L’espérance de vie expliquée aux lecteurs du Monde

Si Stéphane Foucart, journaliste scientifique au Monde révisait un peu ses fondamentaux, il accueillerait peut-être les livres des marchands d’anxiété avec un peu plus de réserve.

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L’espérance de vie expliquée aux lecteurs du Monde

Publié le 16 janvier 2014
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Par Anton Suwalki.

Par la voix et la plume de Stéphane Foucart (entre autres), Le Monde s’est transformé en relais des idées (reçues) écologistes et malthusiennes. N’y aurait-il pour la presse écrite qui ne survit qu’à coup de généreuses subventions, d’autres moyens pour éviter la faillite que de relayer les  idées à la mode, les peurs millénaristes ?

Soyons clairs. Nous sommes persuadés que Foucart, responsable de la rubrique « Planète »1 du célèbre quotidien vespéral, n’écrit pas ses papiers pour vendre du papier, mais en fonction de ses convictions. Ce qui est certes beaucoup plus respectable, mais cela se fait régulièrement au détriment de la qualité et de la neutralité que requiert la (bonne) tenue d’une rubrique scientifique. En témoigne un article publié sur le site internet du journal le 21.10.2013 : Autisme aux États-Unis : un sur quatre-vingt-huit.

Des chiffres « ahurissants » ?

Dans cet article, Stéphane Foucart commente le dernier livre d’un « lanceur d’alerte », André Cicolella, Toxique planète (Seuil, coll. « Anthropocène »), et affiche une stupeur non feinte : « on croise quelques chiffres ahurissants », écrit-il. « Parmi ces chiffres, qui montrent l’importance de l’environnement pour la santé publique, certains sont si incroyables qu’ils soulèvent immédiatement le scepticisme. On croit à une erreur. » Sans aller dans le détail des chiffres « incroyables » dont Foucart ne fournit qu’un seul exemple, on se demande pourquoi, et surtout pour qui, ces chiffres sont incroyables ? À l’évidence pour Foucart lui-même : dans le cas des « troubles du spectre autistique », puisque c’est sur cet exemple qu’il s’appuie, que valent les préjugés personnels, par rapport aux données épidémiologiques connues ? C’est beaucoup moins, ou beaucoup plus que je ne l’aurais imaginé, voila une réaction face à un résultat qui n’a aucune valeur scientifique2, en dehors des gens qui ont sérieusement étudié le domaine. À l’évidence, Cicolella a visé juste.

Candide, le journaliste affirme « L’information n’est pas destinée à faire peur : André Cicolella n’est pas de ces marchands d’anxiété. Il plaide simplement, et avec raison, pour des politiques de santé publique tenant compte de l’environnement. » Bien sûr, Cicolella n’est pas un marchand d’anxiété… C’est sans doute bien malgré lui que son éditeur a choisi le titre, absolument pas racoleur Toxique planète !

Comme la plupart des lanceurs d’alerte d’obédience écologiste, Cicolella joue sciemment sur la confusion générale qui assimile les facteurs environnementaux – c’est-à-dire non directement génétiques – à la pollution « chimique ». Faut-il s’étonner que Foucart, qui semble totalement ignorer ces différences conceptuelles, tombe dans le panneau ?

Réflexion faite, pas si ahurissants que ça

Considérons maintenant le chiffre, butiné dans le livre de Cicolella, qui a « halluciné » Stéphane Foucart.

Exemple : le toxicologue, président du Réseau environnement santé (RES), écrit qu’aux États-Unis les troubles du spectre autistique (autisme, syndrome de Rett ou d’Asperger, etc.) touchent « un enfant sur quatre-vingt-huit ». Allons donc… Un sur quatre-vingt-huit ? Une prévalence si élevée semble impossible. Alors, on vérifie. Et ce que l’on découvre est plus perturbant encore.

D’abord, le chiffre en lui-même existe bel et bien. Ce n’est pas une coquille. Et ce n’est pas le fruit d’une étude douteuse ou controversée. Il a été publié en mars 2012 par les Centers for Disease Control and Prevention (CDC) américains. Pour l’établir, les CDC surveillent depuis 2007 quatorze sites répartis sur l’ensemble du territoire américain et comptabilisent les enfants atteints de troubles autistiques au sein d’une même classe d’âge du cours élémentaire. Il y a bien plus inquiétant que ce taux d’un sur quatre-vingt-huit : il y a l’évolution de l’indicateur. En surveillant les mêmes communautés et en utilisant les mêmes critères de diagnostic, la prévalence de ces troubles a augmenté de 78% entre 2007 et 2012.

