Vous apprendrez avec intérêt, après avoir tiré votre chasse d’eau qui emporte les canards subventionnés qui vous permettent de récupérer une partie de vos impôts par un usage approprié, que c’était hier la Journée mondiale des toilettes, vu qu’un tas de fonctionnaires onusiens et locaux célèbrent le fait qu’ils ne sont même pas foutus de creuser des chiottes chez eux, depuis 68 ans qu’elle existe.
Alors je ne vous dis pas, pour les hôpitaux et les aéroports… Figurez-vous que l’Inde et le Pakistan ont la bombe, mais pas la chasse. Des générations de boys-scouts Bretons sont allés creuser des latrines dans la vitrine socialiste du CCFD, le Burkina-Fasao. Ils continuent.
Soyons honnêtes, chez nous aussi il y a des chasses d’eau qui se perdent, des déchets à évacuer, du P.Q à brandir.
Oui mais l’ONU dit : “L’hygiène est une question de dignité” (1), ben ouais, on prend un type qui n’a rien à bouffer, on le savonne, il fait ses besoins, et on le remet dans sa misère.
On filme le tout et on se passe le reportage entre deux réceptions garnies de quelques putes ou gigolos (selon), et en plus on en fait une journée mondiale pour s’assurer de la récurrence de l’évènement (la réception avec les putes et gigolos).
Le seul espoir hypothétique pour l’indigent, est de prendre un sac de riz sur la gueule, largué d’un avion par une ONG bienveillante, qui a dit par Kouchner? si en plus maintenant ils lui balancent des chiottes !
(1) «l’hygiène est une question de dignité » a fait valoir Camilla Wirseen, directrice pour le Kenya de la société Peepoople qui fabrique des toilettes à usages unique biodégradables (sic, tristement).
L’autre elle vend son matos à l’ONU et vient pour le besoin nous parler de dignité… bouge pas Germaine, je vais te faire bosser dans un clandé au Sénégal, tu vas voir combien c’est bô, grand (raide surtout) et digne, co….se que tu te fais dire.