Jean-Luc Mélenchon se range enfin aux arguments libéraux

En organisant une manifestation contre l’injustice fiscale, Mélenchon tente de récupérer le ras-le-bol et se rallie en fait … aux thèses libérales.

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Jean-Luc Mélenchon se range enfin aux arguments libéraux

Publié le 2 décembre 2013
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imgscan contrepoints 2013-2434Ce dimanche fut un jour de stupéfaction totale dans les rangs des libéraux, façon Shock And Awe, comme disent les Américains qui s’y connaissent bien en matière de gros spectacle qui tabasse : alors qu’on croyait notre ami Jean-Luc Mélenchon complètement perdu aux voix de la raison et imperméable à d’autres logiques que la démagogie politicienne, on apprend que ce dernier embrasse à présent les vues essentielles des gens de bon sens et qu’il s’engage à son tour dans la lutte contre la fiscalité galopante de ce pays.

À pareille nouvelle, il n’est pas difficile de comprendre qu’il aura fallu à toutes les rédactions des journaux ultra-libéraux du pays (comme Libération, Le Monde, Le Figaro, Marianne ou Le Nouvel Observateur) un sang-froid d’airain pour ne pas partir en cacahuète, et relayer aussi sobrement que possible l’étonnant revirement du Lider Marxismo. Quelques articles ont donc fleuri leurs pages, éclairant leurs lecteurs embourgeoisés des vues mélenchonesques devenues enfin compatibles avec le marché et le capitalisme apatride cosmopolite qui fait rien qu’à broyer des ouvriers.

saperlipopette !Le Monde, qu’on imagine sans mal un peu éberlué, titre l’information d’un frugal « Injustice fiscale : pour Mélenchon, la France est « en 1788 » » … Oui, vous avez bien lu : pour nos paléo-communistes restés coincés en 1788, et bien que nous nous trouvions actuellement en France, dirigés par des socialistes, depuis le Sénat jusqu’aux principales villes, en passant par l’Assemblée Nationale, les départements, les régions et bien évidemment, la présidence, nous subissons l’injustice fiscale ! Et alors qu’on aurait pu s’attendre à un indéfectible soutien de la part d’un ex-socialiste ayant rejoint opportunément les rangs des néo-fossiles de gauche, ou, au moins, à ce qu’il conserve le silence gêné qu’il avait prudemment gardé jusqu’à présent pour éviter de dire d’énormes bêtises électoralement coûteuses, le voilà qui décide, pouf, comme ça, de prendre la tête d’une manifestation pour réclamer une baisse de la fiscalité !

Oui, vous avez bien lu : le chancre chantre du Toujours Plus d’État s’improvise dans la réclamation quasi-poujadiste et demande rien moins qu’une annulation de la hausse de TVA prévue au premier janvier de l’année prochaine. Le bougre explique ainsi :

L’augmentation de la TVA va coûter en moyenne 428 euros par an pour une famille de quatre personnes. Cela va porter sur les médicaments non remboursables, les maisons de retraite, la consommation d’électricité, les transports.

sapristi !Eh oui. Toute hausse de TVA fait mal. Et les taxes amputent le pouvoir d’achat, et ce sont bien les plus pauvres qui trinquent lorsque la fiscalité augmente ainsi : ce sont les plus nombreux, et ceux dont le pouvoir d’achat, justement, est le plus faible, par définition. Si, pour le libéral, tout ceci est d’une consternante banalité, il semblerait que Jean-Luc découvre le principe ; il pourra arguer qu’il a toujours été du côté des plus faibles, des opprimés, et tout le tralala, mais force est de constater qu’on ne l’a guère entendu sur le sujet des augmentations de taxes et d’impôts tous azimuts que le pays subit depuis plus de 10 ans, si ce n’est pour en réclamer plus (qu’il voulait toujours payées par les riches, ce naïf). Quant à la complexité de l’outil fiscal, là encore, c’est un thème nouveau dans la bouche du communiste ; jusqu’à présent, on trouvait pléthore d’Il Faut et de Y’a Qu’à, qui ajoutaient de la complexité à la complexité, du bordel au bordel et des taxes aux taxes.

