Horreur, il existerait des médecins mercenaires !

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Horreur, il existerait des médecins mercenaires !

Publié le 18 décembre 2013
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saperlipopette !Sapristi de saperlipopette de sabre de bois, notre système de santé que le monde nous envie aurait des failles dans lesquelles s’engouffreraient d’abominables capitalistes cupides, médecins mercenaires capables de tout pour une poignée d’euros ! Heureusement, l’omerta vient de se briser : haro sur le médecin intérimaire !

L’offensive est donc lancée sur ces abominations modernes. À l’évidence cupides et veules, les médecins intérimaires sont dans le collimateur de la puissance publique qui n’en peut plus de nourrir en son sein de si affreux parasites ! Certains trouveront ici que je vais trop loin ? Et pourtant, il suffit de lire les titres consacrés par la presse à ce palpitant sujet : on y découvre que ces médecins intérimaires sont « la plaie de l’hôpital public » (comme les maladies nosocomiales et les repas froids de la cantine, je suppose), qu’ils sont « trop nombreux et trop chers » (comme les IRM je présume, même si, par habitant, on n’en a pas autant en France qu’en Turquie), et que ces abominables mercenaires gagnent pornographiquement bien leur vie « jusqu’à 15 000 euros par mois ».

sapristi !Le tableau est donc dressé et il n’y faudra voir aucun doute : cette histoire de médecin intérimaire dans les hôpitaux publics, ça suffit, trop c’est trop et y’en a marre des cadences infernales des mercenaires de la santé ! Non mais. Heureusement qu’un rapport parlementaire aura permis de mettre à jour cette pratique honteuse digne des heures les plus bassement matérialistes de notre histoire. Ce rapport indique ainsi que les médecins intérimaires touchent entre 600 et 800 euros nets pour une journée de travail, quand leurs collègues titulaires gagnent seulement 260 euros. Impossible de se payer un parcours de golf décent avec une telle misère, on en conviendra aisément. Et surtout, cela représente, tous frais chargés, un coût de 1370 euros pour l’hôpital, soit en gros le triple des coûts d’un praticien titulaire. Le total de la facture fait frémir (pas autant que la CMU et l’AME, hein, mais tout de même) : 500 miyons, qui vont donc de la poche de tous les contrib assurés sociaux contributeurs nets de la Sécu vers la poche des intérimaires qui font une jolie culbute dans l’opération.

Le rapport pointe en outre le silence et l’opacité des chiffres sur le nombre précis de ces médecins intérimaires. « Aucune structure nationale n’a de compétence pour les répertorier », souligne le rapport, avançant le chiffre de 6000 praticiens, et qui sent déjà bon la création d’une telle structure, abondée avec l’argent du contribuable si heureux de pouvoir faire faire un bond aux dépenses publiques.

Ceci posé, on peut se demander ce qui fait que les hôpitaux publics emploient ce genre de médecins intérimaires puisque ces établissements sont relativement exsangues compte tenu des finances étatiques rachitiques et de leur gestion catastrophique sur une bonne poignée de décennies. Que peut bien les pousser à pactiser ainsi avec la lie de la médecine de mercenariat ? Qu’est-ce qui justifie ces roulades joyeuses dans la fange du capitalisme le plus honteux ? Et, d’un autre côté, comment des humains normaux peuvent-ils à ce point se vautrer dans le goût du lucre et de l’argent facile pour ainsi postuler à ces alléchantes propositions ?

Oh oh. Ne dirait-on pas là un marché qui s’organise ? Ne voit-on pas ici un parfait exemple d’offre et de demande dans laquelle l’État n’a pas encore mis son gros museau humide afin d’y mettre un terme ou, bien plus probablement encore, afin d’organiser une bonne petite ponction des familles sauce taxation ? Et ce marché parallèle ne s’organise-t-il pas en conséquence d’une précédente distorsion, que l’État, dans son habituelle balourdise en service commandé, aura lui-même provoquée ?

