L’année 2013 est dans sa dernière ligne droite. Les dernières scories politiques de l’année s’accumulent péniblement dans les quelques jours qui se bousculent avant le changement d’année. Même s’il ne s’impose pas vraiment, un petit bilan de l’année écoulée peut être fait.
En douze mois, et conformément à ce que je laissais sous-entendre dans plusieurs billets parus en début d’année, nous avons bien traversé l’ouragan de caca mou qu’on pouvait déjà voir se dessiner à l’aube de 2013. Bien sûr, au plan de la politique politicienne, l’affaire Cahuzac, qui aura marqué le début d’année d’une série de retentissants coups de théâtre, aura permis d’occuper la galerie et remplir les journaux subventionnés de croustillantes analyses et de fines chroniques politiques : non, le ministre du Budget n’était évidemment pas coupable, ah si finalement, il avait des comptes en Suisse, pardon à Singapour, et puis finalement les autres ministres seraient bien inspirés d’étaler leur patrimoine au grand jour, ah, voilà merci et regardons ça de plus près, ah mais que mais WTF ils sont tous quasiment pauvres, c’est incroyable, c’est invraisemblable, mais surtout ne menons pas d’enquête sérieuse.
Et comme le combi Volkswagen d’Ayrault est passé comme une lettre à la poste, le train-train politicien de la République a pu reprendre sa marche cahotante, oubliant par exemple avec componction et application les promesses hollandistes devant les ouvriers de Florange. Pour le reste, il n’y avait pas besoin d’un don de divination quelconque pour comprendre que les leviers d’actions du gouvernement étaient extrêmement réduits et qu’il n’y avait guère qu’une fière augmentation des impôts, taxes et autres vexations fiscales pour lui permettre de réduire les déficits. Chose incroyable pour un but si modeste, ce fut un demi-échec : si les impôts ont en effet augmenté dans des proportions douloureuses, la baisse des déficits est un ratage de plus à ajouter sur le tableau déjà fourni de l’équipe Hollande / Ayrault.
Évidemment, les effets insidieux d’une surtaxation démente ont continué de se faire sentir : le chômage a, logiquement, poursuivi sa « progression » inexorable, et les agitations contre-productives des ministères concernés n’y ont rien changé. Quant au camouflage statistique, il est devenu avec le déni de réalité une véritable norme, indubitable maître-étalon de la politique instillée directement par l’équipe à l’Élysée et Matignon. Le pays réel, lui, a tenté de sauver les meubles : ceux qui le pouvaient sont partis, ceux qui ne le pouvaient pas ont réduit leurs activités au strict minimum pour passer en dessous des radars fiscaux. Ayrault et Hollande ont fait semblant de gouverner, le pays a fait semblant de croître.
Sur le plan social, l’année 2013 aura vu apparaître différents mouvements de contestation de plus en plus vive. Au départ cantonnés aux manifestations des opposants au mariage homosexuel, la grogne a continué à se répandre pour différents motifs, parfois sociétaux, souvent fiscaux. De ce point de vue, on voit mal l’année 2014 apporter un apaisement quelconque : chaque mouvement, qu’il soit coordonné sur Internet ou celui, plus palpable, d’une foule nombreuse, semble plus décidé qu’hier à ne pas laisser filer les promesses de plus en plus mal troussées des politiciens dépassés. Ce qui était avant considéré comme une évidence non discutable est maintenant ouvert à débat ; de plus en plus de citoyens demandent à présent des comptes à leurs administrations, comme leur en donne théoriquement le droit une constitution depuis longtemps oubliée ; la Sécurité Sociale n’est plus maintenant parée de ces vertus qui firent d’elle une forteresse monopolistique imprenable pendant les 50 dernières années.
Sur le plan mondial, la République française aura su, là encore, se montrer digne de ses dirigeants en patouillant au Mali puis en remettant les couverts en Centrafrique. Dans le premier cas, après une victoire fanfaronne lourdement médiatisée par un président au plus bas dans les sondages, la situation s’est rapidement embourbée, nécessitant la présence des soldats français bien plus longtemps que prévu. La cote de popularité du président n’ayant pas bougé d’un iota, et malgré cet épisode franchement mitigé, l’armée française aura donc été convoquée à nouveau pour un tour supplémentaire, en Centrafrique cette fois et pour des raisons géostratégiques franchement troubles ; la Françafrique continue donc d’occuper le pouvoir. On peut d’ores et déjà s’attendre à un résultat pareillement médiocre sur lequel la presse nationale fera fort de ne surtout pas s’étendre, sa servilité vis-à-vis du pouvoir et son usage d’un patriotisme en carton laissant tout le monde, à commencer par les observateurs extérieurs, dans un état de consternation assez général.
