Un lecteur, un peu fou compte tenu du travail acharné qu’il a fourni, et que je remercie beaucoup, m’a transmis le résultat d’une simulation fort intéressante. Son idée : calculer ce qu’un Français moyen peut espérer engranger comme revenus au cours d’une vie moyenne, et calculer ce qu’il devra laisser à l’État pour continuer à bénéficier des si nombreux avantages qu’il procure. Le résultat ne laisse aucun doute : l’État se prend la part du lion.
Pour effectuer le calcul, les hypothèses suivantes ont été posées.
D’une part, on considère un individu moyen, qui commence à travailler à l’âge moyen, touche le salaire moyen pendant toute une carrière moyenne et qui meurt à l’âge moyen. Ce n’est pas très palpitant, mais ce n’est qu’un individu statistique. Le fait qu’il ait une barbe et des lunettes ou pas n’est pas très pertinent en l’espèce. On supposera d’autre part qu’il commence en tant qu’employé, passe agent de maîtrise au bout de 10 ans et cadre au bout de 30. Dans le monde actuel, c’est, on le comprendra, hautement spéculatif, mais l’idée, encore une fois, est de comprendre la dynamique qui se joue, actuellement en France, lorsqu’un jeune commence à travailler.
Toujours dans les hypothèses, les taux d’imposition choisis sont ceux qui sont en application cette année. On imaginera donc une stabilité fiscale record sur les 40 années suivantes. On ne supposera même pas une explosion du système de retraite en cours de route puisque le calcul va jusqu’à la retraite et la mort. Le calcul établit en outre les charges salariales et patronales, les impôts payés, ainsi que les principales taxes que notre citoyen über-moyen devra payer. On a aussi calculé la part de la TVA qu’il devra reverser lors de sa consommation.
Pour l’ensemble des indicateurs pertinents, c’est l’INSEE qui aura servi de base pour fournir les taux en application. L’ensemble des résultats est compilé dans un gros fichier Excel que vous pourrez consulter ici et qui reprend non seulement les calculs détaillés, mais les indicateurs utilisés.
Les résultats qui se dégagent sont faciles à résumer en quelques graphiques que vous trouverez ci-après, et tiennent en quelques constatations que tous ceux qui ont les yeux en face des trous auront déjà fait : l’État et les administrations para-étatiques issues de la collectivisation de l’assurance santé, de la retraite et de l’assurance chômage prennent la plus grosse partie des revenus qui vous reviennent.
Ainsi, au cours d’une vie et en moyenne, pour chaque billet de 100€ qui atterrit sur votre compte, l’État aura déjà reçu 83€. Cette ponction préliminaire ne l’empêchera pas de se resservir ensuite au travers des impôts directs et indirects comme la TVA, à hauteur de 13€. Au total, sur 183€ de revenus que vous aurez généré par votre travail, vous aurez directement votre mot à dire sur 87€. Oui, cela fait 47%, moins de la moitié.
Si l’on remet en rapport les différents montants qui entrent en jeu lors de toute une vie moyenne d’un Français moyen, on se rend compte que sur les 2,6 millions d’euros gagnés par cet individu, il lui en restera 1,2 million après le passage des différentes organisations étatiques. Celles-ci se seront servies à hauteur de 1,180 million pour les charges, et un peu plus de 187.000 euros pour les impôts.
Sur le graphique ci-dessus, il est particulièrement marquant de constater que les impôts directs sont, de très loin, les plus petits. Les politiciens et les dirigeants de l’État ont fort bien compris qu’il n’était pas du tout populaire d’augmenter l’impôt sur le revenu, et qu’il valait largement mieux tout faire dans le dos du contribuable. Moyennant quelques tours de passe-passe et autres dissimulations, comme par exemple insister lourdement sur la fiction d’une organisation séparée de la couverture sociale, tout le monde a pu éviter une imposition directe insupportable. La réalité, une fois débarrassée de sa gangue de blabla politicien, est bien sûr sans appel : les diverses cotisations sociales représentent un montant énorme que seul le secteur concurrentiel supporte, et ces montants sont tout sauf négociables ; ils échappent effectivement à tout arbitrage du salarié moyen.
Cette absence totale de choix sur plus de la moitié des revenus d’un individu se traduit graphiquement de la façon suivante :
Il faut bien comprendre que cette ponction est à la fois arbitraire et parfaitement autoritaire.
