« Je n’achèterai plus jamais d’aliment contenant de l’huile de palme. Elle est responsable de la déforestation, de la disparition des derniers orangs-outans, c’est une huile hydrogénée mauvaise pour la santé, et ça enrichit les multinationales. »
Ces propos tout en nuances m’ont été récemment tenus par un « consommateur citoyen ».
Même pas besoin de le torturer pour qu’il avoue ses sources. Il venait de voir le documentaire de France 5 : « Palme : une huile qui fait tache ». La leçon a été bien retenue ! Lorsque les écologistes inventent un nouvel objet à détester, on peut s’attendre à un véritable matraquage médiatique. Concernant le palmier à huile, la machine infernale est lancée, et ça ne fait que commencer.
Dans la foulée de ce documentaire, citons un talk-show sur RTL-B, une émission de la Tête au carré sur France Inter, avec pour invité principal Emmanuelle Grundmann, auteur d’un livre intitulé Un fléau si rentable : vérités et mensonges sur l’huile de palme.
Cette biologiste naturaliste et documentariste est l’auteur de plus de quinze ouvrages, essentiellement consacrés aux primates et aux forêts. La voici donc qui s’intéresse à la culture du palmier à huile et à l’industrie de l’huile de palme. Nous avions publié sur Atlantico (le seul média en ligne qui ait accepté la publication) une tribune traitant de la communication relative à la parution de ce livre :
« Notons tout d’abord que l’éditeur présente ce travail sur l’huile de palme comme la première enquête documentée, rigoureuse et impartiale sur ce nouvel or vert qui fait le tri entre les vérités et les mensonges qui polluent le débat. De fait, nous ne sommes pas en mesure de discuter du contenu détaillé de cet ouvrage à paraître, mais sa supposée crédibilité et son impartialité tant vantées a priori par l’éditeur apparaissent d’ores et déjà très douteuses, et laissent craindre le pire. »
Un pari, certes, mais en définitive pas très risqué. À son crédit, Emmanuelle Grundmann prend soin d’adopter un ton plus posé, loin de la grossièreté et des borborygmes d’une Marie-Monique Robin. Pour le reste, on est plus que réservé sur sa capacité à démêler la vérité des mensonges, à peser le pour et le contre.
Beaucoup d’informations totalement erronées
Tout d’abord, Emmanuelle Grundmann semble avoir essentiellement été débriefée par ce qu’elle appelle pudiquement les ONG, telles que la WWF ou Friends of the earth, dont nos lecteurs connaissent la très grande objectivité. Ensuite, dans le lot des informations facilement vérifiables se trouvent de telles énormités que le doute est permis concernant tout le reste.
Citons quelques exemples.
Les holdings Palmia et Sifca
Elles auraient ainsi investi 154 milliards de dollars dans la construction d’une raffinerie à Abidjan, mise en service en 2010. Comme la plupart des journalistes, Emmanuelle Grundmann n’a aucun sens des ordres réalistes de grandeur : 154 milliards de dollars, c’est 6 fois le PIB ivoirien, ou l’équivalent d’une cinquantaine de plateformes pétrolières en mer très profonde !
Au cours actuel de l’huile de palme et avec une production de 418 000 tonnes par an, et à supposer que le vil exploiteur ne paie même pas ses salariés, cela fait seulement… quelques centaines d’années pour espérer amortir l’installation (ne parlons même pas de profit). On savait que les multinationales étaient très, très méchantes, mais on ignorait qu’elles étaient aussi peu perspicaces en matière d’investissement ! Qui a soufflé cette ânerie à Emmanuelle Grundmann ? On ne le saura pas.
Les thèmes environnementaux de la déforestation
Ils intéressent l’auteur amie des primates et à la fibre écologiste, et sont aussi maltraités. Elle affirme :
« Aujourd’hui, le palmier à huile représente un dixième des terres cultivées de la planète. »
Elle s’est simplement trompée d’un facteur de un à dix, si on en croit les statistiques de la FAO ! Ces chiffres lui ont-ils été soufflés par les ONG ?
« … dans le cas de l’Indonésie, 56 % de l’extension de ces cultures se fait au détriment des forêts .»
Autre information douteuse dont Emmanuelle Grundmann se garde bien de donner la source. Doit-on d’ailleurs comprendre 56 % actuellement ? Ou bien 56 % depuis l’essor de la culture du palmier à huile ? Chacun comprendra le chiffre dans le sens qu’il voudra.
