2014 : quels investissements faire ?

Les perspectives économiques et fiscales obligent à des stratégies d’investissement spécifiques.

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2014 : quels investissements faire ?

Publié le 26 janvier 2014
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Par Didier Maurin.

investissementSi la crise économique mondiale est en phase d’être terminée, la crise financière, elle, par contre, ne l’est pas.

En effet, s’il est paradoxal de constater que les États-Unis se dirigent vers un taux de croissance de 4% par an, suivi de près par l’Angleterre, nombre de banques et de compagnies d’assurance, cependant, connaissent de plus en plus de difficultés en sachant que deux d’entre elles, dans notre pays, vont être sérieusement « atteintes » cette année.

Et c’est désormais l’épargnant de la banque elle-même qui va devoir la sauver avec son épargne ! En fait, c’est un « système de fous », car les États se sont surendettés à hauteur de plusieurs centaines de milliards pour sauver les banques de la faillite, et ils reportent maintenant ces mêmes centaines de milliards de dettes sur les banques ! En un mot, cela ressemble beaucoup au cas de ce médecin qui attrape l’épidémie mortelle du patient qu’il est soi-disant venu sauver…

Et naturellement, la planche à billets va continuer à fonctionner, car il faut bien soutenir la croissance et de toute façon, les États n’ont plus le choix ! Sachez aussi que nous nous méfions de certaines compagnies d’assurance, car en droit ce sont elles qui sont propriétaires de vos actifs, n’ayant sur vous qu’une dette, et elles sont parfois « empêtrées » dans les dettes d’États.

Cela étant, et c’était la seule chose raisonnable à faire, la Banque centrale européenne a trouvé un excellent stratagème pour faire des milliards de « planches à billets sans en avoir l’air », à savoir qu’elle prête indéfiniment de l’argent aux banques au taux de 0,25% afin qu’elles puissent acheter, ensuite des obligations d’État au taux de 2,60% à 10 ans pour les OAT françaises, et à 2,20% à 10 ans pour le Bund allemand.

Nos pays, ainsi, se financent sans problème, et même des pays comme l’Espagne, le Portugal et l’Italie trouvent maintenant de plus en plus facilement des capitaux à des taux d’intérêt très bas ; ce qui est de bon augure pour l’économie mondiale !

Une amélioration de l’économie donc, mais avec paradoxalement de plus en plus de problèmes pour les banques et les compagnies d’assurance, en sachant que nous vous conseillons massivement l’immobilier à crédit, s’il s’intègre bien dans votre patrimoine, en raison de la dévalorisation prochaine de la valeur de ces mêmes crédits, et du fait qu’il constitue une excellente assurance décès en cas de problèmes, les frais d’assurance payés constituant d’ailleurs une charge fiscale déductible.

Comme vous le savez, nous privilégions maintenant les portefeuilles de valeurs d’actifs facilement transférables d’un pays à l’autre, pour des raisons de sécurité, en lieu et place de contrats d’assurance-vie plus « rigides », et vous recommandons l’immobilier à crédit à qui la conjoncture est très favorable et dont la valeur est remboursée en cas de décès.

Toutefois, lorsque certains de nos clients veulent absolument rester dans le cadre juridique et fiscal de l’assurance-vie, nous leur réalisons toujours des contrats sur-mesure, mais qu’ils ne se fassent pas d’illusions, François Hollande les taxera de plus en plus, les 1400 milliards présents en France dans des contrats d’assurance-vie constituant une tentation alléchante pour l’État !

Et pour terminer, sachez que la Chine achète plusieurs centaines de tonnes d’or chaque année, à des cours qui ont toutefois tendance à chuter pour le moment, car nous pensons qu’elle veut faire du yuan la première monnaie mondiale dans l’avenir là où toutes les autres monnaies ne représenteront qu’un « paquet de dettes » ! Nous supposons qu’elle manipule le marché de l’or à son profit, mais rassurez-vous, comme nous vous l’avons déjà écrit, tant que nous aurons le capitalisme et la paix dans le monde, rien n’arrêtera une prospérité internationale qui sera toujours ponctuée par des crises de temps à autre !

Quoi qu’il en soit, nous vous présentons nos vœux les plus chaleureux pour 2014.

