M. Hollande, laissez-nous faire !

Alain Madelin livre son analyse du ras-le-bol fiscal et de la situation quasi révolutionnaire en France.

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Alain Madelin (Crédits : Alain Madelin, tous droits réservés)

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M. Hollande, laissez-nous faire !

Les points de vue exprimés dans les articles d’opinion sont strictement ceux de l'auteur et ne reflètent pas forcément ceux de la rédaction.
Publié le 7 décembre 2013
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Interview menée par Le Figaro.

Alain MadelinL’impopularité de l’exécutif est historique, la jacquerie fiscale se propage, le chômage est au plus haut. Vit-on une crise de confiance généralisée ?

Alain Madelin : Nous sommes entrés dans des temps révolutionnaires. La révolte des Bretons contre les taxes qu’on veut imposer sur leurs routes et les frondes qu’elle a libérées en sont le signe avant-coureur.
Le pouvoir d’ailleurs ne s’y est pas trompé. Pour reprendre le contrôle d’une situation qui lui échappe, voici qu’il annonce précipitamment une remise à plat de notre fiscalité en tentant de canaliser le débat entre les partenaires sociaux et les parlementaires.

En quoi le mouvement social des Bonnets Rouges se distingue-t-il de ceux que nous vivons périodiquement depuis des décennies en France ?

A.M : Cette révolte transcende les vieux clivages, droite et gauche, exploités et exploiteurs. Elle échappe aux syndicats et aux professionnels de la révolution. On y retrouve pèle-mêle des entrepreneurs, des salariés, des chômeurs, des agriculteurs et des artisans. Tous unis dans un nouveau mot d’ordre proclamé par presque tous les leaders du mouvement breton : «Nous voulons reprendre nos affaires en main ». «Nous en avons assez des taxes qui nous étouffent, des règlements qui nous entravent. Laissez-nous faire et nous créeront les emplois qui nous manquent ». Et ils ont raison. Imaginez que l’on puisse donner à la Bretagne la fiscalité de la Grande-Bretagne…

Les Bonnets rouges ont ainsi retrouvé non seulement le couvre-chef de leur tragique révolte fiscale de 1675 mais aussi la réponse que fit un marchand malouin, François Le Gendre, à qui Colbert demandait ce que l’État devait faire, et qui répondit tout simplement : « laissez-nous faire ». C’est cette formule qui deviendra le célèbre « laissez-faire, laissez-passer », une exigence de liberté, face au poids des impôts, aux réglementations étouffantes des corporations et des manufactures, aux privilèges de l’Ancien Régime, qui va conduire à la Révolution française, à la proclamation des Droits de l’Homme et à la Liberté du commerce et de l’industrie.

« Laissez-nous faire », c’est un peu court comme programme ?

A.M : Au contraire, ce « laissez-nous faire » constitue une offre politique nouvelle venue des profondeurs du pays, face au constat de l’impuissance politique des gouvernements.
Après avoir épuisé toutes les politiques étatistes possibles, ce « laissez-nous faire » ouvre la porte d’une autre politique, celle de plus grandes libertés d’agir et de choisir, qu’à contre-courant de nos principaux partenaires européens les politiques ont jusqu’à présent refusé aux Français.

Il peut se décliner à l’infini : laissez faire les entrepreneurs, laissez vivre les auto-entrepreneurs ; laissez aux Français une part plus grande du fruit de leur travail ; laissez travailler les Français, même le dimanche s’ils le veulent; laissez-les s’organiser dans l’entreprise ; laissez-les choisir l’âge de leur retraite ; laissez faire les collectivités locales et les associations … Ce « laissez-nous faire » signe une rupture avec tout un système de pouvoir et de décision aujourd’hui usé. Celui qui de la droite à la gauche, du centre aux extrêmes, invite les Français à faire confiance à l’État, à « toujours plus» d’État. Or, comme l’avait dit avec sagesse Lionel Jospin « l’État ne peut pas tout ».

La révolution que suggèrent les « Bonnets rouges », c’est un renversement de perspective : passer de la confiance en l’État à un État qui fait confiance.

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Plus que l’État, c’est l’impôt qui est en cause…

A. M : Ce qui est en cause d’abord, c’est la dépense publique. La fuite en avant dans le « toujours plus » de dépenses publiques n’est plus possible et bon gré, le gouvernement doit assumer cette exigence de réduction des déficits.

Ce qu’il a fait dans un premier temps, en poursuivant les hausses d’impôts de ses prédécesseurs. Mais, il faut bien constater que trop d’impôt étouffe la croissance, mine les recettes fiscales et ruine la confiance. Au point que le gouvernement se doit d’annoncer maintenant la « pause fiscale ».
Mais cela ne saurait suffire. Sans forte croissance, nos difficultés et notre dette ne feront qu’augmenter.

Où trouver de la croissance quand tous les voyants sont au rouge ?

A.M : Nous sommes au pied d’un Himalaya de progrès scientifique et technique (nanotechnologies, biologique et génétique, nouvelles énergies…) et nous n’avons progressé que de quelques mètres. La croissance, c’est l’invention de nouveaux produits, de nouveaux services, de nouveaux emplois, de nouvelles façons de fabriquer ou de vendre sur de nouveaux marchés. Et la compétitivité d’un pays, c’est à la fois la compétitivité de ses entreprises et celle de son État.
Or, si l’État vit au-dessus des moyens des Français, les Français produisent en dessous de leur capacité. Et si notre dépense publique est trop élevée, des gains de productivité et d’efficacité considérables sont possibles. À la différence d’autres pays, nous avons des marges d’action considérables pour doper la croissance et la compétitivité. Malheureusement, on se trompe collectivement de politique économique.

