La légalisation de la marijuana sera bénéfique pour la santé publique

Pour les économistes, le bilan sanitaire de la légalisation du cannabis sera positif.

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Marijuana CC Flickr Scott Beale

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La légalisation de la marijuana sera bénéfique pour la santé publique

Publié le 4 novembre 2013
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Par Jacob Sullum, depuis les États-Unis.
Un article de Reason.

Marijuana CC Flickr Scott Beale

Dans leur livre Marijuana Legalization: What Everyone Needs to Know (2012), Jonathan Caulkins et trois autres experts des politiques de lutte contre la drogue identifient les conséquences de l’abolition de la prohibition du cannabis sur la consommation d’alcool comme étant le point essentiel que tout le monde ignore. Le cannabis et l’alcool sont-ils des produits complémentaires ou bien des substituts ? C’est-à-dire, est-ce que l’alcool et le cannabis sont consommés ensemble ou bien l’un est-il consommé à la place de l’autre ? Pour les analystes qui cherchent à calculer les coûts et les bénéfices de la légalisation de la marijuana la question est très importante car l’alcool est considérablement plus dangereux que le cannabis sur bien des points. Si les deux produits sont complémentaires, les États qui légaliseront le cannabis peuvent s’attendre à voir la consommation de celui-ci et de l’alcool augmenter, exacerbant les problèmes de santé et de sécurité. Au contraire, si ces produits sont des substituts, la légalisation de la marijuana peut alléger ces problèmes en entraînant une diminution de la consommation d’alcool.

Les économistes D. Mark Anderson de l’Université d’État du Montana et Daniel Rees de l’Université du Colorado ont découvert dans le Journal of Policy Analysis and Management que « les études fondées sur des expériences grandeur nature clairement définies appuient l’hypothèse selon laquelle l’alcool et le cannabis sont des substituts. » Par exemple, l’augmentation de l’âge légal pour consommer de l’alcool semble entraîner une augmentation de la consommation de marijuana et la consommation de cette dernière chute nettement passé 21 ans « suggérant que les jeunes adultes traitent l’alcool et le cannabis comme des substituts. » Une autre étude a découvert que la légalisation du cannabis médical est associée à une baisse des ventes de bières et de la consommation excessive d’alcool. Ces résultats, d’après Anderson et Rees, « suggèrent que, comme la marijuana devient plus accessible, les jeunes adultes du Colorado et de l’État de Washington réagiront en buvant moins et non plus. »

Cette conclusion est cohérente avec une précédente étude d’Anderson et Rees dans laquelle ils ont montré qu’autoriser le cannabis médical était associé à une baisse de 13% des décès sur la route. Cela pourrait être dû au fait que le cannabis altère beaucoup moins les capacités des conducteurs que l’alcool. Cependant, le fait que l’alcool soit plus susceptible d’être consommé à l’extérieur plutôt que chez soi (et donc que le nombre de conducteurs sous son influence est plus élevé) pourrait aussi jouer un rôle.

Anderson et Rees ont aussi étudié les conséquences de la légalisation du cannabis chez les adolescents. Examinant les données de l’enquête sur les comportements à risques des jeunes depuis 1993 jusqu’à 2011, ils ne voient « guère de preuve d’une relation entre la légalisation de la marijuana et son utilisation par les lycéens. » En se concentrant plus précisément sur la Californie après que les dispensaires de cannabis médical aient commencé à proliférer, ils n’ont trouvé que « peu de signes que la consommation de cannabis ait augmentée chez les lycéens de Los Angeles dans la seconde moitié des années 2000. » En fait, la consommation a diminué de 2007 à 2009 puis a augmenté de 2009 à 2011 or cette augmentation a aussi été notée dans trois villes témoins qui n’ont pourtant pas de dispensaires : Boston, Chicago et Dallas.

