Par Thibault Doidy de Kerguelen.
Quelques jours après la publication du décret autorisant l’ouverture des enseignes de bricolage le dimanche jusqu’au 1er juillet 2015, les syndicats CGT et FO ont affirmé jeudi 2 janvier qu’ils ne signeront pas l’accord portant sur les contreparties données aux salariés pour ce travail dominical. En théorie, les négociations sur les contreparties au travail dominical avec les partenaires sociaux de la branche doivent débuter le 9 janvier conformément à une demande des ministres du Travail et du Commerce, Michel Sapin et Sylvia Pinel.
FO et CGT décidés à jouer les trouble-fêtes
« C’est assez clair, on est contre. Nous ne sommes pas dupes, les syndicats sont juste convoqués pour valider les contreparties, il n’y a eu aucune concertation préalable avec les syndicats avant la publication du décret », a déclaré à l’AFP Dominique Holle, secrétaire fédéral à la fédération CGT du commerce, premier syndicat avec 35,32% des voix aux élections professionnelles et moins de 3% de syndiqués.
Même discours du côté de FO, tout aussi ouvert aux intérêts des travailleurs : « Nous n’allons pas signer un accord qui remet en question la convention 106 de l’Organisation Internationale du Travail, ratifiée par la France, sur le repos hebdomadaire dans le commerce et les bureaux », a affirmé à l’AFP Christophe Le Comte, secrétaire fédéral du syndicat.
Pourtant, le doublement du salaire est prévu par les enseignes
En prévision des futures réunions de négociation, la fédération des magasins de bricolage et de l’aménagement de la maison (FMB) qui regroupe la quasi-totalité des enseignes de la profession s’est déjà engagée auprès du gouvernement sur plusieurs contreparties :
- le volontariat,
- le doublement au minimum de la rémunération,
- l’attribution d’un repos compensateur,
- des engagements en termes d’emploi et d’accès à la formation.
Le front du refus se fait fort de bloquer la réforme
Dans l’éventualité d’un accord conclu avec d’autres organisations syndicales du secteur, la CGT et FO qui ont recueilli ensemble plus de 50% des voix des salariés aux dernières élections professionnelles, vont en bloquer l’exécution, comme les y autorisent les dispositions de la convention collective.
Les travailleurs de ce secteur savent pour qui ne pas voter lors des prochaines élections. Les réactionnaires, défenseurs du « travailler moins pour gagner moins », les totalitaires qui veulent imposer leur mode de vie et leurs jours de congés à l’ensemble des salariés ont un pouvoir de nuisance dont ils usent et abusent depuis fort longtemps. Gageons que les masques tombent et que ce système de représentation syndicale, totalement dépassé et n’ayant d’autre raison d’être que la perpétuation de positions acquises par une nomenklatura, n’en ait plus pour longtemps à vivre…
En attendant, les magasins ouvrent
En tout état de cause, le décret autorisant l’ouverture des magasins de bricolage le dimanche ne pourra pas être remis en cause. Ils pourront donc toujours ouvrir, mais avec un risque de perturbation d’origine syndicale, si les négociations achoppent.
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Sur le web.
S’ils perturbent l’ouverture des magasins le dimanche, il ne faudra pas s’étonner de possibles réactions violentes des … clients ! Pour ma part, j’irais faire le coup de poing, sans soucis ! Ils ne comprennent que ça.
ce serait vraiment super de pouvoir tapper sur la tronche des syndicalistes, j’en salive déja
il faut bien que les syndicats justifient leur existence d’une manière ou d’une autre et ils le font en emmerdant des gens qui ont besoin de travail et d’argent ; une grande baffe dans la gueule , voilà ce qu’il leur faut ;
C’est tout bon, on va bientôt bientôt pouvoir les dissoudre pour association de malfaiteurs à visées illégales.
ouvrir les dimanches est sans intérêt pour l’économie, mais très mauvais pour le lien social
quant au volontariat, c’est bien illusoire quand il y a des millions de chômeurs.
Entre 1/4 et 1/3 du CA réalisé sur 4 jours par mois, c’est sûr, ça n’a aucun sens économique…
 » ouvrir les dimanches est sans intérêt pour l’économie, mais très mauvais pour le lien social  »
Les patrons des enseignes sont mieux placés que les idéologues comme vous pour s’avoir si ouvrir leurs commerce est profitable ou non pour leurs affaires. Le jour ou se sera le cas ils n’auront pas besoin des gauchistes pour savoir qu’ouvrir le dimanche est sans intérêt.