De la gauche à la droite en passant par le patronat, le remède est peu ou prou le même « couper dans le coût du travail, couper dans les dépenses ».

Certes, mais y-a-t-il un autre remède ?

A.M : Tout se passe comme si nous avions choisi, sans le dire, la voie de la dévaluation interne à l’instar de la Grèce, du Portugal ou de l’Espagne, pour sortir de la crise. Faute de pouvoir dévaluer – euro oblige -, il reste à faire baisser notre coût du travail pour retrouver la compétitivité. Bref, il s’agit de faire payer au salarié une part du coût de son travail en tant que consommateur, que ce soit au travers de la TVA sociale hier ou du Crédit Impôt-Compétitivité-Emploi aujourd’hui.

Or, sans baisse de la dépense sociale, le rendement économique de telles manipulations fiscales est dérisoire : une baisse de 1 ou 2% sur le prix d’un produit industriel.

On invoque la compétitivité ou la lutte contre les délocalisations mais les grands bénéficiaires sont la grande distribution, les banques ou la Poste. Pour être efficace, sans doute faudrait-il pouvoir comme le patronat le réclame, transférer 50 milliards de plus, c’est-à-dire l’équivalent de 7 à 8 points de TVA !

A la recherche de la compétitivité par la baisse des coûts, désespérante et politiquement explosive, il faut préférer la compétitivité par le haut, par l’innovation et l’investissement.

Quelles solutions préconisez-vous ?

A.M : La croissance, c’est le mélange du capital, du talent et de la confiance. Il nous faut une fiscalité résolument pro-talent et pro-capital, à l’inverse de ce que fait l’actuel gouvernement et de ce qu’avaient aussi largement engagé ses prédécesseurs. Le talent doit être récompensé, le capital doit être encouragé.

Dans la fabrication de la croissance, le comportement marginal des acteurs économiques les plus créatifs et les plus entreprenants est décisif. Sur 10 000 euros supplémentaires de revenu, par exemple, ce qui compte en terme d’incitation, c’est ce qui reste effectivement dans la poche après paiement des impôts et des cotisations sociales.

Or, avec le cumul de notre fiscalité marginale sur le revenu et les cotisations sociales déplafonnées (qui constituent des impôts de solidarité supplémentaires), cette taxation marginale est d’ores-et-déjà supérieure à 75% ! Je rappelle que les cotisations sociales sont plafonnées autour de 50 000 euros de revenu annuel en Allemagne. Nous avons aussi le record du monde de la taxation marginale des talents, ce qui est une faute majeure dans le nouveau monde de la créativité.

On revient donc au problème fiscal..

A.M: Aucune croissance durable ne sera possible sans le retour à une fiscalité compétitive sur le capital productif.

La mise en œuvre du slogan « taxer le capital comme le travail » populaire à gauche comme à droite est une profonde erreur économique. Il est absurde d’opposer le capital et le travail. C’est le niveau du capital qui détermine le niveau des salaires. Non seulement au sein d’une entreprise mais aussi pour un pays. C’est le niveau du capital en France qui fait que le coût d’une coupe de cheveux à Paris est supérieur à celui de Dakar même si la productivité est la même. De plus, le capital est un revenu du travail épargné qui a déjà payé l’impôt et qui va encore en supporter bien d’autres lorsqu’il sera investi dans une activité économique. Et le capital est internationalement mobile…

On est donc très loin des pistes proposées par Jean-Marc Ayrault dans la remise à plat de la fiscalité ?

A.M : Si j’ai bien compris, la grande idée de cette remise à plat serait une fusion de la CSG et de l’impôt sur le revenu avec pour objectif de rendre la CSG progressive.

Passons sur la faisabilité d’une telle réforme. L’idée d’aggraver encore la taxation marginale record de nos talents est une absurdité qui révèle une ignorance abyssale du fonctionnement de l’économie. Cette perspective ne peut qu’aggraver encore la défiance et pousser à l’exil.
Qu’on ne dise pas que la progressivité, c’est la justice. La justice sociale, aujourd’hui plus que jamais, c’est la croissance. Car la croissance est la seule vraie réponse à la précarité, au chômage, à l’angoisse d’un nombre de Français devant des fins de mois de plus en plus difficiles. Nous devons avoir une fiscalité compétitive et non punitive, résolument pro-croissance.
J’attends d’un Président « normal » qu’il fixe le cap d’une « fiscalité normale ».

C’est-à-dire – même si je serais personnellement plus ambitieux – une fiscalité alignée sur les États européens nordiques qui, comme la France, ont un fort taux de dépenses publiques et sociales.

Quel peut être aujourd’hui l’objectif d’une vraie réforme fiscale ?

A.M : Les marges de manœuvre pour une décrue fiscale existent. D’un côté, on prélève beaucoup et même trop. De l’autre, on subventionne massivement, sans doute trop. Si nous sommes un pays aux prélèvements record, nous sommes aussi celui des aides records à l’économie et aux entreprises : plus de 120 milliards. C’est-à-dire davantage que l’addition de l’impôt sur les sociétés, de l’impôt sur le revenu, et des charges sociales sur la famille ! Bien sûr, tout ne peut pas être déployé, mais un grand troc favorable à la croissance et à l’initiative est possible. « Échange réduction de subvention contre réduction d’impôts et davantage de libertés ».

