2014 ! La libertad o la revolución ?

Les bases sont posées pour qu’une part croissante de Français comprenne des évidences simples.

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2014 ! La libertad o la revolución ?

Les points de vue exprimés dans les articles d’opinion sont strictement ceux de l'auteur et ne reflètent pas forcément ceux de la rédaction.
Publié le 2 janvier 2014
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Par le Parisien libéral.

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Si tout va bien, vous avez passé un bon réveillon entre amis, ou en famille,  après avoir boycotté les vÅ“ux télévisés et enregistrés du Président Hollande, tout en espérant que votre voiture ne brûle pas. Mais il y a des chances pour que tout n’aille pas bien. La France est maintenant dirigée depuis 18 mois par le Parti Socialiste, qui détient tous les pouvoirs : Élysée, Matignon, Intérieur, villes de Paris, Lille, Nantes, Toulouse, la quasi totalité des régions, la majorité des départements, le CSA, la BPI, etc.

Or, qu’en est-il de la France ? Chacun peut constater les faits par lui-même :

  • Impôts : Ils n’ont jamais été aussi élevés.
  • Chômage : Il a rarement été aussi élevé. Et quand on pense que Hollande avait reproché cet échec à son prédécesseur…
  • France apaisée : No comment.
  • Délinquance : Le bilan de Valls est d’autant plus catastrophique qu’à l’époque le maire d’Évry se permettait de qualifier d’échec personnel du président de la république le nombre de coups de feu à Marseille

tweet Valls

Bref, alors que le PS est en situation de gérer, ils ne maîtrisent rien du tout, et le gouvernement préfère organiser des colloques contre le FN, signer des tracts pour la lutte contre le racisme ou militer pour l’interdiction de Dieudonné, plutôt que de s’attaquer à ce qui relève vraiment d’eux : baisser la dépense publique, préalable à la baisse des impôts.

Pourquoi ? Peut-être parce qu’il n’y a pas de vraie opposition en France. Certes, nous avons une UMP et une UDI qui disent proposer un projet alternatif à celui du PS. Mais dans le fond, est-ce bien vrai ? Quelles sont les mesures que l’opposition propose pour réduire de 90, 100 ou 110 milliards d’euros par an de la dépense publique ? Quelles sont les préconisations de l’UMP en matière de fin du jacobinisme et d’un vrai saut vers le fédéralisme européen et la décentralisation au niveau des régions ? Quelles sont les idées sur la défense des libertés et l’équilibre des pouvoirs qui différencient fondamentalement la gauche de la droite en France ?

Alors, certes, les partis politiques sont des agences de communication qui captent des parts de marché, en répondant à la demande. Si les Français de gauche, comme ceux de droite, demandent plus de dépense publique et d’intervention étatique, il n’y a aucune chance pour que les programmes électoraux de gauche soient différents de ceux de droite, surtout si les deux grands partis politiques, UMP et PS, sont chacun pour des raisons différentes attirés par leurs extrêmes, ultra étatistes, FN et FDG.

Mais ceci pourrait changer.

Le mouvement des Bonnets Rouges a permis au plus grand nombre de comprendre que tout a un coût et qu’il faut faire des choix. Si on veut des routes, il faut bien que quelqu’un les paye. Si on veut des subventions agricoles, il faut bien qu’il y ait un consommateur pour les payer, quelque part. Si on veut que l’État se mêle de tout, il ne faut pas s’étonner qu’il prenne des décisions qui lèsent les gens et privilégie les intérêts de l’administration, et de Bercy.

Quant à l’autre grand mouvement de 2013, la Manif pour Tous (et ce, sans rentrer sur le débat pour ou contre le mariage gay), les jeunes et moins jeunes manifestants ont enfin compris que, non, la police n’est pas de droite ou de gauche, elle est au service du pouvoir, même le pire, et ils ont compris que l’État, par le biais de ses fonctionnaires, peut se permettre ce qu’il veut.

Bref, les bases sont posées pour qu’une part croissante de Français comprenne des évidences simples :

  • L’État est le problème, non la solution.
  • Il n’y a pas de liberté sans responsabilité.
  • Quand on abdique ses droits au profit de l’État, on les perd pour toujours.
  • Les emplois, ce sont les entrepreneurs qui les créent, pas l’État.

Alors, enfin, il reste le contexte. Il est difficile. Quand l’État dépense 1 euro, il collecte au mieux 80 cents. Il emprunte donc 20 cents par euro dépensé. La dette publique s’accroît donc d’autant et il faudra bien la rembourser. Pas grave, « les riches paieront » ? Raisonnement simpliste. Déjà, on a vu à Chypre que tous les comptes bancaires ont été rackettés, par juste ceux des « riches ». Ensuite, même si le pouvoir socialiste érige des murs de Berlin fiscaux de plus en plus hauts, la mobilité, surtout grâce à l’internet, existe encore.

C’est bien pour ça que la situation actuelle est une impasse. D’un coté, il y a des gens qui ont intérêt à ce que le clientélisme étatique continue, même à crédit, et de l’autre il y a des gens qui n’en peuvent plus.

En 2014, il sera dur d’être neutre face à l’ultra-étatisme qui, on le voit, finit par oppresser tous le monde. Alors, Kamarad, à vous de choisir votre camp ! Face à la crise qui vient, il y a plusieurs options possibles :

Que nous soyons en juin 1789 ou bien en avril 1968, les choses vont bouger en France en 2014 ! Alors bon courage !


Sur le web.

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  • Très bonne article qui récapitule simplement bien des choses. Nous allons aller vers de plus en plus de troubles politiques. Il est à rappeler également que si les impôts augmentent, c’est que nous refusons d’annuler purement et simplement la dette publique contracté par l’irresponsabilité et la malveillance de gouvernements précédents. Cela engendrerait des faillites de banques ( qui sont par ailleurs toujours des banques inflationnistes, 3% de taux de réserve actuellement dans l’euro-système et donc 97% de création monétaire ex-nihilo depuis les accords de Bâle 3) et donc des épargnants de ces banques. Certaines entreprises également feraient faillite. Mais cela diminuerait tout autant le coût du capital du fait de la déflation générale ce qui faciliterait la création d’entreprises pour de nouveaux entrepreneurs.

    Les individus ayant perdu leurs économies ne mettront pas leur épargne en banque la prochaine fois et achèteront des pièces d’argent et d’or. Ceux qui ont octroyer un crédit à une banque mis en déroute n’aurait plus à rembourser.
    Le budget de l’état se retrouverai également à l’équilibre. Il y a beaucoup d’avantages à annuler une dette publique, seulement, cela change la donne sur les marchés. Les gagnants d’hier deviennent les perdants d’aujourd’hui et inversement. Mais le lobby le plus puissant en démocratie qui est le lobby bancaire empêchera ne serait ce que d’aborder la question en envoyant des économistes-banquiers et fonctionnaires de l’état ( type CNRS et Société générale) qui sont des monétaristes et des keynésiens pour éviter cette solution. Ils sont d’ailleurs assez ignorants sur la question.

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