Et le journaliste de conclure, superbement :

Rien ne dit que ce sursaut est une tendance lourde qui se maintiendra. Mais le fait est là. Et la rapidité actuelle du phénomène écarte raisonnablement les causes non environnementales. De fait, le pool génétique de la population américaine n’a pas évolué en si peu de temps, pas plus que l’âge moyen de procréation (l’âge de la mère est un facteur de risque). Les CDC notent d’ailleurs un indice précieux : au niveau de 2012, c’est un garçon sur 54 qui est touché, contre une fille sur 252. Cette susceptibilité variable en fonction du sexe met immanquablement sur la piste des perturbateurs endocriniens, ces molécules de synthèse omniprésentes (…)

Dont acte. Le journaliste a « vérifié » que ce chiffre (1 sur 88) existait bel et bien. Hélas, il n’est pas allé au-delà de la première page des CDC. Que le chiffre existe lui suffit.

Contrairement à ce que suggère Foucart, les 14 sites ne sont pas vraiment représentatifs des États-Unis. « Le pool génétique de la population américaine n’a pas évolué en si peu de temps », affirme d’autre part le journaliste. Certes, il n’a pas dû beaucoup évoluer en si peu de temps. Mais pour la même raison, on peut écarter la dégradation des conditions environnementales comme facteur unique. Contrairement au journaliste, les auteurs de l’étude se penchent sur de multiples facteurs, dont les changements intervenus dans le diagnostic de ces troubles, qui pourraient expliquer à eux seuls un tiers de l’augmentation de la prévalence. L’âge moyen des mères à la première maternité, lui aussi écarté par Foucart, augmente très rapidement : de plus d’un mois par an depuis les années 70. À cet âge moyen correspond une part de plus en plus élevée de maternités tardives qui augmentent le risque de l’autisme chez l’enfant.

Aux multiples causes (dont environnementales) en interaction avec cette augmentation « incroyable », Stéphane préfère l’explication mono causale très cicolellienne, les perturbateurs endocriniens, « ces molécules de synthèse omniprésentes ». Le journaliste semble ignorer l’existence (et l’omniprésence) de perturbateurs endocriniens naturels, notamment les phytoestrogènes…

Une grosse bourde sur l’espérance de vie

Finalement, l’exemple tiré du livre de Cicolella par Foucart est très loin d’être un bon exemple. Pourtant tous ces chiffres « ahurissants », nous dit-il, « font pièce à cette épidémiologie de comptoir selon laquelle ‘tout va bien, car l’espérance de vie continue d’augmenter’ ». On ignore au passage les comptoirs que fréquente le journaliste, en tout cas, on entend rarement ce genre de discours aux comptoirs que je fréquente… Foucart se croit obligé de rajouter : « Rappelons d’ailleurs ici que la notion d’espérance de vie repose sur un postulat dénué de tout fondement, selon lequel la santé à venir des nouveau-nés sera nécessairement identique à celle qu’ont connue les vieillards d’aujourd’hui au cours de leur vie. »

Ainsi, on peut être journaliste scientifique et méconnaitre totalement la notion d’espérance de vie. L’espérance de vie, une espérance mathématique, ne repose absolument sur aucun postulat.

« L’espérance de vie à la naissance (ou à l’âge 0) représente la durée de vie moyenne – autrement dit l’âge moyen au décès – d’une génération fictive soumise aux conditions de mortalité de l’année. Elle caractérise la mortalité indépendamment de la structure par âge. Elle est un cas particulier de l’espérance de vie à l’âge x. Cette espérance représente, pour une année donnée, l’âge moyen au décès des individus d’une génération fictive d’âge x qui auraient, à chaque âge, la probabilité de décéder observée cette année-là au même âge. Autrement dit, elle est le nombre moyen d’années restant à vivre au-delà de cet âge x (ou durée de survie moyenne à l’âge x), dans les conditions de mortalité par âge de l’année considérée. » (Source : Insee).

Observer que l’espérance de vie augmente, comme c’est le cas dans la plupart des régions du monde, ça n’est nullement dire « tout va bien », mais faire un constat objectif. Certaines conditions sanitaires et matérielles se sont améliorées de sorte qu’à tous les âges, la probabilité de décéder dans l’année diminue. L’espérance de vie actuelle à la naissance en France (78,7 ans pour les hommes, 85 ans pour les femmes en 2013) de 4 à 5 ans supérieure à celle du début des années 1990, ne prétend absolument pas refléter la santé à venir des nouveau-nés, comme le croit Foucart, mais mesure l’amélioration de la santé par rapport au passé : les hommes qui atteignent en 2013 l’âge correspondant à l’espérance de vie annuelle, nés en 1935, avaient une espérance de vie de 56 ans lors de  leur naissance…

Conclusion : Non, tout ne va certes pas bien, mais il n’y a que les « lanceurs d’alerte » pour entendre ce discours « épidémiologique » de comptoir. Quoi qu’il en soit, on se dit que si les journalistes révisaient un peu leurs fondamentaux, ils accueilleraient peut-être les livres de ces « non-marchands d’anxiété » avec un peu plus de réserve.