Cela exige une transformation profonde de l’État.

A.M : Oui, mais la stratégie des coupes budgétaires n’est pas la bonne. L’efficacité de la dépense publique passe par une remise à plat des fonctions de l’État. L’État doit cesser de vouloir tout faire, il doit « laissez faire », permettre de faire. Beaucoup de missions d’intérêt général pourraient être déléguées, concédées, ouvertes à l’initiative privée, associative, et au partenariat.
Dans la santé, l’éducation, la formation professionnelle, l’hébergement d’urgence, les crèches familiales, la réinsertion, la création d’activités dans les quartiers difficiles… libérons les énergies et les talents, innovons, expérimentons.

À côté de la loi, laissons une large part au contrat, pour moderniser notamment notre droit du travail comme s’y était d’ailleurs engagé François Hollande. « Tout ce que les citoyens sont capables de faire, il faut leur laisser faire », disait déjà Abraham Lincoln.

Quels conseils donneriez-vous à François Hollande ?

A.M : Le mouvement de révolte, initié par les Bonnets Rouges, peut sans doute être détourné, récupéré, partiellement calmé par de généreuses promesses. Pourtant le Président de la République serait bien avisé d’entendre le message profond du pays. Je rêve qu’il puisse devenir, dans un grand élan fédérateur, un Président qui nous dirait qu’après avoir engagé la remise en ordre des finances publiques, le moment est venu de « mettre la France en mouvement », selon une formule heureuse de sa campagne présidentielle.

Et à l’opposition ?

A.M : Elle aurait tout à gagner à se souvenir qu’elle fut partiellement hier libérale et à renoncer à cette posture de droite décomplexée à la remorque des thèmes protectionnistes et étatistes du Front National.

Mais si les politiques devaient laisser orphelin ce « laissez-nous faire », je suis certain qu’il se trouvera des énergies alternatives pour construire cette nouvelle offre politique dont la France a besoin.

Il serait d’ailleurs désespérant que l’espace de l’élection européenne, qui par nature permet d’élargir les choix offerts aux électeurs, soit exclusivement occupé par des partis qui vont, soit proposer pour les uns une fuite en avant dans un super État européen, soit pour les autres le repli sur un État protecteur. Car ce choix de confiance dans la liberté, s’il est encore orphelin en France, est présent partout en Europe. Il s’illustre dans bien des réformes dont nous pouvons nous inspirer. Il se devrait d’être offert aux Français.

 


Sur le web – Article initialement paru dans Le Figaro du 29 novembre 2013.

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  • Madelin n’évite pas l’écueil du corporatisme avec son couplet sur les « bonnets rouges » et cela nuit à la crédibilité de son discours car ce que les « Bonnets rouges » réclament, ce sont des subventions, encore et toujours plus de subventions, comme tant d’autres.

    « Laissez-nous faire! » crie t-il, mais à qui ? Personne n’empêche personne d’agir, d’innover, de fonder une entreprise. Par contre, il vous est interdit de cultiver de la marihuana, même pour votre seule consommation.

    Quelles sont les limites imposées à la libre entreprise dans notre pays ? Les droits de l’homme et la santé publique.

    La véritable revendication de Madelin est « laissez nous notre argent ».

    Reste à financer les infrastructures, à protéger les biens et les personnes, etc.. pour que les forces vivent puissent s’exprimer. Quant aux forces moins vives, c’est à dire des forces vives qui ont perdu leur force.. On les laisse crever?

    Nous sommes tous conscients que les hommes politiques dépensent trop de l’argent pris aux citoyens pour assurer leur réélection. Comment les en empêcher ? Là est l’hymalaya à gravir.

    • Pour l’amour du ciel, partez d’ici Monsieur Roux. Oui, j’en suis réduit à invoquer le ciel car rien ne semble pouvoir vous faire déguerpir d’ici.

      Lecteur de Contrepoints particulièrement régulier, j’ai pu remarqué que vous êtes présent absolument partout. A dire toujours, exactement, les mêmes choses. Réfutées par bien des commentateurs, et je ne citerai que Ron Swanson quoiqu’il y en ait eu d’autres qui se reconnaîtront.

      Vous m’êtes insupportable, vous ne comprenez rien, vous n’essayez même pas d’assimiler une quelconque connaissance nouvelle ni même ne serait-ce que TENTER d’observer comment les choses fonctionnent ailleurs. Les mécanismes du réel, par ailleurs, vous jouent vraisemblablement des vilains tours tant vous mélangez tout, confondez sans cesse transition, corrélation, conséquence, causalité. De plus, vous n’avez de cesse, par pur acharnement monomaniaque, d’accommoder les faits à l’envi, de pointer du doigt ce qui vous dérange tout en occultant idéologiquement le reste. C’est une logique des sentiments, un paralogisme indéniable.

      Monsieur Roux, sans vouloir me montrer insultant, et quoique je puisse l’être quand même, vous lire chaque jour et quoiqu’il advienne est excessivement énervant, pour la simple raison que quelque soit le sujet, vous dites encore et toujours la même chose.
      Je vous en prie, partez d’ici.

      • Si je vous comprends bien, ce que vous voulez c’est un site rien que pour vous, et un fil d’échange sur lequel rien ne viendrait contredire ou plutôt contrarier vos idéaux, en somme un bon gros matelas de certitude où vous prélasser en buvant du petit lait.

        Excuser moi d’exciter et d’avoir d’estimer être libre d’exprimer mes pensées.

