Compétitivité française : qu’en pense l’OCDE ?

Le rapport de l’OCDE sur la compétitivité française pointe les vrais problèmes. Mais sera-t-il lu et utilisé ?

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Compétitivité française : qu’en pense l’OCDE ?

Les points de vue exprimés dans les articles d’opinion sont strictement ceux de l'auteur et ne reflètent pas forcément ceux de la rédaction.
Publié le 17 novembre 2013
- A +

Par Nicolas Nilsen.

Changer de capAujourd’hui la croissance économique française est au bord de la récession (en chute de 0,1% au troisième trimestre), le chômage progresse, les défaillances d’entreprises augmentent, les plans sociaux se multiplient, le mécontentement touche toutes les professions, la grogne fiscale s’exprime avec violence, la colère monte… mais le gouvernement trouve que tout va bien et qu’il ne faut donc « pas changer de cap »… C’est dans ce contexte très tendu que l’OCDE publie son dernier rapport intitulé France, redresser la compétitivité.

Un constat accablant sur [l’absence de] compétitivité française

L’OCDE énumère pèle-mêle tout ce qui contribue à la dégradation de la compétitivité française : l’excès de réglementation, les dysfonctionnement du système éducatif et de la formation professionnelle, les sempiternelles « 35h » (créées par Martine Aubry qui ambitionne de devenir Premier ministre), le mauvais fonctionnement du marché du travail, un secteur public peu efficace, une fiscalité sur les entreprises la plus élevée d’Europe, etc.

L’OCDE propose tout ce que tout le monde sait et demande inlassablement depuis des années : notamment une baisse des impôts (une réduction du poids global de la fiscalité et une réduction des dépenses publiques) ; une plus grande flexibilité du marché du travail (pour permettre aux entreprises de faire face aux restructurations économiques) ; d’encourager l’entrepreneuriat innovant ; de libéraliser les commerces et les services publics ; de poursuivre la libéralisation des professions « à statut » (comme le rail avec les cheminots notamment) ; de simplifier le « mille-feuille administratif » ; de réduire « la pesanteur réglementaire »…. La liste est sans fin et on connait tout ça par cœur.

Un rapport de plus qui rejoindra les précédents aux oubliettes !

Le « mal français » et la dégradation de la compétitivité française sont déjà connus. Le diagnostic a été fait de nombreuses fois, dans des dizaines de rapports remis officiellement à plusieurs présidents, avec des dizaines et des dizaines de mesures et de propositions concrètes… Résultat : nul ! Les rapports continuent d’être rédigés et, pendant les travaux, la France continue de s’enfoncer :

  • En janvier 2008, il y avait déjà eu le rapport de la Commission pour la « Libération de la croissance française », présidée par Jacques Attali, qui fournissait des recommandations et des propositions afin de relancer la croissance économique de la France. N’a servi à rien.
  • En septembre 2013, Jacques Attali (tiens encore lui) remettait à François Hollande un autre rapport sur « L’économie positive ». Comme vous ne savez sans doute pas ce que c’est, l’introduction précisait (accrochez-vous) que « l’un des prérequis de l’ « économie positive » était de bâtir « un capitalisme patient » (!) à travers une « finance positive », qui retrouve son rôle de « support de l’économie réelle »…. Vous voyez, du charabia pur-sucre bureaucratique ! On comprend qu’avec ça la croissance ne soit pas repartie et que la compétitivité française soit restée en rade, contrairement à l’allemande qui est florissante. Mais peu importe, car comme les précédents rapports, il a aussitôt été oublié et enterré. N’a servi à rien.
  • En novembre 2013, c’est donc ce rapport de l‘OCDE, intitulé explicitement « France, redresser la compétitivité ». Mais le gouvernement ne s’en inspirera évidemment pas et donc il ne servira à rien.
  • En février 2014, juste avant les municipales, mais après s’être occupé des prostituées, des roms, de Léonarda, de l’antiracisme, des rythmes scolaires, des couvertures des magazines, etc., le Gouvernement commandera sans doute un nouveau rapport sur… « la compétitivité française » par exemple (tiens en voilà un beau sujet, ce serait bien d’avoir enfin un rapport et des propositions…

Peu importe car tout le monde se moque de ces rapports qui n’amusent même plus les journalistes. Et les Français commencent à comprendre que le mal est au cœur même de l’État ! Que c’est l’État qu’il faut réformer en priorité pour qu’il arrête enfin d’étouffer les entreprises et les contribuables. Alors seulement la compétitivité repartira ! Mais ne dites pas à Ayrault et Hollande que la situation est explosive : ils pensent qu’il n’y a pas de problème et qu’il vont dans la bonne direction : il ne faut surtout « pas changer de cap » répètent-ils ! Ce n’est donc pas un rapport qui les fera bouger. Nos fourches peut-être ?

