Crise de régime

Le regard de René Le Honzec.

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Crise de régime

Publié le 17 janvier 2014
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Que trouver à dire après tant de déballages ? Qui s’y retrouve entre les virages socio-démocrates avec des remugles libéraux, les caleçons usagés, les milliards qui se baladent de projets en fantasmes, les régions qu’il faut réduire et agrandir, les communes qu’il faut supprimer, les fonctionnaires qu’il faut ménager pour être réélu, les chômeurs et leur courbe fatale, les maîtresses aux courbes de même ?

Si vous avez vu les photos de Closer, vous devez être accablés ou amusés par le ridicule de ce petit gros qui se faufile dans l’ombre d’un porche pour satisfaire des besoins naturels, certes, mais minables dans leur accomplissement. Un Président, vains dieux, c’est autre chose ! C’est le gars qui a une garde républicaine , un beau palais, des tas de valets, des lambris dorés, la bombe atomique, le budget de la Sécu et accessoirement le destin d’un des plus grands pays (encore ?) au monde.

Des millions d’hommes-z-et-de-femmes attendent de lui la liberté, l’égalité, la fraternité, pas le libertinage, le mensonge d’alcôve, la fraternisation matelatesque. Ou alors, je crierai « Vive le Roi ! », car au moins les amours royaux avaient pour eux la légitimité du sacre qui donnait une certaine onction à tous les pêchés princiers, et Dumas pour leur donner a postériori le panache des mousquetaires. Et nous, on a Musso, Lévi ou Galvada…

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