Or si l’auteur admet que « l’huile de palme pourrait devenir une ressource lipidique durable si elle était par exemple cultivée sur des terres dégradées », il semble que ce soit majoritairement le cas, comme l’indique Alain Rival, spécialiste de l’huile de palme au CIRAD :
« Sur les 21 millions d’hectares de forêt primaire qui ont disparu en Indonésie entre 1990 et 2005, seulement 3 millions correspondent à la création de palmeraies. Quid des 18 millions restants ? Les concessions forestières sont accordées par les pouvoirs publics d’abord pour l’exploitation du bois. Lorsqu’elles ne sont pas replantées, les surfaces déforestées sont laissées en friche jusqu’à ce qu’elles deviennent des savanes dégradées qui seront, ou non, reconverties pour des activités agricoles. (6) »
Trois millions d’hectares sur 21, cela fait 15 %. Et à tout prendre, ne vaut-il pas mieux des palmeraies que des savanes dégradées ?
Qui dit déforestation dit bilan carbone
Emmanuelle Grundmann n’hésite pas à affirmer :
« En 2010, la déforestation pour de nouvelles plantations de palmiers a résulté dans l’émission de 140 millions de tonnes de CO22. Des taux records (140 millions est un taux) qui ont placé l’Indonésie dans le peloton de tête des pays émetteurs de gaz à effet de serre, derrière les États-Unis et la Chine. »
Là encore, on se gratte la tête devant une telle énormité. L’Indonésie n’est même pas parmi les dix premiers émetteurs mondiaux en termes d’émissions totales, et elle n’est même pas dans la moyenne mondiale en termes d’émissions de CO2 par habitant (respectivement 1,7 tonne et 4,4 tonnes). Comment peut-on être journaliste en 2013, et écrire de pareilles âneries, à une époque où toutes ces informations sont aisément disponibles ?
Un petit complot en veux-tu ? En voilà  !
Un bon livre écologiquement correct ne va pas sans un petit couplet complotiste.
En Indonésie toujours :
« La majeure partie des feux de forêts de 1997-1998 est imputable à une cause : le palmier à huile, de manière directe ou indirecte. Il est d’abord intéressant de noter que lors du dernier grand El Niño en 1982-1983, les feux étaient sinon inexistants, du moins rares. Le fait qu’il n’y ait eu à cette époque aucune compagnie exploitant le palmier à huile relève-t-il de la simple coïncidence ? »
Non, répondra de lui-même le lecteur, avant même de lire les très minces preuves à charge. Là où la question insidieuse devient comique, c’est lorsque l’on sait que les incendies de 1982-1983 étaient tout sauf rares :
« L’Est-Kalimantan a enduré une très longue période de sécheresse de juin 1982 à avril 1983. La superficie des forêts brûlées est évaluée à environ 3,6 millions d’hectares. Aucun incendie de cette ampleur n’avait eu lieu auparavant. Des saisons sèches prolongées se sont renouvelées en 1987, 1991, 1994 et 1997, et les surfaces touchées par les feux de forêt se sont élevées respectivement à 49 323 ha en 1987, 118 881 ha en 1991, 161 798 ha en 1994 (Deddy et Brady 1997), et 263 992 ha en 1997. »
Soit selon ces estimations, en 1982-1983, plus de 13 fois l’ampleur des dévastations de 1997-1998. À la limite, si coïncidence il fallait y voir, ce serait pour se demander si les compagnies exploitant le palmier à huile n’ont pas au contraire mis toute leur énergie à empêcher les feux de forêt !
Inutile de donner dans l’angélisme, et admettons tout de même la plausibilité de feux de forêts criminels dont auraient été responsables des compagnies exploitant le palmier à huile : on peine déjà à comprendre la notion de responsabilité indirecte évoquée par Emmanuelle Grundmann.
Mais surtout, sur quoi reposent ses accusations ? L’analyse (sans la moindre référence indiquée) de cartes satellitaires et « de nombreux témoignages », indiqueraient que de 50 à 80 % des feux de Bornéo étaient imputables à l’expansion des palmiers à huile. « De nombreux témoignages » ! Voilà ce qu’on appelle la précision journalistique. Notons que l’on a peu de raison de donner du crédit à ces chiffres, compte tenu de toutes les carabistouilles précédemment relevées.
Emmanuelle Grundmann se base par ailleurs sur l’« étude » d’un certain Christian Gönner, ethnologue qui sait faire parler le bon sens indigène : « Ces feux ne tombent pas du ciel », pontifie-t-il. Faut-il le souligner, aucune preuve solide à l’appui de ses allégations…
C’est probablement dans l’œuvre de ce monsieur qu’Emmanuelle Grundmann a pêché l’info selon laquelle « Pendant El Niño il n’y avait pas de compagnies palmistes et pas de feux, et en 1997-1998 il y avait ces compagnies et il y a eu ces feux. »
Quand on est journaliste, pourquoi se fatiguer à vérifier une information ?
