Venezuela : la révolution bolivarienne ne marche plus, elle court

La révolution socialiste bolivarienne débouche sur une inflation massive et une dévaluation de plus de 90 %.

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Venezuela : la révolution bolivarienne ne marche plus, elle court

Publié le 25 janvier 2014
- A +

Par Guillaume Nicoulaud.

VenezuelaLe 1er janvier 2008, le bolivar fuerte remplace le bolivar à une parité de 1 pour 1000.

À cette occasion, le gouvernement chaviste établit le taux de change de sa nouvelle monnaie à 2,15 bolivars par dollar. Le 11 janvier 2010, le bolivar fuerte est dévalué de 50 % à 4,3 bolivars/dollar ; parallèlement, le Venezuela crée un second taux de change officiel, réservé aux importations de produits de premières nécessités, de 2,6 bolivars/dollar. Un an plus tard, le 4 janvier 2011, ce second taux officiel est supprimé — il n’existe alors plus que la parité officielle de 4,3 bolivars/dollar ; et, le 13 février 2013, le bolivar est de nouveau dévalué à 6,3 bolivars/dollar (-31,75 %).

Nous sommes donc en janvier 2014, le taux de change officiel du bolivar est toujours fixé à 6,3 bolivars pour un dollar (soit une dévaluation officielle de 66 % en six ans) et le président Maduro l’a promis, il l’a juré : il ne le dévaluera pas en 2014.

Techniquement, le contrôle des changes fonctionne de la manière suivante : pour se procurer des dollars, les Vénézuéliens ont en principe l’obligation de s’adresser à l’administration créée à cet effet, la Cadivi1, qui change des bolivars au taux officiel. D’où la Cadivi tient-elle ses dollars ? Eh bien, pour l’essentiel, elle les achète à Petróleos de Venezuela (PDVSA), l’entreprise publique qui a la haute main sur le stock de pétrole et de gaz naturel vénézuélien, l’un des plus importants au monde. C’est le principe : on échange du pétrole contre des dollars, puis on revend ses derniers contre des bolivars au cours officiel, c’est-à-dire qu’on les brade.

Or, non seulement la production de PDVSA, qui ne recrute désormais que des militants chavistes, s’effondre littéralement mais en plus, il semble que, depuis au moins septembre 2012, la planche de la Banco Central de Venezuela tourne à plein régime pour financer la révolution bolivarienne. C’est-à-dire qu’il y a de plus en plus de bolivars et de moins en moins de dollars, et que Caracas doit piocher dans ses réserves de changes pour tenter de compenser (8 milliards de dollars en 2013).

En d’autres termes, à 6,3 bolivars pour un dollar, le taux de change officiel relève de la plaisanterie : au marché noir, le dollar se négocie aujourd’hui au-delà des 80 bolivars. Pour mémoire, en août 2011, alors que la parité officielle était encore fixée à 4,3 bolivars, le dollar se négociait déjà aux alentours de 8,5 bolivars : c’est-à-dire qu’en deux ans et demi, la décote du marché noir est passée de 49 % à 92 % et qu’en six ans, le bolivar fuerte a en réalité perdu environ 97 % de sa valeur.

Selon les estimations de Steve H. Hanke, professeur d’économie appliquée à la Johns Hopkins University, cet écart entre le taux officiel et le taux de marché2 implique une inflation de l’ordre de — tenez-vous bien — 333 %. Chiffre à comparer au taux d’inflation officiel de 54,34 % (octobre 2013) évoqué par Caracas ; lequel, étant donné le contrôle des prix qui se généralise, ne signifie absolument rien.

Le résultat, outre le développement du marché noir du bolivar, c’est que la Cadivi rationne sévèrement les billets verts, ce qui implique que les entreprises et les particuliers qui souhaitent importer ce dont le Venezuela a cruellement besoin — c’est-à-dire à peu près tout sauf du pétrole — ne peuvent tout simplement plus le faire3.

Bref, c’est la pénurie.

