La Suède et le chèque éducation

L’école suédoise est passée en moins d’une décennie d’une gestion parmi les plus centralisées et bureaucratisées du monde à une gestion reposant sur le libre choix des parents, plus libérale qu’aucun autre système au monde.

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Une salle de classe dans une école (Crédits : Conseil Général du Val-de-Marne, licence CC-BY-NC-ND 2.0), via Flickr.

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La Suède et le chèque éducation

Publié le 3 décembre 2013
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Un article de la Fondation pour l’école.

Classe école Credit Conseil Général du Val-de-Marne (Creative Commons)
Classe école Credit Conseil Général du Val-de-Marne (Creative Commons)

 

Les Suédois sont fiers de leur système scolaire car il est très performant académiquement, si l’on en croit les classements internationaux, tout en étant très social : les différences de revenus y ont un bien plus faible impact sur les résultats académiques qu’en France ; et les familles défavorisées ont accès aux mêmes écoles que les familles aisées, grâce à la gratuité que permet le chèque éducation.

La Suède est aussi le pays qui pratique le libre choix de la manière la plus poussée. Pour les tenants du libre choix scolaire, c’est le chèque éducation introduit en Suède depuis 1992 qui est la cause des exceptionnels résultats suédois.

« Concurrence entre établissements publics et privés, pareillement gratuits, abrogation de la carte scolaire, liberté pédagogique : toute ressemblance avec la France a disparu. » peut-on lire dans le chapô d’un article de L’Express. Nous avons rencontré Jacob Arfwedson, chercheur à l’IREF.

 

Fortement débattu à l’origine, le chèque éducation suédois est passé dans les mœurs

C’est en 1992 que le gouvernement de centre-droit a mis en place le chèque éducation en Suède, après avoir décentralisé en 1988 son système éducatif jusque-là entièrement public et centralisé.

Par ce système égalitaire, les pouvoirs publics financent de la même manière tous les enfants, qu’ils aillent dans le public ou dans le privé, sans tenir compte des revenus des parents. C’est ce qu’on appelle le chèque éducation universel. Le niveau du chèque est fixé par chaque municipalité, non pas par l’État.

Son introduction a donné lieu à des débats passionnés : l’inquiétude principale était qu’elle conduise à défavoriser les écoles publiques et à accroître la ségrégation sociale et ethnique des populations. En revanche, nul ne contestait que c’était aux parents et non à l’État de choisir l’éducation de son enfant.

En 1994, lorsque les socio-démocrates arrivèrent au pouvoir, ils ne remirent pas en cause ce système. Selon L’Expansion :

« Initialement réticente, la gauche a donc fini par se rallier à ce nouveau système. Ce qui importe, ce n’est pas de savoir à qui appartient l’école, mais ce qui s’y passe, estime Ibrahim Baylan, ministre de l’Éducation (2004-2006) dans le dernier gouvernement social-démocrate. »

L’école suédoise est donc passée en moins d’une décennie d’une gestion parmi les plus centralisée et bureaucratisée du monde à une gestion reposant sur le libre choix des parents, plus libérale qu’aucun autre système au monde.

 

Les objectifs de l’introduction du chèque éducation

En 1992, le système étant déjà très performant académiquement dans son ensemble, le but de cette libéralisation était donc surtout d’offrir une plus grande variété de choix aux parents et, par la concurrence qu’il instaure entre les écoles, de conduire à un renforcement de la qualité de l’ensemble des écoles publiques comme privées.

L’idée prévalait aussi que le privé allait conduire à une meilleure utilisation des ressources publiques en matière scolaire qui pousserait les écoles publiques à être à leur tour plus attentive à la qualité de leurs dépenses.

Le choix des familles est désormais très ouvert.

« Les parents ont beaucoup plus de choix qu’auparavant », indique Carl-Gustaf Stawström, président de l’association des écoles indépendantes. Il n’en a pas toujours été ainsi. Le pays compte pas moins de 994 écoles indépendantes. Les écoles indépendantes sont maintenant présentes dans les deux tiers des communes et fréquentées par 10 % des élèves du primaire et 17 % de ceux du secondaire. Dans certaines municipalités, près de la moitié des élèves peuvent être scolarisés par des écoles indépendantes sans frais de scolarité.

 

Comment ça marche ?

Ces chèques éducation (« argent-école » si l’on traduit directement du Suédois, également appelés vouchers) sont remis aux parents désirant inscrire leurs enfants dans le privé (les friskolas) plutôt que dans le public.

Tous les enfants de 7 à 17 ans peuvent bénéficier d’un financement public s’ils sont scolarisés dans une école privée, quels que soient les revenus de leurs parents ou le type d’école qu’ils désirent (confessionnelle, non confessionnelle, Steiner, Montessori, spécialisée dans les sciences…). Ils reçoivent de la municipalité exactement le même montant que ce qui est dépensé pour un enfant dans l’école publique dans la même commune.

