L’atome vert : le thorium

« L’atome vert » est un livre consacré à une technologie peu connue du grand public mais beaucoup plus avancée et prometteuse que je ne le pensais : les réacteurs nucléaires au Thorium.

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L’atome vert : le thorium

Publié le 18 janvier 2014
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Par Philippe Guglielmetti.

L'atome vert

L’atome vert est un livre consacré à une technologie peu connue du grand public mais beaucoup plus avancée et prometteuse que je ne le pensais : les réacteurs nucléaires au Thorium. Les avantages sont très nombreux :

  • le Thorium 232 est plus abondant que l’uranium1, on peut l’utiliser à 100% contre quelques pourcents pour l’uranium, et il n’y a pas besoin de l’enrichir.
  • Le 232Th étant fertile et non fissile2, il ne peut pas produire de réaction en chaîne. Une centrale ne peut pas s’emballer, et elle peut s’arrêter d’elle même en cas de défaut de refroidissement.
  • Les déchets du 232Th ne sont dangereux que quelques siècles, contre des centaines de milliers d’années pour ceux de l’uranium3.
  • Les centrales au thorium peuvent « incinérer » les déchets des centrales à uranium, y compris le plutonium.
  • On ne peut pas produire d’armes nucléaires avec une centrale au thorium.

Coté désavantages, en cherchant bien il y en a quelques-uns, mais le principal est :  on ne peut pas produire d’armes nucléaires  avec une centrale au thorium. Selon Jean-Christophe de Mestral, c’est ce qui a favorisé la filière de l’uranium pendant la guerre froide alors que plusieurs expériences ont démontré la faisabilité et la sécurité des solutions au Thorium. Entre autres :

  • Le réacteur expérimental de Shippingport aux États-Unis qui a fonctionné comme surgénérateur au Thorium entre 1977 et 1982.
  • Plusieurs réacteurs à très haute température (HTGR) ont fonctionné avec des barres de combustible mixant Uranium 235 et Thorium 232 aux États-Unis, mais aussi en Allemagne entre 1966 et 1989.
  • Les réacteurs expérimentaux et 7 réacteurs CANDU de 220 MW chacun utilisant un mix Uranium/Thorium qui fonctionnent actuellement en Inde. L’Inde est le seul pays mentionnant clairement le thorium dans son programme énergétique, pour une raison simple : l’Inde a très peu d’Uranium, et ne peut pas en importer facilement car elle n’a pas signé le traité de non prolifération. En revanche, elle dispose de gros gisements de Thorium.
  • Et aussi le « Molten-Salt Reactor Experiment » (MSRE) qui fonctionna entre 1965 et 1969 avec divers combustibles, dont de l’Uranium 233 produit à partir de Thorium dans un autre réacteur.

Les réacteurs à sels fondus (MSR) sont prometteurs à moyen terme. Ils sont d’ailleurs prévus par le « Forum International Génération IV » dans les technologies disponibles d’ici 2030, mais hélas seulement dans leur version à l’Uranium. Les Réacteurs au Fluorure de Thorium Liquide (LFTR) n’ont pas été projetés dans cet horizon de temps, tout comme le « Rubbiatron » qui nécessite un accélérateur de particules d’ailleurs. Ce qui n’empêche pas l’AIEA d’en penser du bien4, ni la Chine de démarrer un ambitieux projet de LFTR, qui sera probablement une première mondiale…

MSR
Schéma de principe d’un MSR à neutrons thermiques.

 

Du point de vue nucléaire, les réacteurs à sels fondus n’ont que des avantages :

  • Le combustible est dissous dans un sel, solide à basse température, liquide en fonctionnement et servant en même temps de fluide de refroidissement primaire.
  • La réaction ne se produit que dans le cœur car il faut à la fois une source de neutrons et un volume suffisant pour que la probabilité que le neutron soit absorbé soit assez élevée.
  • L’installation fonctionne à pression ambiante : le très haut point d’ébullition du sel empêche que le système devienne une cocote-minute
  • Si l’installation surchauffe, un bouchon (« Freeze Plug » sur le dessin) fond et le sel s’écoule par gravité dans des réservoirs (en bleu) dont la géométrie stoppe les réactions nucléaires. C’est d’ailleurs comme ça que le MSRE était arrêté pour maintenance.
ARE Thorium : plus besoin de réservoirs, on va pouvoir mettre des passagers aussi dans les ailes…

Les difficultés et inconnues sont surtout liés à la chimie de ces sels. Il faut installer une usine chimique pour les purifier à côté de la centrale, notamment pour en enlever le Xenon 135. On ne sait pas trop bien comment un LFTR vieillira, notamment en raison de la corrosion par les sels.

