qu’il en manque tant ? Et quand la gauche joue la police des mœurs, sur la drogue et la prostitution ?

La gauche protège-t-elle la liberté de conscience quand elle pousse si loin la perversion de la laïcité ? Celle-ci, normalement, signifie que la puissance publique et les autorités n’imposent rien, et ne se mêlent pas de la religion des gens, or elle est désormais devenue une caricature distordue d’elle-même, une animosité combattante qui vise à rendre intolérables qu’on ait une foi et qu’on pratique une religion.

La gauche nous protège-t-elle de la pauvreté quand elle s’attaque justement au pouvoir d’achat des plus pauvres, des plus isolés et des plus vulnérables, en imposant des politiques aussi insensées qu’infondées, qui renchérissent affreusement leurs nécessités les plus essentielles, comme le simple fait de s’éclairer et de se réchauffer ?

Quand, sous couvert de prendre soin des pauvres, elle les regroupe dans des barres en béton, abreuvés d’allocs, qui certes peuvent être juteuses, mais les privent d’un bien plus précieux encore, leur dignité humaine. Quand finira-t-on par se demander si un retour à la générosité, l’entraide, le volontariat, et, pour ceux qui sauront me pardonner cette abomination, la charité, ne devraient pas aussi jouer un rôle, quand l’État s’emploie à les éliminer pour assurer sa seule présence ?

La gauche s’assure-t-elle que chacun ait sa chance, quand l’Éducation nationale est un monopole planifié centralisé, incapable de répondre aux besoins individuels de chaque enfant, et s’occupe plus d’idéologisation que d’instruction ? Notons là la belle et illégale exception de Louis Le Grand et Henry IV, lycées du quartier latin soigneusement réservés, avec admission sur dossier en Seconde – vive la sélection – à la progéniture de notre bienveillante élite.

Quand la gauche, et plus largement l’État, a changé de mission, pour devenir le mur de l’Atlantique en béton armé pour 5.500.000 de fonctionnaires, pour des syndicats qui ne représentent personne, des partenaires sociaux aux comptes opaques, et pour 600.000 élus ?

La gauche laisse-t-elle chacun saisir sa chance quand elle défend bec et ongle les professions protégées, taxis, notaires, pharmaciens, banquiers… – la liste est longue – et même les médecins, quoi qu’eux commencent à se rendre compte du cadeau empoisonné que représente la « protection » d’un État tout puissant. Et quand elle se compromet si intensément, et chaque jour un peu plus, avec les capitalistes de connivence ?

Quand elle interdit, à qui veut faire sa vie, de travailler quand bon lui semble ? Quand elle menace désormais de confisquer l’épargne, sagement accumulée par les travailleurs au cours de décennies de labeur ? Quand elle nous interdit de travailler aux conditions qui nous conviennent ?

Quand les jeunes se voient écrasés de dettes et de charges avant même leur entrée dans la vie active ?

Est-ce là ce que nous espérions de la gauche ? Ce que nous espérons ?

À ces critiques que je viens d’émettre, je reconnais une objection, qui est d’une évidence criante : la droite ne fait pas mieux, ou si peu. À cela, ma réponse sera étonnamment simple : les politiques que la droite a fait siennes ces derniers temps, en fait, d’où viennent-elles ?

Lecteur de gauche, pourquoi l’êtes-vous ? Parce que vous faites partie de l’un de ces tout puissants groupes de pression qu’elle protège, et donc par étroit intérêt personnel et sans cœur ? Ou parce que vous chérissez des valeurs telles que le combat contre les abus de pouvoir, la lutte contre la pauvreté comme fatalité, l’égalité en droit (et non en résultat), le fait de donner sa chance à chacun, ou la liberté ?

Si vous vous reconnaissez dans le deuxième cas, alors, lisez Contrepoints. Lisez-le sans crainte, même s’il vous agacera, car, même si vous ne souhaitez pas être converti, il vous offrira des éléments de débat, de discussion, voire de controverse, que vous ne trouverez nulle part ailleurs.

Bienvenue.

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  • Ah! C’est le billet le plus ridicule de l’année! Envie de répondre via un billet-riposte que je vous laisse écrire, c’est très simple:

    1. Changer « gauche » par « Droite » ou « Droite décomplexée (UMP, FN) dans votre texte et relisez-le, ça vous fera un 2ème bobiyé à moindre frais.

    2. Complétez avec l’argumentaire du « Bilan-des-5ans-Sarkozy » dispo chez Melclalex : http://www.perdre-la-raison.com/2012/08/lheritage-le-vrai-bilan-complet-de.html

    Vous étiez où sous Sarkozy? 3millions de chômeurs, défectifs sans fin, corruptions, min fils à l’Epad, Bettencourt, Karachi, hausse des impôts, Frontnationalisation des esprits, etc..

    C’est à perdre la Raison…

    • J’ai ri du commentaire de l’idiot utile et illettré.

    • Réponse politocarde de merde.
      Oui replace socialiste par sarkozy si tu veux.
      Effectivement c’est la même chose. Tu crois quoi, que tu es sur un blog sarkozyste, et que tu fais autre chose que des moulinets dans le vent?
      Si t’as pas compris les fondamentaux des problèmes discutés ici, genre je-réponds-avant-d’avoir-lu-parce-que-de-toute-facon-j’ai-déjà-tout-compris, alors va t’acheter un cerveau.

    • Pauvre crétin !
      Relis les articles de Contrepoints, écrits durant le quinquennat de Sarkozy.
      Ils étaient un démontage en règle de ses conneries.

      Tu es tellement formaté que n’arrive pas à comprendre que les libéraux ne sont pas de droite.
      En France, tout l’échiquier politique est rempli d’étatistes, de Le Pen à Mélenchon, de Bayrou à Cécile Duflot, de Sarkozy à Hollande, ce sont tous des collectivistes, ennemis de la liberté.

      Continue bien dans ta vie d’esclave qui s’ignore.

    • Bembelly, as tu lu jusqu’au bout ?

       » je reconnais une objection, qui est d’une évidence criante : la droite ne fait pas mieux, ou si peu.  »

      UMP PS, les differences sont à la marge , 95% d’ADN commun

    • « Frontnationalisation des esprits »

      Contrairement au gouvernement Hollande, qui lui milite activement pour que le FN rafle toutes les prochaines élections ?

    • C’est une blague Bembelly???
      Contrepoints était là aussi en fait, sous Sarkozy. Pour dire la même chose, à savoir qu’il y avait trop d’Etat et qu’on était dirigés par des socialistes.
      Ne vous ridiculisez pas tout seul comme ça, vous me faites de la peine.

    • Au moins, il n’y a pas besoin d’argumenter contre vous tellement vous vous ridiculisez.

  • La bonne blague du jour

  • Au vu des premiers commentaires, je soupçonne que le principal problème n’est pas la latéralité, mais l’illettrisme.
    Merci de cet article qui rappelle la décorrélation entre les valeurs humaines et le positionnement dans le paysage politique.

    • Le grave problème de cet article est qu’il fait passer les gens de gauche comme moralement supérieur aux autres au moins sur les quatre points cités par l’auteur.

      Vous pourrez le tourner dans tous les sens mais aujourd’hui être de gauche c’est simplement accorder à son travail une valeur supérieure à ce que le marché ne lui donnera jamais. Et la machine étatique est donc là pour rééquilibrer pour tous ces gens la différence entre la valeur à leurs yeux de leur travail et la réalité du marché aux détriments de tous ceux qui payent pour les bons désirs des ces gens-là.

      Les faux semblants et les discours ne doivent pas masquer ce fait, et parler de moral quand leur principal outil est la violence étatique pour permettre le vol n’est clairement pas bienvenue.

      • Les gens de gauche sont romantiquement supérieurs, assurément.
        Que leur paradis soit pavé des pierres de l’enfer, et que leur archanges soient des avatars de méphistophélès, une vie ne suffira pas à le leur faire comprendre.

      • « aujourd’hui être de gauche c’est simplement accorder à son travail une valeur supérieure à ce que le marché ne lui donnera jamais.  »

        EXCELLENTE remarque! @contrepoints: il y a matière à faire tout un article sur cela.
        C’est un aspect absolument fondamental de la gauche d’aujourd’hui, et même le rocher au milieu de la route des liberaux de gauche qui s’ignorent

        • Oui, il faudrait peut-être bien un article sur cette remarque parce que j’avoue mon ignorance sur ce qu’elle peut vouloir dire.

          • Répondez à ces deux questions et vous aurez compris la différence entre les deux concepts :

            Combien souhaiteriez vous être payé ?