        Encore et toujours la liberté, je comprends que cela vous agace.

      • J’oubliais.

        Merci de me lire.

        • Oh non, j’adore argumenter, discuter et débattre, ça fait partie de mes grands plaisirs. Cependant vous formulez sans cesse les mêmes objections fondées sur une hypothèse unique que vous déclinez inlassablement. Et merci de vous servir de moi comme un miroir de vos propres certitudes que ne remettez strictement jamais en cause. J’en veux pour preuve la ressemblance entre tous vos commentaires et toutes les réponses qui y sont faites. Similitudes, ressemblances et autres. Tentez au moins de vous renouveler.

          Et ne vous en faites pas, je vous pardonne « d’avoir d’estimer » (avoir estimé par ailleurs, les gens qui vous paient auraient au moins pu vous offrir quelques cours de grammaire. Le français, c’est important) être libre de vous exprimer. En contrepartie, je suis tout aussi libre de réclamer tant votre départ que d’abhorrer l’inutilité de vos écrits. Je comprends que cela vous agace, encore et toujours la liberté.

          Enfin, vous êtes libre ici tant qu’on vous y tolère. Votre extrême correction fondamentalement hypocrite est, elle aussi, tolérée jusque-là. Cependant, il ne faut pas oublier que la galaxie libéraux.org ne touche pas un sous de l’Etat et peut très bien vous éjectez. Vous êtes libre, oui, dans le respect de la propriété de ceux qui paient.

          Mais je suppose qu’en bon collectiviste gonflé à la moraline et au motivex, jamais en reste pour prévenir la liberté des autres tout en se réclamant de son caractère sacré, en fameux incapable avide instamment en quête de dilapider l’argent des autres comme bon vous semble, que le concept simple de propriété vous est étranger.

          Pauvre de vous, sieur Daniel Roux, l’homme pur qui ne fut pas pétri dans le même limon que les autres.

          • Et j’en arrive même à vous reprendre sur votre grammaire alors que ma propre réponse contient quelques incorrections syntaxiques. Auquel cas je m’excuse du petit passage entre parenthèses.

          • « Mais je suppose qu’en bon collectiviste gonflé à la moraline et au motivex, jamais en reste pour prévenir la liberté des autres tout en se réclamant de son caractère sacré, en fameux incapable avide instamment en quête de dilapider l’argent des autres comme bon vous semble, que le concept simple de propriété vous est étranger. »

            Vous supposez mal et si vous me lisez, vous devriez savoir à quoi vous en tenir à mon sujet.

            Concernant la grammaire et l’orthographe, je vous prie d’accepter mes excuses.

      • Même si vous avez raison, il nous faut trouver nos points communs afin de nous réunir et retrouver notre France.

        Je vous suis sur un point, il faut dénoncer des attitudes mêmes intellectuelles trop souvent fallacieuses qui ne cherchent jamais à comprendre tout en se proclamant toujours fort, ce qui peut être très énervant à la longue.

    • Monsieur Roux,

      Les gens finissent pas demander des subventions parce qu’ils voient qu’ils n’obtiendrons pas les baisses fiscales, tout simplement. C’est le moindre mal. Le MEDEF fait pareil, a défaut d’avoir une fiscalité basse ils acceptent les crédits impôts etc. C’est trop facile de dire « olala ils sont incohérents ils veulent la liberté et en même temps demande de l’argent à l’Etat ». Peut-être qu’un jour il faudra qu’ils ne cèdent pas, quitte a se mettre très très en difficulté, d’accord, peut-être, mais en attendant ils acceptent les subventions par dépit de ne pas pouvoir avoir la Liberté, les baisses fiscales structurelles.

      Personne n’empêche d’agir, d’innover vous dîtes ? Vous dîtes comme ces journalistes qui viennent sortir que le problème de la Bretagne c’est avant tout qu’ils n’ont pas innové, évolué etc… et non pas la fiscalité. Mais enfin! un enfant comprend que pour investir, innover, etc, il faut son argent ! On en revient à la fiscalité. Laissez leurs l’argent, ils pourront innover. S’ils ne le font pas ou qu’ils font de mauvais investissements alors ils ne s’en prendront qu’a eux-même, c’est ça la loi du marché. Mais en France, on ne peut innover convenablement tant qu’on leurs prends autant. Et ce n’est pas les crédits impôts qui changent quoi que ce soit, le capital perd totalement en efficience en passant dans les mains de l’Etat et se retrouve balancé aux gros et entreprises d’Etat. Laissons leur argent aux PME/ETI.

      Bref, vous êtes totalement a côté de la plaque. 57% de dép publique sur PIB, 46% sur PIB de fiscalité, contrôle étatique réglementaire dingue, mille-feuille politique et administratif, décentralisation bidon. Et j’en passe.

      • Je comprends bien mais ce que je dénonce, si vous me lisez bien, ce sont les contradictions dans le discours du héraut libéral qu’est monsieur Madelin.

        C’est ce qu’on appelle de la démagogie. Il n’est pas le seul à pratiquer cet art.

      • Tout à fait d’accord avec vous. L’état veut tout contrôler et pour cela doit enlever toute liberté aux citoyens qui dépendent alors de l’état pour survivre. Les aides que donne l’état n’est nécessaire que par ce qu’il fragilise considérablement les entreprises et les individus en les ponctionnant à l’excès. Mais ce jeu désastreux est voulu car l’état ne veut pas de citoyens libres, indépendants et responsables.

