Éboueurs de Marseille : 15 heures payées 35, qui dit mieux ?

Si les rues de Marseille sont si sales, c’est parce que les éboueurs de Marseille ne font pas le travail pour lequel ils sont très bien payés.

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Éboueurs de Marseille : 15 heures payées 35, qui dit mieux ?

Publié le 10 décembre 2013
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Par Guillaume Nicoulaud, depuis Marseille.

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Gras comme un rat à Marseille

Sur Causeur, Jean-Paul Brighelli, se plaint de la prolifération des rats à Marseille. Fort bien, mais allons jusqu’au bout.

S’il y a des rats, si nos rues sont si sales, c’est parce que les ordures jonchent les trottoirs ; et si les ordures prolifèrent, c’est parce que les camions-bennes qui sont supposés les ramasser ne le font pas. C’est le fameux fini-parti, maintes fois dénoncé, notamment par la Cour des comptes, qui permet à nos sympathiques agents de surface de rentrer chez eux quand ils estiment avoir accompli leur tâche. En pratique, cela signifie qu’ils ne ramassent qu’une poubelle sur deux – quand ils ne sont pas en grève, bien sûr – et bouclent leurs tournées en 3 h 30 au lieu des sept heures sur la base desquelles ils sont payés (chiffre de la Chambre régionale des comptes de Provence-Alpes-Côte d’Azur pour 2007).

Saviez-vous que la Taxe d’Enlèvement des Ordures Ménagères (TEOM) dont s’acquittent les Marseillais est la plus élevée de France ? En 2011, à Lyon, c’était 70 euros la tonne par habitant, tandis qu’à Marseille c’était 149 euros ; 5 euros de plus qu’à Paris ; plus du triple de ce que payaient les Brestois.

L’origine de cette peste, c’est le système Defferre. Né en 1953 lorsque « Gastounet », qui n’aimait pas les communistes de la CGT, a donné les clés de la ville à la toute nouvelle CGT-FO, Force Ouvrière, le syndicat majoritaire qui fait la pluie et le beau temps à Marseille.

Ce ne sont pas les rongeurs qui coulent la ville, c’est une tout autre espèce de nuisibles qui a pris le pouvoir à tel point que Gaudin, comme Vigouroux avant lui, n’imaginent même pas les défier, et que les frères Guérini en ont fait les chevilles ouvrières de leurs petits systèmes. Voilà les véritables rats ! Ils se cachent encore moins que les rongeurs ; ils défilent même régulièrement au grand jour en chantant l’hymne de la justice sociale et de l’intérêt général.

 

Le dur labeur de l’éboueur marseillais

Pour mémoire, en France et en 2012, le salaire horaire médian était de 11,05 euros net et à partir de 21,88 euros vous comptiez au nombre des 10 % des salariés les mieux payés.

Selon Louis, éboueur à Marseille interrogé par Rue89 le 10 décembre 2012, son salaire net mensuel atteint 1278 euros (1660 brut) auquel s’ajoutent 459 euros net de primes diverses ; soit un total de 1737 euros net, si l’on omet de compter les divers petits avantages que confère le fait de travailler pour la ville comme la carte bus-tramway-métro à prix cassé (1,65 euro/mois contre un peu plus de 36 euros pour le commun des mortels), ou la mutuelle des municipaux (63 euros/mois). Bref, 1737 euros net pour une journée de travail de 7 heures (35 heures par semaine ou 151,6 heures par mois), ça fait un salaire horaire d’environ 11,46 euros net, ce qui place Louis au-dessus du salaire médian.

Seulement voilà, toujours selon Louis, il ne travaille pas 7 heures par jour mais plutôt 4 h 30-5 heures. Fort bien, comptons généreusement 5 heures par jour soit 108,3 heures par mois et nous voilà avec un salaire horaire de l’ordre de 16 euros net – c’est-à-dire 45 % de mieux que le salarié médian.