C’est l’État le problème ! C’est lui qu’il faut réformer !

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  • Too big to fail…. je crois hélas que le mammouth soient incapable de se reformer de lui même… surtout qu’il est le fruit de 40 ans de collusion d’intérêts de nos élites entrepreneuriales, syndicales et administratives.

    J’épargne étrangement les politiques, car ceux ci ne sont que les portes paroles des premiers, tous aux ordres de oligarchie financière…. et surtout notre propre image….

    Notre société est complexe… il lui faudra des hommes et des femmes d’exceptions… et un peuple enfin devenu adulte… CE n’est pas pour demain…

  • Celui la je l’ai lu sur votre blog, qui est très bien du reste, et puis quelqu’un qui aime Venise en plus…

  • Excellente illustration ! (C’est « Objectif lune », non ?)

  • Très intéressant, mais une petite erreur s’est glissée dans le lien renvoyant vers le rapport de l’OCDE 🙂

  • A l’OCDE ils ne sont pas fRançais, ils ne peuvent donc pas comprendre le génie socialiste qui va rendre tous les habitants de ce pays égaux.

    Blague à part, Molle Glande et Zayault Pointé en on rien à faire de l’état de déliquessence du pays, ils sont là avec leur amis et leurs clientèles pour vivre en bons parasites aux frais de la princesse. mais voilà, la princesse est en train de finir à poil et sans argent. Leur obsession pathologique pour le pouvoir et l’argent gratuit des autres va se heurter contre le mur de la réalité : Mollande n’a-t-il pas dit devant Pascal Salin que son inquiétude était la paupérisation de l’Etat et non celle du pays ?

  • Tout ces rapports ont au moins eu un mérite, celui de faire admettre à une très grande majorité, y compris à certains fonctionnaires, dans leur fond intérieur, au-delà des politiques (tjrs en décalage) , qu’il fallait faire quelque chose.

    Après, ce sont les corporatismes qui prennent la parole.

  • Moi , si on me le proposait je ne voudrais pas être président de la république.
    Puisqu’a un moment donné il va finir pendu a un arbre, et/ou sa tête au bout d’une pique.
    Vous savez qui est le dernier a avoir remboursé les dettes d’un pays ??
    Ceausescu en Roumanie !!

    • rassurez vous, on ne vous le proposera pas !

      ceausescu en roumanie, vendez le blé et affamait son peuple pour ramener les devises dont il avait besoin. il aurait mieux fait de vendre le bois des carpathes…

  • Honte à vous de diffuser de mauvaises nouvelles qui alimentent le Hollande-bashing.
    Mon journal de référence, L’Immonde pour ne pas le nommer, ne s’est pas attardé lui sur la chute de la croissance au 3e trimestre, il a juste rappelé qu’on ferait 0.4 au 4e trimestre avant de faire disparaitre le papier de la Une. Ca, c’est de l’action positive.
    Rappeler aussi que les comptes en Suisse reviennent en masse.
    Ca, c’est de l’info.
    Bon, c’est tout en positif, mais c’est déjà bien. La crise est derrière nous.
    Sinon on a aussi des action contre la racisme, les bleus, on oublie, ils étaient pire que FH et JMH réunis.

  • Quand un gars veux créer quelque chose il faut l’aider; quand il veux tout y bouffer,il faut l’aider aussi !!!!! sagesse populaire.
    Plus sérieusement a quoi ça sert de résister a une société qui à l’autorité et le pouvoir de violence par les contraintes(police contrôle divers justice!!!!!!!! etc……..)
    la solution la plus simple reste a ce que le privé se mette au rythme de la fonction publique, avec leur acharnement(avec une clause de non cannibalisme du prive) dans peux de temps le problème est résolus

  • Suivre le marché comme le voudrait les néolibéraux et courir après la compétivité en suivant le « marché » ne peut conduire la population de notre pays qu’à être tirée vers le bas , sauf peut-être une minorité dont ils font peut-être parti : pour parer à celà , protection sociale et règles strictes.

