Alors que la tempête économique se fait tous les jours plus violente, le gouvernement lutte d’arrache-pied pour rester debout sous les bourrasques et, bravache, il ajoute même une pincée de tornade au cyclone qu’il a généré. Au milieu de l’absurde combat que livrent les ministres avec la cohérence d’une cour d’école en pleine récré, on trouve bien évidemment Benoît Hamon, arcbouté dans la tornade et empêtré dans son dogme socialiste paralysant.
Oui, c’est bien Benoît Hamon qui s’agite un peu pendant que les vents déchaînés soufflent sur l’actualité. Et c’est difficile de faire entendre sa petite voix au milieu du déferlement de bêtises médiatiques qui tente de cacher la grogne du peuple contre les mesures consternantes d’un gouvernement aux abois. Comment, en effet, exister aux yeux du public alors que des otages sont libérés, d’autres sont tués, que Taubira est insultée (pas comme Marion Maréchal-Le Pen mais presque !), que S&P abaisse la note de la France ou que la Bretagne gronde ?
D’autant que les faits d’armes du petit Benoît ne sont pas franchement brillants, loin s’en faut. On se souvient que le petit délégué à l’Économie Bidule & Truc avait déjà tenté de faire parler de lui en fourrant son nez dans un certains nombres de pratiques de consommation, puis en essayant de convaincre tout le monde que les coopératives collectivistes, c’est trop de la balle, en pure perte. D’une part, il était resté l’obscur tâcheron qu’il n’a jamais cessé d’être depuis ses années Banania pendant lesquelles il apprendra à ne pas cirer les bancs de la fac en « s’engageant en politique », ce qui lui aura permis d’éviter tout travail dans lequel des résultats tangibles sont attendus. D’autre part, les Français ne s’étaient pas rués sur les SCOP (oh, voilà qui est surprenant) et n’ont absolument rien eu a foutre de ses élucubrations sur ses bidouillages législatifs pour encadrer leur consommation.
Mais il faut comprendre que le petit Benoît ne renoncera pas : il est passé par toutes les étapes indispensables d’avilissement, de petits arrangements, de veuleries habituelles et de compromissions douceâtres qui aboutissent à créer le politicien français très moyen qu’il est devenu, avec cet éclat si particulier du charbon qui, sous l’intense pression des autres chacals politiciens et des médias, deviendra un magnifique morceau de charbon écrasé. Dès lors, il s’obstine et comme dans son esprit, l’entreprise et le patron restent tout de même les ennemis de caste à abattre, il s’attaque à présent à l’un des aspects les plus insupportables pour lui : la cession des entreprises d’un groupe de propriétaires à un autre.
Vous n’en avez bien sûr que très peu ou pas du tout entendu parler. C’est normal : la presse, toute occupée qu’elle était avec les bananes de Taubira et le pedigree de Marion Maréchal Le Pen (ou l’inverse), ne s’est guère penchée sur la pourtant fort intéressante proposition de loi que le Délégué tente à nouveau de faire mousser. En substance, il essaie donc de propulser avec ses petits bras malingres son beau projet d’économie sociale bidule, solidaire truc et festive machin dans laquelle on trouve notamment le désir d’imposer aux patrons un nouveau droit d’information préalable des salariés en cas de transmission d’une entreprise.
Comme d’habitude, le raisonnement socialiste est le suivant : puisque sans les salariés, l’entreprise ne fonctionnerait pas, ces derniers ont leur mot à dire si les actionnaires ou le patron décident de revendre leurs parts à d’autres. Le raisonnement inverse, à savoir que sans le patron et son apport initial de risque, d’intelligence et de fonds, il n’y aurait ni entreprise, ni salariés, n’est évidemment d’aucune utilité pour l’économie sociale bidule, solidaire truc et festive machin qui se contrefiche comme d’une paire de lunettes noires en écaille bien seventies de ce genre de considérations bassement terre-à-terre, merde à la fin.