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  • Les taux des fonds en euros sont descendus, en moyenne, (en 2013) aux alentours de 3,2 %.
    L’assurance-vie , avec capital garanti, devient de moins en moins intéressante pour nos placements financiers

  • C’est devenu une panacée : le système financier mondiale est une immense chaîne de Ponzi. Ce que tout le monde ignore, c’est de savoir qui vont être les derniers bénéficiaires, ces petits escrocs qui ponctionnent sans vergogne via les banques qui mélangent épargne particulière et fonds d’investissements. Car à ce jeu il y a beaucoup de perdants, en premier les particuliers, comme à l’époque de 1929 et auparavant dans les crises de Suez, de Panama et des emprunts russes. En deuxième lieu des états qui ont promis l’impossible à des électeurs dociles et attirés par la fin du travail, l’ère du loisir et de la consommation à crédit. En troisième des banques qui vont droit à la faillite en chaîne. In fine des compagnies d’assurances qui devront, devant les tribunaux, payer les pots cassés. Il y a des petits malins de la finance qui ont déjà mis à l’abri des montagnes de chiffres dans les paradis fiscaux. Mais quand le système global se casse la gueule, la monnaie ne vaut plus rien et les millions de monnaie de référence devenue monnaie de singe sont des tas de monnaie de singe. Reste l’épargnant qui a mis de côté de l’épargne physique. Elle peut être de tous ordres. Prête à l’échange sur le marché noir ou du troc. Car sur les décombres de l’ancienne donne s’en recrée immédiatement une nouvelle, avec de nouveaux principes et des nouvelles règles. Celles-ci devront éliminer et bannir les produits financiers non basés sur de l’activité réelle. Car le mal ne vient que des algorithmes financiers gérés par des ordinateurs devenus hors de contrôle, même parles informaticiens qui les ont créé. Il aurait fallu avoir le courage de débrancher, physiquement, en coupant l’électricité des salles de marché du monde entier. Ceux qui ont répugné à cette simple opération, de concert sur toutes les places mondiales, seront responsables, en plus de leur chute personnelle, de celle de la finance mondiale. Le monde entier se réjouit du prochain cataclysme de la finance mondiale gouvernée par une oligarchie sans scrupules et qui permet de lever des fonds détachés de toute activité réelle, comme dans le cas de Facebook et de Apple. Un nettoyage par le vide de l’activité virtuelle, surtout concentrée dans la nouvelle économie, fera le plus grand bien à l’économie réelle, qui elle, par la valeur ajoutée réelle ne mettra pas beaucoup de temps à revenir sur ses pieds, à retrouver des couleurs. Après, il faudra mette en prison tous les Madoffs de la Terre, sans trembler. Leurs fortunes sont aussi virtuelles que les produits dérivés sur lesquels ils les ont bâties.

    • « Le monde entier se réjouit du prochain cataclysme de la finance mondiale gouvernée par une oligarchie sans scrupules et qui permet de lever des fonds détachés de toute activité réelle, comme dans le cas de Facebook et de Apple »
      Apple plusieurs dizaine de milliard de bénéfice qui dorment à l’étranger dans des paradis fiscaux, ils réussissent à payer des milliers employés leurs actionnaires, mais à part ça c’est de l’économie virtuelle.

      « Celles-ci devront éliminer et bannir les produits financiers non basés sur de l’activité réelle. Car le mal ne vient que des algorithmes financiers gérés par des ordinateurs devenus hors de contrôle, même parles informaticiens qui les ont créé. »
      C’est sur que si l’on ne vend rien on gagne rien et on ne perd rien! Élémentaire!

      • CA 2013 Apple : 156,5 milliards de dollars
        Valorisation boursière : 412 milliards de dollars

        CA 2013 Facebook : 3 milliards de dollars
        Valorisation boursière : 100 milliards de dollars

        CA 2013 Google : 15 milliards de dollars
        Valorisation boursière : 250 milliards de dollars

        « Autrefois », dans l’économie réelle, la valeur d’une entreprise était son CA annuel. L’économie ne s’en portait pas plus mal.