Au passage, j’ai découvert l’existence du projet Aircraft Reactor Experiment qui visait la propulsion nucléaire d’avions. C’était un MSR dont les sels à 850° chauffaient l’air dans les réacteurs, qui fonctionna 1000 heures en 1954, quand on avait peur de rien sauf peut être des rouges. Donc je ne le savais pas mais oui, il existe dans les cartons une alternative au turboréacteur.

Le livre L’atome vert est très intéressant et convaincant pour l’initié, mais il m’a semblé parfois trop technique pour le grand public. Je le trouve aussi inutilement provocateur pour les écolos irréductibles, notamment le passage comparant les risques des diverses sources d’énergie par TWh produit et celui comparant les taux de cancers dans les zones à forte radioactivité naturelle, même si c’est très intéressant5.

Enfin, même la conclusion me semble trop touffue pour les politiciens lambda qui sont pourtant les personnes à convaincre, alors je résume pour eux : « Thorium pouvoir produire Térawatts propres et pas chers pour remplacer pétrole et charbon. Vous y’en a donner feu vert, nous s’occuper du reste ». Je ne sais pas ce que ça donne en hindi ou en mandarin, mais là-bas ils ont compris.

Jean-Christophe de Mestral, L’atome vert : Le thorium, un nucléaire pour le développement durable, Favre, 2011, 140 pages.


Sur le web.

  1. Maurice Mashaal, « La chaleur radioactive de la Terre chiffrée », 2011, Actualités Pour La Science.
  2. Pourquoi le Thorium 232 est-il fertile ? 2011, site « Je Comprends Enfin ».
  3. Sylvain David, Élisabeth Huffer, Hervé Nifenecker « Revisiting the thorium-uranium nuclear fuel cycle » (2007), Europhysics News vol. 38 (2) p. 24-27 DOI : 10.1051/EPN:2007007.
  4. « Thorium fuel cycle – Potential benefits and challenges » IAEA-TECDOC-1450, May 2005.
  5. Ghiassi-nejad, M;  Mortazavi, S M J;  Cameron, J R;  Niroomand-rad, A;  Karam, P A, « Very high background radiation areas of Ramsar, Iran: preliminary biological studies » (2002), Health physics, vol. 82 (1) p. 87-93.
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  • Surtout avec la filière au Thorium, on n’aurait pas connu Three Miles Island, Tchernobyl ou Fukushima.

    • On en connaîtra d’autres.
      Toute activité comporte des risques. Le seul endroit dénué de risques est un cercueil bien fermé.

      • Je ne comprends pas comment on peut accepter ce risque avec décontraction ( filière nucléaire classique à l’uranium) qui produit des déchets pour les milliers de générations futures et qu’on dénonce l’irresponsabilité de la dette laissée aux générations futures. Que diriez-vous si les hommes de Lascaux nous avaient laissés leur crottes qu’on devrait encore traiter aujourd’hui ??

        • Les générations futures nous remercierons d’avoir stocké les matières radioactives indispensables pour produire leur énergie à faible coût.

        • Je comprend votre surprise, le truc à comprendre c’est qu’une production électrique à base de charbon produit plus de déchets radioactifs qu’une centrale nucléaire, et tout le monde s’en fout ; à juste titre car c’est, en terme de risque, parfaitement négligeable ; on s’expose à plus de radioactivité en vivant en Bretagne (granit) ou en Savoie (rayons cosmiques) que sur un site de stockage de « déchets nucléaires » .
          Les fameux « déchets nucléaires » sont plus une ressource encore inutile (compte tenu de la technique et des prix) qu’un déchet réellement dangereux. Le reste, c’est du marketing politique.
          Accessoirement, on oublie un peu vite le risque chimique « banal » que représente un élément radioactif, alors que ce risque est parfois nettement plus grand

  • J’ai ce livre sur mon disque dur depuis sa parution sur internet. J’en fait régulièrement mention dans les débats sur le nucléaire, mais je trouve qu’on en parle pas assez. Il est vrai que cette filière ne semble pas faire partie de l’agenda nucléaire français.

    • Le CEA travaille sur la centrale à thorium (projet ASTRID). Mais aucun média n’en parle, idéologie verdâtre oblige….

