Une entreprise américaine émet le désir de s’installer en France. Alors que le pays barbote confortablement dans son marasme, le risque, évident, de voir débarquer ainsi de nouveaux produits, de nouvelles technologies, de nouveaux emplois et de nouvelles rentrées fiscales a immédiatement mobilisé le ministère qui se sent le plus concerné par cette déferlante prévisible de renouveau économique dangereux. Tout va bien se passer, le Ministère de la Culture va calmer le jeu.
Le contexte est simple : Netflix tente de s’installer en France. Netflix, c’est cette entreprise américaine spécialisée dans le streaming (flux continu) de vidéos, qui permet donc à n’importe qui de voir n’importe quel film sur n’importe quel support (ordinateur, tablette, téléphone, etc.) moyennant un abonnement simple et unique.
Netflix se déploie actuellement en Europe et envisage donc de le faire en France, ce qui constitue peut-être une opportunité en matière de sous-sous dans la popoche de l’État, mais surtout et avant tout, une menace assez sévère pour – je cite la minustre – « notre écosystème unique » (que le monde entier semble hésiter vraiment à nous envier, au demeurant). Il faut bien comprendre que si la Culture était un son, en France, ce serait aujourd’hui un cri, vif, bruyant, répété, aigu et désagréable. Et tous les jours, cette agression sonore se ferait entendre au moment où on s’y attend le moins. Si la Culture était un son, ce serait une onomatopée. Et si c’était une onomatopée, ce serait Orélifilipéti.
Et cette onomatopée ministérielle a donc déclaré, suite à la rumeur que Netflix aurait tenté la folie de s’installer en France :
« Je ne suis pas fermée aux nouveaux acteurs du numérique, surtout lorsqu’ils proposent une offre légale de films et de séries, une de mes priorités pour lutter contre le piratage. Mais s’il veut s’installer ici, Netflix doit se plier aux régulations qui font le succès de nos industries, notamment en matière de financement de la création. C’est une condition sine qua non pour préserver notre écosystème unique. »
Ah, oui, les fameuses régulations qui font le succès de nos industries ! Cette extraordinaire pile fumante de lois, de décrets et de paperasserie administrative monstrueuse composée de millions de petits cerfas rigolos qui forment cet ensemble incohérent que l’onomatopée appelle donc « écosystème unique », et qui serait selon elle un des facteurs du succès de nos industries, comme en témoigne la place toujours plus grande que prennent les productions françaises à Hollywood. C’est vrai : depuis que la France récolte des moissons d’Ours, d’Oscars et de Palmes à chaque festivals, le succès de nos productions est indéniable ; l’actuelle bousculade des internautes pour décharger (légalement ou non) les séries estampillées Made In France en témoigne assez largement :
Ah oui, pas de doute, toutes ces séries françaises (honteusement mal traduites en anglais pour des raisons obscures) comme « Jeu de Chaises », « Casse Mauvais », « Les Morts Trottineurs », « La Théorie du Grand Boum », « Lefter », « Comment j’ai fait connaissance de ta moman », « Costumes », « Patrie », « Vikings » ou encore « Flèches » qui ont, chacune, bouleversé les spectateurs français, montrent sans aucun doute possible que notre industrie créative massivement régulée envahit doucement le monde de sa saine chaleur et lumière, et qu’Orélifilipéti a bien raison de vouloir protéger les autres séries que le monde nous envie mais ne connait pas encore (Plus Belle La Vie, Profilages ou Famille d’Accueil) ou dont la production ne saurait tarder.
On comprend dès lors très bien pourquoi la brave interjection ministérielle rappelle les évidences ; oui, Netflix peut bien tenter de s’installer sur le territoire national, mais l’accès au phare mondial de la pensée et de la culture a un prix : il faudra à la vile entreprise américano-capitaliste s’assurer d’un approvisionnement décent de films français et surtout, qu’elle raque, comme les autres, pour ces myriades de films locaux qui, s’ils ne trouvent pas leur public, trouvent en revanche sans mal leurs subventions.
« Netflix devra aussi favoriser le développement de la diversité culturelle, (…) en diffusant un certain nombre d’œuvres françaises et européennes. »
Sacrée Aurélie. Sachant que Netflix ne « diffuse » que ce que les abonnés lui demandent, j’aimerais bien savoir comment elle va s’y prendre pour forcer la merde production française dans le flot de productions étrangères que les clients réclameront… Forcés par une législation ad hoc parfaitement débile comme seuls nos députés savent en faire, les ingénieurs de Netflix entrelarderont-ils les séries ou les films américains de passages courts de Plus Belle La Vie, du dernier clip de couinements spasmodiques de Christophe Maé, ou de petits messages sanitaires gouvernementaux de plus en plus envahissants à mesure que la France Propre, Apaisée et Sécuritaire progresse ? Nul ne sait, mais l’avenir promet d’être intéressant.