L’huile de palme, mauvaise pour la santé ?
La partie consacrée au volet sanitaire du livre comporte moins d’erreurs techniques ou factuelles que le volet environnemental1, mais elle n’en n’est pas exempte.
Après avoir expliqué les avantages physiques qui font de l’huile de palme un candidat idéal pour l’industrie alimentaire – solidité à température ambiante avec un point de fusion élevée, excellente conservation, etc., Emmanuelle Grundmann est même capable de reconnaître quelques-unes de ses vertus.
Mais c’est pour aussitôt les relativiser. Ainsi, elle souligne sa teneur élevée en β-carotène, précurseur de la vitamine A.
Mais :
« Une absorption trop importante de vitamine A, peut être problématique notamment pour une femme enceinte ».
Or, même en faisant abstraction du facteur de conversion2, on peut calculer que pour atteindre le seuil de toxicité chronique, il faudrait ingérer plusieurs décilitres d’huile par jour, et plus d’un litre pour atteindre le seuil de toxicité aiguë ! Faut-il mettre en cause le manque de sens des réalités chez Emmanuelle Grundmann, ou bien sa mauvaise foi ?
La discussion sur les acides gras trans se veut sans doute équilibrée, elle est surtout confuse. Si elle est riche en acides gras saturés qui lui procurent ses qualités industrielles, l’huile de palme est en effet exempte d’acides gras trans, présents naturellement dans certains aliments, mais surtout dans les huiles insaturées que l’industrie transforme pour obtenir des qualités équivalentes.
« Vaut-il mieux donc consommer des huiles végétales riches en acides gras saturés telles que l’huile de palme ou de coco, plutôt que des huiles hydrogénées et riches en acides gras trans ? »
Pour répondre à cette question, Emmanuelle Grundmann donne la parole à Irène Margaritis, de l’ANSES qui considère que c’est « remplacer un mal par un autre mal ». Un réponse sommaire et un peu surprenante, quand on lit le rapport de l’AFSSA sur le site de l’ANSES : les acides gras trans ont bien une nocivité spécifique, et l’organisme recommandait d’en réduire la consommation. C’est d’ailleurs en partie en fonction de cet objectif que l’huile de palme s’est imposée en substitut des huiles hydrogénées.
Si la surconsommation d’acides gras saturés (AGS) pose problème, selon l’ANSES elle-même, ceux-ci ont la propriété d’augmenter globalement le taux de cholestérol, accroissant le mauvais (LDL), comme le bon (HDL). Dans le cas des acides gras trans, le mauvais cholestérol augmente, mais le bon diminue ! On est donc très loin de l’équivalence, de « remplacer un mal par un autre mal », comme l’affirme par Emmanuelle Grundmann. Selon les données scientifiques actuelles, à consommation égale, les AGS issus de l’huile de palme apparaissent comme moins nocifs que ceux issus des huiles hydrogénées.
Si la dose fait le poison, pourquoi s’en prendre à l’huile de palme ?
L’auteur rappelle à juste titre que « le poison n’est pas dans le produit mais dans la dose ». Concédant même « qu’une barre de chocolat ou un paquet de chips contient de l’huile de palme n’est pas problématique en soi, s’il est intégré dans une alimentation variée ».
En lisant cela, on se demande dès lors ce que viennent faire ces considérations dans un livre qui n’est pas consacré à la nutrition, mais qui est un réquisitoire contre l’huile de palme. Or, perdue dans les méandres de la pensée globale, elle se révèle incapable de démontrer une responsabilité particulière de cette huile dans l’épidémie mondiale d’obésité qu’elle dénonce.
Dans l’émission La tête au carré à laquelle elle participait, elle n’hésitait pas à affirmer :
« Quand on regarde la consommation d’acides gras, la majorité sont ceux qui sont issus de l’huile de palme. »
Quand bien même cela serait vrai, cela ne suffirait pas à accuser en soi l’huile de palme, le véritable problème étant les excès de consommation de gras dans les habitudes alimentaires. Or même cela n’est pas vrai : l’huile de palme ne joue un rôle important qu’en termes d’apport en AGS, et encore !
Si on se fie aux propres estimations d’Emmanuelle Grundmann3, la consommation individuelle moyenne d’huile de palme serait de 5,5 g/jour en France, ce qui représente moins de 3 g/jour d’AGS, compte tenu de la composition de cette huile. Soit moins de 10 % de la consommation totale d’AGS chez un adulte4 !