Moyennant quoi, les principaux concernés (les chefs d’entreprises, ici) ont commencé à s’inquiéter puis, à la lecture des articles et des propositions, ont pété un nouveau câble. Il faut se rappeler qu’en parallèle de ces gaudrioles pathétiques, les entreprises françaises ont aussi fait face, ces derniers dix-huit mois, à plusieurs bordées de 105mm comme, par exemple, la taxation des plus-values de revente dont le schéma fiscal aura marqué (et fait rire) la planète entière. Bien sûr, dans la bouche du ministre délégué, pleine de ces petits pavés dont l’enfer se sert pour carreler sa cuisine, l’idée même d’obliger les patrons à informer les salariés est à la fois une bonne chose et elle permettra, n’en doutez pas, de sauver ainsi des milliers d’emplois : en imposant aux petites entreprises (moins de 50 salariés) d’informer leurs employés d’une future cession de l’activité par le patron, le ministre espère que les salariés puissent, le cas échéant, se porter volontaire à l’achat, et éviter ainsi des milliers d’emplois détruits parce que personne n’aura cru bon de reprendre la boutique.
Seulement voilà : le petit Benoit est un gros malin (même s’il camoufle habilement ce fait derrière une paire de lunettes noires en écaille bien seventies). D’une part, il a étendu l’information, jusqu’à présent réservée au Comité d’Entreprise pour les sociétés à partir de 50 employés, à tous les salariés, ce qui, on le comprend, va poser de petits soucis de confidentialités lors d’opérations de vente délicates. D’autre part (je vous dis qu’il est malin, le délégué), il a ajouté un délai de réponse des salariés ce qui va considérablement alourdir la procédure entière, déjà pas franchement simple.
Cas amusant : un salarié qui choisit d’aller chez un concurrent et qui est en préavis se retrouve grâce à cet habile dispositif en situation privilégiée pour fournir à ce concurrent de croustillantes informations. Voilà qui aidera à conserver la France dans le peloton de tête des nations qui fusillent si bien l’envie d’entreprendre ; je vous avais dit qu’il était malin, le Hamon. Plus rigolo : si, pour éviter des fuites, le patron qui vend ne souhaite pas informer ses salariés et que tous adhèrent au projet de reprise sauf un, ce dernier pourra, grâce aux dispositifs envisagés, faire annuler la vente dans les deux mois en saisissant la juridiction civile ou commerciale compétente. On imagine ici la nuée de cas délicieux que les tribunaux auront à trancher, vifs au début, morts à la fin. Plus rigolo encore : imaginons qu’un acheteur A se présente spontanément devant l’entreprise B. Il ne pourra finaliser la transaction qu’après un délai légal, nouveau, de deux mois. Si, pendant ces deux mois, un client stratégique C de l’entreprise B décide de se passer de ses produits ou services, ou calanche (un client qui fait faillite, cela peut arriver, oui, même en Fraônce), eh bien … Tant pis, l’acheteur A peut fort bien retirer son offre. Au revoir, acheteur A. Au revoir, client C. Fini, entreprise B. Heureusement, les salariés pourront… Ah non, rien du tout, il n’y a plus rien à racheter. Je vous avais prévenu : le Hamon, il envoie du steak côté bonnes idées.
Comme le remarquait un récent article de Contrepoints sur le sujet, encore une fois, les bidouillages infâmes du ministre délégué démontrent surtout qu’il reste définitivement englué dans sa vision doctrinaire et passéiste de l’entreprise. La souplesse, la confidentialité, choses nécessaires pour la revente de ce genre de biens, semblent avoir été très soigneusement sucées en dehors du projet de loi pour permettre, enfin, de figer l’entrepreneuriat français quelque part entre la fin du 19ème et le début du 20ème siècle, dans ce formol législatif indispensable à la conservation des espèces disparues qu’on rangera sagement dans une France devenue musée des horreurs socialistes qu’il n’aurait jamais fallu commettre.
Mais peu importe, Benoît frétille : si sa loi passe, il aura, enfin, une bonbonne de formol marquée de son nom qui contiendra le tissu de petites entreprises françaises. Trop cool, non ?
