Quelle ne fut pas ma surprise récemment lorsque, feuilletant virtuellement la presse subventionnée de Franchouillie, je découvrais l’étonnante multiplication des articles relatant avec force détails toutes les richesses que le pays créerait au travers de ses nombreux projets et industries culturels. Voilà en effet une bien étonnante préoccupation en ce début d’année où l’on aurait pu croire que tout le gouvernement serait studieusement penché sur le rétrécissement des budgets.
Mais non : apparemment, il préfère se regarder le nombril et y déceler les joies de la création de richesse dans le domaine culturel. En effet, les ministères de Pierre Moscovici (qui est pour rappel en charge de l’Économie De Bouts De Chandelles) et Aurélie Filipetti (elle-même occupée au ministère de la Communication et de la Communication – et un peu de la communication sur les bords) ont confié à l’Inspection Générale des Finances et à celle des Affaires Culturelles une étude conjointe — parce qu’à plusieurs, on est plus fort pour produire des rapports — pour répondre à la question qui brûlait toutes les lèvres au gouvernement : Combien c’est-y que c’est le poids économique de la Culture en France ?
Importance de l’emplacement des adjectifs, c’est bien le poids économique de la culture en France qui a donc été laborieusement évalué, et non le poids de la culture économique en France, ce qui aurait été très rapide et aurait abouti à un chiffre beaucoup beaucoup plus petit. Et finalement, publié vendredi dernier, ce document montre, après le calcul précis du Bulotron 2000 du ministère de la Culture et une confirmation du Pipovac 5000 du ministère de l’Économie, que la valeur ajoutée des activités culturelles en France s’élevait en 2011 à 57,8 milliards d’euros.
Voili, voilà, c’est dit, et il faut que cela se sache. En avant donc pour une brouettée d’articles plus ou moins bien troussés pour nous expliquer que la culture, en France, c’est du sérieux qu’on réussit même à mesurer, au laser s’il le faut.
Et pourquoi diable faut-il subitement calculer combien rapporterait la culture en France, aussi vague ce terme soit-il et aussi vaste puisse être l’étendue de ce qu’on colle sous ce dernier ? Parce qu’à mesure que les finances du pays s’appauvrissent, la levée des impôts correspondants passe de plus en plus mal auprès des contribuables dont les fins de mois deviennent assez âpres l’hiver aidant. Et comme, question coupes budgétaires, tous ces contribuables attendent encore tous qu’un début, même timide, d’efforts soit fait, le gouvernement sent qu’il va devoir justifier ses postes de dépenses un peu plus que les années précédentes.
Moyennant quoi, on a le droit aux délicieux articles de la propagande officielle. Celui du Monde, pas du tout caricatural pour un rond de saucisson, se permet même le luxe de débuter son brossage du poil de contribuable dès les premiers paragraphes, qui déboulent à temps pour justifier un titre alléchant, « L’État dépense plus de 13 milliards pour la culture » :
Non, la culture n’est pas le domaine de saltimbanques gourmands en subventions que l’on décrit parfois. C’est un secteur productif, crucial pour la « marque France ».
Ouf, heureusement que le gouvernement s’emploie donc à claquer 13 milliards là-dedans, nous avons failli croire que c’était en œuvres d’art douteuses, en répression des petites internautes, en frasques télévisuelles amusantes, ou que sais-je encore. En réalité, le message est clair : ici, d’un côté du goret, on pousse 13 milliards d’argent public, et de l’autre, là, il ressort la fameuse culture en question. Pour le reste, le goret fait du lard à hauteur de 57,8 milliards. Simple, non ?
Et il va de soi que ces 13 milliards injectés sont absolument indispensables puisque sans cela, la culture disparaîtrait rapidement du pays, comme le montrent tous ces pays qui ne subventionnent pas leur culture (ou pas autant que la France, disons) et qui ont disparu de la scène culturelle internationale comme – par exemple – tous les autres pays européens qui dépensent tous moins que nous pour ce ministère (les cons, s’ils savaient que c’est tout simplement grâce à ça qu’on rayonne tant dans le monde comme le prouve la domination des films de Pariwood !).