            Si vous étiez (vous l’êtes peut être) chef d’entreprise et étant donné vos capacités à quel niveau de salaire pensez-vous pouvoir vous payer ?

            Si un écart significatif existe entre vos deux réponses vous êtes socialiste :p

            Plus sérieusement le salaire de l’individu est censé représenter sa productivité, si j’estime que je devrai parce que j’ai des qualités qu’aucun patron ne saura reconnaitre être payé beaucoup plus que ce que l’on me propose sur le marché la tentation d’utiliser la coercition de l’état est forte. Et c’est effectivement ce qu’ils ont fait, en même temps on les a laissé faire…

            Raymond Boudon se demandait pourquoi les intellectuels n’aiment pas le libéralisme ? Ne serait-ce pas tout simplement parcque la plupart d’entre eux auraient un niveau de vie bien moins important s’ils étaient confrontés aux lois du marché. Il en serait bien évidemment de même pour une grande majorité des classes politique, culturel et administrative de notre bon pays.

        • C’est effectivement mettre le doigt sur le clivage entre ceux qui font une confiance absolue au marché et ceux qui n’acceptent pas les lois de ceui-ci.

          • Sans faire une confiance aveugle au marché, Si on y réfléchit, ce concept rassemble tout ce qu’il y a de corporatisme, de capitalisme de connivence ect
            Il est souvent bien plus simple d’essayer en utilisant le bras armé de l’état de se soustraire (même partiellement) au marché qu’au contraire s’y battre pour faire sa place.

            Combien gagnerait beaucoup de pseudo-intellos subventionnés s’ils devaient se confronter au marché … ? (sans parler du rabattage de caquet salutaire)

          • Je n’ai pas une confiance absolue au marché, mais c’est une organisation, un lieu, que le marché. Ce qui s’y fixe c’est un équilibre entre ce que tous les participants souhaitent, et qui ne s’impose jamais par la contrainte (si on pense qu’une chose est trop chère, on ne l’achète pas, voire on la vend à découvert et si on est assez convaincu pour y mettre beaucoup ou qu’on est nombreux à être convaincus, le prix baisse, mais personne ne vous forcera jamais à acheter ce que vous jugez trop cher ou à vendre ce qu’on vous achète pour trop peu).

            Remplacer cette « force du peuple réel » (en fait des intervenants intéressés par un truc à un moment donné, et juste eux) par un autre mécanisme est tentant, bien sûr, puisque parfois on peut se tromper tous ensemble d’une façon similaire et cela donne un « mauvais » prix. Mais remplacer le marché par quoi ? L’Etat ? Une administration ? Là encore il y a des gens, sauf que eux, contrairement à ceux sur le marché, ne sont pas concernés directement par ces prix ! Qu’ils sont peu nombreux et ont donc plus souvent la chance de se tromper sans que d’autres corrigent cette erreur ! Et puis surtout, pour que ça puisse marcher, il faut qu’ils puissent imposer leur décision de prix, sinon le marché reprends ses droits, simplement faussé et donc moins efficace. Et comment peuvent-ils imposer leur décision ? Par la coercition, la violence.

            Donc si vous n’aimez pas le marché, vous :
            1° n’avez pas confiance en les gens, vous n’aimez pas le peuple
            2° vous pensez que la violence et la coercition sont de bonnes choses.

            Effectivement il y a un clivage entre les gens qui adhérent à 1° et 2° et ceux qui pensent que la liberté est une belle chose, pour eux bien sûr mais aussi pour les autres, tous les autres.

      • Rafka: « c’est simplement accorder à son travail une valeur supérieure à ce que le marché ne lui donnera jamais. »

        Très bonne remarque.
        Il y a des gens sincère à gauche qui pensent réellement défendre l’humain (des libéraux qui s’ignorent), mais bien souvent s’y mélangent aussi des médiocres et des aigris qui ne supportent pas leur conditions et se tournent vers l’état pour prendre de force aux autres ce qu’eux sont incapable d’accomplir.

        A cette dernière catégorie aucune parade, ils s’en foutent des autres. Si ils prétendent défendre untel c’est qu’ils pensent bien que leur tour arrivera après.

  • C’est déjà le premier avril ? J’ai pas vu passer l’hiver :.)))
    Il y a de vraies perles un vrai bonheur. Mais il y a un manque évident a cette logorée de sciure.
    Il manque un sujet que l’auteur trop sur de laisser découvrir le coté nauséabond de sa vision n’a pas abordé dans son vomi de langue de bois.
    Je vous laisse c’est samedi faut que j’aye errer dans le centre commercial

    • Un argument ?
      Une vague réflexion un peu étayée ?

      Non rien !
      J’aurais du m’en douter lorsque j’ai lu le mot « nauséabond ».
      En effet, neuf fois sur dix, ce mot est utilisé pour discréditer son adversaire et cache une absence d’argument.

    • petit louis « blabla »

      Encore un abruti qui se croit sur un site de l’UMP ou du FN. 🙂

      L’UMP et le FN sont totalement anti-libéraux. Nous c’est la défense des gens, de leurs droit et de leurs libertés sans distinction de race de religion ou d’une quelconque qualité.

      Socialement la constatation et très vite faite: tous les régimes socialiste ont échoués avec des désastres humain souvent monstrueux. Les pays les plus libéraux sont en haut de classement les autres sont médiocre, en bas ou en passe de faire faillite.

  • Il me semble que les gens de gauches que je connais seront précisément en désaccord sur un point : ce n’est pas tant l’égalité de droit qui importe, mais bien l’égalité (ou une inégalité dans des proportions acceptables, c’est à dire très réduite) qui est est souhaitable. Pour eux, l’Etat a un rôle déterminant à jouer dans la redistribution des richesses. A partir de là, on ne peut qu’être en désaccord avec le libéralisme.

    Typiquement, ces amis me soutiennent parfois qu’il n’est pas normal de verser des salaires élevés à ceux qui travaillent beaucoup car cela obligera ceux qui se contenter de travailler comparativement peu à travailler plus pour maintenir le même niveau de vie. Pensée de gauche typique : contre la libre concurrence.

    Il y a beaucoup d’autre points sur lesquels les gens « de gauche » seront philosophiquement opposés au libéralisme.

    Tenter de ramener tout le monde vers le libéralisme, c’est une arnaque digne des socialistes. Les gens qui sont à gauche ont le droit d’avoir des valeurs différentes des nôtres : liberté de fait vs. liberté des chances, individualisme vs. collectivisme, etc. Même si on est pas d’accord, on peut comprendre que de telles valeurs existent. Et il faut les comprendre si on veut débattre, voire combattre ces valeurs.

    J’ai l’impression que cet article cherche à démontrer que tout le monde est libéral et que ceux qui ne le sont pas sont juste des idiots ou des méchants. Technique classique de gauche, pour le coup…

    • Rien de compliquer à comprendre dans le socialisme : des gens envieux qui souhaitent s’approprier le travail de ceux qui en plus qu’eux. le socialisme c’est la version raffiné du banditisme dans laquelle le vole est justifié moralement et légalisé par la force du nombre. Il n’y a rien à discuter avec des voleurs, il faut juste les combattre.

  • C’est vrai qu’à lire les commentaires je suis assez surpris de voir que des « anti »-libéraux prennent plaisir à venir sur ce site et à commenter. ils viennent s’encainailler de toute évidence. C’est un peu comme un curé à la foi vacillante qui débarque à l’insu de son plein gré dans une maison close…Un mélange de désir et de répulsion.

  • Je ne vois pas ce qu’il y a d’extraordinaire…
    Moi aussi j’étais d’affinité socialiste, a l’époque ou je n’avais que deux alternative : socialo ou droite-poujade réac telle que je la voyais autour de moi.
    Et alors la il y a pas photo : Je m’entends bien avec les sensibilités socialistes (pas les militants socialistes hein, il y a un fossé quand même entre sensibilité socialiste et militant socialiste), des gens charmants et intelligents, mais par contre je n’ai strictement rien a dire aux gars de droite – beaufs réacs bas du front qui ont vendu leur humour chez « ma tante » en 1979 – que je connais.

    • Rien a voir avec l’appareil politique socialiste, sa nuée d’aventuriers politiques « entrés aux jeunesses du parti a 16 ans », passant de jobs opportunistes en job opportuniste dans le giron du parti (bios de razzy hammadi ou samia ghali par exemple), n’ont jamais vécu que de l’argent du contribuable, et viennent nous claquer la gueule avec leur morale a deux balle en nous traitant de parasites.
      Avec ceux la je m’entends encore moins bien qu’avec la droite-bas-du-front.