Toutes les écoles publiques ou privées sont donc totalement gratuites pour les parents, que ces derniers soient aisés ou défavorisés. Les enseignants des friskolor sont des agents privés embauchés par les écoles elles-mêmes. Les friskolor sont généralement de petite taille, beaucoup plus petites que les établissements municipaux. Les écoles publiques (qui sont donc municipales) sont en concurrence directe avec les écoles privées financées par voucher. Ces friskolor peuvent être créées dans un but non-lucratif sous forme de coopérative (de parents ou de professeurs), de fondation, d’association mais aussi sous la forme d’une entreprise. Même sous cette forme lucrative, elles sont financées par le même système de chèque éducation. En revanche, elles n’ont jamais le droit de percevoir des frais de scolarité en complément des vouchers et elles doivent prendre tous les élèves intéressés, sans sélection, dans la seule limite des places disponibles.

 

La concurrence entre les écoles est clairement recherchée

La très sociale Suède ne partage pas les craintes françaises à l’égard de la notion de concurrence en matière scolaire.

Elle le dit clairement : son objectif est de créer une vive concurrence entre les établissements pour les pousser à l’excellence et éviter de financer des établissements décevants. C’est dans ce même esprit qu’elle a supprimé la « carte scolaire ».

Cette concurrence conduit à ce que les mauvaises écoles (publiques ou privées) perdent des élèves, donc des financements, et en viennent à fermer et inversement, à ce que les meilleures se développent et prennent en gestion un nombre croissants d’établissements.

Le montant des chèques octroyés aux parents désirant inscrire leur enfant dans une école libre est déterminé en fonction du coût moyen d’une place à l’école publique dans la municipalité de l’élève. Ce montant peut être complété par la municipalité en cas de besoin spécifique lié à un handicap par exemple.

 

Des écoles très variées dans leur structure juridique et leur management

Les premières écoles ont été créées surtout pour les enfants à besoins éducatifs particuliers ou pour développer des écoles confessionnelles, comme c’est le cas de 10 % des friskolas aujourd’hui. Elles étaient à but non lucratif.

Aujourd’hui, ces écoles existent toujours mais la grande majorité d’entre elles sont généralistes et 63 % sont gérées par des entreprises. Certaines entreprises sont très profitables, de grande taille, et cotées en bourse : les 994 écoles sont gérées par 550 opérateurs différents, qui vont de l’association de quartier au groupe coté en Bourse.

Que des entreprises fassent du profit alors qu’elles sont financées par le contribuable est un point critiqué par certains tandis que d’autres rétorquent que ce n’est pas un problème tant qu’elles délivrent un enseignement dont la qualité est recherchée par les parents. Ce qui compte selon eux, c’est la qualité du service rendu à l’élève pour un même coût donné pour la collectivité.

Le sondage Demoskop/Association des écoles libres, août 2011, montre qu’une partie significative des bénéfices est réinvestie dans les écoles : plus de la moitié des entreprises (54 %) affichaient un bénéfice. Parmi celles-ci, 53 % prévoyaient d’investir ces ressources dans l’équipement et les locaux, alors que 28 % avaient l’intention de développer le contenu des activités sous forme de meilleures méthodes et pratiques. 11 % voulaient grandir : embaucher ou créer de nouvelles activités. Seules 6 % ont répondu qu’elles envisageaient de distribuer une partie ou la totalité des bénéfices. Ces chiffres sont à peu près les mêmes pour les écoles qui n’ont pas réalisé de bénéfices.

Changer d’école est très facile.

Les parents choisissent. S’ils ne sont pas satisfaits et ont repéré un établissement qui leur semble plus adapté à leurs besoins, ils peuvent lui adresser une demande. Si elle dispose d’une place disponible, l’école acceptera automatiquement l’enfant.

 

Qu’en pensent en général les chercheurs ?

Les chercheurs s’intéressent aujourd’hui quasi exclusivement à la performance académique et à la justice d’ensemble des systèmes scolaires : lorsqu’on introduit une réforme, les élèves apprennent-ils davantage et mieux ? Les différences de réussite scolaire des différentes catégories sociales se creusent-elles ?

Des milliers d’études ont porté sur la Suède, le pays qui a poussé le plus loin le libre choix scolaire pour savoir si la multiplication des écoles indépendantes gratuites faisait l’ensemble du système.

À l’exception des études militantes, les études scientifiques concluent toutes à peu de choses près que les effets académiques ne sont pas significatifs. Les effets sur la ségrégation sociale sont impossibles à analyser car le développement des écoles indépendantes s’est accompagné en pratique d’une révolution pédagogique (consistant en gros à introduire des méthodes d’apprentissage individualisées laissant beaucoup plus de libertés aux élèves, méthodes qui – selon les chercheurs – tendent à desservir les enfants d’origine sociale modeste).