De façon assez logique, l’année 2013 se termine donc sur le même constat d’échec que l’année 2012 : les méthodes socialistes ou simplement keynésiennes de relances diverses par la dépense ont montré, une fois encore, leur totale inefficacité. La régulation galopante et l’interventionnisme d’État dans tous les domaines, qu’ils soient du fait de frétillants inutiles comme Montebourg ou de dangereux idéologues comme Belkacem, Peillon ou Taubira, amènent toujours aussi peu de résultats probants, et entraînent toujours autant d’effets délétères, que le peuple, lassé, commence à trouver trop coûteux pour les entériner sans renâcler.
Paradoxalement, cela ne veut surtout pas dire que la nouvelle année sera celle d’un quelconque changement.
D’une part, si les Français comprennent maintenant à quel point le vote socialiste, qu’il fut paré des oripeaux de la droite ou des promesses de la gauche, est un vote qui se résume, en tout et pour tout, à la conservation du pouvoir par une petite frange de parasites et à l’augmentation, régulière et ininterrompue des règlementations, des cotisations, des taxes et des impôts pour des services, en face, toujours plus mauvais, ils n’en restent pas moins obstinément attachés à la centralisation jacobine. Pour eux, il ne semble y avoir aucun salut en dehors de l’État, qui se doit de réguler, de trancher, de diriger, de dire où l’on doit aller, ce qu’on doit faire et si on a le droit ou pas de le faire. On est encore loin de la prise de conscience du trop plein d’État qui étouffe pourtant le pays.
Et d’autre part, de toute évidence, Hollande n’entendra pas lâcher le pouvoir : il a trop avalé de couleuvres, trop subi d’avanies pour ne pas se satisfaire jusqu’au bout du plaisir de renvoyer l’ascenseur à ceux qui l’ont toujours considéré comme un idiot inoffensif (rôle qu’il a toujours tenu avec brio, reconnaissons-lui ça). Il s’accrochera donc au pouvoir quoi qu’il arrive.
Et avec l’année qui s’annonce, en termes de « quoi qu’il arrive », tout peut arriver, notamment le pire.
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Sur le web
ça va être très drôle de voir comment il va s’y prendre lors de la céremonie télévisée des vœux pour aborder le problème du chômage.
Cela dit, il peut se contenter simplement de mentir, de raconter n’importe quoi, une grande partie des Français sont endormis.
Pour le chômage , il dira que cela mettra un peu plus de temps……mais que la courbe VA s’inverser au 1er semestre 2014……..bien evidement les indicateurs sont tous au vert pour ce debut d’année.
ET le peuple endormi, dans une grande ….HOOOLLLLééééééé !…..
Que personne ne le regarde… Ca lui apprendra…
comme nous sommes sur ce site des citoyens avertis,
voici une intervention de Godfrey Bloom au parlement européen en novembre : Hallucinant ! on devrait effectivement tous les pendre:
http://www.youtube.com/watch?v=jbLFo02jlH8
bon réveillon!
C’est bon d’entendre ce genre de discours, surtout lorsqu’il est prononcé directement en face de ceux à qui il s’adresse.
Oh, beaucoup de français vont regarder l’intervention de président à la télé, en prenant l’apéro. Quoi qu’il dise, ils vont bien rigoler. Comme disait Coluche, même sous la torture, personne ne peut vous empêcher de rire.
Il nous reste au moins ça, la possibilité de se foutre de la gueule de nos gouvernants, de les mépriser, de ne plus croire un mot de leurs discours.
Dans quelques mois, on va nous demander notre avis pour savoir quels menteurs choisir pour mettre à la tête de nos mairies…
1) Voter pour le moins mauvais, disons celui qui est le moins étatiste.
2) Ne pas aller voter.
3) Voter pour un extrême.
1) C’est envoyer le signal que tout va bien et que cela peut continuer comme ça. J’en vois qui font encore une différence entre un UMP et un PS, je pense sincèrement qu’ils se trompent.
