19 choses pour lesquelles l’État est inutile

On surestime le besoin d’État. Au contraire, la pratique montre qu’on peut s’en passer dans beaucoup de domaines.

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19 choses pour lesquelles l’État est inutile

Publié le 22 décembre 2013
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Par Le Minarchiste, depuis Montréal, Québec.

government_solutionsDepuis mes débuts d’auteur sur internet en 2009, j’ai relaté un bon nombre d’exemples de choses pour lesquelles nous n’avons pas besoin de l’État dans la société, mais qui sont tout de même sous l’égide des fonctionnaires en ce moment. En voici 19 exemples. Y en a-t-il d’autres qui vous viennent à l’esprit ?

Nous n’avons pas besoin de l’État pour gérer notre fonds de pension

Qu’il existe un régime gouvernemental de rentes ou non, il n’y a aucune raison pour que la gestion des actifs de ce régime soit effectuée par une entité gouvernementale. Le secteur privé offre d’excellents services de gestion de patrimoine à coût concurrentiel. Malheureusement, au Québec et à bien des endroits, notre « bas de laine collectif » demeure sous le contrôle des fonctionnaires (i.e. la Caisse de Dépôts). La raison est simple : notre argent peut ainsi être utilisé à des fins politiques, par exemple pour détourner ces fonds vers des entreprises québécoises qui ne vont nulle part (comme certaines d’entre celles-ci). La Caisse a même financé aveuglément l’entreprise ferroviaire MMA, qui a causé le déraillement de Mégantic (voir ceci) ! Dans une société libre, les contribuables devraient avoir le choix d’investir leurs économies de retraite comme bon leur semble, auprès des gestionnaires d’investissements de leur choix, en qui ils ont confiance et qu’ils pourront renvoyer si la gestion des actifs n’est pas adéquate. Voir ceci.

Nous n’avons pas besoin de l’État pour établir des normes de travail

Est-ce que les lois régissant les normes du travail sont la seule chose qui sépare les travailleurs d’une condition s’approchant de l’esclavagisme par les employeurs qui les « exploitent » ? Non. Dans une société sans normes du travail imposées par l’État, les conditions salariales, vacances, heures de travail, avantages sociaux, congés de maternité et procédures de licenciement reposeraient sur une entente négociée de gré-à-gré entre le travailleur (ou le syndicat le représentant) et l’employeur.

En fait, les normes du travail, comme le salaire minimum, rendent le marché du travail moins flexible. Les observations empiriques démontrent sans contredit que plus un marché du travail est inflexible, plus le chômage sera élevé. Plus il est coûteux et difficile de mettre des gens à pied lorsque les choses tournent mal, moins un employeur sera tenté d’embaucher des gens. Un marché du travail rigide freine donc les perspectives de croissance des entrepreneurs et ralentit donc l’investissement et la création de richesse. Ainsi, un marché du travail inflexible nuit non seulement à l’emploi présent, mais aussi à la croissance de l’emploi futur. Les normes du travail poussent certains travailleurs moins qualifiés vers le chômage ou le marché noir au profit des travailleurs syndiqués qui, grâce à des privilèges octroyés par les gouvernements, bénéficient de conditions de travail hors-normes. Voir ceci.

Nous n’avons pas besoin de l’État pour protéger la population des monopoles

Non seulement l’État est inutile à cet égard, mais en plus l’État est l’architecte principal de tous les monopoles qui ont pu subsister dans l’histoire économique de notre monde ! En réalité, dans un libre-marché, il ne peut y avoir de véritable monopole. Lorsqu’une entreprise n’a que peu ou pas de compétition, ce qui lui permet d’augmenter ses prix et de faire de plus grosses marges de profit, cela attire de nouveaux entrants qui tenteront de profiter des prix élevés. Pour se tailler une place sur le marché, ceux-ci n’hésiteront pas à introduire des prix plus bas que ceux de l’entreprise existante. Cette concurrence fera par la suite baisser les prix et ramènera la marge de profit à un niveau normal.

La plupart des monopoles ou oligopoles existent en conséquence des actions des gouvernements. Ceux-ci accordent des privilèges spéciaux à certaines entreprises, ce qui leur donne un avantage sur leurs concurrents ou bloque tout simplement la concurrence sur leur marché. Il y a d’abord les entreprises d’État, qui exercent des monopoles par décret gouvernemental. Celles-ci sont généralement inefficientes et gaspillent les ressources (voir Pemex, PDVSA, Petrobras et Hydro-Québec par exemple). Ensuite il y a la règlementation excessive, qui avantage nettement les grandes entreprises qui ont les moyens d’avoir des avocats à leur service et des lobbyistes, ce qui leur permet de tirer leur épingle du jeu. Puis, il y a la protection de la propriété intellectuelle, qui permet à des entreprises d’avoir un monopole sur des idées. Ainsi, la plupart des monopoles qui ont existé, que ce soit dans la distribution d’électricité, dans la téléphonie, les chemins de fer ou dans la potasse, ont été créés par l’intervention gouvernementale. Voir ceci.

Nous n’avons pas besoin de l’État pour fournir des infrastructures de transport

L’expérience des premières routes britanniques et américaines privées nous démontre que l’intervention du gouvernement en matière de construction de routes, canaux et chemins de fer n’est pas nécessaire, ni souhaitable. Ces routes étaient de meilleure qualité et moins coûteuses que celle de l’État et s’auto-finançaient auprès de ceux qui en bénéficiaient (pas seulement les voyageurs, mais aussi les commerçants locaux, qui étaient actionnaires de ces routes).

Aux États-Unis, c’est en 1916 que le gouvernement fédéral prit fermement le monopole des routes et s’opposa aux routes privées à péage. Le gouvernement commença alors à subventionner ce qui allait devenir le Interstate Highway System dont la construction allait débuter en 1956, et dont le coût de construction de $425 milliards (dollars constants de 2006) allait en faire le plus grand projet de construction depuis les pyramides égyptiennes. Cette œuvre gouvernementale allait être la plus grande subvention imaginable du transport automobile et de l’étalement urbain, deux « fléaux » aujourd’hui dénoncés par la gauche écologiste.

Au niveau des chemins de fer, l’intervention du gouvernement a aussi été inutile et très néfaste, faisant augmenter les coûts et réduisant l’efficience. Les subventions étaient accordées selon la distance, ce qui  incitait à faire passer le chemin de fer par de nombreux détours et à s’assurer qu’il traverse le comté des politiciens clés.

Quant aux aéroports internationaux, l’intervention de l’État ne fait que miner la concurrence, augmenter les coûts et diminuer la qualité du service (exemple).

Nous n’avons pas besoin de l’État pour approuver les nouveaux médicaments

Nous faisons beaucoup trop confiance aux régulateurs de l’industrie pharmaceutique, qui manquent de transparence et sont en conflit d’intérêt, notamment parce que plusieurs de leurs salariés envisagent et obtiennent éventuellement une carrière plus lucrative au sein d’une compagnie pharmaceutique, ce qui les incite à être moins sévères envers elles. Dans les cas de médicaments qui se sont avérés dangereux, comme rosiglitazone, vioxx ou benfluorex, ce sont des individus qui ont levé le drapeau rouge de leur propre initiative ; pas des régulateurs ! Et ce malgré le fait que les régulateurs gardent secrètes les données des études cliniques.

En s’assurant du monopole gouvernemental de l’approbation des nouveaux médicaments, les organisations comme la FDA jouent un rôle qui devrait normalement revenir aux assureurs privés et aux organisations scientifiques privées. Est-ce que le libéralisme pourrait améliorer les choses concernant cette industrie (indice) ? Et si oui, comment (indice) ? La Collaboration Cochrane représente une solution privée fort efficace quant à l’évaluation des médicaments. Il s’agit d’une organisation sans but lucratif, indépendante et non-gouvernementale. Il s’agit d’une source fiable de données agrégées et de méta-analyses. Si l’approbation de la FDA n’était plus nécessaire à la commercialisation d’un médicament, est-ce que cela ferait en sorte d’abaisser les standards de l’industrie ? Non, au contraire ! Les pharmaceutiques devraient convaincre les médecins de l’utilité, de l’efficacité et de la sécurité de leurs produits. Celles-ci devraient être plus transparentes quant à leurs données cliniques et devraient possiblement être plus collaboratives avec les organisations telles que la Cochrane. Le fardeau de la preuve deviendrait plus exigeant. Les compagnies pharmaceutiques miseraient davantage sur leur réputation et sur leur crédibilité plutôt que sur le sceau d’approbation des bureaucrates de la FDA. Voir ceci.

Nous n’avons pas besoin de l’État pour stimuler les exportations et viser une balance commerciale positive

Certains se plaignent lorsque la devise de leur pays s’apprécie et de son impact négatif sur certaines entreprises exportatrices. Certains voudraient même que l’État intervienne pour dévaluer sa propre monnaie afin de favoriser les exportations au détriment des importations. En effet, lorsqu’une devise se déprécie, cela rend les exportations de ce pays moins chères aux yeux des étrangers, qui importeront davantage de biens de ce pays. On peut donc dire que la compétitivité des exportateurs de ce pays s’améliore lorsque la devise se dévalue.

Cependant, les citoyens de ce pays doivent maintenant payer plus cher pour les biens qu’ils importent d’autres pays étant donné la perte de pouvoir d’achat de leur devise. En somme, en raison de la perte de valeur de sa devise, ce pays obtient moins d’importations pour la même quantité d’exportations et sa population doit donc moins consommer (i.e. le niveau de vie a diminué). Au bout d’un certain temps, l’inflation engendrée par la création de monnaie fera augmenter les prix, et donc les coûts de production des exportateurs, ce qui fera en sorte de réduire leur compétitivité sur les marchés étrangers. Ce sera donc le retour à la case départ, mais avec une devise dépréciée et donc des importations plus dispendieuses et souvent davantage de dettes.

Donc, la dévaluation compétitive ne crée pas de richesse à long terme, elle en détruit. Il est mathématiquement impossible que tous les pays affichent un surplus à leur balance commerciale. Autrement dit, la somme de toutes les balances commerciales de tous les pays est de zéro. Est-ce que les pays affichant un déficit commercial sont plus pauvres que ceux qui ont un surplus ? Absolument pas ! Voir ceci.

Nous n’avons pas besoin de l’État pour avoir une politique de développement économique et protéger les industries naissantes

Les politiques de substitution des importations ont échoué partout où elles ont été tentées au 20e siècle. Ce qu’on a observé dans certains pays d’Asie est qu’un pays doit d’abord débuter par adopter un climat propice au développement; puis laisser libre cours à l’apparition d’industries « labor-intensive » à faible valeur ajoutée financées par des investissements étrangers ; puis laisser ce capital être redéployé dans des industries de niveau de plus en plus élevé, au fur et à mesure que les salaires augmentent, que la population s’éduque et que les infrastructures se développent. C’est le chemin qu’ont emprunté le Japon et Singapour, quand on y pense. Le protectionnisme ne fera que nuire à ce cheminement et le retarder. Quant aux politiques de développement industriel, elles ne semblent pas avoir joué un rôle clé dans le développement du Japon ou de Singapour. Voir ceci. Par ailleurs, il n’est pas nécessaire, ni souhaitable, que l’État fasse des choix technologiques et finance la recherche de quoi que ce soit (par exemple, l’internet).

