Le niveau de l’éducation nationale (je ne mets plus de majuscule) a commencé à régresser dès le début des année 70, avec comme symbole la théorie des ensembles, destinée déjà à empêcher les “classes nanties bourgeoises” à ne plus pouvoir communiquer et aider leurs enfants. Déjà, le but était de créer un homme moderne (traduisez socialiste) en l’arrachant à ses déterminants religieux, sociaux, affectifs (parents), comme le rappelait Peillon dans son petit livre rose. Pédagogues patentés et syndicats-patrons niaient et méprisaient les critiques “fascistes” alarmantes. Bref, l’effondrement est tel qu’on a admis du bout des lèvres (roses) qu’il y avait un léger tassements essentiellement dû aux mauvais résultats des catégories défavorisées (banlieues difficiles) et qu’il fallait envoyer 60 000 kapos supplémentaires pour régénérer la France multiculturelle.
PISA arrive pile pour remettre les pendules à l’heure: notre école est mauvaise. Et pour une raison tabou : nos enseignants, primaires et secondaires. Si toutes les réformes ont échoué, peut-être peut-on se poser le problème de la qualité de ceux qui sont quand même en première ligne. Une expérience de proximité de 40 ans me permets de vous dire en toute discrétion mon point de vue : 25% d’enseignants sont incompétents pour diverses raisons, dont l’alcool et les problèmes psychologiques ; 25% font insuffisamment bien, par fainéantise ou incompétence ; 25% le font bien, 25% le font très bien. Mais un gosse raté par un crétin en CE1 ne sera pas rattrapé, sauf prof dévoué rare. Indignez-vous !
Il faut rajouter cette idée stupide de 80% d’une classe d’âge qui devrait pouvoir rentrer à l’université. D’où le nivellement par le bas, même avec de bons profs. Avec les actuels et les programmes débiles, notre résultat est, en réalité, inespéré et dû entièrement aux parents cultivés et aux écoles privées sans contrat.
Superbe gloubi-glouba de poncifs gauchards. Merci de la démonstration!