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Sur le web
Les libéraux n’ont pas compris que le ras-le bol en France n’est pas dirigé principalement contre l’Etat, mais que ce sont les salariés qui veulent reprendre en main leur destin, car il se sentent abandonnés par les directions des entreprises.
Donc
– Que l’agitation grandissante qui se propage, arrange les affaires des libéraux, parce qu’ils souhaitent l’instauration de la chienlit sur le territoire, c’est une chose
– Mais où les libéraux se trompent c’est sur le diagnostic des motivations de la fronde qui n’a aucune source d’inspiration dans l’ideologie ultra-liberale
D’ailleurs Krugman l’a clairement expliqué (suite à la baisse de notation en AA+). La baisse de notation est une sanction purement politique des agences contre le gouvernement français qui refuse la voie ultra-libérale .
A swigin-london.
Vous préférez peut-être l’instauration des sovkhozes et des fermes collectives en France, car c’est exactement ce que signifie le projet de Hamon, collectiviser l’ensemble de l’économie française ?
La fronde n’est sans doute pas pro-libérale, mais elle est sans le moindre doute anti-étatique et anti-collectiviste. Les Français sont peut-être majoritairement demandeurs d’un cadre douillet et assisté, mais aujourd’hui ils découvrent qu’ils ne peuvent plus (et ne veulent plus) en payer le prix démesuré et les parasites qui vont avec. Il n’y a que deux manières de mettre fin à la chienlit : le goulag où l’on s’occupe de vous ou la libre entreprise où vos efforts sont récompensés pour ce qu’ils valent. Le peuple est en train de découvrir que ce qu’on lui proposait comme pays de Cocagne n’était qu’un déguisement du goulag. Alors, oui à la chienlit, c’est le seul moyen de repasser à l’autre voie, celle où l’on est ultra-libre (à propos, c’est quoi « modérément libre » ?).
Je crois bien qu’en fait les libéraux en ont rien à foutre de l’Etat. Tout simplement. Que les salariés se prennent en main, ça m’a l’air bien. Que l’Etat utilise les salariés pour manipuler au travers d’eux les entreprises: ça sonne sournois, pervers, cynique, socialiste, communiste…..bref, contraire à toute logique visant à sauver les entreprises et les emplois.
Reste votre solution, votre vision, votre idéologie (non libérale). Détruisez les entreprises, travaillez pour l’Etat, et ne venez pas vous plaindre ensuite. La fin est que vous allez sombrer dans la pauvreté et la vodka comme en Russie. Il y a déjà des exemples, mais hélas, l’histoire se répète.
swingin-london: « contre le gouvernement français qui refuse la voie ultra-libérale . »
LOL !!!!!
57% d’état, 7 millions d’agents publique, 600’000 élus (record mondial), record des impôts mondiaux, dernier budget positif 1974, 5000 milliards de dette à bientôt 100% du PIB. Le tout en augmentation rapide…
Pour parler d’un « refus de l’ultra libéralisme » a ce stade il faut se droguer sévère tant on est loin d’une quelconque liberté. La France ce situe économiquement au niveau de la Thaïlande et du Rwanda.
Indice de liberté économique: http://www.heritage.org/index/ranking
Suisse « libérale » 3% de chômage, salaire élevés, impôts et état à 20% de moins, dette à 40% et budget bénéficiaire depuis 10 ans.
Ça gueule en Suisse sous la pression des émigrants Français, Le gouvernement refuse peut-être la voie « ultra-liberale » (doctrine qui n’existe pas) mais les salariés qui le peuvent eux ont clairement choisis. Dans un marché du travail dynamique le salarié est en position de force. Et surtout il y a du boulot. (Suisse 3.6% de chômage des jeunes contre 25% en France)
La France s’enfonce dans l’étatisme corporatiste avec les mêmes résultats invariable que nous constatons partout et toujours: appauvrissement, restriction des libertés et accusation du reste de la planète.
Un exercice militaire suisse simule l’attaque d’une France surendettée:
http://www.lemonde.fr/europe/article/2013/09/29/un-exercice-militaire-suisse-simule-l-attaque-d-une-france-surendettee_3486756_3214.html
Tiens, les bots socialistes ont fait leur mise à jour…
« mais que ce sont les salariés qui veulent reprendre en main leur destin, car il se sentent abandonnés par les directions des entreprises.