    • «  » »« Laissez-nous faire! » crie t-il, mais à qui ? Personne n’empêche personne d’agir, d’innover, de fonder une entreprise. «  » »

      Qu’il est drôle ce Roux !!! Il vit en France ?

      • Qui prétend que c’est facile d’être un entrepreneur ?

        Je précise que j’ai beaucoup d’admiration pour ceux qui se lance dans l’aventure avec un risque sur deux de se planter moins pour les héritiers qui veulent donner des leçons aux autres.

        • Vous jugez trop Mr Roux, et n’entreprenez pas assez.

          Seuls ceux qui entreprennent peuvent juger ceux qui entreprennent ou qui ont de l’argent.

          Faites qq chose, et vous comprendrez la facilité de critiquer face à la difficulté d’agir, et vous pourrez enfin avoir un discours plus cohérent.

        • Vous n’avez pas compris M. Roux le sens de mon exclamation. Elle s’appliquait à votre affirmation que personne ne nous empêchait d’agir, d’innover, de fonder une entreprise. Ce doit être vrai, mais pas en France où l’État ne cesse de contrarier par la fiscalité et la réglementation chaque velléité d’entreprendre. Nous ne sommes absolument pas libres, en France, d’agir, d’innover ou de fonder une entreprise tant les bâtons dans les roues sont nombreux.

    • Juste par curiosité, on vous paie bien pour venir répéter vos slogans sur un site où personne n’y adhère ? En espèces ou en connivence ?

      • Je vais être tout à fait sincère avec vous, je suis payé.

        Je n’ai pas honte de l’avouer.

        Ceux qui me paient sont ceux qui me répondent avec intelligence en utilisant des arguments, des faits, des exemples.

        Mais je comprends que certains préfèrent venir sans mettre au pot. Peut-être qu’ils n’ont rien à apporter.

        • On voit bien la toute l’arrogance et le mépris du chevalier servant des forces du bien vis a vis des démons du capital…

          Votre cuirasse est moins rutilante que vous ne le pensez, et l’image qu’elle nous renvoit de nous même nous honore plus qu’elle ne nous salit.

    • « Personne n’empêche personne d’agir, d’innover, de fonder une entreprise »

      Du point de vue juridique, certes. Enfin professions réglementées mis à part, et elles sont nombreuses. Mais revenons au cas qui vous est favorable, une entreprise exerçant une activité non règlementée.

      Monter une boîte prend une semaine et coûte quelques centaines d’euros. Jusque là tout va bien. Mais ensuite les ennuis commencent: appels de charge du RSI, de l’Urssaf, CFE, et ce même si vous n’avez pas encore recouvré vos factures ! Il faudra ensuite reverser la TVA, tenir une comptabilité, rédiger des bilans… J’en passe et des meilleures.

      Ça revient à courir un marathon avec un boulet en fonte accroché à la jambe. Une certaine idée de la liberté !

      • Il faut croire en soi, avec un projet solide et éprouvé.

        Ne vous lancez pas dans une aventure si vous n’avez pas de biscuits, c’est à dire si vous ne connaissez pas le milieu dans lequel vous allez évolué.

        Le plus difficile et en réalité, le seul vrai problème, est de trouver des clients. Pour le reste, des solutions pratiques existent.

        • @Roux
          « Trouver des clients »
          Par exemple, vous êtes patron d’une flotte de VTCs, mais on vous impose un délais de 15 minutes par rapport au taxis, vous êtes médecins et voulez lancer un concept intéressant diminuant de plusieurs mois l’attente pour un rendez-vous d’ophtalmo, on vous en empêche, vous êtes prostituée indépendante … La liste est malheureusement longue.
          La seule utilité de la présence de ROUX sur ce forum est de nous faire voir que l’on peut toujours trouver un plus con que soit.

        • Mouarf! Merci pour ces conseils éclairés! Vous avez encore beaucoup de généralités de ce genre en stock?

        • A lire vos commentaires, on suppose que créer et surtout développer une entreprise est simple, et qu’il suffit de trouver des clients.
          Etant donné votre expérience sur le sujet, je vous invite à nous la faire partager, car nous sommes avide de comprendre comment devenir un bon chef d’entreprise en France afin de nourrir grassement la cohorte de fonctionnaires inutiles comme ceux par exemple du CNRS…

        • Et que dites-vous des retards de paiements de l’état envers ses fournisseurs, à nouveau, s’allongeant de mois en mois (ne comptons pas sur les intérêts moratoires au delà de 55 jours – même pas en rêve même pour 4 -5-6 mois)? dans mon souvenir, la dernière foi que nous avons subi cela c’était de juillet 2001 à Mai 2002.

        • @Mr ROUX (Renard rusé qui fait sa loi)

          « le seul vrai problème, est de trouver des clients. »

          Yaka FauCon !

          Euh non pardon vous vouliez dire : Zonka Faukil !

          Mais pourquoi donc dans mon bled les commerçants préfèrent-t’ils arrêter leur activité, revendre leur fond de commerce (s’ils trouvent preneur !) et trouver un boulot salarié ? Des gros menteurs comme mon voisin qui se plaint des taxes et de la règlementation, a fermé boutique – et n’a pas encore trouvé de boulot.

          Je vais bientôt habiter une ville fantôme (une boutique restante sur une quinzaine dans la plus grande gallerie commerciale), mais peut-être vivez vous dans un autre monde florissant.

    • @ Daniel ROUX : Il n’y a pas assez de sites de vraie gauche ou de fausse droite ?