Pas plus tard qu’hier, Empresas Polar, le principal importateur de produits agroalimentaires vénézuélien, avertissait que, la Cadivi étant manifestement incapable de lui fournir les 463 millions de dollars dont elle a besoin pour régler ses fournisseurs, ces derniers lui coupaient ses lignes de crédit. Quelques heures plus tard, c’était la compagnie aérienne Air Canada qui, après American Airlines, Aeromexico, Avianca et Air Europa, annonçait qu’elle cessait de vendre des billets au Venezuela afin d’éviter de s’exposer plus encore à une devise manifestement aussi inconvertible qu’elle est surévaluée4.

Naturellement, qui dit pénurie de biens et services dit envolée des prix, laquelle est naturellement mise sur le dos des fameux spéculateurs et autres ennemis de l’intérieur, ce qui entraine invariablement, lorsque l’on a affaire à de tels analphabètes, la promulgation de lois visant à contrôler les prix. Ainsi donc, après avoir organisé manu militari la baisse forcée des prix de nombreux biens de consommation courante — et, au passage, détruit encore un peu plus le tissu économique local — voilà que Maduro entend imposer un taux de marge maximum (30 %) à l’ensemble de l’économie — ce qui ne va, bien sûr, faire qu’empirer les choses.

Entretemps, afin d’alléger un peu le poids du contrôle des changes sur certains secteurs (tourisme, compagnies aériennes…), l’administration chaviste a également créé un nouveau machin administratif, la Sicad, chargé de mettre aux enchères quelques dollars de plus à un prix plus élevé — environ 11,3 bolivars/dollar au dernier pointage. L’objectif de la manœuvre ne trompe à peu près personne : le gouvernement Maduro prépare la prochaine dévaluation ; laquelle ne sera pas suffisante pour rétablir les importations mais largement assez importante (à 11,3 bolivars/dollar, cela ferait du -44,25 %) pour ruiner encore un peu plus le pouvoir d’achat des Vénézuéliens.

La révolution bolivarienne ne marche plus, elle court. La suite au prochain numéro…

Sur le web

  1. La Comisión de Administración de Divisas, créée par Chavez le 5 février 2003 en même temps que le contrôle des changes lui-même.
  2. Voir la page du Troubled Currencies Project. L’équipe du Pr. Hanke utilise une parité de un dollar = 73,42 bolivars (19/01/2014).
  3. Ironie du sort, c’est aussi le cas de PDVSA qui, privé de ses dollars, ne peut plus investir sans s’endetter massivement. 
  4. Au total les compagnies aériennes auraient l’équivalent de 3,3 milliards de dollars au taux officiel bloqués en bolivars pour cause de contrôle des changes. Les revendre au taux du marché signifierait une perte de 92 % de ce montant.
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  • Ne faites pas attention à ce que Nicoulaud raconte, il parle de la France, là !

  • Si l’auteur de cette article est si intelligent et si malin, pourquoi n’est-il pas un George Soros ou un Warren Buffet ?
    Il connait grâce à ses analyses le destin économique des nations, donc il pourrait devenir milliardaire en spéculant à la baisse ou à la hausse sur les monnaies ou sur les indices boursiers selon que ces pays respectent ou ne respectent pas les thèses de Hayek, Friedman, Say, etc ?

    • Peut être le fait il? Je ne vois nul part afficher les revenus de ce monsieur, il est peux être multimillionnaire…Mais foin de ces considérations oiseuses. Il n’est pas besoin d’être un génie de la finance ou un prix nobel d’économie pour reconnaître l’échec retentissant du chavisme. Les faits parlent d’eux même. Et puis c’est pas comme « l’expérience » chaviste était une première mondiale, une sorte d’expérimentation audacieuse jamais tentée. Cette politique de la planche à billet, du contrôle des prix, du contrôle des changes, du contrôle de tout à été maint fois utilisé et à échoué autant de fois. Aux même causes, les mêmes effets…

      • Le « chavisme » est peut être un échec mais il gagne les élections (bien qu’il perd des voix à chaque élection) donc les électeurs sont en majorité satisfait.
        Les habitants du Venezuela savent mieux que vous ce qui leurs convient du moins à court terme, mais comme le long terme n’est pas prévisible, logiquement leurs choix est le bon.