      • Centrale au thorium, ça sonne bien, ça fait moderne. Centrale nucléaire au thorium … il y a un gros mot dans la formulation.

        Si un jour on met au point la fusion controlée, je me demande si on arrivera à l’exploiter tant les mentalités ont été imprégnées depuis 40 ans.

      • Astrid est un réacteur de génération 4 qui rentrera en service en 2025, c’est le successeur de phoenix et de superphoenix et n’est pas un reacteur au thorium: c’est un reacteur à neutrons rapides (RNR) qui fonctionne donc à l’uranium et au sel fondus.
        Ce genre de projet met environ 10-20 ans à se produire et, au vus du faible retour d’expérience sur le sujet, une centrale au thorium n’a que très peu de chance de voir le jour.
        Sinon effectivement, la technologie est intéressante mais le CEA a déjà dans ses cartons des projets pour 40 ans d’exploitations (entre EPR, réacteur de génération 4 et, d’ici 50 ans, la fusion inchallah)

        Quand à l’avion nucléaire, euh, c’est une blague?
        En cas de crash, ça se passe comment?

        • Les sels fondus ne sont-ils pas des sels de sodium, extrêmement délicats à manipuler ?

        • ASTRID est un réacteur rapide à caloporteur sodium METALLIQUE (sodium métal, pur, fondu !)
          Les réacteurs à neutrons rapides PEUVENT ETRE utilisés en cycle thorium. Enlevez donc le « donc » de votre phrase !
          SELS FONDUS =/= SODIUM
          Il y a des sels qui contiennent du sodium (ex: NaCl), cela ne veut pas dire que ce sont les mêmes choses !

          Il faut revoir votre chimie…

          Autrement:

          L’avion nucléaire est un très vieux projet, abandonné depuis. La question du crash a été posée : on a alors décider d’utiliser la propulsion pour des missiles ballistiques intercontinentaux. Ce projet-ci a aussi été abandonné.

  • Quelques lien sur le sujet :
    http://energieduthorium.fr/
    http://www.ithec.org/

    … et un début de compilation ici : http://uplib.fr/wiki/Thorium#Liens_externes

  • Les limitations techniques sont elles aussi importantes pour le thorium que pour la fusion contrôlée?

    • La fusion contrôlée est loin d’être au point, le sera-t-elle un jour ? Pourquoi ne pas réorienter les milliards du projet ITER sur le thorium?…ou la fusion froide ??

      • Ah, la fusion froide, ça marche tous les jours dans mon apéro : les glaçons fondent bien comme il faut. C’est pas une fusion froide, cela ? Mais pour la fusion froide de Rossi, là, cela me semble être un projet qui se fait attendre, et c’est le moins qu’on puisse dire. Tous les quelques mois, ledit Rossi annonce des lendemains qui chantent et vous allez voir ce que vous allez voir. Mais après quelques jours, cela ne chante plus, et on ne voit rien non plus. Ouais, il y a les affreux dangers d’être trucidé par les nucléairocrates et ceux du « big oil », j’en frémis en y pensant. Il y a les risques d’être pillé sans vergogne par des concurrents : il veut bien sauver le genre humain, pour autant que cela rapporte, à lui personnellement, car faut pas exagérer quand même, hein ? Bon, bref, la fusion froide…

        • Cool on se croirait sur Rue89… cabavarde sans s’informer.

          commencez par lire ce livre chiant qui décrit les détails de l’histoire jusque 2001 (après lui vous pourez lire es idioties de wikipravda et les 40 livres bidonés manquant de citations contrairement a ce bouquin)
          http://iccf9.global.tsinghua.edu.cn/lenr%20home%20page/acrobat/BeaudetteCexcessheat.pdf
          et puis regardez comment le libre marché traite ces info
          http://www.lenrnews.eu/lenr-summary-for-policy-makers/

          quand aux conspirations pétrolières, oubliez les mythes… aussi bien Amocco, Shell (le CNAM), le CEA, le BARC, l’EPRI, l’ont tous reproduit. L’Elforsk, La Nasa, l’US navy, l’ENEA, le SRI (privé) sont sur le coup…

          la seule conspiration c’est une petitepoignée de grande guelles de physiciens nucléaire et une foule de journaliste sans coulles (même le gars du WSJ que cite beaudette)…

          bref rien de nouveau si vous suivez le climat, ou l’histoire de la science (la vrai pas sur wikipravda). une cascade cognitive, qui vire en consensus pathologique, puis chasse aux sorcières.
          pas une conspiration pétrolières.. le lobby académique habituel que dénonce taleb.

          dommage, car sinon le thorium ca semblait cool. Là, le marché et la concurence ont fait le boulot, face à un monopole de vérité académique… tuons les monopoles, même en science.

