Il faut une force de salut public pour sauver la France !

Aucun pays au monde ne peut sortir d’une situation telle que la nôtre sans renverser la table.

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Il faut une force de salut public pour sauver la France !

Publié le 7 janvier 2014
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Une tribune de Claude Reichman.

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Les Français ne sont pas divisés en innombrables chapelles, mais en deux groupes. Et il est très simple de déterminer celui auquel ils appartiennent. Tous ceux qui pensent que notre pays ne cesse de s’enfoncer et sont convaincus que seule une révolution pourra rompre avec cet enchaînement fatal appartiennent (ou ont appartenu) au secteur privé. Tous ceux qui ne parlent jamais de la France mais des revendications de leur catégorie sont membres (ou l’ont été) du secteur public.

Or c’est cette seconde catégorie qui dirige notre pays et en retire le plus grand bénéfice. Ils sont une dizaine de millions (y compris les retraités), tandis que les autres (y compris les retraités) sont une trentaine de millions : trois fois plus.

C’est donc bien une oligarchie (du grec oligos : peu) qui règne sur la France. Et surtout qui la condamne à la catastrophe. Car nos oligarques, à la différence de ceux de la Russie d’après le communisme, ne se contentent pas de profiter du système : ils l’empêchent de fonctionner. Tout d’abord en prenant, au nom du pays, des décisions qui privilégient l’État. Ensuite en ne cessant de ponctionner le secteur privé pour nourrir l’État. Enfin en persécutant l’initiative et la réussite pour ne pas mettre en cause la prééminence de l’État. Vient enfin la phase ultime de l’asservissement : l’interdiction des idées « incorrectes », autrement dit la police de la pensée. C’est ce que nous vivons en ce moment en France, où dire du mal de l’État, de ses œuvres et de ses pompes vous vaut d’être interdit d’expression dans les grands médias.

Tous les éléments du drame sont donc réunis. Aucun pays au monde ne peut sortir d’une situation telle que la nôtre sans renverser la table. Autrement dit, la réforme n’est plus d’actualité en France (où elle ne l’a jamais vraiment été, sauf en paroles), et nous ne pourrons nous en sortir qu’en abattant les institutions et les structures qui empêchent le pays de vivre et privent l’immense majorité des Français d’avenir.

Bien entendu, aucune personne raisonnable ne prônera la violence pour y parvenir. Si elle se déclenche et se déchaîne, ce sera parce qu’une partie de la population, n’ayant pas analysé ni compris la situation, et poussée à bout, ne pourra résister à cette pulsion inhérente à la nature de l’homme quand il se sent en grand danger.

Face au drame qui vient, les Français doivent se voir proposer un programme d’action. Nous apportons notre pierre à cette œuvre de salut national en énonçant aujourd’hui les décisions qu’il faut prendre d’urgence :

  • Baisser en une seule fois les dépenses publique de 20%. Nous serons ainsi ramenés au niveau de l’Allemagne, notre principal client et fournisseur. Sans cette mesure, l’Europe, qui repose sur le couple franco-allemand, se disloquera pour le plus grand malheur de ses peuples, mais surtout pour celui des Français, car une nouvelle Europe se reconstituera autour de l’Allemagne, dont nous serons exclus. Cette baisse de 20% de nos dépenses est exactement celle que les familles françaises s’infligent dans la difficulté. Elles souffrent, mais ne meurent pas. L’État peut souffrir aussi et n’en mourra pas davantage.
  • Rendre leur protection sociale aux Français en supprimant dans les faits le monopole illégal de la Sécurité Sociale. Celle-ci sera réservée aux personnes incapables de s’assurer elles-mêmes et méritera de ce fait le qualificatif de « social » dont elle s’affuble outrageusement. Les assurances privées et les mutuelles, dûment garanties par les règles européennes fixées par les directives de 1992, paieront sans ruiner le pays les soins des Français, et ceux-ci pourront capitaliser à titre personnel pour leur retraite (comme José Pinera, massivement approuvé par le peuple, l’a fait au Chili) et s’extraire ainsi du piège mortel de la retraite par répartition (le système actuel) qui est en faillite et va laisser sur le carreau des millions de retraités si l’on ne change pas de route immédiatement.
  • Supprimer les régions, qui sont à la fois inutiles et ruineuses.
  • Supprimer le statut de la fonction publique pour les nouveaux entrants et le remplacer par un contrat de droit commun. Et obliger les fonctionnaires bénéficiant de l’actuel statut à démissionner de l’administration s’ils sont élus députés ou sénateurs.

Bien d’autres changements sont nécessaires, mais ils dépendent de ceux que nous venons d’indiquer et se feront dans la foulée.

Il va de soi que ce plan de salut public ne pourra être mis en œuvre par les politiciens actuels. Il faut qu’une force nouvelle – force de salut public – se constitue rapidement autour de ce programme et prenne les commandes de la France.

