Dépenses sociales : la France championne du monde

Les dépenses publiques sociales françaises sont aujourd’hui les plus élevées de l’OCDE. Et l’écart ne cesse de se creuser avec les autres pays.

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Dépenses sociales : la France championne du monde

Publié le 18 décembre 2013
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Par Yann Henry.

imgscan contrepoints 2013-2016 dépenses publiquesL’OCDE publiait récemment un état des lieux des dépenses sociales pour les 34 pays le composant. C’est donc l’occasion de faire le point sur celles-ci ainsi que sur sa principale composante qui est la dépense sociale d’origine publique. Cette dernière est, comme nous le verrons, largement responsable de l’augmentation des dépenses publiques, et par conséquent des déficits et de la dette. Voici d’abord le classement par pays des dépenses publiques sociales, exprimées en pourcentage du PIB :

depenses-sociales-OCDE
Source : OCDE
Les lignes bleutées correspondent aux membres de la zone euro.
(*) Quand les données 2013 n’étaient pas disponibles, la valeur pour la dernière année connue a été renseignée.

 

La France est assez nettement en tête de ce classement (2,2 points de plus que le second, le Danemark). Celui-ci est globalement « dominé » par les membres de la zone euro. Cette dernière est d’ailleurs classée en 1ère place depuis 1999, à l’exception de 2003 où elle fut seconde, juste derrière la Suède.

Source : OCDE Remarque : les données pour le Japon s’arrêtent à 2009.
Source : OCDE
Remarque : les données pour le Japon s’arrêtent à 2009.

 

Comme on le voit, si les dépenses publiques sociales ont augmenté dans tous les pays, elles l’ont fait de manière particulièrement régulière en France ces 50 dernières années. Alors que les dépenses publiques sociales allemandes étaient plus élevées qu’en France jusqu’au début des années 1980, la situation s’est ensuite inversée grâce à leur stabilisation (mise à part la période succédant à la chute du mur de Berlin).

Non seulement les dépenses publiques sociales françaises sont aujourd’hui les plus élevées, mais l’écart ne cesse de se creuser avec les autres pays. Ainsi, les écarts de dépenses entre la France et l’Allemagne et la moyenne de l’OCDE atteignent en 2013 un plus haut historique (respectivement 6,8 et 11,1 points de PIB) :

dépenses-sociales-France-All

Les augmentations des dépenses publiques sociales se sont toutefois faites à des rythmes très différents au sein des différents pays de l’OCDE et on peut même remarquer quatre exemples de réductions des dépenses significatives. Celles-ci se sont d’ailleurs toutes réalisées dans la première moitié des années 1990 au Canada, en Nouvelle-Zélande, en Suède et en Finlande. Ces derniers sont ceux qui ont sans doute fourni l’effort le plus spectaculaire puisque les dépenses publiques sociales y ont été réduites de pas moins de 8 points de pourcentage de PIB entre 1994 et 2002 :

dépenses-publiques-sociales

Le graphe ci-dessous indique les principales composantes de ces dépenses publiques sociales au sein de l’OCDE et l’origine de leur augmentation dans les principaus pays la composant (malheureusement, les données relatives aux composantes s’arrêtent en 2009) :

dépenses-sociales-par-sous-secteurs

Comme on le voit, les deux principaux postes sont la vieillesse (12,3 % du PIB en 2009) et la santé (9 %), qui représentent à eux seuls près de deux-tiers des dépenses sociales.

Dans le cas de la France, les pensions versées aux retraités atteignent 13,7 % du PIB, ce qui est plus que l’Allemagne (11,3 %) qui bénéficie pourtant d’une démographie moins favorable. Seule l’Italie affiche un niveau de dépenses plus élevé (15,4 %). Les systèmes de retraite par capitalisation permettent de réduire considérablement la note, comme on peut le constater dans les pays où ils sont beaucoup plus développés qu’en France (par exemple 6 % en Grande-Bretagne et 5 % aux Pays-Bas).

