Un article de Syun-Ichi Akasofu(*)
Résumé : La hausse de la température moyenne du globe, durant le siècle dernier, s’est arrêtée aux environs de l’an 2000. Dans cet article, on suggère que cette interruption résulterait de l’arrêt de l’augmentation quasi-linéaire de température (de +0,5°C par siècle ou de 0,05°C par décennie), durant les deux siècles précédents, due à la sortie du petit âge glaciaire.
La sortie du petit âge glaciaire s’est faite par une superposition d’oscillations multi-décennales d’une amplitude de 0,2°C et d’une période de 50 à à 60 ans qui a atteint un maximum autour de l’an 2000, occasionnant une pause semblable à celles qui se sont produites autour des années 1880 et 1940.
Du fait que l’augmentation quasi-linéaire d’une part et l’oscillation multi-décennale d’autre part, résultent probablement toutes deux de facteurs naturels qui sont, respectivement, la sortie du petit âge glaciaire (PAG) et une oscillation liée à l’oscillation décennale du Pacifique (PDO), il faut prendre la précaution de soustraire ces dernières des données des variations de températures observées avant de chercher à estimer les effets du CO2.
1. Introduction
L’un des procédés standard en climatologie est de construire une analyse spectrale des variations passées de la température globale et d’essayer d’interpréter les changements de composantes. Cette procédure a été largement appliquée aux changements des 400.000 dernières années [1]. Dans cet article, nous suivons cette procédure d’étude des variations de température moyenne globale sur la période 1800-1850 à 2010 pour trouver la tendance générale.
La Figure 1 montre les deux variations de température de 1860 à 2000 [2] et le taux d’augmentation de température estimé pour différents intervalles. La tendance la plus cohérente est une augmentation progressive de la température de 1860 à 2000, matérialisée ici par une ligne droite, avec un taux d’augmentation de 0,045°±0,012°/décennie. En superposition se trouve la variation la plus marquante, un changement d’amplitude oscillatoire d’environ 0,2° sur une période de 50-60 ans.
Figure 1. Variations de la température moyenne globale [2]. Le taux d’augmentation de la température est estimé pour différents intervalles de temps.
2. Analyse spectrale
2.1 La Variation quasi linéaire
Par chance, une excellente analyse spectrale des variations de la température globale de 1850 à 2000 a été construite par Wu et al. [3]. Les résultat indiquent en outre que la variation la plus marquante sur cette période est une variation quasi linéaire caractérisée par un taux d’augmentation d’environ 0.5°C/siècle ou 0.05°C/décennie. Cette tendance quasi linéaire a également été notée par (Bryant, 2001) [4], qui a montré qu’il n’y a que quelques points en dehors des limites de l’intervalle de confiance à 95% de l’approximation linéaire.
En se basant sur diverses données de variations climatiques, comme les cernes d’arbres [5], les retraits glaciaires [6] et la débâcle fluviale [7], Akasofu [8] a montré que le réchauffement global a débuté dès 1800-1850 et non après que le CO2 ait commencé à augmenter très rapidement autour de 1946. De plus, parmi ces facteurs, la montée du niveau marin entre 1850 et 2000 fut également quasi linéaire, quoiqu’avec un rythme de décroissance léger [9].
La Figure 2 montre les variations de température depuis l’an 800 environ jusques 2000, d’après les modifications des cernes des arbres ; elle montre le Petit Âge Glaciaire (LIA) après l’Optimum Médiéval autour de l’an 1000 et la progression quasi linéaire peu après 1800 [5]. La Figure 3 montre des tendances à peu près similaires dans les variations de température relevées par plusieurs chercheurs (comprenant Esper et al. [5]), indiquant une progression quasi linéaire des températures depuis environ 1850 jusques 2000, en complément aux résultats obtenus par le GICC (Figure 1).
Il est alors possible que cette composante linéaire soit due à une sortie progressive du Petit Âge Glaciaire (LIA) de 1800-1850, car le LIA ne s’est pas terminé d’un seul coup. Il est généralement admis que la température durant le LIA était inférieure d’environ 1°C à notre époque (Figures 2 et 3). Donc le taux de progression de la température depuis 1800 serait en gros de 1°C sur deux siècles (= 0.5°C/siècle ou 0.05°C/décennie), similaire au taux de progression quasi linéaire d’environ 0.5°C rencontré au cours du 20e siècle.
Figure 2. Variations de température d’après les cernes des arbres [5].
Figure 3. Variations de température de 900 à 2000, compilées par le National Research Council [10].
L’augmentation de température depuis 1800-1850 étant quasi linéaire, le rythme est quelque peu différent de l’augmentation du CO2, qui a montré une progression quasi quadratique sur la même période – avec une augmentation rapide après 1946 et une augmentation progressive qui a commencé autour de 1900. Il est donc au minimum problématique de considérer cette progression quasi linéaire de la température durant les 19e et 20e siècles comme due principalement au CO2.
On doit noter également que la fonction de modulation solaire est dérivée du C14 et du Be10 [11] ; Muscheler et al. [12] montre une tendance inversement proportionnelle à la tendance de température montrée aux Figures 2 et 3, et on peut supposer que le LIA et sa sortie sont peut-être en relation avec les variations d’activité solaire, même si les variations du Soleil durant un cycle d’activité de 11 ans sont réputées faibles, environ 0.1%. (Ndt TSI, Irradiance Solaire Totale)
2.2. L’Oscillation Multi-Décennale
Se superposant à la progression quasi linéaire de la température on trouve diverses variations. La plus marquante est l’oscillation multi-décennale, avec une amplitude d’environ 0.2°C et une période d’environ 50-60 ans; sur la Figure 1 nous pouvons voir trois principales augmentations débutant en 1860, 1910 et 1970. Ces augmentations ont culminé respectivement en 1880, 1940 et 2000. Jevrejeva et al. [9] a montré que le niveau des mers superposait des variations similaires à une augmentation quasi linéaire par ailleurs.