Dans ces conditions, les arguments sanitaires visant à justifier l’« amendement Nutella »5 apparaissent d’autant plus comme de simples prétextes. À quand un amendement « Justin Bridou », ou anti-côte d’agneau6 ?
De ce dernier point de vue, la pseudo-démonstration d’Emmanuelle Grundmann est exemplaire : ayant totalement échoué à démontrer la nocivité particulière de l’huile de palme, elle nous égare ensuite avec les poncifs sur les fast food, les frites de McDonald’s et ses Big Mac. Citant, une fois n’est pas coutume, une étude américaine, elle interpelle ses lecteurs sur le fait que la présence à proximité des écoles augmente de 5 % le risque d’obésité des jeunes7…
Pour un peu, elle apporterait presque la preuve involontaire d’une responsabilité assez marginale des fast food dans le réel problème sanitaire que constitue l’obésité précoce. Mais au fait, les fast food utilisent-ils massivement l’huile de palme ? Dans les McDonald’s canadiens, l’huile de palme ou des dérivés sont visiblement assez peu présents, sauf dans les pâtisseries. Et sentant le vent tourner, McDonald’s a annoncé dès 2010 y avoir renoncé « en France et même en Europe » pour ses fritures, et il en est visiblement de même pour Quick et Burger King. Le chapitre du livre consacré à l’« épidémie mondiale d’obésité » n’en apparait qu’un peu plus à côté de la plaque.
Conclusion : les errements de la pensée globale
Il ne s’agissait certes pas dans cet article de parer l’huile de palme de toutes les vertus, loin de là . Toutefois, un constat s’impose : l’acte d’accusation contre l’huile de palme est bien bancal, et le réquisitoire d’Emmanuelle Grundmann est tellement truffé d’erreurs et d’approximations que le procès devrait, au moins provisoirement, se conclure par un non-lieu. Non, l’huile de palme n’est pas le fléau qu’elle et la mouvance écologiste dénoncent avec virulence.
Pourquoi tant de haine, alors ?
Avançons une hypothèse : la dénonciation de l’huile de palme s’inscrit dans une pensée globale antisystème confuse, basée sur la nostalgie d’une nature et de modes de vie perdus et idéalisés dont la mondialisation nous éloigne un peu tous les jours. À défaut d’être capable d’y opposer une alternative crédible, on s’invente des objets de détestation, tels que l’huile de palme, censée concentrer et résumer tous les maux du système : déforestation, perte de biodiversité, intégration économique du Sud au profit des multinationales, rapprochement des modes de vie, malbouffe au Nord, etc.
Peu importent les approximations, les raccourcis et les mensonges, dès lors que luit l’espoir de mettre quelques grains de sable dans le système, quitte au passage à punir les mauvais citoyens-consommateurs, surtout aux revenus modestes, qui supporteront les taxes. Emmanuelle Grundmann a-t-elle pensé aux conséquences pour les petits producteurs et les travailleurs agricoles qui seraient soumis au boycott de l’huile de palme ? Les fameuses multinationales qui sont supposées être dans son collimateur s’en remettraient sans aucun doute, même en utilisant des substituts plus chers.
Certes, soucieuse de donner une image modérée d’elle-même, Emmanuelle Grundmann ne se prononce pas pour le boycott contre « l’un des fléaux du XXIe siècle », prônant simplement de restreindre son utilisation (« une priorité de santé publique ») et « de prendre le chemin d’une durabilité effective ».
Pendant ce temps, les appels au boycott fleurissent sur la toile8.
— Emmanuelle Grundmann, Un fléau si rentable : vérités et mensonges sur l’huile de palme, Calmann-Lévy, août 2013, 264 pages.
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Sur le web.
- Pour une synthèse rapide sur le sujet : L’huile de palme est-elle vraiment si mauvaise ? Science et Pseudosciences, octobre 2013. ↩
- Le rapport entre la quantité de β-carotène présente dans l’aliment et l’apport final de vitamine A. ↩
- Ses références, lorsqu’elles ne sont pas absentes, sont bien douteuses. La source serait ici les statistiques du ministère de l’Alimentation… ↩
- Consommation journalière d’AGS de l’ordre de 32 g/jour. ↩
- Amendement au sujet duquel Emmanuelle Grundmann ne trouve évidemment rien à redire. Elle préfère commenter dans le chapitre qui lui est consacré les réactions des lobbies. ↩
- Se reporter aux teneurs en AGS pour 100 grammes des tables nutritionnelles de l’ANSES pour la côtelette d’agneau ou certaines charcuteries. Éloquent ! ↩
- En réalité, les odds ratio sont selon les auteurs de 1,06 (Intervalle de confiance à 95 % :1,02 – 1,10) pour le surpoids et de 1,07 (IC 95 % :1,02 – 1,12). ↩
- Pour ne prendre qu’un seul exemple, se reporter au slogan particulièrement inspiré des fanatiques de Terre sacrée : « Ne détruisons plus les forêts tropicales avec nos mâchoires d’Occidentaux… Ne mangeons plus d’orangs-outans à notre insu ! Le pouvoir est entre nos dents ! » ↩
« le véritable problème étant les excès de consommation de gras dans les habitudes alimentaires. »
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C’est lassant de voir le « lipid hypothesis », un charlatanisme datant d’il y a plus d’un siècle et promu par des idéologues malhonnêtes comme Ancel Keys, répété inlassablement jusqu’à devenir Vérité malgré les ravages que ça fait sur la population.
