À en juger par l’actualité récente, et la déferlante de Bonnets-Rouges bretons, la France renoue cet hiver avec les ébullitions régulières qui l’agitent de temps en temps. Cette fois-ci, les mouvements de grogne ne prennent pas naissance dans le service public et ne sont pas alimentés par des syndicats orfèvres de l’immobilisme calculé, ce qui donne une dimension différente à ce qu’on observe : les politiciens semblent un peu perdus, tant dans la majorité que dans l’opposition, pour gérer ou tenter de récupérer ces mouvements.
Et les hésitations des uns et des autres devant ces protestations fiscales s’expliquent notamment par le rapprochement difficilement miscible de revendications contradictoires ; d’un côté, il semble évident que ces manifestations se basent sur un ras-le-bol fiscal que les dénégations des petits journaux de la gauche n’ont aucun succès à discréditer. Oui, à l’évidence, le peuple en a assez de se faire tondre, surtout qu’en face s’accumulent les résultats pathétiques voire catastrophiques, en plus de dettes gigantesques que rien, dans la situation actuelle, ne permet de justifier réellement. D’un autre côté, on ne peut s’empêcher de noter les revendications, moins audibles mais bien présentes, d’une continuité des subventions qui arrosent assez généreusement la Bretagne.
Si le message de grogne fiscale est parfaitement compréhensible, celui d’une conservation des subventions l’est nettement moins : pour redistribuer, il faut d’abord aller ponctionner, et dans ce cadre, cette grogne comme beaucoup d’autres montre qu’elle comprend au moins une part de revendications purement catégorielles et qui échappe au bon sens économique. Il semble logique d’accompagner la baisse de la pression fiscale, la baisse de la ponction, d’une baisse proportionnelle de la redistribution. Ce raisonnement, peu semblent prêt à le faire ou, tout du moins, à le revendiquer haut et fort.
Pourtant, il y aurait tant à y gagner !
En effet, depuis des décennies de collectivisme plus ou moins discret, depuis le basculement de l’État français dans la redistribution tous azimuts, le peuple français s’est clairement habitué à l’idée que sans celle-ci, le pays sombrerait dans le chaos. En cela, il aura été fort bien aidé par une classe de politiciens de plus en plus médiocres et démagogues, qui, dans le seul but de conserver ses prébendes, avantages et postes lucratifs, aura brossé le peuple dans le sens du poil, celui qui ne grattouille pas et ne remet en rien ses conceptions pourtant fausses.
Bercé dans l’illusion que cette redistribution, toujours croissante, pourrait fonctionner quoi qu’il arrive, toute une génération de Français s’est faite à l’idée qu’il en serait ainsi ad vitam aeternam : retraite, assurance santé, protection contre le chômage, aides de plus en plus nombreuses pour tous les petits et gros tracas de la vie, politique extrêmement accommodante de distribution de l’argent des autres (les riches ou les générations à venir, peu importe). D’année en année s’est alors instaurée l’idée que sans ces milliers de béquilles, le peuple tomberait, s’effondrerait, perclus de douleurs, de bleus et de ces horions infligés par, tour à tour, le (méchant) patronat, le (vilain) libéralisme, la mondialisation (ignoble) ou le capitalisme aussi triomphant qu’horrible, apatride et cosmopolite.
Et chaque jour, chaque mois, chaque année qui passent voient se multiplier les politiciens qui, ayant rangé leurs gonades dans un placard poussiéreux d’un autre siècle, abondent dans ce sens. Tous se bousculent au portillon, prétendant avoir la bonne solution pour aider toujours plus de personnes, pour assister toujours plus de malheureux, pour protéger toujours plus de misérables et de nécessiteux.
Et plus ils « aident », plus il y en a.
Mais le peuple français a-t-il tant besoin d’aide ?
La France, cet hexagone aux paysages magnifiques, à trois façades maritimes, au centre de l’un des endroits les plus densément peuplés et les plus riches du monde, aux infrastructures routières nombreuses et bien entretenues, au réseau ferré développé, qui ne manque ni d’eau, ni de soleil, ni de terres arables, parcouru par des milliers de kilomètres de fibre optique qui la placent dans les pays les mieux dotés en matière de télécoms, ce pays qui dispose d’une population vigoureuse et nombreuse, qui sait produire tant de richesses, ce pays a-t-il vraiment besoin de toutes ces aides ?