2) Ne sert à rien, ils s’en foutent finalement qu’on vote ou pas. Même s’il n’y avait plus qu’eux pour voter pour eux-même, ils continueraient l’air de rien.
3) Tout à été dit sur Le Pen et Mélenchon et on sait à peu près à quoi s’en tenir. Mais, quand même, en sachant que le FN ne résoudra rien des préoccupations des libéraux/libertariens, je vais mettre mon vote dans la balance pour faire ce que les tenants du système redoutent le plus : amener un troisième convive dans le festin en tête à tête qui se déroule sous nos yeux depuis 30 ans. C’est la plus grosse punition qu’on puisse infliger à ceux qui pensent qu’ils peuvent se partager le pouvoir ad vitam aeternam.
Sur ce, bon réveillon !
Il ne faut pas élire des gens qui (comme dit dans un autre article de Contrepoints) ne se sont pas génés pour contracter des emprunts à taux variable dont les taux d’intèrêts atteignent aujourd’hui à 14 % ; à Clermont-Ferrand mais aussi dans un bon nombre d’autres villes non citées.
Ces gens sont des fumistes, des incompétents clientélistes, des parasites.
Non seulement ils ont endettés les habitants de ces villes mais avec le capital emprunté ils ont souvent fait n’importe quoi ou des trucs dont la majorité des habitants n’ont rien à foutre
D’un autre coté, le problème du vote, c’est qu’avant en Lybie, ils étaient obligés de voter pour Khadafi. Ici on est en démocratie, t’as le choix entre le père Khadafi, les fils Khadafi, et même la fille Khadafi, et aussi les petits cousins, les tantes, etc….
Au final, on t’offre la possibilité de voter pour plusieurs pièces du même puzzle. Les candidats non conformes au système sont exclus de la compétition avant même de pouvoir être jugé par les citoyens…
Il y a un nouveau mouvement « nous citoyen » crée par Denis Payre qui propose des pistes intéressantes.
Les autres partis ne m’intéressent pas sauf le PLD mais il est maintenant dans l’UDI alors quel poids peut-il bien avoir?
oui, vu dans l’emission de Pujadas face à A. Montebourg,
Un chef d’entreprise (business object) qui souhaite défendre ses idées, intéressant.
Ils n’ ont pas eut la politesse de me demander mon avis pour LEURS mariages il est probable que j’ auraiS le civisme d’ aller voter blanc ou nul à moins que , ces futurs élus s’ engagent à démissioner (un si grand courage politiq m’ étonnerait !
« une petite frange de parasites » qui malheureusement n’est pas si petite, quand on compte le nombre toujours plus fourni (comme la courbe du chômage) de fonctionnaires bons à rien et ne servant à rien, surtout dans les collectivités locales.
Hollande a parlé comme d’habitude pour ne rien dire.
Comme prévu, il a commencé avec ce dont les Français se foutent….. les interventions au Mali et en Centreafrique, dérivatifs médiatiques destinés à cacher la misére du pays.
Il a vagueent parlé de la necessité de simplifier les empilements de compétences dans les collectivités locales après les municipales.
Mais on sait tous que c’est du vent, il y a tellement de rentes de situation à protéger, que rien ne bougera.
Il y a une chose qui dépend de nous : devenir unis.
Ca, on peut le faire sans eux, et ils craignent qu’on y arrive.
On pourrait tous se déclarer solidaires, sous la bannière « français » tout simplement, quand on vote pour un/e canditat/e, tout le monde vote pareil, peu importe le/aquel/le en réalité, l’important, c’est que c’est le nôtre, et à partir de là, ils ne pourront plus faire ce qu’ils veulent.
Voila une chose qui serait à même de peser dans leur système ultra verrouillé.
Bon réveillon à tous.
H16, je sais bien qu’aligner les éditos pour Contrepoints pendant la trêve des confiseurs n’est pas forcément très facile.
Mais vous pourriez quand même nous épargner vos allusions scatologiques, qui n’ajoutent rien à votre argumentaire. Pour ce qui me concerne, « l’ouragan de caca mou » était de trop.
Bonne soirée du 31 décembre.
1ère blague 2014 du mou-vernement: 30 millions à la métastase avancée appelée SNCM…bonne année à tous en république socialiste de France!