Les socialistes vertueux ont horreur des grossièretés et leur humour se limite respectueusement aux bonnes blagues bien de chez nous de Flanby, le tout enveloppé dans un sens du respectable républicain à s’en faire péter la sous-ventrière de flatulences incongrues. Alors, ce métis britto-camerounais qui refuse d’endosser les traditionnels « Y’a bon, Hollande » pour vanter on ne sait quel plat du terroir de forme ronde ou allongée, heurtant ce-faisant l’esprit master-chief de confréries de gastronomes intégristes adeptes de la carpe farcie, du goulash ou de couscous, semble causer bien du souci au célèbre critique gastronomique Valls, spécialiste de la matraque farcie au plomb.
Celui-ci envisagerait une interdiction d’exercer ses talents culinaires dans la rue comme dans les cours privés qu’il affectionne. En tant que libéral, je suis pour l’ouverture gastronomique de notre beau pays à tous les goûts et dégoûts qui sont dans la nature. Étant Breton, comme mon compatriote Dieudo, j’envisagerais bien de proposer un arrangement qui pourrait satisfaire toutes les parties : remplacer la quenelle par la crêpe ! Surtout que nous la préparons soit avec de la gwiniz du (farine noire/blé sarrasin) ou gwiniz wenn, farine blanche… De toutes façons,avec beaucoup de beurre salé pour mieux faire glisser…
Pas salé le beurre, ça pique…
Que voulez vous les bretons y mettent du beurre salé partout 😉