Par Alain Toullec.
C’est « haro sur le baudet » et c’est bien le cas de le dire. De toutes parts on critique François Hollande, on le moque, on l’incendie et les socialistes vont sans doute le sacrifier. Les individus ne les intéressent pas.
Et je ne défends pas spécifiquement le bonhomme : certes c’est le roi de la procrastination, de l’indécision et même parfois du ridicule. Un ministre bien intentionné lui déconseillera peut-être la route de Varennes…
Mais François Hollande est un symptôme et non un symbole. Lui parti, un autre prendra sa place. Pour une même politique. On nous dira que ce n’était pas un vrai socialiste, on nous refera le coup du culte de la personnalité et d’une route pas assez « à gauche ».
Non le problème numéro un c’est le socialisme. Point final.
Car ceux qui hurlent avec les loups, tant ses anciens amis que ceux qui prétendent s’opposer, veulent prendre sa place. Ils ne veulent pas tourner le dos à l’étatisme, ils ne veulent pas remettre en cause les structures sociales du pays, ils ne fustigent pas l’idéologie dominante. Ils veulent prendre le pouvoir, ils ne veulent pas nous donner la liberté.
Pas à pas la socialisation du pays progresse, les règles, les lois, les normes enserrent les individus, entravent les initiatives au nom d’un prétendu bien commun, au nom de la sécurité, au nom de l’environnement : ce n’est pas depuis mai 2012 que la liberté régresse. En France, cela fait au moins 60 ans.
Que vont faire les socialistes, ceux du courant officiel ?
Ils vont faire sortir de leur rang un nouveau visage qui reprendra le flambeau de la vraie route vers le socialisme. Ils mettront un peu de temps, mais leurs dogmes resteront intacts. Les dix thèmes du Manifeste du Parti Communiste de 1847 resteront les tables de la loi.
Imaginez qu’ils décident de pousser Najat Vallaud-Belkacem. Elle serait probablement élue en 2017. La moindre critique, la moindre opposition et la classe médiatico-politique hurlera au racisme et à la misogynie. Facile, pratique, imparable. Fermez le ban.
Que vont faire les représentants de la « Droite » et du « Centre » ?
Rien. Ils vont se chamailler, se disputer comme les gaulois d’Astérix pour être les premiers à casser du romain. Peut-être même vont-ils gagner les élections par un phénomène naturel de balancier. Certains dans leurs programmes vont mettre quelques mots, au mieux quelques phrases pour se distinguer avec quelques couleurs libérales.
On entend certains défendre l’entreprise… Et promettre des actions fortes et des subventions ! Car ils n’ont rien compris. Et que l’action de l’Etat pour eux reste la seule référence.
Le socialisme, collectivisme, étatisme, appelez-le comme vous le voulez continuera de progresser. La société continuera de se fermer. On accusera « les marchés ». Et comme cela ne fonctionnera pas, on se réfugiera en rêvant d’un Etat européen. Sur les mêmes bases. Puis mondial, avec une bonne gouvernance…
La bataille de l’écotaxe restera un symbole de la non différenciation entre les partis. Je crains que l’on calme les Bretons en les arrosant de subventions. Rien n’aura changé.
A l’UDI, à l’UMP, la seule question à leur poser c’est : en quoi n’êtes-vous pas socialistes ? A part que vous n’avez, provisoirement, pas la carte du parti.
Quant au Front National, sa croissance attire déjà ceux de l’extrême gauche anticapitaliste, des communistes et des socialistes, des anciens de la droite et du centre car il y a des places à prendre et le programme plait car il est franchement nationaliste et socialiste.
Manuel Valls, premier ministre de Marine Le Pen, ça irait bien, non ?
Non, François Hollande n’est pas le problème. Ni le numéro un, ni le numéro complémentaire. Le problème numéro un est la pensée socialiste, la suprématie de l’ Etat et de l’intervention publique partagée et défendue par toute la classe politique et médiatique.
Aussi, le combat est idéologique, culturel, philosophique et pratique. Il passe par la démolition des fondements du socialisme. Sur le chemin de la liberté, François Hollande n’est que le résultat d’un concours de circonstances.
Hollande n’est pas le problème, les partis non plus : le problème, ce sont les français !
Superficiels à l’extrême, agités du bocal, perpétuellement normatifs pour les autres, et universellement jaloux, ils voient la politique comme uen séance de Guignol, raffolent des petits mots méchants, des effets de manche, et des coups de matraque.
Ils aiment les chansons, mais n’écoutent jamais les paroles, et s’intéressent moins encore aux dossiers, bien entendu.
Alors, on leur balance leurs petits scandales quotidiens, ils se pament de rage s’il pensent que leur voisin a plus qu’eux, mais ils ne jetteront pas le citron tant qu’ils pensent pouvoir encore en extraire une goutte.
C’est le peuple le plus facile à manipuler du monde ! Il suffit de leur montrer l’entrée du Fouquets pur qu’ils ne puissent plus supporter la meilleure équipe qui ait jamais dirigé la France, et il ne leur vient pas à l’esprit que c’est la gauche caviar qui fait vivre la restauration de luxe, bien plus onéreuse que ce Fouquets.