D’une part, si ces cotisations ne sont pas des impôts à proprement parler, cela y ressemble tout de même furieusement : les tentatives de s’y soustraire des uns et des autres ne sont pas les bienvenues, c’est le moins que l’on puisse dire (Laurent C., par exemple, en sait quelque chose).
D’autre part, la répartition des charges pour la retraite, l’assurance contre le chômage et contre la maladie sont parfaitement arbitraires. Il n’appartient absolument plus au Français le choix de savoir s’il doit plutôt mettre de côté pour ses vieux jours, ou pour une éventuelle maladie, ou pour un risque de chômage. Dans ces trois cas, les choix ont été fait par d’autres, qui savent bien sûr mieux que chacun des individus concernés ce qui est bon pour eux, avec l’excellent résultat que l’on peut observer tous les jours.
Parce que, justement, en face de ces ponctions, on m’objectera qu’on dispose tout de même d’un excellent système de soins, d’une magnifique couverture sociale en cas de chômage, et d’une solide retraite que le monde nous envie (mais nous laisse expérimenter prudemment tout seul comme des grands).
Encore qu’à bien y regarder, la retraite n’est pas tip-top. Ainsi, l’individu moyen de notre simulation, qui termine sa dernière année avec un salaire brut annuel de plus de 54.000€ en fin de carrière, et avec toutes ses annuités et un parcours sans taches ni trous, obtient une retraite annuelle assez phénominable à peine supérieure à 19.000€, soit une division par plus de deux de son niveau de vie. C’est assez choupinou lorsqu’on voit ce qui a été pris en cotisations, ne trouvez-vous pas ? (On parle en millions, rappelez-vous).
Et puis pour ce qui est de la couverture santé, on peut tortiller les chiffres comme on veut, mais force est de constater qu’elle n’est ni excellente, ni enviée. Les remboursements de soins ne sont pas, à proprement parler, excellents, d’autant que les mutuelles deviennent maintenant indispensables si l’on ne veut pas se retrouver soigné dans des conditions que certains pays de l’Est expérimentaient il y a encore 10 ans (nombreux sont ceux qui, au passage, s’en sont sortis ; nous y allons, ce qui n’est pas bon signe). Encore une fois, si l’on met cette contre-performance globale face aux sommes qui sont engagées (de force), le résultat n’est pas brillant.
Quant aux impôts directs et indirects, ceux-là même qui sont censés nous apporter une bonne sécurité, une éducation décente et des infrastructures réputées, force est de constater qu’il y a comme qui dirait un écart entre la publicité sur papier glacé (recyclé éco-compatible) du gouvernement pour promouvoir ses frétillantes actions, et le terrain décidément plus âpre sur l’homme, avec des bouts d’insécurité, de trains en retard, de méthode globale et d’inculture générale assez consternante.
Et qu’on ne vienne pas dire que ces écarts seraient dus à un manque de moyens : que ce soit par la hausse des cotisations, des impôts, ou celle de la dette qui atteint des sommets, jamais en France nous n’aurons autant consacré de pognon, en valeur et en pourcentage, à chacun des aspects que l’État et ses satellites se sont engagés à gérer.
Eh oui : il faut se résoudre à l’évidence, cette simulation est sans pitié : chaque Français se voit en moyenne dépossédé de 53% de ses revenus pour faire fonctionner une France qui est dans l’état dans lequel on peut la voir actuellement. Cette ponction augmente. Et l’état général empire.
Au fait, à partir de quel pourcentage est-on esclave ?
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Sur le web
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A lire aussi : Et si on reprenait nos vies ?
Brillant ! Magnifique ! D’utilité publique. A diffuser sans modération.
Bien que le vil troll puisse toujours dire: bah ouai, c’est normal. Il faut bien des impôts pour payer
nos écoles, nos armées, nos hôpitaux (tous et toutes dans le rouge….), nos collectivités locales/territoriales communes et autres trucs machins (dans le rouge je vous dis…) Et puis la JUSTICE, elle est pas belle ?
Il faut bien de l’autorité de l’Etat pour nous déposséder de nos biens et nous imposer la pauvreté et le chômage de force. Ah, et puis la sécurité routière, écologique, les viols, les meurtres, les vols….ça va très bien, je vous dis.
L’Etat est là, il nous protège (de nous même, mais surtout il se protège lui même) en claquant nos thunes dans des petits fours et des putes !
Grrrrrrrr, ça y est je m’emporte.