Où est passé le peuple qui vit naître sur son sol des individus comme les frères Lumières, les Blériot, Michelin, Foucault, Eiffel ou Pasteur, qui révolutionnèrent le monde par leurs inventions et dont les bienfaits sont encore palpables aujourd’hui ? Pourquoi un peuple qui découvrit le PVC, inventa l’aspirine, le tube au néon ou le béton précontraint devrait voir dans l’avenir une telle menace au point de se recouvrir d’un gros maquis d’aides et de redistribution, couvertures si épaisses qu’on ne peut s’empêcher maintenant de les comparer à un linceul ?
Qu’est devenue la patrie de Bastiat dont les écrits sont connus dans le monde entier mais soigneusement ignorés ici ? Qu’est donc devenu ce pays qui réussit à produire, en 1789, une Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen qui servit et sert encore de référence en matière de droits essentiels ? Où est passée la vigueur et le courage de ce peuple qui découvrit la moitié de ce qui allait devenir les États-Unis et le Canada, qui, il y a moins de deux siècles, tutoyait le premier empire mondial ?
Anesthésié par des décennies de confort aussi doucereux qu’artificiel issu d’un collectivisme de plus en plus intrusif, et de la création d’une dette colossale, le peuple a oublié qu’il n’a, en réalité, jamais eu besoin de ces tombereaux d’aides et de béquilles, de ces tonneaux de moraline épaisse et gluante qui l’empêchent à présent de progresser. Toujours plus replié sur lui-même, regardant avec obstination vers le passé, tremblant de peur à l’idée de se projeter dans l’avenir, il a laissé les clefs du pays à une clique de parasites politiques, syndicalistes et corporatistes qui se sont empressés de piller tout ce qu’il y avait à piller.
Comment s’étonner du discours de la vermine lorsqu’enfin, le peuple se réveille un peu de sa léthargie comateuse et demande des comptes : « Tout ceci n’est pas sérieux, si vous protestez contre les ponctions, c’est que vous protestez contre le vivre-ensemble, voyons, contre toutes ces douces protections qu’on a mis en place pour vous ! Demander à réduire la taille de l’État, non, ce n’est pas diminuer la ponction, ce n’est pas réduire les gabegies, les gaspillages, les avantages iniques d’une petite clique de prébendiers, c’est, bien sûr, diminuer le coton moelleux des hôpitaux, le capitonnage précieux du chômage, la protection douillette et indispensable d’une retraite bien méritée, assurément ! »
Pas étonnant que le peuple sente monter l’explosion sociale ! Qui l’écoute ? Qui, dans le spectre politique, ne s’en tient pas à des solutions d’exclusion, de repli, d’abandon, de distribution de bonbons ? Qui est capable de susciter l’espoir ? Qui regarde vers l’avenir et abandonne l’idée d’un État protecteur tous azimuts pour qu’enfin puissent s’exprimer les formidables ressources qui sommeillent dans les individus de ce peuple qui a montré, pendant des dizaines de siècles, qu’il sait relever tant de défis ?
Qui est capable de dire : oubliez l’État, oubliez le socialisme, oubliez cette sécurité chimérique que vous n’avez jamais eu et que vous n’aurez jamais ?
Et maintenant, qui aura le courage de dire « Faites-vous confiance ! » ?
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Sur le web
Et maintenant, qui aura le courage de dire « Faites-vous confiance ! » ?
Bah, vous, c’est un début.
Le siècle des lumières a laissé de grandes choses. C’était l’époque de la liberté…..ou en tout cas, où l’idée de liberté a donné toutes ces bonnes choses.
A l’inverse on sait exactement où va nous conduire le socialo communisme. Notre expérience est toute fraiche dans le domaine, que l’on replonge avec bonheur dans la grosse bouse chaude et confortable du collectivisme.
On ne va pas vers le route de la servitude, mais celle de l’explosion….made in France.
Enfin un relais pour l’article de René Perez du Télégramme de Brest hier, qui disait la même chose, avec en illustration un superbe portique de codes et règlements empilés !
La solution n’est pas dans plus de subventions, ouvertement financées d’ailleurs par les poches de ceux qui sont censés en bénéficier, elle est dans la libération des énergies et initiatives locales. La Bretagne exporte ses porcs et reçoit en échange des administrations. Il vaudrait mieux garder les porcs !