De plus, les progressions de 1860 et 1910 furent suivies chacune d’une décroissance significative. On peut par conséquent s’attendre à un arrêt ou même à une petite diminution de la tendance après 2000, compte tenu de cette analyse spectrale.
Cette variation fluctuante est probablement le résultat d’une oscillation multi-décennale [13, 14]. l’Oscillation Décennale Pacifique (PDO) possède une phase similaire montrée à la Figure 4 [15] ; les premières données remontant à 1900 montrent les mêmes changements de phase, on peut raisonnablement considérer que la variation multi-décennale de la température est en relation étroite avec la PDO, un phénomène naturel. A l’appui de cette prévision, la PDO montre une tendance décroissante claire depuis 2000.
Figure 4. L’Oscillation Décennale du Pacifique (PDO) [15]. http://www.ncdc.noaa.gov/teleconnections/pdo/
3. Synthèse
La Figure 5a montre les conditions ci-dessus en mode graphique et représente une version améliorée de la Figure 9 de Akasofu [8]. Le grand cartouche rectangulaire ombré en jaune montre les variations de température de 1860 à 2010 (données standard, similaires à la Figure 1), avec un trait noir montrant le taux d’augmentation de 0.5°C/siècle et l’oscillation multi-décennale en rouge et bleu, respectivement au-dessus et en dessous du trait. La Figure 5a montre le détail des données du cartouche jaune. La ligne pointillée avant 1860 indique que le trait linéaire peut être extrapolé jusques 1800 environ, en supposant que le LIA a réellement commencé à s’achever vers 1800. La Figure 5b montre les données HADCRUT4 [16], en même temps que leur lissage en cinq points. Il est clair d’après ces données que la tendance au réchauffement connaît une pause et que cela indique même un léger refroidissement après 2000.
Figure 5a. Une interprétation des changements de la température moyenne globale de 1800 à 2012. La température en ordonnée est pour l’échelle de référence ; voir le texte pour le détail. L’insertion au-dessus du cartouche jaune est une version détaillée des données du cartouche. Les données HadCRUT4 sont examinées par Morice et al. [16].
Dans le cartouche jaune, la variation entre 2000 et juin 2012 est appuyée par le trait bleu épais pour montrer que la tendance à la pause est un effet de l’oscillation multi-décennale. Au-dessus du cartouche jaune est montré le détail de ces données. En s’appuyant sur cette synthèse, on peut supposer que la pause actuelle au réchauffement est due au fait que l’oscillation multi-décennale a pris le pas sur l’augmentation quasi linéaire précédente (sortie du LIA). En réalité, ce type de tendance est similaire à celles qui ont eu lieu après 1880 et 1940, quand la température a décru jusques’en 1910 et 1970 respectivement (particulièrement à la lumière du fait que le CO2 a commencé à augmenter rapidement après 1946). On doit noter cependant que Levitus et al. [17] font état d’une augmentation continue du contenu thermique de l’océan après 2000, bien que le taux de croissance semble diminuer après 2004 ; d’un autre côté, les conclusions de Pielke [18] ne semblent pas montrer cette augmentation après 2000.
Figure 5b. Les données HADCRUT4 telles que montrées dans la figure 5a, avec le lissage en cinq points, mais pour l’intervalle 1980-2012 seulement.
La progression de température de 1975 à 2000, montrée par le trait rouge épais (ligne fondamentalement similaire à la ligne jaune de la Figure 1), est probablement composée à la base de la sortie du LIA, combinée avec la phase positive de l’oscillation multi-décennale [8]. Au contraire, le GICC considère l’élévation de température de 1975 à 2000 comme “très probablement” due à l’augmentation constatée des concentrations de gaz à effet de serre anthropiques [2]
Se basant sur cette hypothèse, le GICC prédit une augmentation de température de +2°C à +4°C en 2100 [2], comme illustré à la Figure 5a par l’extension en pointillés de la ligne rouge épaisse, censée plus immédiatement se traduire par une augmentation de +0.2°C ou plus en 2012. Cependant, la pause (ou même la légère décroissance) de la température depuis 2000 indique une situation plus proche de celle qui a régné après 1880 et 1940.
Il est donc fort probable que la progression quasi linéaire due à la sortie du LIA ait été temporairement surpassée par l’oscillation multi décennale, qui a atteint un pic positif autour de l’année 2000.
En supposant que ces résultats obtenus par analyse statistique se prolongeront tout au long du 21e siècle, nous devons observer la ligne en pointillés de 2012 à 2100 comme l’extrapolation linéaire, en conjonction avec l’oscillation multi-décennale. L’élévation attendue de température due à la sortie du LIA reste de 0,5°C, bien que la contribution de l’oscillation multi-décennale dépende de sa phase (+0.2°C).
4. Conclusion
Il est probable que la progression quasi linéaire et l’oscillation multi-décennale sont toutes les deux des variations essentiellement naturelles. Ainsi, afin d’estimer les effets du CO2 sur les deux derniers siècles, il est important d’isoler ces composantes naturelles des variations climatiques des données réelles de température.
Remerciements
L’auteur tient à remercier le Dr. Gerhard Kramm pour ses explications, ainsi que pour avoir amélioré la Figure 5a et fourni la Figure 5b.
Références et Notes
- Burroughs, W.J. Climate Change; Cambridge University Press: Cambridge, UK, 2001, pp.298.