          • Aaaah ! voilà qui est intéressant ! Amoc(c)o et Shell ont reproduit la fusion froide (Pas TOTAL ? Ah zut, ce serait en français, pasque pour moi, le batave de Shell et l’engliche d’Amoc(c)o, c’est plus compliqué). Mais quand, dites-moi ? C’était gardé secret ? Je peux faire une enquête auprès de mes mandats (je suis payé par Big Oil, alors, c’est facile, hein ?) et alors, je pourrai vous dire pourquoi on garde secret ce truc (promettez-moi de garder tout cela confidentiel, hein ?). Et euh, Amoc(c)o a été absorbée par BP en1998 : cela ne date pas un peu, vos infos ?

            • Shell c’est le CNAM qui l’a répliqué. (le CNAM avait un labo d’électrochimie).
              Longchampt du CEA a répliqué la cellule de F&P, à l’identique, mais les meilleurs réplication étaient différentes… McKubre en cellule fermées, recombinaison, isothermes par compensation, calorimétrie à flux.

              il faut lire excess heat pour comprendre la qualité du travail fait, et nié…
              et comprendre la vacuité des critiques, et leurs erreurs de logiques.

              Notez vous qu’aucun scientifique compétente, chimiste je veux dire, n’a critiqué la fusion froide.

            • Bin, ça m’a l’air assez normal qu’aucun scientifique compétent n’ait critiqué la fusion froide : aucun scientifique compétent n’a consacré une étude approfondie de réfutation pour les zombies, aucun scientifique compétent n’a consacré une étude approfondie de réfutation pour la terre creuse, aucun scientifique compétent n’a consacré une étude approfondie de réfutation pour le monstre en spaghetti, aucun scientifique compétent n’a …

            • votre logique autoréférente est illarante et mal infomée.

              Vour répétez les imbécilité des physiciens, et de l’admin (josuah cude) de la page wiki de lenr.
              Les chercheurs comme Fleischmann, Bockris étaien parmis le splus respectyé de leur temps (Lewis était un gars ambitieux, en plus d’être mauvais calorimétricien)

              histoire de comparer les compétences:
              http://newenergytimes.com/v2/conferences/2012/ICCF17/papers/Miles-Examples-of-Isoperibolic-Slides-ICCF-17.pdf

              eh oui, quelle surprise, les physiciens savent pas faire de calorimétrie aussi bien que les chimiste (Beaudette explique bien qu’ils ont arrêter d’en faire dans les années 50)

              Pitié, INFORMEZ VOUS !

              vous êtes … standard.

              avec des gens comme vous, normaux, pas besoin de conspiration, une grande gueule, 3 idée théoriques raccourcies, et tout se réplique comme la peste…

              cherchez les papiers qui dénoncent des erreurs de calorimétrie…
              yen a pas de non réfuté.
              le reste c’est du vent, bien soufflé dans les média. le chapitre 5 en parle bien… le reste vous venez d’en expliquer le fonctionnement.

              comme l’explique Roland Benabou dans son article groupthink vous ne voulez pas mettre ajours vos données… La vous rationalisez cet aveuglement. classique.

              Si vous aviez raison, vous chercheriez des données comme moi, vous ne les fuiriez pas.

          • Alain_co, vous me faites rigoler à aller dénoncer un complot industriel contre la fusion froide avec vos papiers reviewés et publiés entre copains, postés sur le site de l’association des mêmes copains, présentés aux conférences organisées par les mêmes, et suffisamment abscons pour que quelques gogos aident à financer les soi-disant scientifiques qui entretiennent le système, leur ego, et leur argent de poche.
            Ces papiers ne sont pas sérieux, quiconque a fait des expériences avec la panoplie du petit chimiste qu’on lui avait offert au Noël de ses 13 ans et découvert sur http://pdos.csail.mit.edu/scigen/ comment écrire un article scientifique peut en faire autant.