Oh comme vous avez raison de poser au peuple français toutes ces questions.
Moi aussi je les lui pose depuis 33 ans !
Malheureusement je pense que , forcé par la vie, 80% des gens n’ont pas le caractère nécessaire pour refuser les subventions personnelles au profit d’une baisse globale des prélévements.
Personne ne leur demande ça par ailleurs.
Voua allez voire comme les 1,5 – 2 milliards de subventions pour la Bretagne vont « calmer » les esprits .
Bien entendu la grande masse qui ne manifeste pas elle, va voir sa charge augmentée d’autant.
C’est comme ça que ça marche.
Et, comme vous dites , ce pays est foutu. !!
Calmer les esprits ? Je crois que les Bretons savent lire et compter, sans comparaison possible avec les journalistes. Dans le « Pacte », je découvre comme solutions quelques joyeux chatouillis genre :
* Le renforcement du PNPP (Plan National pour la Pêche à Pied)
* La labellisation de « Docteurs en Entreprise »
* Le développement du fret ferroviaire infrarégional
* La priorité donnée à la réalisation des études nécessaires pour une parfaite information du public dans l’objectif de l’obtention d’une déclaration d’utilité publique à l’horizon 2017 pour la mise à 2×2 voies de la RN 164
* Des zones d’AMII (Appel à Manifestation d’Intention d’Investir)
* L’encouragement à la création de plates-formes locales d’information pour la rénovation énergétique
* L’instauration d’une conférence régionale de la modernisation publique
* etc, etc, etc
En bref 180 millions pour l’essentiel déjà prévus en 2014, dont il est affirmé qu’ils ne seront pas gelés ni sucrés (tiens donc, on aurait pensé le faire ?), et 1291 millions du genre le plus flou , comme « soutien de la BPI aux entreprises agro-alimentaires », sur la période 2014-2020 (7 ans). Ca va peut-être calmer les imbéciles, certainement pas les esprits.
« Calmer les imbéciles », ou les représentants des imbéciles ? … et ceux des non imbéciles aussi d’ailleurs.
« Des zones d’AMII »
C’est censé être utile pour éviter les investissement publiques redondants avec les investissements privés.
Je pense que c’est essentiellement du pipeau.
« Tout le monde s’est aperçu (compris la mécanique, pas sur…) que les prélèvements se faisaient sur les générations futures via la dette »
En êtes vous bien sûr?
J’ai l’impression (et serais ravi que mon impression soit non fondée) qu’ici, nombre d’intervenants, auteurs et commentateurs, se bercent de douces illusions. Les constats sur l’Etat du pays (et dans une moindre mesure de nombre de pays voisin) me paraissent tout à fait pertinents, mais je ne peux pas m’empécher d’avoir un affreux doute sur l’étendue de la conscience que les citoyens ont de la situation.
On lit de plus en plus que les Français en ont assez du système de redistribution actuel, que la coupe est pleine, qu’il faut arrêter de s’endetter…
Mon impression est plutôt que rien ne change, tout reste stable: oui à la redistribution, mais faîtes en sorte que les moyens sortent d’une autre poche (version fiscale du « not in my back yard »).
Et le corrolaire de cette impression est une question plutôt angoissante: jusqu’où va-t-il falloir descendre pour qu’une vraie prise de conscience des vraies causes des problèmes puisse se faire? Je crains que ce seuil soit encore loin.
Je lisais récemment un commentaire pertinent (ici ou ailleurs, ma mémoire défaille): tant que les supermarchés auront des rayons pleins, le peuple se taira…
+1
Entièrement d’accord.
Tout le monde s’est aperçu qu’il était dorénavant mis à contribution avec ses sous, il est là le problème, et non pas dans la nature du système de redistribution. Une majorité de français exige le modèle français mais refuse qu’on lui présente la facture, c’est tout.
Il n’y aura qu’un trouble cataclysmique pour sortir la masse des aveugles de son petit confort. Pourquoi sortiraient ils de leur petit confort sinon? Ca n’arriverait jamais.
Confort tout relatif d’ailleurs, parce que si on en parle un peu aux assurés sociaux, de leur confort, ils répondront factures pas payées, etc. Pourtant ils ne remettrons pas en cause leur état-papa!…
Alors soient les marchés mettent une claque a nos taux d’intéret, soient les politiques se tournent vers la guerre pour faire diversion a leur incurie, quand il ne restera que ce moyen de faire diversion; ou alors s’inventeront de grands ennemis intérieurs a purger en grand spectacle et couperont toutes les têtes qui dépassent (ainsi que les bourses)
Sinon, rien ne changera. Qu’un courageux se lève, il sera écrasé.