Malgré sa démographie plutôt favorable, les dépenses vieillesses de la France ont significativement augmenté :

dépenses-sociales-vieillesse
Source : OCDE.

 

Concernant les dépenses publiques dans le domaine de la santé, c’est en France qu’elles sont les plus élevées parmi les membres de l’OCDE :

dépenses-sociales-santé

Bien entendu, les dépenses sociales ne sont pas toutes publiques. Une partie, qui peut parfois être non négligeable est en effet d’origine privée. Si l’on regarde l’ensemble des dépenses dans la santé (c’est-à-dire en rajoutant le secteur privé), les États-Unis deviennent les plus dépensiers.

La proportion d’origine privée sur l’ensemble des dépenses sociales varie sensiblement selon le pays :

dépenses-privées-sociales
Source : OCDE.
Voir1 pour le détail des abréviations.

Les États-Unis n’ont pas été intégrés dans le graphique afin que celui-ci reste lisible. La dépense privée américaine s’élève à 10,6 % du PIB, ce qui représente 35,6 % de l’ensemble des dépenses sociales.

Pour définir les dépenses totales sociales nettes, l’OCDE additionne ces dépenses publiques et privées aux crédits d’impôt avant de retrancher les cotisations sociales, les taxes et les impôts (directs et indirects). Le classement initial s’en trouve sensiblement modifié :

dépenses-sociales-nettes

La France est toujours en tête, mais la seconde place est désormais occupée par les États-Unis.

Pour redresser la barre sur le plan économique, une réduction des dépenses publiques est urgente et celle-ci devra impérativement passer par le domaine social. L’acte manqué de la réforme des retraites en France est d’autant plus dommageable du fait du poids des pensions parmi les dépenses sociales. Les perspectives démographiques, si elles sont moins mauvaises en France qu’ailleurs, laissent malheureusement présager de grandes difficultés pour inverser les tendances haussières dans les domaines des pensions et de la santé. Le courage politique qui fait tant défaut depuis plusieurs décennies sera pourtant nécessaire pour porter des réformes indispensables au rétablissement français. Ainsi le développement (parfois l’introduction) des systèmes de retraite par capitalisation et la liberté de choix pour l’assurance maladie apparaissent comme inévitables pour relancer l’économie française.


Publié initialement sur 24hGold.

Note méthodologique : les agrégats pour les années 2010 à 2013 sont des estimations.

  1. AUS : Australia / AUT : Austria / BEL : Belgium / CAN : Canada / CHL : Chile / CZE : Czech Republic / DNK : Denmark / EST : Estonia / FIN : Finland / FRA : France / DEU : Germany / GRC : Greece / HUN : Hungary / ISL : Iceland / IRL : Ireland / IRS : Israel / ITA : Italy / JPN : Japan / KOR : Korea / LUX : Luxembourg / MEX : Mexico / NLD : Netherlands / NZL : New Zealand / NOR : Norway / PLO : Poland / PRT : Portugal / SVK : Slovak Republic / SVN : Slovenia / ESP : Spain / SWE : Sweden / CHE : Switzerland / TUR : Turkey / GBR : United Kingdom / USA : United States.
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  • « Les perspectives démographiques, si elles sont moins mauvaises en France qu’ailleurs, laissent malheureusement présager de grandes difficultés pour inverser les tendances haussières dans les domaines des pensions et de la santé. »

    La hausse frénétique des dépenses sociales depuis les années 80 a une origine idéologique. D’ailleurs, les principaux représentant de l’idéologie, politiciens, syndicalistes, intellectuels, ne se cachaient même pas, dans les années 90, quand ils claironnaient sans honte en public que les dépenses sociales devaient servir l’objectif de collectivisation de 75% au moins de l’économie française. Le meilleur exemple de la mise en œuvre de ce projet fut l’abandon volontaire de la politique de maîtrise comptable des dépenses de santé au début 2000. Dès qu’on aura nettoyé la France de la gangue de l’idéologie socialiste, les dépenses sociales redescendront naturellement à leur niveau normal, celui de l’aide réservée aux plus démunis.