Très facile à faire ! Il leur suffit de démissionner et aller chercher du travail ailleurs chez un patron socialo super sympa ou mieux de monter leur propre boite pour être des patrons parfaits.
Il n’y a rien de plus facile pour un salarié que de prendre ou reprendre son destin en main, mais bizarrement la plupart restent des décennies dans la même entreprise en se plaignat à longueur de temps, cherchez l’erreur…
Qui utilise le mot « ultralibéral » se désigne comme ultra con.
Pourriez-vous définir ce qu’est » le libéralisme » et ce qu’est « l’ultra libéralisme » ?
Et donc leurs différences ?
L’utilisation du terme « ultra libéralisme » est un procédé rhétorique qui consiste à accoler un adjectif (à vocation péjorative) à un concept, une philosophie, une idée, pour les discréditer.
Dans le passé personne n’était traité d’anticommuniste, en effet le mot « primaire » était toujours accolé.
Quiconque faisait observer que le communisme produisait systématiquement pauvreté et totalitarisme était toujours traité « d’anticommuniste primaire ».
Le but étant d’éviter de parler du fond.
J’ai été amené à rentrer en contact avec des scops, des autogérées comme je les appelle, car elles me coutaient du pognon, enfin pas le mien, ceux des autres. Gardien du Temple, j’ai pris en charge ces boîtes pour aller baffer à tout va, débouler comme un cow-boy. On s’aperçoit rapidement que ce sont des lâches, je n’ai rencontré qu’un problème sérieux avec une bonne-femme, une furie, une tricoteuse. Ne voulant pas que les petites vieilles casquent pour ces gros balèzes en lutte, j’ai imposé « c’est comme ça, maintenant ! » Je passe sur les péripéties nombreuses pour en arriver à la vie réelle. J’en étais à me demander si je ne ferais pas mieux de « faire vautour ! » Pas assez jeune, bien embringuer dans une activité, j’ai reculé tout en pensant à brancher mon fils sur le coup. Puis je me suis dit qu’il me serait difficilement supportable de le retrouver un jour, sur un parking avec une bastos entre les deux yeux, car il y a quelques risques quand même. Pour en arriver à vous expliquer que faire vautour c’est incroyablement juteux, vous pouvez vendre des tas de trucs. Vous vous présentez comme repreneur potentiel, soutenu par un fonds, obligatoirement étranger et pété de thunes mais avant vous voulez tout connaître de la boite, en 48h vous savez TOUT. Par exemple, un client de cette boîte représente une CA significatif… Vous allez voir les concurrents et vous négociez… vos services. Lisez bien entre les lignes les infos sur ces boites qui périclitent, les machines qui déménagent le week-end, vous voyez ce que je veux dire ! Actuellement vous avez l’affaire Taylor qui n’est pas un vautour car il annonce la couleur et qu’il est reconnu internationalement mais si un jour vous entendez qu’Homo-Orcus est sur un coup, c’est qu’il en train de presser le citron.
Vous avez H16, il y a des fois, si j’étais socialiste, je dirais que lorsque j’ai le cafard c’est de votre faute, vous dites des choses vrais et c’est donc vous le responsable.
Ils ne savent pas ce qu’est créer une entreprise, encore moins la diriger, ils n’ont aucune notion de la propriété.
Le communisme est une idéologie débile, ça ne fonctionne pas mais, il y avait au moins une idée.
Le socialisme ce n’est rien, c’est un agrégat de haine et jalousie, ce sont des gens incapables de s’assumer qui exècrent tout ce qui n’est pas comme eux.
Du reste, quel meilleur exemple que de contempler notre société, tirée vers le bas, mise en coupe, liberticide, réduite à la médiocrité socialiste.
Non, c’est vrai, c’est votre faute si ça va mal, vous n’avez pas le droit de le dire… on se sent de suite mieux en adoptant cette attitude.
II faut un état fort.
Quand il n’y a plus d’état c’est le chaos.
