Par Nicolas Nilsen.
Vous avez vu ? Les élections approchent, alors les partis recommencent à bouger : Borloo se rabiboche vite avec Bayrou dans une nouvelle « Alternance » dont ils nous disent (sans rire) qu’elle ne sera qu’une « signature » car il n’est « pas question de substituer une formation nouvelle à nos deux partis » (sic). À Gauche, le PS s’interroge sur ses prochaines alliances (PC ? Verts ? Front de Gauche ?) ; à Droite, Fillon et Copé essayent eux aussi de reconstruire un truc, mais on ne sait pas encore quoi. Peu importe d’ailleurs parce que tout le monde s’en fout.
Les Partis politiques se sont totalement discrédités !
Le problème de la France d’aujourd’hui est qu’elle crève du régime des partis. Ce régime des Partis est une farce (énoncée dans l’art. 4 de la Constitution) selon laquelle « les partis et groupements politiques concourent à l’expression du suffrage ».
En fait ils ne concourent plus à rien du tout, et surtout pas à « l’expression du suffrage ». Vous je ne sais pas, mais moi je n’ai pas besoin que les Partis concourent à l’expression de mon suffrage : je lis les journaux (beurk), j’écoute la radio (beurk) et je m’informe en lisant les blogs sur internet (ah, enfin j’apprends des trucs) et je me fais mon avis… Donc non seulement je n’ai pas besoin des partis (je ne vais tout de même pas attendre que Fillon ou Copé me disent ce que je dois penser des portails écotaxe ou d’autre chose !) mais ils se sont tellement discrédités qu’ils feraient mieux de se cacher et de se faire oublier.
Je comprends qu’ils veuillent rester dans le fromage. Mais qu’ils n’aient pas en plus le toupet de nous dire qu’ils sont indispensables à la démocratie. Ils vivent de ce système de l’alternance (« un coup c’est toi, un coup c’est nous ») qu’ils perpétuent en se distribuant des subventions : en 2013, les partis ont reçu 70 083 332,15 € (dont 28 480 742,50 € pour le PS ; 19 870 309,79 € pour l’UMP ; 5 543 646,41 € pour le FN ; 3 521 792,11 € pour Europe Écologie-Les Verts ; 2 139 965,85 pour le PCF.).
Il faut évidemment abolir ce financement public des partis qui a verrouillé la démocratie en faussant la compétition entre partis. Et empêché surtout l’apparition de nouveaux responsables et candidats hors-partis qui, seuls, apporteraient de l’oxygène à notre démocratie chloroformée.
C’est de Gaulle qui avait raison en démissionnant le 20 janvier 1946
Dans ses Mémoires de Guerre, il dit :
Le dimanche 20 au matin, dans la salle dite « des armures », j’entrai, serrai les mains, et, sans que personne ne s’assit, prononçai ces quelques paroles : « le régime exclusif des partis a reparu, je le réprouve. Mais, à moins d’établir une dictature dont je ne veux pas et qui, sans doute, tournerait mal, je n’ai pas les moyens d’empêcher cette expérience. Il me faut donc me retirer.
(Charles de Gaulle, Mémoires de Guerre, Le Salut, 1944-1946).
Pendant longtemps, j’ai été pour la démocratie représentative (les partis et la représentation parlementaire) mais ils ont tellement échoué depuis des décennies que, désormais, je pense comme de Gaulle et penche vers la démocratie directe et le référendum (voir liens en bas du post).
Il faut une révolution copernicienne, un grand « big bang » politique
Vous connaissez tous Copernic. À l’époque – alors que tout le monde barbotait dans le système débile du géocentrisme (vous savez le truc où la Terre est immobile au centre de l’univers) – il propose une rupture radicale dans l’organisation du cosmos et place le Soleil carrément au centre de l’univers !