Sauf que s’il travaille vraiment 5 heures par jour, Louis est un modèle de vertu. Lorsque, en novembre 2004, la chambre régionale des comptes a cherché à mesurer le temps de travail effectif des éboueurs marseillais, elle l’évaluait plutôt à 3 h 30 en moyenne. En septembre 2011, ce sont les élus d’Europe Écologie les Verts qui s’y sont collés et leur verdict était encore plus sévère : selon eux, ce serait plutôt de deux à trois heures de travail par jour et pas une seconde de plus.

Or, si l’on en juge par la saleté de nos rues et le montant de la Taxe d’Enlèvement des Ordures Ménagères que nous payons (la plus élevée de France, je le rappelle), la situation n’a pas évolué, en tout cas pas dans le bon sens.

Bref, pour une fois, on a tout de même furieusement envie de croire EELV. Or, en comptant 3 heures de travail quotidien, soit 65 heures de travail par mois, le salaire horaire net de nos joyeux drilles passe à 26,72 euros. C’est 2,4 fois le salaire médian et ça permet à Louis et un certain nombre de ses collègues de faire partie haut la main des 10 % des salariés les mieux payés de France.

Bien sûr, vous me direz qu’à plus de cinquante ans, Louis bénéficie de son ancienneté et qu’il perçoit la prime réservée aux conducteurs de benne. C’est juste. Selon Louis, ses collègues gagnent en moyenne 1520 euros net. À raison de trois heures de travail par jour, ça fait un salaire horaire de 23,38 euros net, c’est-à-dire 3,2 fois le Smic, plus de deux fois le salaire médian, et largement assez pour se classer dans le top 10 % des salariés les mieux payés de France.

Pour finir, l’usage du conditionnel en ce qui concerne les gâches a de quoi faire sourire. Il va de soi que 1520 euros par mois, ce n’est pas Byzance et que lorsqu’on ne travaille que de 5 h 30 à 8 h 30 (ou de 21 h à 24 h pour les tournées du soir), on a largement le temps d’améliorer l’ordinaire à l’abri du regard de l’administration fiscale. Le moins que l’on puisse dire, c’est que lorsque Louis et ses collègues paient leur cotisation à Force Ouvrière, ils ont d’excellentes raisons de le faire.


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  • Pour avoir vécu à Marseille je suis bien obligé de constater que c’est vrai. Moralité, les résidents sont obligés de payer la taxe de ramassage des ordures ET de ramasser les ordures eux meme. On voit régulièrement les commercants de la rue saint féréol nettoyer la rue alors qu’ils ont déjà payé la taxe.

  • Aucune plainte n’est déposée ?? aucun groupement des habitants pour faire tomber la vermine ?

  • Après les dockers…les éboueurs…

    Que font les médias et les politiques ?

    Rien…le « bon citoyen » continue à payer…pour l’instant !

  • J’ai mieux « Professeur de musique agrégé »

    Maximum de 15 heures par semaine, préparation de cours minimale, aucune copies à corriger (ou si peu), des vacances, retraite avantageuse, sécurité de l’emploi … Ou bien encore professeur de sport agrégé : 17 heures maximum !

  • J’habite Marseille, dans le 13ème arrondissement, quasiment à la campagne, et Dimanche dernier je suis « descendu » en ville, c’est-à-dire que je suis allé dans le centre ville, rue Saint-Fé, rue de Rome, Vieux Port pour faire quelques achats de Noël. Comme d’habitude je suis reparti complètement démoralisé et immensément triste.

    J’ai grandi dans le centre, dans un quartier « classe moyenne », la Plaine, et je ne reconnais plus ma ville. Je la vois s’enfoncer petit à petit dans la crasse et la médiocrité, même si des efforts énormes ont été fait, notamment sur le Vieux Port. Le Mucem et le fort Saint-Jean, l’esplanade de la Major sont également des endroits magnifiques – pourvu que ça dure.