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  • Tiens ! Enfin quelqu’un qui est d’accord avec moi pour dire que la suppression des régions serait plus productive que celle des départements.

    • D’un autre coté les régions seraient peut etre plus efficaces si elles n’était pas composées elles mêmes d’un mille-feuille administratifs pareil….
      Je ne crois pas que supprimer les régions soient une bonne idée. C’est ce qu’elles contiennent qui est problématique. Et pas que les départements d’ailleurs…. On a des milliers de conseils et administrations en tout genre pour gérer autant de strates de sous pouvoir assez opaques…
      En revanche, il faut une refonte des régions, pour les agrandir, et leur donner une plus grande autonomie, avec un modèle plus fédéral. La concurrence entre région permettra de nous mettre au moins en partie à l’abris des actes inconsidérés d’une poignée de gens à Paris. Et puis ça limiterait le nombre d’administrations…

      • On est d’accord, il faudrait faire marcher le principe de subsidiarité. Or à mon avis, si on conserve les régions, d’une part elles n’accepteront pas de le faire fonctionner en leur sein, tout remontera à la capitale régionale, d’autre part Paris n’acceptera pas de leur laisser la moindre autonomie et les écrasera toujours de normes et règlements harmonisateurs.

        Par contre, si on supprime les régions, on rend impossible la gestion des départements sans une véritable délégation des pouvoirs effectifs, et on garde pour Paris ses relations privilégiées avec l’Europe.

        • Ah mais l’autonomie…. C’est quelque chose qui se gagne….

          Je suis d’origine catalane, je sais de quoi je parle ^^!

          Et quand on voit par exemple le mouvement des bonnets rouges, la question de l’autonomie n’est pas très loin. Des régions comme nos voisins alsaciens en sont très partisans également. La Corse, le Pays Basque, la Savoie…

          D’autre part, n’oublions pas une chose: l’article part du principe que le peuple à repris le pouvoir. Donc pour Paris, lacher de son influence au profit de l’autonomie des régions, c’est dans le même ordre d’idée que d’abandonner le monopole de la sécu, ou supprimer toutes les prébendes qui aujourd’hui permettent à l’Etat de tout controler. Dans un Etat qui adopte une telle logique, l’autonomie des régions ne poseraient pas de soucis.

          Après pour la question Région/Départements…. Disons qu’un modèle type Länder ou communautés autonomes, ça parait pas trop mal. Voir même un plus loin, comme aux USA. Ce qui me gênerait si on laissait les départements, c’est leur taille. Les régions, de part leur gabarit, sont plus a même je trouve, d’organiser une concurrence entre elles et donc de tirer l’ensemble vers le haut. La trop petite taille des départements laissent supposer des marges de manoeuvres plus restreintes, ou alors trop de complexités dans le système.

          Un région Alsace-Lorraine par exemple, c’est 4.2M d’habitants, soit un petit Etat dans l’Etat. Il y a des possibilités, des territoires, une démographie, un tissu industriel…. Bref, de quoi s’organiser pour en faire une région plus attractive que la voisine (qui essayera alors d’en faire de même à son tour). Alors que pris séparément, la Meurthe-et-Moselle, la Moselle ou le Haut-Rhin, le potentiel est moindre (et je ne parle pas de la Meuse :P).

          C’est à dire que l’avantage au final, on peut le dire, c’est qu’une autonomie régionale mettrait un sacré coup d’arrêt à l’omniprésence étatique en France, et la toute puissance du microcosme parisien s’en trouverait détruite. Parce que tant qu’on garde un système plus ou moins inféodé à Paris, même si on fait les choses bien pour décentraliser et rendre plus de pouvoir au local, tot au tard, le chemin inverse sera effectué. Alors qu’avec des régions autonomes, c’est très compliqué de recentraliser.

  • Je ne comprends pas l’article.
    Toute la première partie démontre que la minorité au pouvoir prend des décisions à l’avantage de cette minorité, et donc qu’on ne peut pas avancer si on ne renverse pas la table, c’est à dire, si on ne change pas le pouvoir de main.
    Et la seconde partie énonce les mesures à prendre pour sauver économiquement la France.

    Dans la première partie, on montre que la France à un problème de gouvernance, et la seconde préconise des mesures relatifs à la fonction publique. Je ne vois pas le rapport entre les deux.

    Si nous avons un problème de gouvernance, quelles sont les mesures à prendre (au niveau de la gouvernance) pour changer cette gouvernance? Enfin, c’est ma compréhension de cet article.

    • Eh bien, le début de l’article indique qu’il y a un problème de gouvernance en effet, avec un Etat omnipotent qui s’impose partout et tout le temps et qui fait son propre chemin, en se souciant de ses propres interets.