Depuis que « le gras » (et le cholestérol en particulier, cf l’hystérie sur le jaune d’oeuf ou le beurre dans les années 90) ont été diabolisés et remplacés par les hydrates de carbone il y a plus 30 ans, il n’y a jamais eu autant d’obésité !
Dans la science post-moderne, on augmente l’effet en réduisant la cause, et visiblement ça ne gêne personne, cherchez l’erreur…
c’est vrai c’est incompréhensible … c’est meilleur que l’huile d’olive et contrairement à cette dernière il n’ y a pas de déforestation … et en plus c’est un produit super cher et les industriels n’ont pas augmenté le prix des produits …
L’olivier est un arbre autrement plus demandant que le palmier. C’est comme comparer de la mauvaise herbe et les géraniums dont nos grands-mères prennent soin sur leur balcon.
De plus, l’huile d’olive n’a ni les mêmes qualités nutritives ni le même but que l’huile de palme (qu’il faudrait comparer efficacement au tournesol).
Quant au mot « meilleur », tout seul, il ne signifie rien.
La déforestation, il fallait en parler aux lions d’Europe au moyen-âge. Eux aussi aimeraient bénéficier de l’aide de Greenpeace :). L’hypocrisie occidentale qui prétend pouvoir dicter aux « peuples du Sud » (non mais quelle suffisance) comment utiliser leurs terres est détestable.
oui c’est vrai que c’est le petit paysan qui déforeste son petit lopin de terre pour planter 4 arbres .. et en plus avec ca il devient riche, lui le petit paysan ..
Et en plus avec ca ils disent n’importe quoi, le petit pierre et co. Je ne vais pas porter un jugement de valeur sur l’huile de palme, mais sur vos commentaires. Vous allez nous faire croire que tout est bien, qu’il n’y a aucun problème, vous niez un problème réel etc.. etc..
De toute façon sur absolument tout les sujets c’est le même discours, j’ai fait un tour des récentes discussion dernièrement et le constat est sans appel, huile de palme, bio, ogm, nucléaire, réchauffement, ozone, acidification, menace de la biodiversité, déforestation, projet d’aéroport, vous ne concéderez rien à l’environnement. Je me demande juste ce qui s’est passé dans vos parcours pour arriver à un tel autisme intellectuel de votre part.
c’est vrai que c’est assez hallucinant ici, tout ce qui touche de pres ou de loin a la nature doit etre eradique… je m’interroge aussi sur comment on peut devenir comme ca…
l’affaire de l’huile de palme en dit long sur la mouvance écologiste, et montre à ceux, surement assez nombreux, qui n’ont pas encore compris, que l’on a à faire non à des progressistes, mais bien à des ultraconservateurs:
les escrolos ne veulent pas:
de produits asiatiques ( nostalgie de la période assez lointaine déja, ou les continents vivaient en autarcie )
de déforestation ( mème si apparement, les plantations de palmiers viennent bien aprés la déforestation… ) car la foret, surtout si elle est primaire, représente la quintescence de l’écosystème biblique auquel ils rèvent.
que les autres s’enrichissent: les riches sont fait pour etre trés riche et les pauvres trés pauvre, mais en plus de cela, les riches doivent toujours rester riches et les pauvres toujours rester pauvre…
que l’on change leur alimentation: on doit manger encore et toujours les mèmes produits à travers les ages, sinon gaia va se facher, la pluie va tomber pendant 40 jours et 40 nuits… comme dans la foret d’émeraude !
que l’on plante des arbres d’un continent sur un autre continent: les eucalyptus australiens ont fait le tour du monde, les robiniers américains également, bientot le paulownia chinois fera de mème… dans leur esprit ultraconservateur, le palmier à huile, qui est un arbre africain, doit rester en afrique; un point c’est tout.
On ne va quand-même pas faire frire les insectes (dont les écolos veulent nous nourrir) dans de l’huile d’olive, ce serait gâcher !
