Par Vincent Bénard.
Parce que le Président Hollande aurait reconnu à demi mot, lors de la présentation de ses vœux aux Français, que les taxes et réglementations frappant les entreprises étaient peut-être un tantinet abusives, parce qu’il s’est déclaré prêt à les réduire mais sous condition d’embauche via un « pacte de responsabilité », il serait en train d’entamer un virage « social libéral » selon à peu près tout ce que compte la médiasphère de commentateurs, d’Edwy Plenel, qui pourfend, à Alain Duhamel, qui s’en félicite, en passant par les journalistes d’Europe 1, de Libération et du Nouvel Observateur. Même mes chroniqueurs bien aimés de BFM Business tombent dans ce panneau.
Oui, vous avez bien lu. Un « virage social-libéral ».
Passons sur le fait que l’annonce présidentielle, de simple principe, ne laisse pas augurer une baisse de charges généralisée, mais une nouvelle usine à gaz calculatoire fondée sur la variation des effectifs d’une période donnée. Non, monsieur le Président, les entreprises n’embauchent pas parce que le gouvernement leur offre un chocolat de Noël, elles embauchent si elles développent leur volume d’affaires, ce qui supposent qu’elles soient compétitives. Si vous aviez compris cela, monsieur le Président, vous annonceriez une baisse générale et inconditionnelle des prélèvements pesant sur les marges des entreprises.
Passons encore sur le fait que monsieur le Président ramène, comme une partie du MEDEF d’ailleurs, le problème de compétitivité des entreprises à la seule question des coûts du travail. Quel message d’espoir pour les salariés français : leur faire comprendre qu’ils « coûtent trop cher… » ! Alors qu’ils ont, en net perçu, les feuilles de paie les plus minables de toute l’Europe nord-occidentale, par la faute des prélèvements opérés sur le coût du travail pour financer notre « modèle social » (cf. illustration ci dessous)… Mais pas un mot sur l’absurde niveau de taxation du capital, qui empêche les entreprises d’investir dans un outil de production permettant, justement, de s’offrir ce coût élevé du travail !
Ceci n’est pas un virage, encore moins libéral !
Virage social-libéral, me dites vous ? Pourtant, dans les mêmes vœux, j’ai bien entendu, de la bouche de M. le Président, que : « le modèle social français n’est pas négociable ».
Pas négociable ? J’ignorais qu’il y avait des acheteurs ! Plaisanterie mise à part, comment peut-on, dès lors, accoler l’épithète libéral aux balbutiements fiscaux de M. Hollande ?
Car si ce modèle social, celui qui condamne les salariés français à être chers pour leurs employeurs et mal payés pour leurs enfants, ne peut être remis en cause, où est le virage ? Ou même la simple inflexion ?
Le Président a dit qu’il allait baisser la dépense publique ? La belle affaire ! Car s’il ne fait que tenter de rafistoler ce fichu modèle social, puisqu’il dit ne pas vouloir en remettre en cause les fondamentaux, alors avec un peu de chance, il va réussir à baisser la dépense publique de 56,2 à 54,8% du PIB, ou quelque chose comme ça : peut-on, à l’évocation de cette magnifique perspective, parler d’un virage présidentiel, et plus encore d’un virage libéral, voire même social libéral ?
Un ersatz de Perestroïka pour sauver un modèle en perdition
J’enrage.
Messieurs Duhamel, Plenel, et consorts, sachez que les authentiques libéraux sont plus que fatigués de voir leur pensée, bâtie autour de principes multi-centenaires qui ont permis à des centaines de millions d’humains de parvenir au niveau de développement que nous connaissons, de voir cette pensée ainsi rabaissée par vos analyses de très bas étage au niveau d’une distribution de friandises électorales par un politicien sans principes, sans boussole et sans vision.