      Les propositions qui viennent ensuite tendent à justement casser ce monopole d’Etat. On peut etre d’accord ou non, mais ces mesures visent ça en tout cas. La suppression des régions par exemple (ou des départements, c’est selon), c’est pour supprimer du mille feuille administratif, et donc de la bureaucratie. Fin du monopole de la sécu = moins de bureaucratie. Supprimer le statut de la FP= Moins de bureaucratie…. Etc.

      C’est plus clair?

      • Je vous remercie.
        A mon sens, ce n’est pas l’état qui prend les décisions mais une petite minorité de gens, l’état c’est trop vague.
        Mais comment casser ce monopole d’état si cette petite minorité de gens continuent à prendre les décisions?

        C’est comme si vous disiez qu’une voiture est mal conduite, alors si on modifie le volant et la colonne de direction alors elle ira mieux.
        Non, c’est le conducteur qui a un soucis, pas le volant.

        Et c’est d’ailleurs, ce que vous dites dans le titre, il faut une force (un comité?) de salut publique, en général le comité de salut publique ne s’occupe pas des régions ou du mille feuille administratif, il dirige carrément le pays.

        Je ne polémique pas, vous avez raison sur le changement de gestion des administrations, ce que je ne conteste pas, mais si vous ne remettez pas en cause l’autorité de ceux qui ont inventé ce système, comment voulez vous que cette gestion change?
        Vous avez de bonnes idées sur la modification de la colonne de direction, mais tant que le conducteur a le volant, il n’ira jamais chez le garagiste de lui-même pour faire ces réparations qui le désavantagent.

        La vraie question qui se pose, c’est donc, comment amener la voiture au garage pour que vos préconisations soient réalisées?
        Sachant qu’il est prêt à céder le volant qu’à un ami dont il est sûr de la loyauté.

        • Première chose, le peuple doit se réveiller pour reprendre du poids dans les décisions. Y compris, s’il le faut, pas une Révolution, violente si nécessaire.

          D’autre part, ces mesures sont bien plus importantes qu’on ne l’imagine. C’est bien plus que changer le volant de la voiture. Si on veut continuer sur cette métaphore, c’est plutot comme un mec qui roule toujours à 250 et a qui on briderait sa voiture à 50. De cette manière il peut toujours essayer, il aura perdu sa capacité de nuisance. Pour l’Etat c’est pareil. Ces mesures permettent de limiter drastiquement son pouvoir. De fait, et c’est important, car rare sont les dirigeants honnêtes. Il faut donc replacer des gardes fou.
          De la même façon, sans parler de nos dirigeants, le poids des fonctionnaires, notamment de certains ministère (Education?), est devenu trop important, et même carrément despotique. Il faut que ces citoyens, qui ne sont pas plus dirigeants que nous je le rappel, soit remis au même niveau que les autres.
          Ces gens ont avant tout besoin d’une chose: un coup de pied aux fesses.

          Ces mesures, au delà de leur portée économique, ont aussi valeur symbolique: fini la République clientéliste, les privilèges en tout genre! Et c’est très important que certains comprennent que le jeu est fini.

          Après évidemment que c’est pas les gens là qui vont eux même se restreindre. Mais pour ça, il y a un autre article d’aujourd’hui je crois sur la question….

  • Prsque complètement d’accord avec votre analyse Claude, ayant suivi depuis longtemps vos péripéties sur la Sécurité Sociale sans pouvoir vous y suivre, compte tenu de la dicature mise en place par le monopole de fait (et non de droit), le fascisme de l’ URSS AF. Si vous lisez le Jean Arthuis de 2011, SOS Finances Publiques, il dit à peu près les mêmes choses que vous. La différence avec lui, c’est que je crois comme vous que nous avons dépassé le seuil de la réforme possible et que seul le renversement de table, comme en 1968 ou en 1789, pourra changer les choses. Ce sont les structures mêmes de l’Etat de droit français imposées par les ordonnances de 1945 (ENA et SS) qui sont à mettre à la poubelle.