D’autant qu’Orélifilipéti ne se contentera pas de s’assurer que Netflix « diffuse » du contenu français. Elle compte aussi contrôler régulièrement la qualité de ce qui dégouline des tuyaux médiatiques. En effet, la minustre réfléchit sérieusement (enfin, c’est une expression, hein, on parle d’une socialiste, je vous le rappelle) à créer une nouvelle mesure permettant « une approche plus qualitative de l’audience » et a pour cela confié à l’INA une mission en ce sens.
Vous ne rêvez pas : de l’argent public va être mobilisé pour créer une mesure non pas de l’audience mais de la qualité des programmes, mesure dont l’impartialité sera garantie par… mettons une Haute Autorité À La Qualité Télévisuelle ou un truc/machin du style.
Et quand bien même les principaux acteurs du public et du privé s’accordent à dire qu’une telle mesure existe déjà de façon directe ou indirecte et qu’on voit mal, exactement, ce qu’elle va bien pouvoir mesurer ou, plus prosaïquement, apporter au domaine, soyez assurés que l’argent sera dépensé et qu’un résultat, inutile et impossible à reproduire ailleurs dans le monde, sera obtenu.
Ah, la Culture, en France, c’est quelque chose ! Personne ne sait plus vraiment ce que c’est, mais au moins cela permet d’occuper quelques encombrants politocards.
—-
Sur le web
Orefilipitruc devra interdire les VPN genre hidemyass, les comptes bancaires aux USA, Angleterre ou Suède.
Interdire les gens de chercher à fuir cette France en ruine. Ah, mais au fait, ça porte un nom: communisme.
Sale État communiste de merde !
La crainte d’Orélifilipéti est de voir Netflix concurrencer voire couler Canal+, média gaucho par excellence. Le reste, elle s’en fout ! Et je pense qu’elle a raison de se faire du souci: entre un Netflix illimité à 10 euros par mois et un Cana+ où il faut payer 40 et supporter des bobos gauchos à longueur de programmes….le choix sera vite fait !
Si ça pouvait être vrai , fin de canal + cette chaine nuisible .
Filippetti, c’est l’archétype de la bobo qui croit en la culture française qui continue de produire de la merde en boucle depuis les années 2000. Est-ce que quelqu’un aura assez de burnes pour supprimer cette stupidité qui ne fait que subventionner des nanars tous plus nuls les uns que les autres ?
Dommage pour les français, parce que Netflix, c’est vraiment une tuerie.
En même temps, dommage pour les français aussi de ne pas accepter d’être prospères, parce que ça aussi c’est plutôt cool.
Mais bon, c’est pas comme si ils ne l’avaient pas mérités.
Mais non, les Français aiment le mot « petit ». C’est la culture de la petitesse, du mini rikiki, du j’ai peur de l’argent, du grand monde, de la méchante finance, des méchants « Kapitalistes », des gens honnêtes, de la transparence….du libéralisme, de la liberté.
Il y a une telle couche sur ce peuple, que je pense pouvoir couper le chauffage prochainement (isolation complète du reste du monde, de l’univers, du climat, et de l’intelligence). J’en arrive à me demander comment la propagande communo-socialiste peut encore rentrer dans ces cerveaux spongieux…..
Bon, on s’en fou !
C’est petit de se moquer du physique des gens. Attaquer sur les idées, sans problème, mais là vous me décevez.
Pourquoi elle est mieux en vrai ?
Bah, on s’en fou, seules les conneries sans noms sont importantes…et là, si on devait y mettre un visage !!!!
Je ne vous dis même pas le tronche que ça donnerait…..
« Attaquer sur les idées, sans problème, mais là vous me décevez. »
On aurait voulu attaquer les idées, on chercherait encore… A écouter la radio ou la télé, on se croirait revenu dans l’URSS des années 50. J’en suis venu à préférer CCTV: il y a un biais sur les infos, mais il est connu, et la culture y est délicieusement kitch, et très esthétique.
La Croix aussi est bien et Radio Vatican, le must
Avant toute chose et au lieu de critiquer la politique culturelle française il faut avoir l’honnêteté de parler du taux de pénétration des films étrangers sur le sol américain qui est de l’ordre de 2%.
Alors que tous les professionnels d’ Hollywood reconnaissent l’excellence de nombreux films non américains.
Pourquoi les USA auraient ils le droit de mettre des barrières commerciales protectionnistes alors que eux veulent inonder le reste du monde avec leurs produits culturels calibrés?
WTFF ?
[guignol sans arguments] WTFF [/guignol sans argument]
Ne pas parler des barrières anti films étrangers (pas seulement americains) sur le sol US c’est chercher à mener une discussion stalinienne.
Tandis que c’est le rôle de l’état de se lancer dans des guerres de conquête avec sa culture subventionnée incapable de trouver des spectateurs payants en francophonie.
zorglub: « Ne pas parler des barrières anti films étrangers (pas seulement americains) sur le sol US c’est chercher à mener une discussion stalinienne. »
Vous prétendez que les documentaires sur, disons, les batraciens qui n’en parlent pas sont stalinien ?
Soyons sérieux, l’article ne porte absolument pas sur ça.
Ce ne sont pas le manque de barrière qui font que les français consomment américain, c’est que les séries française sont en général de mauvaise qualité pour un cout absolument astronomique. Un cas typique de marché qui a une écologie pourrie par les subventions, qui n’a donc aucune exigence de qualité et qui mutualise les nombreuses pertes au grand dam des citoyens.