    • Les « produits financiers non basés sur l’activité réelle » existent depuis la plus haute antiquité. Ils sont nécessaires à permettre le développement d’activités comportant un risque, et donc toutes les formes d’innovation. Les échanges sont la base de l’activité, les algorithmes qui assurent la liquidité sont indispensables à la loyauté des transactions, donc au bon fonctionnement de ces échanges. Ce qui fait crever l’économie, ce sont les dictateurs à la petite semaine, prêts à ratiboiser tout ce qu’ils ne comprennent pas — et ça en fait ! –, et qui s’imaginent que le bonheur des gens passe par l’application du gosplan dont l’utilité est en fait de maintenir au pouvoir les incompétents.
      Les marchés n’ont besoin que de trois choses : l’indépendance vis-à-vis des autoritaires de tous bords, la transparence totale, la punition immédiate des malhonnêtetés. Pas grand-chose à voir avec vos propositions…

      • Ce qui est drôle c’est que le mécanisme des crises est toujours identique mais ceux qui ont le nez dans le guidon ne voient jamais les ravins qui se présentent à la suite des virages pris à toute vitesse en haute montagne. C’est ainsi que se font et se défont les économies du monde, non pas par des problèmes d’erreurs de production, de stratégie ou de manque de travail, mais bien d’illusions (monétaires et politiques) entretenues par des gens qui se croient tout permis tant que le système le permet. Mettant alors la main dans le sac d’épargnes qui ne leur appartiennent pas. Le syndrome de la Caisse des Dépôts et Consignations (où l’état français pense que cet argent lui est disponible et affecté pour sa trésorerie, moyennant une rentabilité de l’épargne dérisoire) appliqué à l’économie mondiale. Désolé, moi quand je vais faire mes courses, ou quand je veux investir, je ne tape pas dans le porte monnaie des autres. J’essaie de le faire sur les fonds propres gagnés et capitalisé par mon activité, même si la baque peut intervenir pour compléter un plan de financement,n mais jamais au delà de ce que mon activité peut se permettre. Même s’il faut pour cela rester plus petit pour rester dans une forme d’économie saine, et sans avoir une croissance incontrôlable en rentrer sur le marché boursier, enfin pour rester indépendant. Lever des fonds en bourse pour péricliter plus vite est un modèle qui va aussi péricliter bientôt. Vous me direz que mon modèle n’est pas fait pour le développement des multinationales. Il y a des petites sociétés qui font leur chiffre d’affaire à 80% )à l’export, reconnue pour la compétence et leurs produits. Le « small is beautifull » américain ne me contredira pas. C’est peut-être ce qui fait que notre monde est fou et incontrôlable et va dans le mur, compte tenu des bulles juxtaposées basées sur du pipeau au niveau capitalistique. Qui quand elles vont exploser en chaîne, un classique du jeu de domino, elles vont virtualiser toute l’activité d’investissement basé autour du monde sur les montages scabreux, comme il en existe tant qu’on peut dire en ce moment que c’est plus de la majorité de l’activité économique mondiale. Aujourd’hui, sans être irréaliste, tous les banquiers (sauf les mutualistes) le savent bien, que s’il fallait à un temps t réaliser toutes les passifs et les actifs réels des échanges financiers, seuls 15% seulement seraient réalisables. Ce sont des paroles de banquiers. C’est d’ailleurs le montant des cautions accordées aux épargnants et aux possesseurs de compte par les états en cas de chaos mondial. Donc, si 15% seulement de l’argent qui tourne das le monde est réel, c’est que 85% marchent sur une escroquerie monumentale en bade organisée, ce que j’appelais en introduction du Ponzi et que mon coiffeur appelle la cavalerie. Mécanisme bien connu, mais généralisé aujourd’hui à l’économie mondiale. Donc chaos à plus ou moins long terme, puisque aucune entité économique, privée ou publique est saine à ce jour. Bon courage. Bonsoir. Préparez vos arrières. Boum ! Ici on ne parle pas de jeunes qui viennent de rentrer sur le système et qui sont encore camés au trip de à la vitesse d’exécution des transactions boursières en milliardième de seconde. On s’en bas les couilles de l’efficacité du système d’échange boursier. Ce qui est important, c’est la caution réelle du système entier, qui comme chacun sait est quasi inexistante, réduite à sa portion congrue, ces fameux 15%. Qui vivra verra, certes ! Mais pour moi c’est tout vu. De plus de plus de tension sociales et idéologiques, religieuses, politiques, monétaires ! De plus en plus de conflits dans le monde, de plus en plus de richesses accumulées par un nombre de plus en plus restreint de gens. De plus en plus de pauvres et d’immigrations, d’émeutes de la faim, de plus en plus morts. De plus en plus de chômage au niveau mondial. De plus en plus de troubles et de fascismes dans tous les pays, même la France est attaquée par ce fléau. Tous symptômes d’un dérèglement mondial généralisé et qui s’étend de proche en proche, comme une tache d’huile sur la mer. Vous n’y pourrez rien, le mécanisme est désormais hors de contrôle. Ce système est mort et est dans sa dernière ligne droite. Quand on voit la surenchère rien que dans le monde du football qui marche sur la tête ce weekend en mettant l’option de sortie de Messi de Barcelone à 400 M d’€, que le PSG est capable de l’aligner, on voit que le système financier est en train de monter dans l’hyperbole de sa dernière fin par sa croissance géométrique. En philosophie, on appelle cela le mythe d’Icare. S’approchant du soleil, il se brûle les ailes et retombe sur Terre. Aucune des bulles financières depuis le début de l’humanité n’ont échappé à ce mécanisme d’emballement incontrôlable.