Nous n’avons pas besoin de l’État pour fournir de l’aide sociale (c’est-à-dire l’État-providence)

Pour la gauche, un monde sans État-providence serait impensable car dans une telle société, les plus démunis seraient laissés pour contre. Que ferions-nous des paralysés, des invalides, des trisomiques, des vieillards terrassés par l’Alzheimer ? Pour eux, le soutien de l’État est indispensable pour que ces individus ne soient pas un fardeau pour la société.

Dans une économie basée sur le libre-marché, la plupart des gens s’inscriraient à des régimes d’assurance couvrant les différentes formes d’invalidité. Il existe déjà des assurances-maladies graves, des assurances-soins longue durée. Il pourrait bien y avoir une assurance pour d’autres risques. Vous attendez un enfant et voulez vous protéger contre le risque qu’il soit trisomique ou paralysé cérébral ? Pas de problème, vous n’avez qu’à souscrire une police d’assurance couvrant ce risque. Ainsi, vous payez une prime mensuelle et en échange, on subviendra aux besoins essentiels de votre enfant jusqu’à sa mort s’il s’avère qu’il est trisomique.

Évidemment, certaines personnes n’auraient pas les moyens de payer de telles assurances. C’est là que la charité pourrait entrer en ligne de compte ou encore les sociétés d’aide mutuelle. Avant que l’État-providence ne prenne tant d’ampleur aux États-Unis (suite à la Grande Dépression et au New Deal), les américains les plus démunis comptaient sur les sociétés d’aide mutuelle (mutual-aid societies) à cet égard. Ces organisations récoltaient des cotisations et payaient des indemnités à leurs membres en cas de besoin. À New York, en 1909, 40% des familles gagnant moins de $1,000 par année étaient membres de ces sociétés. Les services offerts par ces sociétés incluaient l’assurance-chômage, l’assurance-vie, des hôpitaux et des orphelinats, mais il n’y avait pas de définition précise.

Y aurait-il suffisamment de dons de charité pour prendre en charge tous ceux qui en ont besoin ? Évidemment, il ne faut pas oublier que dans une société libertarienne, il n’y aurait à peu près pas d’impôts. Donc, les contribuables auraient beaucoup plus de revenus disponibles et seraient plus en mesure d’augmenter leurs dons de charité sachant que l’État-providence n’existe plus. Et en payant moins d’impôts, certaines personnes pourraient décider de travailler moins pour s’occuper d’un proche en détresse, sans nuire à leur niveau de vie.

L’autre aspect que certains négligent de considérer est que les soins et services prodigués aux démunis ne sont pas gratuits. Ils sont financés par une assurance publique payée par les contribuables. Or, cette assurance pourrait très bien être privée et financée par les assurés eux-mêmes, comme n’importe quelle autre assurance. La charité ne sert alors qu’à aider ceux qui ne peuvent assumer les coûts de cette assurance. Voir ceci.

Nous n’avons pas besoin de l’État pour être propriétaire des ressources naturelles

Les ressources minérales (pétrole, gaz, métaux, potasse) présentent dans le sous-sol au Canada et dans bien des régions du monde appartiennent en grande majorité aux États. Les États louent des droits d’exploitation aux entreprises désirant y faire de l’exploration et une fois la production entamée, ces États perçoivent de juteuses redevances. Cependant, ces entreprises qui louent les droits d’exploitation de ces terrains doivent se dépêcher de démarrer la production avant l’expiration du bail, sinon elles les perdront ! L’État force donc ces entreprises à produire même si le prix ne le justifie pas, engendrant parfois des surplus. Ces surplus font baisser les prix encore plus, ce qui stimule la consommation et le gaspillage de la ressource.

Les États ont tout intérêt à agir de cette façon, c’est-à-dire à avoir une vision à court terme. Le but des politiciens est de se faire élire aux quatre ans (ou moins !). Pour améliorer leurs chances de se faire réélire ils doivent dépenser. Et pour dépenser le plus possible, il faut le plus de revenus possible, d’où leur intérêt à exproprier la propriété minérale du sous-sol. Les politiciens ont donc un gros incitatif à ce que ces ressources soient exploitées le plus rapidement possible, de façon à s’accaparer le plus de redevances possible; c’est pourquoi les États incitent les producteurs à produire davantage à court terme, même si le prix du marché ne le justifie pas. Les producteurs ne sont donc pas en position de conserver les ressources jusqu’à ce que le signal de marché (i.e. un prix plus élevé) les incite à produire.

Les États empêchent donc le marché de faire son travail de gardien des ressources naturelles. Dans une économie libre, plus une ressource se fait rare, plus son prix augmente. Cette augmentation du prix décourage la consommation de cette ressource et favorise la recherche de technologies plus efficientes (i.e. nécessitant une moindre quantité de la ressource en question) ou de substitut à cette ressource. Le prix agit donc tel un gardien des ressources de la terre et fait en sorte que l’utilisation de ces ressources soit la plus efficiente possible. Voir ceci.

Nous n’avons pas besoin de l’État pour gérer les aqueducs, les lacs, les rivières et l’accès à l’eau

À chaque année, il tombe 113.000 kilomètres cubes d’eau sur la terre, desquels 72.000 km3 s’évaporent à nouveau, ce qui en laisse 41.000 km3, ce qui équivaut à 19.000 litres par personne par jour. Donc, il y a amplement assez d’eau potable sur la terre, et pourtant des millions de gens font face à une pénurie d’eau. Le problème réside dans l’accessibilité, le transport et la distribution de cette eau. Cela requiert des infrastructures, lesquelles nécessitent des investissements pour être construites.

Dans la plupart des pays, les aqueducs appartiennent à des États et sont édifiés par des États, lesquels ont démontré une bien piètre performance dans ce rôle. Le résultat est un sous-investissement chronique dans les infrastructures, ce qui laisse des millions de gens sans accès au réseau, et à énormément de gaspillage. Par ailleurs, dans beaucoup de régions dont le Québec, les lacs et cours d’eau appartiennent à l’État. Cela engendre beaucoup de problèmes de « tragédie des biens communs » qui ne se produiraient pratiquement pas s’il s’agissait de biens privés. Voir ceci.

Nous n’avons pas besoin de l’État pour définir les standards techniques

Pour beaucoup de gens, l’un des rôles de l’État est de déterminer et imposer les standards techniques, sans quoi des technologies incompatibles sèmeraient le chaos, ce qui freinerait le développement économique. Imaginez par exemple un train ne pouvant plus poursuivre sa route parce que les rails de la section suivante seraient plus larges. Pourtant, on observe que l’intervention de l’État est inutile, voire nuisible à cet égard, alors que la coopération entre entreprises privées permet d’obtenir les standards les plus adéquats.

Qu’il soit question des conteneurs, des rails de chemin de fer, des CD/DVD ou des transactions bancaires, la plupart des standards techniques les plus importants ont été développés par le secteur privé. Concernant la largeur des chemins de fer, les seuls pays qui n’ont pas adopté le « Stephenson Standard » sont ceux où le gouvernement a nationalisé les chemins de fer ! Voir ceci.

Nous n’avons pas besoin de l’État pour combattre la consommation et le trafic de drogues

La prohibition des drogues en fait gonfler le prix, ce qui rend le trafic plus rentable. Cette marge de profit juteux incite les organisations criminelles à s’intéresser à ce trafic. La violence perpétrée par ces cartels engendre 10.000 meurtres par année aux États-Unis. En fait, la violence associée à la drogue ne résulte pas de son action neurobiologique, mais bien du trafic et du commerce de ces stupéfiants par des gangs criminels. Par ailleurs, comme la guerre à la drogue fait grimper le prix des drogues, il devient plus dispendieux de s’en procurer, ce qui engendre une hausse des vols et cambriolages. Cela coûte cher à la société en termes de services de police, de systèmes de sécurité et de primes d’assurances.

Selon le journal médical The Lancet, l’alcool est la drogue la plus dangereuse pour la santé, bien plus que la marijuana, la cocaïne et l’héroïne. Par ailleurs, la nicotine et la caféine sont des drogues qui créent davantage de dépendance que la plupart des drogues illégales.

La guerre à la drogue fait en sorte que les toxicomanes sont plus enclins à se droguer moins souvent, mais avec des doses plus élevées et en utilisant des drogues plus dures car cela réduit le risque pénal encouru. Cela pose un risque plus élevé de surdose potentiellement mortelle. La guerre à la drogue a fait augmenter l’utilisation des seringues, puisque l’injection des drogues permet un effet plus intense par dose et réduit donc le risque d’arrestations. Cela a abouti à une hausse des cas de transmission du VIH, non seulement chez les toxicomanes qui partagent des seringues, mais aussi chez les enfants qui jouent malencontreusement avec des seringues souillées. C’est aussi la guerre à la drogue qui, en faisant grimper le prix de la cocaïne, a incité l’émergence du crack, moins dispendieux à produire, mais potentiellement plus dangereux pour la santé.

La guerre à la drogue a mené à la surpopulation des prisons et à des dépenses faramineuses en forces policières. Le dossier criminel dont ces détenus héritent les hantera toute leur vie, nuira à leur perspectives d’emploi futurs et les incitera à rester dans le domaine criminel. Pendant ce temps, la mère de leurs enfants se trouvant isolée, ces familles monoparentales sont alors confrontées plus facilement à la pauvreté, les enfants pouvant devenir des criminels dans le futur. Voir ceci.

Nous n’avons pas besoin de l’État pour octroyer de l’aide aux pays en voie de développement

Non seulement l’aide internationale aux pays pauvres n’améliore pas leur sort, elle a même un effet négatif sur le développement de ces pays. L’aide internationale aux pays du tiers-monde a totalisé plus de $600 milliards en 50 ans. De telles dépenses auraient dû conduire à des améliorations dans le développement, mais ont en réalité seulement servi à enraciner le système corrompu dont les politiques entravent le développement. En Afrique, le revenu moyen par personne est d’environ 11% inférieur à ce qu’il était en 1960.

Beaucoup de pays sont sortis de la misère au cours des dernières décennies (les Tigres Asiatiques, les pays de l’ancien bloc soviétique, le Chili, etc), non pas grâce à de l’aide internationale, au FMI et à la Banque Mondiale, mais bien parce qu’ils ont libéralisé leur économie et réduit le poids de l’État sur la société.