Quand au lien sociale qui serait en danger cela vient surtout de l’exclusion des travailleurs sur le marché de l’emploi ce qui ne s’arrange pas quand des bureaucrates décident quand une personne à le droit ou no de travailler sans lui demander son avis.
 » quant au volontariat, c’est bien illusoire quand il y a des millions de chômeurs.  »
C’est justement interdire à des gens volontaires de travailler le dimanche qui est illusoire pour l’emploi quand il y a des millions de chômeurs. De plus occuper ses dimanches est l’affaire des individus et non des syndicats. Il n’y a que les esprits totalitaires qui décident unilatéralement ce que doivent faire ou non les gens le dimanche.
D.J
Le lien social, c’est quelque chose comme 70 % de couples qui se sont rencontrés au travail.
Merci DJ d’avoir bien détruit breizh qui atteint des sommets dans le niveau zéro de la réflexion…
Et la liberté pour ceux qui veulent travailler plus pour s’en sortir au ioeu de brailler dans la rue derrière les nantis des syndicats?
Si les enseignes veulent ouvrir le dimanche en soulignant que leur plus gros chiffre d’affaire est durant le week-end.
Pourquoi veulent-ils néanmoins pouvoir ouvrir 7 jours sur 7 et refusent de fermer durant un jour de la semaine ?
Pourquoi voudriez-vous fermer les magasins un jour de la semaine ? Pourquoi pas 2, 3, 4 ou 6.99 ?
Si des magasins veulent ouvrir 7 jours sur 7, c’est qu’ils ont intérêt à le faire , sinon ils ne le feraient pas; s’ils perdaient de l’argent, ou s’ils gagnaient plus en fermant un jour ou même deux, ils le feraient .
Mais dans l’esprit malade des syndicats, il s’agit de l’exploitation de l’homme par l’homme. Il est bien connu que pour eux, la sphère économique est celle des conflits, et qu’elle doit être contrôlée par l’Etat. Le projet communiste était bien de la supprimer , la suite vous la connaissez…
Ils pensent donc qu’en empêchant le travail le dimanche ils défendent les intérêts des travailleurs. En réalité ils défendent leurs propres intérêts et empochent les amendes faramineuses qui sont, lors des procès, volées aux entreprises.
Dans une ville comme Londres , les commerces peuvent travailler toute la semaine s’ils le veulent et personne ne trouve à redire. Et pour tous les gauchos qui ne sortent pas de leur ville ou de leur arrondissement, ils verront que nombreux sont les jeunes français, et en particulier issus de l’immigration , qui y travaillent et sont satisfaits de gagner leur vie dignement par le travail et non par des emplois comme « agents d’ambiance ». Renseignez-vous ce sont des emplois ubuesques, comme l’Etat c’est si bien les inventer .
Les syndicats qui ne représentent personne à part eux, devraient effectivement être très largement dénoncés par les salariés, qui ont intérêt à s’organiser pour créer des syndicats concurrents défendant réellement leurs intérêts. Qu’attendent-ils ?
le capitalisme c’est l’exploitation de l’homme par l’homme,le communisme…c’est exactement le contraire^^
Il y a des tas de pays développés où les magasins ouvrent 7jours/7. Sont-ils pour autant des royaumes de l’esclavage?
Ouvrir le Dimanche ne présente que des avantages à la fois pour l’employeur et les employés. Bien souvent ceux travaillant le weekend end sont des étudiants qui arrondissent ainsi leur fin de mois.
Aux forcenés du statu quo, va falloir vous réveiller, vous enlever les peaux de saucissons que vous avez en face des yeux et regarder comment font les autres, sinon comme les dinosaures vous disparaîtrez.
En Suisse c’est pareil. Ceux qui ne veulent pas voir ouvrir les commerces le dimanche au nom de droit au repos dominical sont les premier à ne pas se gêner pour aller consommer au restaurant, bar, terrasse de café le dimanche. Comme si les serveurs étaient une catégorie de personne à part qui n’auraient pas droit à ce fameux et sacré repos du dimanche.
Je ne parle des électeurs suisses qui votent toujours massivement contre l’extension des heures d’ouverture et qui le dimanche remplissent les parking des centres commerciaux frontalier en France pour faire leurs courses. Et les pires pour ça ce sont les genevois.
D.J