    • Bizarre moi c’est exactement l’inverse. je n’ai absolument pas envie de cotoyer les gens de gauches, imbu d’eux même, moralement supérieurs, méprisant envers tous ceux qui ne sont pas socialiste, envieux, jaloux, hypocrite avec l’argent. Alors qu’a droite j’ai trouvé des gens honnêtes, franc du collier souvent modeste et étonnamment prêts à aider leur prochain. Non décidément même si les dirigeants de droite et de gauche sont à mettre dans le même sac, les personnes de droite sont bien plus fréquentables.

    • Amusant témoignage.
      Une étude sur les couples ou les deux membres sont de sensibilité opposée (un de gauche, l’autre de droite) à fait ressortir exactement l’inverse (à la grande surprise des sociologues, forcément de gauche, mais pour une fois rigoureux) !
      Il semblerait bien (mais ça n’est qu’une tendance statistique, pas une vérité stricte s’imposant à tous les individus) que les gens de droite soient bien plus tolérants des opinions contraires aux leurs que les gens de gauche. Sans doute parce qu’en fait la grande majorité des libéraux est « de droite » (au sens moderne) et que dans le même temps la droite est encore largement marquée par le libéralisme (au moins restreint à l’économie, mais aussi, le plus souvent, de façon générale).

      D’ailleurs, parler des « gens charmants de sensibilité socialiste » et des « beaufs réacs bas du front qui ont vendu leur humour » est assez caractéristique de cette ouverture aux autres idées, de cet amour de la liberté de pensée et de conscience de tous, même et surtout ceux qui pensent autrement.

  • Avant Contrepoint, j’étais effectivement très à gauche. C’est d’ailleurs via le blog « Libéraux de gauche » de Rue89 que j’ai atterri ici. Et maintenant, je suis libertarien.^^

  • Pourquoi les gens de n’importe quelle couleur politique liraient-ils Contrepoints ? c’est la question, non ?

    En observant les différents logiciels de tous les partis, ceux qui ont eu le pouvoir, ceux qui l’espèrent ou font semblant de l’espérer, il y a un trait commun à tous : une gestion sociale et un état omniprésent, dès lors, la réponse est dans la question.

    La seule différence entre la droite et la gauche, ne réside pas dans la gestion de l’état mais dans l’idéologie, les socialistes ou les gens de gauche, sont à des degrés divers, partisans de l’ingérence, le socialisme c’est l’idée saugrenue d’une société administrée avec la prétention de savoir comment.

    La droite c’est le contraire… ils peuvent occuper le pouvoir mais sont nourris de complexes, ils sont plus sensibles aux idées libérales mais, clientélisme oblige, ils reculent au moindre signe de nervosité de leur électorat, une fois au pouvoir ils gèrent le pays comme le ferait un (mauvais) syndic d’immeuble.

    La gauche est décomplexée, elle fait la même chose que la droite mais eu égard à son programme, elle est conforme à ses idées étatistes.

    Rappelons nous, tout de même, de l’avènement de la V république et de ce qui a précédé.

    Les sensibilités dites de gauche sont une vaste blague : le racisme, le multiculturalisme, l’égalité (au sens le plus large et le plus idiot), la fraternité, la culture, la solidarité, etc.
    La gauche, Française notamment, s’est accaparée d’un vocable et, elle en a fait un programme politique, c’est ici que réside le mensonge, et il est de taille.

    D’un bien commun, la gauche à donc créé de toutes pièces une idéologie politique.

    Il est tout de même temps de rappeler ce qu’est la définition du mot « politique », ceci afin de sortir d’un débat sans queue ni tête qui n’a surtout rien à voir avec les affaires de la cité : http://fr.wikipedia.org/wiki/Politique

    S’étant précédemment accaparé du vocable, depuis toujours la gauche se prétend garante de la morale, elle seule sait ou se situe le bien et le mal, le juste et l’injuste, l’égal ou l’inégal, la pauvreté ou la richesse, pire encore elle l’entend l’administrer.
    C’est en propulsant ce débat moraliste au devant la scène qu’elle trouble ses adversaires, elle ne dit rien qu’ils ne disent eux mêmes mais, elle se permet de jeter l’anathème sur ce qui ne correspond pas à ce qui est désormais son programme.

    Débattre avec des gens de gauche, c’est aborder des sujets universels, à la seule différence qu’ils ont été intégrés dans leur programme politique, alors qu’ils n’en sont pas propriétaires.

    Quel meilleur exemple que Manuel Vals ? quel autre meilleur exemple que Mitterrand et ses tripatouillages avec le FN ? la gauche prise à son propre jeu.

    En observant nos élus, nous sommes finalement devant un miroir.

  • Quand on lit la composition fondamentale – propre à l’auteur – de la sensibilité dite de « Gauche », je suis perplexe : Tout ce que présente la gauche actuelle, passée et étendue m’en semble très loin. Ce que d’ailleurs dit l’auteur.

    Mais même sous d’autres temps ou lieux, je n’ai pas connaissance d’un régime réel qualifié de « gauche » qui aurait pu incarner ces fondamentaux.

    Sauf, bien sûr, à être nostalgique de ses souvenirs juvéniles, qui faisaient incarner à son voisinage des idées ou régimes politiques avec leurs figures et tempéraments… En ce cas, je devrais être un vrai gauchiste, de par ma jeunesse, au milieu des ploucs droitistes dans ma campagne reculée.

    Est-ce que l’élite de gauche est libérale pour elle même ? Oui. Propose -t- elle un régime libérale pour les autres ? Non.
    La vie en tant qu’affranchis d’une mafia peut être très agréable et enviable. Cela ne veut pas dire que tous ceux sous leur pouvoir en bénéficient…

    • Exactement. Aucun régime ou parti « de gauche » n’a jamais défendu, ni même prôné, les valeurs présentées dans cet article… Du moins, aucun régime que mon jeune intérêt pour la politique ne me permette de connaître.

      En particulier, donner la priorité à l’égalité des chances par rapport à l’égalité de fait ne me semble pas être compatible avec une vision « de gauche » de la politique.

      • Le problème avec le mot égalité c’est qu’il défini un état impossible sociologiquement ou politiquement parlant, et par ailleurs un état fini ou mort.
        Avec de tels concepts nous en arrivons à la discrimination positive, si chère aux américains.
        Au sein d’un état, dès que l’on parle d’égalité et que l’on se prend à l’appliquer, cela débouche sur le désordre, le dirigisme et la spoliation.

        Equilibre, c’est mieux, non ?

        • Le mot égalité est un très joli mot, et c’est une valeur profondément libéral. Comme le dit la déclaration d’indépendance américaine : « Tous les hommes sont créés égaux », ce qui signifie qu’aucun homme ne doit être sous la domination d’un autre homme, mais que tous doivent être soumis aux mêmes règles.

          Ce que les socialistes appellent égalité doit évidemment être combattu, mais exactement au même titre et pour exactement les mêmes raisons que doit être combattu ce qu’ils appellent liberté. Comment les hommes peuvent-ils être égaux quand certains (même si ils sont majoritaires) ont le pouvoir d’imposer aux autres ce qu’ils doivent faire ?

          Plutôt que de vouloir s’approprier le vague label « de gauche », les libéraux feraient mieux de défendre leur héritage et ne pas laisser leurs adversaires se l’approprier.

          • Ok Arn0, complètement d’accord avec votre constat, je dis exactement la même chose ici : le 2 novembre 2013 à 11 h 18 min.
            Néanmoins, l’égalité est un état qui défini la mort d’un système, lorsque tout est égal, plus rien ne bouge, vous me direz, peu après cette singularité, devrait survenir le Big Bang, et nous repartons ainsi pour un tour (faut-il encore que le système se Big Crunche, la faut voir Hawking, il en parle mieux que moi…).

            Viser l’égalité ou y prétendre est soit une quête sans fin, soit un prétexte à la rétorsion car, qui sait ou positionner le curseur et pire encore qui peut s’en prévaloir ? surtout pas les américains, mais il est vrai que les socialistes y prétendent.

          • Il n’y a pas besoin d’introduire le concept d’égalité, il est superflu. Seule la liberté, la responsabilité et le respect de la propriétés suffisent, ces trois concept assure l’égalité « libérale » entre les individus. C’est important car alors que les trois concept précité sont applicable à chaque individus indépendamment des autres, l’égalité ne peut se concevoir que par comparaison ce qui fait qu’elle est totalement subjective et donc vicié par nature.