La taille de l’État en Afrique est oppressante et favorise la corruption à tous les niveaux de l’échelle de la fonction publique. Ces gouvernements ont, par le fait même, une incitation à faire perdurer la misère pour justifier toujours davantage d’aide, et donc plus de revenus pour eux. Il est donc contreproductif de pelleter de l’argent dans ces pays sans changer le système radicalement.

Ce dont les pays africains ont besoin est l’instauration d’un cadre institutionnel d’État de droit ainsi que d’une meilleure définition et protection des droits de propriété. Ils ont besoin d’entreprises florissantes qui fournissent des emplois et créent de la richesse. Ils ont besoin d’une plus grande liberté économique.

Voir ceci et ceci.

Nous n’avons pas besoin de l’État pour nous approprier et règlementer les ondes radio

L’État ne devrait plus réglementer les ondes radio et ne plus considérer le spectre comme étant sa propriété, mais bien la propriété privée de ceux qui l’exploitent. Certains me répondront que sans règlementation du spectre, ce serait le chaos, n’est-ce pas ? Cela n’est pas mon opinion.

Une solution adéquate a émergé dans les années 1920 aux États-Unis lors de la cause Tribune Co. v. Oak Leaves Broadcasting Station entendue en Illinois : les droits de propriété privée. Cette solution fut ignorée par le Congrès. Puis, en 1927, la FCC fut formée pour gérer les ondes radio, lesquelles allaient dorénavant appartenir officiellement à l’État qui n’allait que les louer aux opérateurs de stations.

L’étude de DeVany, et al. de 1969, faite par des ingénieurs travaillant pour la FCC (!) fournit un cadre légal et technologique utilisant les droits de propriété pour les ondes, mais elle fut ignorée par les politiciens, qui préféraient nettement la règlementation mur-à-mur. Ceux-ci définissent le « TAS » comme étant une unité de spectre pouvant être acquise (TAS = time, area, spectrum frequency). Ces unités peuvent être en quelque sorte acquises par « homesteading » comme n’importe quelle autre propriété tels que les terrains par exemple. Dans le cas des cellulaires, le premier à établir son antenne dans une région donnée et à utiliser le spectre dans une fréquence donnée devient propriétaire de ces unités de TAS. Et comme un opérateur n’utilise pas toutes les fréquences en même temps, il y aura forcément de la place pour plusieurs concurrents (ie les TAS n’appartiendront pas à un seul monopoliste). Par ailleurs, de nouvelles technologies comme l’étalement de spectre par « frequency-hopping » permettent d’augmenter le nombre de TAS en évitant l’interférence. C’est cette technologie qui est utilisée pour le Wi-fi, une bande de spectre de basse qualité non-réglementée. Voir ceci.

Nous n’avons pas besoin de l’État pour nous forcer à faire du recyclage

Il ne fait aucun doute que le recyclage est une activité potentiellement bénéfique pour l’économie. Ceci étant dit, il n’y a aucune raison de subventionner cette activité (ni aucune autre activité d’ailleurs), ni de forcer les citoyens à payer pour un service de collecte des matières recyclables. Ce n’est pas parce qu’on recycle que l’on crée nécessairement de la richesse. Comment savoir si le recyclage en vaut la peine ? Le meilleur indice demeure le profit. Si la valeur de la ressource recyclée excède le coût engendré pour la recycler et permet de rentabiliser le capital investi à cet effet, le recyclage de cette ressource crée de la richesse, autrement il en détruit.

Si vous gaspillez davantage de ressources en recyclant un produit qu’en utilisant un nouveau produit (incluant les coûts de disposition du vieux produit), le recyclage n’en vaut pas la peine – tant d’un point de vue économique qu’environnemental. L’absence de subventions et de programmes publics ne signifierait pas qu’il n’y aurait plus de recyclage. Les exemples de recyclage effectués librement et non-subventionnés abondent. Voir ceci.

Nous n’avons pas besoin de l’État pour gérer notre alimentation

À travers divers programmes, incluant le Guide Alimentaire Canadien, nos chers « gouvernemamans » tentent de nous dire quoi manger pour être en bonne santé. Selon ce guide, je devrais manger 8 portions de produits céréaliers par jour. Wow, vraiment !?

Vous êtes-vous déjà demandé sur quoi était basé le Guide Alimentaire Canadien ? En gros, un panel d’experts en nutrition a établi des normes quant à l’apport quotidien minimal des divers nutriments alimentaires (vitamines, minéraux, protéines, etc). Ensuite, un modèle alimentaire a été construit dans le but de simuler une diète permettant de rencontrer les normes établies. Ils recommandent 8 portions de grains parce que les produits céréaliers ne coûtent pas cher et sont largement disponibles à l’année au Canada (et partout). Ils se conservent longtemps et donnent de bons rendements. Pour nos chers fonctionnaires, c’était une façon simple de faire balancer leur modèle sans hypothéquer le budget des gens, sans oublier que le Canada est un gros producteur de produits céréaliers (largement subventionnés en plus).

Par ailleurs, les nutritionnistes des États ont adopté et répandu les théories erronées de Jean Mayer, basée sur une équation voulant que pour maigrir il faut simplement bouger plus et manger moins et qu’il faille éviter les aliments gras comme la viande au profit des glucides (grains, fruits et légumes). Aucune étude scientifique sérieuse ne prouve cela, au contraire. Le Guide Alimentaire nous envoie carrément dans la mauvaise direction ! Voir ceci, ceci et surtout ceci.

Nous n’avons pas besoin de l’État pour faire la guerre

Le budget militaire des États-Unis s’élève maintenant à plus de $700 milliards par année (5% du PIB) alors que celui du Canada a augmenté à près de $20 milliards par année (1.5% du PIB). Malgré cela, les guerres sont généralement désapprouvées par une bonne part de la population. Elles sont menées par des politiciens opportunistes, bénéficiant de pouvoir trop centralisés et utilisant des sommes faramineuses financées par la banque centrale (voir ceci) avec la motivation primordiale de faire mousser leur prestige politique et satisfaire les alliés de leur parti politique (voir ceci).

Le budget militaire devrait se limiter à la défense raisonnable des frontières et aux opérations spéciales d’urgence. Tous les soldats œuvrant à l’étranger devraient être rapatriés. Notre pays devrait adopter une politique étrangère neutre (ou isolationniste comme diraient certains), et devrait se retirer de l’OTAN, du FMI et de la  Banque Mondiale. En contrepartie, des alliances pourraient être conclues avec d’autres pays pacifiques (aussi rares soient-ils) stipulant que si un pays de l’alliance est envahi sans aucune raison, les autres pays se porteront à son secours. Finalement, le service de défense pourrait très bien être privatisé.

Nous n’avons pas besoin de l’État pour réglementer les banques et les sauver de la faillite

Les nouvelles règlementations financières telles que Dodd-Frank et Bâle 3 ne permettront pas d’éviter la prochaine crise financière. Au mieux, elles permettront peut-être d’en minimiser les conséquences, sans plus. Elles ne feront qu’atténuer les symptômes, sans toucher aux causes fondamentales des crises financières. D’ailleurs, à plusieurs égards, la règlementation nuit au système et favorise les crises.

Par ailleurs, les sauvetages de banques sont inutiles et contreproductifs. Ils introduisent du risque moral, ce qui fait augmenter la probabilité de la prochaine crise. C’est un mythe de croire que la faillite d’une grande banque puisse être catastrophique pour « Main Street ». La faillite n’implique pas nécessairement l’arrêt immédiat des activités de la banque. La faillite est souvent suivie d’un processus de restructuration et l’acquisition des actifs restants par d’autres entreprises. Souvent, les clients de la banque n’en ont que très peu connaissance.

À la base, c’est la structure du système bancaire qui est en cause, avec les réserves fractionnaires et la banque centrale, lesquels engendrent de violents cycles économiques ; pas le manque de règlementation. Voir ceci et ceci.

Nous n’avons pas besoin de l’État pour gérer la politique monétaire

Dans la plupart des pays, les États ont décrété un monopole sur la monnaie. À travers la banque centrale, les États contrôlent la vitesse d’augmentation de la masse monétaire. Suite au délaissement de l’étalon-or, la banque centrale peut créer de la monnaie à profusion, laquelle sert à financer les déficits publics. En revanche, l’augmentation rapide de la masse monétaire dévalue le pouvoir d’achat de la monnaie et fait hausser les prix. Cette dévaluation – nommée inflation – n’est rien d’autre qu’une forme de taxation déguisée. De nos jours, le rôle des banques centrales est de viser une inflation des prix à la consommation de 2% tout en assurant la stabilité économique.

En réalité, ces objectifs sont inatteignables. Comment un comité d’individus faillibles peut-il avoir la moindre idée de la quantité de monnaie « idéale » ? Les millions de décisions prises par les gens sur les marchés libres seraient un bien meilleur moyen de déterminer cette quantité.

Pourquoi viser une cible de 2% pour l’inflation ? Parce que les économistes observent un phénomène appelé résistance à la baisse des salaires. Donc si les prix baissaient, il serait difficile de négocier des baisses des salaires des travailleurs, ce qui jetterait l’économie en récession. Il y a plusieurs problèmes avec cette cible. Premièrement, elle est basée sur les prix à la consommation, négligeant les prix des actifs (comme les actions technos ou les maisons), lesquels peuvent alors entrer en période de bulle spéculative gonflée à la monnaie. Deuxièmement, en ciblant la moyenne des prix, elle néglige l’évolution des prix relatifs (par exemple maisons versus voitures). Ces deux négligences peuvent mener à des distorsions économiques importantes, dont la correction aboutit généralement une sévère récession.

Autrement dit, la politique monétaire centralement planifiée engendre les cycles économiques ! Cette tendance est d’ailleurs renforcée par le fait que, dans le but d’atteindre le « plein-emploi » tant que l’inflation est autour de la cible, les banquiers centraux font croître la masse monétaire souvent de manière très rapide, plus vite que le PIB. Cette création monétaire excessive fait baisser les taux d’intérêts, stimule l’endettement et génère de mauvais investissements ainsi que des bulles spéculatives. Voir ceci et ceci, entre autres.


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  • C’est très complet ! Pas d’accord sur tout mais c’est du bon 🙂

  • Article très intéressant

    Que pensez vous de la privatisation des prisons ?
    Comment empêcher dans le partage des ondes radios que ce soit celui qui détient le plus puissant émetteur qui s’accapare de toute une zone géographique en « brouillant » les autres émetteurs ?

    Pour les infrastructures, comment s’assurer du déploiement des routes en rase campagne là où ce n’est simplement pas rentable ?