    Un détail sur lequel il faudrait discuter et sur lequel je diverge avec vous. Je pense que les deux niveaux du millefeuille étatique à supprimer sont la commune et le département, connaissant bien le problème local et régional par mon père qui fut un élu de terrain confronté aux problèmes de structures des organisations territoriales. Pour adapter notre pays et ses structures territoriales à la mondialisation, il faut en effet les faire changer de taille. Comment des villages de 500 à 1000 habitants (et même très souvent moins) peuvent-ils rivaliser avec leurs homologues des grands pays ? Comment les départements français peuvent-ils rivaliser avec les landers allemands ou les régions espagnoles. Il faut donc supprimer les mairies, les trop petites parmi les 36.000 communes françaises, 10.000 communes seraient suffisantes, ce qui est déjà énorme pour un si petit territoire, un ratio moyen d’une commune pour 50 km2. Soit 9 X 9 km, c’est peu quand on y réfléchit ! Renforcer et établir définitivement le pouvoir des communautés de communes, les fusionner avec le poste de Conseiller Général, augmenter le pouvoir et la professionnalisation des maires / conseillers généraux / présidents de « SIVOM » (un seul élu pour ces trois postes qui deviendraient redondants et le sont déjà) élus pour un ou deux mandats maximum. Il faut aussi supprimer les départements. Redécouper un peu les régions car certains territoires sont naturellement plus d’une région que d’une autre. Pourquoi deux départements en Corse par exemple ? Ramener les régions à 20 en en fusionnant une ou deux trop petites comme les deux Normandies (où j’habite). Un préfet de région, un sous-préfet pour chaque ancien département, aux pouvoirs et équipes étendues sans augmentation de la population des fonctionnaire mais par réorganisation de l’Etat. Une diminution drastique des élus. Passer de 600.000 actuellement à 250.000. Supprimer par toutes ces réorganisations le 1,5 millions de fonctionnaires territoriaux qui ne servent à rien, en doublon comme en affectation d’un service public qui n’existe pas sur le terrain, sauf à maintenir de l’épaule la machine à café comme en banlieue on soutient les murs. Car le pouvoir d’achat de cette minorité – celle de l’oligarchie dont vous parlez et qui permettait de justifier le maintien des hordes d’inutiles pour passer la crise en douceur par le moyen d’un pouvoir d’achat global maintenu – ne suffit plus à alimenter une production nationale privée, d’autant plus dans la réalité où cette oligarchie confrontée elle aussi à la précarisation des revenus en perspective future commence à acheter moins et moins cher comme tout le monde, donc des produits importés, pour construire un bas de laine substantiel à côté de Préfonds Retraite, retraite par capitalisation autorisée aux fonctionnaires du public en plus de la manne que lui offre le privé par ses cotisations. En effet, le service public ne cotisant pas suffisamment pour se payer les retraites de son secteur, tape dans les caisses du privé (dernier épisode avec la lutte et entre les caisse de retraite des professions libérales et la tentative de spoliation du bas de laine par Bercy).

    En effet, il n’y a plus qu’une solution, et là où l’on ne peut que vous rejoindre. Renverser la table et mettre à plat, non seulement supprimer toutes les niches d’un seul coup, un premier janvier et mettre en place une fiscalité réfléchie et ultra simplifiée, 6 mois à l’avance, 3 mois de travail seulement à temps plein pour un conseil de 5 avocats fiscalistes. Mettre à la poubelle l’ancien code des Impôts, comme l’ancien Code du Travail. Interdire la représentation syndicale en dessous de 10% de représentativité dans l’entreprise et adapter les subventions des centrales à cet état de fait.

    Des réformes simples, anti lobbyistes, anti corpotratistes. Républicaines quoi !

  • Qu’est-ce que c’est que ces histoires ? Qu’appelle-t-on « service public » et « secteur privé » ? Un des problèmes de la France c’est justement que les entreprises privées se tirent la bourre pour avoir des subventions publiques plutôt que pour avoir des clients. Et quand les clients ne passent plus par elles alors elles les attaquent en justice. En plus je trouve que c’est donner beaucoup d’importance aux élus qui ne sont plus que des employés des industries du mass-media dans les faits (et qui sont habituellement mis dans le « secteur privé » compte tenu de l’origine de leur capital). Donc là, déjà, il faudrait comprendre de quoi on parle : je suis personnellement tout à fait prêt à convenir qu’il est nécessaire de définir le réel clivage de notre époque, mais cet article me semble justement reproduire celui du siècle dernier qui sert de paravent aux stratégies merdiques de cette oligarchie aux contours mal définis.

    En ce qui concerne le « programme », ça ne ressemble pas vraiment à une révolution. Supprimer les régions, par exemple, est une plaisanterie puisqu’il est évidemment sous-entendu que l’échelon national doit être conservé. Or c’est justement l’état-nation qui est en train de s’écrouler dans le monde occidental. La fédération, comme en Allemagne et aux US, présente plusieurs avantages, mais il s’agit de fédéralisme encore trop rattaché au territoire alors que les espaces de coopérations ne se superposent pas systématiquement : il faut un fédéralisme bien plus flexible, plus opportuniste.
    Pour ce qui est de la fonction publique : c’est la confusion entre travail et salariat en général qu’il faut combattre. Les contrats de travail sont abusifs de manière générale, le statut d’auto-entrepreneur devrait sans doute être la norme, pour cela il faut sans doute interdire toute forme d’exclusivité et de monopole. Le contrat de travail exclusif avec un employeur est une imbécilité, que l’employeur soit un état ou une industrie dont le business-model se construit sur les subventions de l’état ou sur la protection de ses intérêts par l’état, c’est du pareil au même.
    Pour ce qui est des assurances privées et des mutuelles, je crois qu’il y a là aussi une grande naïveté sur leur fonctionnement (moi aussi j’y ai cru). Il faut sans doute commencer par permettre la libre association dans tous les domaines : en France il existe de nombreux secteurs où les individus n’ont pas le droit de se rassembler pour faire ce qu’ils veulent, alors évidemment il faut éviter le racket organisé et la mafia et garantir le caractère « libre » de l’association… il n’empêche que les solutions trouvées pour cela il y a longtemps ne sont plus correctes, et la mafia arrive quand même à se faufiler justement.