Comme le disait Lao Tseu; « seul le clou qui dépasse prend un coup sur la tête »
Pour un mec qui ignore ce qu’est un clou, il est super fort ce Lao Tseu !
C’est pas lui aussi qui a dit : « quand tu vois un camion foncer vers toi, tourne la tête, il sera derrière toi » ?
Il est très très fort. Lao Tseu a également dit « si l’internet n’existait pas, il faudrait l’inventer. »
Et sans Lao Tseu, l’aphorisme du dimanche perdrait tout son sel. Ca, c’est pas LaoTseu par contre.
@Ingmar Klaksson : relisez moi bien, je dis « aperçu » mais comprendre est tout autre chose « (compris la mécanique, pas sur…) ».
TOI AUSSI, FOUS LE BORDEL, ET PROFITE DU SPECTACLE :
AYRAULT S’AVANCANT AU MILIEU DU PONT, AVEC SA VALISE DE BIFTONS!…
je vois pas le problème à plus de justice sociale ? C’est normal que celui a qui beaucoup donne à celui qui a peu. On est une communauté donc on doit être solidaire et non égoïstes. Je suis d’accord pour que celui qui fait plus d’effort soit récompensé mais de là à ce qu’il garde tout … !.
Non, ce qui est normal, c’est que celui qui a de quoi donner donne à qui il veut. En quoi est-ce normal qu’il suffise de s’arranger pour avoir peu, par exemple en dépensant inconsidérément, pour recevoir de ceux qui sont meilleurs gestionnaires ? Le libéral n’est pas égoïste, les statistiques montrent même qu’il l’est moins que les autres. Mais la solidarité ne peut être qu’un choix, sinon c’est un racket maquillé.
Et qui fixe ce qu’on prend à celui qui fait des efforts ? A partir de quel % est-on esclave ?
Cher Monsieur,
Très beau style et très drôle.
C’est très simple :
La personne qui fixe c’est l’état gouverné par les représentants du peuple élus démocratiquement.
A partir de quel % est-on esclave ? Dès lors qu’on a 0,1% d’égoïsme. Plus sérieusement on est pas esclave vous le savez bien. Vous voudriez juste moins payer d’impôts. Désolée mais ça transpire de votre texte.
Je paye pas d’impôts mais je serrai ravie le jour ou j’en paierai et pour moi 100 % ça ne pose pas de problème si tout le monde paye 100 %.
C’est ça l’égalité (oup’s gros mot) 😉
J’adore votre photo de profil.
Mais bien-sur, quand vous en aurez, la main sur le coeur, vous en paierez 100% si il le faut.
« Ravi de payer 100 % »
Super, et aussi enthousiaste pour que ce 100 % augmente en valeur absolue ?
topez la, je prends les 100%. J’en ai besoin.
« C’est ça l’égalité (oup’s gros mot) 😉 »
Certainement pas : ça c’est le socialisme, et c’est absolument incompatible avec toute forme d’égalité véritable.
Ceux qui ont le pouvoir de décider de ce que vous pouvez faire de vos bien ne sont pas vos égaux : ce sont vos maîtres.
Aleisa : « La personne qui fixe c’est l’état gouverné par les représentants du peuple élus démocratiquement. »
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C’est beau. Dommage qu’on a un gouvernement élu par moins de 40% de Français et qui fait plein d’exemptions pour ceux qui gueulent le plus fort. Sans parler d’une pluie de taxes et de prélèvements fixés par des bureaucrates non élus de l’UE qui n’ont de compte à rendre à personne (le financement de la PAC, la taxe carbone… viennent d’où déjà, d’après vous ?). Bienvenu dans le monde réel.
Aleisa : « Je paye pas d’impôts mais je serrai ravie le jour ou j’en paierai et pour moi 100 % ça ne pose pas de problème si tout le monde paye 100 %. »
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Eh bah, fallait le dire tout de suite que votre seule expérience de l’impôt, c’est d’en avoir seulement PROFITE, ça nous aurait épargné vos arguties oiseuses sur les prétendus bienfaits d’en PAYER.