Anderson et Rees ont remarqué que Mark Kleiman, l’expert des politiques anti-drogue à l’UCLA, co-auteur de l’ouvrage Marijuana Legalization et qui a conseillé les régulateurs du cannabis de l’État de Washington, a récemment décrit le pire scénario possible en cas de légalisation du cannabis avec une augmentation de la consommation excessive d’alcool, « un carnage sur les autoroutes » et une augmentation « massive » de la consommation de cannabis chez les adolescents. Pour Anderson et Rees, « le scenario de Kleiman est possible mais peu susceptible de se produire. » « En se fondant sur les preuves empiriques qui existent, nous nous attendons à ce que la légalisation du cannabis récréatif dans le Colorado et l’État de Washington entraîne une augmentation de la consommation de cannabis conjuguée à une diminution de la consommation d’alcool. Par conséquent, ces États vont connaître une réduction des problèmes sociaux liés à la consommation d’alcool. Bien qu’il soit plus que probable que le cannabis produit par les cultivateurs agréés par l’État finira entre les mains de mineurs, nous prévoyons que la consommation globale de cannabis chez les jeunes restera stable. Nous prévoyons que le résultat net en termes de santé publique soit positif. »


Sur le web – Traduction : Tramp/Contrepoints

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  • Le cannabis n’est pas une drogue douce (cela n’existe pas), mais une drogue lente qui désocialise. Les effets sont lents à être visible, mais n’en sont pas moins réels et conséquents.
    il faut plusieurs semaines pour que les traces de cannabis dans le cerveau s’estompent.

    Le cannabis est par ailleurs la porte d’entrée aux autres drogues.

    • Tout dépend des quantité fumé. Je ne vois pas en quoi le cannabis serait plus ou moins dangereux que l’alcool. Après tout, quelle différence entre un qui se boit son verres de whisky tous les soirs et un autre qui se fumerait un joint ?

      • La différence ?
        en partant de personnes raisonnables (bien respecter ce postulat), consommations itou, l’alcool procure un plaisir gustatif, le cannabis ce serait bien nouveau.

        On « déguste » un verre, pas un joint, et ce langage n’est pas issu de l’habitude ni des usages mais bel et bien du plaisir gustatif que procure une boisson de qualité.
        Maintenant si vous buvez ne serait ce qu’un verre pour vous griser, alors essayez le Temesta, c’est moins cher que le cannabis ou le whisky, et en plus remboursé par la sécu.

        De toute façon tout cela est un débat bidon, même si la consommation et la vente de cannabis sont interdites, dans les faits la permissivité est grande.

        Ce débat est trop vaste, l’article ne saurait prétendre à ne serait ce qu’effleurer un des aspect, il est beaucoup trop réducteur.

        • En partant de personnes raisonnables, il n’y a alors plus de débat.
          Car cela n’a pas de sens d’interdire le cannabis ou l’alcool ou que sais-je aux personnes raisonnables.

          Tout le débat tourne autour de « l’excès de », pratiqué par des personnes déraisonnables.

        • Ce n’est pas la « permissivité » qui est grande, puisque nous tournons autour des 120.000 interpellations déclarées par an, autant de procédures donc, avec ses perquisitions systématiques, pour un coût annuel estimé à plus de 700 millions., résultats de centaines de milliers de « contrôles de routine » ou sur « réquisition du procureur, mais sur la voie publique. C’est la nature même de ce « délit » qui donne l’impression de « permissivité », quand les consommateurs se comptent par millions, ou que ces consommations sont essentiellement effectuées dans un cadre privé… Alors, à moins de mettre un flic dans chaque foyer pour contrôler la vie privée des citoyens au quotidien, il y aura toujours cet écart de perception entre une répression féroce d’un côté, et une consommation de masse de l’autre, toucnant tous les milieux sociaux et tous les âges, sur tout le territoire, des grandes métropoles jusqu’aux campagnes les plus isolées. La « permessivité » elle-même est nulle, ce n’est qu’un mythe, c’est plutôt à une persécution au quotidien qu’on a affaire, mais il est quasiment impossible d’appliquer cet interdit totalement, c’est une chasse bien vaine qui est intrinsèquement stérile, inutile et socialement dangereuse.