          • La Liberté n’est pas plus que l’Egalité applicable à chaque individu « indépendamment des autres ». Personne n’est libre dans une société esclave.

  • Bon article, merci à l’auteur.
    Je suis personnellement de gauche aussi, le problème de la gauche d’aujourd’hui c’est qu’elle ne veut plus défendre l’égalité en droit mais l’égalité sociale. Alors que pour ma part les inégalité sociales sont acceptables puisque si les gens sont vraiment libre, la croissance permet d’augmenter globalement la richesse y compris des plus pauvres. Pour ce qui est du sort de ceux qui n’ont pas réussi à profiter de cette richesse il reste la charité privée qui devrait être suffisante dans pays en croissance.

    • Adwaoc: « les inégalité sociales sont acceptables puisque si les gens sont vraiment libre, la croissance permet d’augmenter globalement la richesse y compris des plus pauvre »

      Tout à fait surtout que les collectivistes clament la société immuable et la verrouillent alors que seule l’ouverture et la dynamique donnent toutes les chances d’ascension « l’égalité des chances ».

      On le voit bien en France ou un quart des jeunes sont au chômage (Les autres n’étant pas forcément mieux lotis) et ou celui qui veut s’élever un peu (Et entrainer d’autres dans son sillage) sera assassiné de multiples règles et de taxes. (65% pour les PME « on a tout essayé contre le chômage » LOL quoi !)

    • Même une redistribution étatique avec un filet social « minimum », c’est à dire vraiment dirigée vers les plus pauvres, est un grand pas en avant face à la distribution généralisée d’aujourd’hui.

  • Très bon texte 10/10 !
    Le socialiste l’est à cause de son conditionnement, sa culture. C’est un peu le remplaçant de la religion. D’ailleurs, Nicolas doze l’a dit: Hollande a la foi…..ces gens sont très dangereux pour eux mais aussi pour les autres.
    Perso, j’ai toujours été de droite: je suis ne comme ça. Je suis un sale bourgeois, ou ancien riche….
    Par contre en lisant contrepoints j’ai compris qu’en faite mes valeurs étaient celles d’un socialisme maquillé. Berk ! Un gros mensonge, qui m’a fait me détester, puis j’ai accepté l’idée du libéralisme. Sans couleur et pour le bien de tous et de toutes. Vive la France, vive le libéralisme et merde au reste.

  • On peut être libéral, lecteur de Contrepoints et sensible aux idées de gauche par humanisme, par envie de faire confiance aux hommes et aux initiatives individuelles pour faire avancer la société, parce que le capitalisme et le libre échange font plus pour sortir les gens de la pauvreté qu’une économie soviétique, parce que l’effort et le travail méritent salaire, parce que le travail, c’est la dignité de l’homme.

    Accessoirement, je trouve le discours de certains affidés à la gauche officielle terrifiant : un mélange d’irréalisme et de bon sentiments égoïstes, le tout baignant dans une forme de religiosité laïque et d’idéologie très XIXème siècle : lutte des classes, mythe de la « révolution »… rien qui permette de résoudre les problèmes concrets de ce pays.

    • Et si on arrêtait de dire qu’une valeur est de gauche ou de droite.
      Et si on arrêtait une p… de classification qui n’a pour origine que le placement de gens dans un hémicycle.
      Et si on arrêtait une classification qui pourrit le système.
      Je suis à la fois à gauche, à droite et au centre.
      Je connais une personne très à gauche qui tient des propos strictement libéraux dès qu’elle oublie son positionnement politique. Des propos qui deviennent diaboliques dès qu’elle les entend chez une personne classifiée à droite.
      Ces classifications génèrent des cadres artificiels dans lesquels on tourne en rond et qui gangrènent nos réflexions.

      • Oui on peut etre d’accord avec ca.
        Mais le problème c’est qu’ils sont nombreux a ne pas marcher dans cette combine, et a bannir l’autre moitié du monde au nom de leur conviction. C’est comique d’ailleurs. On ne peut pas faire abstraction de leurs convictions et du danger qu’ils représentent.

      • Je dirais même plus que l’une des clés pour résoudre la crise actuelle sera de dépasser une bonne fois pour toutes ce clivage gauche/droite… mais pour l’heure, nous n’en sommes pas encore là ,et pour encore beaucoup trop de personnes; gauche et droite restent des termes chargés de sens, de sous-entendus, d’histoire, de morale, etc.

      • Oui, mais on parle d’un fond de commerce. A l’ENA, ils étaient tous les mêmes boutonneux. Avec, quand même une bonne dose de cynisme qui pré destine à la Haute fonction d’escrocs de la nation.
        Bleu populaire Sarko, contre rouge, vert du flan: ça fait un gros marron caca. Pendant ce temps on met les réformes à faire sous le tapis. (Tapis, lui met son argent en Asie)
        Bref, on a retrouvé la paire de couilles de Hollande au Brésil, pour une opération de lute contre le cancer des testicules. Ouf, on a enfin l’explication.

  • Tout cela est très instructif. Les qualificatifs de « gauche » et de « droite » provoquent de beaux urticaires!

    Si l’on s’en tenait tout simplement au résultat des 40 dernières années pourrait on faire une réelle distinction entre gouvernement de droite et de gauche? Conclusion…

    • Conclusion : on casque depuis plus de 30 ans les conséquences des délires socialistes de 1981, alors oui, il y a une différence entre la droite et la gauche.
      Le socialisme est un fléau, partout où il s’est exercé, il a fait la ruine des peuples, les manuels d’histoire fourmillent d’exemples.
      La responsabilité de la droite aurait du être de le combattre et d’avoir le courage de revenir sur les délires mitterrandiens devenus acquis sociaux en 2 mandats, au lieu de se coucher lamentablement comme l’a fait Chirac (soi-disant de droite). La France paie cher aujourd’hui cette lâcheté que ce soit politiquement (plus aucune confiance) ou économiquement (croissance artificielle et malgré tout proche de zéro ad vitam…).
      La France crève à petit feu à cause de la lâcheté et de l’incompétence de ses dirigeants comme du manque de clairvoyance ou de simple ignorance économique de ses citoyens.

      • Les délires socialistes ont commencés bien avant 1981… et de toute façon entre 81 et 2013 il y a eu sans arrêt droite et gauche au pouvoir et je repose la question pour quel résultat?
        Ces deux qualificatifs qui comme je le dis donnent beaucoup d’urticaire sont des masques d’une seule et même politique depuis plus de 40 ans fausse gauche et fausse droite confondue. Car ce que vous ne semblez pas comprendre: au bout du compte se sont les mêmes ;d’où le terme de démocratie! d’où le terme d’alternance. La gauche est morte depuis Jules Ferry voire Jaurès. La droite depuis De Gaulle qui le premier a pratiqué l’ouverture à gauche! Pour une histoire de la fin de la droite suivre l’évolution de l’éducation nationale depuis les plans Langevin- Wallon .Aujourd’hui les journaleux ont conservé comme un excitant l’appellation  » droite » « gauche » et effectivement ça marche toujours vu les réactions sur l’article.

        • Je vous suis sur l’E.N et sur les journaleux mais pas du tout sur le reste.
          Quant à De Gaulle, il a fait ce qui lui a semblé nécessaire à un moment donné de notre histoire, une chance pour la France, il n’était pas socialiste, cette idéologie n’étant pas sa tasse de thé !
          Vous semblez confondre le fait d’avoir une vision pour le pays et la meilleure stratégie politique pour y parvenir avec une sorte de compromission ou de reniement. Je ne suis pas d’accord avec ça.
          Pratiquer l’ouverture n’est pas quelque chose de honteux dès lors que l’objectif fait consensus.
          Désolé mais je n’ai rien trouvé dans votre argumentaire qui me permette de mettre un signe = entre gauche & droite (fausses ou pas d’ailleurs) et plus je vois Hollande présider et moins je suis enclin à le faire tant il a mis la barre haut en terme d’incompétence et d’inadéquation idéologique à l’environnement économique actuel.
          A chacun son avis et son analyse.

          • Vous n’arrivez pas à mettre un signé égale; un peu d’aide: Hollande ( dit de gauche) = aussi nul que Chirac dit de droite.
            Le résultat est le même pour le pays France.
            Cela dit cela n’empêche pas les analyses et les avis de diverger…
            Le résultat est le même!
            Déclin continue et en pente plus ou moins douce.
            Quelle est la solution? Là encore les analyses et les avis divergent, et le rêve prend bien souvent le pas sur le possible, l’homme (moderne) possède une forte tendance à croire qu’il maîtrise tout, donc qu’il est maître de son destin. Jusqu’à présent l’Histoire a toujours montré qu’il n’en était rien.