Quant à ce que vous seriez « un jour ravie de… », pour info, ce n’est pas un argument, c’est une spéculation, très prématurée et peu crédible en plus. Si si, croyez-moi !
Oui, oui solidaires, mais pas obligés d’être solidaires.
Si tu donne 100 et sur cette centaine : 50 sont détournés pour la paye des copains et coquins, 30 pour le fonctionnement « démocratique » de l’état et 20 distribué aux « pauvres » pour servir d’alibi , hmm , c’est moyen comme justification la solidarité.
L’argent, ça ne se donne PAS, ça se gagne.
Dire qu’il est normal que celui qui a beaucoup donne à celui qui a moins, c’est tout simplement normaliser/légaliser le vol.
Car SEUL celui qui donne a le droit de dire que c’est normal et personne d’autre que lui.
Oui, celui qui donne a le droit de le dire, mais PAS vous Aleisa. Et si vous le pensez alors, vous pensez aussi que voler celui qui a un peu, est normal. C’est tout simplement contraire à vos beaux principes de paix et d’amour.
Autre chose, donner de l’argent a celui qui a peu consiste à normaliser sa situation, en gros, il doit rester pauvre pour qu’on lui donne encore, alors que la vraie charité, est de lui donner la possibilité de devenir comme le riche, voila la vraie charité.
Or, l’ascenseur social a été détruit par les socialistes qui ont absolument besoin que les pauvres …… le restent, voir même qu’il y en ait de plus en plus pour justifier les futurs vols à ceux qui ont un peu.
Que faites vous pour demander plus d’accès aux écoles et à la création d’entreprise dans ce pays, rien, c’est bien dommage, et ça démontre votre véritable nature perverse, car c’est la seule réelle manière d’aider les pauvres.
Derrière vos bons sentiments, il y a du vrai racisme, le pauvre ne doit sous aucun prétexte devenir votre égal.
Te fatigue pas!
justice sociale, communauté, solidaire, pas égoiste, le partage de l’argent des riches….
C’est un cas classique de Français (e) qui ne comprendra pas pourquoi d’un coup il n’y a plus de courant dans son logement !
Bon en même temps il y a toujours la trêve hivernal, les logements sociaux…et le reste. Elle est pas belle la vie. D’ailleurs il y a qq élus (de droite, hein!) qui se font attraper en ce moment dans des HLM. Mais le plus triste, reste la prostate de Hollande. Que c’est triste….
Non Golum, on parle de justice sociale, écoutez un peu merde !
Alors je vous explique : vous bossez, du matin au soir, vous prenez des risques, vous osez et puis vous gagnez de l’argent (notez qu’à partir de la, en france, les ennuis commencent…).
Et la arrive votre voisin qui se dit, ben moi je vais pas me casser le tronc, je ne suis pas fait pour bosser, je ne suis pas aussi doué que Golum ou Patronus (au passage un bon coup de cirage sur nos pompes) et finalement je vais leur demander de travailler à ma place, mieux encore, que chaque voisin qui bosse me file un peu de son pognon, après tout « ils ne vont pas tout garder », faut être sérieux et juste (socialement surtout).
En résumé c’est ça la justice sociale de notre chère Aleisa (Troll de concours), peut être qu’expliqué comme ça c’est plus clair ?
A tous ces assistés je propose la justice des coups de pieds dans le derche, c’est une autre façon de faire avancer les choses.
Merci patronus!
Vous avez bien résumé la chose.
A noté cependant que ce système que vous décrivez, ce système qui pousse à aller « vers le haut », connaîtrai d’autres problèmes :
– que fait on des personnes qui suite à X difficulté de la vie (licenciement, manque d’idée,…) n’ont plus aucuns revenus?
– Comment démontre t’on qu’un individu connaît une vrai difficulté et fait de vrai effort pour ne pas rester un assisté?
-…
Ce système bien qu’idéalement bon pour le progrès est très difficile (pour ne pas dire impossible) à mettre en place de manière juste!
Désolé, je vais essayer de me contrôler. Déjà je raconte beaucoup moins de conneries qu’avant.( flap flap, les mains qui font bravo).
Ensuite j’essaie de poster le moins possible. Mon objectif de sevrage est sur un mois. Puis je disparais….
En fait je redeviens Français.(en vrai)
L’etat de la France a dépassé le point de non retour. Même en roue libre, le mur va arriver rapidement.