        • @Patronus, il y a des compétitions en Hollande. Faite un tour pour voir. Gout fraise, orange, menthe, etc…
          Sans compter que les effets vont du simple au double, ou à l’envers. Du repos profond et réparateur, à ascenseur qui explose la tronche. Cultivez vous un peu, voyons !
          Ceci dit, je suis d’accord avec vous: je bois du bon rouge et du whisky, je laisse le cannabis pour les jeunes 🙂

          • @Golum

            Allons y pour du perso : je fais partie de la génération Woodstock, à l’époque en état de marche et de me reproduire (surtout), j’ai assisté aux concerts et tout ce qui pouvait être expérimenté l’a été.
            –> la guitare d’Alvin Lee (mort cette année, ma vie est un cimetière…), Ten Years After, « I’m Going Home »
            http://www.youtube.com/watch?v=bW5M5xljdCI

            J’ai vu des tas de personnes disparaitre, à l’époque du LSD notamment, beaucoup de mes potes d’alors ont confondus la porte et la fenêtre et, selon l’étage, l’atterrissage était souvent violent, bref tout ce qui peut coller à cette époque, nous l’avons fait.

            Je reste prudent et permissif même si ce mot m’emmerde, vraiment, mais ce débat ne peut pas être traité simplement, le rédacteur de l’article ne sait pas de quoi il parle, du moins des implications du cannabis.

            De plus, je suis fortement intéressé par la culture du cannabis, je vis au soleil, j’ai du terrain, le jour ou la culture est autorisée, je n’hésiterai pas une seconde à demander toutes les autorisations nécessaires… si après tout c’est ça qu’ils veulent… bizness, bizness…

        • Ok, on sera deux (ou plus…)

        • J’adore la musique qui est sortie de woodstock. C’est complètment magique cette puissance qu’il en ressort. Ok, ils sont morts pour ça. Perso, je vibre quand j’écoute cette musique: peut être que l’on sent que la mort n’est pas très loin. Je sais pas. En tout cas un gars normal ne sort pas des sons comme ça en étant sobre.
          (tout simplement car il ne va pas en avoir la nécessité….)
          Après je ne suis pas d’accord de mélanger le LSD, et autres substances avec le cannabis. Mais bon..je chipote.
          Je reste sur ma position que la molécule THC est moins nocive que la plus part des médicaments remboursés par la sécu.

          • Ah mais nous sommes bien d’accord sur ce sujet, entre une molécule médicamenteuse et le cannabis, l’avantage est à cette dernière, du reste le cannabis à usage médical est un excellent anti douleur, la nous parlons médoc.
            Comme le LSD ou le Peyolt qui offrent des résultats extraordinaires en traitement des dépressions sévères, depuis quelques années il y a des équipes médicales de part le monde et aux US qui ont lancé des protocoles et les patients sont absolument bluffés, la aussi on parle médoc, pas came.

            Woodstock, c’est la musique d’une époque, malgré que les statistiques (forts curieuses) disent qu’il n’y a pas plus de décès chez les artistes et musiciens, toujours est-il que le nombre de morts par overdose est impressionnant, il y a d’ailleurs le club des 27, dernière rentrée : Amy Winehouse.
            http://fr.wikipedia.org/wiki/Club_des_27

            Bon, notre génération a donné les Who, Rolling Stones, Velvet Underground (Lou Reed, John Cale), Josplin, Hendrix, Baez, Led Zeppelin, Jef Airplane, Santana, Beatles, Ike et Tina, Simon & Garfunkel, les Doors, etc… Brel… et des centaines d’autres !

            Antoine Decaune (quand il était bon, « Chorus, HoubaHouba, Rapido ») a publié un bouquin : « Dictionnaire Amoureux du Rock », une vraie bible.

            Passé ma récréation soixante-huitarde et post, je suis devenu entrepreneur par la suite, sans faire exprès, comme beaucoup de gens de ma génération, ce que n’arrivent pas à analyser les jeunes (et certains moins jeunes) : travailler en s’amusant, c’était et c’est toujours mon leitmotiv, nous étions libre.

            Un bon vin, satisfait à ma vie !

        • Tu n’y connais bien évidemment rien, les goûts du cannabis sont beaucoup plus variés que ceux de l’alcool, et en effet, on déguste un bon joint.