    • Prisons : il n’y a pas de raison qu’elles ne soient pas privées dans le respect des lois et des décisions de justice. Ondes radios, routes, etc. : certains réseaux font « naturellement » parties du domaine régalien tant que la technologie ne permet pas l’apparition de prix et de quantités d’équilibre sur un marché libre. Exemple : téléphone filaire vs téléphone sans fil. Il importe également de séparer la propriété du réseau physique et la propriété de l’information circulant sur ce réseau (routes publiques, voitures privées). Ceci dit, les droits de propriété cessibles du premier arrivé (il serait plus correct de dire « du premier agissant ») combinés à la tradition, à la jurisprudence et à quelques lois simples (servitude foncières par exemple), permettent de faire vivre une forme basique de concurrence.

      Ce qui est du domaine régalien est assez bien défini par « ce qui n’a pas de prix », littéralement. Cette définition simple permet de détecter rapidement les bornes étroites du champ de l’action humaine relevant du régalien.

      • Il y a pas mal de choses pour lesquelles même si j’ai un peu de mal à concevoir les bénéfices de leur privatisation (ou sa mise en forme), j’accepte le fait que je manque probablement de recul. autant pour tout ce qui est privatisation de la justice et de l’application des peines, je ne vois pas comment ça pourrait ne pas mener à un chaos sans nom ou chaque «tribunal» ne défendrait que les intérêts de ses adhérents au dépend de la protection des droits naturelles.

        BP

        • Pour savoir si la justice peut être privatisée, posez vous la question de son prix. Comment un prix peut-il être formé en la matière ? En l’attente de la démonstration du contraire, j’estime que c’est impossible. La justice est du domaine du régalien (mais pas les prisons).

          • Tout dépends. De plus en plus d’entreprises recourent aux services de médiateurs privés, plutôt que d’aller au tribunal.

            Pour ce qui est du pénal, il me parît difficile de le privatiser. Mais pour ce qui est du civil, cela pourrait être fait.

            • Tout à fait ! J’avais en tête le pénal pour lequel on a du mal à imaginer comment la privatisation (la formation d’un prix) serait possible. En revanche, la privatisation de la justice en matière contractuelle semble moins problématique. Ceci étant, les décisions de justice ne concernent pas seulement les parties mais également le reste de la société. Aussi, il est difficile de concevoir une justice entièrement privée, même civile, indépendamment d’un cadre régalien.

            • On peut aussi imaginer un système où l’on peut souscrire à un système juridique comme on souscrit à une assurance. Pour résoudre les conflits de lois entre les droits, on se réfère aux mêmes règles que le droit international (ex : pour le pénal, c’est toujours le droit de la victime). Le droit ne serait plus sur une zone géographique mais attaché à une personne, un contrat etc…
              Le droit soumit à la concurrence favoriserait les échanges économiques et la liberté des personnes.

            • « Pour le pénal, c’est toujours le droit de la victime ». Qui légitime cette loi sinon un niveau supérieur, en mesure de recourir à la force, typiquement le niveau régalien ? En l’absence de hiérarchie régalienne, c’est nécessairement l’entité la plus puissante qui imposera cette norme juridique. Mais alors, qu’est-ce qui l’empêchera d’imposer sa conception de la justice, d’imposer ses lois et uniquement celles-là ? Du coup, ce n’est plus le droit de la victime qui s’appliquera mais plutôt le droit du plus fort. On le voit, l’existence d’un marché de la justice (l’apparition d’un prix) paraît difficile à envisager, sauf pour l’accessoire.

          • Au sujet de la privatisation de la justice un très bel article de Bertrand Lemennicier : http://lemennicier.bwm-mediasoft.com/displayArticle.php?articleId=114

    • « Comment empêcher dans le partage des ondes radios que ce soit celui qui détient le plus puissant émetteur qui s’accapare de toute une zone géographique en « brouillant » les autres émetteurs ? » Le droit de propriété ?

      « Pour les infrastructures, comment s’assurer du déploiement des routes en rase campagne là où ce n’est simplement pas rentable ? » Si ce n’est pas rentable cela signifie tout simplement qu’il existe un meilleur usage des ressources nécessaires à ce déploiement.

      • Comment prouver son droit de propriété sans un semblant de registre alors ? Si on n’en reste au « premier arrivé, premier servi » alors le premier à poser un émetteur récupère toute les fréquences de la zone qu’il couvre et est légitime a agir en justice contre les autres émetteurs.

  • Article intéressant.

    Mais pour les monopoles il y a quand même la pratique du « predatory pricing »: l’entreprise monopolistique va, pour empêcher les nouveaux entrants d’entrer sur le marché, pratiquer des prix tellement bas qu’elle fera des pertes, mais elle a suffisamment de trésorerie pour supporter ces pertes, et elle s’accaparera ainsi toute la clientèle. Les nouveaux entrants ne pourront pas suivre à des prix aussi bas car ils n’ont pas la trésorerie nécessaire pour se permettre de faire des pertes. Une fois les nouveaux entrants évincés, l’entreprise monopoleuse rehausse ses prix à un prix anormalement élevé.

    Comment empêcher ce phénomène sans Etat?

    • « elle a suffisamment de trésorerie » : à terme, elle fait faillite. Ce qui distingue un monopole public d’un monopole privé, c’est que ce dernier ne peut durer longtemps, pas de plus de quelques années. Tout monopole qui dure plus de quelques années est nécessairement une excroissance étatique, car il est indispensable que l’Etat intervienne pour interdire la concurrence par usage abusif de la force.

      Un monopole privé qui persiste dans le temps, c’est une posture théorique destinée à expliquer les lois économiques, mais en pratique, ça n’existe jamais, nulle part. Un million (de bisounours) à quiconque capable de fournir un exemple de monopole strictement privé !

      • Le fait qu’il n’existerait pas de monopole privé « pur » ne signifie pas que les privés n’ont pas de pouvoirs. Voyez à ce sujet les interventions de la DG23, les amendes infligées et les exemples concrets d’ententes sur les prix et d’entraves à la concurrence. Tout le monde y passe, les microsoft, google, le scandale de l’euribor, des ententes sur le non lancement de médicaments génériques contre payement, meme le secteur de la crevette y passe. Pourquoi ? Pour le fric. On ne peut absolument pas faire confiance au privé. Ce n’est pas parce que l’état fait certaines erreurs (il laisse notamment une certaine liberté au privé – est-ce la une erreur ? ou simplement ce qu’on attend naturellement de lui ?) ou ne gère pas de manière optimale (a ce sujet, je citerai l’exemple de la libéralisation de la distribution de l’eau en France, qui a abouti à une hausse de son prix facturé) que la conclusion est « nous n’avons pas besoin de l’état ».

        Nous avons besoin d’état, nous avons besoin de privé
        Nous n’avons pas besoin d’escrocs, de fraudeurs, incompétents, etc
        Nous devons aussi accepter certaines imperfections mais dénoncer les plus graves

        • Je suis étonné par le pouvoir de la religion étatique dans l’esprit des personnes. Ils partent de l’obsersation d’un problème et s’imaginent qu’avec les mêmes hommes de même nature humaine que ceux qui ont créé ce problème, ils vont le résoudre. les exemple au dessus sont des symboles même du capitalisme de connivence et de la turbo régulation et normalisation étatique comme le milieu pharmaceutique, les banques avec leurs dizaines de milliers de pages de réglementations. Les histoires de google et crosoft font rigoler toute personne sensée. Et le fric, mon dieu, ne pas avoir de respect pour cette merveilleuse invention humaine. il n’est jamais trop tard pour apprendre : http://www.contrepoints.org/2012/03/27/74818-franscico-daconia-sur-largent.
          Et poser la question de savoir si c’est une erreur de laisser la liberté aux hommes! Et qui laisserait la liberté aux hommes, des hommes plus libres que d’autres, plus égaux, plus comme je veux, plus socialauds ?
          Tant qu’à parler d’entente sur les prix , on peut évoquer celle sur la TVA en europe qui est encadrée pour limiter la concurrence entre Etats, en voilà une belle qui représente 100 fois toutes les autres réunies, et que dit la grenouille de bénitier étatique à son sujet?

  • en france, les agriculteurs ont besoin de l’état pour:

    recevoir 300 euros d’aide à l’hectare pour pouvoir continuer à retourner 3000 tonnes de terre à l’hectare afin d’implanter une culture par an, alors qu’au brésil et bientot en chine, les agriculteurs implantent deux cultures par ans sans aucun travail du sol.
    interdire la mise en exploitation d’immense zone improductive ( les forets ) alors mème que les chinois sont en train de démontrer que la mixité arbres – culture et le mode de faire valoir du sol , le plus rentable et le plus productif qui soit.
    obliger les eleveur à de couteuses mise au normes envirronnementales, alors mème que les scientifiques ont démontrés que les nitrates étaient parfaitement innofensifs, afin que leurs couts de production augmentent de tel sorte qu’ils perdent régulièrement des parts de marché par rapport à leurs concurrents proche ( allemagne ) ou lointains ( bresil, océanie, chine… )
    obliger les eleveurs à identifier leur bétail par des procéder couteux et inutiles, de manière à ce faire commander à la limite du harcelement, par de petits fonctionnaires bornés et suffisants, afin de lutter contre des fraudes imaginaires qu’il devrait etre capable d’arreter si elles existaient vraiment, vu qu’il capte 55% de la production totale du pays, c’est à dire 25% de plus que l’occupant nazi entre 1940 et 1944.

  • L’éducation. Le système éducatif d’Etat est une catastrophe hors de prix. Les écoles privées hors contrat obtiennent des résultats exceptionnels pour beaucoup moins cher.

  • Merci à l’auteur pour ces explications, je suis d’accords avec tous les points sauf celui sur l’Etat de providence et sur les infrastructures (surtout) les routes.
    J’ai peur que dans une société où tout est privé il faille dépenser énormément pour se déplacer. Imaginez la galère à chaque fois que je me déplace pour aller faire les courses il faut payer, ainsi il faudrait plusieurs forfait, le forfait rues de la ville, le forfait routes nationales, le forfait autoroutes etc… Ça risque de limiter énormément les déplacements ce qui est contraire à l’économie d’aujourd’hui. Peut être qu’il existe une solution pour se problème, si vous avez des idées.

    Pour la charité privé je ne suis pas convaincu que ça suffise pour les plus pauvres de se payer des soins, puis même pour ceux qui ont une assurance qui ne couvre pas les gros accidents, ils devront s’endetter juste parce qu’ils se sont cassé un bras.

    • Pour ce qui est des routes « à forfaits », on l’a vu dans à peu prés tous les domaines : à chaque qu’un nouveau marché à base de forfaits est mis en place ces derniers vont en se simplifiant avec le temps. En téléphonie mobile, par exemple, quelqu’un qui téléphone 10 heures par mois paie exactement la même chose que quelqu’un qui téléphone 30 heures. Et n’oubliez pas tous les services annexes qu’on peut vous proposer (info traffic etc…) et qui peuvent être autant d’options qui auront le mérite de fonctionner (ou de disparaître).