Sur le web.

  1. L’intitulé de la rubrique n’est lui-même pas neutre…
  2. Nb : c’est la réaction face au résultat, pas le résultat en lui-même.
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  • Asperger… C’est bien ce syndrome qui fait des gens asociaux mais parfaitement géniaux ?

    • C’est plus compliqué que ça, mais votre phrase n’est pas totalement fausse.
      D’ailleurs pour un journalope scientifique il faudrait que notre Fou-Fou-cart lise un peu au sujet de l’autisme en général (et du syndrome d’Asperger en particulier), que Laurent Mottron (un des plus grands spécialistes mondiaux du sujet) appelle « une autre forme d’intelligence ».
      D’ailleurs, beaucoup d’aspies (dont moi) ne voudraient pour rien au monde que l’on les « guérisse » si tant est qu’ils soit possible de « guérir » d’une configuration neuronale différente de celle de la majorité des gens.

      • « D’ailleurs, beaucoup d’aspies (dont moi) ne voudraient pour rien au monde que l’on les « guérisse » si tant est qu’ils soit possible de « guérir » d’une configuration neuronale différente de celle de la majorité des gens. »

        Vous soulevez un point intéressant Franz (et qui peut s’appliquer a d’autre type de config neuronale différente) qui est celui de la tendance a « pathologiser » la différence. Avec d’autres personnes concernées par le sujet; on en est venu a se demander si le classement comme handicape est la solution (pour nous, non) et si il ne serait pas plus sain de reconnaitre une évolution parallèle avec tout ce qui en découle.

  • Anton, on ne peut pas demander à Foucart de faire autre chose que du Foucart…
    M’enfin, je me console en me disant que ce torchonneux doit vivre un enfer dans le monde tel qu’il le perçoit.

  • Bonjour
    Oui bon on va être critique
    « Rappelons d’ailleurs ici que la notion d’espérance de vie repose sur un postulat dénué de tout fondement, selon lequel la santé à venir des nouveau-nés sera nécessairement identique à celle qu’ont connue les vieillards d’aujourd’hui au cours de leur vie. »
    C’est pas faux. Si demain une guerre thermo-nucleaire se déclenche, l’espérance de vie finale sera différente.

    • « C’est pas faux. Si demain une guerre thermo-nucleaire se déclenche, l’espérance de vie finale sera différente. »
      Si, c’est faux : l’espérance de vie n’est pas une prévision et la définition de l’espérance de vie ne repose sur aucune prévision.

      Il n’y a pas d’espérance de vie « finale » : il y a l’espérance de vie à un moment donné. Quoiqu’il arrive demain cela ne change rien au calcul de l’espérance de vie d’aujourd’hui.

      Si en 2014 il y une guerre nucléaire l’espérance de vie de 2014 va s’effondrer mais cela ne changera pas rétroactivement le calcul de 2013. La pertinence de l’indicateur ne sera nullement à remettre en cause (à condition de comprendre… ce qu’il indique).

  • L’autisme plus présent chez les garçons à cause de perturbateur endocrinien? C’est délirant, l’autisme touche toujours 2 à 5 fois plus les garçons que les filles, ce ratio n’a pas changé. Pourquoi ces gens ont le droit de déblatérer des conneries crasses dans les médiats sans jamais faire l’objet de poursuite?

    • Bonjour Karg se
      Bien sûr que si, les gens on le droit de déblatérer des c…ies.
      Quant aux poursuites, vous me faites peur.

      • Je ne parle pas de production « artistique », mais de manipulations grotesques de l’opinion, sans que la vérité ne soit jamais rétablie. Je parle de fait. Visiblement seul certains types de mensonges sont interdit.

        • He oh
          Vous êtes sur un site libéral, alors vos appel à la police de la pensée ne sont pas le bienvenue.
          La liberté d’expression vous connaissez?

          • Expression? non, on parle pas d’expression là, mais d’un mensonge caractérisé dans un but diffamatoire. On n’a pas le droit de dénigrer toute une industrie en balançant tout les mensonges possibles et imaginables sous prétexte de liberté d’expression.