        • Cela me fait bien rire !! En quoi on ne « dégusterait » pas un joint ?? Il doit y avoir quasiment autant de sorte de cannabis que de vin dans le monde, avec des goût, des textures, des effets différents… Et j’en passe… Pour qu’elle raison on interdirait à une personne un produit plus qu’un autre sous prétexte qu’il n’est pas culturel ? N’oubliez pas que les plus grands philosophe de l’histoire, qui sont si bien étudié sur les bancs de nos école, était des consommateurs de drogue encore plus forte que ces deux la… Je ne prône ni la consommation ni l’interdiction de ces deux drogues, car oui l’alcool est aussi une drogue, comme peut l’être le chocolat pour un obèse, le sexe pour une nymphomane, la dopamine chez certains sportifs, etc… Mais je prône la libre pensé de choix ! Chacun devrait être responsable de ces propre choix et de fait être aidé en cas d’excès ! Mais au lieu de ça, en france nous préférons interdire, ce qui coûte de l’argent en procédure judiciaire, en prison… Ne faudrait-il pas mieux légaliser pour que cela rapporte de l’argent en taxe comme pour le tabac et l’alcool, et d’utiliser l’argent des procédure judiciaire pour aider médicalement ceux qui en ont besoin ? Le Portugal le fait depuis 2001, avant cette d’âge ils était les pire en terme de consommation de drogue en Europe, aujourd’hui ils sont les meilleur !!! Et je finirai par citer un grand philosophe de notre époque (blague) Jamel Debbouze : » si dieux avait dit prenez ces mes cheveux fumez en c’est de la bonne, aujourd’hui on fumerait un joint plutôt que de boire du vin le dimanche !! »

    • C’est une des conséquences possibles. Mais pas systématique. La prohibition désocialise peut être autant que le cannabis; les fumeurs sont des illégaux, pas poussés en cela a la socialisation. Cela dépend en fait largement des individus.

      Même consommé en excès sur de longues périodes, les effets sur la santé du cannabis sont légers, et réversibles : après sevrage, difficile de dire que untel a été un gros consommateur, il reprend une vie normale. On ne peut pas en dire autant pour l’alcool, qui marque a vie.

    • Porte d’entrée aux autres drogues : un poncif. C’est faux. Ce qui est la porte d’entrée aux autres drogues, c’est le DEALER, et l’état de son marché. Bref, c’est le monde obscur de la prohibition. S’il a de la coke a gogo, sur qu’il essayera de la fourguer aux fumeurs de cannabis.

      Et la encore, c’est aussi une affaire de personnes, de profils.

    • C’est surtout la prohibition, la pénalisation, avec ses conséquences sociales, qui désocialise, entre clandestinité et condamnations et casier judiciaire ou fichage policier. La « porte d’entrée » n’est pas le cannabis lui-même mais le marché noir auquel s’adresse l’adepte de la fumette, à défaut d’un marché légal et régulé, où toutes le substances circulent. C’est curieux comment on justifie ainsi la prohibition du cannabis en se servant de ses effets négatifs et pervers.

    • comme toute substance, son abus présente des risques comme la désocialiation, qui concerne des personnes facteurs à risque comme les schizophrènes. En revanche, pour côtoyer nombre de cadres qui fument et sont en relation permanente avec un réseau énorme et varié de personnes, ce que vous dites est donc faux pour une majorité de consommateurs.
      Comme tout produit, les traces mettent du temps à s’estomper… mais surement moins que la malnutrition par exemple.
      Porte d’entrée? Rien ne le prouve, l’article avance même que cela tend à remplacer l’alcool largement plus dangereux. Bref votre commentaire est à coté de plaque.

    • J’vais faire simple . Au collège à ma 3 ème sur 31 élève nous étions 16 a fumer soit la moitie d’une classe , en CAP sur ma classe de 25 nous étions 18 . Et sur ma classe de Bac pro nous etions 24 sur 27 a fumé du cannabis . Soit dans les 3 cas il y avait plus de fumeurs que de non-fumeurs .
      Sérieusement vous êtes qui pour nous dire vous avez le droit ou non de fumé ? Parce que une loi qui datent de l’époque de Napoléon devrait nous dire  » Je prend des choix a ta place , tu n’est pas libre de faire ce que tu veut , tu n’a pas le droit de fumé ! Par contre je veut bien que tu boivent notre bon vin c’est Français vas y …  » C’est du n’importe quoi chacun est libre de faire ce qu’il veut , faut arrêter de ce voilé la face , ça arrange juste l’état qui fais ses sou-sous c’est tout … A BONNE ENTENDEUR

  • Le Cannabis n’est pas une drogue, c’est une plante…..elle n’attaque que les cerveaux qui sont déjà très lent !