Cette fois-ci, c’est différent : Jean-Luc, peut-être touché par la grâce fiscale, découvre que l’usine-à-gaz fiscale française fait trop de dégâts pour qu’on puisse la laisser continuer ainsi sans rien faire. Selon lui, …

Il faut donc établir un impôt universel et juste. Et abolir les privilèges. Tous les efforts reposent sur la classe moyenne.

Sacré classe moyenne qui n’occupait pas beaucoup le discours du baronnet jusqu’à présent mais qui semble maintenant mûre pour sa gouaille et ses emportements de tribun ! Et pour la rallier à sa belle cause anti-fiscalité délirante, quoi de mieux qu’un « impôt universel et juste » ?

sacrebleu !C’est superbe : le député Mélenchon est ici en parfaite syntonisation avec le mouvement libéral qui réclame exactement ceci depuis des lustres sans jamais avoir eu la chance d’un tel orateur ! Eh oui, quoi de mieux, en substance, qu’une flat tax, simple à calculer, simple à collecter, simple à prévoir budgétairement et qui met fin à l’insécurité fiscale chronique qui règne dans ce pays ?

Et au fait, Jean-Luc, par abolition des privilèges, qu’entends-tu ? Parce que la liste est, véritablement, longue. Et les libéraux sont depuis longtemps favorables à cette égalité devant la loi qu’un type comme toi redouterait très vite : finis, par exemple, tous les avantages numéraires ou en nature, auxquels un élu peut prétendre. Finis les corporatismes ; en France, il y en a des paquets, tu sais, Jean-Luc. Finies les différences de traitement pour les syndicalistes, les hommes politiques, où qu’ils exercent, qui qu’ils soient… Serais-tu vraiment prêt à renoncer à tout ça, Jean-Luc ?

J’en doute. En tout cas, tout comme toi, le NPA, le parti des néo-fossiles communistes, a compris qu’il ne pouvait pas laisser monter la grogne sans tenter une petite récupération politicienne des familles :

Il est grand temps que convergent les luttes contre l’austérité.

Oh, qu’il est mignon que le NPA et les partis extrêmement gauches réclament ainsi la « convergence des luttes » contre la fiscalité, qu’ils appellent de leurs vÅ“ux que les mouvements épars se rassemblent pour demander, enfin, une baisse drastique de cette fiscalité qui est devenue plus qu’étouffante, carrément mortelle !

Seulement voilà : à l’évidence, la récupération de la grogne antifiscale va se heurter à quelques problèmes pour nos étatistes débridés qui se lancent dans un combat qu’ils n’ont pas du tout l’habitude de mener.

Par exemple, comment concilier les revendications d’une baisse des taxes alors qu’on veut aussi, comme tout bon anticapitaliste, un bon gros État bien joufflu, bien dodu, bien présent un peu partout pour protéger la veuve, l’orphelin et le député européen qui aurait un peu de mal à trouver un job productif dans une vraie entreprise privée ? Où va-t-on trouver les fonds pour financer la belle Générosité Avec l’Argent Des Autres dont nos leaders communistes se barbouillent joyeusement les babines en se rassemblant ainsi devant Bercy ?

Par exemple, comment amalgamer cette grogne avec les chevaux de bataille habituels des éternels adolescents ? Comment ne pas pouffer lorsqu’on lit ce qui suit ?

« Il est grand temps que convergent les luttes contre l’austérité, pour une fiscalité anticapitaliste contre l’écotaxe et la hausse de la TVA, pour l’interdiction des licenciements et l’arrêt des expulsions des sans-papiers. »

Notez qu’en ajoutant le Combat Contre Les Méchants et la Défense pour des Lolcats Plus Soyeux, le tableau était complet, mais indépendamment de ces hypothétiques ajouts, on se demande ce qui peut bien fédérer la lutte contre la fiscalité délirante, l’interdiction des licenciements et l’arrêt des expulsions d’immigrants illégaux.