    Quant aux USA, pour ceux qui croient encore que ce pays n’est pas étreint par le socialisme, Obama les entraîne en courant sur la même pente fatale que la France.

    • Ce papier est doublement intéressant. D’abord en mettant les choses en perspectives (« France number one »).

      Mais surtout en rappelant que dans les « dépenses sociales »… il y a DEJA une bonne tranche de retraite.

      Oeuvre de salubrité publique car souvent « dépenses sociales » est synonyme de RSA, chômage, allocs et tout le tralala.

      Mais dans l’inconscient du con-contribuable… les retraite sont placées délibérément dans une case à part : car sans doute trop tabou. Indicible…

      Or, et c’est là où ça devient caustique, la démographie (et diverses autres choses dont les régimes spéciaux) promet… forcément une hausse des retraites !

      Et donc FORCEMENT une hausse du total des « dépenses sociales ».

      Ah ? Comment ? Nous sommes déjà au taquet ? Au maximum ?
      😉

      On l’aura compris : bug neuronal. Couac arithmétique.

      La mafia pourra sans doute grappiller quelques points de rapine de plus… mais ça ne suffira pas.

      Donc :
      -les retraites (montant versé moyen) baisseront
      -et/ou on coupera d’autres « dépenses sociales »

      Et tant pis si cela violera les « convictions » de millions de clients, de veaux et de gauchistes.

      • C’est tout à fait ça : ils ne peuvent pas imaginer les retraites par capitalisation uniquement parce que cela leur ferait perdre leur clientèle et gagner une clientèle au profit de l’ennemi capitaliste. Les dépenses sociales publiques sont purement idéologiques.

        • Ca explique pourquoi tous les moyens sont bons pour faire rentrer les dissidents dans le rang. Plus leur nombre sera élevé, plus le jour de la faillite de la Sécu sera proche.

    • Certes, Obamacare a renforcé l’emprise de l’état sur la santé, mais il ne faut pas oublier que cette réforme est très impopulaire et sera très probablement amendé au fur et à mesure, surtout si les Républicains reprennent un jour le pouvoir.
      D’ailleurs je rappelle que cette réforme comportait la création d’un assureur public façon « sécurité sociale française » mais qui provoquait tant d’opposition qu’Obama a dû lâcher.

      Les USA ne sont certainement pas socialistes ou sur la voie du socialisme, la culture politique et économique américaine ne s’y prête pas. Et les traités de libre-échange très ambitieux que les USA préparent avec les nations du Pacifique (Trans-Pacific Partnership) et l’UE vont au contraire vers une libéralisation et une concurrence accrue, pas l’inverse.

      De plus, les USA c’est avant un pays où les Etats sont les principaux maîtres du jeu économique.
      Des Etats comme le Texas, la Floride, le Dakota du Nord, l’Indiana..ont baissé leurs impôts, simplifié la bureaucratie, se sont orientés vers des politiques pro-business très efficaces, ont réformé leur système scolaire pour y accroître les choix possibles pour les enfants (charter schools, écoles sur le web, home school, enseignement catholique..) mais aussi pour diminuer l’emprise des syndicats de fonctionnaire (avec grand succès, surtout au Wisconsin, du coup forte baisse d’influence)..etc..

      Même des états démocrates comme l’illinois (économiquement en mauvaise forme et très endetté) devient contraint de réformer les retraites des fonctionnaires car intenables.

      Le pays est sur la bonne voie bien au contraire, ce n’est pas la France où tout est centralisé, c’est au niveau local que tout est en train de changer, de se réformer. Le boom pétrolier et gazier américain est entièrement dû au secteur privé américain et aux lois de propriétés américaines, c’est l’avantage du fédéralisme et de la compétition entre Etats.
      et la très dynamique et libérale économie du Texas devient un exemple pour de plus en plus d’Etats US vu sa forte montée en puissance économique, démographique et politique.