      Dans la pratique, je pense que le système routier serait entretenu au niveau « communal », et au niveau « national » de 2 façons bien distinctes. Dans le premier cas, ce sont les propriétaires locaux qui financeraient les routes (pour pouvoir rentrer chez eux) et dans le second les usagers.

      Pour la charité, c’est plus complexe à expliquer. Mais en gros, il n’existe aucune raison pour qu’une population donnée soit moins charitable avec les siens qu’un Etat froid et distant.

    • On pourrait sans problème avoir des routes privées avec des systèmes d’abonnements et de badges électroniques repartissant le prix payé par l’usager entre les différents fournisseurs (un peu comme les autoroutes de nos jours). Une grosse part pourraient même être « gratuites » étant financées par les collectivités desservies et la publicité. Peut-être aussi uniquement payante (au forfait) pour les entreprises de transport.

      Pour les rues dans les villes ça pourrait très bien fonctionner comme pour une copropriété (puisque la commune est une forme de copropriété, déformée hélas par l’Etat depuis quelques siècles).

      Pas très compliqué de s’imaginer ce que ça pourrait donner. L’important étant qu’un marché libre s’organiserait surement, comme à chaque fois, dans l’intérêt de l’utilisateur final et permettrait certainement de meilleures infrastructures pour un prix plus faible.

      Enfin sur la charité privée et les risques des soins « lourds » une assurance couvrant uniquement les risque médicaux importants ne coûterait pas cher du tout. Le gros des dépenses de santé sont des choses « légères » et qui pourraient très bien être payées sans assurance par tout le monde.
      Quant aux pauvres ils seraient bien moins nombreux à avoir besoin d’aide si l’Etat n’incitait pas par ses subventions, aides etc. les « indigents » à le rester. En effet si je vous donne X parce que vous n’êtes pas bien formé alors que vous ne pouvez gagner que X+e ( e étant faible) en travaillant, vous allez choisir le plus souvent de ne pas subir la gêne de « travailler » pour un aussi faible surplus. Cependant cela vous poussera indirectement à ne pas gagner d’expérience et donc à ne pas voir vos salaire croître, vos chances augmenter etc. La charité privé évite en général ce biais et couvre souvent très bien ceux qui malgré tout tombent.

      Si vous ne volez pas la moitié de ce que gagnent les gens au non d’une « solidarité » sans visage, vous verrez qu’ils aideront bien volontiers leurs prochains dans la gêne. Et cela d’autant plus qu’ils se diront « aujourd’hui c’est moi qui l’aide, qui sait si demain il ne m’aidera pas ? ».

    • « je suis d’accords avec tous les points sauf celui sur l’Etat de providence et sur les infrastructures (surtout) les routes » : bah, les routes représentent une dépense de 12 milliards par an, soit 1% des dépenses publiques. Il sera bien temps de s’en préoccuper quand on aura dégraissé l’obèse de 57% du PIB à moins de 20%.

      Quant à l’Etat providence, au contraire de la charité privée, il n’a pas pour objet d’aider « les plus pauvres ». L’objet de l’Etat obèse est l’assujettissement des classes moyennes, ni riches ni pauvres, pour garantir le pouvoir de la caste. L’aide aux plus pauvres relève du terrorisme soft, une manipulation des (bons) sentiments à visée idéologique.

  • Vous ignorez encore dans votre liste, un rôle inutile que l’Etat s’adjuge à son grand détriment : l’Education !

    La Suède a totalement libéralisé l’ouverture d’écoles, les projets pédagogiques, le choix et la rémunération des enseigants, ou les priorités d’entretien des bâtiments. Cela va de la petit école mise sur pied par un groupe de parents, à celles instaurées par de grands groupes financier.

    Le volet étatique se limite à des contrôles de sécurité et hygiène, et à un examen de niveau tous les deux ou trois ans. En outre, l’Etat remet à chaque enfant un « chèque scolaire » à faire valoir dans l’établissement de son choix, avec interdiction à l’école de demander d’avantage.

    Bien entendu, quelques mauvaises écoles crèvent, d’autres s’améliorent, ou doivent s’agrandir …

    Résultats : près de 20 % d’économies sur ce budget énorme, 80 % d’absentéisme et de décrochages en moins, et une moyenne des élèves en hausse de niveau de 22 % !

  • 1. hors sujet puisque dans le système de répartition il ne s’agit pas de fonds de pension, autrement dit d’une épargne mais d’un système de cotisation. Ce que vous payez vous ne le mettez pas de côté, cela sert à financer les retraites des anciens et en échange vous donne le droit d’en bénéficier.
    2. parlons de la flexibilité du marché du travail. Je vous renvoies aux études de l’ocde qui, bien que pensant a priori comme vous ont été obligé d’admettre qu’il n’y avait pas de corrélation. D’ailleurs, savez-vous que selon l’OCDE la France est un pays bien plus flexible que l’Allemagne et pourtant le taux de chômage n’est pas le même. J’ajoute que faire croire que la relation employeur/employé est symétrique est une vaste fumisterie notamment parce qu’il existe toujours une relation hiérarchisante entre les deux et surtout la possibilité de l’employeur de licencier.
    3. Vous niez donc la nécessité d’une instance pour contrôler et vérifier qu’il n’existe pas d’entente et des distorsions de concurrence ? Ben mon vieux, faut que vous suiviez un peu plus l’actualité, car vous verrez qu’elle est nécessaire.
    4. Je citerai rapidement l’exemple classique des chemins de fer anglais qui démontre la fausseté de ces affirmations, ou encore des chemins de fer allemands, ou bine encore l ‘exemple des autoroutes Français qui voient les tarifs augmenter continuellement plus vite que l’inflation sans que le service augmente, c’est même le contraire. On pourrait également parler de ce qui a conduit la France à nationaliser les chemins de fer ce qui a permis de développer un réseau stagnant.
    4. « Si l’approbation de la FDA n’était plus nécessaire à la commercialisation d’un médicament, est-ce que cela ferait en sorte d’abaisser les standards de l’industrie ? Non, au contraire ! Les pharmaceutiques devraient convaincre les médecins de l’utilité, de l’efficacité et de la sécurité de leurs produits. » Quel raisonnement vous permet d’affirmer cela ? Vous parlez de conflits d’intérêts plus hauts en quoi serait-ce différent ici ?
    5. raisonnement un peu simpliste qui considère toutes les entreprises identiques, qui ne fait aucune distinction entre les différents biens importés, la part dans la consommation et ne tient pas compte des changements de comportements induits par une dépréciation ou appréciation de la monnaie (notamment sur la consommation).
    6. L’Etat ne devrait pas financer la recherche ? pourtant bon nombre d’applications commercialisées proviennent de résultats de recherche dite fondamentales qui ont été financées par la puissance publique. Il suffit de voir en France les labos pharmaceutiques qui vivent grâce à la recherche publique.
    7. Vous voulez simplement remplacer une assurance publique par une assurance privée. Pas de grand bouleversement. Ah si un : elle sera sans doute plus chère et moins efficace, comme ce qui se passe aux USA ou encore en France lorsqu’on compare les frais de gestion des assurances privées avec la sécu ! Quant au fait que la charité suffira, tout cela repose sur un discours fumeux, sans aucune preuve valable. D’ailleurs si la charité suffit, pourquoi changer de modèle puisqu’aujourd’hui l’assurance publique fournit tout juste ce qu’il faut ! Dans un cas comme dans l’autre, ce qui sera versé sera identique, sinon cela veut dire que certains n’auront pas accès aux soins.
    8. Vous oubliez simplement que se pose le problème fondamental de la propriété. Au nom de quoi certains s’arrogeraient la propriété d’une terre, d’une forêt, etc. La seule façon de la légitimer, c’est la loi et donc l’Etat !
    9. je vous renvoies notamment au point précédent.
    10. ont été développés, certes, mais légitimer par la puissance publique ! Il faut regarder l’histoire dans son entier.
    11. il suffit de regarder ce qui se passe dans les Etats où le narcotrafic a pignon sur rue, la violence est-elle moindre ? non et pourtant l’Etat laisse faire.
    12. considérant que les dépenses de développement sont souvent là pour aider les entreprises du pays donateur à trouver une place, je dirai que c’est surtout une remise à plat des dépenses qui est à revoir.
    13. sauf que votre solution doit être approuvée par l’Etat, pour la rendre légale, l’Etat est donc nécessaire.
    14. il y a déjà une grave confusion entre valeur et richesse, mais je passerais dessus. Ensuite se pose la question de comment vous mesurez la valeur de la ressource recyclée ? D’autant plus qu’une ressource recyclée pourra peut-être être encore recylée par la suite dans le cas où pour le coup, là le recyclage sera profitable (amélrioration entre temps des process, ou tout simplement autre recyclage). C’est une question bien trop complexe pour la traiter d’un revers comme vous le faites.
    15. l’Etat vous oblige-t-il à manger ce qu’il décide ? Allons un peu de sérieux !
    16. Privatiser la défensen et donc donner un pouvoir de force à une autorité ? Vous êtes-sûr d’être un défenseur de la liberté ? sans compter les conflits d’intérêt.
    17. Allez dire cela au chef d’entreprise qui a besoin urgemment d ‘un prêt ou vient de perdre ses dépôts (comme ni’mporte quel particulier).
    18. La question qui se pose c’est : en quoi ce qui est décidé par le marché est ce qu’il faut, en quoi est-ce fiable ? Malheureusement aucun économiste à ce jour n’a pu le démontrer (certains ont même montré que c’était impossible à démontrer).

    • Je vais essayer de répondre à quelque point de façon exhaustive.