Quand on veut assassiner un homme politique, il suffit d’inventer « une affaire », la presse embraie avec vigueur, et pendant ce temps, une bande d’escrocs pillent la France en toute quiétude.
Il se passionne aussi pour les « solutions » à la mords-moi le noeud, genre FN, il vote contre l’Europe « pour faire râler Chirac » bref, c’est un pays complètement déjanté et forcément malheureux.
Sa classe politique, forcément, lui ressemble.
Les Français ne sont pas le problème, il suffit de se rappeler que les 90% qu’on n’entend pas existent. Le problème est de s’en faire entendre au milieu du vacarme de slogans socialisants.
Je rejoins @MPS.
les français ne savent ce qu’ils veulent… véritables girouettes décérébrées, ils changent leurs votes au grè des promesses à neuneus auxquelles ils veulent bien croire.
Il sont bien aidés par des médias dénués de toute éthique, de toute conscience professionnelle, et de toute les manière gavés eux aussi de subventions et de niches fiscales.
Reste l’expression des extrèmes…
Reste des associations hétéroclites…
le dernier exemple en date sont les »benêts rouges »… qui veulent toujours et toujours plus de subventions, plus de contraintes administratives pour préserver leurs situations de rente…
PS: notre systéme démocratique détermine la couleur du parti étatiste et dirigiste sur la frange des 5 à 10 % d’indécis …
une réforme simple serait de faire un seul tour, et de classer par ordre les candidats… ( à défaut les 3 premiers)
PS : un tirage au sort pour les députés réduit à 150 ou 200 personnes ( suppression du senat) serait aussi efficace.
A chaque occasion, vous rappelez que pour vous les Bretons ne sont que des demandeurs de subventions. J’espère que le futur proche vous donnera tort, et montrera que tous les Français et Bretons entreprenants ne sont pas encore partis, et que c’est juste le socialisme de gauche comme de droite qui les étouffe.
les bretons sont un peuple courageux et entreprenant. ils n’ont pas toujours reçu des subventions, quand il s’agissait d’allait pècher la morue au large de terre neuve, il y avait pas de subventions, et il y allaient quand mème. c’est l’offre d’argent public qui créer la dépendance.
les français ne sont pas plus socialiste que d’autre, peut-etre moins, voir par exemple la propension à vouloir acheter des maisons individuelles. lenine aurait trouvé cela » petit bourgeois » . le problème est sociologique et mediatique.
sociologique car les corps de la société qui vivent de l’etat providence sont maintenant quasi plus nombreux que les contributeurs, ce qui fait que dans un système démocratique, le retour en arrière est trés difficile voir impossible: chaque partis qui vise le pouvoir se sent obligé de défendre le » système social français » de peur de se ramasser une gamelle. le piège de mitterand à fonctionné à merveille: créer des fonctionnaires et des assistés en veut-tu en v’la pour élargir l’assiète des vote-à-gauche.
mediatique, car les media mainstream sont massivement gauchiste et interdisent toutes critique du dogme. la manière dont ils ont imposé les mensonges escrologiques depuis 30 ans est à se titre, édifiante:
les nitrates par exemple étaient prétendument nocifs pour le nourisson ? quand bien mème les scientifiques sérieux disait que cela n’avait jamais été prouvé n’a servi à rien, on ne leur a jamais donné la parole.
Je suis un peu d’accord avec vous deux. Les Français qui s’en sortent exportent, s’exportent, partent de ce gourbi socialiste et finalement sont très heureux ailleurs. Ils regardent de l’extérieur la France avec désolation mais le peuple en entier n’a ce qu’il mérite. Il vote pour des cons. Et puis n’y-a-t-il pas sur la terre plus belle escroquerie inventée, le socialisme, pour berner les gogos et enrichir les socialos ?
« le problème, ce sont les français ! »
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Ceci pourrait être vrai si on faisait pas dire aux Français ce qu’ils ne disent pas. Les élections : le président est élu par une minorité. Les représentants politiques ou syndicaux : ils ne représentent qu’eux-mêmes. Les médias : des mensonges téléguidés par les subventions. Les sondages : d’autres mensonges encore plus grossiers. Le consentement à l’impôt : LOL ! La société civile : reLOL ! L’Etat au service des Français ? Non ! L’Etat asservit les Français. En vérité, plus personne ne sait ce que pensent réellement les Français parce que le pouvoir s’en désintéresse superbement et a tout fait pour étouffer leur expression. En ayant instauré une illusion de démocratie à son service, le pouvoir est de plus en plus isolé, illégitime, omnipotent mais impotent, et c’est bien ce qui rend la situation instable, incertaine, explosive et dangereuse.
La démocratie ou l’opinion publique, au lieu de s’ancrer dans le réel, sont devenues des illusions au service de l’idéologie collectiviste, mélange suicidaire de capitalisme mercantiliste, de malthusianisme écologique et de socialisme corrupteur. Mais cela ne correspond en rien à la volonté des Français. Et s’il en ont tellement peur au point de mentir en permanence et de menacer de violence quiconque s’oppose à eux, c’est bien que les hommes qui vivent par, pour et en l’Etat savent que les Français sont la solution, tandis qu’ils sont le problème. Mais le pouvoir est décidément trop attirant pour espérer que les hommes de l’Etat obèse l’abandonnent sans menacer de laisser un champ de ruine derrière eux.