  • Et finir par les aphorismes de nos grands auteurs que ce site ne cesse de nous remérmorrer pour éduquer et donner à comprendre, grâce lui soit rendue !

    « Pour triompher, le mal n’a besoin que de l’inaction des gens de bien. »
    Edmund Burke (1729-1797)

    « On ne croit qu’en ceux qui croient en eux ».
    Talleyrand (1754-1838)

    « Démocratie et socialisme n’ont rien en commun sauf un mot, l’égalité. Mais notez la différence : pendant que la démocratie cherche
    l’égalité dans la liberté, le socialisme cherche l’égalité dans la restriction et la servitude. »
    Alexis de Tocqueville (1805-1859)

    « Le socialisme, c’est la philosophie de l’échec, le credo des ignares et le prêche des envieux, sa mission est de distribuer la misère de manière égalitaire pour le peuple. » « Certains considèrent le chef d’entreprise comme un loup à abattre, d’autres comme une vache à traire, peu voient en lui le cheval
    qui tire la charrue ».
    Winston Churchill (1874-1965), prix Nobel (de littérature) en 1953

    “Le socialisme échoue une fois dépensé l’argent… des autres .”
    Margaret Thatcher (1925-2013)

    « L’État aussi est soumis à la loi malthusienne. Il tend à dépasser le niveau de ses moyens d’existence, il grossit en proportion de ces moyens, et ce qui le fait exister, c’est la substance des peuples. Malheur donc aux peuples qui ne savent pas limiter la sphère d’action de l’État. Liberté, activité privée, richesse, bien-être, indépendance, dignité, tout y passera. » ‘La chimère du jour est d’enrichir toutes les classes aux dépens les unes des autres ; c’est de généraliser la Spoliation sous prétexte de l’organiser. Or, la spoliation légale peut s’exercer d’une multitude infinie de manières ; de la multitude infinie de plans d’organisation : tarifs, protection, primes, subventions, encouragements, impôt progressif, instruction gratuite, droits au travail, droit au profit, droit
    au salaire, droit à l’assistance, droit aux instruments de travail, gratuité du crédit, ect. Et c’est l’ensemble de tous ces plans, en ce qu’ils ont de commun, la spoliation légale, qui prend le nom de socialisme. »
    Frédéric Bastiat (1801-1850)

    «Le degré de sévérité de l’esclavage se mesure. La question essentielle c’est combien de temps doit-on travailler pour autrui, combien de temps peut-on travailler pour soi-même. Ce ratio mesure le degré de servitude, peu importe que le maitre soit une personne physique ou une collectivité. »
    Herbert Spencer (1820-1903)
    «Nous avons proposé ailleurs d’instituer une nouvelle fête nationale, le Jour de l’Indépendance personnelle – le jour de l’année où nous cesserions de travailler pour payer les dépenses du gouvernement et où nous commencerions à payer pour les biens que nous choisissons (individuellement ou à plusieurs) à la lumière de nos besoins et de nos désirs. »
    Milton Friedman (1912-2006), Free to Choose

    «L’attitude d’un libéral à l’égard de la société est comme celle d’un jardinier qui cultive une plante, et qui pour créer les conditions les plus favorables à sa croissance doit connaître le mieux possible sa structure et ses fonctions.»
    Friedrich Hayek (1899-1992) La route de la servitude

    « Les socialistes sont par nature dans le déni de la réalité, ils veulent la construire et décrètent sans cesse des résultats que les autres doivent atteindre. Lorsqu’ils ne sont pas atteints, c’est intentionnel de la part de citoyens égoïstes, il faut alors user de la contrainte, bloquer les prix (loyers, honoraires médicaux), rendre les individus esclaves (volonté d’imposer une installation en zone sousmédicalisée
    aux professions libérales). »
    Ayn Rand (1905-1982) La Grève

    « Les utopistes accomplissent toujours exactement le contraire de ce qu’ils promettent. Cela s’explique facilement : ils sont toujours persuadés qu’ils vont parvenir à changer la nature humaine. Mais ils ont beau essayer de la transformer, de l’altérer, de la brimer, cette dernière finit toujours par reprendre le dessus en engendrant un choc en retour proportionnel aux forces déployées pour la briser. »
    Vladimir Boukovsky (1942-) dans « L’Union européenne, une nouvelle URSS ? »

  • Les mesures sont évidemment excellentes, mais qui pourra les mettre en place ?
    Rassemblons-nous autour de Denis Payre qui hier sur le plateau de « Mots croisés », avançait ces propositions. Pour la première fois on entendait sur une chaine publique un discours libéral et de surcroît porté par un entrepreneur : le bon sens faisait son entrée …ouf!!!