 » on ne cite pas l’exploitation de la main d’oeuvre indonésienne-birmane…  »
ils s’en foutent , c’est des jaunes…
« Sur les 21 millions d’hectares de forêt primaire qui ont disparu en Indonésie entre 1990 et 2005, seulement 3 millions correspondent à la création de palmeraies. »
« L’Est-Kalimantan a enduré une très longue période de sécheresse de juin 1982 à avril 1983. La superficie des forêts brûlées est évaluée à environ 3,6 millions d’hectares. »
Comme c’est étonnant: la Nature si chère aux zé(ro)colos est capable de « déforester » en un seul incendie plus de jungle vierge que toute l’industrie de l’huile de palme en 25 ans.
Au fait, sur le seuil de toxicité de la vitamine A pour les femmes enceintes: ce seuil peut être aisément relevé par une supplémentation en vitamine D (et réciproquement, la A protège aussi de l’excès de D).
Et sur les « cholestérols »: les graisses saturées font augmenter le taux de HDL (le ‘bon’ ) comme celui du LDL (le ‘mauvais’ ), mais dans le cas de ce dernier c’est une augmetnation des formes peu denses de LDL que l’on observe, au lieu des formes plus denses. Or ce sont les plus denses qui sont néfastes, et non les peu denses – qui sont innoffensifs. Autrement dit, les graisses saturées favorisent une bonne santé cardiovasculaire, plutôt que le contraire !
« Or ce sont les plus denses qui sont néfastes »
Oubliez le cholestérol, quelle que soit sa densité il ne cause pas de tort à votre organisme!
Et si vous avez un doute consultez Michel de Lorgeril (entre autres)
Pour compléter le commentaire de Jesrad beaucoup de personnes s’imaginent que les forêts primaires n’ont pas évolué depuis des centaines de millions d’années , ce qui est totalement faux. Rares sont les espèces qui vivent plusieurs millions d’années. Par ailleurs une non intervention ( humaine ou autre) n’est pas bonne pour la biodiversité car l’espèce la mieux adaptée prend alors la place au détriment des autres.Même les feux permettent à certaines espèces de se développer ( sequoia..)
ou eucalyptus en australie.
« la Nature si chère aux zé(ro)colos est capable de « déforester » en un seul incendie plus de jungle vierge que toute l’industrie de l’huile de palme en 25 ans »: cette phrase est d’une stupidité sans pareille
Ce livre est une énigme. Il semble avoir été fait vite, ne serait-ce que du point de vue des approximations non corrigées par les auteur, relecteur et éditeur. On se pose la question, était-il obligé de le sortir si vite? Pour répondre à une mode peut-être ?
C’est, pour dire le moins, un ensemble inadéquat.
Le travail produit par les chercheurs du CIRAD (Alain Rival et Patrice Levang) semble bien plus rigoureux et moins biaisé. http://www.lemonde.fr/idees/article/2013/11/27/le-palmier-a-huile-l-ami-des-pauvres_3521077_3232.html
Cette désinformation constante sur le manque de qualités nutritionnelles de l’huile de palme est incompréhensible. Ces bêtises répétées sur la prévalence des maladies cardiovasculaires ont été prouvées fausses depuis longtemps. Cessons donc de centrer notre attention sur ce non-problème.
les asiatiques consomment beaucoup d’huile de palme, ils ne semblent pas faire beaucoup d’infractus ? aprés, il y a d’autres facteurs qui jouent: beaucoup de riz et de crustacé et de poissons dans l’alimentation…
Ergo : « On se pose la question, était-il obligé de le sortir si vite? Pour répondre à une mode peut-être ? »
Yep, travail facile et vendeur de la part d’une personne totalement incompétente dans le domaine.
Elle fréquente les milieux écolos ou tous les mythes et désinformation se propagent à vitesse grand V, ceci explique cela.
Et si en plus on nage dans le courant on ne risque quasi rien, l’honnêteté intellectuelle est beaucoup plus dangereuse.
C’est bien ce que je dis. Ce livre n’a pas d’autre intérêt que de surfer sur une mode.
Son expérience lui donne une certaine légitimité sur les primates etc. Mais niveau santé, environnement et tout ça… On en est loin. Du coup elle fait des gaffes énormes.
Les faits, les études sont là : l’huile de palme, tant décriée soit-elle, n’est pas nocive pour la santé.
huiledepalmesante.org
Les errements d’Anton Suwalki, ou la preuve par deux que l’on peux faire passer une analyse foireuse pour une analyse scientifique. Anton Suwalki qui avait critiqué l’ouvrage de Mme Gundmann avant sa sortie (sic) en lisant le résumé (re-sic) nous démontre toute son ignorance dont seuls les simples d’esprits ne peuvent pas voir un brulot anti-écolo primaire.