  • Un article intéressant de Garessus sur le Temps – les exilés fiscaux, bouquin d’un avocat fiscaliste

  • La démographie française, tant vantée, ne sert absolument à rien : avec un taux de chômage aussi élevé, surtout chez les jeunes, ces nouveaux éléments de la population active finissent souvent chômeurs.
    A cela il faut imaginer que la réussite scolaire de nos immigrés d’origine maghrébine et subsaharienne est bien inférieur..Chez les turcs le taux de réussite au BAC n’atteint que 30% par exemple.
    Bref, sans vaste réforme du marché du travail et une immigration visant les talents la France ne bénéficiera jamais de sa démographie, sinon sa croissance économique serait déjà supérieure à l’Allemagne !

  • Ce qui est paradoxal, c’est que c’est en France que les gens se plaignent le plus !

    • Ce n’est paradoxal que pour ceux qui ne saisissent pas le fonctionnement du marché.

      Nous avons les plus grosses dépenses sociales, et « pourtant » sommes mal classés en termes d’égalité… et c’est normal: tout ce qui est pris à l’un et donné à l’autre (amputé d’un bon tiers pour faire vivre, sur le deux du payeur et du subsidié, celui qui se charge de ce mouvement de fonds) ne fait que déformer la structure des prix dans l’autre sens. Salaires, loyers, prix, etc. s’ajustent pour compenser. Et au final personne n’est « aidé » sinon le fonctionnaire qui a un travail garanti.

      C’est pour ça que les APL sont versées directement aux bailleurs, par exemple. Comme ça le circuit en boucle fermée est plus court.

  • Je pense que c’est foutu d’avance. On arrivera jamais à réformer ce pays et à casser l’engrenage de l’intérieur.

    Pour preuve : jamais la part du public n’a été aussi élevée en France, jamais les problèmes n’ont été aussi prononcés (dettes, chômage, récession, pauvreté, sécurité) et pourtant, et c’est un comble, les français n’ont jamais été aussi étatistes (élections UMP/PS, puis maintenant FN).

    Fort de ce constat, on n’a plus qu’une solution : en rire 🙂 car sinon on peut en crever.

  • Il y a une forte volonté de la part de tous les gouvernements présent et anciens pour créer de la dette de toute pièce, les dépenses sociales notamment envers les émigrés sont indécentes, ils ne paient ni leur loyers, ni leurs factures, ni leur nourriture, ni leur frais de santé. On créé un gigantesque aspirateur pour les faire venir.
    C’est complètement déraisonnable dans la situation financière actuelle de la France.

    Alors, il n’y a qu’une seule solution, il y a une volonté claire de ruiner le pays sous au moins 2 grands fléaux, la dette et l’immigration, avec en ligne de mire la destruction de l’état nation. Quand on sait qu’ils ont tout fait pour qu’on n’enseigne plus l’histoire gauloise à l’école, la conclusion est évidente.

    L’oligarchie en place veut la mort de l’ancienne France.
    C’est le dernier acte du plan qui a commencé à la révolution de 1789.

    • hahaha !!!

      à nouveau le petit couplet contre la révolution française…
      vous saurez, que des l’automne 1788, les opposants aux aristocrates, ce sont nommé le parti  » patriote « . que les aristocrates sont rapidement parti… à l’étranger. que la guerre a rapidement été mener contre tous les pays limitrophes… je pourrai égrenner les exemple à l’envie. le mouvement jacobin etait un mouvement ultraprogressiste, violent, anticléricale, et surtout… nationaliste. alors epargnez nous vos idées stupides comme quoi il s’agissait d’un  » complot  » contre la france.

    • vous noterez d’ailleur à ce titre, qu’a part le ridicule jubilé de 1989, les evènement d’il y a 2 siècles, comme par exemple la campagne de russie, dont c’était le bi-centenaire en 2012, ont été soigneusement ignorés par les élites communautaristes bien pensante traitre à la patrie qui entraine la france vers la ruine… c’est évènement les gène aux entournures et son persona non grata.