Je passe en mode fantôme…..à tous les niveaux. Plan d’urgence activé !
@Golum : vous êtes presque tiré d’affaire, bientôt de retour dans la matrice ! pour moi c’est foutu, irrémédiablement, je divague, je m’éparpille, je m’atomise, je m’évapore, je ne suis plus qu’éther au sens physique du terme, s’entend.
A lire l’autre Trollinette, je me dis comme vous, que la France a atteint le point de non retour, elle l’a même dépassé, dans ces conditions le mur sera une délivrance, je vais finir graffiti alors ?
@Golum, pourquoi tu veux disparaitre?
Je vais disparaitre au sens d’Atlas Shrugged.
1- devenir pauvre (c’est le plus simple)
2- Disparaitre
3- Rester vigilant, le danger est de partout (le monde est un danger en sociali !)
4- Acheter des provisions, des bougies, etc…
5- Acheter une radio avec des piles, et savourer le désastre avec une musique de mozart ou vivaldi !!!
6- Et enfin profiter du silence….c’est la dernière étape avant la reconstruction (enfin !)
Aleisa, j’imagine que vous n’avez pas lu ce livre: https://www.smashwords.com/books/view/214131, je vous le conseille vivement, ainsi qu’a vos enfants.
Comment peut-on devenir riche (ou ne pas devenir pauvre)? Je vois deux solutions: en servant les autres, ou en les volant.
Voler les autres, c’est la logique de la redistribution forcee: quelqu’un (ou un petit groupe) qui a la force (physique ou morale) prend les richesses des autres, ou les oblige a travailler pour lui. C’est le cas des mafias qui imposent leurs forces par les armes. C’est le cas des eglises / sectes qui imposent leurs volontes par la manipulation psychlogique. C’est le cas de l’Etat qui use de manipulation psychologique ET qui peut utiliser la force si necessaire.
Servir les autres, c’est la logique du marche: quelqu’un vend un bien ou service. La personne qui achete est contente du service (sinon elle acheterait ailleurs ou autre chose). A chaque transaction LIBRE, les deux parties prenantes sont plus heureuses que si la transaction n’avait pas eu lieu. On peut donc dire qu’au plus il y a de transactions volontaires, au plus l’ensemble de la societe se porte bien.
Imaginons un boulanger qui vend son pain, il sert donc la societe (au moins ses clients). Il ne le fait pas (uniquement) pour l’amour de son metier, il espere gagner sa vie. L’argent qu’il recoit est comme une dette de la societe envers lui: avec cet argent, il pourra acheter de la viande chez le boucher, ou des oeufs chez le fermier ou tout autre bien ou service.
Le boulanger (qui est radin) fait du bon pain, ses clients sont nombreux et il garde une bonne partie de ses recettes pour ses vieux jours. Il a donc un compte en banque bien fourni. Mais s’il est riche, c’est qu’il a servi les autres plus que les autres ne l’ont servi: il n’a pas encore depense ce qu’il a gagne.
Doit-on lui en vouloir de servir plus ses pairs que de se faire servir?
Oui on doit lui en vouloir car son objectif est individualiste et l’individualisme est d’une valeur morale inférieure à l’altruisme.
Aleisa, l’être humain est un animal égoiste et altruiste, à la recherche de la liberté et de la sécurité.
Et co.cernant ce boulanger, les clients peuvemt aller voir ailleurs.
Quand je suis altruiste, je stimule mes neurones miroirs qu produisent des substances de plaisir (dopamine, enképhalines, endorphines,…). Quand je suis altruiste, je suis terriblement individualiste parce que ces molécules, vous n’en profitez pas …
Quand j’échange un service ou un bien avec quelqu’un, tout le monde est effectivement content d’où encore production de ces sympathiques molécules.
Par contre, si l’on prend, celui à qui l’on prend est déçu et apparemment celui à qui l’on donne est mortifié puisqu’il aurait pu avoir plus …. dommage, pas de petites molécules….
L’altruisme n’est possible que dans la liberté.
Il n’y a rien d’altruiste à payer ses impôts puisque celui qui ne le fait pas risque tout simplement d’en subir les conséquences pénales et administratives. De même exiger des autres qu’ils soient « solidaire » n’a rien d’altruiste. On ne peut parler de véritable altruisme que on aide son prochain par soi-même.