      1 – L’auteur parle du système de retraite québécois.
      2 – l’OCDE n’est pas libéral en soit, la différence au niveau du chômage entre la France et l’Allemagne est multifactoriel, mais le coût horaire allemand est passé en dessous du coût horaire français ces 15 dernières année. La relation employeur-employé est à ce point merdique en France car l’emploi n’est justement pas considéré comme un simple contrat.
      3 – Tout les monopoles en France viennent de l’état, si vous voulez parler de la téléphonie mobile, c’est justement un cartel mis en place par l’état entre 3 acteurs qu’il a choisi, ainsi qu’un marché qu’il a ensuite fermé.
      4 – Vous trouverez moult articles sur ce site a propos du HOAX des chemins de fer britannique.
      5 – Raisonnement qui par du principe que si vous empêchez artificiellement deux individus d’effectuer un échange vous les appauvrissez tous les deux et créez une incitation à une mauvaise dépense de capital. (recréer des usines de chaussette en France ?)
      6 – Si l’état le fait gratuitement, pourquoi investir ?
      7 – La sécu n’est pas chargé de la collecte et n’est pas taxé. Et la sécu est déficitaire presque tous les ans contrairement aux assurance privées.
      11 – La drogue est elle légale dans ces pays ? Non, l’état interdit son commerce et laisse donc le monopole de la vente à des organisations forcément criminel et forcément corruptrice.
      12 – Les dépenses de développement sont inutiles, on ne peut pas créer de la richesse de manière général en injectant de la richesse de façon désintéressé. Aucun pays ne s’est jamais développer de cette façon.
      14 – La valeur est une notion abstraite qui est propre à chaque individus. C’est cette individualisation de la valeur qui créé la richesse. La richesse que représente un verre d’eau quand vous êtes perdu dans le désert est bien plus élevé que dans votre cuisine, pourtant le verre à la même valeur intrinsèque dans les deux cas. Ce que veut dire l’auteur, c’est que si pour recycle un carton il vous en faut deux (deux équivalent carton disons), votre recyclage détruit de la richesse. Si il n’en consomme que 0.5, il créera de la richesse et donc deviendra un bon business attirant de nombreux acteurs.
      15 – Il m’oblige a payer des impôt pour financer des spots débile et me faire la morale.
      16 – 2ème Guerre mondial : 50 Millions de mort. Merci l’état :).
      17 – Ça s’appelle perdre de l’argent, c’est ce qui se passe lorsque l’on fait un mauvais investissement, ie investir son argent dans une banque qui fait n’importe quoi.
      18 – Hayek explique très clairement pourquoi le marché est le système économique le plus efficace : le système des prix.

      • 2. Concernant le coût horaire, en Allemagne il est supérieur à celui de la France dans le secteur manufacturier, un secteur que je ne crois pas en plus grande difficulté qu’en France (EU-Klems et BLS).
        3.Oh non, je ne parle pas que de la téléphonie, je parle des ententes au niveau du BTP, au niveau même des fabricants de lessive, ou encore au niveau de la distribution, ou encore des banques. une autorité de concurrence est nécessaire, or qu’est-ce qu’un autorité de concurrence sinon, un organisme public ?
        4. Les chemins de fer britanniques ne sont pas un hoax, il suffti d’avoir voyager là-bas pour le savoir. Vous voulez connaître la blague bien connue des britanniques ?
        5. je ne vois pas très bien ce qui conduit à dire cela.
        6. tout dépend dans quoi vous investissez.
        7. dans le coût est comptabilisé le coût de collecte de l’URSSAF. Elle n’est pas taxée, qu’entendez-vous par là ? Le fait qu’elle soit déficitaire n’a aucun rapport avec ces frais de gestion lorsqu’on les compare aux sommes versées !

        11. En effet, la drogue n’est pas autorisée, mais quelle différence y-a-t-il entre un pays où la drogue est légale et un pays ou la drogue est illégale mais la corruption tellement grande que dans les faits, l’Etat s’en accomode ?

        12. C’est certain qu’on ne développe pas un pays simplement en lui fournissant de l’argent. Tout dépend de comment il est utilisé (corruption ou non).

        14. ce n’est pas la richesse d’un verre d’eau mais sa valeur. En effet, dans le désert, sa valeur est plus grande, du fait qu’il est bien plus difficle de trouver de l’eau. le travail pour trouver un verre d’eau serait bien plus important que pour le trouver dans votre cuisine. Par contre, la valeur d’usage, ou la richesse que représente un verre d’eau est la même dans votre cuisine ou dans le désert, il vous permet de survivre. de la même manière qu’une bouffée d’air dans une pièce dans lequel l’air se fait rare représente la même richesse que la bouffée d’air que vous allez respirer pour pouvoir me répondre. Si ce que vous voulez dire c’est que : si pour recycler, il faut polluer plus que le recyclage permet d’éviter, je suis entièrement d’accord avec vous. ceci dit, je ne crois pas qu’on puisse alors appeler cela du recyclage….

        15. En fait, vous n’êtes pas obligé de payer des impôts, vous pouvez toujours refuser de les payer ou tout simplement partir. Mais il faut en assumer les conséquences, choisir entre sécurité et liberté. mais ne vous en faites, pas même le bon Hayek préférait la sécurité…

        16. raccourci tellement simpliste….

        17. sauf que lorsque vous placez votre argent, vous n’avez pas connaissance de toutes les activités et tous les placements de la banque. Cela fonctionne dans le monde merveilleux de la science économique néoclassique, mais dans la réalité c’est autre chose.

        18.Ah ! Le bon vieux Hayek pour finir ! Celui qui écrivait à Koch qu’il ne viendrait pas le voir aux USA de peur de perdre ses droits à la sécu (lui ! le pourfendeur de la sécu !). Bon, parlons plus sérieusement ! Tout d’abord, la quesiton de la formation des prix. Il faut bien voir que tout ce qui tourne autour de cette question est de l’ordre de l’intellctuel et du théorique. On construit une théorie pour tenter d’expliquer la formatin de ces prix, or comme toute théorie, cela ne veut nullement dire que cela se passe réellement. Il faut bien faire attention de ne pas tomber dans un réalisme naîf. Mais même si on reste dans le domaine théorique, se posent une grand nombre de problèmes, je vous renvoie notamment à Arrow qui montre que vous ne pourrez jamais construire un intérêt général à partir d’une somme d’intérêt particulier. Autrement dit, croire que même si les prix étaient le reflet de choix particuliers de millions d’individus, cela n’aurait pas grande valeur. Ceci dit, si vous faites confiance au jugement de millions de personnes pourquoi remettre en question des prix administrés issus d’un gouvernement élu par des millions de citoyens ? J’ajoute qu’en disant cela vous vivez dans un monde un peu idyllique dans lequel n’existerait pas le mensonge, la distorsions de concurrence, les ententes, etc. Autrement dit, un monde irréel. Enfin, j’ajoute que la monnaie est loin d’être un bien comme un autre. La monnaie pour exister a justement besoin de la collectivité. c’est justement parce que la collectivité se met d’accord que peut exister la monnaie. Partant de cette constatation évidente, vous avez donc la justification de la politique monétaire : la collectivité a le droit naturel (puisque la monnaie ne peut exister sans elle) de décider de la monnaie, notamment de sa création ou destruction.

    • Exercice d’économie élémentaire pour les vacances : sauras-tu retrouver les 18 mensonges socialistes qui émaillent la longue diatribe de Lionel37 ?

    • @Lionel37

      Vous vous êtes donné la peine d’écrire tout cela donc je crois que ça mérite une réponse.
      Ceci dit, la plupart des « idées reçues » que vous colportez sont détruites par les articles mis en liens tout au long du billet.
      Vous aurez donc quelques lectures à faire.
      Je ne répéterez pas les points éclaircis par Dexter, qui sont tous valides.
      Notez que les chiffres ne correspondent pas à vos commentaires.

      1. (Pensions) Et pourquoi ce système devrait-il être imposé par l’État quand il existe des solutions privées parfaitement viables, voire supérieures?
      2. (marché du travail) Si vous voulez me renvoyer à une étude, et bien citez-là de manière appropriée. Comparer la France et l’Allemagne spécifiquement n’est pas un échantillon valide duquel on peut généraliser car d’autres facteurs entrent en ligne de compte.
      3. (concurrence) Citez donc des exemples précis où l’intervention de l’État est nécessaire?
      4. Les routes françaises ne sont pas libéralisées. Ce sont des concessions octroyées par l’État, des monopoles « privés » créés et protégés par l’État (comme tous les monopoles).
      5. (FDA) Lire l’article cité dans mon billet relié au livre « Bad Pharma ».
      6. (exportations) L’effet de la monnaie sur les comportements de consommation? Vous voulez-dire une propension à s’endetter pour consommer lorsque la monnaie est surabondante, ce qui mène à des bulles économiques qui finissent en récessions?
      7. (recherche) Voir mon article sur le développement de l’internet. Ce n’est pas parce qu’une invention a été financée par l’État que cette invention n’aurait pas existé sans ce financement.
      8. (État-providence) Pourquoi changer l’assurance publique? Parce que pour $5 dollar d’impôt qui y est injecté, $4 dollars alimentent la bureaucratie et seulement un dollar va aux démunis.
      9. (ressources naturelles) Je ne dis pas le contraire. Les minarchistes attribuent généralement à l’État le rôle de protéger les droits de propriété privés. C’est justement ça mon point! L’État ne le fait pas. Au contraire, il s’est emparé des droits de propriété sur les ressources et les utilise dans son intérêt (c’est à dire celui des politiciens et de leurs amis).
      10. (eau) Moi aussi je vous renvoie au point précédent.
      11. (standards) Non, la plupart des standards énoncés dans mon billet ne sont pas imposés par la loi, ils n’ont pas besoin de l’être..
      12. (drogue) c’est une affirmation qui devrait être soutenue par des sources, car elle est contraire à tout ce que j’ai observé. Le point de Dexter est d’ailleurs important.
      13. (ondes radio) voir le point numéro 9, le droit de propriété. En aucun cas je ne mentionne que l’État est inutile en ce qui concerne la protection des droits de propriété!
      14. (recyclage) La valeur d’une activité comme le recyclage est le prix que les gens sont prêt à payer pour le produit moins les coûts engendrés. Beaucoup de recyclage existe sans qu’il ne soit imposé par l’État. Voir le billet cité en référence.
      15. (alimentation) Vous voulez rire? L’État dépense des sommes faramineuses pour pousser ce qu’il prétend être une alimentation saine. Il dépense ensuite encore plus pour soigner les gens des conséquences négatives de cette mauvaise alimentation.
      16. Privatiser la défense ne signifie pas donner du pouvoir à une autorité privée. Cela signifie seulement que l’État ne s’occupe plus de gérer l’armée. Cependant, l’armée demeure aux ordres du gouvernement démocratiquement élu.
      17. (banques) Des milliers de banques ont fait faillite ces dernières années aux États-Unis et la plupart des clients ne s’en sont même pas rendu compte. À ce sujet, je pense que vous avez beaucoup de lectures à faire pour mieux comprendre le fonctionnement du système bancaire à réserves fractionnaires et ses alternatives plus viables.
      18. (politique monétaire) Lire Hayek vous serait très bénéfique. C’est pour cela qu’il obtenu le prix Nobel. Moi je fais davantage au jugement combiné de millions d’individus plutôt qu’au jugement politisé et corrompu d’une poignée d’individus dans leur tour d’ivoire. C’est ce que Marx et les communistes n’avaient pas compris et c’est ce qui a causé leur perte. La planification centrale de l’économie, ça ne peut simplement pas fonctionner! Et ce pour quoi que ce soit, même la monnaie.

      • 1. Ce système n’est nullement imposé. Chacun est libre de ne pas y souscrire. Il doit par contre en assumer les conséquences. Nous vivons dans une société avec des règles, si certains n’en veulent pas ils peuvent partir ou sont libres de les transgresser, en assumant les conséquences.