  • ET concretement on fait quoi ???
    Beaucoup de monde est d’accord pour dire qu’une oligarchie au sein de l’état, tue à petit feu la vie économique en france, à son profit (en gros, c’est effectivement tout le secteur public et ceux qui en vivent).
    Cependant, c’est cette oligarchie qui gouverne, par l’intermediaire de ses partis UMP/UDI et PS.
    Et elle ne lachera certainement pas la barre volontairement.
    Eventuellement elle lachera quelques miettes devant la catastrophe imminente.
    Que faire pour changer cela alors que le système institutionnel est bloqué et controlé par cette oligarchie ?
    Il faut soit une révolution qui sera nécessairement avec des violences (voir Egypte et Tunisie), mais qui ne nous emmenera pas forcement dans la bonne direction.
    Ou alors essayer de perturber le système chacun a son niveau (localisme, refus de consommation, refus de l’impot, expatriation, etc…) jusqu’à ce qu’il s’écroule sur lui-meme.
    Ou encore voter FN à toutes les élections, mais si cela fonctionne, ne changera-t-on pas une oligarchie par une autre, sans vraiment d’évolution positive notable ?
    Je ne vois vraiment pas de solution actuellement.

    • Le FN est tout sauf une force de transformation des hiérarchies. Il s’agit justement de vouloir conserver le système hiérarchique actuel en prônant l’idée qu’aucune légitimité par la compétence n’est nécessaire… les autres partis, qui jouent (bien mal) le jeu de la légitimité, ne sont pas dans cette approche complètement abstraite de l’autorité et du contrôle.
      Le système en question est bien en train de s’écrouler sur lui-même, parce que nous le perturbons effectivement chacun à notre niveau, quand bien même nous tenons des postures et des discours cohérent avec le monde d’avant. Cependant certains tiennent encore bon nombre de moyens d’être nocifs (l’état et les grandes entreprises se légitiment de plus en plus sur leur nocivité plutôt que sur leur utilité), pas forcément restreint au symbolique d’ailleurs, et ils ne les ont pas encore tous utilisés.
      Ce sur quoi il faut compter c’est sur une prise de vitesse, afin que les outils de contrôle les plus agressifs soient obsolètes avant qu’ils les utilisent, ou pour que leurs chaînes de commandement aient fait leur mutation avant même qu’elles soient activées… ce n’est pas impossible. Mais le risque principal réside dans cette dichotomie entre nos comportements et nos références culturelles, et nous pouvons passer par des épisodes de gouvernance autoritaire et pyramidale complètement débiles.
      Quoi faire ? on peut sans doute agir très concrètement et très simplement dans nos propres intérêts, à un niveau local, et en profiter pour couper la télévision et arrêter de voter (ce qui est manifestement une seule et même chose). Encore une fois l’accumulation de notre individualisation au quotidien est déjà très impactante.

    • La question qu’on doit se poser est, contre qui/quoi nous battons nous?
      A partir de là, on saura quoi faire.

      C’est toujours pareil, quand on n’arrive pas à répondre à une question, c’est parce qu’on ne la comprend pas vraiment.

      Donc comprenons, qui/quoi est notre ennemi aujourd’hui, est-ce qq personnes à la tête de l’état? Est-ce toute la fonction publique? Sont-ce des groupes de pressions, des lobbys? Sont-ce des sociétés occultes, voir financières? Est-ce la perte des valeurs? Est-ce la destruction de l’esprit de Nation? …..

      Comprenons contre qui/quoi nous nous battons et nous saurons quoi faire.

      • Avant de chercher qui/quoi, un antagonisme quelconque, il faut identifier les enjeux. La Nation, les valeurs, les communautés… ce ne sont que des outils qui servent à quelque chose, ce ne sont pas les fins en elles-mêmes. Il n’y a pas à défendre les outils quand ils deviennent plus nocifs qu’utiles contre qui/quoi : ils sont obsolètes et leur obsolescence n’entraîne pas l’obsolescence des personnes qui les utilisaient avant (et qui croyaient qu’ils se définissaient par ceux-ci).
        Je ne suis pas certain qu’il faille se battre, si ce n’est contre la pente naturelle de la réalité vers la désorganisation, tous les jours, pour soi (plutôt que pour un « nous » souvent insupportable) et éventuellement en collaboration avec d’autres (éviter la solidarité, qui ne se comprend que de manière inconditionnelle) suivant les opportunités.
        Mais bon, le contre qui/quoi et le nous, c’est facile, ça permet de ne pas se considérer soi-même.