    Mais on dirait qu’une malédiction s’acharne à casser les efforts. Un trottoir neuf ne le reste jamais longtemps, une place toute propre est aussitôt envahie par des barrières temporaires inamovibles, une rue piétonne ne l’est jamais totalement, voitures et scooters y circulent sans problèmes …
    Je ne sais pas si c’est propre (!) à Marseille, mais c’est ainsi que je le vis : j’ai l’impression d’un gâchis permanent.

    Enfin, au sujet de la propreté, tous les gens que je connais sont exaspérés par ce système de « ramassage » d’ordures (il faudrait dire système de dispersion !). Mais il faut également reconnaître que les marseillais eux-mêmes, dans leur grande majorité, sont sales et ne font rien pour améliorer leur cadre de vie.

    Pour terminer sur un point plus positif, quelques images du 9ème arrondissement de Marseille : http://www.calanques13.com/calanque-morgiou.html

  • « Le moins que l’on puisse dire, c’est que lorsque Louis et ses collègues paient leur cotisation à Force ouvrière, ils ont d’excellentes raisons de le faire. »

    Pour une fois que les syndicats font leur travail…
    Honnêtement, rejeter la faute sur les syndicats, c’est hypocrite. S’ils ont les moyens de créer des boulots de planqués bien rémunérés pour un travail minimum, grand bien leur fasse.
    C’est ceux qui payent et qui laissent faire qui sont en tort (si tort il y a). Et c’est pour ça qu’un article comme ça, assez exhaustif, c’est bien 🙂

    • Oui et non.
      « créer des boulots de planqués bien rémunérés pour un travail minimum » c’est OK, tant que c’est par des moyens honnêtes. Mais là, clairement, aucun moyen honnête ne permet un tel résultat.

  • La critique n’est pas issue de l’auteur qui n’en est que le rapporteur, il cite Brighelli et il aurait pu s’en dispenser, mais en le faisant il fallait inclure la critique de Brighelli qui est parfaitement recevable et vient compléter le tableau d’un multiculturalisme qui a totalement déstructuré la france, et s’il vous plait, le refrain sur Marseille ville portuaire et son immigration séculaire est irrecevable, il y a immigration et immigration.
    Les pointillés c’est bien, un texte parfaitement assumé c’est mieux.

  • le problème viens du syndicats fo a qui deferre avait en son temps laisser le pouvoir a ce syndicat mafia et même chose avec les dockers ,mais la c’est la cgt qui sévit ,au détriment de la santé économique de la ville . c’est plus facile de donner que de reprendre ?

  • Marseille innove en devenant la Capitale Européenne du Bouillon de Culture !

    Sinon, à la question « 15 heures payées 35, qui dit mieux ? », on trouve « 0 heure payée 35 » : ce sont les subventions sociales diverses versées aux rentiers de l’Etat socialiste obèse.

  •  » qui dit mieux ?  »