        2. Lisez les études de l’ocde sur la flexibilité. Onglets emploi il me semble, marché du travail ensuite.

        4. quelle différence faites-vous entre une route privatisée et une concession offerte par l’Etat ?

        6. Il y a là une grave erreur intellectuelle qui consiste à croire que parce que la monnaie est « surabondante », ce qui ne veut rien dire, peut-être devriez-vus plutôt parler de crédit à bas taux, cea va créer des bulles. En réalité, cela n’est pas nécessairement vrai. les bulles se créent tout d’abord dans le mileu financier qui est très moutonnier, cela provient donc d’abord de son fonctionnement plutôt que d’une « surabondanceé de monnaie. La bonne question à se poser est surtout que faire de cette monnaie ? Spéculer ou consommer ? Dans un cas vous créez des bulles, dans l’autre vous aidez à la croissance économique.

        7. Affirmation évidente. Ceci dit, lorsqu’on veut prouver qu’il n’y a pas besoin d’Etat, ce n’est pas cela qu’il faut montrer ! Il faut montrer que nécessairement cette invention aurait vu le jour, ce qui est une autre paire de manche.

        8. La sécu en France ? Les frais de gestion représentent 5% des sommes versées. Pour les mutuelles et les assurance privées, cela monte de 20% à 30%.

        9. L’Etat démocratique s’empare des ressources privées et les utilisent dans son intérêt, donc dans l’intérêt démocratique, c’est à dire de tous ! Je ne vois rien de mal à cela. Ceci dit, je remarque que vous montrez bien qu’il y a nécessité de l’Etat pour reconnaître la propriété. Ce qui veut donc dire que c’est bien l’Etat qui a le dernier mot. C’est pour cela que les minarchistes me font toujours sourire : à la fois, je trouve que ce sont les plus intelligents des libertariens puisqu’ils comprennent que l’Etat est une nécessité, mais en même temps, ils ne voient pas que cela détruit totalement leur thèse, c’est le grain de sable qui fait exploser la machine. En effet, si l’Etat ou une puissance publique est nécessaire pour faire une loi sur la propriété et la faire appliquer, toutes les critiques utilisées contre l’Etat dans l’argumentaire (pour contester son action) réapparaissent : risque de corruption, décisions laissés à quelques individus (et non pas des millions), etc.

        11. Encore faut-il prouver qu’ils n’ont pas besoin d’être imposés par la loi. je ne vois pas comment vous pourrez le faire puisque justement dans la réalité ils le sont ! Tout cela n’est donc que pure spéculation intellectuelle sans grand intérêt.

        12. La violence au Mexique est-elle faible ? La violence dans les pays d’Afrique où transite la drogue est-elle faible (exemple Mali) ? Des pays où pourtant le trafic de drogue a pignon sur rue et aux les hauts responsables prennent leur part.

        13. Vous dites que l’Etat est nécessaire pour les droits de propriété. Autrement dit, cela signifierait que l’Etat serait en fait le propriétaire qui accepterait de céder une partie de sa propriété ! On ne peut donc pas se passer de l’Etat sur ce point et sur les autres contrairement à ce qu’affirme votre titre. ON retombe également dans ce que je dis sur le point 9.

        14. Je ne comprends pas votre phrase : « le prix que les gens sont prêts à payés » ? Pour quoi ? Moins les coûts engendrés ? les coûts de quoi. Ceci dit, en quoi cela montre que la décision sera la bonne décision ? Un bien non recyclé sera définitivement perdu contrairement à un bien recyclé qui pourra être réutilisé voire encore recyclé, c’est bien cela qu’il faut prendre en compte poru juger de la valeur du recyclage.

        15. Au nom de quoi l’Etat n’a pas le droit de faire des campagnes publicitaires ? Je ne pense pas qu’il vous enfourne ce qu’il veut dans votre bouche ! « ce qu’il prétend être une alimentation saine », sur quoi vous basez-vous pour écrire ce « prétend » ?

        16. Autrement dit, c’est bien l’Etat qui doit payer les soldats, car sinon, je vois mal quelle autorité il peut avoir dessus. C’est une délégation de service publique, ce que vous dénoncez un peu plus haut !

        17. En effet, ils ne s’en sont pas rendus compte grâce à l’intervention de l’Etat active, ou passive (garantie).

        18.Ah ! Le bon vieux Hayek pour finir ! Celui qui écrivait à Koch qu’il ne viendrait pas le voir aux USA de peur de perdre ses droits à la sécu (lui ! le pourfendeur de la sécu !). Bon, parlons plus sérieusement ! Tout d’abord, la quesiton de la formation des prix. Il faut bien voir que tout ce qui tourne autour de cette question est de l’ordre de l’intellctuel et du théorique. On construit une théorie pour tenter d’expliquer la formatin de ces prix, or comme toute théorie, cela ne veut nullement dire que cela se passe réellement. Il faut bien faire attention de ne pas tomber dans un réalisme naîf. Mais même si on reste dans le domaine théorique, se posent une grand nombre de problèmes, je vous renvoie notamment à Arrow qui montre que vous ne pourrez jamais construire un intérêt général à partir d’une somme d’intérêt particulier. Autrement dit, croire que même si les prix étaient le reflet de choix particuliers de millions d’individus, cela n’aurait pas grande valeur. Ceci dit, si vous faites confiance au jugement de millions de personnes pourquoi remettre en question des prix administrés issus d’un gouvernement élu par des millions de citoyens ? J’ajoute qu’en disant cela vous vivez dans un monde un peu idyllique dans lequel n’existerait pas le mensonge, la distorsions de concurrence, les ententes, etc. Autrement dit, un monde irréel. Enfin, j’ajoute que la monnaie est loin d’être un bien comme un autre. La monnaie pour exister a justement besoin de la collectivité. c’est justement parce que la collectivité se met d’accord que peut exister la monnaie. Partant de cette constatation évidente, vous avez donc la justification de la politique monétaire : la collectivité a le droit naturel (puisque la monnaie ne peut exister sans elle) de décider de la monnaie, notamment de sa création ou destruction.

        • Concernant la « privatisation » des autoroutes en France, il ne s’agit en fait que de la privatisation de l’exploitation. Le réseau reste propriété de l’État et ce dernier fixe les règles dans le cahier des charges de l’exploitation. Donc, pour les sociétés sur les rangs, le but sera de prendre un maximum de rente pendant le laps de temps imparti, et de faire le moins possible d’entretien et de développement. D’ailleurs, la rentabilité des sociétés d’autoroute AVANT leur vente était très inférieure à celle qu’elles présentaient quelques années après. Cette amélioration de la rentabilité par une meilleure gestion n’a pas été anticipée par l’Etat vendeur, qui était un actionnaire peu exigeant, et ne se retrouve pas dans le prix de vente.
          Il est dommage que les mécanismes de contractualisation théorisés par Jean Tirole, mis en œuvre dans d’autres secteurs, n’aient pas été utilisés.

    • concernant votre point 2 http://limonaire.blog.lemonde.fr/2012/07/23/le-marche-du-travail-francais-est-trop-reglemente/ le marché du travail francais est l’un des plus rigide de l’OCDE. Seuls l’Espagne et le Luxembourg ont des marchés plus rigides.

    • 4. La vérité sur les chemins de fer britanniques: http://www.euro92.com/edi/bull/archives/arch21heath.htm lisez aussi ceci http://www.emploi-2017.org/sncf-le-cancre.html (on compare les performances de la sncf avec le chemin de fer anglais). vous oubliez étrangement de nous parler des compagnies de transpprt ferroviaires américaines qui fonctionnent très bien, et surtout, de l’exemple du Japon avec une société privée (Japan Rail) qui ridiculise n’importe quel prestataire au monde en terme de confort, fréquence, desserte, prix et qualité de services. je prends régulièrement le train en allemagne et l’Allemagne c’est le top comme la Suisse d’ailleurs. pour ce qui est des autouroutes francais lisez mon commentaire plus haut

      • es chemins de fer britanniques ont été privatisé justement parce qu’ils étaient dans un état de déliquescence avancé quand ils étaient publiques. Les défaillances actuelles que connaissent le privé aujourd’hui ne sont que l’héritage catastrophiques de décennie de chemin de fer nationaux.

    • pour ce qui est des assurances privés. en France, les frontaliers avaient le choix entre adhérer à la sécurité sociale française, l’équivalent suisse ou choisir une assurance privée. Eh bien, devinez quoi, 90% choisissaient de prendre une assurance privée. lisez ceci http://libertarianisme.fr/2014/02/21/assurance-maladie-privee/ pour les usa, je vous conseille de lire John C. Goodman spécialiste du système de santé américain. aux usa, le système de santé et d’assurance maladie est loin être un système libre, et présente de nombreux dysfonctionnements qui sont non pas une conséquence du marché libre, mais des interventions étatiques. Des règlementations coûteuses sur les assurances ou l’exercice de la médecine, des montants délirants accordés en dommages-intérêts pour les patients (donc des assurances responsabilité civile faramineuses pour les médecins et hôpitaux), des pratiques inefficientes (telles que la césarienne systématique pour les accouchements…). lisez ceci (et les liens externes en dessous de l’article): http://www.wikiberal.org/wiki/Assurance_maladie_aux_%C3%89tats-Unis En 2009 aux usa, 49% des dépenses de santé étaient couvertes par l’État et 34% par les assurances privées. la santé américaine ne ressemble pas vraiment à un marché de concurrence pure et parfaite, mais plutôt à une jungle de conflits d’intérêts et de monopoles privés. Les régulations en vigueur sont titanesques et font tout pour bloquer la concurrence plus que pour l’aider.

  • Comment concilier libertés fondamentales et routes privées ?

    • Comment ? Comme d’habitude : en payant le prix du service consommé. Il n’y a aucune raison objective pour que celui qui construit une route et la met à disposition d’autrui ne puisse pas manger, lui aussi. A moins d’avoir, comme les socialistes, une appétence particulière pour le parasitisme (l’esclavagisme) ?

      • La route est le symbole même de la liberté, vouloir la privatiser c’est la proposition idéologique de trop qui discrédite le libéralisme et ses idéaux de liberté.

        • Ce qui te discrédite, c’est de ne pas être capable de comprendre ce qu’est une idéologie.

          Il faudrait également lire avant d’éructer des fadaises : « Il importe également de séparer la propriété du réseau physique et la propriété de l’information circulant sur ce réseau (routes publiques, voitures privées). »

          • « Aux États-Unis, c’est en 1916 que le gouvernement fédéral prit fermement le monopole des routes et s’opposa aux routes privées à péage. »

            Dans ma conception de la liberté, il y a bien la liberté de circulation difficilement compatible avec des péages et des règlements privés.