Si vous relisez l’histoire la France subit depuis 1941 les décrets du régime de Vichy puis depuis 1945 les ordonnances passées par le Conseil National de la Résistance largement noyauté par le parti communiste (comme sous Pétain en 1941) et depuis non seulement rien n’a fondamentalement changé mais tout s’est aggravé comme l’organisation mafieuse des syndicats, la retraite par répartition qui est une aberration économique, la législation du travail qui date largement du régime de Vichy avec les professions protégées (par exemple) l’emprise de l’Etat sur des activités qui n’ont rien à voir avec les fonctions mêmes de l’Etat comme les transports, l’énergie ou la santé et on peut même y inclure l’éducation qui est un service comme un autre. Mais tout se tient dans un régime que je qualifierai plutôt de marxiste …
Accuser « les français », c’est accuser les victimes est absurde. Ce sont les politiques qui augmentent les impôts. En démocratie, chaque impôt passerait au referendum, et la ou l’impôt passe referendum, il est 30% plus bas en moyenne.
Accuser « les français » démontre seulement que l’on a rien compris aux mécanismes politiques.
« Hollande n’est pas le problème, les partis non plus : le problème, ce sont les français ! »
C’est ce que dit Bayrou 😉 . Il fait comme il peut, parce que dire que les citoyen(ne)s sont le problème, c’est l’échec électoral garantie, vu que les citoyen(ne)s attendent qu’«on» leur dise qu’ils/elles ne sont que des victimes innocentes. Il le dit en soulignant des choses comme « le problème vient de chez nous, il n’est pas à chercher ailleurs » ou quand il dit « sans une volonté des citoyens, même le meilleur président ne peut rien », etc. C’est souvent sous‑entendu, parce que ça ne peut pas être dit frontalement. En effet, le problème, ce sont les citoyens qui se déchargent de leurs responsabilité, aspirent au statut de victime irresponsables. Pourtant il n’est pas difficile de voir que ce qui fait le quotidien, ce sont les actes de citoyen(ne)s, bien avant la politique. Il est également difficile de croire que 65 millions de citoyen(ne)s français n’aient aucun pouvoir face à quelques milliers de politiciens qui les mèneraient par le bout du nez sans que ces premiers ne puissent réagir. Un exemple tout bête : si les français le voulaient, ils pourraient régler le problème du chômage en partageant leur temps de travail avec les chômeurs… ce ne sont pas les politiques qui les en empêchent. Être poli(e)s et respectueux(ses) avec les gens dans la rue, ça ne dépend pas des dirigeants politique qu’on a, ça ne dépend que des citoyens. Beaucoup d’exemple pourrait être donné, montrant que ce sont les citoyen(ne)s qui ont l’avenir en main, mais qu’ils ne veulent pas l’assumer, et qu’ils n’acceptent que les programmes qui leur promettent qu’ils ne seront pas mis à contribution et qu’ils auront un statut de victime.
Les premiers commentaires sont la meilleure illustration de ce que Platon disait déjà il y a 2400 ans sur la démocratie. En substance, le peuple est majoritairement constitué d’ignorants imbéciles. La démocratie qui prétend donner à chacun une voix conduit nécessairement à élire comme chef un homme qui leur ressemble et qui va les flatter pour se faire élire. Comme ils sont bêtes, c’est rès facile: cela s’appelle la démagogie.
Maintenant il ne faut pas confondre le mode de désignation des leaders avec la nature de leur pouvoir. Or c’est là que le bât blesse encore plus: notre constitution a été conçue pour élire un roi; la seule différence avec le roi est qu’il est élu pour 7 ans et non à vie (5 ans depuis une modification stupide). Aucun contre-pouvoir.
Ajoutez à tout cela une administration centralisée qui vient du fond des âges (Richelieu, renforcée par Colbert puis super augmentée par Napoléon et tous les gouvernements qui ont suivi). Enfin une « élite » intellectuelle qui a, très majoritairement, choisi l’idéologie socialo-communiste comme flanbeau et voilà la France d’aujourd’hui. Pour paraphraser un auteur bien connu de ce site, ce pays est foutu.
Gerldam: « La démocratie qui prétend donner à chacun une voix »
La France n’est pas une démocratie. Le seul choix en France est d’élire un prince ou sont frère consanguin.
Dans les vraies démocratie participative on vote sur des sujets concret et les élus sont ramenés à leurs rôle d’origine: appliquer les décisions du peuple.
« En substance, le peuple est majoritairement constitué d’ignorants imbéciles. »
Sophisme d’auto exonération. Tous ceux qui le disent ne s’y incluent évidement pas. Les politiciens sortis des meilleurs écoles, prétendant savoir tout mieux que les autres, voilà QUI augmentent les taxes.