CorporatismeForce est cependant de constater qu’une des raisons invoquées pour la présence de ces intérimaires est celle d’un manque chronique plus ou moins fort de médecins en poste. Pourtant, l’État lui-même organise la « production de médecins », i.e. c’est à lui, et via le Conseil de l’Ordre, que revient de déterminer le nombre « optimal » de médecins qui arrivent sur le marché français grâce au numerus clausus. Surprise : ce marché planifié foire ! Voilà qui est surprenant puisque chacun sait qu’une économie planifiée fonctionne à tout coup, d’habitude. Et pourquoi donc le numerus clausus est-il si mal calculé ? Peut-être serait-ce à la suite d’un choix, aussi corporatiste que compréhensible, de la part des médecins eux-mêmes qui n’entendent pas trop partager le marché en un trop grand nombre de confrères… Peut-être ces médecins et cet Ordre ont-ils l’oreille attentive des députés et des sénateurs qui votent les lois, d’autant plus qu’un nombre conséquent de ces élus proviennent justement de leurs rangs ? Vous ne croyez pas ?

Intéressante hypothèse de travail qui amènerait à constater qu’un groupe de citoyens, bien introduits auprès des dirigeants et de ceux qui écrivent les règles, aurait ainsi mis en coupe réglée une partie du marché français des soins à son profit personnel et exclusif, ne trouvez-vous pas ? Serait-ce à ce point nouveau qu’on ne puisse y croire ?

Et quelle solution proposer devant ce constat ? Quelle pourrait être la bonne idée qui décoincerait un peu le problème ? Les bonnes idées des députés coulent à flot puisque 14 propositions se retrouvent dans le rapport ; on trouve notamment celle de la mise en place d’une jolie charte, pour assurer une bonne qualité de soins pour les sociétés de recrutement et d’intérim, parce qu’une charte, mon cher lecteur, ma tendre lectrice, c’est l’assurance qu’une fois signée, ça va glisser comme sur des roulettes, comme pour la viande de « bœuf » dans les lasagnes ou les pousses de soja bio qui font du bien à ceux qui n’en mangent pas.

Et bien évidemment, l’idée qui va tout changer, c’est celle qui consiste à plafonner les rémunérations de ces médecins.

ultimate facepalm

Ici, il faudrait une tempête de petits facepalms rigolos, des simples, doubles et triples fails joliment illustrés pour bien transmettre l’idée que l’ont peut se faire d’une idée aussi pathétiquement ridicule. Il faut, je crois, être un député républicain français ou un bedonnant sénateur de la même eau pour arriver à pondre une décoction de jus de cerveau malade telle que celle que vous venez de lire pour essayer de faire croire, de loin et avec un verre dans le nez, qu’on est en train d’essayer de résoudre le problème en question. C’est proprement consternant et il n’est pas dit qu’une telle stupidité ne soit pas, un jour, sanctionnée d’un World Record Guiness Book.

epic stupidEn effet, tout gamin un peu attardé, même ayant passé ses tendres années dans l’enfer gluant de l’Édulcoration Nationale et ayant subi la méthode approximative globale pour la lecture, l’écriture et le calcul, comprendrait immédiatement que plafonner les rémunérations de ces médecins ne résoudra absolument pas le problème, mais que ça va immédiatement entraîner d’autres problèmes plus graves encore, notamment celui d’une pénurie de médecin, qu’on souhaiterait vraiment aigüe au point que l’un des auteurs de cette proposition ridicule clabote misérablement dans un hôpital républicain justement dépouillé par l’application de cette mesure inepte.