Comment peut-on être assez idiot pour ne pas comprendre que si l’omniprésence de l’état est pour certains une gène, l’absence d’état est la pire des choses, conduisant inexorablement sur la pente de la barbarie
http://www.lemonde.fr/asie-pacifique/article/2013/11/10/dans-tacloban-devastee-les-pillages-se-multiplient_3511391_3216.html
Qui vous dit qu’il ne faut pas d’état ? l’idiot c’est vous qui pensez avoir compris, regardez en arrière, un état omniprésent nous l’avons depuis des lustres, si c’est votre conception du bonheur, je vous le laisse.
luigi: « II faut un état fort. »
Et qui remplis ses tâches régaliennes (justice, police) avec le maximum d’efficacité, les libéraux ne disent pas autre chose.
Le problème de l’état français c’est qu’il est devenu cancéreux, on augmentation constante et rapide depuis 40 ans et la France croule sous sont poids devenu insupportable.
Il ne reste que 18 millions de travailleurs du secteur « marchand » qui doivent faire vivre 65 millions de gens.
@ llmryn
Bien entendu, selon vous , les retraités feraient aussi partie des « parasites » qui vivent aux crochets des travailleurs du « secteur marchand » ?
Sans même, se rendre compte que les retraités permettent à des centaines de milliers de travailleurs du « secteur marchand » de vivre grâce à eux, qui sont leurs meilleurs clients
@vieux-bourg : moi j’ai mieux, les retraités il faut les transformer en viande pour animaux.
Sans blague, vous avez fini de dires des énormités, un qui nous fait une crise sur l’état, l’autre sur les retraités, vous avez une conception du libéralisme hallucinante ou alors vous êtes de gentils trolls
C’est pas le systeme de répartition votre retraite ?
C’est bien des jeunes qui travaillent pour votre retraite, non ?
Dans ce système, il y a toujours un parasite.
Soylent green pourrait correspondre….
vieux-bourg « Bien entendu, selon vous , les retraités feraient aussi partie des « parasites » qui vivent aux crochets des travailleurs du « secteur marchand » ? »
Non, la seule chose qui est « bien entendu » c’est ta malcomprenance.
Un retraité dans un système libéral a cotisé pour ses vieux jours il n’est globalement à la charge de personne. Dans le système par répartition français 18 millions d’actifs paient pour 7 millions d’agents publique, 600’000 élus, les retraites des autres qui sont prévues en déficits systématique par clientélisme politique, les aides distribuées aussi par clientélisme, ceux qui ont été éjectés de force du système par la régulation et la fiscalité etc. etc.
Il n’est pas question de « parasites » mais de la capacité du système à fonctionner ou pas.
On ne peut blâmer une personne de se nourrir au buffet gratuit, par contre on peut dire trois choses:
1-il n’y a jamais de buffet gratuit, ceux qui le prétendent sont des menteurs, la facture arrive toujours.
2-La facture elle arrive justement, ils vont vous tabasser à mort, vous fiscaliser, diminuer vos rentes, vous allez la sentir passer.
3-Les seules parasites la dedans ce sont les étatistes qui promeuvent et organisent un système qui ne peut pas marcher ni ici ni ailleurs dans l’univers.
@vieux-bourg
Et en passant vous avez le bonjour des élus qui se sont votés des retraites dorées avec votre argent.
Luigi,
L’état libéral est beaucoup plus fort, car il fixe de grande règles immuables sur une période donnée, avec à l’intérieur une grande liberté d’action des citoyens: on sait comment jouer le jeu, et on entreprend donc d’y jouer. A l’inverse, dans le monde collectiviste (ensemble de la classe politique française actuelle, à de rares exceptions) l’état ne cessent de mettre des règles aussi pointilleuses qu’irréalistes, qui obligent à laisser des experts régenter de fait la société, en tuant toute capacité d’initiative du citoyen, et en permettant à ces spécialistes de taper dans la caisse générale à leur profit particulier. Les règlements pour tout c’est une garantie de concentration de pouvoir créant une inévitable collusion entre dirigeants inamovibles. Une dictature gentiment tapissée d’élections entre bonnets blancs ou blancs bonnets, en ce qui nous concerne: intérêts : politicien à vie, x-énarques cac 40ien à vie, et haute fonction publique à vie aussi bien sûr!