Cet article, que l’on peut résumer par:
« Le Français n’a pas le choix de décider, par lui-même, s’il doit payer des impôts ou tout garder pour lui. »
atteint des summums de démagogie populiste.
Oui, retourne devant la TV : http://fr.wikipedia.org/wiki/Le_Man%C3%A8ge_enchant%C3%A9
avec tes copains
Contrepoints croit innover dans les idées, mais cela n’est pas nouveau car il y a toujours eu des « égoistes » qui ont cherché à créer de l’agitation populiste avec le slogan « ne payez plus d’impots ! »
Je rappellerai pour mémoire deux tristes individus qui ont cherché à nuire au pacte républicain
– Pierre Poujade
– Gérard Nicoud
Ces gens ont été matés (comme il se doit) et sont vite retombés dans l’oubli.
Ceux qui détournent à leur profit catégoriel et personnel l’argent des impôts qui aurait dû se transformer en services pour tous ont toujours traité leurs victimes vampirisées d’égoïstes quand elle se débattaient.
Comme d’habitude, aucun argument, on affirme, on traite, on salit, il en restera toujours qq chose.
Voila, toute la justification collectiviste.
Je répondrai » NE PAYEZ PLUS D’URSSAF , NI LE RSI !!! » C’est là votre seul salut face à cet Etat vorace »
Plutôt faire connaître des idées de longue date.
Zebulon, peux-tu s’il te plait nous donner le lien vers le texte du « pacte républicain » auquel tu fais reference ? Je n’ai, semble-t-il, pas reçu le memo.
En te remercie par avance pour ta diligence.
Bien cordialement.
Zebulon,
Il y a une « légère », « très légère » différence entre tout garder pour lui (ce qui au passage n’est pas revendiqué par la plupart des liberaux) et se poser la question de la légitimité que l’état contrôle plus de la moitier des flux financier des citoyens … (et par là, car c’est quand meme le nerf de la guerre, plus de la moitier de la vie des gens) …
Ouiiii, tout est parfait, chaque centime bien dépensé et justifié et celui qui ose remettre en question la compétence incontestable et surhumaine de nos dirigeants éclairés est un démago et un populiste…
Vous auriez votre place à la stasi, vous…
1 – Encore que, ..
Pour avoir dans le privé une carrière sans « trous » c’est assez impossible.
Donc ce que vous présentez est un « idéal » innateignable.
L’exemple est plutôt du public.
Pans le privé le salaire maximal est atteint vers 40-45 ans.
Après 50 ans comme tout le monde est au courant maintenant, c’est assez instable et triste malheureusement.
2 – et a @zebulon. Si vous êtes si empreint d’utilité publique soyez exemplaire.
Payez 2 fois les cotisations et impôts qu’on vous demande. Et montrez-nous la preuve du montant du payement, parce que….
alors ….. , chiche ??
Je voudrais savoir dans la part patronale et dans la part salariée la partie payée à l’organisme de retraite (et pas le cumul santé + retraite); ensuite savoir quelle ‘chance’ le retraité a-t-il de recevoir ce montant en retour pendant sa retraite; je suis à peu près sûr qu’il n’aura pas une espérance de vie lui donnant assez d’années de pension pour que leur cumul soit supérieur à ce montant…
@ enfaitpourquoi
>Je voudrais savoir dans la part patronale et dans la part salariée la partie payée à l’organisme de retraite (et >pas le cumul santé + retraite);
Savez-vous lire ? Car c’est détaillé de manière complètement transparente sur les bulletins de salaire.
>ensuite savoir quelle ‘chance’ le retraité a-t-il de recevoir ce montant en retour pendant sa retraite; je suis à peu >près sûr qu’il n’aura pas une espérance de vie
Argumentation divinatoire sans intèrêt
«Argumentation divinatoire sans intèrêt»
Oui, se demander si la confiscation des richesses des gens pour alimenter un système en promettant que rien ne changera les 50 prochaines années et qu’il tiendra toujours, c’est sans intérêt…
Cependant, c’est un bon argument pour considérer que ce système est suicidaire et que c’est une sacrée arnaque…
Le
Reichsystème de retraite de 1000 ans, j’y crois pas trop…Le système par répartition est un bon système et un système perenne.
Il suffit de prendre les mesures de réajustement de façon à en maintenir l’équilibre financier
C’est-à dire avoir des effectifs d’actifs par rapport aux retraités qui restent stables en proportion.
