Par le Parisien libéral.
Non, ce titre n’était pas une blague publiée par le Gorafi, mais bien une réalité. Consulter les « partenaires sociaux » pour examiner les paramètres d’une réforme fiscale… un peu comme si on faisait appel aux moniteurs de ski pour s’occuper de la réforme du droit de la pêche. Le pire est que le premier ministre ne se cache même pas de prendre les personnes vraiment intéressées, les contribuables, pour quantité négligeable.
Voici les organisations rencontrées : Force Ouvrière, la CFDT, la CFE-CGC, la CGT, la CFTC, l’UPA et le Medef. Autrement dit, en gros, les « organisations représentatives » issues de la Seconde Guerre Mondiale. Où sont Contribuables Associés ? les Poussins ? les Pigeons ? Pourquoi Ayrault, mais aussi ses « adversaires » de l’UMP, l’autre parti socialiste, refusent de comprendre que la période des grands messes de la démocratie représentative ne fonctionne plus, et que le temps de la démocratie directe, celle qui marche en Suisse et ailleurs, est venu ?
Certes, on peut refuser cette évolution, mais dans ce cas cela donne les Bonnets Rouges et autres manifestations auxquelles les politiciens ne comprennent rien, faute de grille de lecture du XXIeme siècle. On peut essayer, comme L’Huma, de faire croire que les révoltes anti fiscales sont une « résurgence du poujadisme d’extrême droite », mais c’est faire comme si 100% des Français étaient politisés, alors que la moitié de la population s’abstient désormais de voter, puisque les résultats sont toujours les mêmes.
Contribuables Associés revendique 200 000 membres, soit plus que la plupart des grands partis politiques français ou d’abonnés à Libération ou Le Monde. Ne sont-ils pas représentatifs ? Apparemment non, et c’est sans doute la raison pour laquelle ils ne sont pas reçus par Ayrault.
Une chose est sûre :  le grand soir fiscal d’Ayrault coince avant d’avoir commencé.
Nicolas Doze de BFMTV a lui une explication au comportement d’Ayrault : il s’agit d’enterrer l’écotaxe, sur laquelle l’actuelle majorité était pourtant d’accord.
De toutes façons, il n’y aura pas de réforme fiscale sans baisse massive de la dépense publique et donc sans révision du périmètre d’intervention de l’État.
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Sur le web.
Doze a parfaitement synthétisé ce machin grotesque.
Vous verrez que dès demain… on n’en parlera même plus.
Cela illustre le sida mental qui affecte la classe politique. Ils sont condamnés à lancer des ballons de couleurs pour tenter de distraire les gens… Hélas… ces manips ont une durée de vie de plus en plus limitée.
On a vraiment l’impression que Hollande et tous ses clowns vivent au jour le jour.
« Ne les croyez pas, ne les craignez pas, ne leur demandez rien » (Soljenitsyne)
La révolution fiscale, c’est nous qui allons la faire : réduction forcenée de la base imposable.
Nous allons les asphyxier. Littéralement.