Hollande n’est pas le problème, c’est vrai. Par contre je trouve qu’il offre aux problèmes un visage qui correspond exactement à la situation. En un mot Hollande est: PARFAIT !
C’est le produit le plus évolué, le plus élaboré de cette merde, cette bouillie infâme qui dure depuis plus de 30 ans.
Après, que les Français puissent voter pour un gros sac à merde comme lui, n’arrange évidemment pas les choses. Mais comme on dit en amour: qui se ressemble, s’assemble. Elle est pas belle la vie ?!
Finalement, nous allons sacrifier notre Président, mais les Français, eux, vont rester comme ils sont….ça c’est insupportable….à l’aide…….
Heureusement il y a toujours la vodka. C’est pas une fin, mais un moyen qui peut écourter la souffrance.
Comme on dit, il est plus facile de négocier avec le Diable, qu’avec Dieu. Je crois que l’avenir va être très Rock ‘n roll.
Les auteurs de l’article et des commentaires oublient, ignorent, effacent, refusent de voir le monde tel qu’il est. C’est le paradoxe constant de certains soit-disant libertaires éructant sur ce site que d’exiger leur liberté en tant qu’individu, refusant toute contrainte sociale, tout en se prélassant dans le confort d’une société sophistiquée avec ses avantages et ses exigences.
Tous les états importants et développés du monde sont hyper endettés. Il y a ceux qui fabriquent leur monnaie aussi rapidement que leurs déficits et ceux qui s’en préoccupent sérieusement parce que les intérêts servis aux créanciers dévorent de plus en plus leur budget. Il y a des pays réellement fascistes avec surveillance et élimination des opposants (meurtre ou prison) et des pays où on peut dire et faire à peu près ce qu’on veut à condition de ne pas nuire à son voisin. Les US (pays autoproclamé de la Liberté) sont clairement dans le premier et la France (honnies par ses élites) dans le second.
Hollande et le PS sont depuis moins de 2 ans au pouvoir et tente depuis de gérer tant bien que mal une situation catastrophique en diminuant un peu le déficit sous les hurlements des lobbies, de lutter contre la corruption et les délits financiers sous les huées des bourgeois. Le pouvoir n’a mis personne en prison pour délit d’opinion, n’a procédé à aucune nationalisation, n’a confisqué aucune propriété, usine, jardin, ce qui ne lui évitent pas des accusations de soviétisme et de spoliation.
Une question se pose : Qu’est ce qui est le plus affligeant, la soit-disant bêtise du peuple français ou l’inconséquence irresponsable de l’élite ?
Beaucoup dénoncent le socialisme, l’Etatisme vécu depuis 30 ans. Certes l’Etat democratiquememt élu est devenu une administration bureaucratique, pesante en terme de cout, se mêlamt de ce qui ne le regarde pas et pire que tout se désinterssant de sa véritable mission.
Ils nese soucient plus que de la dette et de son paiement, pour plaire à des institutions europeennes aussi ubuesques que dangereuses.
Rappelons nous que constitutionellement nous sommes encore une démocratie libérale avant d’être sociale.
Réjouissons nous que Hollande n’ait pas appliqué son programme socialiste de 2012 (ce pourquoi il est honni…)
C’est sa proscrination qui le rend liberal aux yeux de l’extreme gauche.
Pour conclure je defends que un peu de socialisme (principe d’égalité) a du bon dans une société fondamentalement Libérale (principe de liberté).
Pour imager : l’égalité c’est la cerise sur le gateau de la liberté.
Les fonctionnaires ne sont pas élus, mais cooptés.
Le gouvernement n’est pas élu mais nommé.
Quant à la dette, personne n’a obligé les hommes de l’Etat à emprunter pour financer le social-clientélisme.
« La France est une République indivisible, laïque, démocratique et sociale. »
Article 1 de la Constitution.
Je ne vois pas « Libérale. »
« démocratique » démocratique est en trop.
Laïque également.
Gauch’Lib’ : Sachez que l’égalité est un concept fatalement totalitaire dès que certains prétendent l’administrer.
« Les hommes n’étant pas dotés des mêmes capacités, s’ils sont libres ils ne sont pas égaux, et s’ils sont égaux c’est qu’ils ne sont pas libres ».
Alexandre Soljenitsyne
Oui, finalement, ce que nous dénonçons tous, c’est l’étatisme. L’état qui, contre notre gré, veut nous imposer sa vision du bonheur.
Pour le peu de ce que je connais de l’économie, plus l’état intervient, plus cela créé des distorsions de marché et fait donc à terme augmenter les prix, ce qui est contre-productif.
Il apparaît aussi que le concept même de subvention est une ineptie morale puisque cela consiste à donner un récompense à ce qui ne marcherait pas si il n’y avait pas de subventions.
Donc, un état socialement et économiquement interventionniste se trompe forcément sans compter qu’il est immoral.
Et je plussoie Patronus, l’égalité est en opposition totale avec la liberté, si l’état poursuit l’égalité, il le fera forcément aux dépends de la liberté.
Le soucis, c’est que la totalité des partis du pays prônent l’étatisme …..