La deuxième partie de votre commentaire est totalement vraie, tout à fait juste. La subvention automatisée et institutionnalisée détruit la qualité. On peut voir cet effet dans le financement des films, dont certains n’ont meêm pljs besoin de l’onction financière du public puisqu’il arrivent à leur point mort avant leur diffusion sur tous supports selon la chronologie des médias. Notre système est un cas d’école dont on retrouve la philosophie aussi dans le monde du travail. Pourquoi se bouger le cul puisque l’on peut vivre très bien uniquement avec les primes de chômage et les aides de toutes sortes. On pourrait arguer qu’elles sont nécessaires puisque la pauvreté et le chômage sont immenses en France, 6 millions et 9 millions respectivement. Mais l’on sait bien aussi que toute cette politique économique socialiste emmène l’ensemble du système à sa perte, puisqu’elle détruit l’énergie au travail et les ressorts du talent individuel.
J’ajouterai… Ce que ne veut pas entendre le système socialiste, égalitaire, c’est que la concurrence a toujours été le moteur du progrès humain, dans tous les domaines. La concurrence est dure et impitoyable. Elle est sélective, elle est égalitaire sur e marché mais elle élimine les propositions les moins intéressantes. Mais elle l’est encore plus injuste quand elle est manipulée par des idéologues et des idéologies, qui monopolisent les moyens financiers hors justement des arcanes habituelles qui relèvent du talent pur, du travail, de l’opiniâtreté et de la recherche de la chance, qui éliminent les vrais talents au profit des copains, des condisciples, des fils à papa ou à maman, des enfants de la balle pas toujours talentueux mais aux portes des éditions et n’ont qu’à surfer sur le nom.
Quand la nomenklatura réserve à ses seuls adeptes les moyens de succès et de diffusion, c’est que le système a entamé sa marche irréversible vers son mausolée. Qui a envie de suivre un corbillard pour construire sa vie et son oeuvre de vie ? Personne.
« Pourquoi les USA auraient ils le droit de mettre des barrières commerciales protectionnistes alors que eux veulent inonder le reste du monde avec leurs produits culturels calibrés? »
Pour vous la culture est une sorte de maladie ? Il faut essayer de se protéger de celle des autres tout en diffusant la sienne au maximum ?
Si, d’après vous, les USA préfèrent se fermer à la culture des autres pays, tant pis pour eux. Ce n’est pas une raison pour faire la même chose.
Personnellement, je n’ai aucune envie qu’on me protège contre la culture des autres pays. Tout comme apprendre une langue étrangère ne se fait pas au détriment de sa langue natale, les produits culturels étrangers ne font que s’ajouter à la culture d’un pays. Ils n’enlèvent rien.
Et au passage, où avez-vous vu qu’ils se protègent de la culture des autres ? Ce n’est pas parce qu’un imbécile parle de barrières qu’il a raison.
Quel protectionisme?
Les américains ont eu eux la sagesse de laisser à leurs concitoyens le soin de faire leur propre contrôle qualité en matière d’audiovisuel.
Leurs goûts vous déplaisent? Peu importe, cela s’appelle la liberté.
D’ailleurs, lorsqu’elle débarque à Washington, qui est l’interlocuteur de noter ministre de la culture? Obi-Wan Kenobi?
J’habite aux USA et Netflix offre quelques films Francais dans sa selection. Je ne pense vraiment pas qu’il y ait des barrieres mais une question de demande.
Il faudrait que le ministres communiquent davantage entre eux. Vu que Fleur Pellerin s’est rendue au CES 2014 pour rencontrer le CEO de Netflix, Aurélie Fiippetti aurait mieux fait de se renseigner et d’aligner ses remarques au discours « séduisant » de Fleur.
« j’aimerais bien savoir comment elle va s’y prendre pour forcer la merde production française dans le flot de productions étrangères que les clients réclameront… »
Netflix n’est pas simplement un service de VoD et streaming, ils offrent aussi un moteur d’inférence qui permet de fournir des suggestions aux utilisateurs. Dans cette couche logicielle il est tout à fait possible de définir des critères qui permettent de promouvoir les contenus français.
Par contre, si Fleur Pellerin n’a pas anticipé ce pré-requis, il se peut bien que Netflix ne soit pas d’accord.
« ils offrent aussi un moteur d’inférence qui permet de fournir des suggestions aux utilisateurs ».
Avec une langue en matériau non boisé, ça se dit « Grand Frère choisit pour vous ce que vous regarderez, officiellement suivant vos goûts, officieusement suivant les ordres du gouvernement ». Incroyable combien peu d’années il aura fallu pour en arriver là !
Pas vraiment. Chaque fois que vous achetez sur Amazon, vous visualisez une liste de produits qui pourraient vous intéresser. C’est le même principe.
Les services en ligne, aujourd’hui, visent à personnaliser au maximum l’offre sur la base des préférences des utilisateurs (historique + un algorithme d’inférence). Je ne vois pas de Big Brother dans cette logique.