Voici 2 exemples qui suffisent à eux même et qui démontrent l’extrême naïveté de Mr Anton Suwalki, ou son imposture, chacun jugera.
1 ) La déforestation.
Au lieu de copier/coller sur le site du CIRAD les chiffres de la déforestation, il faut les comprendre : 1998 et 1999 les feux de forêts exceptionnels sont responsables de la perte d’environ 10 millions d’hectares. Sans compter ces feux presque naturels (el nino), le palmier à huile représente 1/4 de la déforestation. Il en parle même un peu plus bas, mais c’est trop complexe. Copier coller c’est plus facile. Si Mr Anton Suwalki avait pris la peine de faire des recherches sur la déforestation actuelle, il y aurait vu les chiffres (tout simple ici par exemple http://news.mongabay.com/2013/1112-palm-oil-data.html). Une image encore : http://3.bp.blogspot.com/-1wwjYn_5edY/UjRUz05tsTI/AAAAAAAADH0/JQBVMyLdmt0/s1600/deforestation+indo%C3%A9nsie.jpg. Oué on peut dire que 50% des palmeraies sont sur des forêts récentes. On peut aussi dire que le palmier à huile est la 1ere culture responsable de déforestation en Malaisie et Indonésie.point.
2 ) Le CO2
Mr Anton Suwalki nous donne un impressionnant lien pour les émissions de CO2 de l’Indonésie. Ok Ok. Mais il est pas très futé ce petit gars non ? Ben oué, il donne les chiffres de l’IEA… Et comme il est indiqué dans le rapport de l’IEA, la déforestation (brulis) et le changement d’affectation des sols ne sont pas pris en compte. Alors que c’est le point principal de l’argumentation de Mme Grundmann, le palmier à huile est un responsable majeur des émission de cO2 en Indonésie via la déforestation. C’est son copain du CIRAD qui lui a soufflé les chiffres ? Si Mr Anton Suwalki avait eu intelligence de voir que les émissions de CO2 données par IEA ne prenaient pas en compte la déforestation et s’il avait pris le temps de lire le rapport pour la banque mondiale qui indique que la déforestation représente 80% des émission de CO2 du pays, il aurait eu l’air moins bête. L’indonésie est le 3ème pays émetteur de CO2. point.
3 ) Les bonus
Le lien entre feux de forêts et huile de palme http://news.mongabay.com/2013/0716-rspo-vs-greenpeace-haze-fires.html
ou encore
http://onlinelibrary.wiley.com/doi/10.1111/j.1755-263X.2008.00011.x/abstract
http://www.sciencedirect.com/science/article/pii/S1462901108001196
http://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/19100653
Donc le livre n’est pas truffé d’erreurs (concédons un FCFA qui c’est changé en $, et un facteur 10 pour les surfaces -surfaces d’oléagnieux ?) Par contre l’article de Mr Anton Suwalki en contient bien plus comparativement au livre de Mme grundmann, et si c’est tout ce qu’il a trouvé il peut retourner à ses errements.
Un peu d’honnêteté, moins de psychologie de comptoir, plus humilité.
Yolande : « On peut aussi dire que le palmier à huile est la 1ere culture responsable de déforestation en Malaisie et Indonésie.point. »
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Vous affabulez et vous ne savez pas lire vos propres liens : d’après Mongabay.com, la surface forestière de la péninsule de Malaisie est de 6 MHa et n’a pas changé depuis 1990, donc il y a eu zéro déforestation, point. La hausse de la culture de palmiers en Malaisie se fait donc en reconvertissant des terres agricoles, phénomène bien connu et évoqué par Suwalki mais qui visiblement vous a échappé.
Quant à insinuer que le palmier serait le « premier responsable de la déforestation », c’est bien sûr encore un autre de vos mensonges stupides. D’après votre propre lien, on lit : « Forest conversion to establish oil palm, including both undisturbed and disturbed forest in both upland and swamp forest habitats summed over all temporal periods was proportionally greatest in …Kalimantan (44%: 1.23 Mha), Sarawak (48%: 471,000 ha), Sumatra (25%: 883,000 ha) and Peninsular Malaysia (28%: 318,000 ha). » Ce qui signifie 25% de forêts défrichées sont pour des palmeraies à Sumatra, 28% sur la péninsule malaisienne, et ce depuis les débuts (puisqu’on a SAIT que le % de forêts en Malaisie n’a plus baissé), ça s’appellerait « premier responsable » ? Bah !