            La grandeur de l’homme, c’est de penser et critiquer par lui-même, et de se garder d’accepter la parole de maîtres, quels qu’ils soient, quels que soient le nombre et les louables intentions de leurs adeptes, quelle que soit la mauvaise réputation de leurs opposants, si elle n’est pas confortée par des faits.

            • S’il vous plait, LISEZ
              votre croyance en la conspiration internationale est pathétique, surtout vue que vous la projetez sur moi.

              JJAP, c’est un club de copain?
              http://jjap.jsap.jp/link?JJAP/52/107301/
              c’est l’équivalent japonais de Science (évidemment c’est moins fashion)…
              par contre quand Science et Nature refuse de publier un papier de l’ENEA (Deninno report 41, prouvant comme miles+bush la corérlation chaleur He4) sans le lire, ou aprsè relecture positive (comme la calorimétrie seebeck de Oriani, relue mais rejetée faute de théorie)…

              de toute façon a condition de rejeter les journaux médiatiques qui ont abandonné toute étique comme nature et Science (si vous suivez leur affaire vosu savez de quoi je parle) certains ont publié dans des revues moins prestigieuses mais à comité de lecture et non spécialisées.

              http://newenergytimes.com/v2/government/NAVY/20120207SPAWAR-JWK-Synopsis-of-Refereed-LENR-Publications.pdf

              d’ou tenez vous que la relecture chez les chercheurs LENR est mauvaise ? vous avez la moindre preuve ? non, parce qu’il n’y a que des accusations de grandes gueules, celles que je dénonce, bien introduites…

              Il n’y a pas de critiques survivantes contre les calorimétrie de la fusion froide, vous devriez le savoir… et c’est normal car dans le millieu, si on creuse un peu, on vois que les chercheurs se critiquent très vertement et appliquent des procédures rigoureuses pour prouver que les artefacts proposés sont négigeables ou absents…
              Mais les critiques eux depuis leur fauteuil assènent très fort et san spreuve leur certitude, ignorent ce que les calorimétriciens ont fait parce qu’il n’y comprennet clairement rien (ce sont des physiciens nucléaire c’est normal).

              vous ne pouvez tenir votre discours que par votre ignorance évidente de la situation.

              INFORMEZ VOUS!
              la conspiration c’est votre théorie , pas la mienne. La mienne fonctionne selon un mécanisme habituel donton a des exemples ici, le conformisme, l’icapacité à changer d’avis, à lire les données dissidentes de peur d’être convaincu…
              TOUT EST PUBLIC!

              NB: visiblement vous n’avez rien lu, c’est clair… a par les idioties de wikipedia. déjà wikiversity est meilleur, même si les mind guard la ravagent aussi.
              “Only puny secrets need keeping. The biggest secrets are kept by public incredulity.” (Marshall McLuhan)

              et pitié arrêtez de répeter Wikipedia alias Josuah Cudes… informez vous vous même.

            • Oh mais je m’informe, dans le temps qui me reste après avoir lu et reviewé de vrais papiers scientifiques. Je ne crois pas en une conspiration internationale, mais en un groupe de mauvais scientifiques qui ne savent pas s’arrêter à ce qu’ils ont effectivement démontré, et veulent pousser leurs hypothèses chéries en prétextant un statut de martyr. Sans doute certains y croient-ils même vraiment.

              Mais ça ne vaut rien. Rien que le lien que vous donnez sur le papier jjap, se référer à une explication quand on a deux ordres de magnitude de différence discrédite toute tentative de ces auteurs d’interpréter leurs résultats !

              Quand on a vraiment trouvé quelque chose, il n’y a pas besoin de publier dans Science ou Nature, des journaux bien moins glamour suffisent à ce que d’autres les reproduisent et les complètent. Quand on est refusé par Nature ou Science, ça ne veut pas forcément dire qu’on est mauvais, mais quand on en fait un argument plutôt que de retourner au labo, c’est révélateur.

              Ca fait 25 ans qu’on nous bassine avec la fusion froide sans qu’elle ait pu être validée sans conteste, alors que l’enjeu économique si ça marchait serait considérable. Dans les papiers scientifiques qui en traitent, il y a toujours des passages hardis à la conclusion. J’en sais assez avec ça pour ne pas croire un mot de ceux qui prétendent que c’est l’avenir et me dénoncent comme incrédule. Le jour où ils auront un prototype qui marchera, je changerai d’avis mais pas avant. Pour le moment, je les mets dans le même sac que les bonimenteurs de foire et les écolos : des gens qui nous feront perdre plus qu’on ne gagnera si on les écoute.