            • Mondieumondieumondieu
              La liberté d’expression doit être respectée, après si vous considérez que cela vous a fait un tort, c’est à vous de le prouver (charge de la preuve toussa). Relisez les posts sur dieudonné.

            • « Pour un journaliste de gauche, le devoir suprême est de servir non pas la vérité, mais la révolution. »
              S. Allende.

              Quand une profession copine avec le pouvoir politique, ça sent toujours la merde. C’est valable pour les journalistes comme pour les scientifiques : le GIEC fait de la politique, pas de la science.

            • Est-ce que vous proposez de sortir de la juridiction de la CEDH?

          • Il a pas tord. Dans un monde libre, ce genre d’attitude donnerait surement lieu à un procès pour fraude.

            • J’aurai du préciser dès le début que ce type de mensonge est en réalité motivé par des raisons économiques, c’est une forme de marketing dépourvu d’éthique:
              – d’abord se faire de l’argent directement en vendant livre, film, conférence, pilules et autres breuvages magiques pour « détoxifier » l’organisme, et surtout soulager le porte feuille des pauvres gogos manipulés.
              – en parallèle faire perdre beaucoup d’argent aux « concurrents » qui « empoisonnent » les pauvres consommateurs.

            • Dans un monde libre normal, tout le monde se bidonnerait, le mec serait un comique réputé et nul ne songerait à interdire son spectacle.

  • « Par la voix et la plume de Stéphane Foucart (entre autres), Le Monde s’est transformé en relais des idées (reçues) écologistes et malthusiennes »
    —————————————-
    Faut pas oublier l’autre marchand de trouille notoire déguisé en « journaliste scientifique », Hervé Kempf, qui a officié sur l’imMonde pendant des années. Kempf est un écotartuffe altercomprendant qui ne cherche même pas à cacher sa haine pour la civilisation occidentale et du capitalisme (ce qui ne l’empêche nullement d’en profiter à fond), cf les titres de ses derniers livres : « Pour sauver la planète, sortez du capitalisme », « Fin de l’Occident, naissance du monde ».

    L’imMonde est un torchon subventionné et en phase de décomposition avancée, ses journaleux à l’électro-encéphalogramme plat nous le démontrent en permanence. Comme on dit, pas la peine de fouetter un cheval mort.

  • M. Foucart a écrit le 21 octobre 2013 sur un sujet manifestement évolutif :

    « Exemple : le toxicologue, président du Réseau environnement santé (RES), écrit qu’aux Etats-Unis les troubles du spectre autistique (autisme, syndrome de Rett ou d’Asperger, etc.) touchent « un enfant sur quatre-vingt-huit ». Allons donc… Un sur quatre-vingt-huit ? Une prévalence si élevée semble impossible. Alors, on vérifie. Et ce que l’on découvre est plus perturbant encore. »

    A-t-il vérifié ?

    Je pense que c’est une figure de style. En tout cas, il n’a pas vérifié sérieusement.

    Car s’il l’avait fait, il serait tombé sur le rapport publié le 20 mars 2013 :

    http://www.cdc.gov/nchs/data/nhsr/nhsr065.pdf

    Ainsi que sur la littérature médiatique qui avait annoncé que la prévalence était montée à 1 sur 50 en 2011-2012. Par exemple :

    http://www.forbes.com/sites/emilywillingham/2013/03/20/autism-prevalence-is-now-at-1-in-50-children/

    Comment ? 1 sur 50 en 2011-2012 (rapport de 2013), alors qu’on en était à 1 sur 88 en 2008 (rapport de 2012) ? Mais c’est une évolution vraiment catastrophique !

    Sauf que le rapport de 2013 conclut : « Increases in the prevalence of parent-reported ASD continued through 2011–2012, and much of the recent increase—especially for children aged 6–13—was the result of diagnoses of children with previously unrecognized ASD ».

    En résumé : essentiellement augmentation de la surveillance et des diagnostics.

    M. Foucart est aussi bien présomptueux quand il écrit :

    « Cette susceptibilité variable en fonction du sexe met immanquablement sur la piste des perturbateurs endocriniens ».

    Comment ?

    Sauf erreur, les CDC n’ont pas évoqué cette explication.

    M. Foucart cède donc à ses pulsions… Lamentable.

    Et comment peut-on ainsi céder à ses pulsions quand les CDC écrivent dans leur communiqué de presse de 2012, donc pour l’étude à laquelle M. Foucart se réfère :

    « The number of children identified with ASDs ranged from 1 in 210 children in Alabama to 1 in 47 children in Utah. The largest increases were among Hispanic and black children. »

    http://www.cdc.gov/media/releases/2012/p0329_autism_disorder.html

    Les perturbateurs endocriniens perturberaient-ils plus dans l’Utah que dans l’Alabama ? Perturberaient-ils soudainement plus les hispaniques et les noirs ? Peut-être dans un effort de rattrapage ?