Le socialisme et la redistribution détruise l’âme humaine en rendant impossible ou difficile la générosité.
Donc vous jugez quelqu’un sur ses objectifs (supposés), plutôt que sur les résultats. Très intéressant…
Et si le boulanger était un ecologiste convaincu et qu’il préfère thésauriser plutôt que dépenser parce que tout ce qu’il achète a dû être produit et donc augmente son empreinte écologique. Dans ce cas, est-ce que sa « richesse » vous semble plus supportable?
Ca me fait un peu penser au « mourir pour des idées » de Brassens.
L’individualisme et l’altruisme ne sont pas des valeurs opposées.
Il est plus facile d’aider les autres efficacement quand on s’est d’abord aidé soi même.
Par exemple, en cas d’épidémie, un médecin a tout intérêt à se vacciner en premier, ça lui permettra ensuite de soigner les autres au mieux.
D’un point de vue financier, c’est la même chose, le premier pas vers l’altruisme est de faire en sorte de ne pas avoir besoin de l’aide des autres. Libre à chacun ensuite d’aider les plus pauvres que lui.
En soit, la « justice sociale » ne fait pas vraiment débat en tant qu’objectif, surtout dans la civilisation judéo-chrétienne.
Ce qui pose problème, c’est les moyens employés par les socialauds, vu qu’on a la preuve qu’ils sont foireux. Le problème, c’est de faire croire que parce qu’on crie l’objectif plus fort que d’autres que ses moyens sont forcément les bons.
Cette confusion délibérée entre objectifs et moyens, entre résultats et efforts, entre le vrai et le bien, c’est ce qui permet aux gauchistes de faire taire tout doute de leurs moyens et de se donner une bonne conscience pourtant injustifiée. C’est une tactique rhétorique d’un banal à pleurer mais visiblement toujours aussi efficace.
La vrai Justice Sociale, dans le sens où je l’entends, c’est que tout le monde (riche, pauvre, fort, faible…) contribue (et ça entend tout le monde sans exception) à financer des structures, des services réellement d’intêret public et général. « Je contribue à un système qui ne profite pas seulement à moi mais à tout le monde ».
La Justice Sociale c’est aider le pauvre, le faible, le plus démuni qui fait preuve de détermination, motivation, volonté d’être un « agent économique », un « citoyen de la République ». C’es le principe de « Aides toi et la Société t’aidera ».
Gauch’Lib’ : « La Justice Sociale c’est aider le pauvre, le faible, le plus démuni qui fait preuve de détermination, motivation »
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Le problème, c’est que la détermination et la motivation sont minées justement par les aides. Le pauvre n’est pas une machine déterministe qui produit une sortie connue pour des entrées connues. Les socialos n’ont jamais compris des principes de psychologie humaine aussi simples et incontestables, pas étonnant qu’ils adoptent systématiquement des moyens foireux.
C’est pas comme si ça n’a pas été testé hein ! Depuis la « Great Society » jusqu’à nos actuels « plans banlieues » et autres « zones prioritaires » en passant par « la Guerre contre la Pauvreté » dans les années 70, la « justice sociale » en l’Occident post-moderne a dévoré bien plus d’argent que ce qu’il faudrait pour acheter toutes les terres arables et toutes les grandes multinationales mondiales.
Pour quel résultat ?
On en revient toujours au même, la confusion permanente entre l’objectif et les moyens.
Mais bien sur que le gauchiste a compris ce principe de psychologie humaine, mais ça l’arrange bien de pas comprendre, ça lui permet de s’exprimer alors qu’il n’a rien à offrir.
Mettez vous à leur place, ils n’ont rien, mais ils voudraient ETRE, alors, ils trouvent un sujet commun, l’argent « de tout le monde » et ils discourent dessus, sachant qu’ils n’y participeront jamais.
Comment paraître qqun de bien alors qu’on a aucune qualité ni matériel qui prouve le contraire?
Et bien on s’exprime sur les grandes solidarités de ce monde.
On a bien compris qu’ils s’en foutaient au fond, mais il leur faut bien qq chose à dire. Ces mêmes gauchistes qui prônent tout et n’importe quoi ne tendraient pas la main au SDF en bas de chez eux, alors on comprend jusqu’au vont leurs valeurs.
Et puis, un honnête homme ne prônerait jamais le vol des biens d’autrui fussent pour de bonnes raisons.