Par contre, si notre chère Aurélie essaye de « forcer » la visualisation de certains contenus par rapport à d’autres, sur la base d’une idéologie et au détriment des choix réels des consommateurs, cela représenterait un vrai risque financier pour Netflix, qui pourrait voir des perspectives de croissance inférieures en France, ne répondant plus aux vrai besoins de sa clientèle.
Si vous n’êtes pas assez grand pour ne pas vous laisser enfermer par les choix proposés, c’est votre problème. Les suggestions ne sont pas des impératifs kantiens, que je sache! Et si vous achetez tout ce que vous suggère Amazon, alors là, je me demande si vous ne puisez pas dans la caisse de l’argent « public » pour y parvenir.
M’enfin…
Donc vous n’utilisez ni Google, ni Facebook, ni YouTube, ni DailyMotion, aucun site d’hotels en ligne, aucun site de rencontres… Je vous assure que les algorithmes derrières ces plateformes ont tous le même but et pratiquent tous du data mining.
Activez vos neurones la prochaine fois que vous naviguez.
C’est drôle parce que les propos de Hermodore vont dans votre sens.
Si elle s’intéressait vraiment à la Culture, elle s’occuperait de libéraliser le prix du livre, parce qu’il faut être sacrément friqué pour lire dans ce pays. Par ailleurs, elle pourrait se dire, quitte à arroser notre « écosystème unique » à coups de subventions et de couverture chômage, que nos « grands réalisateurs » pourraient promouvoir un peu plus notre histoire, notre culture et notre littérature dans de grandes productions, et faire un peu moins de « comédies rafraichissantes » certes sympa mais qui ne rayonnent absolument pas (sauf exception – une par décennie). Donc, soit on paie et on regarde l’intérêt culturel de ce qui sort, soit on ne paie pas.
Sacrément friqué?
C’est vrai qu’à 6 euros le livre de poche et 20 la nouveauté, il faut au moins deux crédits cétélem pour arriver à lire un peu…
Et je ne parle pas des bibliothèques qui ne coutent pas grand chose pour peu qu’on daigne y mettre les pieds.
Pour certaines personnes, 20€ à débourser représente quelques chose.
Globalement, la lecture reste l’un des divertissements les moins couteux que l’on puisse trouver.
Pour la plupart des romans en livre de poche, le cout est très inférieur à 1 € par heure de lecture. A ce prix là, on risque de manquer de temps bien avant de manquer d’argent.
Je pense malgré tout que libéraliser le prix du livre peux difficilement être une mauvaise chose. Avec des prix plus bas, j’aurai certainement tendance à essayer plus de style de livre différent, quitte à ne pas finir tous les livres que j’achète.
Tous ont des écrans plats à 500 euros et des portables à 1500 euros. Avec un tel budget, on peut acheter de 500 à 1000 livres d’occasion sur Internet. La culture est aussi une affaire de choix. La culture de masse d’aujourd’hui c’est avoir 1 bagnole à 10.000€ à crédit min, plus ce que j’ai dit au-dessus. L’Iphone à 500 euros tout compris faisant partie du lot. Je suis effaré du peu de bibliothèques ou discothèques présentes chez les gens que je connais. Par contre dans ma famille, le record est détenu par une bibliothèque personnelle à 25000 livres. C’est un choix. Les conséquences de ces choix montrent aussi le niveau culturel individuel et collectif de l’ensemble d’une population.
Filipétoche est une engeance.
Elle cumule toutes les tares :
-arrivisme forcené
-boboïsme paroxystique
-gauchisme mal digéré (tendance Sous Commandant Marcos, si, si elle a fait un voyage au Chiapas durant sa sa jeunesse)
-rigidité mentale, et surtout haine de classe, le tout venant de sa condition de prolo lorraine.
… Bref, une synthèse.
Cette synthèse continuera jusqu’à la fin des temps à vous pourrir le cerveau, la vie, l’air.
C’est sa fonction. Rien ne peut l’arrêter, et surtout pas le ridicule.
Enfin, si une seule chose peut l’arrêter : la thune.
Coupez le robinet à pognon de l’état mafieux français… et Filitoutpetit disparaitra…. comme dans un mauvais rêve.
Elle et tous ses complices.
Les jours passent, le Sida mental augmente, les délires se multiplient (dernier en date… le « genre » avec Vincent)… vous vous tapez la tête contre le mur. Vous avez l’impression de devenir fou.
Et pourtant. Restez calme. Et réfléchissez à mon plan, le seul rationnel pour mettre fin à ce cauchemar : « mettons les en faillite ».
Ce n’est pas avec des manifs, aussi importantes soient elles, voire même violentes, ce n’est pas avec des élections, des débats, des blogs que nous arrêterons ce cauchemar.
C’est avec l’argent.
Ces parasites ne vivent que de notre argent, celui qu’ils nous volent et celui qu’ils volent aux futures générations via la dette.
Cet argent est leur levier, l’unique source de leur pouvoir.
Cessez d’être des esclaves. Fermez le robinet à pognon. Le pouvoir c’est nous.