      Vous avez en prime tous nos médias écrits, parlés, télévisuels, qui comme vous, nous recrachent sempiternellement le Gloubi-boulga immangeable de la pensée unique, marxiste et bien pensante, cela ne vous suffit pas ?

      Il vous faut impérativement polluer les sites, qui ne correspondent pas à votre dogme, comme tous les grands  »démocrates » fidèles à vos idées ?

      Vous ne nous convaincrez jamais, et manifestement, nous ne vous convaincrons pas, pourquoi perdre votre temps ?
      Jouer au troll, cela nous est tous arrivés, mais de temps en temps, car les meilleures plaisanteries sont les plus courtes.

      A moins que vous soyez un emploi aidé hollandesque ? Vu la régularité, de vos diatribes, ce qui serait  »la queue du Michey », car payé en plus par nos impôts, mais qui ne nous étonnerait même pas.

    • Je vous trouve dur avec Madelin. N’oubliez pas que c’est une interview , pour lecteurs du Figaro ! Pas un article réservé à Contrepoints. C’est le seul libéral français, il serait dommage de l’ »abîmer », tous les autres s’en charge !

      Un vrai slogan, doit être bref et percutant, m’a t’ on appris !

      Quand Madelin est sur BFM Business, là, il est beaucoup plus percutant, précis, libéral, j’ai même vu un jour Nicolas Doze, avouer qu’il était un peu largué, tout en reconnaissant le bien fondé et la pertinence de ses analyses, qui restaient malgré tout : ultra-turbo-hyper-néo-libérale comme ils disent tous.

      Bien sur après deux thèses s’affronteront toujours ; celle qui prône, pour faire connaître le libéralisme, d’y aller par doses homéopathiques, pour ne pas heurter, essayer de ne pas trop déplaire, et ceux qui ne font aucune concession quitte à choquer fortement. En tant qu’adhérant des Tea Party, je vous laisse le soin, de comprendre ma préférence ! D’autant qu’en France, vu la mentalité ambiante formatée depuis trop longtemps par l ‘éducation nationale communiste, et la myriade de représentants, d’électeurs qui en découlent, vous ne risquez pas grand chose !

      • Eh bien montons un concours de slogans !
        Faites nous confiance !
        Rendez-nous la clé de nos champs !

      • +1 au pragmatisme de Tea Party

        • Là, vous ne pourriez pas me faire de plus beau compliment, merci ! : Ce pragmatisme, qui manque à tellement de français ! Qui préfèrent la masturbation intellectuelle stérile avec une brouetté de grands sentiments, qui ne peuvent que fausser les analyses et la réalité.

          Je dis souvent par provocation que je me sens plus américain que français (quoi que!) mais ce qui caractérise le monde anglo-saxon, c’est avant tout son pragmatisme salvateur.

          Si l’étymologie du mot libéral est  » liberté  », il serait bon j’y rajouter toujours  » pragmatisme  ».

          La dernière en date, à l’assemblée et symptomatique et me fait rugir de honte: le racolage est autorisé, si la loi passe, mais le consommateur sera pénalisé ? Comme dit Zemmour, la vendeuse à le droit de se vendre, mais on n’a pas le droit, de l’acheter  sous peine d’amende ! Ubuesque, ridicule, donc bien français, surtout si, parallèlement les flics, justement chargés de combattre les réseaux mafieux de proxénètes, avouent qu’ils n’ont déjà pas assez de temps, pour les combattre ! Donc la loi sera inapplicable, et ridicule, une de plus.
          Vive le pragmatisme des français !! qui en plus payent très chers leurs pingouins en surnombre, de députés et de sénateurs, ne parlons pas du gouvernement, nous savons ce qu’il vaut ! Najat machin truc en tête, qui maintes fois, nous a prouvé sa bêtise crasse et son féminisme doctrinaire ravageur, car en fait, c’est la sexualité des hommes qu’elle déteste. Il est temps, qu’un libéral, lui fasse découvrir, ce qu’est un vrai homme !

          • « Il est temps, qu’un libéral, lui fasse découvrir, ce qu’est un vrai homme ! »

            Avec un « libéral » comme vous, pas besoin d’argumenter contre la sottise de la chose.

            La loi porte sur la prostitution, sur le viol et son incitation, elle existe déjà.

          • Tea Party, je partage avec vous cette fascination du pragmatisme anglo-saxon qui ne date pas d’hier, j’ai à ce sujet une anecdote historique qui reste d’actualité :

            A XVII ème siècle, les mathématiciens français théorisent les règles qui régissent la stabilité des frégates de l’époque. Des arsenaux sortent des navires plus performants et plus équilibrés qui donnent un avantage certain dans les batailles navales face aux navires anglais construits sur des bases empiriques.
            Les Français plens de confiance choisissent comme amiraux des officiers de l’aristocratie de l’époque qui avait étudiés les théories de la statégie sur mer.

            Lors des premiers combats les Anglais sont surpris par les performances des bateaux français, mais très vite, ils manoeuvrent en conséquence pour reprendre l’avantage par la ruse de leurs amiraux et capitaines.
            Leurs officiers n’étaient, à l’origine, que des mousses plus malins que les autre qui avaient appris les stratégies en étant toute leur vie sur les ponts des frégates.
            Une fois la victoire acquise, ils rapportaient les navires français dans leurs arsenaux pour les copier et les améliorer et toujours avec pragmatisme ! On connait la suite.