Mais plus sérieusement, même l’article du Monde est obligé de convenir que le rapport évoqué par le ministre Moscovici et l’onomatopée Orélifilipéti tient surtout de l’auto-justification : c’est un exercice avant tout politique pour faire passer l’idée qu’on va devoir continuer à abonder largement à ces puits sans fonds, d’une part parce que, mon bon monsieur, c’est de la créativité et donc de la richesse qui sont ainsi créées (et Bastiat avec sa vitre cassée peut aller se rhabiller, le sot) et d’autre part, pragmatiquement, si on fait même semblant de vaguement frémir sur le robinet à subvention, les intermittents de l’emploi et les cultureux de combat déboulent dans vos journaux, dans votre télé, sur vos plateaux de théâtre ou dans vos salles d’animations communales en plein spectacle des CM2 pour pleurer sur le sort ignoble qu’on leur fait subir. Politiquement, c’est très risqué pour la majorité, surtout à quelques mois d’élections, d’autant qu’elles risquent d’être un naufrage amoindri seulement par la médiocrité consternante d’une opposition à l’intermittence intellectuelle patente.
En pratique, tout est donc fait pour polir et redorer le blason du ministère de la Culture passablement amoché les mois passés grâce aux déclarations pitoyables de sa minustre, et montrer que ces tombereaux d’argent public ne servent pas à rien, et que même s’ils sont prélevés sur un peuple qui aurait eu nettement mieux à faire avec que des crottes bigarrées en PVC de six mètres de haut sur une place de gare perdue, au moins, ils génèrent de l’activité, de l’agitation, des mouvements, des spasmes. Et dans un pays qui se rigidifie tous les jours un peu plus, ces petits tressautements sont, quelque part, un peu rassurants.
Mais surtout, et c’est de looooooin le plus important pour nos petits commis étatiques, toute cette manœuvre médiatico-politicienne est une excuse plus ou moins solide pour aller tabasser ouvertement Apple, Google, Amazon, Steam et autres géants de l’internet parce que, d’après ce même rapport – comme c’est pratique – cette richesse culturelle ne retrouve pas sa part d’abondement chez ces géants-là. Ils échapperaient à la juste ponction, les vilains !
Eh oui : comme le notent les tâcherons inspecteurs qui ont pondu le fier rapport, avec tout ce numérique partout qui envahit l’espace culturel des gens, les chaînes traditionnelles de création de valeur sont toutes bouleversifiées. C’est attendrissant et cela se lit ainsi :
(…) avec la généralisation des jeux dématérialisés, les chaînes de vente de jeux vidéo physiques doivent réinventer leur modèle économique ; avec la consommation en ligne de programmes audiovisuels ou cinématographiques, les chaînes de télévision sont susceptibles de faire face à une baisse potentielle de leurs recettes publicitaires. (…) dès lors que les créateurs de séries télévisées ou de jeux vidéo peuvent s’adresser directement à leurs consommateurs via des plateformes numériques (Netflix, Facebook, AppStore), la définition d’un nouveau modèle économique (…) leur permettrait de s’affranchir du financement par les « éditeurs » (chaînes de télévision, éditeurs de jeux vidéo).
Et ça, voyez-vous mes petits amis, c’est über-mal parce qu’ainsi, Apple est devenu le plus grand fournisseur de jeux vidéos, alors qu’ils n’ont pas de boutiques partout et qu’ils ne vendent pas de jolis boîtiers physiques avec plein de TVA à tous les étages. Zut et flûte. Autrement dit, ce qui avant était par nature fort concentré dans certains réseaux et certains points de passage obligés, facilement taxables par l’État, se retrouve maintenant disséminé un peu partout, et… c’est un casse-tête pour alpaguer de la taxe là-dessus, ma brave dame.
Ne vous y trompez pas : nos socialistes trouveront un moyen (mauvais mais baste, passons) pour taxer aussi ces nouveaux échanges. L’État est aux abois et ne peut plus rien laisser passer. Mais si ce rapport, ces recommandations et ces nouveaux impôts montrent une chose, c’est que tous les jours, de plus en plus de domaines échappent maintenant aux doigts rapaces de l’État.