- IPCC Climate Change 2007: The physical science basis. Contribution of Working Group I to the Fourth Assessment Report of the Intergovernmental Panel on Climate Change [Solomon, S.,
Qin, D., Manning, M., Chen, Z., Marquis, M., Averyt, K. B., Tignor, M., Miller, H.L. (eds.)]. Cambridge University Press, New York, USA, 2007. - Wu, Z., Huang, N. E., Long, S. R., Peng, C.-H. On the trend, detrending, and variability of nonlinear and nonstationary time series. Proceeding of National Academy of Sciences, USA,
2007, 104, 14889-14894. - Bryant, E. Climate Process & Change; Cambridge University Press: Cambridge, UK, 1997, 91-92, pp. 209.
- Esper, J.; Cook, E.R., Schweingruber, F. H. Low frequency signals in long tree-ring chronologies for reconstructing past temperature variability. Science 2002, 295, 2250-2253
- Nussbaumer, S. U., Zumbühl, H. J., Steiner, D. Fluctuations of the “Mer de Glace” AD 1500-2000; an interdisciplinary approach using new historical data and neural network simulations. Zeitschrift für Gletscherkunde und Glazialgeologie 2007, 40, 183 pp.
- Magnuson, J. J., Robertson, D. M., Benson, B. J., Wynne, R. H., Livingstone, D. M., Arai, T., Assel, R. A., Barry, R. G., V. Card, V., Kuusisto, E., Granin, N. G., Prowse, T. D., Stewart, K. M., Vuglinski, V. S. Historical Trends in lake and river ice cover in the Northern Hemisphere. Science 2000, 289, 1743-1746.
- Akasofu, S. On the recovery from the Little Ice Age. Natutral Science 2010, 2, 1211-1224.
- Jevrejeva, S., Moore, J. C., Grinsted, A., Woodworth, P. L. Recent global sea level acceleration started over 200 years ago? Geophys. Res. Lett. 2008, 35, L08715, doi:10,1029/2008 GL033611.
- National Research Council of the National Academies, 2006, Surface temperature reconstructions for the last 2000 years (Summary figure), Washington, D.C., pp.145.
- Hoyt, D. V., Schatten, K. H. The Role of the Sun in Climate Change. Oxford University Press, New York, USA, 1997, pp. 279.
- Muscheler, R., Joos, F., Beer, J., Müller, S. A., Vonmoos, M., Snowball, I. Solar activity during the last 1000 yr inferred from radionuclide records. Quaternary Science Rev. 2007, 26, 82-97.
- Schlesinger, E. E., Ramankutty, N. An oscillation in the globall climate system of period 65-70 years. Nature 1994, 367, 723-726.
- Polyakov, I. V., Bahtt, U. S., Simmons, H. L., Walsh, D., Walsh, J. E., Zhang, X. Multidecadal variability of North Atlantic temperature and salinity during the twenty century. J. Climate 2005, 18, 4562-4581.
- NOAA: http://www.ncdc.noaa.gov/teleconnections/pdo/
- Morice, C. P., Kennedy, J. J., Rayner, N. A, Jones, P. D. Quantifying uncertainties in global and regional temperature change using an ensemble of observational estimates: The HadCRUT4 data set. J. Geophys. Res. 2012, 117, D08101, doi:10.1029/2011JD017187.
- Levitus, S., Antonov, J. I., Boyer, T. P., Baranova, O. K., Garcia, H. E., Locarmini, R. A., Mishonov, A. V., Reagan, J. R., Seidov, D., Yarosh, E. S., Zweng, M. M. World ocean heat content and thermosteric sea level change (0-222m), 1955-2010. Geophys. Res. Lett. 2012, 39, L10603, doi:10. 1029/2012GL051106.
- Pielke, R. A. Sr., A broader view of the role of humans in the climate system, Physics Today 2008, 61, 54-55.
© 2013 by the authors; licensee MDPI, Basel, Switzerland. This article is an open access article distributed under the terms and conditions of the Creative Commons Attribution license (http://creativecommons.org/licenses/by/3.0/).
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Syun-Ichi Akasofu, de l’International Arctic Research Center, University of Alaska Fairbanks, USA
Article original paru dans Climate le 15 avril 2013 – Traduit et publié par Scaletrans sur Skyfall
Tiens des scientifiques qui ne se prennent pas pour le devin dans Astérix !
Les modèles utilisés s’étant montrés inadéquats on en revient aux analyses de courbes historiques pour les extrapoler vers l’avenir.
Les analyses des cours de la bourse ne sont pas différentes et chacun sait qu’elles ne sont pas capable de prédire quoi que ce soit.
La climatologie a un problème existentiel.
« Les analyses des cours de la bourse ne sont pas différentes »
Je me suis souvent fait la même réflexion. Les Madoff du climat qui vivent de la spéculation au réchauffement ne seront évidemment pas d’accord.
La bulle climatique est en train de se dégonfler. Notez que comme dans la crise des subprime, les derniers à réagir seront ceux qui vont y laisser leur chemise. La France en particulier.
Je suis un climato-sceptique forcené et si dans cet article intéressant que je connaissais en version anglaise il n’est que peu mentionné l’effet de l’activité solaire telle que mesurée par l’abondance des taches. En effet les taches solaires sont une matérialisation visible de remontées d’énergie des profondeurs du soleil vers la photosphère. Or le petit âge glaciaire du début du XIXe siècle dit minimum de Dalton correspond à un affaiblissement de l’activité solaire et de même pour le minimum de Maunder (début XVIIIe). L’activité solaire a un effet essentiel sur le climat terrestre et ses évolutions, en particulier au niveau des oscillation décadales (Atlantique) et multidécadales (Pacifique) … Comme je l’exposais dans un billet de mon blog dont je me permets de citer le lien, on doit plutôt s’attendre dans les prochaines années à un autre âge glaciaire, CO2 ou pas, effet de serre (jamais prouvé) ou pas.
http://jacqueshenry.wordpress.com/2013/12/17/les-battements-daile-du-papillon/
» on doit plutot s’attendre dans les prochaines années à un autre age glaciaire »
fichtre, pire qu’un réchauffiste, un congeliste…
http://system.solaire.free.fr/evolution-de-la-temp-suivan.gif
J’avais cru comprendre au contraire que les cycles solaires allaient entrainer une augmentation de la température… :-°
Ca fait 150 ans qu’on connait l’effet de serre et voila qu’un congéliste forcené sous entend que ca n’existe pas.
l’effet de serre, c’est vrai on connait.
seulement voilà, si vous suivez un peu, au lieu de dormir près du radiateur, le phénomène est ici improprement appelé, effet de serre, toute la littérature sur le sujet en convient.
par contre la backradiation, c’est plus subtil, faut être climstrologue pour comprendre.
et j’attends toujours une démonstration convaincante de la validité de cette théorie?