        • « Le « chavisme » est peut être un échec mais il gagne les élections (bien qu’il perd des voix à chaque élection) donc les électeurs sont en majorité satisfait. »

          Qu’ils soient satisfaits (ce qui est peu probable, vu les bidouillages recensés…), cela ne change pas la nature des choses. La volonté populaire ne rend pas juste ce qui est injuste.
          S’ils sont satisfaits de la faillite et de la ruine, peut-être sont ils fous… La psychose collective existe bel et bien…

          « Les habitants du Venezuela savent mieux que vous ce qui leurs convient du moins à court terme »

          Ils savent donc mieux que nous que leurs tyrans savent mieux qu’eux quel est leur intérêt ? Pratiqueriez-vous le gangbang intellectuel ?

          C’est marrant ces gens qui défendent toujours le chavisme malgré ses échecs indéniables… Enfin, il y en avait pour défendre Polpot même quand ils ne pouvaient plus démentir le génocide ou l’URSS lorsqu’ils ne pouvaient plus démentir les goulags…

          • La tyrannie, la dictature, la justice, tout cela est relatif et subjectif…
            Si je suis un djihadiste, je me battrait pour une théocratie islamique peu importe le prix.
            Idem pour le communisme, l’anarchisme, le fascisme, etc
            Si vous n’êtes pas d’accord, et que vous voulez une minarchie, on se battra et le vainqueur imposera sa loi !
            La justice n’appartient qu’au vainqueur !

            • « La justice appartient au vainqueur ». Merci
              20 siècles d’éducation, d’école, de science, de morale, d’érudition pour en arriver là.
              On en est bientôt à la fin, tout va recommencer.

            • Donc, exterminer 6 Millions de Juifs, c’est juste ; ce n’est qu’un point de vue…

              Comme quoi, le socialisme, c’est la loi du plus fort…

          • @Ph11
            +1
            La démocratie est clairement l’ennemi du peuple et de ses besoins.
            Quand on voit avec quelle facilité les gens se font manipuler, alors un suffrage n’a strictement aucun sens.
            La valeur de la démocratie est nulle, elle n’est qu’un leurre pour une oligarchie qui ne veut pas paraitre dictatoriale.

        • Vous pouvez retirer le « peut être », personne de sain d’esprit ne le contestera.
          En utilisant votre logique (ce qui me permet d’obtenir un point Godwin au passage), les allemand on eu parfaitement raison d’élirent Hitler comme chancelier en 36. Le vote majoritaire est une onction divine qui rend toute politique issu de celui ci parfaite et irréprochable. Et il est est bien connu que la majorité ne peut pas se tromper, les masses sont naturellement intelligente et savent parfaitement ignorer le populisme, la démagogie et les bonimenteurs pour faire des choix éclairé et raisonnable…Bon je crois que j’ai fait le tour de tous les poncifs, remercier moi je vous ai fait gagner du temps pour votre prochain post.

          • Donc vous êtes une sorte de commissaire politique ou un ayatollah qui possède la VERITE contrairement à cette masse inculte et stupide ?
            Etes vous un élu de Dieu, un génie ou les deux à la fois ?

        • Le Z : « Le « chavisme » est peut être un échec mais il gagne les élections »
          ———————————————————————————————————————–

          Vous vous foutez vraiment de la gueule des gens ou c’est un concours d’étalage d’ignorance ?

          Indice de démocratie, Venezuela 97eme « régime hybride »:
          http://fr.wikipedia.org/wiki/Indice_de_d%C3%A9mocratie

          Le Z : « Les habitants du Venezuela savent mieux que vous ce qui leurs convient »
          ———————————————————————————————————————–

          Comme ce n’est pas une démocratie avec une presse libre on ne sait pas ci c’est cela que veut vraiment le peuple. Nous ce qu’on veut pour eux c’est la liberté et le choix qu’elle donne, pas plus, pas moins. C’est ça le libéralisme.