            • vous mentez effrontément. citez mois un vrai papier, non réfuté…je le présenterais à l’éditeur de NaturWissenschaften chargé du sujet (Ed Storms).
              visiblement vosu n’êtes au courant de rien, et en plus vous n’avez rien lu.

              connaissez vosu le rapport deninno de l’ENEA?
              les papiers de Iwamura et toyota dans JJAP
              les prises de position de Elforsk, National instruments, NASA GRC, US navu NRL et Spawar, Shell Gamechanger. Les travaux de l’université de tsinghua sur la réplication de Fralick (nasa89), répliqué biberian, répliqué nasa GRC 2008?
              la réplication de F&P par Longchampt au CEA…

              la réplication, peer reviewed (mais piloné) de Oriani avec calorimétrie seebeck.

              La réfutation des critiques de Morisson, de Shanahan, de Pomp&eriksson par bo hoistadt… les logiques pathétiques de huizenga…

              qu’est-ce que vous avez pu lire de critique ? il n’y a rien que des on-dit propagés hors du circuit académique par des clown médiatiques qui argumentent a coup d’ironie et de confiance en soi. Et sinon une poignée de revue à fort impact qui maintiennet le blocus comme on a piloné le rapport Peruchot.
              Nathan Lewis, Huizenga en sont un exemple, egotiques, incompétent, physiciens…

              trouvez moi une critique faite par un chimiste expérimenté en calorimétrie.

              le mur du déni se fissure, comme cela se fissure un politique en France… un Groupthink au bout du rouleau.

              je n’espère pas convaincre les vrais croyants comme vous, mais les lecteurs devraien vraiement lire le livre de Beaudette… rien que le chapitre sur la conférence de baltimore devrait vous faire comprendre l’origine de la cascade cognitive. La terreur contre les dissidents, est d’ailleurs mieux document car Beaudette est gentils. Il ne parle même pas de la fraude du MIT (la seule prouvée dans le domaine).

            • @AlainCo
              Tout ce que vos liens disent, c’est qu’il y a un soupçon d’existence de fusion froide. Ca n’a donc rien d’un scoop. Et quand c’est quantifié, ça montre seulement que le potentiel du LENR en tant que moyen de production d’énergie est minable par rapport à une foule d’autres voies prometteuses, comme la focus fusion, la fusion par confinement pneumatique, la fusion par laser, la Z-machine…

              Du reste, votre présentation du LENR est quand même très proche de ce qu’on trouve chez les bigots réchauffistes. Vous entretenez en permanence la confusion entre « la fusion froide existe » et « la fusion froide est une source d’énergie viable » tout comme eux entretiennent la confusion entre « le changement climatique existe » (tu parles d’un enfonçage de porte ouverte) et « le changement climatique est causé par l’homme », entre « le changement climatique cause des dégâts » et « le changement climatique va nous causer d’atroces souffrances ».
              C’est au mieux de l’obscurantisme et du dogmatisme, au pire de la malhonnêteté.

            • @AlainCo
              Ah, et je vous rappelle aussi qu’il y a encore peu, vous êtes de ceux qui soutiennent mordicus des charlots du LENR comme Rossi et sa fumeuse E-cat, qu’évidemment vous vous gardez bien maintenant d’ébruiter.
              Autant dire que votre crédibilité d’activiste est aux chiottes.

            • @Alain_co
              Null_hypothesis : La fusion froide n’aura aucune influence sur notre futur, à supposer qu’elle existe.
              Et à chaque fois qu’on se fait traiter d’imbécile parce qu’on ne voit pas d’élément susceptible de remettre en cause cette hypothèse, ça la conforte considérablement. Idem quand on voit la fusion froide ramenée dans une discussion sur une autre source d’énergie

            • Me faire traiter de réchauffiste, c’est pas cool…
              Visiblement vous êtes aussi obtus et verrouilé dans votre vérité, incapable de lire ce que j’ai cité.
              Il ne s’agis pas de petites proposution que les LENr pourraient être réelles.
              Il s’agit de preuves scientifiques irréfutables, d’exoérience de calorimétrié répliquées par milliers, sur des dizaines de labos. LISEZ.

              Si je ne peux faire qu’une chose, c’es comme aux croyants RCA de dire de LIRE.
              Si le livre de beaudette ne vous suffit pas, lisez les papiers qu’il cite.
              si ca ne vous suffit pas lisez les critiques, et voyez leur violation évdiente de la méthode scientifique, leur manque de références, l’absence de données de preuves, les théorie du complot.