          • @ GEMGOZ, le problème concernant votre démo, c’est que Hollande est vraiment un socialo pur jus « assumé » alors que Chirac lui en est un mais « contrarié ». A titre perso, je l’ai toujours trouvé égaré à droite.
            Il a grandement contribué à ce mélange des genres ayant rendu crédible la formule UMPS si chère à Le Pen. Sa présidence m’a laissé un gout amer et une immense déception (pour rester poli).
            Avec Hollande au moins, pas de déception, le produit correspond à l’emballage, le descriptif tient en 5 lettres.
            Quand à la solution…. de mon point de vue, chacun la porte en lui-même.
            Un changement de mentalité est lentement entrain de s’opérer grâce à Hollande et à sa lamentable présidence, comme à l’immense colère et désespoir qu’elle suscite. L’idéal socialiste est tout simplement entrain de se fracasser sur les réalités économiques de la mondialisation. Il semblerait, si on en croit les sondages que les supporters du Hollandais commencent de le réaliser.
            Quand à ceux qui n’ont pas voté pour Hollande, ils voient leurs pires craintes se réaliser tout en subissant la bêtise crasse de leurs soi-disant leaders incapables de s’unir pour s’opposer ou faire des propositions libérales porteuses d’espoir.
            Avec des tocards pareils (gauche/droite), inutile de s’étonner que l’abstention recueille autant de suffrages élections après élections ou que le FN soit si haut. Pas très réjouissant tout ça.

        • Oui , c’est un piège j’ai mis du temps à en etre conscient tellement le conditionnement pas seulement médias est fort donc je dis socialistes et anti soc les antis sont ( pour moi ) des  » thatchéristes  »
          s’il y a des élus en France thatcher ils vaut mieux pour eux qu’ ils le cache , agents doubles en somme…

        • @AC
          Vous convenez donc des tocards droite/gauche… c’était là mon point de départ.
          La montée du FN qui en découle si l’on met de côté la diabolisation facile de tous les médias et de tous les politiques pose simplement la question bien réelle que ferait le FN s’il arrivait au pouvoir? ce parti possède -t-il des personnes capables de diriger? Il y a de très forte chance que la déception serait à la hauteur des attentes! Le (la chef) n’est qu’une avocate, donc une bavarde de plus… or, si l’on compare la France à de nombreux autres pays il nous faut des dirigeants qui ont soit l’expérience de l’entreprise, soit des compétences d’ingénieur, (des députés et des sénateurs dont le nombre peut-être sans conséquence aucune divisé par 2 ou 3) qui soient également des gens ayant « travaillé » , Hollande que vous appréciez à sa juste valeur n’a jamais » travaillé » de sa vie et la plupart des membres de son gouvernement non plus… le ministre du redressement productif n’est qu’un avocaillon de plus… bon à porter des pains au chocolat aux ouvriers histoire de faire peuple!
          Voilà pourquoi actuellement et depuis plus de 40 ans ce sont les mêmes et l’étiquette droite gauche n’est bonne qu’à exciter les rêveurs… Cet article a en effet agité beaucoup de passions inutiles

  • La gauche a surtout réussi la plus grosse imposture politique de l’univers: se faire passer pour le camp du bien.
    Qui est méchant? Qui est pour le camp des méchants? Ahahah

    Aucune des valeurs citées ici ne sont des valeurs de gauche. Se revendiquer de gauche c’est soit être immensément naïf sur le plan politique, soit être un sacré trou du cul envieux (on peut être les 2 en même temps bien sur!) .

    Vous n’êtes pas de gauche Nick de Cusa, pourquoi sombrer dans l’autoflagellation? =)

  • Très bon texte,
    –> qui a le mérite de rappeler que l’ensemble des partis français prônent l’ingérence et l’omniprésence de l’état, de son administration.
    –> qui a le merite de rappeler que chacun s’engage dans un soutien politique pour ses raisons personnelles… et rarement sur l’ensemble de la palette programmatique qui elle même ratisse large pour fondre l’ensemble des sensibilités politiques dans le bipartisme de la V° république.

    chacun peut bien y aller de sa définition de la droite, du centre ou de la gauche….
    chacun peut bien être écrire des commentaires agressifs envers celui qui ne penseraient pas comme lui…

    Certes, Contrepoint se définit comme liberal conservateur … Ce n’est pas toujours évident pour un lecteur curieux, et qui souhaiterait que la liberté et la responsabilité individuelle ne concernent pas que les questions économiques.

    • « Certes, Contrepoint se définit comme liberal conservateur. »

      Bonjour, cher lecteur.

      Je me permets de rappeler que Contrepoints ne se définit pas ainsi et ne s’est jamais défini ainsi.

      Contrepoints est un journal d’information libéral tout court, en « contrepoint » des médias qui sont majoritairement sociaux-démocrates.
      Les idées de liberté y sont exposées par de nombreux auteurs qui partagent des idées communes mais s’opposent sur certains points – « Contrepoints » s’écrit au pluriel. Ce pluralisme est défendu par la rédaction : aucun courant libéral n’est exclu, du libéralisme classique au libertarianisme, du libéralisme conservateur au libéralisme de gauche, du libéralisme radical au libéralisme modéré, du libéralisme démocratique à l’anarchisme libéral, etc.

  • Je suis né dans une famille de gauche aussi. Je pensais défendre les gens jusqu’à que je me cultive et que je vois les désastres du socialisme.

    Le libéralisme m’a réconcilié avec les valeurs de ma jeunesse.
    Les gens, leurs droits, leurs libertés fondamentale. Tout en découle quand on les respecte et le socialisme ne respecte rien sous une couverture morale de merde.

    • llmryn, on vous à connu beaucoup plus virulent dans vos commentaires, approcheriez-vous une forme de sagesse libérale ?

      • Je suis virulent avec ceux qui sortent des âneries. Sinon je suis absolument charmant. 😉

        Pour la doctrine politique, je n’adhère à aucun mouvement comme toi parce que chacun tour à tour peut perdre de vue l’essentiel. Je vois le libéralisme plutôt comme une ligne directrice, une philosophie qui nous explique un certain nombre de vérités immuables.

        Genre « ce qu’on ne voit pas » et autres trucs pragmatique qui se vérifient toujours.

    • Puisque c’est l’heure des confidences, je suis né dans une famille très à droite, et j’ai toujours été en conflit avec ma famille sur beaucoup d’avis tout en en intégrants d’autres.

      Au final je me sens électron libre politiquement parlant, aucune tendance n’a mon soutien total car, à mes yeux, le monde est bien trop complexe pour qu’une vérité puisse se fixer.

      Tous les points de vues ont droit au chapitre, mais tous ne se vallent pas !

  • « Cette question, à son tour, m’a amené à sonder mon âme sur cette sensibilité qui m’a fait de gauche. De quoi se compose-t-elle ?

    Le plus fondamental me semble être :

    De ne pas supporter les abus de pouvoir ;
    Ensuite, la liberté ;
    Viennent après, non pas tant la pauvreté, mais bien le fait d’y être condamné pour la vie ;
    Et que personne ne soit privé de sa chance »

    Un peu caricatural. Ces points peuvent tout aussi bien être partagés par la droite.

    Pour moi la « sensibilité » de gauche c’est le progressisme. C’est-à-dire croire à la nécessité du progrès sous toutes ses formes, le promouvoir et ne pas se l’interdire sur la seule crainte de déstabiliser la société. Une approche de droite serait au contraire plus conservatrice et limiterait ou interdirait d’avantage certaines évolutions de la société. Mais c’est une sensibilité plus qu’autre chose et il n’est pas interdit d’imaginer que la position de l’un ou de l’autre soit plus sage sur tel domaine.

  • Bravo Nicolas ! Voilà un article bien ficelé et ô combien utile. Je le diffuse sur FB, Twitter, Google+, LinkedIn et sur mon blog. Merci et cordialement, phb

  • J’adorerais être de gauche, c’est un souhait. Mais je trouve que c’est une vertu tellement élevée que j’y ai renoncé. C’est un gros boulot, c’est un dépassement de soi. C’est une attitude, une présence à l’autre… Faut être exceptionnel, quand t’es de gauche ! Quand t’es pas de gauche, tu peux être moyen. Quand t’es de gauche, c’est l’excellence : le génie moral, le génie de l’entraide… C’est trop de boulot !