Bonjour Christophe,
les mettre en faillite, ca parait bien, mais ca nous met dans la merde aussi, non?
C’est un peu l’hote qui se suicide pour echapper au parasite, cette solution.
Moins ils auront de marge de manoeuvre, plus ils seront agressifs. L’argent, ils viendront le saisir s’il le faut, ils decreterons d’abord les banquiers et autres « profiteurs » comme ennemis du peuple, pour mieux pouvoir les voler…
Le probleme, c’est que meme avec le pire des guignols comme president, ils ont encore au moins 20% de la population qui les soutient, voire beaucoup plus qui n’osent pas le dire mais qui soutiendront l’Etat quoi qu’il arrive, car ils dependent de lui financierement.
La faillite, c’est la purge, ce qui a rarement amene a plus de libertes. Vouloir tout detruire pour reconstruire une societe nouvelle, c’est une solution extremiste qu’on retrouve souvent dans les discours d’extreme gauche.
Pour moi, la solution est simple, c’est l’exil, rien ne sert de se battre contre tous, vaut mieux les laisser dans leur merde et aller vivre sa liberte ailleurs. Faites ce que vous pouvez pour changer les mentalites si vous pensez cela possible, mais ne croyez pas que vous sortirez vainqueur d’une liquidation du systeme. Voila mon opinion.
Je comprends parfaitement vos contre-arguments… Mais je vous demande simplement de pousser la réflexion.
Oui, en effet, ce que je propose c’est de tuer le parasite, une bonne fois pour toute, en tuant ou du moins en affaiblissant fortement l’hôte.
Ca semble étrange.
Mais, je vous le demande : quelles sont les alternatives ?
Ca fait 30 ans qu’on nous marche sur la gueule. Littéralement. Voulez-vous continuer pendant encore 30 ans ?
Ces gens nous mènent une véritable guerre. Nous devons prendre la mesure de leur violence.
Vous dites qu’il y aura toujours le socle des 20 % de mafieux, qui profitent directement du Système puisqu’ils le constituent. Et alors ? C’est justement pour cela qu’il faut en finir.
L’exil ? C’est parfait. Cela participe activement à la mise en faillite.
Ceux qui restent peuvent participer également, en réduisant leur temps de travail (indépendants, commerçant), leur consommation, leurs investissements.
Enfin, il faut relativiser. Car n’oublions pas les terribles effets de seuil. Si nous réduisions de simplement 20 % les ressources (la rapine) de l’état et des autres mafias pseudo publiques comme la Sécu… les effets seraient dévastateurs sur le Système.
Or, l’hôte pourrait survivre avec -20 % sur ses revenus par exemple. Ce ne serait pas sa mort économique.
Il n’y a aucun moyen de « contrôler » l’état, qui est devenu une machine folle, aucun moyen de le « réformer »
Le seul moyen pour réduire son pouvoir de nuisance est de réduire ses moyens financiers, en input.
l’alternative, c’est une solution a la Thatcher… l’Angleterre etait plus socialiste encore que la France aujourd’hui,, et pourtant, ils ont redresse les comptes sans faire defaut (avec l’aide du FMI quand meme)… apres c’est sur que l’Angleterre ce n’est pas non plus devenu le paradis libertarien…
si on pousse la logique du defaut, on se rend compte que ca ne resoud rien en soit: l’Argentine a fait defaut en 2002 et reste tres socialiste aujourd’hui.
Ils dirons que c’est la faute des marches, des speculateurs qui font monter les taux, et on pourrait bien se retrouver dans une situation bien pire que maintenant en terme de liberte, sans parler de la situation economique qui en resulterait.
D’ailleurs, si l’idee d’un apauvrissement general mettant en faillite l’Etat peut sembler envisageable pour les plus aises, les plus pauvres risquent de ne pas se laisser mourir sans revolte.
En gros, la solution de la faillite est pour moi bien trop risquée, elle risque de creer une guerre civile etant donne le nombre de beneficiaires actuels du systeme.
La seule solution viable, c’est l’exil, quand il ne restera que les assistes et les corrompus ils pourront se taper dessus entre eux…
Oui, je le crois aussi. C’est écrit dans Atlas shrugged !
Surtout qu’en admettant une prise de conscience du peuple et des politiques, une mise en place de réformes nécessaires, la France deviendrait encore plus pauvre. Chaque jour qui passe nous coupe de plus en plus de nos capacités à réformer. Une période de 10 ou 20 ans serait nécessaire dans cette optique pour redresser le pays…..
En attendant: 2017, puis……rien ne bouge. Ce pays est foutu, il faut se casser. (Ou crever avec dans d’ignobles souffrances physiques et mentales)
Je rejoins Christophe, avec l’option « exil intérieur » en référence au ZekII:
En faire le minimum, juste pour avoir la sécu, faire du black et du partage de services (trocs, vide grenier, sites d’échange, communautarisme…).
Participer au sabotage (lien ci-dessous) et à la démoralisation des troupes. Faire de l’humour soviétique, de l’activisme sur le web…
http://h16free.com/2013/06/26/23855-et-maintenant-un-peu-de-resistance-active
(Et le ZekII http://zekii.blogspot.fr/ )
L’exil intérieur serait une bonne alternative si en même temps l’on prévoit son exil tout court.