    D’ailleurs, le communiqué de presse dit aussi :

    « Study results from the 2008 surveillance year show 11.3 per 1,000 8-year-old children have been identified as having an ASD. This marks a 23 percent increase since the last report in 2009. Some of this increase is due to the way children are identified, diagnosed and served in their communities, although exactly how much is due to these factors is unknown. »

    Peut-être, s’il avait vraiment cherché, serait-il tombé sur une étude britannique :

    « Prevalence and incidence rates of autism in the UK: time trend from 2004–2010 in children aged 8 years. »

    http://bmjopen.bmj.com/content/3/10/e003219/T1.expansion.html

    Résumé :

    « Annual prevalence rates for each year were steady at approximately 3.8/1000 boys and 0.8/1000 girls. Annual incidence rates each year were also steady at about 1.2/1000 boys and 0.2/1000 girls. »

    Mais il est possible que le légendaire flegme britannique soit un puissant antidote aux perturbateurs endocriniens…

    • @Wackes Seppi
      Dans la même veine des superstitions chimiophobiques colportées par les escrologiste, on a exactement les mêmes accusations (perturbateur endocriniens, pollution de l’air, pesticide, peinture, mercure, aspartame, glutamate, j’en passe et des meilleures) mais sur le compte de l’hyperactivité, le fameux syndrome ADHD (Attention Deficit and Hyperactivity Disorder), diagnostiqué à tout bout de champ par nos charlatans post-modernes (aussi appelés « psys ») pour pouvoir prescrire des calmants à dose de cheval aux enfants tout ce qu’il y a de plus normal. Cf le dernier papier du neurologue Richard Saul, pour qui ce syndrome, « découvert » dans les années 1980, n’existe tout simplement PAS. Mais bon, ce n’est sûrement pas ça qui va arrêter les marchands de certitude genre Foucart & co.

    • Il semblerait en effet que l’incidence de l’autisme « à gravité équivalente » n’est pas spécialement en évolution.

      Bien évidemment, avant les articles « fondateurs » de Kanner et Asperger dans les années 40, il n’y avait aucun autiste diagnostiqué. Puis ça a augmenté au fur et à mesure. Depuis la reconnaissance du syndrome d’Apserger par le DSM en 1994, il y a nettement plus de diagnostiques prononcés (souvent d’ailleurs à des âges « avancés » pour des gens qui étaient passés sous le radar à un âge plus jeune, étant juste catalogués « petits profs mal intégrés à la classe » qu’on laissait tranquilles parce qu’ils avaient des bonnes notes).

      Depuis quelques années la prise de conscience de l’existence de ces « handicaps invisibles » progresse dans la société, notamment grâce à des films (Rain man, Mozart and the Whale, My Name is Khan, Code Mercury, etc.) des personnages dans des séries télé (Bones, The Big Bang Theory, the Bridge, etc.). Résultat on diagnostique de plus en plus de gens qui seraient « passés à travers ». Mais les cas les plus « sévères » ou visibles – personnes non verbales, hypersensibilités à beaucoup de stimuli sensoriels rendant la vie très compliquée, incompréhension totale de l’émotion, l’implicite, etc.- restent (très) rares, et se trouvent pratiquement toujours dans des « familles autistiques » où de nombreux cas légers ou du moins plus légers sont présents, avec des gens présentant souvent au moins deux des trois éléments du « trépied autisitique ».

      En France, toutefois, il est assez difficile d’avoir une information fiable sur le sujet, vu que la psychatrie s’est octroyé le monopole de la recherche (et surtout des traitements) sur l’autisme et la psychatrie française est un nid de psychanalystes. Bettelheim ayant cru en son temps que l’autisme était une psychose crée par les parents, l’approche « facteurs environnementaux » a longtemps été la seule autorisée dans notre beau pays. Les neurologues ont été tenus à distance, comme d’ailleurs les psychologues.

      Et puis, quel problème est-ce d’être autiste de haut niveau (passé l’enfance et l’adolescence) comme Albert Einstein, Richard Feynman, Bill Gates ou Glen Gould ? Foucard aimerait bien…

      • Le DSM ce n’est pas le machin qui faisait de l’homosexualité un trouble mental ? Qui le fait encore des paraphilies ? Je suis le seul à penser qu’un « handicap invisible » n’est pas un handicap ? Cette manie de toute analyser sous l’angle psychiatrique est insupportable.