          71eme seulement à l’IDH alors qu’ils sont assis sur un des plus grosse réserve de pétrole au monde (plus que l’arabie saoudite) faut quand même le faire :facepalm:
          http://fr.wikipedia.org/wiki/Liste_des_pays_par_IDH

        • « Le « chavisme » est peut être un échec mais il gagne les élections (bien qu’il perd des voix à chaque élection) donc les électeurs sont en majorité satisfait. »

          Vox populi, non vox sagere. Sans compter que je remets fortement en doute le processus électoral du pays

          « Les habitants du Venezuela savent mieux que vous ce qui leurs convient du moins à court terme »
          Ah, le fétichisme du court terme. Brisez des glaces, ça fait rouler l’économie!!

          Pour le reste: est-ce que les Vénézueliens prennent VRAIMENT des décisions informées?

    • Le Z : « Il connait grâce à ses analyses le destin économique des nations »

      Le dernier des abrutis sait ce qui est arrivé et arrivera à tous les régimes communistes.

      Effondrement de l’économie, pauvreté, réduction drastique des libertés économique et civile, puis devant l’échec inévitable, violences sur les supposés « ennemis » à des degrés divers jusqu’aux massacres de masse pour les pires. (Et ils ont été nombreux)

      Ça n’a pas manqué une seule fois ! Et vous sauriez pourquoi si vous n’étiez pas encore moins cultivé que « le dernier » mentionné plus haut !

      • Je parle du chavisme d’aujourd’hui, pas du chavisme dans 100 ans sur la planète Mars.
        Vous faites des prévisions, mais au lieux de prévoir l’avenir du Venezuela et du socialisme en général, essayer plutôt de prévoir l’évolution de l’Euro/Dollar par exemple, ce qui vous sera utile pour faire fortune en spéculant !
        Mais faire ça c’est compliqué, cracher sur des régimes par pur dogmatisme libéral, c’est plus simple…

        • Critiquer la pauvreté montant d’un peuple enfermé dans un régime qui le plonge dans la misère, c’est faire preuve de dogmatisme libéral ? Diantre, les socialistes se cachent de moins en moins pour appeler ouvertement à la pauvreté généralisée…

        • Le Z : « Mais faire ça c’est compliqué, cracher sur des régimes par pur dogmatisme libéral »

          Quel dogmatisme ? Il n’y a pas un seul seul régime collectiviste/communiste à la chavez qui aie marché dans l’histoire. Celui là ne marche pas plus vu qu’il utilise les mêmes recettes qui ont échouées partout, la situation n’est pas bonne du tout actuellement et va aller en empirant.

          Tu ne piges même pas la couverture de « l’économie et l’histoire pour les nuls » et tu n’as aucune idée de la situation dans le pays visiblement.

        • Aucun régime communiste n’a fonctionné, pas une fois, même pas par hasard, jamaisâ„¢.
          100% d’échecs, 100% de catastrophes en suivant toujours les mêmes processus… Ce serait donc du dogmatisme libéral que de constater et prévoir l’échec de cette politique, alors qu’elle s’engage exactement dans le même chemin que les autres ?
          Ce serait donc du dogmatisme athée que de dire qu’une théocratie tournera mal ? Ce serait donc du dogmatisme scientiste que de dire que sauter dans le vide aboutira à s’écraser ?

        • Nul besoin de faire la moindre prévision en l’occurrence : la situation actuelle du Vénézuela est lamentable.

    • Si votre garagiste est si bon, pourquoi n’est-il pas champion de formule un ?

      Trader ≠ économiste.

      • Sophisme…

        Quel est la compétence d’un garagiste ?
        Connaitre le fonctionnement d’une voiture !

        Quel est la compétence d’un champion de F1 ?
        La dextérité au volant !

        Un économiste qui peut prévoir une situation économique peut utiliser ses prévisions pour acheter tels ou tels produits financiers !

        Exemple :
        La Turquie est mal géré, je vais spéculer contre elle sur sa monnaie ou ses entreprises.
        La Colombie est bien géré, je vais y investir.

        Avec un peu d’épargne et un effet de levier, vous allez devenir rapidement très riche…

        • « La Turquie est mal géré, je vais spéculer contre elle sur sa monnaie ou ses entreprises. »

          Si sa monnaie ne remonte jamais, il n’y a pas d’intérêt à spéculer.