Et pas de doute : ça rend nerveux les minustres.
—-
Sur le web
J’attends à ce qu’ils inventent une « chronologie » pour les jeux vidéo. Aucun jeux ne pourra être vendu en ligne avant qu’une belle boîte (imprimée en France pour s’assurer que les avertissements soient conforme à la législation française) n’aient été disponible pendant au moins 6 mois. Aucune version « free2play » ne pourra être rendue accessible aux internautes français avant l’écoulement d’une période de 18 mois après la première vente dans une grande surface française, respectivement 24 mois, s’il s’agit d’une version financé exclusivement par du placement de publicité (n’engendrant pas de TVA dans notre paradis). Le marché d’occasion sera réglementé, aucune vente entre particuliers ne sera autorisée pendant les 5 premières années depuis la première mise en vente, les sites de vente aux enchères seront contrôlé par une nouvelle autorité créée pour s’assurer que cette loi puisse servir à l’ensemble de nos citoyens.
Les plate-formes de diffusion vont devoir proposer au moins 50% de jeux produits en France, dont 95% doivent avoir été subsidiés par la direction Jeux vidéo de la CNC. En même temps, ces plate-formes doivent assurer qu’au moins 50% des téléchargements réalisés par des adresses IP françaises soit des jeux produits en France. Elles seront autorisées pour réaliser cet objectif diriger les consommateurs vers des produits labellisé « Made in France » (une commission pour contrôler qu’au moins 80% des travaux de conception aient été réalisés en France sera créée à cette fin) en augmentant artificiellement le prix des jeux d’origine non française (une exception sera étudiée pour les jeux d’origine cubaine, bolivienne et nord-coréenne). Le surplus de recettes ainsi récupéré sur des jeux étrangers devra intégralement servir au secteur de distribution « classique » des jeux vidéo.
Ce qui a sauvé les jeu-vidéos de ce genre de délire, c’est le mépris du ministère pour cet art…
Tellement vrai. Pour eux c’est pas de l’art mais de l’industrie. Bref..
Et c’est vrai que ça a sauvé l’industrie du logiciel sinon et bien ils auraient mis en place un système de gestion collective style SACEM, ADAGP and Co et là … .
On sent que la crème de la crème de la « culture » commence à avoir peur aux miches…
Ils craignent le moindre début de commencement de baisse des « budgets » (pardon des rentes)… alors ils tentent maladroitement, comme des collégiens, de défendre leur fromage en insistant sur le fait que c’est un très gros fromage… et que beaucoup de monde (toute l’économie du pays) en profite !
Argument qui bien entendu peut se retourner contre eux.
😉
Bref, laissons faire leurs petites crottes du matin… Et pendant ce temps, organisons la faillite de ce système mafieux.
Moins de thune = plus d’intermittents du spectacle qui bronzent pendant que les serfs travaillent, plus de ministre de la culture, plus de subventions, plus d’associations « culturelles », plus de « maison de la culture », plus de parasites.
Terminé. Fini. Rideau. Game over.
Il est inutile de céder à la colère, de tenter de débattre avec ces gens, de « convaincre », de « voter »… Il faut juste couper la branche (baobab) sur laquelle ils sont confortablement assis depuis des décennies, en se payant en plus le luxe de se foutre ouvertement de nous.
Quand le chômage aura doublé , quand la plupart des gens de biens auront quitté le pays, quand les gens n’auront plus de quoi bouffer… vous verrez que la « culture » sera la première victime de l’implosion.
J’en salive déjà.
La pauvre Filippetti et tous ses complices, devront trouver un véritable emploi, productif, pour survivre.
Travaux des champs ? Hum…oui, ça lui irait bien.
s’ils appellent super dupont à la rescousse,c’est que la situation est grave!