        Si ça ne ressemble pas à un canard, si ça ne nage pas comme un canard et si ça ne cancane pas comme un canard, c’est qu’il ne s’agit sans doute pas d’un canard. Albert Einstein, Richard Feynman, Bill Gates ou Glen Gould… ne sont donc pas des autistes.

        • Si, si, c’est bien ça, le DSM faisait de l’homosexualité un trouble mental… Ce qu’elle est toujours, d’ailleurs, même si le politiquement correct l’a fait retirer. La définition du trouble mental n’est pas d’être inférieur, mais d’avoir un fonctionnement mental qui ne correspond pas à la « norme statistique ». Et pour votre gouverne, rien de psychiatrique là dedans, les psychiatres s’en défient au plus haut point.

          Ensuite, un « handicap » c’est quelque chose qui, dans un contexte donné, gêne une personne par rapport à d’autres. La stupidité dans une société de gens intelligent est un handicap. De même que l’intelligence dans une société de poissons rouges. De nos jours on pense « fauteuil » quand on parle handicap, mais cela l’est de moins en moins, alors que nombre de handicaps plus sérieux ne se voient pas (au moins du premier coup d’œil). Allez dire à un sourd-muet qu’il n’est pas handicapé.

          Et pour ce qui est des gens cités, ça ressemble a un autiste, ça fonctionne comme un autiste donc ce sont des autistes. Si vous viviez avec eux, ou du moins près d’eux plus de 10 mn vous réaliseriez qu’il y a des différence inconciliables : par exemple pour les tâches logiques et de compréhension, vous êtes d’une lenteur et d’une inefficacité qui confine à l’insulte. Pour la sensitivité sensorielle, vous êtes sous-doté sur certains points, et hyper-efficace sur d’autres. Pour l’interaction sociale vous êtes surdoué (enfin, tout ça est bien sûr comparatif).

          Mais surtout, surtout, ce qui vous différencie d’un autiste, outre ces détails : vous parlez de sujets qui vous échappent complètement, avec des avis tranchés, et vous vous sentez plein de votre bon droit. Mais sachez qu’à Autismopolis vous êtes un handicapé, et qui si on ne vous crache pas dessus et se moquant de vous c’est juste que les autistes sont souvent plus « humains » que les neurotypiques.

          • C’était une question rhétorique : je sais très bien ce qu’est le DSM.

            « Et pour votre gouverne, rien de psychiatrique là dedans, les psychiatres s’en défient au plus haut point. » Le DSM est publié par l’association américaine de psychiatrie ! Vous ne savez manifestement pas de quoi vous parlez, malgré vos prétentieuses petites leçons. Petite info : la psychiatrie française ne représente pas la psychiatrie dans son ensemble.

            Pour le reste : le DSM c’est de la pata-science. Cela ne vaut pas beaucoup mieux que la psychanalyse freudienne.

            « La définition du trouble mental n’est pas d’être inférieur, mais d’avoir un fonctionnement mental qui ne correspond pas à la « norme statistique ». » Et c’est une définition complètement stupide qui permet de faire rentrer tout et n’importe quoi dans la notion de trouble. Si la taille ou la forme de votre nez ne correspond pas à la « norme statistique », la médecine ne va pas vous expliquer que vous êtes atteint d’un « trouble » physique.

            « Ensuite, un « handicap » c’est quelque chose qui, dans un contexte donné, gêne une personne par rapport à d’autres. » Tout le monde est donc atteint de très nombreux handicaps. On utilise un mot dans un sens tellement générique qu’on le vide de tout intérêt médical : typique.

            « Si vous viviez avec eux, ou du moins près d’eux plus de 10 mn vous réaliseriez qu’il y a des différence inconciliables : par exemple pour les tâches logiques et de compréhension, vous êtes d’une lenteur et d’une inefficacité qui confine à l’insulte.  » Non mais vraiment n’importe quoi. Si vous passez DIX minutes avec N’IMPORTE QUI vous verrez qu’il y a des différences irréconciliable entre lui et vous. Cela s’appelle l’individualité : les gens sont différents ! Certains présentent plus de différences par rapport à la « norme » que les autres : la grande affaire !