    On va vendre des drogues légales xanax, prozac, lithium et autres qui bouffent le foie, le cerveau, les reins…et rendent fou.
    Et on va interdire une plante qui pousse dans un pot chez soi…..je comprends pourquoi c’est interdit.

    Je connais le produit, (de loin, bien sur, je n’ai jamais touché à ce truc), ça file la gerbe, ça fait tourner la tête, et après ?

    Après ça peut remplacer le somnifère dangereux, ça peut redonner de l’appétit et le gout de vivre aux cancéreux, soigner un certain nombre de maladies (liste dispo sur google).

    Quand on me dit que sa désocialise…..c’est que le processus Français avait déjà bien commencé sont travail avant. C’est des conneries de socialistes sociopathes qui rêvent de vivre de l’argent des autres. Un drogué qui ne va plus payer ses impôts: Oh my god, c’est troporrible.

  • De toute façon la guerre à la drogue est un échec….C’est ce que montre les chiffres de l’ONU!Meme dans les pays les plus sévères comme l’Iran ou l’Arabie Saoudite…

  • De toute façon il est assez vain de discuter de la drogue dans une perspective utilitariste : oui la drogue est dangereuse, mais beaucoup de choses qui ne sont pas illégales sont également dangereuses. Chacun fait ce qu’il veut et en prend la responsabilité, voilà tout. That’s not my business !

  • Patronus le 4 novembre 2013 à 10 h 29 min
    Répondre
    La différence ?
    en partant de personnes raisonnables (bien respecter ce postulat), consommations itou, l’alcool procure un plaisir gustatif, le cannabis ce serait bien nouveau.

    -> Alors mon gars, je sais pas d’où tu viens, mais moi perso je déguste plus un bon joint de mon crû annuel Amnesia n°4/Sensistar, cela fait des années que ça se passe ainsi, que je travail et maintiens un bon rythme de vie.

    NON LE CANNABIS N’EST PAS UNE DROGUE DURE !
    Il faut démystifier tout ça ! Le cannabis est autant dangereux si ce n’est moins encore que l’alcool ou le téléphone au volant !

    Nombres de personnes proches se sont tuées à cause de l’alcool, accident ou maladie, aucune à cause du cannabis.

    La porte d’entrée vers d’autres drogues ? Jamais je n’ai touché à autre chose en plus de 12 années, je ne bois pas, ne fume pas de cigarettes, j’ai une alimentation saine, je fais du sport, je suis sociable, j’ai une vie active.

    Cassons le mythe ! Que les fumeurs assument et se révèlent au grand jour, peut être que les gens comprendront et verront enfin que le mal est là on le voit, parce qu’on veut le voir.

    • Oui, à vous lire il n’y a évidemment pas de séquelles…

      • Le chanvre indien (c’est plus romantique) est la seule culture de substitution en Cévennes depuis que le mûrier est mort et le châtaigner coupé pour faire des piquets (horreur). Tous les versants d’adret sont cultivables en terrasses.
        Enfin la population retrouverait-elle sa fierté de ne plus vivre d’allocations.
        Légalisons vite !

    • Le truc c’est que le concept de drogue dure en lui-même est assez largement vide de sens. Une substance dont il n’existe aucun usage compatible avec une vie sociale normale ce n’est pas une drogue mais un poison. Même l’héroïne et le crack* peuvent être consommé à titre occasionnel et avec modération (au point d’être maire d’une grande ville…).

      A l’inverse la consommation d’alcool, drogue légale et socialement acceptée, peut très bien être incompatible avec une vie sociale normale si il est consommé trop régulièrement et sans modération.

      *on notera au passage que l’apparition du crack, drogue particulière nocive et addictive, est directement lié à la prohibition de la cocaïne et des produits utilisé pour sa fabrication.

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