              évidemment il faut se bouger pour lire.
              pour le reste, tout au contraire RCA et déni dela fusion froide sont des cascades médiatique et académiques, devenue des exemple de pensée de groupe, avec ses chiens de gardes, ses évidences sans preuves, ses insultes, ses tabous…

              visiblement personne n’est preêt a lire, et sans s’informer soi même, san lire le CV de Elforsk, en sélectionnant les 3 ou 4 points mineurs , et en oubliant les centaines de points majeurs, on arrive a prouver ce qu’on souhaite…

              oui le mécanisme RCA et déni LENR est le même. l’une est une théorie d’existence réfuté par les faits, l’autre est une théorie d’artefacts réfitée par les faits. dans les deux cas on nie des évidences expérimentales pour soutenir une théorie, une communauté, avec plus d’insultes et d’inquisition que d’arguments.

              il ne vous reste plus qu’a lire…

              et dans quelques temps, a vous souvenir sinon que je vous avait prévenus.
              les gens sérieux s’informeront avec un scepticisme ouvert, après avoir constaté touts les faits.

              ah oui, vo comme les chiens de gardes aboient, que ce soit le RCA ou les LENR, évitez de remettre le consensus en cause publiquement…
              que les sceptique du RCA ne voient rien, ca me désole, mais chacun a un capital liberté de penser limité…

    • Des réacteurs au thorium ont déjà fonctionné depuis des décennies. Le choix de cette filière est politique, pas technologique.
      Quant à la maîtrise de la fusion (des expériences de quelques secondes ont déjà été réalisées il y a plusieurs années), c’est tout simplement qu’il n’existe aucun matériau réfractaire et aucune méthode stable (isolement magnétique) pour en faire office.

      • Il me semblait que les problèmes n’étaient pas politiques, mais bien pratiques de taille et de process industriel. Je trouverais étrange qu’il y ait un consensus politique mondial contre la filière, alors qu’il n’y a pas un seul autre sujet où ce consensus existe.

        • Des précisions ? Vous savez des choses que nous ignorons ? N’hésitez pas à nous en faire part.
          Quant au « consensus » contre la filière, dites nous en plus, car, jusqu’à maintenant la principale raison était dans la possibilité de faire des armes à partir de la filière uranium.

  • J’ avais cité le bouquin de De Mestral et donné ses références dans les commentaires d’ un article sur le sujet paru chez H16 le 8/09/2013.

  • Je me prononcerai pas sur « L’atome vert », mais : »Coté désavantages, en cherchant bien il y en a quelques-uns ». Oui il y en a, la NON RENTABILITÉ.

  • L’auteur de « L’Atome Vert », Jean-Christophe de Mestral, s’est aussi exprimé sur le sujet du Thorium à TEDxParis 2013, dont vous trouvez le lien ci-dessous:

    http://youtu.be/Z0G8QxaYRds

  • scaletrans : « Quant au « consensus » contre la filière, dites nous en plus, car, jusqu’à maintenant la principale raison était dans la possibilité de faire des armes à partir de la filière uranium. »
    ——————————-
    C’est une raison souvent évoquée mais elle est largement infondée. Pour fabriquer des bombes, les centrales à eau pressurisée (l’immense majorité du nucléaire civil) présentent peu, voire aucun intérêt, c’est la filière graphite (type Tchernobyl ou la filière graphite-gaz française) qui est utilisée.
    Mais au lieu d’extraire du plutonium avec toute la difficulté que ça implique de traiter un déchet sale, c’est bien plus facile d’enrichir de l’U235 directement à partir du minerai par les centrifugeuses ou maintenant, avec la techno laser où l’on baisse encore d’un facteur de 10 en conso énergétique.

    Non, la vraie raison du peu d’intérêt peu des lobbies nucléaires est bien plus simple et logique : si le thorium s’impose, c’est tout leur fond de commerce qui part en sucette. Toute l’industrie de fabrication des barres combustibles, de retraitement, de centrifugeuses, de réacteurs (il n’y a que deux fabricants au monde capables de faire des cuves hautes pressions pour le nucléaire, avec ce qu’on peut imaginer comme rente de situation), de construction d’enceintes de confinement… ne sert plus à rien. Le thorium, n’importe quelle fondeur peut le transformer en combustible nucléaire pour alimenter directement un réacteur à sel fondu. C’est aussi simple et sûr que de fabriquer des barres de cuivre, sans strictement aucune des étapes sophistiquées et coûteuses de la filière uranium.