Vous voulez vraiment savoir ce qui est le plus affligeant ?
Qu’ils soient pétrifies….
Ceux qui refusent toute contrainte sociale au nom du confort et du prélassement ce sont les socialistes : ils préfèrent la coercition de l’Etat aux contraintes d’une société libre.
Vous savez le genre de contrainte qui vous obligent à travailler pour vivre, à épargner en cas de coup dur et à ne pas vivre au-dessus de ses moyens pour ne pas s’endetter.
à Daniel Roux
Tout d’abord, le mot libertaire est un néologisme créé par Joseph Déjacque en opposition à libéral. De plus l’auteur est libertarien à ne pas confondre avec libéral, et encore moins avec libertaire. Si vous entendez des «libertaires éructant» comme vous dites sur ce site, vous devez avoir un sacré matériel pour parvenir à mettre du son sur les mots. Moi, j’en suis encore à la bonne vielle méthode de lecture.
Et quelle lecture! Si je fais abstraction du lapsus ou de la confusion, selon vous ceux qui interviennent se prélassent «dans le confort d’une société sophistiquée avec ses avantages et ses exigences». Vous pouvez sans contexte faire de la politique, à moins que vous n’en fassiez déjà, car vous avez déjà compris les rouages du discours avec une introduction par des affirmations gratuites et sans fondement tendant à stigmatiser ceux qui ne partagent pas le même logiciel politique, économique et social, même sans les connaître, ni savoir si ils vivent en France ou ailleurs.
Mais soyons magnanimes, vous au moins vous ne faites pas semblant d’être libéral pour tenter de véhiculer d’autres valeurs et convictions et/ou défendre à demi-mots un parti. Et comme être libéral c’est aussi respecter les opinions de chacun ( il va de soi tant qu’elles ne sont pas imposées), et de tenter de convaincre, ou à défaut d’argumenter les propos, et non de faire de l’ostracisme politique, j’aurai apprécié que dans votre inventaire de ce que n’a pas fait Hollande, ni même le Ps, vous alliez jusqu’au bout.
Certes, il n’y a pas eu de nationalisation, normal il n’y a plus un sou dans les caisses. Par contre, il y a eu ingérence dans les transactions de Dailymotion, au sein de PSA, sans compter les tractations avec Titan pour Goodyear, etc. Et que dire face à ArcelorMittal et la loi Florange? Entre Montebourg et Hamon, plus besoin de nationaliser. Les entreprises sont sous contrôle de l’Etat par voie législative par une gauche qui a tous les pouvoirs grâce à une majorité de français pour lesquels je partage l’analyse faite par msp. Il est vrai que les accusations de soviétisme ne sont que partiellement infondées dans la mesure où en France il y a effectivement un ordre moral imposé, moins de riches, une collectivisation des richesses et des ressources, mais bien plus de pauvres et bien plus de chômage alors que les soviets c’était zéro chômage, tous au boulot de gré ou de force. Quant à mettre des personnes «en prison pour délit d’opinion» , sans avoir à rappeler, entre autres, le cas du jeune Nicolas, nous avons eu aujourd’hui une belle démonstration de l’autorité de l’Etat. Chacun peut approuver ou désavouer le bien fondé ou non de propos tenus, de même que le moment choisi pour exprimer des convictions, et en faire un débat sur le fond, mais le fait est que des arrestations pour «délit d’opinion» ont bel et bien été orchestrées.
Quant au fait que «les intérêts servis aux créanciers dévorent de plus en plus leur budget», nous sommes pas dans un monde de bisounours où les créanciers prêtent sans intérêt. De plus, la France n’est pas à plaindre, du moins en ce moment, question intérêt d’emprunt puisque, malgré tous les indicateurs économiques dans le rouge, il y a en encore pour faire confiance à sa capacité de remboursement. Ce qui «dévore» le budget c’est l’Eat lui-même par sa propension à outrepasser son rôle régalien, à faire du clientélisme, de l’interventionnisme à outrance, à vouloir préserver un mille feuille territorial pour nourrir le record mondial de plus de 600000 élus, à ne pas optimiser les moyens et les ressources pour préserver plus de 5 millions d’agents de la fonction publique, etc. C’est l’obésité de l’Etat sans même être efficace qui plombe le déficit. La «contrainte sociale» est une invention de l’Etat.
Par ailleurs, si j’observe la construction de vos phrases dans le deuxième paragraphe et votre conclusion insinuez-vous que les USA est un pays fasciste? Si tel est le cas je vous rappelle ce que le «fascisme» veut dire, et rien de tel que la définition qu’en a fait son créateur Mussolini: « Le principe essentiel de la doctrine fasciste est la conception de l’État, de son essence, de son rôle, de ses fins. Pour le fascisme, l’État est l’absolu devant lequel les individus et les groupes ne sont que le relatif (…). Tout dans l’État, rien contre l’État, rien en dehors de l’État (…). Le libéralisme niait l’État dans l’intérêt de l’individu, le fascisme réaffirme l’État comme la véritable réalité de l’individu». L’Etat prédomine. A s’y méprendre, du socialisme. Ceci étant, Obama est perçu comme un socialiste et non un libéral. Les libertariens, qui s’opposent à lui, sont de plus en plus nombreux aux USA.