Non, pas aux champs, il y a encore du charbon en France (dans la Nièvre, des centaines de millions de tonnes) qu’on ouvre des mines et qu’on mette tous ces incapables sur le carreau (de la mine)…
Vous n’avez apparemment pas beaucoup voyagé car en effet en France on peut dire qu’il y a énormément de festivals pas autant qu’ailleurs
Pour avoir fait de nombreux festivals à travers le monde je peux vous l’affirmer
Rien que le théâtre de rue par exemple n’a à ma connaissance d’équivalents
JE ne sais pas ce que cela rapporte si le but est de rapporter quelque chose… ?
Je préfère en tous cas que les festivals abondent plutôt que des centre commerciaux …
Les festivals sont souvent sous subventionné contrairement à ce que vous dites
Et l’art ne se limite pas à des oeuvres contemporaines élitiste me semble t il …
Enfin de toute façon votre article est plein haine et de fureur j’aimerais savoir pourquoi ?
L’art n’est peut être pas nécessaire d’après vous ?
Doit on encore aujourd’hui discuter de ce genre de chose ?
Les festivals sont des lieux d’échanges de rencontres d’allégresse souvent entre les gens et nous manquons beaucoup aujourd’hui de ce genre d’échange… peut être préférez vous que nous restions devants nos télé ou que nous promenions dans des centres commerciaux ouvert le dimanche ?
Vous ne proposez rien et ne faites que critiquer … c’est en effet plus facile… vous ne signez même pas votre article alors que vous vous moquez ouvertement de personnes, vous les jugez avec beaucoup de haine me semble t il
Je ne crois pas qu’avec ce genre de réflexion et de critique l’on puisse avancer sereinement sinon en se naissant les une les autres… peut être est ce cela qui vous plait finalement …
« Sous-subventionnés », quel joli mot ! Il n’y a pas lieu d’avoir des artistes d’état, payés sur fonds publics par subventions ou par un régime genre « intermittents du spectacle ». Dans l’affaire, nous (enfin, moi au moins) pensons que dans « artiste d’état », « état » diminue « artiste » et le réduit à zéro ou à peu près. J’estime que quiconque aime les artistes doit encourager leur existence par le mécénat et préserver leur liberté et celle du contribuable en les rendant indépendants de l’état.
Je suis très attristé quand je vous entend affirmer que les artistes doivent être payés par l’état pour remonter le moral de la population…
Vous n’avez jamais été en Italie ou en Espagne: quant aux festivals de rue il y en a beaucoup plus. Et je vous parle même pas des fêtes foraines en été: chaque petit village a son festival (que ce soit à l’honneur des pêches, du vin, des arts, de l’héritage médiévale, etc.)
La différence avec la France est que dans ces pays les artistes de rue peuvent demander de l’argent aux spectateurs. Parfois il y a même des tickets d’entrée et beaucoup de volontaires qui travaillent gratuitement.
Fonctionnariser l’art, c’est le standardiser et le tuer à plus ou moins long-terme.
Sauf erreur de ma part, Jean-François Revel, dans ses mémoires « Le voleur dans la maison vide », avait relaté le désaccord qu’il avait eu avec sa première femme, artiste peintre.
La raison résidait dans le fait que celle-ci, sous prétexte qu’elle s’octroyait un certain talent, en avait déduit que l’État se devait de la subventionner !
__________
Raccourci facile… Art subventionné —> art pompier ?
Tiens, un alter-lecteur qui n’a pas vu que l’article est bien signé. Y’a tout un cartouche pour l’auteur d’ailleurs.
Pour le reste, les arguments qui sonnent creux ne m’intéressent pas.
de valette: « Les festivals sont des lieux d’échanges de rencontres d’allégresse »
Et ?
Pour quel raison ceux qui n’y foutent jamais les pieds devraient-ils les payer ?
Le fait seul de l’existence d’un ministère de la culture devrait interpeller le vulgum pecus.
De même que l’augmentation des rendements agricoles ne doit rien au ministère de l’agriculture, de même la culture française, (que ce terme soit pris dans son acception voisine de civilisation ou dans son acception divertissement populaire) ne doit à son ministère.
Les « festivaldavignon » hautement subventionnés et fréquentés par des membres de comités d’entreprises eux mêmes sous cotisations obligatoires en sont les exemples les plus odieux.