      • @ MichelO: Exactement! N’importe quel titre est légitime, du moment qu’il n’y a pas de fraude, ou de manipulations du gouvernement pour le favoriser ou le contraire.

        Il faut que le marché soit libre. Dire qu’il faut interdire tels ou tels titres va à l’inverse de ça. Il suffit de poursuivre les vraies fraudes (mensonges sur la nature du titre…) et de tenir à distance le léviathan pour que tout ce passe au mieux.

        • Encore quelques-uns qui croient que le libéralisme est l’absence de lois et de réglementations… Pourtant on avait cru bien expliquer les conditions du libéralisme sur ce site… Je suis un vrai libéral et je crois en l’Etat. L’absence d’Etat amène les mafias et la loi du plus fort, donc par extensions les normes guerrières et militaires, qui in fine accouchent elles-mêmes des Etats souverains, jusqu’à la démocratie. Pour ce qui est des produits financiers, il n’y a que les aveugles qui ne voient pas (logique) que certains sont sains et d’autres pourris. Qu’il faut, comme dans un sac de semences avant les semailles, faire le tri entre le bon grain et l’ivraie. Tant que des produits financiers totalement détachés de l’activité réelle permettront de valoriser une entreprise à 10, voire 50 fois son CA, c’est que le système sera dirigé par des escrocs. Révisez vos cours sur le Ponzi, un cas d’école généralisé sur la planète finance mondiale entière. Je n’ai aucune théorie sur la valeur réelle d’une entreprise. Je sais que le système de la valorisation par le CA annuel est sain, car les nouveaux acheteurs ne font pas faillite en reprenant une entreprise par ce mécanisme de valorisation. Quand il s’agit d’une valeur boursière ou de levées de fonds par les émissions d’état, combien d’épargnants floués par la prise de risque et les bonimenteurs, les délits d’initiés, ces derniers connaissant dès le départ la fragilité du montage et ne cachaient même plus, dans leur cynisme à peine voilé, la nécessité de flouer l’épargnant pour des causes plus nobles, des grands travaux d’envergure nationale ou internationale, avec corruptions multiples et détournement de fonds au passage sur des comptes offshore. Suez, Panama, Emprunts russes, Tunnel sous la Manche… emprunts émis par les Eta sont de cet ordre. J’ai vu des tas d’emprunts russes dans les greniers familiaux, je sais de quoi je parle. de magnifiques bouts de papiers mangés par les rats. 100 ans après, le remboursement du nominal de départ se fait sur la base 1% de la valeur du titre émis. L Compte es placements de ce type, on peut les voir sur

          • « Encore quelques-uns qui croient que le libéralisme est l’absence de lois et de réglementations… »

            Pas du tout. Les règles qui s’appliquent au marché sont celles du droit commun. Aucune loi spécifique n’est nécessaire (bien au contraire) pour que l marché fonctionne.

            « L’absence d’Etat amène les mafias et la loi du plus fort, donc par extensions les normes guerrières et militaires, qui in fine accouchent elles-mêmes des Etats souverains, jusqu’à la démocratie. »

            D’abord, expliquez nous donc par quel mécanisme, je vous prie. Parce qu’il ne suffit pas de le dire.
            Ensuite personne ici n’a parler d’abolition de l’état, mais de son absence d’intervention dans le marché.