Oui, vous avez bien lu qu’encore une fois, lorsqu’un marché s’organise pour pallier la pénurie sciemment organisée par l’État qui agit ici pour le compte de l’Ordre des Médecins, la seule réponse que nos élus trouvent consiste à aller saboter le nouveau marché. L’apprentissage par l’erreur, ce n’est que pour les autres : ici, nos producteurs compulsifs de colombins législatifs n’ont pas compris ou voulu admettre que la pénurie venait à la base de l’organisation planifiée et défaillante du marché de la médecine en France, et pour tenter de corriger les symptômes sans s’attaquer à la maladie, ces andouilles décident d’aggraver le symptôme.

Et pour cela, on en reviendra aux arguments habituels : ce sont de gros profiteurs, ces salauds d’intérimaires, tout de même (jusqu’à 15.000 euros par mois, les vilains !) et surtout, ils posent des risques parce qu’ils ne connaissent pas bien les procédures, les hôpitaux, les personnels qui travaillent là régulièrement. Je cite le consternant Olivier Véran, socialiste assumé :

« Le marché s’est emballé, remettant en cause par endroits la qualité, la continuité, la sécurité des soins. Pour autant, il est difficile de déterminer si la multiplication des missions temporaires s’accompagne d’un sur-risque pour les malades. Ce qui est certain, c’est que l’intérimaire ignore tout ou presque des procédures propres à chaque établissement. »

Les rapporteurs insinuent donc gentiment que la puissance publique se retrouve à payer des fortunes pour des praticiens approximatifs voire dangereux, mais ne vous inquiétez surtout pas, votre argent et votre santé, entièrement dans leurs mains, sont en sécurité. Respirez lentement et dites 33.

Peu importe ici qu’il y ait un vrai marché avec une offre et une demande logique, comme les cas de médecins temporaires pour des besoins saisonniers du côté des hôpitaux, et les cas des médecins qui ne peuvent pas être disponibles pour des contrats classiques pour des raisons personnelles, familiales ou autres. Peu importe que le problème soit à la base créé par une régulation parfaitement inadaptée. Peu importe que la solution apportée soit à l’évidence pire que le problème initial.

Il faut comprendre une chose en filigrane du battage médiatique auquel nous assistons maintenant : l’État n’a plus une thune et cherche tous les moyens de couper toutes les dépenses, et de récupérer tout ce qu’il peut pour tenir. Ici, ce sont les médecins intérimaires. La semaine prochaine, qui sait ? Cet Etat sent mauvais, il sent la gangrène et la cessation de paiement.

Ce pays est foutu.
—-
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  • Le gouvernement précédent a laissé une ardoise de 600 000 000 000 €, presque 10 000 € par Français. Vous croyiez que personne n’allait la payer? Le gouvernement actuel prend les mesures impopulaires nécessaires pour redresser les comptes, il a le courage que n’a pas eu le précédent, et évidemment cela attire les critiques des démagogues.
    Quant aux problèmes des ‘médecins mercenaires’ comme celui des déserts médicaux, une solution facile: la suppression pure et simple du numerus-clausus. Cette situation de pénurie est entretenue par ce mécanisme.

    • Quel courage en effet: la dépense augmente, les impôts augmentent, la dette augmente.
      C’est la tyrannie du statu quo.

    • « Le gouvernement actuel prend les mesures impopulaires nécessaires pour redresser les comptes, »

      Des mesures impopulaires et qui ont l’effet inverse. Et qui ne s’attaque en rien au vrai problème de la France: son étatisation galopante.

      En fait, le gouvernement actuel fait exactement comme le précédent, et les autres avant.

      Les « démagogues » dont vous parlez ont raison de critiquer.

      • « Le gouvernement actuel prend les mesures impopulaires nécessaires pour redresser les comptes»

        Il existe une loi naturelle et impitoyable qui détruit de l’intérieur toute intervention étatique :

        Une première intervention déséquilibre un secteur ce qui engendre de nouveau problèmes et de nouvelles interventions pour colmater les brêches. Parfois le déséquilibre surgit 10 ans plus tard à la suite d’une loi qui semblait anodine à l’époque. Et ainsi de suite. C’est sans fin.