    Ce n’est pas pour rien qu’en France, il n’y a qu’une petite équipe universitaire à Grenoble qui y travaille, sans aucun soutien du CEA, d’Areva, d’EDF ou autres multinationales nucléaires. Si (ou plutôt quand) les réacteurs à thorium sont commercialisés, le fond de commerce de ces derniers aura autant de valeur qu’un sex-shop au pied de la Basilique St Pierre de Rome.

    C’est l’histoire des ouvriers du textile qui se battent contre la machine Jacquard, des marchands de chandelles qui démarchent les politocards pour faire interdire la concurrence du soleil, c’est d’un banal à pleurer à notre ère du luddisme post-moderne et du capitalisme de connivence.

  • Dites moi si je me trompe, mais tant qu’on n’a pas un réacteur expérimental, on n’a pas grand-chose. La fusion sera au mieux pour nos petis enfants et je doute que la fusion froide (si elle existe) puisse prendre de vitesses d’autres technologies.

    Maintenant, il me semble nécessaire de travailler sur des solutions qui représentent un vrai saut tecnologique en matière de sécurité, de souplesse, de coût pour pouvoir envisager un déploiement ou le simple remplacement de la fillière actuelle dans une société fortement opposée par principe à « l’atome ».

    Quelles sont réellement les fillières qui répondent à ces critères et les échéances ?

    • @pragma
      le postulat que la société est fortement opposée par principe à « l’atome » est sans fondement. Si c’était le cas, la première chose qu’elle aurait refusée, c’est la médecine nucléaire, qui expose des millions de gens **chaque jour** à des doses massives de radioactivité, bien plus que la radioactivité de tous les accidents de centrales depuis le début du nucléaire civil.
      Ensuite, le postulat qu’il est « nécessaire » de faire un saut technologique est tout aussi injustifié, vu que le nucléaire actuel est l’énergie la plus sûre (en terme de victime/kwh) de toute l’histoire de l’humanité.

      Ce qui est nécessaire, c’est de combattre l’hystérie obscurantiste propagée par les escrolos sur le nucléaire pour éliminer l’inflation bureaucratique et réglementaire qui fait exploser les coûts et empêche l’introduction d’alternatives bon marché (comme le thorium/sels fondus). Ca entraînera automatiquement un développement accéléré de la filière, tant en matière de déploiement qu’en R&D. La baisse du prix de l’énergie nucléaire aura le même effet bénéfique pour l’humanité que la baisse du prix du calcul et des technologies de l’information et de la communication, nul besoin de « saut technologique » et autre « révolution énergétique » issue du fantasme des escrolos.

      • Vous avez effectivement raison : l’opposition au nucléaire empêche le nucléaire de progresser car pas de marché, pas de recherche.

        Mais au train où on va, il va falloir inventer la centrale électrique alimentéee aux légumes bio.

        • au bois bio, plutôt. Et elle existe déjà ; bien sûr le volume de combustible est très limité, mais ce que vous voyez comme un inconvénient est vu par d’autre comme un avantage …

  • Les verts sont hystériques dès qu’on cause nucléaire, c’est vrai, mais on oublie l’AUTRE raison de leur opposition de principe à cette technologie : c’est un outil qui, pour le moment en tout cas, met l’énergie dans les mains du pouvoir, alors que chez les vert la vielle tradition libertaire de l’autonomie voire de l’autarcie (organisée collectivement, mais sur une toute petite échelle) reste vivace.

    Et sur ce point les libéraux devraient comprendre et approuver l’opposition des verts (même si elle est a aussi un fond d’obscurantisme). La seule énergie libérale, c’est une énergie privée ET accessible à n’importe qui, sans obstacle juridico-politique.

    • @P
      > La seule énergie libérale, c’est une énergie privée ET accessible à n’importe qui, sans obstacle juridico-politique.

      Auriez-vous des liens à recommander sur ce sujet ? Merci.

  • Encore de quoi s’informer sur le Thorium avec …les physiciens du CERN et les membres d’iThec dans le cadre de la conférence FEDRE:
    Les centrales au Thorium et leurs concepteurs.

    http://actualitepolitique.com/claude-allre/confence-thorium-l-atome-pour-la-paix-2762673.html

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