Au niveau financier, on note une légère augmentation des dépenses publiques. La cause en est le statut rigide des professeurs des écoles municipales, qui interdit de réduire autant que nécessaire les effectifs publics lorsque le nombre d’élèves baisse. Les études n’apportent donc aucune conclusion nette.

 

Un système plébiscité par les parents et source d’améliorations locales très visibles

Les parents suédois apprécient manifestement de pouvoir choisir l’école de leur enfant, de n’être pas obligé à fréquenter une école qui ne leur convient pas.

La concurrence entre écoles les pousse localement à s’améliorer constamment au niveau d’une municipalité. L’introduction d’acteurs privés ayant une logique d’entreprise a créé une culture de gestion plus favorable aux économies qu’auparavant : les écoles sont désormais mieux gérées. Sur le plan des libertés et de la justice sociale, le progrès est évident : tous les parents sont mis sur un pied d’égalité ; riches ou pauvres, ils peuvent envoyer leur enfant dans une école privée. La variété des écoles développées permet à plus de familles de trouver une école qui leur convienne.

En démocratie, il est logique que les écoles soient diverses dans leur vision éducative. Les écoles à chèque éducation peuvent ainsi être confessionnelle ou correspondre aux idées d’un groupe de parents, à l’instar de la fameuse école EGALIA qui prétend élever les enfants de maternelle à l’abri de tout « préjugé genré ». De bonnes pratiques peuvent se développer… et les mauvaises être définitivement disqualifiées sans avoir eu le temps de nuire à l’ensemble de la population scolaire, comme c’est hélas le cas dans le pays centralisé qu’est la France. L’État qui fixe les curriculum et inspecte les écoles peut les repérer et les diffuser ensuite.

Autre élément jugé fondamental par tous les chercheurs en éducation : l’implication des parents. Le voucher favorise une plus grande implication des parents (tous ceux qui posent un choix) et donc tend à améliorer les progrès des enfants.

 

L’étude publiée par l’IREF

À la différence des études précédemment évoquées, l’étude publiée par l’IREF a ceci de notable qu’elle s’intéresse aux différences de performance académique et économique des écoles indépendantes par rapport aux écoles municipales au lieu de prendre pour objet de leur étude, comme les autres chercheurs, l’évolution du système scolaire dans son ensemble.

Il apparaît ainsi que les écoles indépendantes suédoises sont moins coûteuses que les écoles publiques.

L’étude de l’IREF (cf. ci-après) indique que « Le coût d’un élève dans une école libre était plus faible que dans le système public pendant la période 2005-2009, et les écarts se sont creusés. En 2009, le coût d’un élève dans le privé était inférieur de 11 % à celui d’un élève dans le public. Les coûts municipaux ont augmenté de 13 % et ceux des écoles libres de 4 %. Dans l’ensemble, la quasi-totalité des coûts ont augmenté davantage dans les écoles municipales que dans les écoles libres. »

L’étude de l’IREF montre aussi que les écoles libres ont de meilleurs résultats académiques que les écoles municipales.

Les friskolor ont des résultats académiques meilleurs que les écoles municipales. En 2012 par exemple, selon les statistiques de l’éducation nationale suédoise données par le chercheur Jacob Arfwedson, 76,2 % des élèves des écoles municipales avaient atteint les objectifs fixés dans l’ensemble des matières contre 84,3 % dans les écoles indépendantes. Depuis 2005, les écoles libres sont systématiquement meilleures, avec une différence d’au moins 5 points.

Suite à la multiplication des écoles indépendantes gratuites, le système a connu une forte diversification pédagogique, que les Suédois – pourtant très égalitaristes – appelaient de leurs vœux.

La loi suédoise laisse les écoles libres de leurs programmes, de leurs horaires, dès lors qu’elles respectent le curriculum national. Elles sont soumises à des inspections de l’Éducation nationale suédoise. Cette liberté pédagogique rend possible une forte diversification des styles éducatifs et pédagogiques.

« Même si la plupart de ces écoles indépendantes sont concentrées dans les grandes villes comme Stockholm, Göteborg ou Malmö, leur impact sur l’ensemble du système éducatif a été énorme. La Suède fourmille aujourd’hui d’établissements de tailles et de confessions différentes, offrant des programmes et des méthodes très variés. La gratuité a notamment contribué à l’essor, dans des quartiers défavorisés, d’écoles expérimentales, telles que Montessori et Steiner, jadis apanage des familles aisées.

Le secteur public n’a pas non plus échappé à cette diversification. Pratiquement chaque école communale du pays a ouvert de nouvelles filières (informatique, langues, arts, etc.) pour renforcer son attractivité. En quinze ans, le paysage scolaire a été métamorphosé. » L’Express

 

Pourquoi le succès suédois nous concerne

Certes, comparaison n’est pas raison.

Mais en France, on refuse trop facilement de tirer des leçons des comparaisons internationales au nom des différences structurelles qui distinguent inévitablement les différents pays comparés. Ainsi, on entend souvent que le système suédois fonctionne parce que la Suède est un petit pays. Dans la mesure où il repose sur une totale décentralisation justement, les échelons décisionnaires étant les parents et les municipalités, cette critique semble dénuée de pertinence.