Paléo-communistes : lutte contre tout et les méchants

Mais surtout, il va y avoir un gros gros souci technique : comment expliquer qu’il va falloir couper dans le lard de l’État, qu’il va falloir réduire enfin les ponctions, alors que plus de la moitié des Français en âge de travailler vivent d’une façon ou d’une autre de l’État ? Notre Lider Marxismo va avoir quelques petits ennuis pour expliquer d’un côté qu’il faut bel et bien réduire la fiscalité, et donc, conformément à tous les mantras répétés par les gauches extrêmes que le pays compte, qu’on va devoir de l’autre réduire la voilure étatique ; que voilà belle palinodie pour le gauchiste en mal de voix !

Mais voilà : lui, comme d’autres, a bien compris que cette grogne monte, doucement mais sûrement. Lui comme d’autres sent l’odeur d’une révolte qui se prépare. Et lui comme d’autres voudrait bien en tirer quelques bénéfices électoraux.

Attention, Jean-Luc : la manœuvre est délicate, la ficelle est grosse, et la déception du peuple qui arrivera, inévitable, au bout de la route de servitude socialiste emportera tout sur son passage, toi compris.

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  • « Embrasse les vues essentielles des gens de bons sens. »

    Heu ! .. Vous n’en faites pas un peu trop ?

    Les gens de bons sens jugent que les intérêts de la dette, et donc la dette, sont des menaces pour la survie de notre nation.

    Les gens de bons sens savent bien que la gabegie trouve sa source dans l’incroyable légèreté de gestion des hommes politiques plus attachés à leur réélection qu’à tout autre chose, mais ils constatent que le problème est là et qu’il ne se réglera pas par des imprécations.

    • Très bien, tarissons donc toutes les sources potentielles de clientélisme, qui conduisent justement a cette « incroyable légèreté de gestion ».

      Car tant que les leviers électoraux fonctionnerons a base d’arrosage d’argent public, rien de tout cela ne pourra changer. Ca ne changera pas par les mantras des moralistes sociaux en tout cas.

      Qu’on conduise l’un de ces moralistes, allez au hasard le plus honnête d’entre eux aux leviers de la machine social-clientéliste; j’ai bien peur que ce soit la machine qui l’emporte, et que l’honnêteté s’en prenne – une fois de plus – une dans le cul.

    • Le bon sens, c’est d’abord de ne pas créer cette dette, qui n’aurait jamais été aussi grosse si les étatistes ne s’étaient pas amusés a moquer ou ignorer les mises en gardes des libéraux
      L’étatisme fini toujours par se prendre en pleine tête le mur de la réalité économique, qui se venge toujours

    • Lorsqu’on empreinte de l’argent il faut le rembourser avec intérêts. Les clauses sont claires. Plus l’insolvabilité augmente, plus les taux d’intérêt sont à la hausse.

      Bien évidemment, pour les gens habitués à recevoir davantage, cette logique est incompréhensible.

    • Et pourquoi qu’il y a des intérêts à la dette ? Parce qu’il y a de la dette.
      Qui a voulu la dette et qui en veut encore ? Ces fameux gens de bon sens, comme vous dites…

      • Ce que vous écrivez n’a aucun sens. Vous êtes dans la négation systématique sans argument, sans démonstration, seulement votre haine des autres.

        • Minables les procès d’intention systématiques derrière lesquels vous vous réfugiez.
          Vous nous parlez démonstration, vous? lol!…

        • On attend votre démonstration….

          • « Qui a voulu la dette et qui la veut encore ? Ces fameux gens de bons sens.. »

            Vous parlez de procès d’intention sur mon commentaire mais pas sur le commentaire précédent.. sans commentaire.

            « gens de bons sens » : Termes repris de l’article lui-même. Si vous voulez vous en plaindre, adressez vous à l’auteur directement.

            Vous attendez une démonstration, j’entends bien mais sur quel problème au juste mon petit ?

