Un article de l’aleps.
La cote de Bruxelles n’est pas à la hausse. Il y a d’abord les ultra-nationalistes protectionnistes qui veulent rompre avec la mondialisation mais aussi avec le libre échange européen. Il y a ensuite les souverainistes qui trouvent que Bruxelles en fait trop. Il y a enfin les européistes qui trouvent que Bruxelles n’en fait pas assez.
Une étude récente de l’institut américain German Marshall Fund observe un durcissement des positions contre l’Union européenne. Aux Pays Bas, une note du Parlement indique que « le temps d’une union plus étroite est révolu ». Angela Merkel a déclaré : « Nous ne sommes pas obligés de tout faire à Bruxelles ». En Pologne, le peuple est remonté contre la Cour Européenne de Justice qui a prétendu légaliser la fécondation in vitro, et le Parlement polonais a rejeté l’application de ce texte. Des sondages réalisés par l’agence Pew révèlent qu’un tiers seulement des Européens pensent que l’Union a renforcé l’économie européenne.
L’euroscepticisme s’explique doublement : échec de la politique macro-économique, inflation et invasion d’une réglementation dirigiste.
Politique monétaire ? La défense de l’euro par tous les moyens a abouti à pénaliser les pays vertueux et l’arrivée de Mario Draghi à la tête de la BCE a permis de fabriquer de la fausse monnaie pour alléger la charge des dettes souveraines. Politique budgétaire ? La « règle d’or », adoptée en juin 2012, n’est pas respectée, notamment par la France.
Mais plus l’Union échouait dans son dirigisme économique, plus elle se déchaînait dans son ingérence réglementaire, prétendant tout contrôler, tout réguler, aussi bien la finance et le travail que l’environnement, et finalement la sphère privée.
L’Union Européenne est la copie conforme des États socialistes : l’incompétence masquée par l’omniprésence.
Voilà ce qu’il en coûte de faire le choix d’une Europe politique, d’une Europe puissance, au lieu d’une Europe espace, d’une zone de libre circulation et de libre échange. Une Europe ouverte mettrait les États en concurrence, permettrait de transformer les enfers fiscaux en paradis, d’aligner les réglementations sur les plus légères, de réduire le secteur public à son minimum. Ce choix sera-t-il reconsidéré lors de prochaines élections ? Il faut y travailler.
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Sur le web.
« Mais plus l’Union échouait dans son dirigisme économique, plus elle se déchaînait dans son ingérence réglementaire, prétendant tout contrôler, tout réguler, aussi bien la finance et le travail que l’environnement, et finalement la sphère privée. »
N’oublions le truisme qui veut pas que « au plus il y a d’Etat, au plus il y a de corruption ». L’UE fait penser aux romains décadents caricaturés dans les albums d’Astérix.
l’Europe n’aillant pas de sens, ça ne peut tout simplement pas fonctionner.
la nation est peut être une fiction mais ça fonctionnait tant bien que mal… les même problèmes se posaient (déficits, dévaluation) mais les solutions douloureuses étaient acceptées bonnant malant.
là ; à mon avis personne ne va accepter les décisions négatives de l’EU, c’est condamné d’avance.
A.E.L.E est la solution à nos problèmes…Et pour les questions politiques le conseil de l’Europe!
Une chose est sûr. Ça finira mal…très mal pour l’Europe telle qu’elle est à présent. Maintenant, j’espère que sa chute n’entrainera pas de manière irrémédiable celle des pays qui la compose.
L’Europe est vouée a l’echec depuis le debut;Comment peut on faire vivre avec la même monnaie des peuples aussi disparattes que les espagnols les britaniques, les roumains etc aux lois et coutumes si lointaines. La seule manière de faire l’Europe eut été de faire les états unis d’Europe a l’instar des états unis d’amerique mais les riquains n’en ont jamais voulu car ils auraient été dominés tant économiquement que culturellement ,c’est pourquoi ils ont débarqué a la dernière guerre, sans ce débarquement, aujourd’hui, l’europe serait faite et ce fada d’Hitler aurait bien fini par disparaitre trahis par les siens ou assassiné par un autre urluberlu du même genre; en tout cas l’Europe existerait et serait la première puissance mondiale
à côté de quelques bonnes réalisations d’envergure (…), il faut en effet reconnaitre que les organes de l’U.E. sont devenus de véritables « usines à gaz ». Comme toutes les « institutions » supra d’ailleurs : la grande illusion des vertus de la gouvernance mondiale.
L’inflation législative et paperassière y sévit, avant de débouler vers des Etats Membres ayant d’autres soucis à maîtriser leur gouvernance que d’enfuir les gaz en question dans leurs réservoirs législatifs …
Les oeuvres (sic) pondues au P.E. m’apparaissent les plus futiles, tâtillonnes, et contre-productives.
Le slogan de collégialité dont se flatte la Commission masque l’absence d’une vraie transversalité optimisée entre la myriade d’actions-programmes qui s’y déploient. Seules semble être un tantinet plus concrètes les décisions prises au sein du Conseil (le seul organe plus proche des réalités de nos 500.000.000 de citoyens) que ne le sont celles des « gaziers » opérant dans les autres institutions.
Opinion fondée sur une observation de 30 années au contact de ces machins-là …