Ils ont indiqué que la culture rapporte 7 fois plus que l’industrie automobile, sous entendu que cette industrie peut disparaitre et donc, elle disparaitra.
Les socialistes veulent fermer toutes les usines situées en France. C’est un objectif, ils veulent faire de la France une terre de vacances., de farniente où viendront s’amuser les peuples travailleurs de la planète.
un peu comme dans le dernier Houellebecq, les prostituées en moins.
Tombant par hasard sur votre site et appartenant à la catégorie que vous aimez tant « intermittents de l’emploi et cultureux de combat » je me permets de vous rappeler deux ou trois faits. J’étais cet été au Festival d’Avignon OFF qui ne vous en déplaise ne reçoit aucune subvention de l’état et une subvention de 3 000 € de la ville avignon. Quel gachis ! Quelle dépense ! 3 000 € pour 1 000 spectacles donnés pendant 24 jours. Au fait ça rapporte combien à la bonne ville des papes la tenue de ce Festival, combien aux restaurateurs (bizarre les prix ont tendance à grimper en Juillet !) combien aux hôteliers, combien aux imprimeurs, combien aux détaillants ? Question valable pour d’autres villes festivalières. Question subsidiaire, pourquoi ces braves élus ne disent pas stop ? Les autres pays sont moins dispendieux, vive la situation du cinéma en Italie, en Espagne, en Allemagne (quel est le dernier film made in germany que vous ayez vu ?). Grâce au CNC un cinéma d’auteur peut encore exister, de la singularité a droit de citer, ne vous en déplaise. Je m’enorgueillis d’appartenir à un pays qui a aidé nombre d’artistes étranger (peintres, cinéastes, romanciers, metteurs en scène, chorégraphes) à poursuivre et amplifier leur carrière, sans eux le monde serait sans doute un peu moins sensible. Pourquoi les cours de théâtre, de danse, les conservatoires de musique, les académies de danse sont fréquentés assidûment ? Il y a un désir de culture, et une nécessité de rencontrer des professionnels attentifs qui favorisent l’expression de ce désir. Pas touche, enfin aux géants de l’Internet. C’est drôle essayez d’obtenir les droits d’exploitation d’une œuvre américaine et vous trouverez la tarification européenne bien douce. En revanche que vos chers géants s’abreuvent sans fard et sans rétribution au patrimoine mondial, rien de plus normal. Ah oui, j’oubliais, aux USA toute intervention de l’état est vouée aux gémonies. Triomphe de l’individualisme forcené, on tire à vue sur des enfants mais pas question de réglementer le commerce des armes. 4ème amendement oblige ! Bien à vous.
P.S : je dirige une compagnie professionnelle de théâtre, sa dernière subvention du Ministère de la Culture date de 2001 (comme le temps passe !) elle était de 6 000 €, elle nous a aider à la création d’un spectacle qui s’est joué plus de 250 fois et se joue encore.
Bonin: « Je m’enorgueillis d’appartenir à un pays »
Qui a 9 millions de pauvres, 25% de sa jeunesse au chômage et 5000 milliards de dettes.
Je fournis depuis 20 ans gratuitement des logiciels qui sont connu et utilisé dans le monde entier par infiniment plus de gens que vos spectateurs. ça ne demande pas moins de travail que votre activité et la partie artistique y est très développée aussi.
Ma question c’est pourquoi je dois vous payer alors que je ne verrais jamais vos pièces ?
1000 spectacles en 24 jours ! Mazette !!!
« pas question de réglementer le commerce des armes. 4ème amendement oblige ! »
On parlait de « culture ». Vous en manquez.
Bien bien
En Italie les artistes ont le droit de passer le chapeau tout simplement parce qu’il ne sont pas payés. Ca n’est pas le cas chez nous !
