Quand approche Noël, tout le monde ne se réjouit pas.
Entre canapé de caviar béluga impérial et coupe de Dom Pérignon, le gauchiste de toute la vie souffre quand arrive Noël. Cela fait des années et des années qu’il nous affirme que le sens de la famille et le sentiment religieux de cette fête ont disparu. Sa surprise est chaque fois plus douloureuse lorsqu’ils ressuscitent chaque année. Les morts que veut enterrer la gauche jouissent souvent d’une excellente santé.
Il se lamentera également du raz-de-marée consumériste. Mais cela a toujours été ainsi, selon les possibilités économiques de chaque époque et de chaque région. Actuellement, il y a plus d’argent qu’il y a un siècle et les gens achètent plus de cadeaux, des nourritures plus succulentes et des boissons plus généreuses. Ce que veut nous faire oublier notre idéaliste de service c’est que les traditions juive et chrétienne acceptent les bontés du monde physique et rejettent l’hérésie gnostique. La Genèse enseigne que la Terre est un cadeau de Dieu destiné à notre usage. Il est toujours plaisant de voir les socialistes plus spiritualistes que les religieux. Rappelons également comment les Rois Mages traversèrent le désert pour apporter au Divin Enfant de l’or, de l’encens et de la myrrhe ; à l’époque, les marchandises les plus précieuses. De tels cadeaux pourraient être qualifiés de superflus et d’extravagants. Que pouvait faire d’eux un bébé ?
Mais l’attitude anticommerciale dénonce seulement l’esprit élitiste de celui qui s’imagine supérieur à la jouissance que le commun des mortels ressent à donner et à recevoir des cadeaux. On a pu voir ainsi, il y a quelques années, une affiche qui montrait comment aurait été Bethléem si le capitalisme actuel avait existé au temps de la Nativité, confondant le commerce avec la découverte de l’électricité. Quel écÅ“urement doit saisir nos chers bien-pensants devant cette obstination populaire à ne pas vouloir faire table rase du passé, à se refuser à suivre docilement les chemins tracés par le progressisme de salon et à ne pas se sentir coupable de consommer.
Et surtout, les mesquins tartufes qui prétendent éliminer le caractère commercial de la fête de Noël devraient se rappeler l’importance du mois de décembre pour énormément de gens dont le salaire des onze autres mois dépend des bonnes ventes de fin d’année. Mais l’on savait déjà que le bien-être des gens (le vrai, pas celui de l’imaginaire idéologique) était le cadet des soucis des orphelins du socialisme.
Bonjour à tous.
Votre passage..
«  »Rappelons également comment les Rois Mages traversèrent le désert pour apporter au Divin Enfant de l’or, de l’encens et de la myrrhe ; à l’époque, les marchandises les plus précieuses. De tels cadeaux pourraient être qualifiés de superflus et d’extravagants. Que pouvait faire d’eux un bébé ? » »
Ci joint les composants de l’élixir de l’abbé Perdrigeon.
«  »Quels sont les ingrédients d’ELIXIR ABBÉ PERDRIGEON® ?
est un mélange harmonieux de trois plantes :
– Aloès du Cap (Aloe ferox), est un excellent régulateur biologique, possède des propriétés anti-inflammatoire et immunostimulante.
– Myrrhe (Myrrha), est utilisée traditionnellement pour stimuler la circulation.
– Encens (Boswellia carterii), possède des propriétés antibacteriennes.
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Bonne journée
Ah, la sensation élitiste de dispenser la vérité…
Pour ce genre d’article nous avons déjà le Huffington Post.
+1
pour l’article
les nord-coréens vont faire noèl avec un rutabaga.
Si l’aspect consuméristes est effectivement si glauque c’est que se forcer a faire la fête sans savoir pourquoi c’est de la jouissance triste. Le festin et la cuite sans la messe de minuit c’est mécanique, vain, nostalique sans le savoir. Depressif au final. Non?
N’en déplaise à ces frustrés normatifs, l’homme a peut-être plus besoin de luxe que de pain.
Dans la Bible, le père fou de joie au retour du fils prodigue ne tue pas UN veau gras, mais LE veau gras, soit probablement sa seule source de protéines …
Chez les chinois le plus modestes, on n’hésite pas à s’endetter pour 10 ans en déployant le faste d’un « beau » mariage ou aussi d’un bel enterrement.
Pareil à Cuba, où les gens crèvent la dalle, mais consacrent plusieurs mois de leurs ressources vitales pour faire une « belle fête ».
Ou en Afrique, où beaucoup de villageoises n’ont qu’un pot pour faire la cuisine, mais croulent sous les bijoux.
Alors, oui, c’est affreux, mais l’homme est un mammifère festif … et ses largesses déraisonnables vont quasi toujours dans le sens de la famille.
Que les gauchos se roulent dans leur morgue minimaliste, et grand bien leur fasse 🙂