Vous ne voyez pas le rapport avec les partis ? Je vous explique : nous aussi on a placé les Partis au centre de la vie politique (relisez l’art. 4 de la Constitution mentionné plus haut). On les finance, et on leur donne toutes les places à l’Assemblée et au Sénat… Et, depuis des décennies, ils font leur petite tambouille en plaçant leurs copains, en votant des lois ineptes, en ruinant le Pays, en endettant la France, en votant des budgets en déficits… Et cela sans interruption, en nous promettant la lune et la sortie du tunnel depuis quarante ans.
Arrêter de prendre les constellations du ciel pour des lanternes !
Vous connaissez tous la Grande-Ourse telle qu’on la voit dans le ciel. On fait comme si les étoiles étaient posées « à plat » sur une surface plane.
Eh bien il n’y a pas plus d’Ourse que de casserole dans le ciel : les points lumineux qui composent la Grande-Ourse sont en réalité des étoiles qui n’ont strictement rien à voir ensemble et seul un effet de perspective nous les fait projeter « à plat » – comme dans un planétarium.
Elle sont en réalité à des milliers d’années lumière les unes des autres. Elles n’ont strictement rien à voir ensemble : elles appartiennent à des ensembles distincts et seul un effet de perspective nous les fait voir ensemble. La réalité c’est ça :
Mizar par exemple est à 88 années-lumière… Alkaï, sa petite « voisine » si on peut dire, est à 210 années-lumière ! Des étrangères en somme, que seul un effet de perspective nous fait voir ensemble et que notre imagination réunit au sein d’une Grande-Ourse qui n’existe évidemment pas !
Politiquement on fait la même chose : on projette les partis sur une surface plane et on n’en sort pas. Un coup c’est un Parti qui gagne (mettons la constellation bleue), et le coup suivant c’est l’autre parti (la constellation rose ou la jaune ou la verte, peu importe).
Avec cette vision, il n’y a pas d’autre configuration politique possible. Il n’y a que des alternances désespérantes – et pas d’alternative véritable. On reste enfermés dans une géométrie partisane désespérément bloquée : un bloc gagne (le bleu, l’orange, le rose peu importe) et il emporte tout ; l’autre est battu et s’opposera à tout jusqu’à ce que son tour arrive à nouveau et il prendra lui aussi toutes les places et tous les votes au Parlement.
Bref, c’est le Général de Gaulle qui avait raison : ce système des partis est un truc complètement fou qui ruine la France. Et pire encore : celui qui gagne s’imagine qu’il doit nous infliger tout son programme (bleu ou rose), appliquer toutes ses promesses, toutes ses usines à gaz ! (alors qu’on l’a juste élu parce qu’on en avait assez du précédent, mais sûrement pas pour que le nouveau applique tout son programme idéologique).
Si on introduit un « big bang Copernicien » tout change
Avant Copernic, c’était la Terre qui était au centre. Tout comme – avant le big bang copernicien que je préconise – ce sont les partis qui sont au centre du système. Et c’est ça qu’il faut changer : il ne faut plus mettre les partis au cœur de la vie politique française. Il ne faut plus que la démocratie tourne autour d’eux !
Et puisque c’est nous qui créons nos effets de perspective et nos propres illusions d’optique politique, essayons donc de construire d’autres « constellations » et de modifier les frontières politiques existantes qui sont en train de tuer la démocratie.
Il suffirait de déplacer quelques postes-frontière, d’enlever quelques fils barbelés idéologiques et de décaler les miradors des partis de quelques mètres. En demandant à nos douaniers politiques de faire quelques pas en arrière, en avant, ou sur le côté – peu importe – mais de ne pas rester plantés là où ils ont été enfoncés il y a des décennies !
Est-il vraiment inconcevable de faire avec les hommes ce qu’on a fait avec les étoiles : les rapprocher dans des « constellations » alors qu’elles étaient pourtant à des milliers d’années-lumière de distance ? Tracer d’autres lignes, d’autres frontières ?
Pour voter une loi, un PS, un MODEM, un UMP, un Vert (peu importe leur nom, on s’en moque) pourra adopter la même position qu’un non-inscrit ou un UDI… Sur un projet de loi spécifique : on ne leur en demande évidemment pas plus. Mais au moins on aura fait avancer le pays, au cas par cas, loi après loi. Bref construire d’urgence un autre zodiaque politique pour sortir enfin de l’alternance des partis : « un coup c’est vous, un coup c’est nous ».