Pour le reste, les articles de Contrepoints sont suffisants pour éclairer quiconque sur le libéralisme et pour prouver à quel point Hollande et le Ps «oublient, ignorent, effacent, refusent de voir le monde tel qu’il est» notamment ceux de h16, Baptiste Créteur et Bernard Martoïa, qui interviennent régulièrement et à consommer sans modération tant ils sont argumentés et confondant de réalisme sur la situation actuelle.
Ce n’est pas qu’une insinuation, cette définition correspond bien à ce que sont les US, la NSA existe bien, le « patriot act » aussi.
Interrogez-vous sur la contradiction entre le fait de s’affubler de l’étiquette « libertarien » et le fait de tout devoir (et de tout attendre) à la société des hommes telle que le temps l’a construite.
Le dévoiement sophiste est toujours en vogue chez les contradicteurs. « Le budget est mangé pas les intérêts de la dette servie aux créanciers » devient par la magie rhétorique, »les créanciers sont responsables de la dette ».
Vous défendez votre chapelle en reniant ce qui vous a fait « homme », pourquoi pas ?
Depuis juin 2013 la DCRI devient la DGSI prévoyant 430 postes de contractuels avec des spécialistes notamment des hackers, le tout sous l’égide du ministère de l’Intérieur. Ce service vient notamment compléter l’ANSSI rattachée à la Défense, l’équivalent de la NSA à la française. Les USA ont le USA PATRIOT Act et la France a loi n° 2006-64 du 23 janvier 2006 qui jusqu’à présent est toujours en vigueur. Alors, si je suis votre déduction, la France est aussi fasciste. Que nous ayons un débat sur le bien fondé ou non de telles mesures et l’impact sur les libertés individuelles, soit. Mais de là à en déduire le fait que les USA, au même titre que la France et bien d’autres pays, aient mis en place des dispositifs pour préserver leur sécurité nationale, même si ils sont à mon sens contestables en raison des limites souvent franchies au détriment des libertés individuelles, en font des pays fascistes, c’est un raccourci que je ne franchirai pas. À la limite vous auriez parlé de «méthodes» fascistes utilisées par certains, je n’aurai pas relevé. À chacun ses qualificatifs, même si je trouve que le jugement rapide et sommaire est devenu une pratique courante contrairement à l’argumentation et au débat de fond. Mais de là à dire que le pays, les Usa, est fasciste, surtout ne vous gênez pas pour y rajouter la France, et tous les pays qui ont recours à ce genre de procédé. Mais j’avoue que la banalisation du mot «fasciste» et «fascisme» me heurte car ce sont des mots dont seuls ceux qui ont en été victimes ou leurs proches ont le vrai sens gravé dans leur chair et leur mémoire et n’utilisent qu’avec parcimonie et à bon escient.
Quant au fait de dire que «les créanciers sont responsables de la dette», il n’y a même pas de commentaire à faire. C’est le monde à l’envers! Ce n’est pas celui qui s’endette et qui vit à crédit qui est responsable de son budget mais celui qui prête l’argent pour lui permettre de préserver son train de vie! Trop fort!
Ce qui m’a fait «homme» ce n’est certainement pas l’Etat. Nous ne grandissons pas dans un incubateur, puis dans une serre coupés du monde extérieur, coupés des autres et de leur vie, et demeurant sous perfusion de la pensée unique. Nous ne pouvons renier que ce en quoi nous pouvons croire, pas ce qui nous est imposé. Personne ne choisit de naître sous le socialisme ou l’étatisme et pourtant les deux nous font payer au quotidien leur existence par des privations de libertés, des leçons de moral, voire même du conditionnement, du formatage social et du racket fiscal. Et même si à l’occasion un choix se porte, par voie électorale, sur le moins étatiste, avoir espoir d’avoir moins d’Etat dans nos vies ne signifie pas renoncer au libéralisme. Il y a ceux qui ont le syndrome de Stockholm et d’autres pas.
Pourquoi mettre autant d’effort, de temps et de compétences ? Vous êtes sur un cas typique de sociali-aiguë. Le traitement est 15 jours de soleil sans manger et sans boire. C’est le seul moyen d’assécher un parasite et de le faire se détacher. Il pourra essayer de parasiter un autre, mais hélas pour lui cela va devenir sportif en France. Je crois que les jours sont comptés pour le parasitisme.
Et sinon, le soleil vous fait il peur ?
Dans votre logique, il vous faut le socialisme. C’est parfait, gardez le bien pour vous, comme un virus hivernal que l’on protège avec amour. Et surtout n’essayer pas de partager votre amour des autres avec moi: ça ne marche plus. (Avant vous auriez pu essayer avec des mots doux…)
Je connais enfin l’essence du socialisme et de ses vrais motivations. J’en ai dans ma famille (des vrais)!
Pour finir, si le socialisme à un visage: il a celui de Hollande. Tout est parfait.
Bon vent à vous et attention au soleil.