            « Pour ce qui est des produits financiers, il n’y a que les aveugles qui ne voient pas (logique) que certains sont sains et d’autres pourris. »

            Peu importe. L’actif peut être aussi pourri que vous voulez, du moment qu’il n’y a pas fraude ou vente forcée, l’acheteur prend ses responsabilités. Il faut laisser le marché faire le tri. C’est à vous de faire attention à ce que vous achetez.

            « Qu’il faut, comme dans un sac de semences avant les semailles, faire le tri entre le bon grain et l’ivraie. »

            Tout à fait. Mais pas par la réglementation.

            « Tant que des produits financiers totalement détachés de l’activité réelle permettront de valoriser une entreprise à 10, voire 50 fois son CA »

            Ça dans la bouche d’un type qui prétend avoir une licence d’éco?

            • Pardon.

              « Révisez vos cours sur le Ponzi, un cas d’école généralisé sur la planète finance mondiale entière. »
              Avec la bénédiction des gouvernements (et même leurs encouragements).

              « Quand il s’agit d’une valeur boursière ou de levées de fonds par les émissions d’état, combien d’épargnants floués par la prise de risque et les bonimenteurs, les délits d’initiés, ces derniers connaissant dès le départ la fragilité du montage et ne cachaient même plus, dans leur cynisme à peine voilé, la nécessité de flouer l’épargnant pour des causes plus nobles, des grands travaux d’envergure nationale ou internationale, avec corruptions multiples et détournement de fonds au passage sur des comptes offshore. Suez, Panama, Emprunts russes, Tunnel sous la Manche… emprunts émis par les Eta sont de cet ordre. »

              Tout à fait. C’est bien ce que je dis, il vaut mieux se contenter de faire appliquer le droit commun, plutôt que de réguler le secteur et ne plus appliquer le droit commun. Ce qui est le cas aujourd’hui.

            • Je ne sais que vous dire à part vous conseiller vivement de lire le livre récent de Jean Arthuis, « S.O.S Finances Publiques », expert comptable, commissaire aux comptes, ancien Ministre des Finances, ancien Président de la Commission des Finances des deux assemblées, Président du Conseil Général de la Mayenne, le département le moins endetté de France et dont le retour sur impôt est de 98%. Visiblement Hollande n’a pas pris les mêmes cours d’économie que lui.

            • « Aucune loi spécifique n’est nécessaire (bien au contraire) pour que le marché fonctionne. »

              Hérésie totale bien entendu ! Revenez au sens primitif du mot marché et essayez de l’appliquer sur la place du marché, vous allez voir le résultat, le chaos, sachant que les emplacements n’ont pas la même valeur, de toute évidence. Redescendez un peu sur Terre. Pourquoi aujourd’hui les TPE-PME-Artisans luttent contre le statut d’auto-entrepreneur ? Et bien pour les mêmes raisons qui s’appliquent au marché boursier : la distorsion de concurrence. A quoi serviraient alors les « gendarmes du marché » (COB, AMF, ACPR…) , qui au passage dans la nouvelle économie ne font plus leur travail.

            • « Peu importe. L’actif peut être aussi pourri que vous voulez, du moment qu’il n’y a pas fraude ou vente forcée, l’acheteur prend ses responsabilités. Il faut laisser le marché faire le tri. C’est à vous de faire attention à ce que vous achetez. »