            Le pire c’est que vous êtes plus royaliste que le Roi : quelques « scientifiques » prétendent que Einstein « pourrait » avoir été atteint du syndrome d’Asperger après avoir analysé sa personnalité en se basant sur quelques témoignages indirect (sacré diagnostic) et… vous vous le présentez comme si c’était un fait avéré ! A mon avis votre gout pour la pata-science doit surement provenir d’un trouble mental…

            • Oui le DSM est publié par l’APA. Mais être publié par des psychiatres ne donne pas une « psychiatrisation » de tout, puisqu’il s’agit d’un dictionnaire. C’est comme de dire que le dictionnaire de l’académie française étant publié par des écrivains c’est une approche romanesque de la langue. Par ailleurs la question se pose de qui aurait « autorité » à écrire sur ces sujets, sinon ? La description statistique et clinique de « troubles mentaux » (mettez là le mot qui choquera moins votre sensibilité de violette) est totalement « patascientifique ».

              Effectivement mon « gout pour la patascience » vient du fait que j’ai un « trouble mental », puisque j’ai un syndrome d’Asperger. Et du fait que j’ai un fils autiste de Kanner. Et que j’ai lu, un peu beaucoup plus sur le sujet que pratiquement tous les « spécialistes » et donc aussi les non spécialistes. Vous devez être un grand spécialiste en patascience pour l’avoir perçu ! Bravo !

              Ou peut être cela vient-il de mes deux doctorats (pas dans des matières psycho-psycha-medico bidon, je vous rassure…).

              Finalement Einstein, fut diagnostiqué dipolaire (il y a souvent confusion diagnostique pour les adultes autistes de haut niveau)… Très probablement autiste, rétrospectivement, mais certainement pas aspie (il a commencé à parler à 4 ans passés et c’est un des éléments clés de différenciation entre les deux diagnostiques). Mais les diagnostiques de ces troubles sont pour l’instant uniquement cliniques. Donc il n’y a jamais de « fait avéré ». Juste des faisceaux d’indice. Mais cela rend-il le trouble en question inexistant ? La encore, vous parlez dans le vide, sans expérience. Dans quelques années des tests génétiques seront sans doute possible, mais qu’importe, puisque ça n’existe pas, tout comme la grippe (ça ne se voit pas de loin, la grippe, non plus).

              Pour finir, pour vous un trouble mental c’est quoi ? Et un handicap ? Autant la définition de déviation par rapport à la norme peut troubler puisqu’on incorpore donc les gentils gays ou les nécrophiles, autant elle fait sens. Pour qui est doté de logique.

              Ceci dit, je me demande pourquoi je perds mon temps à vous répondre…

            • Un trouble c’est quoi ? Je ne sais pas et je m’en moque : le rôle de la médecine c’est de soigner les maladies, pas les « troubles ».

              Et le fait qu’on puisse dépister quelque chose génétiquement n’en fait pas une maladie. On peut déterminer par un test génétique la couleur de vos yeux, mais le fait que vous ayez les yeux bleus n’est pour autant un trouble (même si cela vous distingue de la « norme »). C’est une simple caractéristique individuelle, comme le fait d’être arrogant ou asocial. Même si demain on pouvait déterminer génétiquement le degré d’asociabilité d’une personne, cela n’en ferait pas une maladie. A l’inverse avoir des hallucinations régulières c’est un signe de maladie mentale, que l’on puisse la déterminer génétiquement ou non.

              Vous me demandez une définition du handicap, comme si je devais forcément avancer ma propre théorie pour souligner les failles de la vôtre ! Je reprends votre définition : le handicap c’est quelque chose qui, dans un contexte donné, gêne une personne par rapport à d’autres. Le fait d’être libéral peut, dans un contexte donné (un dîner en ville par exemple), gêner une personne par rapport à d’autres. Permettez-moi aussi de reprendre votre définition de trouble : cela veut dire quoi avoir un fonctionnement mental qui ne correspond pas à la norme statistique ? Si le simple fait de ne pas être attiré par la même chose que la norme (comme dans le cas des homosexuels*) c’est avoir un fonctionnement différent, alors les libéraux sont atteint de trouble mentaux (ils sont attiré par la liberté, là ou les autres sont attirés par d’autres chose).

              *notez que je ne parle pas des homosexuels par politiquement correct. J’en pense autant des pédophiles : la pédophile est un vice, un crime et tout ce que vous voulez… mais ce n’est pas un « trouble mental ». Ou plutôt ce n’est pas une maladie mentale, la notion de trouble mental étant vide de sens.

              « Ou peut être cela vient-il de mes deux doctorats (pas dans des matières psycho-psycha-medico bidon, je vous rassure…). » Woh, très impressionnant !

              « Je mets en avant mes diplômes que je reconnais moi-même être sans rapport aucun avec le sujet mais rassurez-vous : si je suis arrogant ce n’est pas de ma faute, j’ai un trouble mental ! »

  • Soyons logique

    La médecine fait des progrès, y compris dans l’art de tier les gens, par des vaccins par exemple

    Mais les vieux d’aujord’hui qui vivent et pas végètent ont hérité de gènes de gens moins pollués que les géniteurs des enfants d’aujourd’hui

    Est-ce sans conséquences pour les jeunes générations ?