    moi: une heure de déclaration pour toucher 13.000 euro de DPU …

  • Je veux juste vous exposer mon expérience d’éboueur à Nîmes, ou le fini parti est aussi en place, la collecte est en revanche gérée par une société privée depuis des années. Vous pouvez comparer l’état de propreté de ces 2 villes… Il n’y a pas photo. Le fini parti est en place dans de nombreuses autres villes sans que cela pose des problèmes particuliers de propreté ou autre. Le problème avec Marseille c’est que les éboueurs sont des fonctionnaires qui sont protégés par des syndicats tout puissants un éboueur qui ne fait pas correctement son travail ne risque absolument aucune sanction, le problème vient de là. Je pense aussi que les effectifs doivent être pléthoriques en rapport de la taille des secteurs. Ayant travaillé quelques années comme éboueur et ayant bénéficié du fini parti, ce système ne nous empêche absolument pas de faire correctement le travail pour lequel on est payé… Lorsque celui ci était parfois mal fait comme des papiers ou des détritus qui tombent à côté de la benne ça peut arriver… Les agents de maîtrise qui surveillent les collectes n’hésitent pas à renvoyer les équipages pour nettoyer parfois même pour quelques bouts de papier tombés. Lorsqu’un conteneur est oublié c’est la même chose. Ensuite malgré notre rythme de travail extrêmement soutenu on travaille entre 6 et 8h par jour en fonction des secteurs. Quant aux salaires ils sont sensiblement identiques à ceux de Marseille mais je peux vous dire que les éboueurs ne volent pas leur salaire, je n’ai jamais fait un boulot aussi exténuant, levez vous à 4h du matin et courez pendant plus de 6h derrière un camion avec des chaussures de sécurité, collectez entre 4 et 6 tonnes de poubelles (par équipier) à la main et ce dans n’importe quelle conditions climatiques de +40C° à -10C°. Tous les gars qui ont fait ce boulot se retrouvent pour la plupart avec de nombreux problèmes de santé, on ne compte pas les hernies discales, les articulations explosées les divers TMS, des cas d’infarctus… Et j’en passe. Le problème à Marseille ce n’est pas le fini parti mais la mentalité et le statut des éboueurs…

    • Merci pour cette mise au point. Dans l’absolu, le fini-parti ne pose a priori pas de problèmes si le travail est correctement effectué.
      Mais à Marseille on glisse lentement vers le « pas-commencé – parti » ( (c) mon épouse).
      Et au passage, merci de faire ce travail nécessaire et difficile.

  • La ville est gérée par le syndicat force ouvrière qui n’a rien à envier à une organisation mafieuse. Les marseillais payent par tête d’habitant deux fois plus qu’à Paris. Le 14ème arrondissement est nettoyé par une société privé et il es beaucoup plus propre que les autres. Il est vrai que la majorité de marseillais sont aussi sales que leur ville. Triste.

  • Marseille, ce savoureux morceaux de tiers-monde à portée de main, il faut bien l’observer parce que c’est un avant-goût de ce que sera Paris dans quelques années.

  • Le fini parti est d´après moi une erreur. Les éboueurs en voulant travailler vite vont travailler mal et vont se faire mal. J´en vois souvent qui pour aller plus vite soulèvent les poubelles sans utiliser les leviers remonteurs du camion, bilan: Mal au dos, lumbago et arrêt maladie voire invalidité. Je vis à Copenhague, les éboueurs travaillent beaucoup plus lentement, ils ne courrent pas mais ils font 37,5 heures. Le résultat est bien meilleur.

    • Je suis d’accord avec ce que vous dites mais en ce qui concerne ma ville si nous devions accrocher la totalité des conteneurs il nous faudrait je pense 2 fois plus de temps ou bien il faudrait réduire de moitié la taille des secteurs de collecte et mathématiquement embaucher du personnel… Aujourd’hui la quasi totalité des poubelles sont collectées à la main sans utiliser le lève conteneur. Nous avions fait l’experience une fois d’accrocher tous les conteneurs du secteur de collecte résultat on a fini la collecte à 13h…

      • A partir du moment où le CHSCT impose le lève-conteneur, la collecte doit se faire comme cela.
        Ce n’est pas aux ouvriers de décider de travailler différemment des préconisations, pour aller plus vite et finir plus tôt.
        Je donne raison à l’employeur s’il veut licencier des employés qui s’obstinent à imposer leurs méthodes de travail.
        En tant qu’ingénieur je me bats sans arrêt contre des ouvriers qui veulent avoir raison et refusent de changer leurs méthodes de travail. La France crève de ça ! !

        • Le problème c’est que l’employeur ne se retournera jamais contre des salariés qui lèvent les conteneurs à la main (tous, pas un salarié accroche ses conteneurs…) car cette pratique arrange l’employeur lui même et permet d’obtenir des gains de productivité considérables, un seul équipage qui collecte à la main fait largement le travail de 2 équipages qui accrochent, s’il fallait doubler le nombre d’employés et de matériel de collecte se serait catastrophique pour l’employeur et au final pour le coût global de la collecte

    • A ceux qui préconisent de quitter la France, je commencerai par dire.