Spencer a bien essayé de nous convaincre avec des expériences dans son jardin,,mais à part cela, je n’ai jamais rien lu d’autre?
mais vous avez quelque chose sur le sujet, j »adore apprendre.
Entre nous, et dieu sait si nous en avons discuté des nuits entières, nous avons appelé cela « le bidulator » à l’initiative ( oh combien heureuse) d’un intervenant.
PS:je souhaiterais ne pas mourir sans savoir, c’est dire hein….
Extrait de Wikipedia sur les couvertures de survie :
La couverture de survie possède deux faces, généralement une surface dorée et une argentée. Généralement, la surface dorée a une capacité d’absorption de la chaleur de 50 % et la face argentée reflète à 90 % le rayonnement infrarouge. Du fait de sa température, un corps humain est émetteur de rayonnement thermique dans le domaine de l’infrarouge (proche de 10 micromètres). Pour lutter contre l’hypothermie, la surface dorée doit être à l’extérieur[1]. Ainsi, le rayonnement infrarouge intérieur est conservé, et une partie de celui provenant de l’environnement extérieur est absorbé et complète l’apport calorifique. Pour lutter contre l’insolation, il est conseillé de placer la face argentée à l’extérieur, celle-ci réfléchissant le rayonnement infrarouge à 90 %[1].
Cependant, une étude, menée par Planète Sciences[2] semble prouver qu’il serait préférable, pour conserver la chaleur, de placer la surface dorée vers l’intérieur.
J’en déduis qu’on ne sait même pas si une couverture de survie réchauffe parce qu’elle est étanche à l’air ou parce que elle « piège » les infra-rouges.
Je constate les mêmes doutes sur l’efficacité des isolants minces à réflecteurs argentés dans la construction.
C’est pourtant facile à priori de réaliser l’expérience de Spencer. Quelqu’un l’a fait ou pas ?
Si vous tenez absolument à savoir, je vous conseille la cryogénisation …
Ca fait 220 ans que l’on connait l’homoepathie et il y a toujours des gens qui sous-entendent que ça n’existe pas.
Ca fait des milliers d’années que l’on connait les mages, les devins et les rebouteux et il y a toujours des gens qui sous-entendent que ça n’existe pas.
Ca fait un siècle que l’on connait les rayons N et il y a toujours des gens qui sous-entendent que ça n’existe pas.
Ca fait 150 ans que l’on connait le Père Noël et il y a toujours des gens qui sous-entendent que ça n’existe pas.
Le doute est toujours quelque chose de normal face à quelque chose qu’on ne comprend pas, mais on a des raisons plus ou moins légitime de douter. La ca me parait un peu convenable pour contribuer à essayer de détruire la thèse du RCA. Il y a pourtant bien d’autres pistes plus intéressantes.
« La ca me parait un peu convenable » ?
Comme d’habitude, l’article donne le coup d’envoi à un vaste règlement de compte entre anti et pro RCA. Avec remise en compte pour commencer de « l’effet de serre ». Pourtant l’article ne porte pas sur ce point.
L’article se contente d’analyser les variations de la température au fil des siècles et de montrer que sans en comprendre les raisons, les récentes variations sont globalement conformes à ce qui a été observé auparavent. On peut bien sur ergoter sur l’imprécision des mesures, l’absence d’explication scientifique des phénomènes ou plus simplement sur le fait que cela ne prouve rien.
Mais la théorie du « RCA catastrophique » – et ce n’est pour moi rien de plus qu’une théorie – est basée :
– sur la supposition que la récente montée des températures est TOTALEMENT anormale,
– qu’aucun autre facteur que le CO2 (ou des aérosols ou autres GES) ne peut intervenir sur le climat et donc expliquer la montée des températures
– que le fait de fournir une théorie en empilant des suppositions d’une science imparfaite a « force de vérité » si on parvient à expliquer cette soi-disant montée anormale des températures.
Chacun de ces 3 points est fortement douteux. L’article se contente de critiquer le premier point : la montée de températures entre 1970 et 2000 est moins « anormale » qu’il n’y parrait (ou pas du tout). Et donc l’estimation du rôle du CO2 est forcément surestimée, les « projections/prédictions » sont biaisées à la hausse par la négation des cycles ou d’une « sortie d’aire glaciaire » non élucidée et le catastrophisme a autant de valeur scientifique qu’une prédiction de voyante extralucide.
Il a été dit :
« Les économistes ont inventé les climatologues afin de se sentir moins seuls. » 😈
Pour être complet sur cet article truffé d’erreurs statistiques et d’approximations physiques, je vous invite à lire cette réponse parue dans la même revue : http://www.mdpi.com/2225-1154/1/2/76
Je vous avais bien dit plus haut que « Les Madoff du climat qui vivent de la spéculation au réchauffement ne seront évidemment pas d’accord. »
La question n’est pas « d’être d’accord » ou non. Quand on confond corrélation statistique et causalité, c’est une erreur. Quand on établit une corrélation sur la seule comparaison visuelle de deux courbes, c’est une erreur. Quand on extrapole linéairement la « sortie du petit âge glaciaire » jusqu’en 2100 sans aucune justification physique, c’est une erreur. Quand on pense que la réponse en température au CO2 est une fonction linéaire de la concentration de CO2, c’est une erreur. Je continue ?