            Comme dirait l’autre … Poser votre question au ministre…

        • Daniel ROUX: « Ce que vous écrivez n’a aucun sens. Vous êtes dans la négation systématique sans argument, sans démonstration, seulement votre haine des autres »

          Dire que les intérêts de la dette n’existent qu’a cause de la dette n’a aucun sens ?

          Lol le troll !

    • Tout à fait d’accord avec ça. La légèreté des choses graves, et le court-termisme de l’engagement..

  • Après avoir fustigé la supposée manoeuvre des « patrons » des bonnets rouges, c’est un peu gros quand même…

  • Ça sent la pisse de chat. La DDHC va faire boomerang dans la tronche du memelanchon et de ses copains socialo communiste ecolo vert chiasse. Ils ont raison de courir le zizi à l’air et les cheveux aux vent. C’est beaucoup plus poétique et émouvant un gouvernement de dictateurs qui gesticule comme un gros bébé de 3 ans qui vient de couler une bouse odorante et acide dans sa couche.

  • Bah yaka dénoncer la loi « Rotschild » (grande finance internationale capitaliste apatride suivez mon regard) et emprunter à la banque centrale sans intérêts. Où est le problème ?

  • Ce n’est pas parce que, pour une fois et c’est déjà beaucoup, Mélencon fait le bon constat qu’il a fait le bon diagnostic.
    Les obscurantistes économiques comme lui, càd un gros paquet de Français, tels ceux qui croient que la danse de la pluie fait venir la pluie ou que le sacrifice de vierges calme les volcans, sont incapables de comprendre une relation de cause à effet qui dépasse le bout de leur nez.
    Ils croient que la crise c’est la faute à l’ultra-libéralisme, que donner des moyens aux délinquants va les rendre gentils, que casser des vitres va doublement donner du boulot aux gens, qu’une pluie de taxe va rendre fertile l’économie…

    Dans leur univers parallèle, la politique remplace les faits et la réalité et la même cause (le communisme) ne produira pas les mêmes effets (l’effondrement de l’économie et de la société civile) d’où un acharnement pathologique à recommencer sans fin les mêmes bêtises.

  • On peut en tout cas se fier aux chiffres de la police sur le nombre de manifestant 😀

  • Ce coup de Mélenchon, au poker ça s’appelle du bluff.

    Le seul hic, c’est que quand la méluche n’a pas de jeu (et ça dure depuis des années) il a des tics énormes qui renseignent toute la table. Je ne m’inquiète pas, il va très bientôt se coucher…

  • Un torchon cet article, celui qui a écrit cela n’a pas lu le programme du Front de Gauche, et pourquoi l’effort finançier devrait se faire sur la tva qui donc concerne tous le monde? quelqu’un au rsa qui touche 500€ et une autre personne qui touche 5000€ vont payer de la même manière, sauf que pour le 1er cela va avoir un impact beaucoup plus dure. Cette hausse de la tva est injuste et c’est toujours les personnes au faible revenu qui trinque. et pourquoi ne pas taxer les hauts revenus? les patrons et leur golden parachute?

    • Ah que ce monde dichotomique va à ravir aux simples d’esprits embrumés par le collectivisme rampant dans la fange.

      • J’étais en train de m’empetrer dans une réponse ou tous les zz changeraient de paradigme, et arreteraient de sanctuariser le peuple RSA, celui qui est censé naitre, vivre et mourir dans et par le RSA, et par la justifier toutes les croisades contre les injustices de l’argent.

        et en fait votre phrase le résume parfaitement. Le paradoxe en est par contre toujours le même : ces petites phrases sont définitivement obscures aux malades qu’elles décrivent.

    • 18:12, et un seul coco, tout petit.

      La communistaille n’est plus ce qu’elle était…

    • Celui qui « touche » 500€ (ça sent le Rémi)… C’est pourtant l’impôt le plus juste, tout le monde paie le même %. Plus on consomme et plus on casque.

      • Débile comme argument puisque un pauvre va peut être consommer 100% de ce qu’il a alors qu’un plus riche 50¨% et un encore plus riche 10 %.

        Vous les libertariens, vous n’aimez pas l’impôt, mais quand il touche les plus pauvres c’est autre chose.