Pour cela, le curseur sur l’age de départ en retraite doit être constamment revu.
Bonjour zebulon
« Le système par répartition est un bon système et un système perenne. »
Pourquoi le système par répartition est un bon système?
Parce que je le dit…
C’est un peu court.
Vous êtes sur un site libéral et vous pouvez lire par exemple http://www.wikiberal.org/wiki/Retraite
Pour faire court un système de retraite par répartition est forcement coercitif.
Pour les anti-libéraux la coercition n’est pas un problème, au contraire (ils sont contre la liberté).
Il suffit de prendre les mesures de réajustement, en effet, mais les seules qui sont réalistes et faisables sans trop perturber l’économie consistent à répartir ce qui peut être collecté en gardant des charges comparables au reste du monde. Si l’on fait cela, on trouve tout seul qu’il faut compléter sa retraite par répartition par une action individuelle volontaire, ou espérer l’aide de sa famille ou de ses amis. En tant que libéral, je ne vois pas d’inconvénient à ce que vous souscriviez à un système volontaire par répartition pour ce complément, tant que vous ne m’obligez pas à en faire autant.
« Le système par répartition est un bon système et un système perenne. »
Un bon système qui compte sur l’effet Ponzi pour cacher la mauvaise gestion et le gaspillage, surtout…
Même les Macros laissent plus à leurs Putes ( 50% ) !!!!
Intéressant, comment vous savez ça ?!
En tout cas les putes ont une case spéciale pour déclarer leurs revenus….comme quoi, l’on peut faire une profession interdite, mais en payer quand même les taxes.
Tout cela n’a rine de bien étonnant qaund on sait que l’état contrôle 57% du PIB.
Par ailleurs, je suis surpris que personne ne note que cette histoire de « part patronale » et « part salariale » est de la pure fiction. L’ensemble doit être agrégé en une seule somme qui s’appelle « charges prélevées sur le coût salarial ». Il n’y a aucune différence de nature entre les deux. L’astuce est de cacher ces montants énormes qui sinon ferait trop voir la ponction éhontée.
Maintenant, il faut bien payer pour sa santé, sa retraite etc. Mais laissez-nous libres de le faire à notre guise. La seule chose acceptable est l’obligation de s’assurer sur la santé de façon à ne pas refouler des urgences une personne en facheux état et un minimum pour sa retraite de façon à ne pas être à la charge de la collectivité plus tard.
Bravo
Tout à fait d’accord
Mais POURQUOI cette timidité, même de nos libéraux ?
Fort intéressant, mais pourquoi diable les charges patronales sont-elles « sorties » des revenus et non pas intégrées au salaire (revenus du citoyen Lambda sujet de l’étude) ? Je suis de ceux qui militent pour que le salaire complet soit pris en compte, puisque tout employeur calcule en coût TOTAL et non saucissonné entre salarial et patronal… De plus cette présentation pourrait réveiller les cotisants (raison pour laquelle cette distinction est glissée sous le tapis ?)
« mais pourquoi diable les charges patronales sont-elles « sorties » des revenus et non pas intégrées au salaire (revenus du citoyen Lambda sujet de l’étude) ? »
Il y a quelques années maintenant, l’entreprise Michelin avait tenté de faire figuré le fameux « salaire complet » sur ses fiches de paye (ce devait être une expérience sur un seul site, et il avait inscrit en face de la somme une formule du genre : Somme effectivement payé par le client pour votre service). de « bienveillants » syndicats ont contesté la légalité de ces fiches et ont obtenu de notre impartiale justice que ne soit pas mentionnée la « part patronale ».
Y’a du chemin à faire…
si les charges patronales étaient intégrées au salaire versé, les fonctionnaires d’état auraient des soucis à se faire pour leur « image »
Retraites : dans le privé, le taux de cotisation employeur est de 15%. Pour les fonctionnaires d’État, le taux de cotisation employeur (c’est le contribuable qui paie) est de 68,59 % en 2012.
les fonctionnaires paient leurs cotisations comme les salariés, mais l’Etat ne paie pas ses charges comme les patrons…
http://www.ifrap.org/Augmentation-du-taux-de-cotisation-retraite-des-fonctionnaires,11649.html
http://www.lecri.fr/2012/06/20/fonctionnaires-un-taux-de-cotisation-au-frais-du-contribuable/33592
@pepita : Vous avez toute liberté de dépenser les charges sur le salaire comme vous voulez ?