Une critique souvent entendue est que la Suède réussirait car elle aurait à éduquer une population culturellement homogène. Là aussi c’est entièrement faux : la Suède est l’un des pays d’Europe les plus ouverts à l’immigration avec 14 % de sa population d’origine immigrée (née à l’étranger, selon la définition de l’INED).

De surcroît, la France et la Suède se ressemblent aussi par le fort degré de ségrégation urbaine qui les caractérise. Autre point commun, culturel cette fois, le fort attachement à l’État. Plus encore que la France, ce qui est pourtant difficile à trouver lorsqu’on fait des comparaisons internationales. En effet, jusqu’à la décentralisation de 1988, l’État gérait de façon monopolistique la totalité des écoles et appliquait comme la France une carte scolaire.

De plus, la Suède est très attachée à la justice sociale et l’égalité, tout comme la France qui se caractérise par une passion égalitariste si bien décrite par Alexis de Tocqueville.

Enfin, si le cas suédois nous intéresse, c’est parce qu’il est développé dans un cadre budgétaire réaliste par rapport aux contraintes qui pèsent actuellement sur les finances publiques françaises. Autant de points communs entre la France et la Suède qui rendent possibles les comparaisons.


Sur le web.

Pour aller plus loin :

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  • Tous les mots qui fachent: choix, liberté, concurrence, autonomie, succès, indepedance.
    Arrière, Satan!

  • commençons par transformer les fonctionnaires en CDI …

    • On peut en virer 50% pour commencer….et passer les autres en CDD !
      Un peu de stimulation et de motivation ferait un grand bien au système….

      Enfin il faudrait des hommes politique responsables, non fonctionnaires.
      Corruption= dégage.
      ça a l’air con, mais si l’on appliquait ce principe de base, il ne resterait pas beaucoup de ministres aujourd’hui.

      Et les Français pourraient avoir enfin du pouvoir d’achat et un travail. Pourquoi ne pas le faire ?
      Car ceux qui votent les lois, sont aussi ceux qui en profitent. C’est la définition de base de la corruption.

  • Question aux lecteurs de Contrepoints:

    Lorsque je vois la campagne d’affichage publicitaire actuelle d’Acadomia qui revendique 3 points de mieux sur les notes en moyenne pour les élèves en difficulté.

    Les parents ne payent ils pas DEUX FOIS ?

    – une première fois avec leurs impôts pour financer l’Ed Nat qui dispense un enseignement d’une médiocrité alarmante.
    – une seconde fois pour des cours de rattrapage chez Acadomia.

    • « Les parents ne payent ils pas DEUX FOIS ? »
      Oui et non … seulement les parents qui le _peuvent_ vont payer deux fois. Le gouvernement va sans doute nous sortir une ‘taxe acadomia’ pour résoudre le problème.

    • Oui, ils paient une fois pour rien et une fois pour le résultat. Les entreprises paient aussi deux fois, une fois pour le budget de l’éducation nationale, et une seconde fois pour former les gens qu’elles embauchent et qui ne connaissent pas ce qu’il faut — même peut-être trois fois, si on compte la formation des chômeurs pour les retirer des statistiques.
      En programmation informatique, on sait ce qu’on gagne à écrire un programme juste du premier coup. Mais là, si les parents ne payaient qu’une fois, la bonne, on pourrait supprimer la moitié des profs, non ?

  • On rêverait d’un tel système éducatif en France qui finit par niveller tout le monde par le bas.

    Avec un tel système, les parents seraient les premiers ravis…

    • Bien sur que les parents et les enfants seraient ravis. Hélas on sait pourquoi cela n’est pas possible.

      (educ nationales, syndicats, fonctionnaires et lois à la con)
      D’ailleurs en France éducation veut dire:

      – l’enfant doit s’adapter à l’éducation nationale !

      Cela passe par un formatage de l’enfant au système.

      Ils passent beaucoup de temps et d’argent pour « détecter » les faiblesses des enfants. Le mien à 5 ans ne savait pas dessiner une girafe comme il fallait. Il était trop timide, etc…. surement un enfant battu ou dyslexique….ou alors avec des parents alcoolo ou pire drogué à la TV !

      Depuis qu’il est à l’école en Suède il est heureux de vivre, parle beaucoup, a plein de copain et parle Suédois couramment en 1 an et demi. Il était donc bien normal !!!

      Bref, c’est un bon exemple pour prouver que cette France est une terre aride, de désolation humaine et culturelle.