Desserrer d’un cran l’étreinte jugulaire qui corsète l’entreprise et l’individu en France n’est pas un virage social libéral, un « retour de la politique de l’offre » ou je ne sais quelle expression dont on se demande si vous en saisissez bien le sens. Ce n’est qu’une tentative pérestroïcienne de sauver un système en train de sombrer. C’est une manœuvre désespérée dans le but d’éviter l’étouffement du troupeau de vaches que nos socialistes, de droite comme de gauche, ont pris tant de plaisir à traire pendant des décennies. Il n’est qu’un léger sursaut de lucidité du premier représentant d’une clique parasitaire qui se rend compte que la survie du système qui le fait vivre est menacée par l’asphyxie qu’il lui impose. Il n’y a rien de libéral dans le fait de ne pas faire crever son esclave : on lui redonne juste un peu d’air pour qu’il continue de nourrir ses maîtres.
Le vrai virage libéral consisterait à dire que oui, décidément, il faut rendre à la société civile des pans entiers de l’action actuellement assurée par le service public. Mais où avez-vous vu, MM. Duhamel et Plenel, dans les mots de notre bricoleur en chef, que la puissance publique allait se désengager de l’éducation ? Du logement ? De l’emploi ? De la santé ? De la culture ? Et, plus généralement, de tous les domaines où son interventionnisme boulimique n’a fait qu’empiler les effets pervers ? Où avez-vous vu un appel aux forces vives de la société civile pour prendre le relais de l’action publique défaillante ?
Où voyez-vous la lueur libérale dans le tunnel socialiste dans lequel on nous a plongé, lorsqu’il est question, selon les informations divulguées par Mme la porte-parole du gouvernement, pour 2014, de préserver la PAC, de lancer une énième réforme jacobine de l’éducation, de contraindre les médecins à s’installer là où les derniers malades sont morts, d’implémenter un système d’écoute et de traçage à la française à côté duquel le PRISM de la NSA est un parangon de respect de la vie privée, de pondre des lois sur notre alimentation, notre culture, de claquer 42 milliards dans une banque publique d’inept… pardon, d’investissement, la poursuite d’une transition énergétique désastreuse par tous ses aspects, etc., etc., etc.?
Trois mesurettes fiscales à peine esquissées ne sont pas un virage libéral, ni social libéral, ni même timidement libéral. Le libéralisme, ce n’est pas flatter la croupe du cheval pour qu’il tracte de plus ou moins bonne grâce la diligence publique. Le libéralisme, c’est un état d’esprit qui veut rendre aux français le pouvoir sur leur vie.
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Un virage libéral serait de changer de régime, de démocratie, de république, de politique….enfin partout où il y a la main mise Étatique corrompue qui empêche le bonheur et l’argent d’exister en France.
Excellent.
Comme d’habitude, les journalistes nous démontrent au lieux leur incompétence, au pire leur mauvaise foi !
L’auteur fait malicieusement l’amalgame entre social libéral et libéral. Personne n’a prétendu que Hollande c’était converti au libéralisme. C’est donc pour ça qu’il n’appliquera pas vos conseil. Par contre il y a clairement il ligne social libéral dans le gouvernement passant par Fleur Pellerin, Sapin … Il propose un socialisme de l’offre c’est toujours mieux qu’un socialisme de la demande et franchement la France a eu assez de leader Maximo visionnaire. Le fait qu’il n’ai aucun vision est une très bonne chose.
Ce que je lui demande c’est des impôts normaux une législation normal et de laissez faire…
Je crois surtout que Vincent en a par dessus la tête de voir le terme libéral traîné dans la boue.
Fleur Pellerin et Michel Sapin sont des socialistes purs jus qui ont simplement compris que le capitalisme de connivence est un outil très agréable pour celui qui a le pouvoir.
Le socialisme de l’offre ou de la demande, ca reste du socialisme même si cela emprunte quelques termes à l’économie de marché, ca reste à terme la voie royale vers la servitude.