    Fabrice Luchini

  •  » moi, j’ai connu une polonaise qui en buvait au petit déjeuné !

    faut reconnaitre que c’est plutot une boisson d’homme ! « 

  • Je prétends moi aussi être de gauche et pour une fois, je vais m’exprimer dans ces colonnes en espérant ne pas être censuré comme je le suis sur d’autres sites marqué à droite ce que Contrepoints ne prétend pas être, je l’ai bien compris.

    Qu’est ce qu’être de gauche pour moi ? Comme l’auteur, la liberté qui n’a pour limite que celle d’autrui; Le refus des réels abus de pouvoir à ne pas confondre avec l’exercice de l’autorité publique encadré par la loi; L’égalité des droits et des devoirs inséparables de la responsabilité pleine et entière. J’ajouterai la compensation par la société des accidents de la vie, les chanceux aidant les malchanceux par le biais de la redistribution et la juste répartition des richesses produites par l’ensemble des participants.

    Je lis contrepoints non pas parce que je partage l’égoïsme, l’inconséquence et disons le tout net la bêtise de certaines des idées promues dans ses publications mais par intérêt pour tout ce qui compose la société humaine, les idées, les postures, les faux semblants.

    Les français sont majoritairement de droite, plutôt égoïste et peu reconnaissant à ce que la société française leur apporte. Il devrait être content que le centre droit soit au pouvoir avec Hollande et le PS, ce que j’appelle la droite molle. Mais non ! Ils semblent regretter la droite dure, celle d’avant, celle du népotisme, de la gabegie, de la déloyauté.

    Franchement, il n’y a pas vraiment de différence entre la France de Chirac et celle de Hollande. L’auteur confond l’Administration qui s’améliore lentement au fil des décennies avec les politiciens qui pensent plus à leur réélection à venirqu’à rétablir l’équilibre des finances publiques.

    La dette de l’état français est de 1800 milliards d’euros et les seuls intérêts représentent le premier poste budgétaire. Que disent les articles de Contrepoints sur ce sujet ? Maintenant que nous sommes forts, mordons la main et fuyons ce pays qui nous a protégé et nourri lorsque nous étions faibles !

    Pour conclure, nous avons la chance de vivre dans un pays sophistiqué encore socialement équilibré malgré les attaques permanentes et les brèches contre son modèle imaginé et mis en place par le Conseil National de la Résistance alors que la droite la plus dure était hors jeu. Cela à un prix que je paie avec reconnaissance tout en restant critique sur l’emploi de mon argent (trop de subventions à trop de quémandeurs qui feraient mieux de faire leur travail qui est concevoir et de fabriquer des produits de qualité que les gens veulent.)

    • C’est à votre honneur de nous lire malgré tous nos profonds désaccords.

    • « Les français sont majoritairement de droite, plutôt égoïste et peu reconnaissant à ce que la société française leur apporte.  »

      Ah oui il faut vraiment être « de gauche » pour écrire un truc pareil.

      • C’est bien la caractéristique d’un gauchiste : les faits et la réalité, ça ne veut rien dire pour lui.
        Les Français ont voté depuis des décennies pour un Etat qui prélève 48% des richesses produites, qui fait du social et de l’interventionnisme à tous les étages, ça va depuis le logement jusqu’au transport en passant par la bouffe à la cantine ou même les vacances (!), tout en faisant exploser la dette publique.
        Mais ils seraient « majoritairement de droite ».
        Un tel niveau de déni et de mensonge, ça frise la psychiatrie.

        • Lire des commentaires qui montrent que certains pensent qu’il est positif d’être « uniquement de gauche » (genre la droite à toujours tout faux) et pour d’autres le contraire soit qu’il est positif d’être uniquement de droite (genre la gauche à toujours tout faux) prouve bien que l’hémiplégie de la pensée est toujours à la mode.

          Visiblement certains persistent à lire le 21eme siècle avec des lunettes issues des 19eme et 20eme… il vont être déçus puisque le capitalisme dopé par les hydrocarbures (1800-2020) touche à sa fin, donc son contre modèle aussi. Il va falloir plus d’imagination pour trouver le chemin de la croissance de demain….

          Dans la série « je décris le monde qui m’arrange » le post de MiniTAX est un modèle du genre… tant il oublie certains « détails »

          A- La droite sociale à toujours existé et pour cause le « catholicisme social » n’est pas une vue de l’esprit.. mais une réalité historique (De Gaulle pourtant de droite et catholique défendait non seulement la sécurité sociale mais aussi une part plus active ces salariés aux décisions des entreprises et fustigeait la bourse). Logique donc que dans les pays d’obédience catholiques (Italie, Espagne, France mais aussi Venezuela) mais aussi orthodoxes la dimension sociale soit présente autant à droite qu’a gauche.. évidemment les choses sont un peu différentes dans les pays d’obédience protestante… schisme de 1520, relation à l’usure et à la place de l’état oblige (pour les Catholique l’ETAT c’est Rome ou le Vatican et il est « au dessus des marchés »). Il n’y a donc que pour la droite influencé par le logiciel protestant (ex templier/cathare) que ce n’est pas exactement la même chose 🙂

          B- Le mot gauchisme est aussi un mot valise… vous parler de la gauche catholique italienne ou d’Amérique du sud ? ou de la gauche néo-libérale d’inspiration protestante (Jospin par exemple) ? La vision des deux est très différente… c’est comme si vous assimilez les pays musulmans sunnites (plutôt favorables à une certaine forme d’usure) et les chiites (anti usure dans tout les cas)..

          Le clivage « sec » gauche droite ne signifie plus rien dans l’absolu de nos jours… il y a une gauche néo-libérale et une gauche étatique, comme une droite neo-libérale et une droite étatique … lointain souvenir de l’empire Romain face à sa contre réaction au nord du Rhin. Le clivage idéologique catholique/protestant à laissé des marqueurs profond en occident (Un exemple ? le rapprochement De Gaulle/Adenauer tout deux catholiques à créer l’émoi chez les protestants allemands, Adenauer fut débarqué quelques mois après s’être agenouillé dans la cathédrale d’Amien avec De Gaulle par un candidat… protestant. Ségolène Royal (catholique et étatiste) voulant s’implanter à la Rochelle (bastion protestant) cela s’est mal terminé…. pour elle (Jospin à vite dégainé).

          Quelques autres exemples de grille de lecture : Jospin de gauche est plus proche de Sarkozy que de Chevénement pourtant de gauche, Balladur de droite est plus proche de Jospin que de Chirac pourtant de droite… vous voyez que la réalité est plus complexe que Gauche / droite.

          Quand au FN, le tête à queue est exceptionnelle…. de néo-libérale pro-reagan (et évidemment anti-De Gaulle) il est devenu « étatiste » au point que le N°2 Philippo est un Enarque ancien chevénementiste et gaulliste de Gauche et que Marine le Pen aime dorénavant Poutine mais plus les USA… du jamais vu.. opportunisme inoui ou posture intégrale pour brouiller les cartes… difficile de le savoir

          Quand à la dette, elle démarre en 1973, quelques mois après le choc pétrolier et pas qu’en France, aux états unis aussi comme dans toute l’Europe du Sud.. Un excès de gauchisme ? ou de droitisme ? ou rien à voir avec tout cela ?. Vous croyez vraiment que Giscard l’homme qui donna le top départ de la dette en France ou que les USA sont de gauche ?. La dette semble plutôt un subterfuge pour financer une croissance artificielle après le choc pétrolier (en clair pour payer le pétrole qui ne permettait déjà plus une vraie croissance car devenue trop chère) qu’autre chose.

          Prenez un jour le temps de comparer les courbes de la dette, du chômage de masse et celle du prix moyen du baril… vous aller avoir une « illumination ». Mieux, amusez vous à regarder l’impact du prix du baril sur le prix moyen de la nourriture (impact des engrais et du transport oblige) ou celle du prix du baril avec les courbes de la croissance depuis 1970… et vous verrez que gauche ou droite n’a rien à voir avec la dette et que les politiques ne décident visiblement plus rien, ils suivent le mouvement… contrairement à une réalité thermodynamique, géo-politique et certains lobbies 🙂

          Bien à vous

          • « Prenez un jour le temps de comparer les courbes de la dette, du chômage de masse et celle du prix moyen du baril… vous aller avoir une « illumination ». Mieux, amusez vous à regarder l’impact du prix du baril sur le prix moyen de la nourriture (impact des engrais et du transport oblige) ou celle du prix du baril avec les courbes de la croissance depuis 1970…  »
            ——————————————————————————
            Bah justement, avez-vous vu ces courbes ou vous contentez-vous de brasser du vent avec des insinuations à deux balles tirées de la propagande peakiste ?
            Vous auriez vu que la dette n’a aucun rapport le prix du pétrole, il suffit de regarder la dette du Royaume Unis, de la Suisse, des pays scandinaves depuis les années 70 (baisse rapide avec Thatcher ou lors de la remise en cause du « modèle » suédois), ou la chute vertigineuse du prix du pétrole lors du « contre-choc » pétrolier des 1980, qui n’a nullement empêché Mitterrand de faire exploser la dette française. De même, le prix du baril n’a aucun rapport avec le prix de la nourriture, en baisse depuis des décennies puisque la part des revenus du ménage consacrée à la nourriture est plus que divisé par deux depuis les années 70.