  • Très intéressant. Deux remarques:

    1. Cet article n’évoque pas l’aspect des diplômes, équivalents de nos cap, bep, brevet, bac… J’imagine que les diplômes restent décernés par l’Etat; ce qui assurent un contrôle des objectifs pédagogiques et laissent les écoles libres sur la méthode

    2. Ce système n’est-il en fait pas plus égalitaire sur l’aspect du financement que notre système Français actuel? D’après votre article « elles n’ont jamais le droit de percevoir des frais de scolarité en complément des vouchers et elles doivent prendre tous les élèves intéressés, sans sélection, dans la seule limite des places disponibles. » Ce n’est pas du tout le cas des écoles privées en France.

    • Le système semble en effet laisser l’entière initiative et responsabilité pédagogique, avec la même enveloppe budgétaire pour pour ( et tant mieux si certains font du bénéfice) et vers les mêmes examens…

      Ps : peut être que la Suède n’a pas la même sacralisation du diplome… qui en France détermine le pouvoir de nuisance…

  • Très intéressant. L’étude elle-même, et le fait que ça passe dans l’Express.

    La phrase clef pour moi c’est « C’est en 1992 que le gouvernement de centre-droit a mis en place le chèque éducation en Suède, après avoir décentralisé en 1988 son système éducatif jusque-là entièrement public et centralisé ».
    La décentralisation a été faite avant.
    En France est-ce que la décentralisation serait, aussi, un préalable utile ? ou bien au contraire un frein ? ou encore une chose indépendante qui peut se faire ou pas, en même temps ou pas, sans que ça change grand chose ?

    Autre question : que sont devenu les profs des écoles disparus ? Dans le contexte actuel, n’offrir aucune garantie qu’ils ont été bien traité c’est la certitude de bloquer toute réforme.

    • La décentralisation a sans doute permis de préparer les esprits des « citoyens concernés » qui ont vu que les choses ne partaient pas en sucette si ce n’était pas un gus à Stockholm qui décidait de tout sans informations pertinentes. Une fois cela fait, cela devient plus simple à accepter même pour des esprits formatés à l’Etatisme centralisé. En France aussi ça pourrait aider. Mais on est peut-être pires au niveau « centralisme (démocratique?) » Donc la décentralisations causerait sans doute déjà une crise majeure. Dans ce cas, le mieux serait peut-être de procéder à toutes les réformes d’un coup, décentralisation et libéralisation.

      Sinon, pour ce qui est des profs des écoles disparues, c’est très simple. S’ils étaient bons, ou au moins pas trop mauvais, ils ont été ré-embauchés par les « bonnes » écoles restant, et ont donné de meilleurs résultats car ils ont été employés d’une meilleure façon. Ceux qui étaient mauvais ou n’ont pas voulu s’adapter à ce changement de système ont été rejoindre qui les rangs d’autres écoles ou d’autres administrations, qui les rangs d’entreprises. Ils y ont sans doute fini par trouver un type d’activité leur convenant vraiment, et donc y ont gagné mieux leur vie tout en appréciant davantage ce qu’ils faisaient.

  • « Ces chèques éducation (« argent-école » si l’on traduit directement du Suédois, également appelés vouchers) sont remis aux parents »

    Cela, j’ai bien peur que ce soit faux. D’après des personnes vivant en Suède avec qui j’ai discuté sur ce sujet, ce ne sont pas les parents qui reçoivent un chèque, mais les écoles recevant des subventions des administrations, la subvention correspondant à une somme fixe par élève, pas un cent de plus ou moins.
    De plus, tous les frais scolaires, extra-scolaire, matériels et cantines sont payés par les administrations.

    • Les parents ne reçoivent pas l’argent, mais choisissent l’ecole ou ira leur enfant et donc ou ira le chèque éducation qui va avec. Les écoles ont donc tout intérêt à créer des programmes de qualité, sans quoi, pas d’élèves, pas d’argent et elles disparaissent.

    • @ ph11
       » Cela, j’ai bien peur que ce soit faux. D’après des personnes vivant en Suède avec qui j’ai discuté sur ce sujet.. »
      Ce qui fait peur à PH11 c’est que la Suéde soit parvenue à avoir un système d’enseignement performant sans faire appel à l’idée ultra-libérale du chèque-éducation.
      Donc sa theorie reposant sur l’unique façon de réussir tombe à l’eau.

      • C’est quand même très proche du chèque éducation.

      • Et la concurrence entre les écoles, c’est du socialisme ?
        En tout cas, donnez le nom que vous voulez, ça marche.

        •  » En tout cas, donnez le nom que vous voulez, ça marche »
          je n’ai pas dit que ça ne marchait pas, j’ai dit PH11 « a peur »
          Il a peur de quoi ?
          Que des infos décrivant dans certains pays l’adoption d’idées ultra-libérales, soient complètement démenties voire que les solutions adoptées soient à l’opposé de celles attendues par les ultras.

          • Bien sur que j’ai peur. La peur mène à la colère, la colère à la haine, la haine au côté obscur.
            En tant que libéral, je suis dans le côté obscur.