Passer de la désespérante alternance (des partis) à une vraie alternative (pour la France)
Mais mon bon Monsieur, vous n’y pensez pas, c’est notre fonds de commerce politique que vous attaquez ! On en vit nous de la politique politicienne, on n’a pas d’autre métier, on ne sait faire que ça. Et, voyez-vous, le fromage est délicieux : si vous modifiez nos frontières politiques et notre structure partisane, tout va s’écrouler ! Et c’en sera fini de la République !
Ah bon ? Vraiment ? Est-ce que la Grande-Ourse va s’écrouler ? Est-ce que la République va s’écrouler parce qu’on aura choisi de faire travailler ensemble une petite étoile qui est à 88 années-lumière et une autre qui est à plus de 210 ? A priori elles non plus n’avaient rien à voir ensemble. Et pourtant tout le monde trouve normal qu’elles aient été réunies dans une même constellation appelée « la Grande-Ourse ».
Peut-être est-ce tout simplement cela l’alternance : tracer enfin d’autres lignes qui réunissent et assemblent au lieu de diviser et d’opposer. Faire travailler ensemble des hommes et des femmes (ceux que les crétins appellent en ricanant « des hommes de bonne volonté ») qui – sur des sujets précis – (pas sur tout évidemment), seront prêts à faire ensemble un petit bout de chemin législatif ou fiscal…
Aucun parti ne peut dire aujourd’hui que, sur tous les sujets, il détient, à lui tout seul LA vérité. Il faut donc de nouvelles frontières et des majorités différentes pour dégager d’autres solutions – et surtout régler enfin les problèmes de la France ! Avec d’autres hommes surtout : pas des gens issus des partis ou de la bureaucratie mais des libéraux et des responsables qui ont réussi dans la société civile !
Quelle différence y aurait-il demain si on apprenait qu’on voit toujours la Grande-Ourse, mais que ce ne sont pas toujours les mêmes étoiles qui la forment ? Que, pour voter telle ou telle loi utile au pays, une poignée de députés se sont regroupés ; ou que pour tel autre projet de loi, d’autres députés auront décidé de se regrouper et de voter ensemble… etc. Peut-être est-ce tout simplement cela l’alternance : regrouper certaines étoiles pour voter ici une « Grande Ourse », là une autre constellation: Andromède, Cassiopée, la Balance…
Dynamiter le régime des Partis et le vieux scrutin majoritaire
- Le régime des partis est responsables de la sclérose de notre vie politique. Il a élevé de vrais murs de l’Atlantique en béton armé, des lignes Maginot couvertes de barbelés rouillés, de vrais murs de Berlin infranchissables : tous d’un côté, ou tous de l’autre, pas de quartiers. Le régime des partis a délimité des frontières politiques qui sont aussi ineptes que les frontières africaines laissées par la colonisation.
- En se retirant, le scrutin majoritaire a lui aussi laissé les marques de sa colonisation : des frontières droites et rigides entre les Partis, tirées au cordeau elles-aussi. Avec fils de fer barbelés et miradors idéologiques. Ce système dit de l’alternance nous a condamnés au choc des blocs et aux affrontement stériles : avec une « majorité » gagnant tout le pouvoir et approuvant tout en bloc ; et une « opposition » attendant son tour et s’opposant donc à tout en bloc également. Ce système condamne la France car il entretient la mainmise des Partis sur la vie politique et la démocratie.
- Le scrutin proportionnel permettrait évidemment de casser cette emprise des Partis en ouvrant la voie à de nouveaux responsables, issus d’autres milieux, venant d’autres horizons et qui arracheraient la France à la camisole idéologique des partis. Mais on en parle depuis des décennies et rien ne se fait car ils ont évidemment trop intérêt à défendre leur fromage… Et donc ?
Il faudra se décider à sortir rapidement l’arme absolue : le référendum !