Si il n’a aucune vision, ce dont personne ne doute, alors qu’il parte…
Proposer un « socialisme de l’offre » ne vaut pas mieux qu’un « socialisme de la demande », je ne vois pas bien la différence, que l’on subventionne l’offre ou la demande, c’est toujours prendre dans la poche des uns pour mettre dans la poches des autres, reviens à inverser la fiction. Pourquoi vouloir se substituer à ce que le marché sait faire naturellement et bien plus efficacement…
F.Hollande et ses amis, ont non seulement une très mauvais vision , mais en plus ils sont sourds, donc votre demande pour des impôts normaux, un législation normal et le laisser faire, oubliez ! 🙂
Quand on fait un socialisme de la demande on cherche a stimuler la demande cela peut être de la subvention mais pas forcément on peut par exemple améliorer les conditions d’accès au crédit. Pour le socialisme de la l’offre, on cherche à stimuler l’offre par l’amélioration, ce qui peut comprendre des subventions.
La différence fondamentale entre les deux est que la croissance provient de l’amélioration de l’offre et pas de la demande. Le plan de relance de Sarko c’est un stimulation de la demande. L’assouplissement des conditions du travail le dimanche c’est une stimulation de l’offre.
C’est le président normal c’est pour ça que je lui demande ça, pour la France ça équivaut déjà a une révolution.
Quand arrêterons de les regarder pour commencer à NOUS regarder et se demander ce que NOUS nous faisons?
Suis d’accord avec JJP.. Assez de parlotte. Il faut rendre coup pour coup. Il faut détruire ce système, ce qui fera disparaître du même coup ses maîtres, ses kapos, ses clientèles… en bref tous ceux qui nous asservissent et nous pourrissent la vie depuis 30 ans.
Le seul moyen est d’accélérer la faillite de l’Etat.
Je le répète sans cesse ici : l’argent est le levier. L’argent de votre travail et l’argent des générations futures (via l’endettement).
Cet argent, notre servage, assure le maintien du pouvoir de nuisance de Hollande, Duflot, Sapin, Fleur etc.
-serrez-vous la ceinture, réduisez vos revenus, votre temps de travail, votre consommation, vos investissements
-expatriez-vous
-délocalisez vos entreprises
-parallèlement, faites tout pour augmenter les dépenses (tirez sur la Sécu, multipliez les arrêts maladie, licenciez vos employés qui iront pointer à Pôle Emploi etc.)
Effet ciseau.
Il ne s’agit plus de « réformer », de « discuter », mais de détruire afin de gagner notre liberté.
C’est une lutte à mort. Ni plus ni moins.
Il est obscène, insupportable que nous soyons obligés de regarder Hollande, le soit disant président, en fait chef d’une clique privée, d’une véritable mafia, et contraints de commenter ses délires, les siens et ceux de ses complices.
Stop. Cela doit cesser. Et nous avons ce pouvoir.
Chaque milliard d’euros de recettes fiscales en moins, et les effets disruptifs sur l’appareil d’état (lire l’appareil mafieux) se multiplieront.
L’élastique est déjà ultra tendu. Par nos choix, nous avons le pouvoir de le casser.
+ 1
Le socialisme, c’est l’obscénité au pouvoir.
Le socialisme est un pornographisme. Mollande et sa clique sont des pornocrates.
alors il faut les filtrer ?
C’est nécessaire de limiter les revenus pour les assécher, mais pas suffisant.
La deuxième lame du ciseau, c’est l’union.
On n’arrivera pas à reprendre la main, si nous ne sommes pas unis pour offrir une alternative crédible.
Il faut absolument peser, et on ne pourra le faire qu’en étant unis, sachant que nous n’avons pas de moyens, notre seule force sera le nombre.
Il faut donc créer une large adhésion de tous ceux qui comprennent les enjeux.
Et oui, c’est une lutte à mort, car ils utilisent leur propre ciseau, qui est division des gens en même temps qu’abrutissement général avec la propagande, pendant que simultanément ils remplissent le pays de maghrébins et de musulmans de l’Europe de l’est qui nous occuperont.
hollande libéral … je pouffe de rire ! Le problème c’est que les commentateurs TV sont des amuseurs publics et n’y connaissent rien ! Ils baignent depuis leur naissance dans ce communisme ambiant ! que voulez vous qu’ils analysent ?
Et quand j’entends les français dans mon entourage, qui, pour la première fois paient des impots, râler, j’en pleure de rage !!!! Oui, car moi, c’est normal que j’en paie mais pas eux !!!! Même pas capables d’assumer ce pour quoi ils ont voté !