Sinon, inévitablement, la mort du parasite et du parasité sera liée.
Toujours aussi délicieux, h16.
Je ne doute pas de l’amour que vous porte Orélifilipéti.
Fleuron de la culture française, h16.
Quant à l’onomatopée, il ne croit pas si bien dire puisque, sur twitter, elle s’est elle même affublée du très cool « aurelifil ». Allez voir si vous ne me croyez pas.
Mieux, Nick.
Fleuron de la contre-culture française, h16 :
ça vous réveille un peuple assoupi !
Tiens, puisqu’on parle culture, je vous prépare une compil’ à l’occasion de l’anniversaire de la mort d’un très grand monsieur. Le thème sera « Trouble in Mind », n’y voyez pas une allusion malsaine envers l’Orélie, enfin SI !
Commentaire en attente de validation :
Tiens, puisqu’on parle culture, je vous prépare une compil’ à l’occasion de l’anniversaire de la mort d’un très grand monsieur. Le thème sera « Trouble in Mind », n’y voyez pas une allusion malsaine envers l’Orélie, enfin SI !
ci-dessous la compil’
Demain, 30 janvier, est l’anniversaire de la disparition de Lightnin’ Hopkins, blues Texas.
Petite compil’ autour de « Trouble In Mind » et ses variantes, que du sublime,
http://www.youtube.com/watch?v=9NhgN87Uj80
Chippie – 1926 – Armstrong au cornet
http://www.youtube.com/watch?v=l0BgJSRGRmc
Janis Joplin, géniale, sa version me remue les tripes – accompagnée à la guitare par Lightnin’ Hopkins, rien que ça ! ce n’est pas précisé mais j’ai la source, c’est bien lui !
Un jeu de Lightnin différent sur Trouble :
http://www.youtube.com/watch?v=eMuzFQTpjDE
Certains vont hurler mais je place lightnin’ avant Jimi Hendrix… Mojo Hand, le morceau des connaisseurs des doigts magiques.
http://www.youtube.com/watch?v=GxgvaZdI9AM
Attention neuf minutes de pur bonheur ! Je me pâme à 6:25 avec un Jack Daniel’s, on peut encore savourer quelques plaisirs sur cette terre malgré le commissaire Filipetti !
Regarder l’investissement étranger en France; il a baissé de 77% :
http://globaleconomicanalysis.blogspot.fr/2014/01/foreign-investment-in-france-falls-77.html
donc .. le début de la fin !
ça fait des années que certains crient à qui veut l’entendre que l’économie traditionnelle meure et que le numérique à apporté une nouvelle vision des marchés. Oui ça fait au moins 7 ou 8 ans que des bouquins, des blogs et des conférences nous montrent que l’industrie de la bouffe pour moutons dégringole lentement…
Ça fait des années que de nouveaux modèles économiques ont germés avec le multimédia, attendez je crois qu’il y a des exemples: google, firefox, wikipedia, craiglist, obama, apple, dell, starbuck, facebook, twitter, netflix, linux… J’en cherche un qui soit français… :I Ah si, viadéo?
Je crois que la dernière fois que l’on a bouleversé le monde c’est pour les droits de l’homme (sur papier bien sûr).
En tant que libertarien, je vous adore. Et j’explose de rire à chacun de vos éditos, même si la situation est plus à pleurer qu’autre chose.
Ce passage m’a fait recracher mes boyaux tellement j’ai ri:
« Sacrée Aurélie. Sachant que Netflix ne « diffuse » que ce que les abonnés lui demandent, j’aimerais bien savoir comment elle va s’y prendre pour forcer la merde production française dans le flot de productions étrangères que les clients réclameront… »
Vous illustrez à merveille la bêtise française.
Ce que je trouve étrange c’est le coté « s’installer en France ».
C’est un site internet qui ne livre rien du tout : il lui suffit de traduire son interface, de régler les éventuelles questions de copyright lui interdisant de diffuser en France, et d’offrir des versions française ou sous-titré en français. Rien de tout cela n’impose la moindre présence physique ou juridique sur le sol national. Sur quelles bases exactement le gouvernement français peut soumettre une telle entreprise aux obligations qui pèsent sur les entreprises françaises ?
Si NetFlix décide de ne pas se plier à ces règles, le gouvernement va-t-il bloquer l’accès au site et les transactions financière avec lui ?
« […] préserver notre écosystème unique. »
Orwellie ajoute le nationalisme économique au socialisme. On connaît la recette, et surtout ses résultats…
http://www.pressemag.com/netflix-autorise-en-france-a-condition-deteindre-les-serveurs-a-23h00/
Ministre de la culture , des distractions et de la propagande , les images animés avec le son c’ est un art majeur d’ influence , la France est une démocratie infantile « infantilisation durablement efficace » .
La France fait partie de l’Europe, internet passe les frontières,
Il suffit à Netflix de s’installer en Belgique, pourquoi pas à Mons, pour contourner la recommandation d’Orefilipitruc.