Comme les partis ne veulent évidemment rien lâcher de leur pouvoir – et feront tout pour faire échouer toute réforme qui les expulserait de leur fromage – il faudra forcément sortir l’arme qui les fera plier en débloquant le système : le référendum ! Il n’y a que comme cela – en demandant au Peuple souverain ce qu’il veut – qu’on fera sauter les verrous partisans qui s’opposent aux vraies réformes que les politiciens n’ont pas le courage de faire !
Les vraies solutions pour la France, ce n’est pas à l’applaudimètre de la polémique partisane dans l’hémicycle qu’on les mesurera. Tout ça c’est un théâtre partisan dérisoire et des jeux parlementaires et médiatiques stériles qui plombent le pays depuis des décennies !
Je vous trouve bien optimiste sur le pouvoir du référendum. Comment le peuple dans sa majorité aurait-il plus de courage que les dirigeants qui cherchent à lui plaire ?
Écoutez Yvan Blot, « Le pouvoir irresponsable » sur Dailymotion.
La démocratie semi-directe fonctionne en Suisse.
Le peuple est plus lucide, mieux au fait des réalités, plus soucieux de son avenir que ses représentants.
Ces derniers sont de plus la proie des groupes constitués.
De Gaulle se trompait en disant « Mais, à moins d’établir une dictature […] »
Le remède à l’échec de la démocratie représentative n’est pas moins, mais plus de démocratie.
En Suisse, il n’y a, heureusement pour eux, pas besoin de prendre de décisions désagréables et courageuses. En France, je ne vois pas comment la votation pourrait conduire à la moindre décision utile sur le contrat de travail, la fiscalité, les retraites, la sécu, etc. Et si la Suisse perd son secret bancaire, applique le 1:12, et fait encore quelques autres idioties du même style, ça ne sont pas ses votations qui l’empêcheront de se casser la figure ou qui la redresseront ensuite.
On ne s’en sortira pas sans parti, mais avec la proportionnelle une culture du pacte et du compromis se développe. Et cela les partis actuels n’aiment pas du tout.
ATTENTION: le référendum n’est pas la panacée, c’est tout un système de démocratie directe qui doit être établi. Sinon le référendum se limite au retoquage (motion de censure) du gouvernement en place (De Gaulle 1969). N’oublions pas non plus que le référendum ne peut qu’être une réponse par oui ou non à une proposition unique.
Voir: http://bit.ly/1bhvFEC
Il y a un référendum d’initiative populaire.
Mais avec 20 députés (ou 20% de députés) qui doivent le valider, c’est uncore un mirroir aux allouétes fabriqué par nos trop chèrs hommes politiques.
Moi je me présente comme candidat aux élections . Qui va voter pour moi. ? Et comment agréger les positions de chacun dans une « chambre » forcément hétéroclite ?? (concrétement).
C’est un joli programme, mais quand on voit qu’on n’arrive même pas à harmoniser les retraites entre le privé et le publique, alors, votre programme est effectivement à 210 années lumières de nous.
Et même en Suisse ou ils ont une belle démocratie, les suisses ont toutes les peines du monde à forcer leurs politiciens à appliquer leurs référendums, et spécifiquement avec les politiciens de gauche.
« on n’arrive même pas à harmoniser les retraites entre le privé et le public »
Mais avec la démocratie directe ce serait chose faite !
« les suisses ont toutes les peines du monde à forcer leurs politiciens à appliquer leurs référendums, et spécifiquement avec les politiciens de gauche. »
La fatuité est à gauche.
Le problème n’est pas tellement de savoir comment désigner les clowns qui nous « dirigent », mais comment faire en sorte qu’ils ne fasse pas trop de conneries.
La solution est de réduire leur champ d’action, de façon drastique. S’il ne peuvent plus pondre des lois tous les deux jours, créer des impots en permanence, mais qu’ils gèrent simplement, collectivement, les domaines régaliens au niveau adapté (subsidiarité), alors on peut les tirer au sort, les désigner selon la compétence, les élire sur des listes de partis, à la proportionnelle, à la majorité à un tour, à deux tours, à trois tours, ça re-deviendra ce que ça n’aurais jamais du cesser d’être, une querelle byzantine.