        Donc dire que’on a affaire à de la « démagogie pliticienne » à chaque fois qu’ils prennent une décisions et qu’ils la vendent au public n’est pas satisfaisant. Je dirais plutôt qu’il s’agit en fait de « fatalité ou de tragédie politicienne ».

    • Hé, tu la veux ta baffe virtuelle ?

    • Je sais que ça va te faire souffrir mais la politique d’Hollande c’est la même que Sarkozy, c’est juste en vitesse accélérée et sous stéroïdes, mais c’est la même : aucun courage, clientélisme, étatisation rampante.
      Les 2 sont les mêmes, et les 2 nous envoient vers le mur.
      Et c’est pas comme si Hollande réduisait la dette hein, environ 100 milliards d’euros empruntés cette année c’est pas joli joli !

      • Mais non, Hollande a du courage:
        Il a décidé de rendre l’ensemble de la population Française pauvre.

        C’est quand même un grand pas en avant. Non ?
        Devant cette logique je m’incline toujours.

        Et puis juste après:
        Je pense à John Galt, qui est John Galt d’ailleurs ?

        • J’en sais rien, mais on en entend parler de plus en plus, de ce John Galt 😉

          • Cette histoire de médecins freelance (et non « intérimaires », c’est pas Manpower qui les envoie) c’est juste un moyen de ruiner le service public afin de réaliser la prophétie selon laquelle il serait inefficace. Un hôpital public qui se ruine en payant grassement des professions libérales donnera envie d’aller se faire soigner dans le privé, à force.

            Ces techniques sont organisées et mises en œuvre consciemment par des organismes comme l’OCDE dont je vous recommande la lecture des « cahiers de politique économique #13 ». Tout y est écrit noir sur blanc.

            Exemple : « Si l’on diminue les dépenses de fonctionnement, il faut veiller à ne pas diminuer la quantité de service, quitte à ce que la qualité baisse. On peut réduire, par exemple, les crédits de fonctionnement aux écoles ou aux universités, mais il serait dangereux de restreindre le nombre d’ élèves ou d’étudiants. Les familles réagiront violemment à un refus d’inscription de leurs enfants, mais non à une baisse graduelle de la qualité de l’enseignement et l’école peut progressivement et ponctuellement obtenir une contribution des familles, ou supprimer telle activité. Cela se fait au coup par coup, dans une école mais non dans l’établissement voisin, de telle sorte que l’on évite un mécontentement général de la population. »

            • « c’est juste un moyen de ruiner le service public afin de réaliser la prophétie selon laquelle il serait inefficace. »

              Théorie du complot absolument pas prouvée (comme la plupart des délires complotistes)…

      • Vous, vous ne connaissez pas la théorie du bon et du mauvais gouvernement. Bon on recommence.
        Voilà ya un mauvais gouvernement qui rencontre un problème. Il augmente les impôts et fait de la dettes, ça c’est un mauvais gouvernement vous voyez. Et puis ya le bon gouvernement. lui il rencontre une difficultés alors il augment les recettes et laisse filer les dépenses, ça c’est un bon gouvernement! Vous voyez? c’est pourtant simple quand même!