Pragma, je continue à vous répondre car je vous sais d’habitude rigoureux et critique sur les aspects scientifiques. Si vos réponses consistent désormais à dénigrer mes interventions sans argument scientifique, je m’arrête là avec vous.
« Quand on confond corrélation statistique et causalité, c’est une erreur. »
Venant d’un croisé chauffard, je la trouve assez somptueuse.
Je suis sur qu’il n’a même pas compris votre remarque.
Si, si, j’ai compris. Mais je ne vois pas en quoi je devrais me sentir concerné, vu que je n’ai jamais commis l’erreur que je dénonce dans mes précédents commentaires. Concernant l’attribution des changements climatiques, j’ai au contraire toujours mis en avant la nécessité de compléter les analyses statistiques par de la compréhension des processus physiques. Au passage, il me semble vous avoir déjà indiqué cette brochure du CNRS dont la section 2.4 est précisément dédiée à cette problématique : http://www.insu.cnrs.fr/files/plaquette_missterre.pdf
Cela fait bien longtemps que je ne réponds plus à Abitbol. Pragma, le mépris de votre dernière réponse m’amène à adopter désormais la même attitude avec vous.
Oh, mince, voilà que vous venez de vous brouillez avec CCP…
Il fait du boudin et veut plus vous causer.
C’est si injuste !
Coquille : » Le grand cartouche rectangulaire ombré en jaune montre les variations de température de 1860 à 2010″
C’est 1880 a 2010 d’apres ce qu’on voit.
Tout le « gros » problème qui frise la malhonnêteté est le choix de la moyenne de températures qui sert à quantifier ce fameux appelé anormalité. La même erreur est faite par dendrologie ou l’étude de la teneur en béryllium dans les stalagmites qui servent de proxis pour l’étude de l’évolution des températures. Les pseudo-climatologues de l’IPCC choisissent la moyenne qui les arrangent pour prouver ce qu’ils n’arrivent pas à prouver, c’est-à-dire une gigantesque influence du CO2 sur le climat terrestre qui provient de l’activité humaine. Or l’effet de serre est une théorie qui n’a jamais été prouvée et qui est en violation avec le deuxième principe de la thermodynamique et la loi du corps noir dite de Stefan-Boltzmann.
Juste un exemple illustrant l’ineptie grossière de cette théorie de l’effet de serre :
mettez-vous devant un miroir, votre corps dégage des infra-rouges, il fonctionne comme « un corps noir » au sens thermodynamique du terme, le miroir reflète les infra-rouges que vous émettez vers vous. La loi de Stefan-Boltzmann dit clairement que jamais ces infra-rouges qui reviennent vers vous ne pourrons vous réchauffer. Les pseudo-climatologues ont allègrement ignoré cette loi fondamentale qui stipule en d’autres termes qu’une source froide ne peut en aucun cas réchauffer une source plus chaude (en termes de corps noir). Vous voulez un autre exemple ? Un glaçon (à 0 °C soit 273 degrés K) renferme une certaine énergie thermique décrite par la loi sus-dite or il ne peut pas réchauffer une verre d’eau à 10 degrés (293 °K) en cédant à l’eau son énergie thermique.
C’est en ignorant scandaleusement pour un scientifique que James Hansen et ses acolytes ont monté cette gigantesque imposture du réchauffement par forçage radiatif qui est un pur non-sens scientifique. Pour terminer le CO2, s’il possédait un « effet de serre » , cet effet serait 10000 fois inférieur à celui de la vapeur d’eau : c’est encore une donnée scientifiquement purement et simplement ignorée par les escrocs de l’IPCC. Le problème est que quand 3000 (pseudo)scientifiques clament les mêmes mensonges avec le soutien d’Al Gore, on finit par les croire !
Moi (qui ne crois pas du tout dans le GIEC – ou plutôt qu’ils sont des escrocs patentés), je leur propose depuis un nombre d’années de s’engager sur une prédiction plus proche, constatée avec huissier, de la température en 10 points du globe au solstice d’hiver par exemple. Avec +/- 1° de précision. Par exemple l’année prochaine.
Pour qu’on puisse vérifier. Si.. pas bon ils démissionnent tous en bloc.
Mais vous savez quoi ?
Ils ne veulent rien entendre… comme tous les escrocs a la petite semaine, voyants etc…
Vous confondez prévision météo (i.e. déterminer le temps qu’il va faire) et projection climatique (i.e. estimer la densité de probabilité, c.a.d. l’ensemble des météos possibles).
Difficile de prévoir à quelle place finira la France à la prochaine coupe du monde de foot. En revanche tout à fait possible, sans être voyant, de prévoir qu’elle sera entre la 1e et la 32e place.
C’est surtout facile de faire une prédiction à 100 ans, toute la population actuelle sera morte.
C’est vraiment minable. Quand on leur demande dans 10 ans ils hurlent « on n’a pas le temps ».
C’est le b.a.-ba d’un vendeur qui vous dit: « C’est le dernier exemplaire, pressez-vous d’acheter »
C’est comme quand votre banquier vous vend un placement et que vous allez le voir 2 ou 3 ans après parce que ça baisse : il vous dit que c’est du long terme !
Mon banquier ne me vends pas de placement. Il a essayé, pourtant.
Parce que le banquiers, tout comme les réchauffistes, ne cherchent pas votre bien, mais leur commissions. Et si quelqu’un perd de l’argent, ce sera vous, pas eux.