On a en effet le sentiment que le logiciel actuel (née en 1968 mais arrivé au pouvoir après 1970) est en bout de course… la France ne sait plus qui elle est, ou elle va ni pourquoi.
Parmi les hypothèses difficile d’écarter celle d’un logiciel qui lui aurait été imposé à marche forcée en 40 ans et qui n’était tout simplement pas le sien. Un pays profond d’obédience catholique (donc social, conservateur et centralisée) qui s’entend dire à longueur de temps qu’il est ringard sauf à adopter un logiciel protestant anglo et saxon (financiarisation de l’économie au dessus de l’état, décentralisée, libérale) il y a de quoi devenir dépressif ou schizophrène ou du moins profondément fracturé.
Certes tout se passerait mieux en période de croissance mais à la première crise venue, le fond du pays réapparait vite en général… sauf à lui imposer un couvercle qui le tient en respect…. et encore cela ne suffit pas toujours (l’église orthodoxe a continué de bouger au fond du pays durant toute la période communiste en URSS).
Ceci dit un éventuel Big Bang pourrait tout aussi bien propulser La France dans un sens ou un l’autre… vers un pays totalement « protestantisé » (le rêve des libertariens) ce qui serait une cassure définitive avec ses 1500 ans d’histoire (depuis au moins Clovis en 481 mais en réalité bien avant… l’empire Catholique Romain) ou au contraire un retour dans le sillon premier qui serait celui d’une France neo-Gaullienne reprenant sa route.
Impossible de savoir à cette heure ci ou pencherait la balance, les deux faisceaux mémétiques se chahutant l’un l’autre de manière anarchique et entremêlée.
Quelques indices cependant, l’arrivée de Le Pen au second tour en 2002 (le vieux catholique traditionaliste dépassant le socialiste protestant Jospin) puis le NON de 2005 ont été deux coups de Klaxon directement en provenance du fond du peuple…. qui dit que le troisième ne sera pas un changement de conducteur aussi radicale que la succession de De Gaulle ne l’avait été ?
wait and see..
Excellente analyse. Félicitations Nicolas. Je trouve très décevants les commentaires exprimés. Dès que quelqu’un propose une idée intéressante, elle est systématiquement critiquée par tout un tas de gens qui seraient bien incapables de faire des propositions constructives. Abolir les partis ? pourquoi pas ?
Comment est-il possible que nous ayons des politicards aussi nuls, qui ne comprennent rien à rien ? Au-delà des individus, c’est notre système politique qui est pourri (constitution, institutions…). Il était déjà défectueux à ses débuts en 1958. Il ne pouvait convenir qu’à de Gaulle, pas à ses successeurs.
Pour aller plus loin, lisez l’excellent livre de Franck Karsten et Karel Beckman : « Dépasser la démocratie » ou « Beyond democracy »
http://depasserlademocratie.fr/
Le géocentrisme n’avait rien d’un système « débile » : il avait pour lui la simplicité et un certain nombre de faits empirique inexplicable à l’époque (l’absence de parallaxe des étoiles, l’absence d’effet mesurable du mouvement terrestre difficilement compréhensible avant la découverte de la relativité galiléenne…).
Il faut également regarder d’un oeil attentif ce que les nouvelles technologies peuvent apporter au processus démocratique. Il est aujourd’hui tout à fait envisageable d’imaginer que les lois soient écrites par les citoyens et que la chambre n’existe que pour s’assurer de leur constitutionnalité. Bien entendu, il faudrait s’assurer que la Constitution protège les Droits Naturels et que les membres de la chambre ne puissent intervenir dans l’élaboration des lois.
Actuellement, l’important serait que les citoyens puissent abroger des lois, surtout pas en écrire de nouvelles.
Le problème est qu’en France l’argent (richesse), ou l’intelligence font peur aux Français. Vous voulez gagner le cœur des Français: c’est simple.
Ne surtout pas les faire réfléchir. Prendre leur pognon, et leur balancer à la tronche, vous inquiétez pas on va s’occuper de tout….