          • Tututututuut…
            le chèque éducation n’a rien d’ultra libéral (terme qui ne veut rien dire et classe immédiatement son utilisateur dans la catégorie des cuistres. On est libre ou on ne l’est pas. On ne peut pas être « ultra libre » et « modérément libre »).

            L’approche réellement « ultra libérale » (lire « anar-cap » ou assimilé) est la privatisation totale du système d’enseignement, la baisse des impôts correspondant à cela, et la suppression immédiate de toutes les règles sur les contenus, méthodes, organisations, et même de la « scolarisation obligatoire ». Laisser les gens décider totalement par et pour eux mêmes. S’ils ne veulent pas que leurs enfants aillent à l’école, c’est leur choix. S’ils veulent qu’ils n’y aillent que jusqu’à 10 ans, idem. S’ils veulent une école ou l’on apprend que les maths, pareil… etc. Tant qu’ils ne maltraitent pas leurs enfants, les gens décident pour leurs enfants jusqu’à leur majorité et ensuite les enfants décident pour eux même. Toutes ces décisions étant bien entendu financées par ceux qui les prennent, avec l’argent qu’ils n’auront plus à payer en impôts (entre autre… )

          • en effet, et cette autorité absolue des parents de décider du sort de son enfant et de son avenir se heurte aussitot à la réaliité, vous n’empecherez pas les autres de penser q’un parent n’a pas TOUTE autorité à decider pour son enfant…
            c’est pour ce genre de raisons que le libéralisme ne sera jamais total.

          • @ lemiere jacques
            Bon, OK, admettons que les parents n’ont pas TOUTE autorité à décider pour leurs enfants. La question est alors, Qui a le reste de l’autorité, et au nom de quoi ?
            Pour reprendre le type d’argument qu’Hayek avait contre le planisme (en général, mais ça s’applique très bien ici), seuls les parents et l’enfant ont l’information nécessaire à prendre une décision correcte à son sujet. Et au début au moins, quoi qu’ayant l’information, l’enfant n’est pas en mesure de la traiter. Donc…

            Et pour le libéralisme « jamais total », bien sûr qu’il ne le sera jamais. Vous aurez toujours des gens pour penser qu’ils peuvent/doivent décider à la place des autres. Par orgueil, volonté de puissance, idéologie, etc. Et vous aurez toujours des gens prêts à laisser ces quelques uns décider à leur place. Par paresse, conformisme, pour se dégager de leur responsabilité.

            L’homme étant homme, le « libéralisme total » ne pourra exister que quand il n’y aura plus aucune structure de type étatique. Et le réaliste en moi se dit que ce n’est pas demain la veille. Et qu’il est possible qu’à peine le dernier tyran abattu, un autre soit porté au pinacle. Donc l’approche anar-cap est un objectif, une asymptote vers laquelle nous devrions tendre.

  • C’est cette réforme dont la France a besoin. Sans cette réforme, notre école continuera de sombrer.

  • Facile à faire dans un pays où il y a une certaine unité culturelle, ce qui n’est pas le cas partout.

    • Il suffit d’imaginer le cas de figure suivant: des écoles musulmanes recevant un chèque de l’Etat. A priori, tout le monde va hurler, à droite et à gauche. Infaisable, donc.

      • Si on commence à faire des écoles pour respecter les coutumes de chacun, ça va devenir dur.
        D’ailleurs je me suis toujours posé la question de savoir où se trouve la frontière entre la religion et la secte ?

        j’ai l’impression que beaucoup de gens se cahent ou se cherche au travers de ça. c’est dommage.

        Comment on fait pour monter sa religion à soi ? peut etre que si j’ai plein de sympathisants, on se fera nos règles ?

        • Et si les membres des communautés faisaient les écoles respectant leurs coutumes en assumant les coûts ? Cette difficulté n’existerait plus, ou du moins, ne serait plus du ressort de l’État.

          C’est bien là le problème de l’étatisme, à force de tout politiser, tout devient une charge qu’il faut réduire, liquider (certains l’ont appris à leurs dépends durant les années 30) et il faut uniformiser la société.
          Un avantage de la société libérale, c’est qu’elle s’accommode très bien de l’hétérogénéité.

          « D’ailleurs je me suis toujours posé la question de savoir où se trouve la frontière entre la religion et la secte ? »

          Et l’idéologie ? N’est-elle pas sectaire ?
          Et la nature de la pensée scientifique, n’a-t-elle point des points similaires avec la religion ?
          Après tout, science et religions sont le fruit de la pensée humaine dont le but est de comprendre la réalité, d’établir des vérités cohérentes sur celle-ci. La science ayant pris le dessus parce que plus souple face à un progrès de la technologie d’information imposant une réfutation de la vérité plus rapide.
          Mais l’homme reste une créature religieuse, a des illusions, des mystifications, des convictions, se bat pour elles. Je ne crois pas que passer d’une civilisation religieuse à une civilisation scientifique change la nature de l’homme et annihile le risque d’obscurantisme. L’obscurantisme au nom de la science est fort possible, lorsqu’on arrive dans des niveaux de pensée scientifique plus abstraits…

    • Pour infos il y a des musulmans en Suède, et leurs écoles confessionnelles y sont bien financées par le chèque éducation.