            « l’hémiplégie de la pensée est toujours à la mode.  »
            —————–
            Dixit le mec qui croit que le pétrole est responsable de tout, depuis la croissance jusqu’aux prix de la nourriture en passant par la dette et qui se contente de répéter comme un perroquet les mêmes idioties picquistes entendu depuis plus d’un siècle.

          • En réponse à MiniTAX ci dessous :

            =) Avez-vous vu ces courbes ou vous contentez-vous de brasser du vent avec des insinuations à deux balles tirées de la propagande peakiste ?

            Vu et étudié. Voici deux travaux de bonne qualité sur ce sujet, je vous laisse seul juge et attend vos arguments évidemment. Je précise que le kw/H par H est à la base de l’ensemble des crises économiques depuis la nuit des temps (cf : la fin de l’empire romain en passant par les crises dites « d’ancien régime ».

            Ici la corrélation entre cours du brent et dettes.
            h**p://petrole.blog.lemonde.fr/2013/04/11/croissance-dette-facture-energetique/

            Ici la modélisation entre cours du brent/croissance et chômage…
            h**p://www.manicore.com/documentation/petrole/petrole_economie.html

            =) le prix du baril n’a aucun rapport avec le prix de la nourriture, en baisse depuis des décennies puisque la part des revenus du ménage consacrée à la nourriture est plus que divisé par deux depuis les années 70.

            Vous confondez le « prix » (et surtout le prix de revient) et la « part du budget ». Dommage.
            Cela vous aurait permis de mieux saisir les problèmes de la Bretagne (production intensive à marge très faible fracturée par le cout de l’énergie) ou de l’Allemagne qui compense l’impact du prix du brent sur la production par des salaires très bas.

            Pour le prix de la nourriture vs le cours du brent voici la corrélation
            h**p://www.math.univ-toulouse.fr/ceremath/userfiles/schindler/Images/world-food-index-vs-brent-oil-price.png

            =) « l’hémiplégie de la pensée est toujours à la mode. »

            hé oui.

            =) Dixit le mec qui croit que le pétrole est responsable de tout, depuis la croissance jusqu’aux prix de la nourriture en passant par la dette

            Pas le « pétrole », le prix du pétrole ou plus exactement l’impact du cout de l’énergie sur la production.
            En effet, le ratio énergétique par habitant (kw/H par H) est effectivement le levier de la croissance depuis.. la nuit des temps.. sinon nous n’aurions pas inventé la roue, préféré la traction animale à la traction humaine, puis les hydrocarbures à la traction animale. Ajoutons que cette course à l’énergie transmise/transformé n’est pas le propre de l’Homme mais de l’ensemble du vivant et pas seulement (voir conférence ci dessous). CQFD

            La conférence récente du physicien français François Roddier qui n’a pas fini de faire du bruit à ce sujet :
            h**p://www.youtube.com/watch?v=6lNz5vmKEFA

            La présentation de la conférence
            h**p://francois-roddier.fr/IAP.html

            Une autre excellente conférence sur un sujet lié au sénat français (très vulgarisée)
            h**p://www.youtube.com/watch?v=MULmZYhvXik

            Vous avez toutes les cartes en main pour comprendre le problème (relativement) simple à laquelle nous sommes confronté. Merci de nous faire part de vos contre-arguments.

            Bien à vous.

          • @un citoyen comme les autres : je pense que vos analyses oublient quelquechose de fondamental : la monnaie.
            Je n’ai pas eu le temps encore de regarder vos liens (mais je le ferai étant un habitué des conférences de l’IAP), mais il est fort probable que si je vous dit que le cout réel d’extraction du pétrole a massivement chuté et pourtant son prix a augmenté alors si cela vous embête dans votre logique c’est que vous oubliez la monnaie. Auquel cas, réfléchissez bien à l’évènement du 15 aout 1971 !

          • un citoyen comme les autres : « Je précise que le kw/H par H est à la base de l’ensemble des crises économiques depuis la nuit des temps
             »
            ——————————–
            Vous n’êtes même pas fichu de savoir que l’énergie se mesure en kWh et non en kw/H, comme crédibilité, on repassera… Avec votre niveau d’analphabétisme, pas étonnant que vous gobez sans le moindre esprit critique la numérologie des charlatans picquistes comme Jancovici ou Auzanneau.
            Même la confrérie picquiste est à maintenant à la rue, avec theOilDrum qui a fermé boutique et l’Aspo qui a cessé ses conférences annuelles. Mais vous êtes là à crâner, persuadé que vous êtes un mec « aware » alors que vous êtes en retard d’une guerre, une éclatante illustration du syndrome de Dunning-Kruger. Vous prétendez savoir dire l’avenir alors que vous ne maîtrisez même pas les bases de la science, comme l’unité d’une énergie, c’est d’un pathétique ! Pourtant, c’est pas comme si les prophéties de fin du pétrole (et donc de la civilisation, bien entendu), les malthusiens ne nous les avaient bassinés avec depuis plus d’un siècle hein :
            « Je veux affirmer avec force que l’utilisation effrénée du pétrole qui caractérise les 20 dernières années et probablement les 10 ou 20 prochaines années est cependant non seulement géologiquement mais aussi historiquement un phénomène temporaire et en voie de disparition. » Prof. J.P. Lesley, State Geologist de Pennsylvanie, USA, 1886.

            « Nos stocks de minerais de fer, d’huile minérale et de gaz naturels s’épuisent rapidement et beaucoup de grands champs sont déjà épuisés » Gifford Pinchot, “The Fight for Conservation,” 1906

            « Le pic de production [aux USA] va bientôt être atteint, probablement d’ici 3 ans »
            David White, géologiste en chef de l’USGS, en… 1919

            « Le monde ne peut plus compter sur la hausse de la production du pétrole pour satisfaire à ses besoins en énergie »
            CIA, Août 1979, « The World Oil Market in the Years Ahead », page 3

            « L’année 2008 est celle du pic de production mondiale de pétrole, laquelle va décliner par la suite. Il ne faut donc nourrir aucune sorte d’espoir dans une augmentation de l’offre de pétrole dans les années qui viennent. »
            Yves Cochet 2008, devant l’Assemblée Nationale.

            un citoyen comme les autres : « Ici la corrélation entre cours du brent et dettes.
            h**p://petrole.blog.lemonde.fr/2013/04/11/croissance-dette-facture-energetique/

            Ici la modélisation entre cours du brent/croissance et chômage…
            h**p://www.manicore.com/documentation/petrole/petrole_economie.html
             »
            ————————————–
            Donc vous confirmez, il n’y a aucun rapport. Ou autant de rapport qu’avec un test de Rorschach. Bref, vous êtes en plein mode religieux et vous ne voyez que ce que vous avez envie de voir en balayant sous le tapis tous les contre-exemple qui ne vous plaisent pas (cf les exemples que j’avais cité, cf la croissance ou le chômage de la Chine, de l’Australie, la NZ, le Chili…).

            un citoyen comme les autres : « Pour le prix de la nourriture vs le cours du brent voici la corrélation
            h**p://www.math.univ-toulouse.fr/ceremath/userfiles/schindler/Images/world-food-index-vs-brent-oil-price.png »
            —————————————
            Le prix de la nourriture est corrélé au cours du Brent comme il est corrélé à celui de l’acier, des minéraux, du charbon, du CAC40… Tout ce que ça montre, c’est que ce prix est influencé par les cycles économiques, ce qui n’a rien d’un scoop, sauf pour vous visiblement. Bref, votre théorie picquiste puéril qui insinuerait un lien de causalité entre prix du pétrole et prix de la nourriture ne passe même pas un smell test élémentaire. Soit dit en passant, la théorie du peak-oil repose uniquement sur les réserves et la production, en aucun cas sur le prix (eh oui, elle est aussi pourrie que ça !). Mais comme ces arguments sont à la ramasse (vu que les réserves ultimes et prouvées ainsi que la production augmentent constamment), pour les propagandistes picquistes sortent du chapeau l’argument du prix qui est tout aussi pourri vu que personne n’a jamais été fichu de le prédire (sinon, le gars serait en train de siroter un cocktail dans les Caraïbes à profiter de sa prescience et non à passer du temps à colporter des théories foireuses à une bande de couillons malthusiens qui ont autant d’esprit critique qu’une huître).