En attendant, nous avons cela à propos des projections climatiques :
http://www.drroyspencer.com/wp-content/uploads/CMIP5-73-models-vs-obs-20N-20S-MT-5-yr-means1.png
Idem pour les projections climatiques, on peut raisonnablement penser que le climat ne variera-pas de plus ou moins dix degrés d’ici la fin du siècle…
@Contrecontrepoints
« Difficile de prévoir à quelle place finira la France à la prochaine coupe du monde de foot. En revanche tout à fait possible, sans être voyant, de prévoir qu’elle sera entre la 1e et la 32e place »
Voici une affirmation qui est frappée au coin du bon sens.
C’est de la même façon qu’on peut affirmer, sans grand risque de se tromper, que le réchauffement du 21ème siècle sera compris entre -2°C et +2°C
Le GIEC a, dans sa dernière mouture, fait un pas en avant dans cette direction. Je formule le souhait, si par malheur cette institution aussi crédivore qu’inutile devait perdurer, qu’elle persévère dans ses bonnes dispositions.
@Papyjako « on peut affirmer, sans grand risque de se tromper, que le réchauffement du 21ème siècle sera compris entre -2°C et +2°C »
Vous éveillez ma curiosité. Pouvez-vous svp détailler les bases scientifiques de votre affirmation ?
« on peut affirmer, sans grand risque de se tromper, que le réchauffement du 21ème siècle sera compris entre -2°C et +2°C » c’est du radotage, toujours la même affirmation gratuite. J’affirme sans grand risque de me tromper qu’il n’y a également aucune base scientifique.
@Contrecontrepoints
Pour « satisfaire votre curiosité », reportez-vous à l’AR5.
Sachant que le GIEC a toujours, sans exception aucune, exagéré le réchauffement
1) En se basant sur des températures terrestres trafiquées pour faire apparaître un réchauffement là où il n’y en a pas ou en l’amplifiant là où il y en a (http://bit.ly/1f8xiF3)
2) En fondant ses prédictions apocalyptiques sur des modèles alimentés par des hypothèses non prouvées (sensibilité au CO2)
On peut, sans grand risque de se tromper, disqualifier les prévisions les plus extrêmes.
De ce fait, ma fourchette (-2°C, +2°C) englobe la partie plausible de celle du GIEC, et a donc une « plausibilité » au moins égale.
Je prends donc moins de risque de me tromper que le GIEC auquel je crois savoir que vous vouez une admiration sans borne, admiration dons j’aimerais qu’en retour vous puissiez me détailler les bases scientifiques.
@MDR
MDR
C’est rigolo, quand on lit que certains parlent de « bases scientifiques » alors que ce ne sont certes pas eux qui jettent ces « bases »… Donc, on comprend qu’ils se basent sur les « bases » de tiers, mais on ne sait sur quelles bases tient ce jugement sinon qu’ils reconnaissent une certaine autorité aux concepteurs des « bases » en question. Bref, « certains disent ça et je suis d’accord avec eux » me parait une bonne traduction de « bases scientifiques ».
Désolé, si ça ne fait rire que moi…
@Abitbol
Rassurez-vous, vous n’êtes pas seul … Moi aussi, je ris … jaune … car je commence à penser que cette lamentable farce a largement dépassé sa date de préemption.
Pourquoi ne fait il pas -18 sur Terre dans ce cas? Donnez les raisons.
Pour la même raison que vous ne mourrez pas de froid sous la couette, parce que régulièrement vous faites le plein d’énergie. Sinon essayez de mettre un cadavre encore chaud sous la couette dans une pièce à zéro degré et regardez après 24h si la couette a conservez toute la chaleur du corps…
Peut être mais quelles sont les mécanismes physiques? Qu’est ce qui joue le rôle de couette? J’avoue que sans considérer l’effet de serre de la vapeur d’eau, ca me parait délicat.
Une couette emprisonne l’air chaud. L’air est un très bon isolant quand il n’y a pas de mouvements de convexion. Le simple fait de réchauffer l’air en altitude réchaufferait l’air au sol en diminuant la convection.
Pour la vapeur d’eau, il ne faut pas oublier qu’elle finit par se condenser (récupérant de la chaleur) et retourner au sol (avec sa chaleur). Cependant, une explication simpliste est peut-être incorrecte (et j’ose espérer que les météorologues maîtrisent les calculs de pression relative et de gradiant adabatique – l’air se refroidit quand il monte car il se détend).
Personnellement, je crois que le modèle de « backradiation » est trop simpliste mais correct. (A 90% de « certitude », car on a vite fait de se planter en applicant des lois physiques de façon incorrecte). Mais les phénomènes sont tellement nombreux, les calculs incertains, les paramètres pifométriques et chacun impossible à vérifier expérimentalement que l’incertitude sur l’effet du CO2 est vraissemblablement d’un facteur 1 à 4.
Les phénomènes de saturation de l’effet de serre et de contre-réaction positive/négative par les nuages semblent eux aussi pas du tout maîtrisés. On peut pourtant suposer qu’un mécanisme empêche le système de s’emballer : réchauffement -> plus de vapeur d’eau -> réchauffement -> plus de vapeur d’eau -> réchauffement … Mais comme toujours, il faut se méfier des conclusions qu’on peut tirer de présentations de vulgarisation scientifique – et aussi des scientifiques quand il ne peuvent apporter de preuve expérimentale.
En effet, l’atmosphère retient une partie de la chaleur renvoyée de la terre vers l’espace. Plus l’atmosphère est impure, plus elle retient. C’est pourquoi dans les déserts où il n’y a ni arbre au sol, ni nuage dans le ciel, il fait froid dès la tombée de la nuit.