    Le protectionisme entre pays avec des niveaux de vie trop différents apparait à priori indispensable .

    • « Suivre le marché comme le voudrait les néolibéraux… »

      Salaud de marché, effectivement ! Demander d’être compétitif, de bien gérer les comptes et de rembourser les dettes, comme ose-t-il ?

      • Demander d’être compétitif face à des pays émergeants est néfaste : faut suivre un peu , je l’ai déjà dit çà .

        Bien géré les comptes : oui .Comme arrêter les cadeaux et autres paquets fiscaux dans le pays européen qui compte le plus de millionnaires (3ème au niveau mondial) …

        Rembourser les dettes : non mais là , il ne faut pas rêver … la dette et ses crédits permanents est une véritable escroquerie : cessation de paiement quand on en aura marre de se faire racketter .

        • C’est vrai qu’on peut pas lutter contre la suisse, l’allemagne, l’autriche, la suéde, singapour, Les USA…tous ces pays ou les salaires sont tellement inférieurs…

          • Pour les pays européens , normalement si l’UE fonctionnait correctement on ne devrait déjà pas lutter entre Etats membres : après si les salariés sont prêts à accepter des coupes dans leurs salaires pour être compétitif et jouer à celui qui baisse le plus avec leurs voisins , faut voir …

        • Bonjour Navyh
          « Demander d’être compétitif face à des pays émergeants est néfaste »
          Vous etes sur un site libéral et la moindre des choses est de s’informer sur le liberalisme avant de poster vos « opinions »
          Lisez http://www.wikiberal.org/wiki/Protectionnisme

          « faut suivre un peu »
          Un peu moins de condescendance ne nuit pas 🙂

           » Rembourser les dettes »
          C’est dans le contrat

          • Je sais que je suis sur un site libéral et que protectionisme est un gros mot : pourtant le seul prix nobel économiste français était libéral et protectionniste (Maurice Allais)

          • @navyh1
            M Allais.
            Humm… Argument d’autorité 🙂

          • Certes … le social-libéralisme m’apparait très valable même s’il reste à définir pour contrer les dérives des pouvoirs financiers : on peut également comprendre que malgré son prix nobel , il soit boudé … ce genre de positionnement par exemple devant en déranger plus d’un.

        • navy ( surement pas royal )

          ne pas payer ses dettes, c’est pratique: surtout si le créancier est juif, un bon pogrom et hop, envolé, plus de juifs, et puis de toute façon, ces gens la ne sont pas comme nous…

          simplement si on pousse la logique jusqu’au bout: si le créancier risque la corde ou au moins de ne jamais revoir son argent, pas étonant qu’il doive pratiquer l’usure pour se payer du risque… aprés, vous pouvez appeler ça  » racket  » si cela vous chante !

        •  » si les salariés sont pret à accepter des coupes dans leurs salaires  »

          ça vous a peut-etre echapper, mais la société n’est pas constitué uniquement de salariés !

          ensuite, si le salarié ( puisque vous y tenez ) est pas ou peut fiscalisé, il peut les supporter les coupes de salaires , non ?

          ensuite, s’il paye son logement, et le reste, à un tarif modèré, car il ne vit pas dans une société inflationiste, il peut d’autant plus les supporter les coupes dans le salaire, non ?

          ensuite, s’il y a le plein emploi ( ce qui n’est pas pret d’arriver en france ), fini les coupes dans le salaire, les sales patrons n’ont plus le choix, il faut qu’ils raquent ….

        • Navyh: « la dette et ses crédits permanents est une véritable escroquerie »

          S’acheter des votes avec un impôts sur des gens qui ne sont pas encore nés c’est de l’escroquerie on est bien d’accord.

          Navyh: « cessation de paiement quand on en aura marre de se faire racketter . »

          Il manquera instantanément 80 milliards par an dans les caisses, dans le genre réduction de l’état…
          On sent que tu as tout compris à l’économie toi.

        • « Demander d’être compétitif face à des pays émergeants est néfaste »

          Parce que la France n’a jamais été un pays émergeant ?

          Vous comparez des choux et des navets : les pays émergeant n’ont pas les les mêmes parités monétaire, le même pouvoir d’achat de leur monnaie ni le même niveau de productivité : expliquez moi pourquoi un coiffeur sénégalais est payé moins cher qu’un coiffeur français alors qu’il propose le même service ?