          • @un citoyen comme les autres : J ai maintenant regardé cette conférence de François Roddier.
            superbe présentation en effet. Sauf qu à la fin, il se vautre complètement.
            Tout le long, il nous dit que toute la beauté et la validité du concept de criticalité auto-organisée et à la fin, il sort qu’il faut écouter des mouvements coercitifs soit disant écolo. C’est comme s’il avait oublié tout ce qu’il venait de dire. Dommage.

    • @Daniel ROUX
      « […] par le biais de la redistribution et la juste répartition des richesses produites par l’ensemble des participants ».

      Je me pose la question de savoir si vous avez pris toute la mesure de votre affirmation ?

      La solidarité ne peut être que librement consentie, lorsqu’elle est organisée en répartition de l’impôt, cela s’appelle de la spoliation ou du vol, absolument personne ne saurait prétendre organiser la répartition des biens d’autrui sans utiliser des moyens coercitifs, pourtant, c’est exactement ce que fait l’état.

      • Vivre en société implique certaines contraintes et celle de la solidarité en est une sinon on vit seul sur une île déserte et on mange des noix de coco toute sa vie solitaire.

        La droite, mais les libertaires n’en font pas partie bien entendu, préfère la charité, celle qui permet de choisir justement, choisir ses pauvres, les bons pas les mauvais, ceux qui sont reconnaissants et enlèvent leur casquette devant le notable ( c’est une image bien sûr, retenez vos chiens.)

        • @Daniel ROUX

          Vivre en société c’est fatalement abandonner une partie de sa liberté, bel axiome.

          Ce qui n’est pas envisageable c’est la solidarité collectiviste, c’est un non sens absolu, qui lorsqu’elle s’applique comme telle est fatalement une spoliation, du vol.

          Quelle caricature, vous n’avez apparemment pas dépassé vos propres interdits.

          Le problème avec le social lorsqu’il prétend être organisé au sein d’un état, c’est qu’il créé de facto les conditions de dépendances d’une partie de la population, et attise la légitime colère des autres.
          A ce titre, vous avez du lire Thilo Sarrazin « , politicien socialiste allemand, auteur de « L’allemagne disparaît ».
          Cet ouvrage décrit parfaitement les conditions de dépendance, d’injustice et d’aliénation qui résultent de la sur-socialisation de nos systèmes.

          Pour l’anecdote et l’exemple :
          Bien entendu, les pseudos lecteurs n’y ont vu qu’un pamphlet raciste, car ils ne l’ont pas lu.
          Le pire, et j’étais à Berlin ce jour la, fut d’entendre Gauthier Rybinski, journalisme de France 24, présenter l’auteur et tirer des conclusions abominables sur l’analyse de ce dernier.
          Le journaliste, s’adressant à Sarrazin « ne confondez vous pas Islam et Islamisme ? », le traitant comme un enfant, détournant les propos du livre.
          http://www.france24.com/fr/20130404-lentretien-thilo-sarrazin-banque-centrale-allemande-bundesbank-allemagne-disparait-essai-racisme-polemique

          Si je fais cette parenthèse, c’est que vous avez réagi à coté de la plaque, comme tous les hommes de gauche ou se revendiquant de cette sensibilité, vous jetez l’anathème en faisant une distinction des valeurs morales que vous supposez être de gauche ou de droite.

          Je ne vous autorise pas ce pouvoir.

          En faisant une affaire d’état de la répartition des richesses, puisque c’est de cela qu’il s’agit, vous prétendez être Dieu, et c’est ça qui est précisément intolérable, je prétends seulement être un homme.

          • Patronus

            « En faisant une affaire d’état de la répartition des richesses, puisque c’est de cela qu’il s’agit, vous prétendez être Dieu, et c’est ça qui est précisément intolérable, je prétends seulement être un homme »

            Dans mon pays c’est pas dieu qui gouverne, mais un état républicain et démocratique !

  • Les valeurs résumées en « 4 points » sont simplement « humanistes et chrétiennes »…. Nul besoin d’être de gauche pour être « honnête et généreux »….. Par contre il faut vraiment être « borné et aveugle (devant l’histoire) » pour être « de gauche »….. Bonne route…. et bonne « conscience »!!!

  • J’abonde dans le sens de certains ici dans leur désaccord sur cette manière de faire passer les idées de gauche comme de facto moralement supérieures. Autant cette présentation mensongère qu’on subit en permanence de la part des médias et des intellectuels auto-proclamés est lassante, autant elle est insupportable venant d’un auteur libéral.

    La gauche n’est en rien dépositaire des valeurs de générosité, de tolérance et de partage, elle se les est tout simplement appropriées dans un vaste holdup intellectuel scandaleux tant sa vraie nature est en contradiction avec ce dont elle se réclame : elle se prétend généreuse mais seulement les moyens des autres, elle se prétend « progressiste » mais elle est ultra-réactionnaire sur tant de questions, comme la science, la technologie (cf ses dernières fatuités environnementalistes et précautionnistes), les entreprises, l’économie, le rapport à l’autorité de l’Etat… elle se prétend tolérante mais elle est d’une intolérance inouïe envers toute pensée hérétique à son idéologie (cf les débats sur l’immigration, sur l’écologie, sur la gouvernance mondiale où tout écart à la pensée unique est diabolisé par des méthodes dignes du procès de Moscou).

    Le scandale n’est pas tant dans le holdup des valeurs morales par la gauche, on est tellement habitué à ses accaparements et sa manipulation de l’opinion publique. Il est surtout que celle-ci finit par croire à ses propres mensonges en pensant que son idéologie serait moralement supérieure donc immunisée contre toute critique et toute remise en cause et par là même leur permet de justifier les pires dérives, typiques de la « noble cause corruption ». Combien de fois n’a-t-on pas entendu « peu importe le coût et/ou le mal que ça fait, nos actions sont pour une bonne cause », cette « bonne cause » pouvant être l’Europe, l’environnement, le climat (!), les générations futures… et au diable les conséquences inattendues des mêmes actions.

    Les vraies valeurs dont la gauche peut réellement se targuer, c’est l’hypocrisie, l’arrogance, le sectarisme, le mépris des faits et du vrai (après tout, un des slogans inventé par les propagandistes gauchiste n’est-il pas « peu importe la vérité, ce qui importe, c’est ce que les gens croient », l’auteur de 1984 n’est-il pas un gauchiste bon teint), une haine inouïe de l’humanité (cf ses dérives constantes dans le fascisme vert et néo-malthusien). Bref, rien à retenir, tout à jeter.

    • J’aime bien « le sectarisme ». Venant d’un commentateur brillant par son ouverture d’esprit, c’est savoureux.

      Il n’y a pas de bonnes valeurs de gauche et de mauvaises valeurs de droite mais des valeurs de gauche et des valeurs de droite qui sont bonnes pour les uns et mauvaises pour les autres.

      La réalité, comme je l’ai déjà écrit plus haut, c’est que nous vivons en société et que cela implique certaines contraintes. Même un libertaire utilise les bienfaits et subit les méfaits de cette vie forcément sociale car humaine.

      La liberté absolue est un fantasme enfantin, comme les caprices, les bouderies et les colères.

      Reste la liberté sauvage mais là, c’est la loi de la jungle. C’est parce que l’Homme a su s’organiser en société qu’il a survécu (de peu, d’après ce que l’on sait).

      • Daniel ROUX : « La réalité, comme je l’ai déjà écrit plus haut, c’est que nous vivons en société et que cela implique certaines contraintes. »
        ———————————
        Oui, oui, et le feu brûle et l’eau mouille, merci du scoop.

        ———————————
        Daniel ROUX : « La liberté absolue est un fantasme enfantin, comme les caprices, les bouderies et les colères.
        Reste la liberté sauvage »
        ————————————–
        Mon Dieu, entre la liberté absolue et la liberté sauvage, il n’y a… rien. Tous ces libéraux d’obédiences diverses, anarcap, minarchiste, libéral conservateur, libéral classique, libéral écologiste nous auraient menti depuis le début.
        D’où la conclusion implacable pour le gauchiste: les mamelles de gouvernemaman. On admirera la finesse et la subtilité dans les nuances de la pensée gauchiste, c’est imparable !

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