Politique politicienne démocrate et panne de l’emploi aux USA

Les pauvres continuent de payer par leur chômage les politiques égalitaristes d’Obama.

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Chômage USA (crédits : René Le Honzec/Contrepoints, licence Creative Commons)

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Politique politicienne démocrate et panne de l’emploi aux USA

Publié le 29 janvier 2014
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Par Bernard Zimmern.
Un article d’Emploi-2017.

imgscan  contrepoints 2014624 chômage USA

Une intéressante note du blog de l’OFCE sur ce qui se cache derrière la chute des chiffres du chômage aux États-Unis, montre que loin d’être créée par une reprise de l’emploi, la chute du taux de chômage traduit en fait une détérioration de la situation économique. Elle se caractérise par un retrait accru du marché du travail par une partie des actifs qui n’espèrent plus trouver un emploi ou préfèrent en sortir.

Comme visible sur le graphique ci-dessous, le taux de chômage baisse parce que le taux de participation chute. Le taux de participation est le ratio de la population au travail plus ceux qui cherchent un travail, rapportés à la population en âge de travailler1.

US labour market

Traditionnellement autour de 66% alors qu’il est en dessous de 60% en France, il est tombé à environ 62% avec la crise et ne s’est pas relevé mais continue de chuter.

Comme le note l’auteur, la principale cause de cette mauvaise performance se situe dans le manque de création d’emplois ; les créations d’emplois salariés du secteur privé ne suffisent même pas à absorber l’accroissement démographique de la population.

Sans développer toutes les conséquences importantes que l’auteur en tire et que nous invitons à lire sur son article référencé ci-dessus, ce tableau d’une Amérique dont la reprise est famélique ne surprendra pas les lecteurs d’Emploi-2017.

Comme nous l’avons écrit à plusieurs reprises, il ne peut y avoir de reprise vigoureuse que si les entrepreneurs américains, qui constituent 75% des « riches » du 1%, ont suffisamment confiance dans l’avenir et leur gouvernement pour prendre des risques et investir. Tant que la tactique électorale du parti au pouvoir sera de condamner les riches au nom de l’égalité afin de gagner les élections, une reprise sérieuse n’aura pas lieu et ce seront les pauvres qui continueront à payer par leur chômage les campagnes égalitaristes du parti démocrate.


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  1. Population de plus de 15 ans.
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  • Faire preuve d’honnête ce n’est jamais inutile dans la vie. La crise a explosé après 8 ans de mandature républicaine et sous Bush fils. Obama tente comme il le peut, mais pour l’instant on ne peut pas dire que les autres pays ai fait beaucoup mieux.
     » il ne peut y avoir de reprise vigoureuse que si les entrepreneurs américains, qui constituent 75% des « riches » du 1%, ont suffisamment confiance dans l’avenir et leur gouvernement pour prendre des risques et investir »
    C’est faux, l’investissement n’est pas lié au gouvernement mais bien aux entrepreneurs eux mêmes. Le gouvernement peut nuire mais ne peut surement pas créer, et dans la situation actuelle le problème américain et plus généralement des pays développés c’est bien un problème de repositionnement.

    • « C’est faux, l’investissement n’est pas lié au gouvernement mais bien aux entrepreneurs eux mêmes. »

      Justement, et c’est ce qui est dit dans l’article, les entrepreneurs investissent moins parce qu’il y’a une grosse incertitude politique. Les entrepreneurs agissent en fonction de leur environnement, que le gouvernement s’ingénie à rendre hostile.

      « Faire preuve d’honnête ce n’est jamais inutile dans la vie. »

      Tout à fait.

      « La crise a explosé après 8 ans de mandature républicaine et sous Bush fils. »

      Exact encore.

      « pour l’instant on ne peut pas dire que les autres pays ai fait beaucoup mieux. »

      Ca dépends lesquels, mais en effets, le US sont en assez bonne posture pour l’instant, comparé à d’autres pays.

      « Obama tente comme il le peut »

      N’importe quoi. Obama est le digne héritier de Bush, juste un peu plus socialiste.

      « c’est bien un problème de repositionnement. »

      Ce serait bien la première fois dans l’histoire que les entreprises Américaines auraient du mal à se repositionner ou à revoir leur gestion.

      • Je voulais pas dire qu’Obama ne faisait pas n’importe quoi. Par contre ils sont nombreux comme lui, ce n’est pas une raison vous me direz mais Cameron fait pareil tout le monde trouve que c’est parfait. Le gauche droite ça va 5 minutes.
        Pour ce qui est du repositionnement, je pense que la déflation est bêtement du a des prix trop élevé. Les deux solution possibles sont soit la baisses des prix soit une augmentation de la qualité. Je pense pas que tout le monde pourra augmenté la qualité de sa production simultanément. Donc un certain nombres de pays sans doutes petits pourront sortir de la crise par le haut. Mais pour le reste la seul perspective est la baisse des salaires. Celle ci sera sans doute combattu en vain par les gouvernements par plus de dette comme au Japon. Ce qui mènera au défaut.

  • ce matin à la radio, o’banana, assis sur 4% de croissance économique et une ( apparente ? )
    relocalisation de certaines industries, clamait qu’il voulait augmenter les bas salaires de 30 % !!
    est ce un grenelles américain ? le début de la vague d’inflation que certains prédisent ? le signal d’une re-relocalisation vers la chine ou les phillipinnes ?
    vite, l’horoscope …

    • La relocalisation c’est uniquement lié au prix du gaz en baisse.
      Ce qui attend les US c’est pas l’inflation mais bien l’hyper inflation. Mais l’hyper inflation ça ne se produit pas comme ça. C’est généralement après avoir renié toute rationalité macroéconomique et que toutes les dindes aient quitté le navire que ça ce produit, c’est donc un peu long.
      Pour l’instant les inflations sont très faibles, les dollars que vous avez caché sous votre matelas sont donc en sécurité.
      Pour savoir si j’ai tors c’est simple, il suffit d’attendre de voir une inflation au dessus des 2.5 aux US sur deux années de suites. Si la vente de hache n’a pas explosé en ce temps là alors c’est que j’avais tors.

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