Notons que l’état collectiviste français est un monstre aussi obèse que faible: il n’a plus le monopole de la force sur l’ensemble du territoire, un contrôle moyen des frontières, et est pourtant doté d’ un budget historiquement jamais atteint.
Enfin n’oubliez pas que lorsque le chaos s’installe par déficience d’un état c’est bien le collectivisme le plus primale qui s’instaure, celui de la tribu ou du gang, où le chef règne en mettre sur chaque instant de ces sujets. La société libérale où l’état doit protéger votre droit de la force, dans le cadre des règles sociales communes, est à l’opposé de cette prédation, fille évidente de l’état violemment coercitif des collectivistes.
Et c’est encore pire avec un leader non charismatique. Ou plutôt un bouffon rose qui nous montre au grand jour ce système vicié et corrompu.
Pour emprunter un bon mot de Léon Bloy, je dirais que ce gouvernement est « d’une vilenie à faire mugir les constellations! »
Un des pires nuisibles du gouvernement… ce type n’a jamais réellement travaillé de sa vie, (ce n’est pas le seul au gouvernement) il doit son parcours au PS et son ministère a sa participation a des manifestations estudiantines. Inutile et nuisible.
Un mélenchon-light en somme.
Ce monsieur n’a jamais travaillé dans une entreprise de sa vie comme l’immense majorité des politicards de ce pays!Cela me fait furieusement penser à l’ex union soviétique!On sait tous comment elle a finie…
Monsieur le Ministre,
Je souhaiterais vendre mon château, mais dispose d’un palefrenier (une heure/jour) qui s’occupe des poneys des enfants, d’un jardinier (un jour par semaine), d’une technicienne de surface (3 demi-jours/semaine) et d’un laveur de vitres une fois par mois.
Puis-je envisager la vente de ce château sans les avertir deux mois à l’avance, et demander leur accord unanime ? Je crains qu’ils ne subrogent leur accord à de lourdes gratifications discrètes …
Par ailleurs, ma fille souhaite poursuivre ses études comme interne dans un pensionnat en Angleterre. Dois-je demander également l’accord de sa baby-sitter ?
Je ne voudrais en aucun cas déroger au merveilleux plan que vous avdez développé, ni manquer de respect aux masses laborieuses …
Veuillez ….
Monsieur mps,
pour le château faites parvenir votre demande à M. Ayrault. Il vous l’achètera à bon prix.
Socialement vôtre.
Ce que pense c’est que les gens sont devenus beaucoup trop intelligents et organisés (Internet, blog, etc..).
Ces bouffons nous testent avec des pics, ou des perches. Nous répondons à leurs attentes en quelque sorte. Nous pensons, analysons, philosophons (ça existe ce verbe ?), bref, il y a beaucoup plus simple.
La méthode ministre: On s’en tape les machins par terre, devenons simple.
Travail au noir, non déclaration ou mauvaise déclaration des revenus, envoie de lettre en AR+r vides aux impôts, création de dossiers bidons. Demande de sortir du régime d’assurance maladie, etc….
Répondons donnant donnant, win win. On me balance des cerfa à la gueule, je réponds avec plein de dossiers bidons….win win. Guerre des cerfa !
On m’impose des lois, je réponds avec des lois: Les lois Européennes sont en contradictions avec les lois Française. Allons y ! Donnons à manger au Léviathan.
Période pré insurrectionnelle, Benoit est un benêt rouge.
Article sur le solde de l’affaire Credit Lyonnais dans la presse…
La version de libération est comique : deux points abordés en conclusion
– Cette opération est indolore pour les finances publiques
– CL, c’est l’affaire tapie, ils ne retiennet que ça..
La PRAVDA en pleine action!…
http://www.liberation.fr/economie/2013/11/10/l-etat-anticipe-un-emprunt-de-45-milliards-d-euros-pour-regler-l-ardoise-du-credit-lyonnais_945924