        • Bertrand Lemennicier relève les inconvénients de la rue « propriété publique » (c’est-à-dire propriété de personne) : davantage d’accidents, de criminalité, d’encombrements et de pollution, irresponsabilité du « propriétaire collectif » contre lequel les victimes ne peuvent jamais se retourner. Il fait observer que la privatisation des rues n’a rien d’utopique : 3% des rues de Paris sont privées, et il existe même dans le monde plusieurs villes privées (Reston en Virginie, Sandy Springs et Braselton en Géorgie, Irvine, Lakewood et Nipton en Californie, Sun City en Arizona, Magarpatta ou Gurgaon en Inde, etc.).
          Walter Block a consacré un livre au sujet (Privatization of Roads and Highways, 2009) : il y développe les mêmes arguments : rentabilité, meilleure sécurité.

      • ce qui est déjà le cas via l’impôt. A la seule différence que ce n’est pas « le service consommé » (ce qui ne veut pas dire grand chose) qui est payé mais la construction de la route, ce qui fait qu’au final c’est moins cher pour le concommateur puisque la route reste là pendant longtemps.

  • Et ne pas oublier que Nous n’avons pas besoin d’état dans la culture ( elle la détruit !!! )

    • Ah oui ? L’etat detruit la culture ?

      Qui a payé Mozart, Moliere, De Vinci,Michel Ange, Versaille, Le Louvre…. ?
      Plus pret de nous qui paye les bibliotheques, les auditariums, les musées ….. ?

      Et aujourd’hui en France sans tout les mecanisme qui font la fameuse « exception culturelle » il est evident que le cinema, le theatre, la peinture et de tres nombreuses formes d’art auraient disparues ?

      La culture c’est l’identité d’un peuple. Si l’état ne protège pas au moins cela
      en effet il n’a pas de raison d’etre.

      • D’où la déferlante de Mozarts, De Vincis, Michel Anges depuis la création du ministère de la culture.

      • Tout Ce Que Vous Dites Est Faux Monsieur. Je suis désolé pour vous qui croyez encore au salvateur état.

      • lis « 1983-2013: les années noires de la peinture » d’Aude De Kerros qui montre comment l’Etat culturel a détruit la création française. « Mozart, Moliere, De Vinci,Michel Ange » je savais pas qu’ils avaient été subventionné par le ministère de la culture. ils ont été subventionnés par des mécènes (dont des rois)

  • Nivellement par le haut en pronnant des vielles idées pourries issues de l’ecole de Chicago de l’epoque Reagan et de Thatcher ? . Nous Européens nous savons que sans le controle , ou la garantie de l’etat,
    il n’y aurait pas de secu, pas d’ecole, pas de retraite, pas de route, pas de freins à la predation des grands groupes industrielles. Il y a de nombreux pays ou ce que tu dis est plus appliqué qu’en Europe.
    Je te recommande d’y aller toi et ta famille et de nous raconter à quel points on y vie mieux.
    Si tu es européen fait donc d’abord un petit sas de decompresssion au Royaume Unis et apres file donc au Chilie, malgres les socialistes actuel aux commandes ca rest les seul pays à ma connaissance à avoir appliqué aussi loin sous Pinochet les theorie de Milton Friedman et de l’ecole de Chicago.

    • « il n’y aurait pas de secu, pas d’ecole, pas de retraite, pas de route, pas de freins à la predation des grands groupes industrielles » rassure moi tu ne crois pas ce que tu dis. au cas où tu n’aurais toujours pas compris les grands groupes utilisent l’état à leurs fins. c’ est le capitalisme de connivence, c’est quand l’État soutient certaines entreprises, soit qu’il cède à leur pression par corruption, soit que ce soit de sa part une volonté délibérée à des fins politiques. le probleme de l’état est que contrairement à ce que croit tous les socialistes (de gauche et droite), ce n’est pas quelque chose de bien mais c’est un instrument aux mains de l’élite au pouvoir (ump et ps) qui s’en sert souvent pour ces propres intérets, pour aider ces copains. l’état francais aide les grandes entreprises à créer le monopole. les politiciens viennent presque tous de la fonction publique donc ils ne comprennent rien à l’économie. ce qui crée des richessses c’est l’entreprenariat, et ce qui crée les emplois c’est les pme pas les grands groupes. aujourd’hui, en france, la surtaxation et la surréglementation détruisent les pme et l’entreprenariat. il faut supprimer toutes les niches fiscales ( qui permettent aux grands groupes de payer moins d’impots), il faut arreter la surréglementation ( qui ne sert l’intéret que des grands groupes (qui font du lobbying pour avoir de la réglementation à leur avantage) et qui peuvent se payer des avocats pour détourner les règles à leurs avantages. plus la justice est complexe plus cela avantage les riches. il faut aussi arreter de sauver les banques et les multinationales avec l’argent du contribuable. en vérité ce qu’il faut c’est séparer l’état de l’économie, l’état doit s’occuper des fonctions régaliennes (éducation, sécurité, justice,…) pas de l’économie. les pays scandinaves séparent l’état de l’économie et ce sont les pays les plus égalitaires au monde. les pays qui font cela, sont les pays qui s’en sortent le mieux (autriche, pays bas,…). il faut réformer la fonction publique qui coute bcp trop chère et qui est très incompétente. la france est paralysé par la surrréglementation.

      • renseignez vous sur les recherches du professeur Edwin West sur l’éducation des enfants révèlent que, lorsque tout l’enseignement était privatisé en Angleterre, avant l’introduction de lois sur la scolarisation obligatoire en 1880, les enfants étaient probablement plus instruits qu’ils ne le sont aujourd’hui.

    • Les premières routes américaines étaient privées. http://minarchiste.wordpress.com/2013/10/11/les-premieres-routes-americaines-privees/ d’ailleurs, Bertrand Lemennicier relève les inconvénients de la rue « propriété publique » (c’est-à-dire propriété de personne) : davantage d’accidents, de criminalité, d’encombrements et de pollution, irresponsabilité du « propriétaire collectif » contre lequel les victimes ne peuvent jamais se retourner. Il fait observer que la privatisation des rues n’a rien d’utopique : 3% des rues de Paris sont privées, et il existe même dans le monde plusieurs villes privées (Reston en Virginie, Sandy Springs et Braselton en Géorgie, Irvine, Lakewood et Nipton en Californie, Sun City en Arizona, Magarpatta ou Gurgaon en Inde, etc.).
      Walter Block a consacré un livre au sujet (Privatization of Roads and Highways, 2009) : il y développe les mêmes arguments : rentabilité, meilleure sécurité.

    • pour l’enseignement on peut avoir un système de chèque éducation (un peu comme en suède). en france, un élève en classe préparatoire publique coûte à la collectivité plus de 14 000€ par an, alors que les frais de scolarité s’élèvent à 7 500€ dans le privé chez Ipesup (chiffres 2007). une étude de 2011 de l’Ifrap montre que l’enseignement public serait entre 30 et 40 % plus cher que le privé. Une opération de l’appendicite coûte en France deux fois plus cher dans un hôpital public que dans un hôpital privé. L’assurance-santé publique obligatoire, en France, coûte beaucoup plus cher que l’assurance-santé privée vendue par les compagnies d’assurances. le service public n’a aucune incitation à la rentabilité (puisqu’il est subventionné moins par ses usagers que par la coercition fiscale), au contraire du privé, pour qui la rentabilité est une question de survie. Ce manque d’incitation se traduira par des gaspillages, des sur-effectifs, une forte inertie du personnel (avec un usage fréquent de la grève), de la bureaucratie, des tâches improductives faites au nom du prétendu « intérêt général », des retards technologiques, etc.
      Les cas où le service public est en apparence moins cher que le service privé s’expliquent aisément par les subventions étatiques affectées au service public (pour donner à l’usager une apparence de gratuité ou de coût bas), subventions dont le secteur privé ne profite évidemment pas, ce qui l’oblige à afficher le « vrai coût » de ses services, à la différence du secteur public. renseignez vous sur la loi de Savas (le secteur privé est entre 20 et 40% moins cher que le secteur public pour un service collectif équivalent. Ainsi, selon les calculs de Savas dans le cas américain, l’économie est de 42% pour les ordures, 73% pour le nettoyage des bureaux, 56% pour l’entretien de la signalisation lumineuse, 40% pour la tonte du gazon ou encore 37% pour l’émondage des arbres)

    • renseignez vous sur les recherches du professeur Edwin West sur l’éducation des enfants révèlent que, lorsque tout l’enseignement était privatisé en Angleterre, avant l’introduction de lois sur la scolarisation obligatoire en 1880, les enfants étaient probablement plus instruits qu’ils ne le sont aujourd’hui.

    • vous savez que la france est championne du monde des dépenses publiques sociales ??? notre merveilleux modèle sociale coûte très cher. d’ailleurs, personne d’autres n’est assez bêtes pour imiter notre modèle qui atteint des summun d’inefficacité niveau coût bénéfice. les assurances maladie privée cela existent. en France, les frontaliers avaient le choix entre adhérer à la sécurité sociale française, l’équivalent suisse ou choisir une assurance privée. Eh bien, devinez quoi, 90% choisissaient de prendre une assurance privée. http://libertarianisme.fr/2014/02/21/assurance-maladie-privee/

    • au chili, la privatisation du système des retraites a été une réussite (la gauche n’a pas touché à ce système) .À la fin de 2009, les fonds privés de pensions chiliens ont enregistré des bénéfices record, épongeant toutes les pertes de l’année 2008, quand explosa la crise financière. Depuis son implantation en 1981, la rentabilité moyenne du fonds principal est de 9,19% par an, plus de deux fois supérieure au rendement minimum nécessaire pour assurer le paiement des pensions des affiliés. Le chili a été ruiné par Allende et était un des pays les plus pauvres d’Amérique latine. grace aux chicago boys c’est devenu l’un des pays les plus riches d’amérique latine. le chili est même rentré dans l’ocde. En 2000, le président chilien socialiste Ricardo Lagos a rendu hommage au Chicago Boy Sergio de Castro et le décrivit comme le ministre des Finances le plus important des derniers 180 ans du Chili. alors si meme des socialistes rendent hommage aux chicago boys…http://minarchiste.wordpress.com/2010/06/29/diagnostic-pauvrete-2-le-chili/

    • friedman voulait un état à 15 % ces idées ont été loin d’avoir été appliquer complétement. explique moi une chose pourquoi tant de francais (surtout des jeunes) s’exilent au Royaume uni (j’en connais) ?? pourquoi les immigrés illégaux ne veulent pas rester en france mais veulent aller au Rouyaume uni ?? pourquoi les pauvres anglais ne s’exilent pas en France ??

    • http://www.contrepoints.org/?s=%C3%A9cole+priv%C3%A9+pauvres lis les 4 premiers articles. cela parle des écoles privées pour pauvres

    • lisez « NOS RETRAITES : RÉPARTITION OU CAPITALISATION ? » de Philippe François

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