              Il y a un moment aussi où il faut appliquer à la bourse les normes appliquées aux autres segments économiques. Vous allez dans une grande surface, un marché, ou des produits avariés ou pourris sont proposés… Je vous cite « l’acheteur prend ses responsabilités. Il faut laisser le marché faire le tri. C’est à vous de faire attention à ce que vous achetez. » Heureusement que le rire est le propre de l’homme car là je m’esclaffe, excusez-moi. Donc, pour résumer, dans le marché réel, il y a des normes: de construction (qui empêchent les bâtiments de s’écrouler), sanitaires (qui empêchent la population de s’empoisonner), de constructions de véhicules (qui empêchent ceux-ci d’aller dans le premier virage ou d’exploser au démarrage…), en miusique, les nomres instrumentales sont basées en occident sur le tempérament ; je pourrais continuer longtemps encore… Cela s’appelle LES NORMES… de fabrication. PRODUIT FINANCIER, il y a donc le terme PRODUIT (un produit que l’on construit et que l’on vend donc) et FINANCIER (domaine de la finance) qui voudrait ne pas avoir de NORMES… On croit rêver ! Le péquin, l’acheteur étant seul à devoir se faire une idée pour ne pas se faire entuber. Désolé, le marché fou des 10 à 30 dernières années, de moins en moins contrôlable, devra accoucher de NORMES. Trop d’escroqueries et d’épargnants floués, trop d’emprunteurs malhonnêtes (privé et public) ! Tout jeu a une fin et nous y arrivons. « Tant que je gagne je joue » dit le joueur de poker. Désolé, l’économie mondiale ne peut être une table de poker menteur. Ce n’est pas parce que des escrocs font des fortunes sur des mensonges e du vent que ce système est raisonnable. C’est même le contraire. Un grand patron du CAC 40 m’avait dit au début des années 1990 (déjà) : « les produits financiers nous rapportent plus que notre corps de métier ». Il trouvait cela lui-même déjà inquiétant, bien qu’il s’en mettait plein les poches. Il avait raison.

          • Les placements de ce type, on peut aisément les détecter rapidement sur les tableaux de fluctuations boursières. En ce moment même, la bourse fait des sauts de cabri qui fait dire à certains « la bourse monte » (et descend) – des records d’augmentation de 50% de la valeur de certains titres récemment en mois d’une semaine -. Comme Madoff qui promettait une rentabilité de 25% quand le marché sain est très content quand un titre rapporte 12% à l’année. Un médecin dirait « il a une très grosse fièvre » signe d’une maladie grave sous-jacente. Pour la bourse, c’est pareil. Le malade est bien malade. Les mises de fonds du système actuel, qui n’est, je me permets de vous le rappeler depuis les années 1970, qu’informatique, ne seront jamais récupérées, c’est un fait. Mais ce qui est plus grave depuis le début de ce contrôle des marchés de change par l’informatique, c’est que les mises de fonds originales n’ont peut-être jamais existé. C’est le propre des bulles, elles se construisent sur rien. Il y a des chiffres sur des milliards de comptes, les vôtres, les miens. Mais on sait dors et déjà que si on ne retire pas cet argent des comptes, il ne vaut pas grand chose. En 2011-2012, 65 milliards d’Euros ont disparu sur une courte période des comptes espagnols, la confiance avait disparu. Il se passe la même chose en France actuellement, le français, face à, une administration tentaculaire et tatillonne (quasi fasciste car elle prévoit de prendre de 10 à 30% sur les comptes dépôts, épargne et assurance vie, par la chypriotisation des comptes entérinée par le FMI et la CE, comme Pétain l’a fait en 1940) qui ferme toutes portes de sortie, comme en 1983 (je l’ai vécue), ne sait plus à quel saint se vouer pour sauver ses économies.

            Avant l’or était caution. Comme le dit l’auteur de cet article, le papier (la monnaie fiduciaire qui ne vaut pas le prix réel de la monnaie émise) a été à son tour remplacé par l’informatique qui elle s’est emballée, car elle n’était même plus contrôlée par les hommes. La meilleure métaphore est celle d’une centrale nucléaire qui dépasse son point critique. En économie, en entreprise (j’en ai une, mes parents aussi, florissantes), il y a des tonnes de points critiques et ceux-ci sont appréhendables par les ratios comptables… Il y a belle lurette que les ratios comptables ont été évacués par la nouvelle économie et l’informatique, d’où les délires de la SG et de son trader fou… Dans une entreprise classique, les ratios comptables sont les gardes fous. Dans la nouvelle économie, les fous ont été lâchés dans la nature et sont sans gardes. DSK, le beau parleur, avait dit l’année dernière en consultant les comptes de la Serbie « Je ne suis pas content de voir vos chiffres ». Madame Michu, ma comptable, aurait pu en dire autant. Une personne qui voit un bilan comptable peut voir tout de suite l’état d’une société ou d’une organisation territoriale. Ce n’est pas compliqué, il suffit de regarder le ratio d’endettement par rapport aux autres intitulés. Quand des escrocs de ce type gouvernent les affaires du monde, c’est comme si un clown faisait du trapèze volant sans filet ou un base jumper sans parachute.

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