Dans un an, nous assisterons impuissants à la déroute humaine, fiscale et culturelle de la France !
Il faudra un compte bancaire en Belgique, ou au moins une CB avec une adresse postale. Simple !
Il faut arrêter d’opposer les oeuvres produites par le seul marché et le seul marketing anglo-saxon et celles produites par l’institution française et son organisation étatique tous azimuts. Je vais vous rassurer, il y a proportionnellement autant de merdes produites dans les deux systèmes. La seule différence, c’est que dans le système marketing, la quantité produite parait plus grande car elle dépend d’un marché intérieur énorme, le seul marché US à notre époque, 300 millions de consommateurs potentiels. A nous de faire idem à l’échelle européenne = 500 millions de consommateurs. La barrière de la langue et des cultures riches et diversifiées…
Pour le commerce comme seul Dieu de certains, il est la seule illusion dans laquelle rentrent comme des brutes décervelés ces adeptes du tout marketing. Drôle aussi de voir les propositions artistiques mises en avant par ces tenants du système tout marketing : un niveau de culture qui rase le plancher. Par exemple, quand j’entends ces pseudo libéraux éructer contre et vouloir supprimer le droit d’auteur alors que c’est justement ce système seul qui a « libéré » de fait dans l’histoire de l’art les artistes du carcan des mécènes, des institutions et des princes, je me marre. Non seulement ils ne connaissent pas l’histoire des arts, mais Ils ne connaissent pas du tout le sujet dont on parle. Il viennent là bêtement énoncer leurs jeunes vérités en appliquant leurs théories de post graduates en Financial Master. Ces prétendus libéraux – je ne défends ni l’état ni le canalplussisme bobo qui me font autant chier qu’eux, bien au contraire, mais la vraie liberté, « la vraie » – en fait d’affreux communistes réactionnaires à la solde de Wall Street, eh oui, c’est possible – puisqu’ils veulent supprimer le droit d’auteur et le droit moral, la seule liberté qui reste encore aux artistes créateurs – pour que tout le monde – » je parle au nom du peuple » disent-ils, tu parles, tu parles surtout au nom de ton petit cul égoïste de merde qu’a plus envie de dépenser 10€ pour acheter une galette de qualité, sales petits merdeux radins des beaux quartiers, « parler au nom du peuple » foi et style communiste – puisse se goberger gratos – sur des réseaux quasi gratos – d’oeuvres produites par des humains qui ont eux aussi besoin de manger et de se nourrir comme les autres. On se marre, là aussi. Il serait bien que le débat sur Internet et les droits des artistes sorte de la cour d’école, et du portable SMS Facebouqué, du marxisme-léninisme béat enfantin – eh oui, même chez ces adeptes du libéralisme bravache, ils sont légions, le partage, le partage, le partage, le sharing le sharing, le sahring… ils n’ont que ce mot à la bouche, ces odieux gamins idéologues décervelés – et se mette devant les réalités réelles des créateurs : QUI ONT BESOIN DE BOUFFER ! J’oubliais, les enfants des beaux quartiers adeptes de la gratuité et du streaming anglo-saxon n’ont pas besoin de bouffer, n’ont pas besoin de travailler. Veuillez m’excuser pour cette erreur lamentable !
A ce niveau de bêtise typiquement communiste – oui les pseudo jeunes libéraux français ici présents qui crachent sur le droit d’auteur et le droit moral sont aussi de vrais communistes, on ne se refait pas. En terre de France, cette jeunesse a été éduquée au grand soir par des bobos barbus bon pleins dès la maternelle. Cela laisse des traces in-dé-lé-biles. Dans indélébile, il y a aussi, si on enlève deux syllabes, le mot dé-bile. C’est le cas de le dire.
Je ne défends pas la Ministre qui est aussi conne que son parti. Je suis pour la suppression du Ministère de l’Inculture, qui n’est pas nécessaire. Le modèle américain, encore lui, nous montre une cohésion et un mariage quasi parfait entre le marché et le mécénat privé. Et cela marche très bien, les grands artistes sont toujours en concurrence réelle dans les deux systèmes qui s’interpénètrent. Les artistes vont de l’un à l’autre en fonction du déroulement de leur carrière, vont et viennent. Il n’y a pas de barrières étanches entre les systèmes quasi claniques de la France. Les grandes oeuvres sont aussi au rendez-vous.
Il est évident que la création a besoin évidemment de plus de liberté et plus de marché en France, pour que le public puisse être plus sélectif. Ici on se croirait sous Staline associé au KGB fiscal, Mortier et communautariste qui frappe l’artiste insoumis. Mais regardez aussi l’histoire de l’art, l’artiste maudit – que déteste la mouvance Jean-Jacques Goldman avec son slogan mélodique « le fric, le fric, le fric » – a plus que sa place et termine souvent dans les musées quand son éponyme à succès termine souvent son aventure artistique dans les poubelles de l’histoire de l’art. Commencez-tous à relativiser – ce serait déjà un bon début – vos jugements péremptoires sur l’art et la façon de le promouvoir à notre époque Internet, car dans vos arguments, il y a des tonnes et des tonnes de conneries, des tombereaux de poncifs commerciaux et artistiques.