    • Le gouvernement actuel redresse les comptes du pays. Approfondissez votre analyse et prouvez-le nous !!!
      Et si le gouvernement précédent à laisser une sacrée ardoise, c’est bien parce que ce pays est fait de gens comme vous qui vénèrent l’Etat-Providence.
      Que veulent les Français : la liberté ?
      Non, d’abord l’égalité.(relire à ce propos Tocqueville sur le despotisme doux que génère la démocratie).
      Ils veulent donc des médecins fonctionnaires superbement mal payés et qui vous soigneront proportionnellement à ce qu’ils gagnent.
      C’est ce qui se passe à l’EN ; la faiblesse des salaires expliquent la faiblesse de ses résultats. Si le gouvernement avait persisté dans sa politique de réduire les salaires des profs de CPGE, ceux ayant une grande valeur ajoutée seraient partis, les autres auraient fini par moins travailler. Le « travailler plus pour gagner moins » curieusement, ne marche pas.
      Revenons aux hôpitaux et aux « mercenaires -médecins », nouveau concept de nos gauchistes déboussolés, qui découvrent les bienfaits par ailleurs de la concurrence ( Hamon! oui c’est risible!!!)
      Il suffit pour se convaincre de ce qu’est l’hôpital public de s’y faire soigner : ça fait peur ! Personnel soignant indisponible, sur les nerfs, débordé (35h), médecins étrangers parlant à peine le français. Ils ne sont peut-être pas incompétents mais pour communiquer oui. Et d’où viennent-ils ? Combien sont-ils payés eux ?Et parlons de l’organisation des études de médecine:
      Tous les élèves quel que soit leur niveau dans les matières scientifiques peuvent s’inscrire dans ces facs. Je sais que des modifications ont été apportées dans le cursus pour qu’il n’y ait plus cette sélection par l’échec massif en première année, mais ils peuvent s’ils ne sont pas trop mal classés , refaire une année où beaucoup échouent quand même.
      D’où vient le problème?
      Il est propre à ce système débile qui est le nôtre.
      Pour former des ingénieurs on organise une sélection; même les prépas intégrées organisent des examens pour choisir leurs étudiants. Une fac comme Dauphine a pris un autre statut pour les mêmes raisons. D’autres mettent en place des filières d’excellence sélectives ( en éco , en droit) pour former des élites.
      Une telle sélection n’existe pas pour les études de médecine.
      Des questions se posent :
      Pourquoi le contribuable doit-il payer pour des élèves qui n’ont déjà pas le niveau d’une terminale S et qui s’inscrivent en médecine ?
      Comment peut-on accepter la manière dont les cours sont enseignés dans ces facs?
      Les amphis sont bondés, les étudiants qui repiquent leur première année empêchent les nouveaux venus de travailler, des cours particuliers hyper chers pour espérer réussir sont organisés. ( le gain est ici particulièrement juteux)
      De toute évidence on peut dire que la sélection scolaire est une sélection sociale .
      Et pour finir, il serait intéressant de se pencher sur le fait que c’est une profession qui se féminise…

      • Alexis de Tocqueville défendait effectivement l’égalité mais surtout la liberté individuelle. L’égalité qu’il défend dans ses thèses est une égalité politique pour tous, pour évité la dictature des « majorité » ( je met des guillemets car c’est plutôt la dictature des minorités de par l’abstention qui découle des suffrages universels, le clientélisme quoi !) ce qui est dans la ligne de réflexion de la liberté individuelle

      • Gauthier, votre analyse est pertinente, il devrait y avoir une sélection avant l’entrée en médecine. Mais je ne suis pas convaincue que les matières scientifiques soient les meilleures pour avoir de bons médecins. D’ailleurs, je ne vois pas l’intérêt de répartir les élèves dans des sections différentes, S ES et L.

    • Pur et simple, les jeunes praticiens vont se précipiter dans les campagnes une fois le numerus clausus supprimé ! Par ailleurs pour le courage du gouvernement, je ne vois pas, explication de texte …?

  • Moi je dis : que la foule en délire et les politiciens fassent la peau à ces mercenaires de la médecine.
    Qu’on les interdise.

    • (Je ne suis pas un troll. Je vous vois déjà arriver)

      Suite du message:
      Interdire ces médecins foutera un gros bordel et ça rapprochera le système public de la bérizana 🙂

      Pénurie de médecins, dettes, équipements vieillissants, insécurité des approvisionnements en médocs, etc.
      trop cool ! c’est la fin.

    • Il y a plus rapide:
      Devenez pauvre !

      Le parasite va crever car il ne produit rien. Même le service qu’il nous doit est lamentable.