    • @Yeneralalcazar
      Pourquoi ne dites vous pas aussi que le mouvement jacobin, justement, était d’essence socialiste/étatiste déja et que leur funeste programme continue à notre époque, plus pour très longtemps si on en croit les finances nationales.
      Ca fait donc bien 200 ans et des broutilles.
      Napoleon, c’est une autre histoire, on avait besoin de lui pour chasser les monarchies, et il n’est pas resté (comme par hasard) plus de temps qu’il n’était nécessaire.
      Il est même revenu pour un dernier coup, mais ce coup là ne s’est pas joué sur un champ de bataille mais sur une bourse européenne. Coup qui a très bien réussi, d’ailleurs.

  • Si je comprends bien, la santé et la retraite pèsent 23% du pib… cela laisse dont 10% du pib en dépenses sociales diverses….

    c’est sympa, cela représente 260 €/pers quelque soit l’age…

    Une bonne base de financement du revenu universel … qui a défaut de réduire les impots supprimerait TOUS les fonctionnaires qui s’en occupe…

  • Je cite l’ auteur  » les perspectives démographiques , si elles sont moins mauvaises en France qu’ ailleurs … »
    Incroyable mais vrai ! toujours les memes niaiseries ou manipulation . voici pour votre réflexion :
    J CHIRAC en 1988  » La France a une population dynamique et laborieuse qui dépassera celle de l’ Allemagne dans moins de 20 ans »
    R BARRE 1988 un économiste aussi !  » La France a un certain nombre d’ atouts: sa démographie…. »
    R FAUROUX 1988 énarque , ministre , en1988  » Mais en dehors des handicaps bien connus de l’ Allemagne (sa démographie, ….)
    F PERRIGOT CNPF ( MEDEF) 1988  » L’ Allemagne on doit s’interroger sur son déclin démographique .
    Ce qui est certain c’ est que la croissance démographique française c’ est un bon filon PLUS il y a d’ assistés et PLUS il y a de socialismes ( droite & gch)
    Pour conclure ces 40 denières années la Chine a fait le contraire de la Franse mais nos maitres penseurs ne s’ en sont toujours pas rendu compte .

    • 1) la démographie française n’est pas si bonne que cela. Elle est juste moins catastrophique que les autres pays européen

      2) la démographie est une richesse (« il n’est de richesse que d’hommes ») : c’est le socialisme/collectivisme qui appauvrit.

      3) la Chine commence à sentir les effets contre intuitifs de sa politique de l’enfant unique (vieillissement brutal de sa population, prise en charge des anciens…) et envisage de relâcher la pression (inhumaine).

      • « 3) la Chine commence à sentir les effets contre intuitifs de sa politique de l’enfant unique (vieillissement brutal de sa population, prise en charge des anciens…) et envisage de relâcher la pression (inhumaine). »

        Trop tard, les chinois ne veulent pas plus d’enfants, c’est trop coûteux à élever, surtout en zone urbaine.
        Le mal est fait.

      • « Il n’ est de richesse que d’ hommes » toujours les memes sentances niaises devant lesquelles il faut s’ incliner et dire amen .
        La 1ere richesse c’ est déja d’ etre en bonne santé , une autre richesse est d’ etre une femme ou homme libre , une autre richesse est la Beauté qui elle , est multiple par exemple la richesse des espèces marines .
        ‘ Il n’ est de richesse que d’ hommes  » vraiment quelle prétention ! qui a inventé ça ?

  • Bientôt à ce rythme nous ne serons plus champions du monde que de ça!

  • Il aurait été très intéressant de corréler les données de l’article avec les résultats sociaux d’autres pays. (chômage, pauvreté, niveau de vie)

    Certains vont penser qu’on paie très cher mais que ça le vaut bien alors que ce n’est absolument pas le cas évidemment.

  • France: 1% de la population mondiale, 4% du PIB mondial et tenez-vous bien ! 15% des dépenses sociales mondiales

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