      Que ceux qui ont la malchance d’habiter Marseille se barrent
      Cette ville est totalement pourrie de partout ! ! !

      Partez vivre à Aix en Provence par exemple ou Martigues; mais Marseille, non.

  • Franchement, commençons par le début ! L’enlèvement utile des papiers cartons dépend de a pureté de ces déchets. En Belgique, les caisses sont démontées, pliées et ficelées bien proprement, ou mises dans une caisse plus grande. Bref, du 100 % carton-papier bien propre et bien rangé. Avec amendes saignantes pour les gros dégoûtants !

    Idem pour le verre, les plastiques, les déchets ménagers ou de jardin : chaque espèce a son sac exclusif, et si quelques ordures sauvages apparaissent, des enquêteurs gantés mènent les recherches pour identifier leur provenance, et sanctionner sec.

    L’équipe d’éboueurs filmée travaillent non dans une rue, mais dans une inimaginable porcherie. Ca ne pousse ni à la conscience professionnelle, ni à la méticulosité.

    Que pourraient faire ses éboueurs de cartons bourrés de déchets ménagers ? Rien !

    • @ MPS
      Tu donnes l’exemple de pays du nord, comme la Belgique, mais également la Hollande l’Allemagne, la Suisse où existe, depuis très longtemps, une tradition de civisme et de propreté, inimaginable dans les régions du sud de l’Europe.
      Il faut savoir que non seulement les populations sont condamnables mais même des élus du sud de la France, se sont opposés durant des années à la collecte des déchets avec tri sélectif préalable.

  • A mon humble avis, une seule chose ressort de cet article : la lâcheté des élus.

  • cela ne me surprend pas. Brest, capitale du ponant connaît bien ces déboires. Demandez donc aux Brestois combien leur a coûté les prodigieuses formes de radoub capables d’accueillir les plus gros tankers du monde (300.000 tonnes et plus). Et qui a démoli ces faramineux investissements? …. les syndicats et en priorité, la CGT et ses inféodés. Ils n’ont alors trouvé que mieux de faire grève alors que le carnet de commandes grossissait. Et cela n’a pas suffi. Quand il n’y a plus eu de navires (on ne parlait plus de pétroliers) à s’arrêter à Brest, les prospecteurs de marchés se sont tournés vers les plateformes offshores. Bien mal leur en a pris. Dès qu’ils ont eu la première once de contrat de fabrication ou d’entretien (parce qu’à Brest, ils ont les compétences et les savoir faire), nos syndicats (encore eux) n’ont trouvé d’autre porte de sortie que de bloquer la première plateforme durant quelques semaines. évidemment, je vous laisse imaginer la suite.

    • Oui mais à Brest, les éboueurs ont cessé leur grève depuis trois semaines. Il y avait depuis six mois des problèmes de manque de bouteilles d’eau dans les camions et de lessive des vêtements qui donnaient des allergies, enfin, ça, c’est cette année. L’an dernier, c’était autre chose. Toutefois, Brest est bien lavée et désodorisée malgré tout, si on compare à Marseille.

    • Sauf que Brest est une ville propre, je ne vois pas le rapport.

      Ah si, peut être bien que l’arsenal a été volontairement détruit ?
      Peut être bien que le trafic maritime a été concentré ailleurs ?

      Bref, peut être bien que ça n’a aucun rapport, et qu’il est hasardeux de faire des parallèles entre ces deux grand ports.

  • Bon article,
    Cependant la limite étant que d’autres villes utilisent le système du fini-parti…Tout en ayant de très bon résultats…
    Dès lors remettre ce système en cause est totalement sans raison (c’est un contrat avec un avantage comme un autre, à moins que l’on commence à vouloir parler des avantages de chaques cadres d’emploi et à ce moment il y aurait à redire partout).

