Par Baptiste Créteur.
Depuis deux ans, Google travaille en France à un projet d’institut culturel pour promouvoir la culture par les nouvelles technologies. A priori, un ministre de la culture ne peut qu’applaudir des deux mains.
Surtout quand cet institut prévoit d’accueillir des événements incluant une exposition dédiée aux femmes artistes et ingénieures au mépris des clichés sur le sexisme des Internets combattus tige et pétales par Fleur Pellerin.
L’institut culturel sera réservé aux partenaires culturels de Google. Des événements publics s’y tiendront néanmoins, comme une exposition dédiée aux femmes artistes et ingénieures au début du mois de février. Le lieu pourra aussi accueillir des artistes qui viendront rencontrer des ingénieurs et afin de les aider à mettre en ligne leurs œuvres.
Mais pas Aurélie Filipetti, qui décide que Google n’obéit pas assez à ses caprices (et à ceux de ses amis patrons de presse et opérateurs de réseaux de télécommunications qui aimeraient capter la valeur apportée par Google à ses utilisateurs). Et qui décide, par conséquent, de faire faux bond au dernier moment aux représentants de Google pour ne pas « servir de caution » à cette opération.
On pourrait bien entendu s’étonner qu’elle ne refuse pas de « servir de caution » aux subventions accordées à un journal qui faisait l’apologie de Staline à sa mort et utilise le pluralisme de la presse comme un prétexte pour propager aux frais du contribuable les idées communistes.
Comme une enfant gâtée, elle décide que ses problèmes et ses priorités sont ceux de tout le monde.
Je ne veux pas servir de caution à une opération qui ne lève pas un certain nombre de questions que nous avons à traiter avec Google.
Au nombre de ces questions figure en bonne place la protection des données personnelles ; Aurélie Filipetti ne pose étrangement pas la question des intentions des parlementaires français qui, dans la prochaine loi de programmation militaire, tentent de faire passer des mesures liberticides donnant tout pouvoir à l’administration pour surveiller et espionner les citoyens, sans même solliciter un juge.
Google tente, de son côté, de mettre son savoir-faire au service de ses utilisateurs. Sans forcer quiconque à payer, sans mettre de bâtons dans les roues de ses concurrents, simplement en faisant preuve de créativité et de compétence. Un peu comme les Français qui tentent de produire et créer, d’échanger et vivre malgré un État de plus en plus éloigné de leurs préoccupations et de plus en plus focalisé sur les siennes : se maintenir en place coûte que coûte et continuer de distribuer l’argent des autres aux meilleurs amis et aux meilleurs ennemis.
Heureusement pour Google et pour les Français, l’État a besoin d’eux pour survivre, pas l’inverse. L’État, qui le sait mieux que Google et que les Français, est par conséquent plus violent, mais il ne peut pas gagner. En revanche, il peut continuer longtemps à leur mettre des bâtons dans les roues – jusqu’à ce que Google et les Français fassent à leur tour faux bond à l’État, par exemple quand il s’agira de boucler le budget.
En 24 heures, nous avons eu trois fois la preuve que l’Obèse, quitte à ruiner la France et les Français, défendra jusqu’au bout ses monopoles nuisibles contre les Français : son monopole culturel vs Google, son oligopole de la téléphonie vs Free, son monopole sur le tabac vs la e-clop.
L’Obèse est un dangereux extrémiste qui exige la soumission des Français jusqu’au sacrifice, mais un sacrifice absurde car l’Obèse ne sert à rien.
C’est étonnant de lire ces phrase toutes faites, ses insultes contre le physique et rien, aucun argument, aucun fait, le vide total comme s’il n’y avait pas besoin de rien expliquer, que tout va de soi
Insultes contre le physique ? Mais de qui ?
Entre google et Aurélie, on le sait, la bataille est perdue d’ avance. Aurélie, si elle résiste au prochain remaniement, aura de toutes façons disparu en 2017. google, lui, sait que le chemin est pavé d’ embuches mais trouvera facilement une solution pour contourner les caprices d’ une petite ministrule.
Enième vraie fausse polémique.
Hier Fleur. Aujourd’hui, Filipétoutpetit.
Elle avait piscine. Bien. Au lieu de simplement annuler sa participation, elle s’est sentie obligé de « parler ».
Un mot = une connerie avec ces gens.
C’est le syndrome du « micro mou » dont parles H16 avec brio.
Car enfin, revenons aux fondamentaux : il n’est pas OBLIGATOIRE pour un « ministre de la culture » (rien que d’écrire cette expression, j’ai envie de rire) de participer à une inauguration d’un quelconque machin, fusse t il moulé par Google.
Cette sotte pouvait fort bien préférer aller chez le coiffeur. Après tout, nous n’en avons franchement rien à faire.
Mais, micro mou et campagne de com’ personnelle hystérique (elle a les dents longues la mèmère)… pouf une bêtise prononcée en public.
Ici le fond n’a aucune espèce d’importance (Filipétoutpetit face à Google, mort de rire comme disent les jeunes).
C’est la forme, uniquement.
Enfin, n’oublions pas un point important : rien à faire de la « culture » en ce moment, et particulièrement celle soutenue par la mafia pseudo publique.
Chômage, dettes, crise sociale, immigration… Voilà la Réel contre lequel on doit cogner en permanence la tête des mafieux.
C’est aussi bien qu’elle ne s’y rende pas. Que la culture se développe sans elle et sans l’état, cela n’en sera que mieux. Le budget de son ministère est principalement dédié aux subventions à la presse, alors question « culture » … ah ah ah.
Franchement, qu’est qu’on en a à faire qu’elle ne soit pas venue ?
Google et ses innovations ont apporté bien plus à l’humanité en 10 ans que l’Etat en 200 ans.
Je trouve au contraire que c’est encourageant car cela montre bien que l’écart se creuse entre les deux mondes. Un rapprochement des deux, au contraire, m’aurait inquiété…
Flagrante mauvaise foi de Filippetti sur ce cas comme dans d’autres, mais rien d’étonnant… Elle a toujours été au service des intérêts des éditeurs, pas de la culture. Et les vieux éditeurs français, bousculés par les nouveaux acteurs numériques, jouent de tous leurs appuis pour conserver leur modèle économique désormais moribond. Drapés dans un discours de « défense de la culture » face aux « méchants américains » qui ne dupe personne, ils défendent en réalité leurs positions de parasite vivant grassement sur la bête. N’importe quel créateur sait que l’éditeur ne lui laisse que 5-7% des revenus, des miettes, là où les nouveaux acteurs du numériques offrent 30-50%.
commentaires pour filipetit
pas mal… parce qu’elle les vaut bien…
Filippetti a raison.
Mais encore faudrait-t-il qu’il y ait à côté une certaine stratégie en ce qui concerne la diffusion des œuvres numériques ou numérisées, et surtout compréhension du contexte actuel.
résumé de situation :
http://iiscn.wordpress.com/2013/10/16/contenu-sur-le-net-piratage-offre-legale-resume/
Peut-être temps de prendre conscience du virage en cours et de l’—effet de club– inhérent dans ce contexte ?
Et de la nécessité avant tout d’un nouveau rôle et séparation des rôles autour des bibliothèques personnelles ? (cad references sur profils, pas du “cloud”, et direction prise bien évidemment par google, amz, ultraviolet, etc)
A moins que l’on préfère les deux ou trois monstres de la diffusion se mettant en place, et cela avec perte complète de confidentialité bibliothèques personnelles pour chacun(e).
Les pays sérieux qui nous entourent n’ont pas de ministère de la culture.
qui plus est n’est qu’une officine de propagande.