        • Débile, voilà le mot. Libertarien de bon.

          Mais il y a pire: la répartition de l’amour est injuste sur terre elle aussi. Il faut taxer l’amour comme ceci: Le rapport tarifé, pas de taxe; le mariage hétéro 50% de taxes, les homos, 75%. Laaa, maintenant c’est rétabli.

        • Vous avez tout à fait raison !!

          La seule égalité c’est l’impôt progressif ! Comme ça quand il y a beaucoup de pauvres, ils ne paient pas beaucoup d’impôts. De toutes les façons, les riches peuvent se payer des trucs de luxe qui servent à rien comme les bijoux donc c’est normal qu’ils paient plus de taxes. Et comme c’est des trucs qui servent à rien, il y a pas besoin d’avoir de gens pour les acheter. Si tous le monde était ouvrier il y aurait pas besoin de bijoutier !

          • Un impot juste, ce serait un impot unique, le meme montant pour tous, pas proportionel, pas progressif, juste un montant unique, le meme, pour tous. Tout autre systeme equivaut a une redistribution forcee. En quoi une redistribution forcee est-elle juste?

        • Rien n’interdit d’instaurer un impôt proportionnel et d’en redistribuer une partie sous la forme d’un filet social minimal…

        • Et le plus riche, il a fait quoi pour en arriver là ?

          Pourquoi je ferais-je des efforts pour sortir de la merde si à chaque fois que ma tête sort, un état socialiste me la renfonce ?

        • C’est quoi ces histoires, un riche ne va dépenser que 50% et le plus riche 10%.

          Vous avez vu joué ça où ? Qu’est-ce qu’ils font du fric à votre avis ? Des papillotes pour friser ? Donc s’ils ne consomment pas, à quoi sert d’être riche ? C’est quoi ce raisonnement ?

          Ravachol, on ne peut pas acheter l’intelligence, donc quoi qu’il arrive, vous êtes foutu…

        • Ravachol : « Débile comme argument puisque un pauvre va peut être consommer 100% de ce qu’il a alors qu’un plus riche 50¨% et un encore plus riche 10 %. »
          ————————–
          A supposer que le plus riche ne dépense que 50% voire 10% de son argent (argument d’une absurdité sans nom), il paiera à l’état quand même infiniment plus de taxes que le pauvre qui dépense 100% de ce qu’il a, oups, pardon, de ce que la CAF & co lui versent.
          La maîtrise du calcul de base comme le pourcentage et la valeur absolue, c’est fondamental !

  • Ce Jean-Luc, quel Jean-cuL (je sais c’est facile, mais c’est lui qui s’est retourné le premier, et puis, qu’est-ce que qu’on se bidonne!)
    Après des lustres passés à vivre de toutes les taxes possibles ici-bas chues sous le soleil des Socialauds et consorts, sans avoir jamais vécu ses propres moyens, mais seulement de ceux des autres, il défile pour qu’on coupe la main qui le nourit.
    Cuistre à ce point, c’est une vrai performance que vous avez bien raison de valoriser à son plus haut niveau, cher H16.

    Et tout ceci grâce au Gros Flan qui se démoule tout seul: parvenir à une psychanalyse aussi réussie d’un vieuxsocialo- communo-senato-députo (au fait, il a plus le droit d’y aller, il va devenir bougre…) révolutionnaire comme le Merluchon pas frais, ça tient du prodige: merci Pédalo Ier.

  • @Daniel PIGNARD
    hi hi, excellent !

  • ROFL! Ils ont même pas du pousser les scooters…

  • Enfin ce qui est beau avec Melenchon, c’est qu’il arrive a a dire en même qu’il faut un nouvel impot, plus simple et universel, et en même temps (je l’ai vu à la télé et entendu de mes propres oreilles), qu’il faut plus de progressivité de l’impot!

    Du coup ne rêvez pas, il n’a pas proposé la flat taxe. Je crois que par universel, il entend « tout le monde paye », mais pas tout le monde paye le même pourcentage….

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