Les calculs de « backradiation » dont parle pragma sont faits à partir d’une composante seconde de ce qui peut éventuellement rendre l’atmosphère plus opaque, le CO2. Personne ne sait comment on calcule la composante majoritaire qui est la vapeur d’eau, environ 90% du total.
mon cher Pragma, j’aime bien votre curiosité, et votre désir d’entretenir honnêtement une controverse.
reprenons votre commentaire.
Une couette emprisonne l’air chaud. L’air est un très bon isolant quand il n’y a pas de mouvements de convexion.
à mon humble avis,, ceci est partiellement vrai.Le matériau constituant une couette n’est pas que de l’air, mais la présence de l’air est un obstacle à la conduction dans le matériau de la couette d’autant qu’il est emprisonné.Et l’air chaud n’est pas emprisonné, mais sa dissipation est ralentie du fait de la mauvaise conduction entre la face interne et externe.
Pour la vapeur d’eau, il ne faut pas oublier qu’elle finit par se condenser (récupérant de la chaleur) et retourner au sol (avec sa chaleur). Cependant, une explication simpliste est peut-être incorrecte (et j’ose espérer que les météorologues maîtrisent les calculs de pression relative et de gradiant adabatique – l’air se refroidit quand il monte car il se détend).
la chaleur (4/5 du globe, c’est de la flotte, et à part quelques endroits, les terres émergées sont très humides, on en sait quelque chose) évapore l’eau( et partant refroidit la surface, et se condense à des altitudes diverses(dans la ceinture intertropicale, jusqu’à la limite de la troposphère) en relachant la chaleur latente,qui soit est transportée par les vents, et/ou directement vers l’espace.Il s’agit donc d’un puissant régulateur de la chaleur accumulée.
Personnellement, je crois que le modèle de « backradiation » est trop simpliste mais correct
je ne parierais pas là-dessus mais comme je n’ai aucune réponse, je laisse croire.
pour le reste, je pense que l’absence de hot spot dans la ceinture intertropicale est un sérieux problème pour la théorie CO2
par contre, l’homme modifie le climat de multiples façons:changement d’affectation des sols,changements locaux dans les surfaces d’évaporation, rejet de particules,pollution des océans,de la haute atmosphère de diverses façons, le tout étant impossible à quantifier bien entendu.
Mais le hiatus actuel est un très sérieux problème pour l’église, pire que si Jesus se noyait en marchant sur l’eau.
Bien à vous
@joeletaxi
La couette : j’aime bien les couettes en plume de cannard (ou d’oie) : la nature a trouvé un bon compromis pour retenir la chaleur en laissant filtrer l’humidité. Après, comparer l’atmosphère à une couette ou une serre est toujours un gros à peu près, mais il n’y a pas de controverse.
Je me suis fait des noeuds à la tête en pensant à l’expérience de Spencer. Mais je trouve inutile de s’acharner sur un point particulier de controverse dans la supposée ‘settled science’ du climat : quand on accumule autant de suppositions, d’estimations, d’approximations toujours orientées dans le but d’attribuer un maximum de réchauffement au CO2, il est peu probable d’obtenir une représentation physique qui tienne la route.
Les problêmes de « l’église du RCA » comme l’absence de hot spot ou les modèles qui ne modélisent pas ne m’étonnent donc pas le moins du monde. Ce qui m’étonne, c’est l’acharnement des scientifiques à ne pas reconnaître que sans comprendre l’optimum médiéval, le petit age glaciaire, la baisse de températures entre 1945 et 1970, la montée des océans depuis 2 siècles, ils peuvent difficilement comprendre le climat des 40 dernières années ou modéliser son évolution de manière fiable (ni en valeur, ni en tendance)
Une dernière remarque : une inversion de tendance (ou une simple inflexion du réchauffement) peut il me semble générer des « changements climatiques » plus brutaux qu’une simple élévation continue de température. Pourquoi ne pas voir dans des phénomènes meteo extrêmes le signe d’un changement de tendance … Excusez moi, je blasphême …
il existe des tas de verssion de calcul de ces -18°, dont le calcul repose sur des approximations et des erreurs bien commodes.
Spencer et Lintzen ont fait l’hypothèse d’une terre avec une atmosphère sans gaz sataniques,(mais également sans océan,qui est le vrai moteur du climat)et parfaitement stratifiée.Ils sont arrivés au même résultat d’une t° au niveau du sol de 65 °( tiens c’est ce que l’on constate dans le désert, bien qu’il ne fasse jamais parfaitement sec)
et la nuit cela descend vite ,il gèle avec des t° de -10 facile.
Si de façon abusive et parfaitement fausse je fais une moyenne, cela nous donnerait entre environs 37°2, le matin, ce qui est parfait à tout point de vue , convenez en.
Vous avez une référence d’article ?
Ca me parrait intéressant comme théorie : la terre pourrait en effet être à une température moyenne supérieure à 15° sans intervention d’aucun effet de serre et uniquement refroidie par les nuages (régulation par l’évaporation et l’albedo).
un bon début c’est de répondre à cette proposition de Spencer cf article yes Virginia….
et les articles suivants
cela a donné des polémiques enflammées sur Skyfall, mais qui n’ont abouti à rien, d’où la qualification de « bidulator »
J’attends toujours, et nous sommes nombreux, une expérimentation, dans des conditions de labo, de la réalité de la backradiation.,d’autant plus que cela me semble tout à fait faisable.
Dans la réalité de la nature, jamais les conditions ne permettent de valider cette théorie, il y a trop d’autres éléments qui interviennent.
Je parlais simplement du calcul brut de la température au sol sans atmosphère …
Par « backradiation » vous parlez de des calculs d’émission IR de l’atmosphère ou du calcul de température de corps gris par inversion de la loi de Stefan-Boltzmann.