  • Merci pour ce programme synthétique auquel on peut répondre de la même façon et point par point, car ils ne sont pas nombreux.

    (1) 20% de la dépense publique ? Tout de suite. La demi-mesure est impossible contre le « camp retranché ». Mais en attendre un bénéfice pour l’Europe, je n’y crois pas. L’Allemagne a fait son deuil de la « grande nation » et comme le dit Le Ché, elle va faire à son idée sur son périmètre économique (soit les 2/3 de l’Europe), en mordant même sur nos anciennes terres d’empire.

    (2) Oui pour un filet social national en fond de court, avec pour ma part un redéploiement des dispensaires.

    (3) Les régions sont des satrapies.
    Revenons aux départements avec quelques ajustements à la marge et regroupons les communes sans intercommunalités. C’est l’image du pays France, nous n’avons pas à nous fondre dans le schéma fédéral allemand. D’ailleurs, ça ne marche pas chez nous.

    (4) pourquoi supprimer le statut de la fonction publique ? Il faut au contraire l’expliciter dans le sens du « service » de l’Etat, et non de celui des corporatismes blindés.
    Inéligibilité d’abord. Continuité du service public par interdiction des grèves.

    Il y a d’autres choses à faire mais si nous commencions déjà par là, peut-être serions-nous moins honteux vis à vis des générations montantes à qui nous laisserions sinon le plus beau pays du monde pourri jusqu’à l’os.
    Reste à renverser la table.

  • Il y a deux sujets traités par ce billet;
    Je commente le premier : dictature des agents du service public !
    Accord complet sur le thème.
    Mais je rajoute un aspect qui en accroît l’efficacité :
    Notre système éducatif vise à fournir une « formation » (ou plutôt des diplômes sans valeur) à un maximum d’individus. Ces diplômés que l’on désigne par leur rang dans l’échelle des formations (bac+n) n’ont d’autre effet que d’offrir un réfuge dans la fonction publique. Ceci produit deux effets,
    1) gonflement pléthorique de la fonction publique, et
    2) interdiction de la promotion interne.
    C’est à ce point 2) que je voudrais insister :
    – jusqu’en 1980, tout individu intelligent pouvait espérer « faire carrière » quelle que soit sa formation initiale; on a tous connu des directeurs ou ingénieurs autodidactes.
    – depuis la généralisation des diplômes pour ignorants, un individu en défaut de formation initiale est en concurrence avec ces néo-diplômés; et cela est d’autant vrai que le recrutement se fait sur critère « bac+n ».
    Illustration 1 : la SNCF qui formait « sur le tas » ses agents à partir de concours très sélectifs, se contente aujourd’hui de sélectionner sur une grille de « niveaux de formation ». Evidemment la direction a le soutien des syndicats.
    Illustration 2 : les maîtres d’école sont engagés sur concours de niveau bac+5 (ne riez pas !). Ainsi donc, l’académie de Créteil a engagé au concours 2013, des « bac+5 » avec la note de 04/20.
    Bref, d’un niveau en orthographe inférieur au CEP 1923 ! Pauvre gosses.

  •  » voila un brave  »

    surtout quelqu’un qui a tout compris:
    les fonctionnaires sont une caste spoliatrice du travail des autres, comme les aristocrates avant la révolution française, mais infiniment plus nombreux, autant dire qu’on n’en est pas encore débarassé…
    cela ce fait avec la complicité des medias, qui censure tout ce qui n’est pas d’accord avec la  » doxa  »
    les regions ne servent à rien, si ce n’est à ajouter un écheleon administratif de plus et multiplier le nombre de fonctionnaires… comme par hazard, la france s’enfonce depuis la loi de décentralisation qui a crée ces 22 machins inutile et potentiellemnt centrifuge. à l’heure de l’informatique, il faut conserver 3 echelon administratif: l’etat, le département et la commune.

    • Houla ! C’est révolutionnaire, en effet. Et pourquoi pas revenir à l’ancien régime en fait ? Cette histoire d’aristocratie publique pourrait être correcte si vous parliez des haut-fonctionnaires, mais ils sont assez peu nombreux et vous parlez manifestement d’autre chose.
      J’ai l’impression que beaucoup reprochent plutôt à la gouvernance actuelle de n’être pas suffisamment nationale et autoritaire, de laisser un peu trop faire tout un chacun… c’est un comble.

      • c’est plutot la création des régions dans les années 70 qui est une tentative de retours à l’ancien régime et ses provinces, alors que les départements sont une création de la constituante.
        le problème n’est pas tant les hauts fonctionaires, qui comme vous dites sont peu nombreux, mais les autres: ils seraient plus utiles comme technitiens dans le privé, par example, plutot que controleurs de pneu de train dans le public comme miterrant les a bombardé dans les années 80 pour ce faire une clientelle

         » de laisser un peu trop faire tout un chacun…  »
        une seule question ? vous vivez en france ?