Et se rappeler juste une antienne issue du fond des âges que n’aura jamais désavoué la culture marketing : « Ce qui est rare est cher ». Affublée de son antithèse automatique : « Ce qui n’est pas cher n’est pas rare ».
Inutile de traiter ceux qui ne sont pas d’accord avec vous de communiste, vous n’avez pas le monopole du liberalisme. Il y a un debat purement liberal sur le droit d’auteur, les liberaux sont divises sur le sujet.
Ce n’est que recemment dans l’histoire de la musique que l’enregistrement a ete rendu possible: avant ca, un musicien gagnait sa vie en faisant des concerts. A l’epoque de la cassette audio, tout le monde copiait ce qui passait a la radio, et bizarrement personne ne s’en offusquait. Pour les films, les salles de cine n’ont jamais ete aussi pleines, alors meme que le prix des tickets de cinema augmente 2 fois plus vite que l’inflation. Donc votre couplet sur les pauvres artistes qui meurent de faim n’est pas tres convaincant. Pourquoi la plupart des groupes debutants mettent EUX MEMES leurs morceaux sur Youtube? pour ce faire connaitre.
« Inutile de traiter ceux qui ne sont pas d’accord avec vous de communiste » je ne traite pas, je constate la philosophie basique de l’utilisateur français d’Internet, qui veut tout partager… gratuitement. L’Internet américain a aboli, comme vous la savez depuis longtemps sur son propre territoire la notion de gratuité des oeuvres de l’esprit. Le français est communiste par nature « tout est à moi, rien est à eux », on ne respecte pas la propriété privée ici, même celle sur les oeuvres de l’esprit, alors qu’elle est inscrite dans le marbre comme un Droit de l’Homme imprescriptible sur la DDHC de l’Onu en 1948. Qu’il y ait un débat chez les libéraux sur le droit d’auteurs ? Mais vous vous moquez du monde ? Le débat a été enterré en 1948 par cette même charte, universellement et de manière irréversible, sauf à remettre en question l’essentiel des droits de l’homme.
Le créateur n’est pas nécessairement un homme de scène. Ce sont même des métiers très distinctifs aujourd’hui. C’est une distinction que l’on comprend très bien pour les écrivains, que l’on n’imaginerait jamais être su scène alors que l’on dénie au musicien le droit de vivre, s’il est céateur, s’il ne fait pas de scène ! Là encore, deux poids, deux mesures ! Respecter le drot d’aureur, c’est respecter la richesse de la créativité.
L’Internet n’est pas un modèle créé par des musiciens, cela se saurait, cela ne vous a pas échappé. J’attends des créateurs d’Internet qu’ils appliquent la gratuité qu’ils jugent nécessaire chez les « créateurs de contenus », sans lesquels leur géniale invention ne serait que des tuyaux, à leurs créations, en terme de logistique, comme en terme de salaires. Un idéologue peut-il s’affranchir des conséquences que ses idées provoquent. Evidemment non ! Il doit, pour être crédible et en toute honnêteté intellectuelle s’appliquer à lui-même ce qu’il demande aux autres.
il y a bien debat:
http://www.contrepoints.org/2012/01/21/65825-propriete-intellectuelle-le-point-de-vue-libertarien
http://www.contrepoints.org/2012/07/07/89505-plaidoyer-deconomistes-pour-la-suppression-du-droit-dauteur
ci-dessus deux articles tres interessant sur le sujet, parmi les nombreux articles de Contrepoints qui montrent que le debat reste ouvert chez les liberaux.
« même celle sur les oeuvres de l’esprit, alors qu’elle est inscrite dans le marbre comme un Droit de l’Homme imprescriptible sur la DDHC de l’Onu en 1948. Qu’il y ait un débat chez les libéraux sur le droit d’auteurs ? Mais vous vous moquez du monde ? Le débat a été enterré en 1948 par cette même charte, universellement et de manière irréversible, sauf à remettre en question l’essentiel des droits de l’homme. »
Je trouve ça dans la DDH de 1948:
« Article 27
2. Chacun a droit à la protection des intérêts moraux et matériels découlant de toute production scientifique, littéraire ou artistique dont il est l’auteur. »
Cet article seul ne clôt absolument aucun débat.
Modifier les droits d’auteurs tels qu’ils existent aujourd’hui ne signifie absolument supprimer les droits des auteurs.
Les licences open source par exemple respectent parfaitement l’article ci dessus sans obliger les utilisateurs à payer de droits d’auteur.
Notez de plus que l’open source est un modèle économique qui fonctionne.
Il y a une 30 aine d’ années auditeur de Fr Culture j’ avais imaginé une forme de mécénat càd
la personne estime que l’ oeuvre écoutée : théatrale , musicale …mérite une récompense et donc envoyer une somme d’ argent à sa convenance c’ était un système assez pensé que je souhaitais proposé mais étant
déja assez lucide sur le syst français étatiste et claniste c’ était voué à l’ échec et j’ ai laissé cette folie .
tant pis pour les créateurs .