Djamal : « Pourquoi ne fait il pas -18 sur Terre dans ce cas? Donnez les raisons. »
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Mais il fait -18°C sur Terre, aux endroits où il y a peu de gaz, comme sur le mont Everest. Et quand on descend de 1000m, la température monte de 6°C.
C’est la pression qui fait la température, que ce soit sur Terre, sur la Lune, sur les satellites de Saturne, sur Vénus, sur Mars… même pas la nature du gaz et encore moins les gaz dit à effet de serre. Sur Vénus qui est rempli à 100% CO2, à l’altitude où la pression est de 1 bar, la température est la même que sur Terre.
La théorie de « gaz à effet de serre » ne sert à rien à part pomper du fric aux couillons, elle ne permet de prédire la température nulle part. La théorie de « l’effet d’atmosphère » (relation pression-température), elle permet de prédire la température partout.
« C’est la pression qui fait la température ». En etes-vous certain? J’ai souvent le sentiment qu’il fait plus froid en hiver qu’en ete et la derniere fois que je me suis trouve sous pression a 15 metres sous la mer (le differentiel de pression etait plus grand qu’avec l’Everest je crois) je n’avais pas particulierement chaud.
Ceci dit, je veux bien croire que toutes choses egales par ailleurs (notamment le rayonnement solaire) la pression a un effet sur la temperature, j’aurais tendance a penser qu’il est marginal.
PV=nRT
dede : « « C’est la pression qui fait la tempérture ». En etes-vous certain? J’ai souvent le sentiment qu’il fait plus froid en hiver qu’en ete »
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Il fait plus froid quand on monte en altitude, qu’on soit en hiver ou en été, ce que la théorie des gaz à effet de serre est incapable d’expliquer. Comme elle est incapable d’expliquer pourquoi il y a la même température à Bangkok, saturé en gaz « à effet de serre » (vapeur d’eau) qu’à une ville de même latitude et altitude, comme Tombouctou où l’air est sec.
dede : « la derniere fois que je me suis trouve sous pression a 15 metres sous la mer (le differentiel de pression etait plus grand qu’avec l’Everest je crois) je n’avais pas particulierement chaud. »
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La loi PV=nrT s’applique aux gaz, pas aux liquides.
dede : « la pression a un effet sur la temperature, j’aurais tendance a penser qu’il est marginal. »
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Un changement de 1000m, correspond à une variation de 10% de pression et un changement de 6°C de température, c’est PAS marginal, surtout quand on sait que le réchauffement katastrophique-à-la-giec de 0,6°C sur un siècle correspond à une simple variation de 100m d’altitude ! Bref, dès qu’il s’agit de quantifier et de placer les choses en perspective, la théorie de l’effet dit de serre est à la rue.
Pour Bangkok et Tombouctou, j’aurais plutôt invoqué la chaleur latente de vaporisation/liquéfaction de l’eau pout interpréter les variations de température.
A Tombouctou l’absence de vapeur d’eau fait brusquement chuter les températures la nuit.
Pas besoin de PV = nRT ou d’une autre équation d’état plus complexe, d’ailleurs la pression varie peu au niveau du sol.
De toute façon, ces articles scientifiques qui manipulent les « températures moyennes » et proposent des analyses spectrales sur des signaux totalement bruités me laissent dubitatif.
Regardez la figure 3 : vous y voyez une tendance « globale » dans ces fichues courbes ? ça ressemble à rien, ou alors vous avez la foi ! Le tout est contenu dans moins d’un degré Celsius, à peine la précision des thermomètres ! Et je ne parle même pas de la figure 2 sur les cernes des arbres, c’est de la science pathologique.
Mais il fait largement moins lorsque l’on quitte la troposphère, on est loin des -18. Le mécanisme d’absorption de rayonnement des molécules à effets de serres sont pourtant bien connus et cette explication sur les couettes ne me suffit pas.
Djamal : « cette explication sur les couettes ne me suffit pas. »
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Effectivement, on ne peut pas faire boire à un âne qui n’a pas soif. Rien ne peut contredire la théorie de l’effet de serre puisque tout est dû à la hausse des gaz à effet de serre, qu’il y a sécheresse ou inondation, tempête ou canicule, neige ou pas de neige…
Mais qu’est ce que? Je suis curieux d’en savoir plus sur vos points de vue sur l’effet de serre
et résultat tu me traites d’âne, et d’où tu parles de tempête et de sécheresse, j’ai pas parlé de ces conneries moi. Puisque c’est comme ça allez raconter vos histoires de couettes à dormir debout ailleurs.
« Les pseudo-climatologues ont allègrement ignoré cette loi fondamentale qui stipule en d’autres termes qu’une source froide ne peut en aucun cas réchauffer une source plus chaude (en termes de corps noir). »
Ahahah !
Je suis bien incapable d’apprécier ce qui semble être des subtilités statistiques, même si je crois en discerner le sens général et la disjonction effet de serre et température(s).
Cela dit :
moyenne de températures = oui.
une température moyenne = non.
Ca fait 25 ans que l’on connait la « mémoire de l’eau’ et il y a toujours des gens qui sous-entendent que ça n’existe pas.
la matière vivante , même morte a une mémoire ; les roches ont une mémoire , les liquides aussi ; le pétrole entre autre , l’eau aussi ( si vous avez le courage tapez residual salt analysis) ; les gaz aussi , entre autre le CO2 qui sait s’il vient des volcans ou de la combustion des HC fossiles; en lisant Roger Penrose , les cycles du temps ,une nouvellevision de l’univers , il prétends que même le fonds diffus cosmologique a la mémoire de l’univers qui existait avant le nôtre ; je pense qu’il pousse la mémoire ou le bouchon un peu loin.
Le bouchon aussi a de la mémoire, le vin s’en souvient, pourtant il est bouché.
excellente !
Tu pousses le bouchon un peu loin, Maurice !