@Jeff
Ces gens avaient voter pour que vous payiez des impôts et pas eux. Ils n’ont pas eu ce qui leur a été vendu, c’était frelaté, donc ils sont mécontents. Quoi de plus logique ?
Moins de dépenses publiques, c’est moins d’argent pour moi.
Pas forcément, et c’est bien ce qu’il faut rappeler un peu plus souvent. Quand on parle d’économies dans les dépenses, chacun pense en effet qu’il sera restreint, donc il faut au contraire faire les économies sur le circuit total prélèvement/redistribution. En supprimant des pans de ce circuit, on a des gains faramineux, qui se traduisent par une diminution des prélèvements encore supérieure à celle des dépenses. Si on supprime 20 milliards d’aides aux entreprises, on peut supprimer en gros 30 milliards de prélèvements sur ces mêmes entreprises. Les rentrées de l’état ne diminueront en effet que de 25 grâce à l’effet de croissance des 30 milliards laissés dans l’économie qui feront bien 5 de recettes supplémentaires par ailleurs, ses dépenses diminueront de 25 car on économisera tout le système de prélèvement et d’affectation qui coûte bien 5 milliards. L’entrepreneur comprendra très vite que ça fait bien plus d’argent pour lui. Si on permet aux salariés de toucher la part correspondant à l’assurance maladie et de s’assurer eux-mêmes, pareil, ils verront tout de suite que ça fait bien plus d’argent pour eux.
Sauf que pour un socialiste, rien ne doit changer.
Les gens pensent naïvement qu’arrêter de payer des fonctionnaires à faire des choses inutiles voire nuisibles et pousser du papier d’un bureau à l’autre toute l’année a un effet récessif sur le PIB … Alors que faire ? Combien connaisse la parabole de la vitre cassé pour leur montrer que la suppression de ces gabegies n’est pas récessive mais au contraire source de croissance ! Les gens sont idiots et craintifs surtout après 30 ans de socialisme qui nous a rendu dépendants du système et effrayés à l »‘idée de nous débrouillés nous même sans notre Etat-Nounou.
le phytophtora infestans a une vision: c’est la vision qu’il ne va mème pas rester une patate pour qu’il passe l’hiver avec de la bectance. alors il a un plan: laisser les dernières feuilles du plant de patate, celle du bas, rabougries et bientot déssechées, pour quelles reprennent vie contribuent à produire quelque chose. avec un peu de chance, si les pluies de la croissance mondiale reviennent au bon moment, peu-etre que la courbe de la production de patate va s’inverser?
sinon, il restera comme solution, celle d’immigrer, comme les irlandais au 19ième siècle !
« il restera comme solution, celle d’immigrer, comme les irlandais »
Fais gaffe tu deviens libéral!
Social-Libéral, c’est le mariage de la carpe et du lapin! Ces deux là ne s’aiment pas d’amour tendre.
Je pense qu’il faudrait plutôt utiliser le terme de Social-Capitalisme et non de social-Libéralisme. Car dans le cas contraire l’on peut dire que la chine est un pays libéral.
Moi je suis philosophiquement/politiquement Libéral et économiquement capitaliste. De même un socialiste est économiquement collectiviste. Donc pour moi un social-libéral, s’est comme un type qui porte des vêtements en toile de jute, il va pas les supporter longtemps et va finir à poil.
Et d’ici peut de temps, l’idéologie socialiste fera couler la France comme le scorpion l’a fait avec la grenouille dans la fable de Jean de La Fontaine en disant que se n’est pas de sa faute car s’est dans sa nature. Et que cette S… de grenouille capitaliste n’avait qu’ à savoir nager avec du poison dans les veines!
Ça ce discute parce que le capitalisme n’est pas vraiment une idéologie économique en temps que tel. C’est plutôt des idées plutôt différentes entre elles qui expliquent l’enrichissement.
Pour la Chine c’est pas vraiment du libéralisme parce qu’il joue plus sur efficience économique. Par exemple dans la construction des villes ils ont essayé de réunir les meilleurs savoir faire ect… Mais si on prends leurs caisse de retraite, avec le vieillissement, le niveau des pensions plus l’age de départ, c’est complétement non soutenable.