« Pour le reste, les articles de Contrepoints sont suffisants pour éclairer quiconque sur le libéralisme et pour prouver à quel point Hollande et le Ps “oublient, ignorent, effacent, refusent de voir le monde tel qu’il est” notamment ceux de h16 »
Qui est ou qu’est‑ce que H16 ?
« Le pouvoir n’a mis personne en prison pour délit d’opinion »
Si, Nicolas Bernard-Buss.
« C’est le paradoxe constant de certains soit-disant libertaires éructant sur ce site que d’exiger leur liberté en tant qu’individu, refusant toute contrainte sociale »
Le mariage pour tous a trouvé des partisans ici, mais aussi aussi beaucoup d’opposants qui ont fait valoir que le mariage civil, pour avoir un sens, doit être de l’ordre du devoir envers la nation.
Hollande l’a donc transformé en l’exact contraire d’un devoir: un « droit à ».
Individualisme forcené:1; Devoir envers la nation: -1.
« Qu’est ce qui est le plus affligeant, la soit-disant bêtise du peuple français ou l’inconséquence irresponsable de l’élite ? »
La question sera posée lorsque nous aurons la démocratie directe.
En attendant, « les élites » sont responsables et coupables.
Tout comme Hollande n’est pas le problème majeur de cette République, Louis XVI n’était pas le problème majeur de la monarchie. Je suis d’accord avec cet article, les problèmes de la France datent au moins de Vichy et de la fin de la seconde guerre mondiale voire avant, il y a un système à changer, pas un homme ni une communication.
@tremendo
Oui Louis XVI n’était pas le problème majeur. D’ailleurs je suis très étonné qu’aucun historien ne considère comme une erreur fondamentale de l’avoir arrêté à Varennes et ramené devant le peuple car cela en a fait une sorte de martyr aux yeux de certains.
Alors que si on l’avait laissé filer à l’étranger, le roi aggravait son cas . Et s’il avait tenté de lever une contre-revolution depuis l’étranger, il devenait alors un traitre absolu .
Hué, insulté….l’AFP et presse mainstream analyse:
-« il s’agit d’extrémistes de droite…. »
Mdr. C’est de plus en plus drôle. Ce pays m’éclate.
Que les vilains trolls regagnent vite leur grotte. Le soleil arrive.
Enfin.
T’ as raison, planque tout de même tes bonnes bouteilles et fais provision de sucre et de pâtes.
OUI LES FRANÇAIS SONT DES BŒUFS ; depuis que j’ai entendu ce manifestant « benêt rouge » dire : « sous sarko c’était l’austérité »!!?? mais je la souhaite ardemment l’austérité et il va voir ce que c’est que l’austérité !!! si on garde le cap de la dépense publique , on va droit dans le mur de la dette publique et on va y avoir droit à l’austérité (façon Italie, Espagne voire même Grèce , c’est à dire diminution de salaire, diminution, des prestations sociales, diminution des congés, suppressions de toute les primes etc…etc…etc…). Mais tous ces « benêts rouges » ils ont voté pour qui ces « benêts rouges » ?? ils ont voté pour la dépense publique ; il faut espérer qu’ils vont s’en souvenir ces « benêts rouges » de la dépense publique. Quand on entend un patron dire : « si nous ne bénéficions plus de l’aide à l’exportation, nous sommes morts » , eh bien qu’ils meurent !!! IL FAUT DIVISER PAR DEUX OU PAR TROIS LE NOMBRE DE MINISTRES , DE DÉPUTES, DE SÉNATEURS, DE RÉGIONS, DE SOUS-PRÉFECTURES, mettre en place le référendum d’initiative populaire (à 500.000 signatures) mettre en place le recall américain, en un mot restreindre le périmètre de l’État , deux exemples : donner la capacité aux architectes de délivrer les permis de construire (en liaison avec les architectes des monuments historiques) c’est autant de salariés dans les mairies supprimés. Les communautés de communes : ce ne sont que les maires et les 1er et 2ème adjoints qui y figurent, qui y décident et qui sont payés; il n’y a plus à proprement parler de décisions à la mairie d’origine, sauf conseil municipal informel (LE MAIRE DE CHAQUE COMMUNE A UN DROIT DE VETO SUR SON TERRITOIRE), les permanences en mairie d’origine sont effectués par ces mêmes élus ; toutes les démarches sont faites à la communauté de commune, IL N’Y A PAS DE DÉROGATION . (on organise les transports dans la communauté de commune) IL FAUT INTERDIRE LE CUMUL DES MANDATS (c’est anti-démocratique) IL NE PEUT Y AVOIR QUE DEUX MANDATS SUCCESSIFS ; Les fonctionnaires démissionnent quand ils se présentent à une élection (conflit d’intérêt) lES ELECTIONS ONT LIEU TOUS LES SEPT OU HUIT ANS (il n’y a pas d’hommes providentiels, IL NOUS FAUT DES COMPTABLES) Les élus fraudeurs sont , inéligibles au moins deux mandats (15 ans). les prisons peuvent être privatisées (les prisonniers font des travaux d’intérêts généraux dans les municipalités ET OU ENTREPRISES, les prisonniers bagués font des travaux d’intérêts généraux, les réductions de peines font l’objet de peines d’intérêts généraux et non pas de libérations). Comme en Allemagne, les hôpitaux non rentables peuvent être privatisés. On supprime le statut de fonctionnaire ou au moins on le réserve au secteur régalien ( police, justice, défense )