C’est pas par hasard qu’ils ne sont pas Chrétiens, voir foncièrement anti-Chrétiens, car sinon, ils deviendraient schizophrènes.
Ils ne sont qu’impostures, ils s’en foutent bien pas mal des autres, car aucun d’eux ne se lèvent pour réclamer un accès généralisé à l’école ou de pouvoir créer sa boite facilement, les pauvres ne doivent surtout pas s’en sortir, sinon, les gauchistes perdent leur raison d’être. Un gauchiste est forcément un faux-cul.
Nan ! aides toi et tu aideras la société !
J’ai plus simple: votons une loi pour interdire le pauvre. Ah, ça existe déjà….et ça marche ? Bah, non, ça fait 40 ans que ça donne que du pire. Bah, merde, on va faire quoi ?
Bah, simple, rendons les riches pauvres, comme ça au moins il n’y aura pas de jalousie. Ouai, cool, super ton idée. Et nous c’est qui qui va payer nos salaires de ministres ? Bah, t’inquiète je vais te la mutualiser la Merkel avec ses BMW à la con. Mario, le champion de la ds à un méga plan….
Et ainsi de suite…..bonne année 2014 !!!
« Et maintenant, qui aura le courage de dire « Faites-vous confiance ! » ? »
Les Libertariens.
Je pense que c’est bientôt la fin de ce système…Espérons que le meilleur en sorte.Mais vu le niveau d’inculture et de c…ambiante j’en doute de plus en plus!
Excellent article.
Pour une fois que h16 évite le CPEF et rappelle que la France est un grand pays je ne peux que m’incliner. Bravo.
http://www.leprogres.fr/ain/2013/12/05/meximieux-flambant-neuf-le-college-est-juge-dangereux-par-les-enseignants
Bien sur tt le monde accuse les sociétés de construction… Encore un bel exemple de conduite de projet a la sauce « argent public »…
Quand est ce qu’on va faire les états généraux des pratiques publiques, et ouvrir un peu la boite de pandorre, que tout le mond ecomprenne comment on flambe le pognon dans ce pays???? Ca va être un film de science fiction, en 20 épisodes, avec de nouveaux rebondissement a chaque scène et un public qui n’en crois pas ses yeux!…
Alors ce serait la peine de donner 100% pour des résultats pareils????
Considérer la France comme isolée du monde n’a pas grand sens.
La France ne peux pas indéfiniment ponctionner plus que les autres pays sans voir les capitaux partir à l’étranger. Les « méchants proffiteurs égoïstes » sont en majorités les travailleurs d’Asie ou d’ailleurs qui investissent pour leur retraite dans des fonds de pension.
Peu importe. A moins de croire au système communiste, malgré les expériences historiques désastreuses, nous sommes liés par cet état de fait et devons nous résoudre à vivre dans un système de marchés mondialisés. Cela limite considérablement les marges de manoeuvres à long terme.
L’autre limite est l’efficacité : les économies de dépenses fonctionnent à 100% tandis que les augmentations de ponctions ne fonctionnent qu’à 50% car le rejet de l’impôt décourage le travail, l’investissement et la prise de risque. Et dans les 2 cas, les mesures budgétaires pour équilibrer le budget freinent les échanges économiques et donc accentuent la récession, le chômage et la perte d’actifs au proffit des investisseurs étrangers qui finiront par controler totalement notre économie.
La redistribution des bénéfices au proffit des plus pauvres ne peut se faire que quand il y a des bénéfices. Le faire en bradant les actifs (nos entreprises) est l’assurance qu’à terme ces mêmes pauvres travailleront pour les retraites de leurs créditeurs, sans même bénéficier eux même d’une retraite. Avec la crise, la France n’a tout simplement pas les moyens de faire du social. Moyenné dans le temps, cela signifie que le social doit dans l’immédiat se recentrer sur ce qui est efficace pour atténuer les effets de la crise, tout en faisant des économies importantes pour sauver l’avenir des jeunes et des assistés.
Pour s’en sortir, il faut réduire les dépenses car on ne peut plus augmenter les recettes et donc faire une chasse impitoyable aux dépenses inutiles. Et la il y a de la marge : écologie et transision énergétique, prélèvements inefficaces, fonctionnaires et politiciens inutiles et redondants, petits cadeaux aux électeurs, dirigeants incompétants et surpayés, règlementations tatilonnes, subventions sans retour économique …