          « La Colombie est bien géré, je vais y investir. »

          Spéculation et investissement ce n’est pas exactement la même chose. En tout cas pas si on parle du trading pur qui gagne de l’argent sur un très cours laps de temps.

        • On voit que vous ne connaissez pas grand chose aux marchés financiers : si tout le monde s’attend à la dévaluation de la monnaie vénézuélienne, vous ne pourrez pas pariez contre elle car personne ne voudra parier pour elle. Et c’est pareil pour tout : si votre avis est celui du consensus du marché, vous ne pouvez pas gagner d’argent. On ne peut gagner d’argent qu’en ayant une position différente de la position moyenne, et qui finit par se révéler la bonne. C’est le principe de l’efficience des marchés : les prix tiennent compte de toute l’information publique.

        • Je répond à un sophisme par un sophisme.
          Si vous ne savez pas ce qu’est une analogie…

    • @Le Z : Il n’y a pas techniquement parlant d’argent à se faire en spéculant sur la monnaie Vénézuelienne. Tout le monde sait que ça coule et que ça ne va pas remonter.

    • « pourquoi n’est-il pas un George Soros ou un Warren Buffet ? »

      Pour faire comme Cristina Kirchner qui était au courant d’une prochaine dévaluation du peso et qui a échangé massivement ses pesos contre des dollars ?

  • + 1 l’ humour d’@ homo orcus mais la France n’ est pas encore productrice de pétrole bien que certains le souhaitent ardemment bon je leur concède que ça ferait baisser la courbe du ( chomage ) et diminuer notre déficit de la balance commerciale dans un PREMIER temps …….voir l’ art récent gaz de schiste 2 à 300 commentaires .

  • Comment peut-on encore défendre la politique d’un pays comme le Venezuela, alors que la situation du pays est catastrophique. La seule chose de valable qui reste encore dans ce pays, ce sont les réserves de pétrole. Mais vu la corruption qui est de plus en plus grave, le peuple en profite de moins en moins. Ma belle famille, qui est du Venezuela, nous informe régulièrement de la situation du pays, qui est de plus en plus catastrophique. Ils nous déconseille même de leur rendre visite, étant donné le niveau d’insécurité qui règne dans le pays. Alors après de voir ici en Europe tous les idéologues de gauche qui défendent coûte que coûte le Venezuela, et nous présente le pays comme un paradis sur terre, cela me ‘rire jaune’. Que tous ceux qui croient vraiment que le Venezuela est exemple, montrent l’exemple et aillent vivre là-bas.

    • « Comment peut-on encore défendre la politique d’un pays comme le Venezuela »

      Pour un socialiste c’est toujours la faute aux méchants capitalistes enjuivés si son système ne fonctionne pas.

  • J’ai bien peur que cela finisse par nos arriver en France avec tous ces socialistes qui nous et veulent nous gouverner…

    • +1
      Inutile de pointer du doigt les communistes des pays étrangers, on a les mêmes intégristes ici, on suit le même chemin que le Venezuela, en moins rapide, mais ça s’accélère.

  • Avec Chavez, pas besoin de sortir le radar automatique. Ca flashe tout seul.

  • Habitant actuellement au Venezuela, je peux confirmer que cette politique n’est pas le choix d’une majorité mais bien de quelques analphabètes qui se contentent de quelques promesses et un sac de nourriture gratuit de temps en temps. Le tout rendu majoritaire par des magouilles électorales plus qu’évidentes car très mal cachées.
    Quand un pays puni les travailleurs et récompense, les voleurs et les assassins, on obtient ce résultat : un taux de criminalité flambant (je crains pour ma vie chaque jour où je sors de chez moi) et une économie parfaitement décrite par cet article, c’est à dire catastrophique. Il est très difficile de trouver de la farine, du pain, du lait, du shampoing, du papier toilette… soit à peut-près tous les produits de première nécessite. Et lorsqu’on les trouve, c’est à des prix inimaginables (environ 10 fois plus qu’en France).

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