    Le vrai problème c’est la gestion des employés. Si à chaque errements il y avait sanction les rues seraient tout aussi propre…que par exemple à Strasbourg et les villes alentours qui sont tout de même des modèles du genre et marchent sur ce système.

  • Du coup je suppose que vous avez laché votre clavier et postulé immédiatement comme éboueur à Marseille. Pour vivre COMME UN PACHA ! Non ?
    Ha ? Mais pourquoi ?

    • Car cela implique de devoir :
      – jouer des coudes
      – avoir des connaissances à la mairie
      – profiter d’un système qu’on sait néfaste pour la population

      J’en conviens, ceci n’est pas à la portée de tout le monde. Sinon, pour vivre comme un pacha à Marseille, le top c’est docker.

      • D’autres « fonctionnaires », pardon parasites qui vivent de la rapine, ont AUSSI une vie très, très dure.

        Ainsi savez vous que rien ne va plus au « Conseil économique, social et environnemental » ?

        Vous ne savez pas ce que c’est ? C’est normal, et puis on ne vous demande pas votre avis.

        Les 151 pauvres chéris sont stressés. Plus d’un quart déclarent être exposés « de manière élevée ou très élevée à l’épuisement professionnel ».

        Non ce n’est pas un poisson d’avril.

        http://tinyurl.com/om9bwc6

        C’est la Réalité. La Réalité de la démence collective qui contamine ce pays depuis 30 ans.

        Et vous continuerez de payer.

    • On vit très bien en vendant de la drogue également. Demandez vous pourquoi les gens honnêtes ne le font pas.

  • Quand le zivaïsme made in laldjérie copule avec le collectivisme français, cela donne cette belle et grande cité: Marseille 2013.

    Régression à tous les étages, direction merde la ville pour tout le monde.

    L’évolution de cette ville au potentiel incroyable (95% des échanges commerciaux français passent par la mer) éclaire d’une lumière crue notre transformation progressive en république populaire…

  • Je les vois TOUS les matin à coté de chez moi : sur les trottoirs, à 25m du bar du coin, les bennes à ordures sont garées.

    Et j’y passe tous les matins à 8h30. Ils font donc bien 3h par jour.

    Révoltant de payer des impôts pour ceci non?

    Je n’ai qu’un chose à dire : PRIVATISATION.

  • certes mais les responsables sont les élus et donc les citoyens, il faut vous présenter mon bon monsieur.

  • Éboueurs, quel métier de rêve.

    Je me demande pourquoi certains préfèrent encore être bloggeurs.

  • un milieu que l’on connaît certainement très mal, surtout à Marseille. Merci pour ces précisions

  • J’ai vécu 25 ans à Marseille ville pauvre et multiraciale, des moments de plaisir malgré tout … la mentalité des gens et l’éducation est mal-en-point, les politiques et les autorités de la ville sont gangrénées à un point de non retour … tout le monde veux un morceau de gâteau … Drogue, vols, corruptions, prostitutions, rackets, chantages, intimidations, agressions …. Le Maire n’est qu’un homme de paille qui risque sa vie s’il veut mettre de l’ordre …hélas ! Quand on voit les affaires de nos chers hommes politiques nationaux , ces 560 et quelques députés qui sucent la France et la vie de château digne de Louis XIV d’un Président français, elle est loin la révolution de 1789 pauvre peuple …. !!!

  • et c’est pas fini teissier est d’accord pour continuer le fini parti
    ils sont d’accord avec FO qui est leur danseuse c’est scandaleux ce système

  • Il y en a marre de ces rues dégueulasses, des rats,cafards,pigeons…. A croire qu’à Marseille, les habitants sont invités à brûler les poubelles voire être à leur insu des cobayes comment resister aux miasmes en tout genre.

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