Non il n’y a pas plus de festivals en Espagne ! Je ne parle pas des fetes de village pardon je parle de festivals de théâtre ou de musique… c’est ce qui fait que nous sommes quand même la première destination touristique au monde
Ensuite je ne vois pas pourquoi le mécénat serait mieux que le fait de subventionner la culture
Pour avoir travailler au Etats Unis la plupart des spectacles sont de la même veines presque tous pareils formatés plutôt
Je parle de broadway par exemple
Ainsi si on laisse le mécénat choisir quels artistes subventionner il me semble qu’il y a un danger d’uniformisation … Le système des intermittents vaut ce qu’il vaut en tous cas je ne me reconnait pas dans ce que vous semblez définir comme farniente ou assistanat … nous travaillons énormément dimanche et jours fériés compris… Notre compagnie travaille dans le monde entier et si on nous achète aussi bien en Australie qu’en Suisse en Angleterre en Irlande ou au Canada ca n’est pas un hasard… Le fait est que nous avons un savoir faire qui s’exporte très bien… Sans le système des intermittents nous n’en serions peut être pas arrivé là ! Il me semble que dans l’industrie de nombreuse boites privés aujourd’hui furent par le passé des entreprises publiques et beaucoup aux Etats Unis…
En ce qui concerne l’art parce que c’est quand même mon domaine d’activité je trouve plutôt bien que nos impôts permettent par exemple de financer par exemple des conservatoires … SI l’on compare aux Etats Unis ou au Japon seul les plus riche peuvent là bas accéder à des études de danse classique ou de musique… Je ne vois pas ce qu’il y a de condamnable la dedans … peut être simplement par idéologie trouvez vous cela mauvais… regarder quelques uns de nos étoiles et d’ou ils viennent et ce que ces institutions leurs ont permis…
Pourquoi toujours parler des intermittents et de la culture ? Pourquoi jamais de l’agriculture ou des industries militaires ? Combien cela coute t il ? Rien qu »en France ? A t on les moyens d’acheter autant de Rafale aussi cher ?
Je ne parle même pas des guerres menés par les Etats Unis et de leur cout pour le contribuable américains !
Nous n’avons pas choisi ce genre de dépenses qui ne font qu’alimenter le plus souvent le chaos à travers le monde…
Non les artistes français ne sont pas des Artistes d’état et c’est mal connaitre la création française que de penser cela …
De plus et pour finir vous pensez que les régimes d’assurances chômage ou les aides sociales sont de l’argent foutu en l’air ? C’est avoir une drôle d’idée de ce qu’est une économie… généralement cet argent est immédiatement reversé dans l’économie réelle et profite à tous … il crée même de la richesse créant de l’activité
Si vous supprimiez toutes ces aides ne pensez vous pas que de l’activité serait supprimé ?
De la demande en moins ca serait moins d’activité dons moins de croissance
On sait combien nous coute l’évasion fiscale de l’autre coté… mais on préfère mettre ca sur le dos des pauvres et des chômeurs…
Enorme. Les trolleux de la « culture » rappliquent.
On touche au fromage, alors c’est « aux postes de combat ! »
Un festival (cela va de soi) de mauvaise foi, d’almagame vaseux et de franche obscénités.
Ainsi :
-Le Festival OFF. Ah le « Off »… Le « ON » coûte lui bonbon. Mais le OFF, c’est du tout privé, on vous le garantit.
Mais quid du nettoyage ? Payé par la collectivité. Bien entendu ça ramène de la thune à la ville. Mais qui va au festival ? Des parasites, qui tirent leurs ressources du public.
Les gens qui y « travaillent » ? Ils jouissent pour la plupart du statut de parasite en chef, c’est à dire « intermittent du spectacle ».
C’est parce qu’ils en jouissent, qu’ils peuvent venir faire les guignols chaque été à Avignon.
Donc, le Festival OFF est… subventionné.
Et massivement.
Mais indirectement, alors c’est chic.
-Ensuite on a le troll « larme à l’oeil » : « Les festivals sont des lieux d’échanges de rencontres d’allégresse ».
C’est beau comme le p’tit Jésus en culotte de velour. C’est beau comme une crèche.
Allez dire ça à un mec de 50 ans qui se fait virer, ou qui perd son emploi parce que sa boîte fait faillite.
Hein ?
Elle est où ton « allégresse » ? Il est où ton « échange » ? Payés par les autres ?