    • « hérité de gènes de gens moins pollués », késako ??? Mince, il y aurait du nouveau dans la théorie de l’évolution et de la génétique qu’on ne m’aurait pas informé ?
      Et puis croire qu’il y a plus de « pollution » maintenant qu’avant, quand les gens cuisinaient et se chauffaient au charbon, quand les usines crachaient de la fumée noire sans aucune norme d’émission, quand les villes étaient en permanence sous le smog, c’est super logique, en effet…

      • Essayez de vous informer (je sais, c’est un « gros mot ») sur l’épigénétique…Et ne revenez bavez votre rhétorique approximative que lorsque vous aurez assimilé ce sur quoi « qu’on ne vous a pas informé », pour reprendre votre syntaxe d’attardé vindicatif.

        • Moins pollué les générations précédentes? Foutaise, les plus contaminés sont justement nos parents et grands parents qui ont été massivement exposé aux premières générations de produit chimique dans les années 50-60. Quand on été couvert de poux, on avait droit la douche au DDT puis au Lindane. Bizarrement c’est la première génération de l’humanité qui a vécu ou vit aussi longtemps.

        • keskidi : « Essayez de vous informer (je sais, c’est un « gros mot ») sur l’épigénétique »
          —————————————-
          Et c’est moi qui serait vindicatif, warff, mais keskilecon !

          Je sais ce qu’est l’épigénétique, j’en ai parlé plusieurs fois ici même.
          Et l’épigénétique est précisément PAS un « héritage de gènes », troll attardé.
          Quand bien même, à supposer qu’il y aurait un effet épigénétique de la pollution (une insinuation débile issue de tes fantasmes mouillés), il ne peut PAS exister vu que la pollution a baissé (et continuer de baisser) de manière spectaculaire depuis des décennies.

  • qu’est-ce que l’espérance de vie ? Comme le dit l’auteur espérance fait référence à la notion mathématique probabiliste portant ce nom. Pour faire simple et grossier disons que c’est une moyenne probabiliste : l’espèrance de vie est la moyenne pondérée par la probabilité de décès, des âges de décès. Par exemple vous avez la probabilité de 90% de mourrir à 50 ans, la probabilité de 5% de mourir à 10 ans et la probabilité de 5% de mourir à 70 ans (dans ce modèle simpliste, on ne peut mourir à d’autres âges), l’espérance de vie sera de 53,5 ans. La question qui se pose c’est comment calculer la probablité de décès à chaque âge, et c’est là où la remarque de Foucart est intéressante : c’est qu’on utilise le passé, on constate les décès et on en fait une statistique (x% de la population est décédée à 20 ans, y% à 21 ans, etc). Cela donne les probabilité dont je parle plus haut. Mais on pourrait très bien, pour calculer ses probabilités, se servir du passé et intégré les risques actuels liés à notre mode de vie (obésité par exemple), ou encore les améliorations médicales qui feront baisser le taux de décès à un âge donné dans l’avenir. La probabilité serait plus juste. Le problème posé par Foucart est surtout sémantique car espérance est un mot polysémique : il peut désigner l’espérance mathématique, mais combien de gens le savent ? Mais il désignent aussi tout simplement le mot employé couramment : on espère, on s’attend à. Or le mode de calcul est trompeur. D’ailleur, ce n’est pas tellement une espérance qu’on calcule mathématiquement, mais une moyenne.

    • « Mais on pourrait très bien, pour calculer ses probabilités, se servir du passé et intégré les risques actuels liés à notre mode de vie (obésité par exemple), ou encore les améliorations médicales qui feront baisser le taux de décès à un âge donné dans l’avenir. »

      Au lieu d’utiliser un indicateur purement factuel ou pourrait effectivement faire des plans sur la comète.

    • Et pourquoi pas….

      On n’est déjà pas capable de savoir si les grandes campagnes de « préventions » (vaccin hep B, anti-grippe, vaccin HPV, mammographies, …. statines) sont positives ou négatives, voire catastrophiques (niveau « au delà de la pire catastrophe nucléaire possible »).

      PERSONNE ne peut dire quelle est la contribution de la médecine dans le gain d’espérance de vie.

      PERSONNE ne peut dire quel sera l’impact des campagnes de santé publique dans le futur.

      À partir de là, on pourrait partir dans des projections pipotiques, mais comme on déjà le GIEC pour s’amuser, je pense que ça vaut pas le coup.

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