L’ADMINISTRATION FRANÇAISE COUTE 40% PLUS CHÈRE QUE L’ADMINISTRATION ALLEMANDE… ha…ha…ha… ha…ha…ha …ha… ha…ha…ha…
Il n’y a plus de monopole des notaires, pharmaciens, taxis, bureaux de tabacs etc.. il suffit de mettre en place des règles de non concurrence abusive, pour les pharmacies et bureaux de tabac : on interdit l’établissement à moins de 100 mètres les uns des autres, (la rareté augmente le prix de ces établissements) les taxis : on organise la publicité dans la profession avec un contrat à 5 ou 10 ans pour amortir la transition (au passage on facilite l’hybride rechargeable et le tout électrique) Le travail le dimanche : on laisse le droit de vote dans chaque établissement aux salariés ; par contre on oblige le paiement du double salaire le dimanche sans exception (y compris boulanger/supérette) avec un minimum de 06 heures travaillées. Comme dans certains milieux professionnels on oblige les salariés en CDI à cotiser à un syndicat de leur choix ; par contre on supprime tout financement des syndicats par l’État, on supprime tout financement de l’État aux entreprises (y compris la presse) la mairie de paris finance à hauteur de 450.000 euros le PSG… ha…ha…ha…ha…ha…ha…ha…ha… (et ils vont vous dire qu’ils font du social) .
le coefficient à appliquer sur les salaires en Allemagne est de 1.47; chez nous il est de 1.83 …ha…ha… ha…ha…ha…ha…ha…ha…
cordialement.
Igor Depardieu, émigré, libéral conservateur.
http://www.contrepoints.org/2013/04/07/120782-oui-le-liberalisme-est-social
— Ce courrier électronique ne contient aucun virus ou logiciel malveillant parce que la protection avast! Antivirus est active. http://www.avast.com
Il faut exiger des prochains élus qu’ils diminuent la dépense publique et donc qu’ils baissent les prélèvements obligatoires et les impôts…
SIGNE LA PÉTITION !!
http://www.touchepasamonassurancevie.com/comment-page-5/#comment-60
SI CETTE PÉTITION T’INTERRESSE FAIS-LA CIRCULER !!! merci
Ce courrier électronique ne contient aucun virus ou logiciel malveillant parce que la protection Antivirus avast! est active.
Le problème n’est pas les hommes qui nous gouvernent mais les concepts sur lesquels reposent leur gouvernement.Ils sont tous formatés par l’ENA comme jadis la nomenklatura soviétique…Jusqu’a qu’ils soient remplacés par les oligarques…
Que le FN soit socialiste, certes.
Mais nationaliste, cela me semble très exagéré.
Je trouve absurde que l’abolition du droit du sol et du regroupement familial soient considérés comme des positions extrêmes: Non seulement c’est un retour à une situation pas si vieille ni monstrueuse, mais c’est une nécessité dans notre contexte présent.
De sorte que l’extrémisme n’est pas de les prôner, mais de les refuser.
François Hollande incarne le socialisme, notre problème.
Héritier de Mitterrand, il a efficacement pratiqué le double discours, cette ambiguïté dont le politicien ne sort qu’à ses dépens.
Mais ses actes ont trahi son radicalisme: Rien ne l’obligeait à s’entourer de fanatiques tels Taubira, Peillon ou Montebourg.
L’expression » mariage pour tous » est encore une manip car , sauf erreur les Incestueux Consentants ne sont pas égaux en droit avec les autres…
Pour le Fn ce qui les distinguent principalement est la cohérence nationale face à la dislocation , la fragmentation , la multiplicité des communautarismes , construction d’ une Yougoslavie mais encore plus complexe ….
Si c’ est vrai que Hollande a berné des maires sur la question de l’ objection de conscience cela donne une idée de sa personnalité c’ est vrai que » les promesses n’ engagent que ceux … » mais ce ne sont pas des ivrognes , des fous mais des personnes élues légalement .
c’est pas le socialisme qui nous tue:c’est le clientélisme!et pour cela,beaucoup de français sont prets:se servir sur la caisse commune,c’est le sport national.ça ne peut plus durer parce que les vrais productifs n’y arrivent plus.les poids morts de la société française se trouvent autant a droite qu’a gauche,autant chez les communistes que chez les libéraux.
Je suis assez d’accord : Hollande est un peu un bouc émissaire, même s’il y a mis du sien. Les français se plaignent de la fiscalité galopante (à juste titre), mais en même temps ils sont opposés à la réduction des dépenses publiques si on en croit un dernier sondage. Bref ils veulent le beurre et l’argent du beurre ! Il faut dire qu’on ne sort pas facilement d’un tel système dont les dépenses publiques représentent 57 % du PIB.