      Il faut prochainement que nos élus parasites comprennent qu’ils vivent sur l’argent de ceux qui produisent et qu’ils ne servent absolument à rien.

      • Mais ils l’ont très bien compris, eux qui servent les intérêts du grand capital avec comme récompense de pouvoir taper dans la caisse (publique) et d’alimenter des comptes (privés) en Suisse.

        Ce sont les masses laborieuses qui n’ont rien compris à la lutte des classes.

        Celle dont Warren Buffett, qui n’est pas le dernier des CGTistes, disait au plus fort de la crise financière en 2008 qu’elle est menée par la classe dominante, par ses homologues milliardaires qui devraient se méfier de potentiels mouvements sociaux violents un peu partout sur la planète, à force.

      • Ils en sont pas simplement inutile (ce serait trop beau) il sont profondément nuisibles à la société. la société se porterait infiniment mieux sans leur action délétère. Pour ma part je serais près à leur verser 1 millions d’euro par an pour qu’il reste chez eux. un quelques jours la nous serions rentré dans nos frais avec les économies réalisé. Chaque nouvelles loi, chaque nouvelle réglementation, caque nouvelle hautotorité nous coûtes des sommes gigantesque (directement et indirectement)

  • 15 000 par mois, c’est beaucoup moins que Rachida Dati (50 000) …
    Mais elle au moins elle se soigne (sur nous).

    • 50 000….c’est surement plus. Elle se déplace en hélico, change de vêtement toutes les 5 minutes.
      Il faut faire surtout un rapport sur ce qu’elle coûte et ce qu’elle rapporte. Et là, on est franchement en dépôt de bilan. (en plus elle est moche)

      • pas d’accord, golum, elle est canon cette femme là (48 ans actuellement). même sans son passé de ministre, je suis sûr que de nombreux hommes se retourneraient sur son passage.
        par souci d’honnêteté, il faut leur reconnaître leurs qualités quand ils en ont.

  • Explication:

    Pourquoi ne se passe t’il pas un jour sans une annonce, aussi débile que possible, voire même plus que le jour précédent. Et bien c’est très simple.

    Petit 1: Nos élus ne veulent et ne peuvent rien changer au système si parfait pour eux.

    Petit 2: Pendant qu’ils sortent des conneries pour mettre la tête sous l’eau de X ou Y, l’on ne va pas essayer de gratter de leur côté. C’est une technique classique. Pendant que nous sommes étouffés, nous ne cherchons pas plus loin. D’ailleurs le pouvons nous ?!

    Petit 3: Nos élus nous prouvent qu’ils sont utiles, que nous avons bien voté pour eux, et qu’ils travaillent chaque jour à nous faire chier davantage.

    Petite conclusion: Ce monde est parfait ! Nous avons atteint notre rêve de planisme, le communisme est à notre poporte, et la vie continue gaiement. Mais p……, le mur que l’on va se prendre dans la tronche va nous faire mal.

  • Mdr faut désigner Edouard Martin comme Médecin en chef de l’hopital Républicanus il nous injectera à tous de l’acier liquide dans les veines et nous feront d’affreux « blong bling » en mâchant l’infecte bouillie idéologique de l’Etat planificateur .Mais a ce prix (de l’acier) on relance le redressement productif des hauts fourneaux et la santé bordel de feu , les répliquants que nous sommes on s’en tamponne la plaque dégout!!!

  • Le numérus clausus a été mis en place sur demande de la sécu et non du conseil de l’ordre, parce que les médecins libéraux réputés trop nombreux coutaient trop cher, et c’était il y a plus de 30 ans.

  • Nos dirigeants s’en foutent complètement du désastre dans nos hopitaux, eux n’en souffrent pas. Ils vont au val de grace qui leur est réservé, qui est fort bien équipé en tout et a tous les bons médecins qu’il leur faut. D’ailleurs même leurs copains chefs d’état étrangers viennent se faire soigner là, mais le plouc français n’y a pas droit.