          • Aujourd’hui, ce sont des petits frenchis qui font les algorithmes à la city, et des Anglais qui prennent les bénef., l’histoire continue 🙂

      • D’autant que dès qu’il le peut Madelin fait de la pub à contrepoints sur BFM Business le mardi matin. Il est quand même rassurant qu’après l’avoir ignoré pendant des années les médias comme Le Figaro et Le Point soient allé le chercher pour donner son point de vue sur les bonnets rouges. Que fait l’Express? Que Le Monde et d’autres pravdas de gauche restent hermétiques aux idées libérales on en attendait pas moins.

        Hier soir chez Zemmour et Naulleau, FOG répondait hélas dans un temps trop court à la une du Point sur les « néo-cons » : Sujet à creuser car sur son site, l’économiste Jacques Sapir foutu dans le même sac que les Zemmour et autres protectionnistes et anti-mondialisation l’a mal pris et s’est fendu d’une réponse assez pathétique…

      • Doze est le seul journaliste français capable de faire une émission avec comme invités : Alain Madelin, Charles Gave et Jean-Marc Daniel… Forcément son émission est souvent en décalage complet avec les sottises récurrentes égrainées à longueur de journée sur les principaux médias!

    • @Daniel ROUX : Entre les subventions et le chômage, vous choisissez quoi ? Pas bêtes les bonnets rouges choisissent les subventions… à défaut d’alternative. Croire que le problème c’est les gens c’est limite de la paresse intellectuelle.

      « Quant aux forces moins vives, c’est à dire des forces vives qui ont perdu leur force.. On les laisse crever? »

      Pas plus que chez nos voisins. C’est-à-dire jamais.

    • « Quant aux forces moins vives, c’est à dire des forces vives qui ont perdu leur force.. On les laisse crever? »

      Si la solution consiste a la capter sans lui donner de moyens ni surtout de perspectives d’émancipation, et de la clientéliser; alors oui on a un problème. D’ailleurs, nous avons ce problème.

      Si les, allez, 25% de vives ne se justifient que par le financement de la mise sous formol des forces moins vives, je ne vois pas ou est le projet de société.

  • « Laisser nous faire » est un ultra très très mauvais slogan!

    Il ne peut qu’être mal compris, clivant et qui n’attirera jamais personne, même les libéraux. Trop synonyme de « laxisme », et peut être compris comme « laissez faire certain à la place des autres » inverse du libéralisme et de l’effet recherché.

    Il heurte, ne fait rien comprendre. La France a besoin de pédagogie face à l’enseignement doctrinaire de gauche.

    « Laissez place à l’initiative individuelle » ou  » l’autonomie permet le défi » ou « Réglementer c’est déréguler le marché libre », ou »l’interventionnisme c’est fausser la libre concurrence ». ou « trop d’impôts tue l’impôt », ou d’autres à inventer par des libéraux plus consensuels et compréhensibles.

    Madelin est « politique », il porte une certaine responsabilité sur la faible portée des idées libérales en France. Qu’il adopte un langage plus consensuel et adapté avec sa manière de s’exprimer il est clivant plus qu’attirance.

    Il ferait bien de se remette en question et chercher a argumenter comme H16 ou d’autres qui s’expriment sur ce blog.

    • +1

      Monsieur Madelin, j’apprécie vos idées, mais la manière dont vous les énoncez leur fait, auprès de la grande majorité, plus de mal qu’autre chose.

    • Lequidampost, je vous trouve dur envers Madelin, Il a le mérite d’être le seul politique à porter les idées libérales et qui plus est, il le fait avec assez de talent pour en dissimuler le cynisme.

      • C’est bien ce que je dis, il ne dissipe pas l’idée qu’il y aurait derrière le libéralisme du cynisme plutôt qu’un pragmatisme humaniste et efficace, qui permet à chacun de s’accomplir et de s’enrichir.

        • Je partage votre scepticisme.

        • « un pragmatisme humaniste et efficace » ? Qui n’est compris que par les nantis…et les bénéficiaires au quintuple d’un libéralisme, c’est à dire les rentiers actuels.

          • Je passais refaire un tour sur contrepoint et qu’est ce que je vois ? des étatistes qui polluent le forum. Y avait pas tant de trolls que ça avant.

            Qu’est ce qu’ils font là ? Aternatives économiques et libération ne seraient pas si bien que ça finalement ?

          • …qui est compris par les 80% de jeunes Chinois qui veulent monter leur business et s’enrichir. C’est quoi votre vision de l’humanisme et de l’efficacité, à vous ? Tenir le revolver pour prendre à ceux qui gagnent pour donner à ceux qui paressent ?

          • les seuls rentiers que je voient en France sont les fonctionnaires et certains abonnés à l’argent public.
            Monsieur, quand 50 % des actifs français sont payés par l’état, donc l’argent du contribuable, alors les 50 autres % d’actifs français doivent travaillés 2 fois plus pour les entretenir.
            Dans d’autres temps et d’autres lieux, ont appelés cela l’esclavagisme.
            alors les trolls rentiers de nos impôts , on ne veut plus de vous dans nos blogs, nos maisons, nos vies, nos voitures, en résumé dans notre pays.

          • Galt17, « les seuls rentiers que je voient en France »

            J’en déduis que vous êtes borgne 🙂

            Et pour votre gouverne je suis dans le groupe des 50% qui travaillent deux fois plus !

        • Le fait certain est que le socialisme fabrique tout sauf un sain discours de responsabilité qui commencerais par ses propres droits et devoirs.

          Au contraire : le biais de victimisation est premier dans le discours socialiste, et son corrollaire : le grand méchant source de tous nos maux, qui nous a tout pris et est sensé tout nous devoir.