Le secteur bancaire pas libérale pour un sous est notoirement sous performant.
Je rabâche sans arrêt qu’il ne faut pas lire les historiens coconationosocialos d’après-guerre. Un jour ou l’autre j’ai bien l’intention de lire, en cachette, du Secher sur la Vendée. Je viens donc d’achever les 2 républiques de Ph. NEMO, je n’ai pas failli à mes principes puisque Nemo est plus philosophe qu’historien. J’ai la prétention de maîtriser la révolution jusqu’à l’exécution de Robespierre et relativement pour la période 1802 / 1815 ; ses analyses sont d’une finesse…
On ne peut vraiment pas comprendre nos loustics qui nous gouvernent sans cette lecture studieuse.
Quelques petites réserves perso : Le code civil n’est pas l’œuvre de la constituante mais de Louis XV ayant tenté des réformes puis, devant l’opposition a jeté la mitre et le froc aux orties. Peu de critiques sur les Orléans alors que c’est Philippe l’instigateur de 89 et le même qui a amené le coup d’état de 93. Autrement, ce n’est pas un bouquin à lire qu’une seule fois, c’est un cours !
Le pire dans tout ça, c’est qu’on a tellement dit que Sarkozy était liberal, que Hollande est social-liberal, qu’on crève de l’ultra-libéralisme, que les gens pensent que toutes les merdes qui arrivent sont libérales !
Tu baisses de 5% un impôt étouffant, évidemment ça marche pas pour re-créer croissance et emploi, c’est trop minuscule par rapport à la baisse qu’il faudrait… et là on te sort « voyez ! on a fait cette mesure libérale, ça n’a pas marché ».
C’est a s’arracher les cheveux !
Mollande et les journalistes ont la mémoire plus courte qu’un poisson rouge car avoir le culot de dire qu’il faut baisser les impôts et la veille l’État déclare que la TVA va augmenter en 2014 sauf sur les capotes. C’est un peu la définition de l’ironie ou du sarcasme pour moi !
La manipulation n’est même plus cachée et les français sont trop moutons pour se révolter.
En plus de ça, le socialisme produit les dépendants a grande vitesse qui n’ont plus d’autres choix que d’attendre la béquée et n’iront certainement pas manifester. Vos propositions d’assécher le puits sans fond n’entrainera malheureusement qu’une guerre civile massive car plus de 50% de la France vis aux crochets des autres. C’est triste mais c’est la réalité, une solution viable est un réveil politique et un réel changement de la politique en coupant au fur et a mesure les robinets.
De tout façon, les commentateurs politiques nous font le coup du virage social-libéral de Hollande a chacun de ses discours. Avec sa langue de bois toute énarchique, il y a de toute façon à boire et à manger pour chacun dans ses discours. Toutes les tendances politiques ont droit à une promesse sur-mesure …
Au final, la porte-parolette du gouvernement a listé les projets prévus en 2014 dans ses vœux. Ils n’ont strictement aucun rapport même lointain avec les objectifs décrits par Flamby. Comment voulez-vous croire à des objectifs 2014 qui ne figure même pas dans l’agenda de travail 2014 ? Ces objectifs n’ont vocation qu’à remplir les voeux présidentiels sans plus d’avenir. Ce sont d’ailleurs des variations sémantiques des objectifs du président déjà décrit et jamais réellement entrepris (baisse du chômage devenu effort sur le chômage, pause fiscale devenu baisse des impôts, simplification devenu économies).
Comment un homme de l’Etat (socialiste officiel de surcroît) pourrait-il proposer, donc exiger quand il a les pleins pouvoirs, quoi que ce soit de « libéral » en matière économique?
Il y a contradiction dans les termes « exiger » et « libéral », c’est donc impossible.
La seule possibilité serait de ne rien « proposer » du tout dans ce domaine, donc de ne pas exercer son si précieux « pouvoir », là aussi c’est impossible.
Déjà, faudrait arrêter avec ces expressions faussement savantes de « social-libéral ».