          • Non seulement ce n’est pas « néfaste », puisque tous le monde bénéficie de l’augmentation du pouvoir d’achat ici et que seul la production à bas cout est délocalisée*** mais en plus ça participe d’un transfert de richesse hautement profitable là-bas.

            Les dons ou les aides simple n’ont jamais profité qu’a la corruption et à la destruction de l’économie locale tandis que ce transfert par le commerce fait monter le niveau de vie et redistribue les richesses.
            Depuis qu’ils ont accepté l’économie de marché la Chine a vu sa classe moyenne augmenter dans des proportions incroyable (46 % en 5 ans). Les salaires augmentent comme le niveau de vie.

            La gauche est vraiment devenue réactionnaire voir carrément anti-humaniste.

            ***Évidement plus l’état ce sert, plus une production devient peu intéressante voir carrément impossible dans le pays source, il est de bon ton de crier « haro » sur ceux qui délocalisent sans jamais expliquer qu’avec une taxation raisonnable bon nombre des emplois resteraient ici.

  • En fait, Sarkozy avait pris un tas de mesures modestes, pour tenter de se faufiler entre la réalité économique dont il avait parfaitement conscience, et le degré de soutenabilité d’un peuple névrosé et jaloux.

    L’auto-entrepreneuriat a fait glapir, les défiscalisation des heures supplémentaires pour contrer un peu les 35 heures n’a eu que des couinements, le bouclier fiscal a fait du malheureux président un « ami des riches », etc.

    Et puis, les gens en ont eu marre d’entendre parler d’économie, et ont choisi de « ré-enchanter leurs rêves » !

    Vous avez voté, j’en suis fort aise, et bien encaissez maintenant ! « 

  • «  » »les dérives des pouvoirs financiers » » »
    Ah, on y est : la méchante finance, folle, inhumaine, assoiffée de profits, que dis-je de sang humain !

    Vous n’avez pas remarqué que ce qui vous nuit le plus dans votre vie de tous les jours ce sont les dérives des pouvoirs étatiques qui, eux, en plus, possèdent le monopole de la violence légale…

    Et si vous voulez que la finance ait moins de pouvoirs il faut faire en sorte de ne pas avoir besoin d’elle pour subvenir à vos folles dépenses. Ce qui signifie que l’état doit gérer l’argent qu’il nous vole (oh, pardon que nous lui confions) sans faire de budget en déséquilibre et qu’il doit savoir compter afin que ses dépenses ne dépassent pas ses recettes. Ainsi, si l’état était vertueux il couperait l’herbe sous le pied de cette méchante finance et ne dépendrait plus d’elle.

    Où l’on voit que les pouvoirs étatiques sont infiniment plus dangereux que les pouvoirs de la finance !

  • quelques remarques :

    Tour d’abord parler de compétitivté pour un pays n’a pas grand sens d’un point de vue scientifique, et dénote souvent d’une mauvaise maîtrise du concept économique de compétitivité, mais passons, c’est entrer dans le langage commun des sophistes.

    Concernant les impôts en France. En fait, ils sont dans la moyenne de l’UE, en effet, il ne faut pas confondre impôts et cotisations. Les cotisations peuvent être de deux ordres publiques ou privées, en France concernant la santé, la collectivité a choisi qu’elles soient publiques, d’où le fait qu’elles apparaissent dans les prélèvements obligatoires quand à l’étranger elles n’apparaissent pas même si c’est obligatoire d’avoir une assurance santé ! la différence ne provient donc pas des impôts mais des cotisations sociales, donc du système de protection sociale.

    Concernant la flexibilité du travail, je vous renvoie l’ocde même qui montre que les salariés français sont moins bien protégés des licenciements individuels qu’en Suède, en Allemagne ou aux Pays-Bas, mais également qu’en République Tchèque, en Russie, en Inde et même….. en Chine ! Surprenant non ? Quant aux licenciements collectifs, là encore, ils sont plus faciles qu’en Italie, Belgique, Suède, Allemagne, Pologne, Chine (encore !) et même USA.

    Enfin, concernant la réglementaion, je renvoie au cabinet Ernst and Young qui montre que la France est un des pays où il est le plus facile administrativement et le moins coûteux de créer une entreprise !

    Voilà qui met en question pas mal de fantasmes !

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