Non ?
Bon. Ben voilà. Vous n’êtes libre que sur la dernière partie, le salaire net de tout. Désolé, ça fait mal, mais c’est comme ça.
« Contrepoints, le nivellement par le haut »
ah
ah
ah
Remboursez !!
J’en ai pas pour mon fric là du nivellement par le haut, ni dans l’article, ni dans les commentaires.
Certes, à vous lire l’on conçoit aisément que vous préférez le nivellement par le bas ! Et si vous n’en avez pas pour votre argent cela tient assurément au fait que ce site est gratuit. Merci encore pour la richesse et la concision de votre analyse dont il aurait été malheureux que nous ne puissions profiter.
Reste a savoir de quel argent on parle : celui qu’on donne, ou celui qu’il recoit?
Le paradoxe de ces gauchistes c’est que plus plus vivent de notre fric plus ils nous chient dans les bottes…
Ici même, certains commentateurs Trolesques en diable, ont dit que les charges sur les salaires n’en étaient pas, ce sont des cotisations, alors cher H16, veuillez revoir votre copie pour ces gentlemen.
Au delà de la justesse de l’analyse, ce qui m’interpelle c’est l’activité de certains activistes de gauche, nous sommes avec ces gens et conformément à leurs habitudes en pleine campagne de désinformation, les commentaires de certains d’entre eux, ici encore, sont révélateurs de la peur qui les tenaille, ils sont perdus, ils n’ont plus de repères, ils sont victimes de leur propre jeu.
Ils est amusant de constater que leur discours n’a pas varié, ils n’ont même pas réalisé qu’ils étaient au pouvoir, ah c’est vrai, si ça va mal, c’est parce que les libéraux, la droite, le FN le disent, il faut donc que l’on se taise en plus.
Ils sera rappelé à ces énergumènes, que le libéralisme se fiche de la couleur politique et qu’ils se rendront bientôt à l’évidence que le monde c’est maintenant « open bar », si la france n’est plus dans le coup, des dizaines de pays de part le monde le sont, la jeunesse est en train de foutre le camp, celle la même qui devait assurer le relais, celle qui ne fera pas de révolution, sauf à vous planter la comme des minables que vous êtes.
Champion hébété comme les apparatchiks la veille de la chute du mur de Berlin,ll ne comprends pas que son discours ne fonctionne plus.c’est 40 ans de certitude qui s’effondrent
Des statistiques beaucoup plus complètes sont disponibles sue le site « Pour une révoluion fiscale ». Celles-ci confirment l’ordre de grandeur de 50% pour le français moyen. Elles mettent aussi l’accent sur une exception qui n’est pas évoquée ici (tiens donc…): le taux d imposition des 1% les plus riches est très largement en-dessous des 50% et avoisine plutôt les 30%. Cherchez l’erreur.
bonjour Thorgallsson
lisez http://www.contrepoints.org/2013/06/10/127403-thomas-piketty-et-joseph-stiglitz-tricheurs-professionnels
Intéressant, merci pour ces précisions utiles.
Ceci étant dit, moi qui doit me situer aux alentours du 90ème percentile, je constate que mon taux d’imposition est globalement le même que ceux avec des revenus (beaucoup) plus importants, tout en étant largement supérieur à celui de la population percevant des revenus inférieurs.
Je ressens donc toujours une profonde injustice…
Le pire est que le phénomene se multiplie dans les echanges économiques :
Avec vos 47%, comme particulier, vous achetez un service, c’est a dire pour simplifier, essentiellement du salaire.
vous allez acheter avec vos 47%, ses 53% de taxes… C’est a dire qu’avec un achat de service, du produit de votre travail au salaire de votre prestataire, l’état se gave de … 78%!! seuls 22% restent dans la poche du prestataire.
pour en revenir a l’exemple : votre travail génère 187€. reste 100, vous payez un service 100, reste 43€ dans la poche du prestataire.
On peut s’interroger longtemps sur le ralentissement économique…
L’avantage du politique :
il a beau jeu de vous redistribuer 20 ou 30% de ce qu’il pique, par le biais d’un quelconque « droit » clientéliste, et de devenir par ce fait un acteur incontournable d’une transaction qui n’aurait jamais du le concerner.
Merci les moutons!…
Apès la monnaie de singe, voilà maligne comme un singe. L’Etat est déjà en train de penser à une nouvelle loi liberticide….
Cui bonobo ?