        • « » de laisser un peu trop faire tout un chacun… »
          une seule question ? vous vivez en france ? »
          Oui, c’est pour ça que je trouve que c’est un comble.

          Le département est une extension de l’état-nation, organisation mort-vivante. Il me semble plus pertinent de se projeter dans un fédéralisme individuel plutôt que sur un découpage territorial rigide et une hiérarchie pyramidale. Après on peut se fatiguer à croire dans le département hein, ça n’a pas de prise sur les évènements donc ce n’est pas grave.

          •  » le département est une extension de l’etat nation, organisation mort-vivant  »

            comme en chine ?

            • Non, en effet, si on tient à vivre en Chine, on peut aller vivre en Chine. Après, comme toujours, parce que c’est l’entropie je ne sais pas, cette organisation sera en dysfonctionnement un jour en Chine aussi. Mais oui, je suis certain que c’est une très belle expérience d’aller là-bas. On peut aller aussi au Pakistan, pour vivre l’expérience de l’émergence de l’état-nation, je pense que c’est très intéressant aussi.

            • la chine vient de passer 2200 ans d’émergence de l’état nation, puis de disloquation, puis de réemergence, puis de disloquation…

      • Que feraient ces hauts fonctionnaires sans la masse des petits exécutants. Ce ne sont pas les hauts fonctionnaires qui ennuient le peuple et coulent le pays même si ils y participent grandement. C’est tous les petits chefs et sous chefs qui quadrillent le pays et y appliquent avec plus ou moins de rigueur, les règles et normes provenant du sommet et, surtout, à l’abri de toute responsabilité (ils ne font qu’appliquer la loi !!! et si elle est inique, c’est pas leur faute !!! etc…)
        (c’est comme l’armée, sans le troufion de service elle est inexistante)

        • L’organisation pyramidale issue de l’armée est une culture d’entreprise qui est en effet entretenue artificiellement dans la fonction publique tandis que les entreprises privées se retrouvent plus souvent obligées de réformer leur modèle de gouvernance. On peut tout de même remarquer que les grandes entreprises ont une inertie tout à fait comparable à la fonction publique dans ce domaine, et si les syndicats y jouent un rôle le management (et que dire de la culture française dans ce domaine ?) n’y est pas étranger non plus. Alors évidemment on pourra dire que les grands entreprises sont impures en frayant avec l’état, de mon côté je trouve le développement historique de l’industrie (et des entreprises privées qui vont avec) et de l’état beaucoup trop coordonné pour que ce soit une coïncidence (ce qui ne m’empêche pas de considérer qu’il y a dysfonctionnement).
          Ce qui pose problème dans le fonctionnariat c’est l’accentuation de la problématique de l’exclusivité du CDI, mais pour ce qui est d’une aristocratie c’est n’importe quoi. Ce n’est pas parce que les seigneurs ont besoin d’écuyers et que ceux-ci consentent à les servir que les écuyers sont des seigneurs.

        • le pire, concernant les fonctionnaires de base, c’est qu’il sont souvent assez intelligents ( c’est mème pour ça qu’ils se sont mis fonctionnaire … ). il y a donc là, un formidable gaspillage de talent et d’energie:

          dans le millieu agricole, ou j’évolue, les praticiens de bases, les agriculteurs, sont souvent peu compétant ( niveau BEP ) alors que les fonctionnaires ( chambre d’agriculture, DDA, autres organismes proliférant ) ont souvent un bon diplome ( BTS ou plus ) . on utilise la compétance potentielle des français, à faire appliquer des règlements, normes, volapuc qui ne servent à rien, et n’aurait jamais du existé… alors que dans le monde agricole, on manque cruellement de technitiens pour conseiller les agriculteurs, qui sont confronté à une compétition internationnale ou l’on ne va pas les attendre…
          passioné d’agronomie, je suis effarré du niveau technique de mes collègues agriculteurs et j’ai de plus en plus honte d’etre français !

  • Vous croyez vraiment que ces gens vont lâcher leurs privilèges ?
    Si effectivement « nous citoyens » arrive a agréger suffisamment de voix, pourquoi pas sans violences mais on peut être sceptique tant le système est verrouillé
    Et le nœud gordien à trancher est effectivement le système mis en place en 46 par le CNR, accélèré et étendu a partir de 74
    Bravo pour les citations d’un billet.

  • La France a trop d’ élus . un bon travail de journalistes signé Philippe Gallard sur 7 pages Nouv Economiste du 10/4/1987 . Dans ce dossier une proposition de Michel Debré en 1947 un découpage en 47 départements hélas (on s’ en rend bien compte maintenant) recalé .
    Lorsque les régions ont été créées je pensais alors niaisement que ce serait positif vu qu’ il y aurait une concurence entre elles !

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