  • Les résultats PISA 2012 sur la Suède montrent que cet article fantasme sensiblement.
    Et il faut noter qu’encore 85% des élèves restent au publique en Suède.

  • ‘les pouvoirs publics financent de la même manière tous les enfants, qu’ils aillent dans le public ou dans le privé’

    En d’autres termes, c’est une fausse privatisation, chose courante en Europe. On confie l’argent du contribuable a une entreprise soi-disant privée pour assurer le travail auparavant fourni par une entreprise publique.

    Mais la vraie distinction entre une entreprise privée et une entreprise publique ne tient pas tant a la participation de l’Etat mais a son financement. C’est le fait qu’une entreprise vit de ses propres ventes qui donne a une entreprise son caractère privé. L’argent de ces ventes, acquis sans contrainte, peut etre utilisé entre-autres pour améliorer encore la qualité et la performance.

    Le prix affiché par une école est une indication de qualité, du niveau de demande, et surtout un signal pour d’autres entrepreneurs qu’il serait profitable d’ouvrir d’autres écoles du meme type.

    En Suède, les écoles ‘privées’ ne sont pas financées par leurs clients (les parents) mais par l’Etat. Ca fait d’elles des entreprises quasi-publiques qui doivent uniquement leurs activités au vol des citoyens (je ne parle pas d’oiseaux).

    Les prix, versés aux entrepreneurs, sont fixés par l’Etat avec la conséquence qu’une entreprise n’a aucun intéret a faire vraiment mieux que les autres. De meme, la fixation des prix engendre la création de surplus au niveau des mauvaises écoles et la création de pénuries au niveau des bonnes écoles (le controle des prix par l’Etat crée toujours des pénuries et des surplus indésirables).

    En France aussi, il y a le choix des écoles. Vous pouvez aller d’une ville a l’autre, vous trouverez une autre école. La qualité restera médiocre. Ou que vous alliez, vous serez forcé de payer, que vous ayez des enfants ou non et quel que soit votre train de vie. Meme si vous éduquez vos enfants a la maison, vous payerez l’éducation des autres.

    Le système Suédois est tout aussi injuste que le système Francais puisque c’est un service dit universel: meme si vous etes millionaire, vous pouvez en profiter; et meme si vous avez du mal a joindre les deux bouts et que vous n’avez pas d’enfants, vous contribuerez quand meme aux dépenses.

    Dire d’un tel système qu’il est libéral, c’est un peu fort. Tout au plus peut-on dire que la Suède est ‘moins pire’ que la France, mais c’est bien loin d’etre un modèle libéral.

    Notons également la contre-performance (PISA) de la Suède en mathématiques: 478 en 2012, contre 495 pour la France, 560 pour Taiwan, 561 pour Hong Kong, 573 pour Singapour et 613 pour Shanghai.

    Quelle est la différence? Beaucoup moins d’argent provenant de l’Etat, plus de discipline et plus d’implication parentale. Rien a voir avec l’immigration: 23% des citoyens de Singapour sont des étrangers.

    Avec une éducation Suédoise, vos enfants sont pires en maths que des élèves Francais. Ne parlons meme pas d’économie ou d’éthique!

    • « Rien a voir avec l’immigration: 23% des citoyens de Singapour sont des étrangers. » vive la mauvaise foi, il y a différents immigrés. Les immigrés suédois n’ont rien avoir avec les immigrés de singapour. En raison de l’état providence suédois, les immigrés venant en suède sont des assistés venant en suède pour profiter des allocations et ne travaillant pas alors qu’à singapour, il n’y a pas d’état providence, les immigrés viennent pour le travail. Regardez un peu la population immigré en suède et comparez la avec celle de singapour (où il y a pas mal d’européens). Je connais des gens immigrés à singapour. Ils ont d’excellents diplomes et viennent de milieux plutôt aisés

  • « Les Suédois sont fiers de leur système scolaire car il est très performant académiquement, si l’on en croit les classements internationaux (…) Pour les tenants du libre choix scolaire, c’est le chèque éducation introduit en Suède depuis 1992 qui est la cause des exceptionnels résultats suédois » : leurs scores PISA n’ont pas cessé de baisser depuis l’inauguration de ce classement en 2000 ; ils sont passés (lecture, maths, sciences) de (516, 510, 512) en 2000, à (514, 509, 506) en 2003, à (507, 502, 505) en 2006, à (497, 494, 495) en 2009, enfin à (483, 478, 485) en 2012, ce qui les place 38e, avec un score moyen sans différence statistique significative de ceux de la Russie, de la Slovaquie, des États-Unis, de la Lituanie, de la Hongrie ou de la Croatie ; leur score moyen PIRLS est passé de 561 en 2001 (1er) à 549 en 2006 (8e, avec un nouveau pays dans le top 7), à 542 en 2011 (15e, avec quatre nouveaux pays dans le top 14 par rapport à 2001) ; et leurs scores moyens PIMSS sont passés (CM1, quatrième) de (503, 491, soit 18e et 15e) en maths et (525, 511, soit 16e et 14e) en sciences en 2007 à (504, 484, soit 26e, avec cinq nouveaux pays, et 18e) en maths et (533, 509, soit 11e et 16e) en sciences en 2011.