Tu vis du travail des autres, tu vis du sang des générations futures (via l’endettement public)… tout cela pour satisfaire tes besoins d' »allégresse » et d' »échange » ?
C’est obscène.
Toi et tous tes complices, vous êtes des parasites obscènes.
Mais pas de jaloux !
Vous passerez à la casserole, vous aussi. Vous êtes inutiles, nuisibles. Dangereux.
Vous disparaîtrez, emporté par l’implosion de votre système mafieux.
Et franchement, c’est une perspective réjouissante.
Certains artistes se font du tort peu à eux memes mais beaucoup à leur corporation par exemple Barbara la défunte chanteuse faisant la promo de Miterrand dans son show à Pantin début 80 ces gens bernent DES fans qui ont payé leurs places et qui eux n était pas fans de F Mit , ils trahissent , ensuite on se méfie y compris pour acheter des cd .
Moi y’a un truc qui me fait chier avec la culture. C’est la fête de la musique. J’aime bien la musique, j’y ai même claqué pas mal de tunes en CD et HIFI, et je vais régulièrement voir des concerts.
Parceque des mecs qui braillent dans la rue alors que je me lève à 4h00 le lendemain matin, ca me gonfle.
Mais bon soit.
Mois ce que j’aime c’est le Badminton. Un sport inventé par les mayas et les sous développés du tiers monde asiatique (parait que ca a été inventé en 2 endroits de la planète par des populations qui s’ignoraient, mais bon j’en sais rien, je n’y étais pas).
Ben dans ma rue (ou y’a jamais de bagnoles), on aimerait bien tracer un terrain de Badminton et jouer les soirs avec les voisins, les voisines, les gamins et tout le monde qui voudrait s’amuser et se dépenser un peu.
Et ben on peu pas, c’est interdit, et on nous a menacer de nous embastiller si on traçait un terrain sur la route.
Y’a de la tune pour les brailleurs de rue (il y en si peu qui ont du talent), mais pour faire du sport sans rien même couter à la collectivité, y’a que des des emmerdements.
On devrait peut être dire que le Badminton, c’est artistique et que c’est de la culture. On aurait p’tete le droit de jouer dans la rue.
LOL, qu’est ce qu’on se marre dans ce pays de bobos.
Ce rapport que j’ai survolé est en effet, d’un vague (à l’âme) difficilement supportable. J’ai cru pouvoir y lire d’ailleurs entre autre que la restauration toute catégorie (MacDo ?) comptait pour une bonne partie du « PIB culturel » (mais contre toute attente, pas l’EDNA. Pour la religion je sais pas). Bref, une rigueur méthodologique insondable. Je crois que c’est simplement Aurélie qui a demandé un ptit service à Moscou pour justifier carrément avec des chiffres le droit à l’existence de son ministère (les chiffres ne font pas partie de sa spécialité: tout le monde est pas Jacques Llnng.)
En tout cas j’aurais fait un meilleur travail que les fonctionnaires qui se sont tapé la corvée sans grand enthousiasme.
Il ne reste plus qu’à lire le rapport, car les détails sont assez édifiants :notamment dès la page 5 où l’on s’aperçoit que 5,6 MdE des musées correspondent à la restauration, que la publicité (5,1 MdE) est considérée comme culturelle, la presse est aussi culturelle, avec l’imprimerie…et aussi l’architecture, le stylisme intégré dans les « arts visuels ».
En fait, ce rapport n’est qu’un attrape nigaud ! (pour les journaleux qui ne vont jamais aux sources)
C’ est vrai que ce musée d’ Epinal a l’ époque en accès libre , personne , meme pour me surveiller , quel plaisir ! les bibliothèques y compris des grandes vllles comme Nantes était aussi en accès libre tant mieux pour les fauchés , il faut définir ou commence et se termine la CULTURE , la gastronomie en fait partie ? architecture ? …. Disney ( un caprice de VGE ) c’ est culture ? mais bon là je ne suis pas certain que nos finances soient gagnantes faut faire les cptes , au travail .
@ de vallete en fin de post il faut lire haissant pour naissant