  • Pourquoi prolonger la vie de qu semaines d’ une personne de 93 ans en la faisant souffrir ? . Pour l’ éthique ou l’ argent ?
    Ma mère avait pourtant un grand respect pour les Médecins , Médechiens ça existe aussi en France ?

  • Vivement que l’on change le mode de financement des hopitaux en passant à un forfait par pathologie défini par une commission tripartite (malades ,médecins, assurances santé)…Et mise en concurrence des hopitaux….Comme dans un pays qui s’appelle la Suède ou personne ne meurt faute de soins…

    • ce ne sont pas les soins qui coutent chers, mais le bordel qui règne dans ces structures. Une administration gérée par les syndicats de personnels et les syndicats de médecins et le chacun pour soi.
      Les fonctionnaires directeurs ne sont la que pour compter les points et s’adapter aux système .
      Je ne vois pas en quoi les médecins sont qualifiés pour décider « collectivement » du tarif « optimal »
      cf les usa ou ce genre de commissions polluent le système.

      • Le bordel est partout, public, privé, et symptomatique du fait que le travail est considéré comme un stress.
        Va essayer de faire travailler un salarié: s’il ne veut pas, tu ne peux rien faire, au pire tu te prends un syndicat dans la tronche et ensuite tu fais comme tout le monde: le moins possible.
        Un intérimaire qui ne veut pas travailler, tu le jettes.
        Ca coûte plus cher, mais comme il fait le travail de 3 salariés, ça compense largement.

    • A Libre. Complètement débile le forfait par pathologie et inutilement chronophage. Vous traitez le patient que vous n’êtes sans doute pas encore comme un objet de soins ! Franchement, je voudrais bien vous y voir avec votre petit forfait à 2balles pour une chirurgie thoracique ou autre thérapie voire bilan exécuté en 2 tps 3 mvts sans info de la part du médecin (mais peut-être ne l’appellera-t-on plus comme ça). D’ailleurs, il serait opportun de changer votre pseudo, car libre, vous ne le serez plus. Cdlt.

  • Les « mercenaires » medicaux ne sont que le constat de la destruction voulue et planifiée de l’hopital publique des années 1970…L’obiectif n’est pas que financier, il s’agit de rendre les CHU hyperspécialisés dans certains domaines et de « recréer  » une medecine libérale digne de ce nom et des maisons medicales autrefois appelées dispensaires…Faire renaitre ce que l’on a détruit ….Détricoter un hopital aux mains des mandarins
    et des maires à la tête de leur CA….Si sur le fond j’y suis favorable la methode utilisée est déplorable , perverse
    et encore une fois ne fait que souligner l’incohérence des politiques de santé depuis tant d’années…
    Les mercenaires ne sont que les derniers stigmates forts couteux de ses aberrantes gouvernances….

    • Sûr, quand on observe les centaines de milliards engloutis en pure perte dans les hôpitaux publics, quand on prend conscience des dizaines de milliers de morts évitables chaque année, quand on comprend que 2 salariés sur 3 des hôpitaux publics sont des administratifs et non des soignants (ratio d’1/3 en moyenne pour les hôpitaux des pays comparables), on se demande où réside la « destruction voulue et planifiée ».

      « l’incohérence des politiques de santé » : aucune politique de santé ne peut être cohérente. La santé, c’est éminemment individuel, pas collectif. Même avec la meilleure volonté du monde, la santé ne peut pas faire l’objet d’une politique. S’il y a un secteur où le marché est absolument indispensable, c’est précisément celui de la santé.

    • Décidemment, certains sont prêts à échafauder et à s’égarer dans des théories toujours plus farfelues pour défendre le collectivisme.

      C’est dommage que cette créativité et cette aisance à manipuler les concepts ne soient pas mis au sevice de l’entreprise privée.

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