    • C’est totalement fallacieux de dire que c’est le chèque éducation qui a fait baisser le niveau de la Suède au niveau des classements. Ce qui a fait baisser le niveau du système scolaire, c’est l’immmigration. Les enfants issus de l’immigration ont des résultats médiocres. Or vu qu’il y en a de plus en plus, le système est de plus en plus mauvais.
      Faites le résultat PISA avec juste les suédois « de souche »

  • Je pense que c’est une solution dont on devrait s’inspirer dans notre beau pays…Pour en finir avec de bourrage de crane de la « ripoublique »…

  • les résultats du système scolaire suédois sont très mauvais : (dernière enquête PISA qui vient de sortir) http://www.thelocal.se/20131203/sweden-slides-in-global-education-rank-pisa-students-schools

    • les résultats pisa sont très mauvais à cause de l’immigration. Les enfants immigrés font baisser le niveau du système scolaire. forcément comme il y en de plus en , le système est de plus en plus mauvais

  • Ce n’est pas un système libérale, cela s’apparente plus à la gestion des médecins en France : l’état paie et les gens choisissent leur médecin librement. La liberté doit toujours aller de paire avec la responsabilité, hors on ne peut être responsable que lorsque l’on met en jeu son propres argent.

  • Le pavé dans la mare c’est que la classement Pisa vient de faire dégringoler la Suède au classement… Ca ne va plaider pourle chèque education. Domage. J’aime bien ce système.

    • les résultats pisa sont très mauvais à cause de l’immigration. Les enfants immigrés font baisser le niveau du système scolaire. forcément comme il y en de plus en , le système est de plus en plus mauvais

    • comme l’ont fait remarqué plusieurs commentateurs, le système suédois est loin d’être libéral. il n’y a pas eu de vraie libéralisation

  • L’expérience Suédoise peut sembler intéressant au premier abord, et a sans doute porté des fruits sur le court terme. A long terme cependant, la concurrence n’est pas réelle, les prix étant fixés par le public (inefficient en général) et reportés tels quels sur le privé (faux privé, vivant de l’argent publique à un prix déterminé par les municipalités). Cela contribue à la convergence vers de faux équilibres inefficients.

    Le fait de ne pas pouvoir discriminer entre ses clients (interdiction de refuser les élèves) n’aide pas non plus à la réalisations d’optimums : il est plus efficace d’enseigner à des groupes de niveau homogène ayant des intérêts communs, le système des grandes écoles et des prépas (décriés par les idéologues mais très efficace au niveau de la performance réelle) le montre.

    En plus, les parents sont tentés, dans un système de ce genre, de favoriser l’école qui accroît, à court terme, la satisfaction de leurs enfants (donc pas la plus exigeant, logiquement). En effet, il n’engage pas réellement sa responsabilité financière et n’est donc pas totalement concerné par le « retour sur investissement » et n’ira pas contre l’envie de l’enfant (paresseux par nature) « pour son bien » futur. Enfin, pour bonne part. Ce qui explique sans doute la forte proportion qui reste dans le public.

  • comme le faisait rremarquer un intervenant, les parents se foutent du classemen pisa, on peut imaginer que de bons parents souhaitent donner la meilleure ( dans quel sens) éducation à leurs enfants..
    des parents communistes ou des parents religieux se fouteront des critères pisa…

    Et c’est une vraie question que veut dire « bonne éducation »?

    Le problème du classemtn pisa et de beaucoup de discussion sur l’education est qu’elle reste dans le cercle d’idées préconçues…

    C’est quoi une bonne éducation?

    Vous ne pourrez vous empecher de donner plusieurs critères : qui permet lla réussite professionnelle ( et on se doute bien alors que ça depend de l’economie du pays), qui permet de devenir un citoyen eclairé (oula idéologie, laïque ou religieuse voire politique), qui permet l’épanouissement individuel (??)

    On peut aussi se demander si les parents sont outillés pour juger ..il y aura le conseiller d’education privé…

    L’education est un investissemen « speculatif » on peut se planter dans les grandes largeurs…et cela met des enfants en competiion féroce…

  • ce qui a fait chuté les résultats du système scolaire suédois !

    • faux, ce n’est pas cette réforme qui a fait chuté les résultats du système scolaire suédois mais le fait qu’il y ait plus d’immigration en suède. Les enfants issus de l’immigration ont des résultats médiocres comme il y en a de plus en plus, le système est de plus en plus mauvais

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