          Qu’on essaye ensuite de faire le distinguo entre stalinisme, nazisme, et socialisme a la francaise, on est dans le domaine de la variante, dont seule la température du bain social limite l’ampleur de l’action.

          Lisez bastiat pour mesurer la vacuité du socialisme. Il anticipe tous les cancers socialos qui se sont développés ces 50 dernières années.

    • Alain Madelin faisait simplement référence à la réponse des marchands à Colbert quand il leur demandait la recette pour développer l’économie « laissez nous faire ».
      Quant à sa responsabilité des 40 piteuses d’une classe politique corrompu, je ne partage pas du tout votre avis et il est seul avoir courageusement défendu des idées libérales.
      Et je vous invite à vous placer dans un contexte politique ou le moindre faux pas vous aurez mis au rencart, il suffit de voir le parcours de Madame Thatcher qui fut viré par les tories…

  • Bonjour,
    Je suis un peu étonnée de lire de la part de M. Madelin qu’il faut « une plus grande liberté de choisir ». Je me souviens l’avoir entendu sur BFM plus ou moins s’esclaffer quand le journaliste avait évoqué la possibilité de sortir de la sécurité sociale. Il s’est même un peu moqué de Laurent C. dont il semblait pourtant bien connaître les démarches. Alors depuis, je suis moins enthousiaste quand je le lis.

  • j’ai vu aussi cette intervention. M Madelin ne se moque de personne. Il souligne seulement le décalage entre ceux qui proclamment un peu vuite que le monopole de la secu est terminé et la réalité du terrain : bureaucratie kafkaienne, menaces, huissiers, saisines, etc. Alors oui, M Madelin a raison : on n’est pas encore sorti du monopole.

  • alain Madelin:

     » le nuage du libéralisme s’est arrèté à la frontière … « 

    • Choisissez plutôt François Fillon.
      Pour les idées c’est quasi pareil que Madelin , sauf que lui, n’a pas de casseroles accrochées au c…

      • Alors je retire tout ce que j’ai dit sur la maladresse occasionnelle de Madelin à exprimer de bonnes idées.

      • je n’ai rien contre Madelin, bien au contraire: depuis qu’il a été  » démissionné  » en 95, je vote pour le FN ( avec un passage chez Devillier ) qui n’avait pas encore des relents de socialisme, à l’époque.
        je n’ai rien contre fillon, qui fait souvent des beaux discourt. mais ça reste des discourts !!
        il a quand mème été premier ministre pendant 5 ans, si ma mémoire est bonne ?
        s’il doit etre élu un jour, je me demande avec quel score il faudrait qu’il le soit pour avoir les coudés franches pour apporter à la france les réformes dont elle a besoin ?

        • Officiellement le FN est contre le libéralisme. Il vient de la droite sociale…. Alors j’attends pas de lui qu’il signe des traités de libre échange avec la Chine!
          Madelin est un libéral très optimiste et il en faut en France. Dommage qu’il ne contribue pas pour ce site.
          @MichelO
          Je ne comprends pas qu’elle idée vous reprochez à Madelin.

          • merci de m’informer que le FN est anti-liberal, néanmoins, ça n’a pas toujours été aussi tranché, dans les années 80, du temps du père, le FN était plutot reaganiste.

  • Alain Madelin dessine des pistes pour redonner de l’élan à la France. Son diagnostique est lucide et il construit ses propositions en prenant appui sur les spécificités françaises plutôt que par rupture. Son discours ne trouve pas d’écho dans les partis politiques qui occupent le devant de la scène car il s’inscrit dans un temps long en opposition avec le court-termisme des élus et de certains acteurs économiques clefs.

  • Comme il a raison Mr. Madelin.
    Mais il faut admettre que les Français sont formatés depuis l’école pour devenir dépendants.
    L’état par l’avalanche d’impôts, taxes et réglementations a enlevé toute possibilité d’indépendance et de liberté aux citoyens. Après avoir appauvri ce dernier, l’état arrive en sauveur, distribuant des aides de toutes sortes (juste suffisantes pour survivre) et ainsi garde tout contrôle sur tous, car tous dépendent alors de lui pour survivre (entreprises, individus). C’est très vicieux, car l’argent que l’état distribue est celui qu’il a pris (volé) aux citoyens, mais c’est le seul moyen pour la nomenklatura de conserver tous les avantages qu’elle s’est octroyé (sans l’avis du citoyen). Aussi, l’état subventionne (avec nos impôts) médias et associations liberticides dans le but de nous désinformer et nous contraindre au silence. Puis arrive la justice qui se charge de condamner tous ceux qui osent se rebiffer, et la boucle est bouclée.

    • Ce que vous décrivez est le schéma de fonctionnement de la mafia. L’Etat socialiste obèse est une organisation mafieuse.

      • Personnellement ca me fait plus penser, pour prendre un exemple de la nature, le parasitage. Vous savez le genre de bête qui s’agripe à vous, mais c’est indolore, vous ne sentez rien, comme un moustique, et la, le venin fait son chemin pendant qu’il se nourrit. Et la fin,si on ne fait rien, sera forcément fatal pour les deux camps. Ce qui importe, c’est de savoir si l’hôte s’en rendra compte à temps

  • Mias M.Madelin, je ne me rappelle pas que lorsque vous étiez au gouvernement, vous ayez promis ou entrepris une baisse des impôts ou de la pression fiscale du gouvernement, me trompes je?

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