Et puis l’Indonésie, qui soit-disant, déforeste à tout va, a 50% de sa surface couverte de forêts. Alors fermez la, quand ils seront descendus à 35% comme en France et qu’ils seront aussi malheureux que nous, vous pourrez de nouveau l’ouvrir, madame la donneuse de leçon.
Yolande : « L’indonésie est le 3ème pays émetteur de CO2. point. »
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Un classement basé sur des estimations sorties du chapeau, vu qu’il n’y a que les escrocs réchauffistes pour affirmer que couper la forêt revient à vaporiser tout le stock de carbone présent (comme si les palmeraies qui repoussent et la biomasse qu’elles accumulent ne comptent pas, comme si les multiples incendies NATURELLES que les palmeraies permettent d’éviter n’émettent pas de CO2…). Le fumeux LULUCF (land use, land use change and forestry) pondu par les écofascistes de l’ONU, personne ne le connaît et personne n’est d’accord sur les estimations faites au doigt mouillé, donc les chiffres pondus par Gundmann (pour UNE année !), tout autant que votre classement gratuit ne valent pas un clou.
Yolande : « Les bonus
Le lien entre feux de forêts et huile de palme… »
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Des brèves de comptoirs et du hors sujet pour faire du remplissage, bref, encore poubelle.
Yolande : « Un peu d’honnêteté, moins de psychologie de comptoir, plus humilité. »
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« Plus d’humilité », venant de qq qui traite son interlocuteur de « petit garçon pas trop futé », délire ! Faudrait penser à vous faire offrir un miroir.
Faudrait penser à vous faire offrir un miroir.
les appels au suicide sont interdits sur le net, un peu d’empathie que diable
Mini TAx vous êtes très mignon mais sectaire. Voila encore un preuve que vous ne savez pas lire, ou pire êtes menteur ou sectaire. Lien mongabay (http://news.mongabay.com/2013/1112-palm-oil-data.html) indique la surface de forêt et de palmeraie en Malaisie Péninsulaire. Péninsulaire. Faites un peu de géographie pour comprendre. C’est assez incroyable de vous voir écrire des énormités pareilles. Ou à défaut lisez les rapports de l’ONU sur le sujet pour vous faire un idée. Pour la déforestation, vous admettez donc que le petit laïus du CIRAD est bien faussé. Sachez lire, je réédite mon message : « On peut aussi dire que le palmier à huile est la 1ere culture responsable de déforestation en Malaisie et Indonésie.point. ». 1ère culture. 1ère culture. Il faudrait je pense vous ménager un peu. Là encore soit vous essayez de changer mes propos, soit vous ne savez pas lire ou pire vous êtes aveuglé par votre haine. Dommage.
Il serait tellement mieux de réfléchir un peu avant d’étaler votre haine des écologôchistes. Surtout quand vous ne savez pas faire vous-même les estimations des CAS. Libre à vous d’être ignare sur le sujet, mais quand on ne sais pas. Vous admettez donc que Anton suwalki fait un procès d’intention à Mme Grundmann et fait une faute énorme, une manipulation, en lâchant les calculs d’émission de CO2 des sources fossiles. Oui Mr Suwalki êtes un piètre contradicteur, un manipulateur ou un menteur, ou juste très mauvais quand vous sortez une rapport d’émissions fossiles quand on parle déforestation. Lisez le rapport, il dit bien que la déforestation ne fait pas parti des calculs. Quand à miniTix, libre à vous de dire « personne n’est d’accord » « tout le monde machin » etc, cela ne change pas au change : vous n’avez aucune source fiable aucun consensus sur le sujet en votre faveur. en dehors même d’un consensus, il n’en reste pas moins que Mr suwalki a fait un pseudo article, basé sur du vent et a mis en avant 2 erreurs sur le bouquin. Pas beaucoup pour dire que le livre est bourré d’erreurs.
Allez, encore un lien bonus pour les feus de forêt http://www.lapresse.ca/environnement/201401/09/01-4727052-deboisement-en-indonesie-condamnation-historique-dune-societe-dhuile-de-palme.php
la véritable question sur le sujet serait de savoir si le CO2 est réellement un fléau, parcque jusque là …le seul risque qu’il représente est de reverdire les forets.
Il serait peut etre plus intelligent de milliter et justifier contre l’utilisation massive de défoliants, pesticides et autres produits chimiques qui détruisent des éco-systemes entiers dans les zones où on déforeste pour faire du palme.
et cette perte de biodiversité est très largement plus préoccupante que les quelques millions de tonnes de CO2.
Dites vous bien que la planete n’a pas eut besoin d’homme pour trouver ses mécanismes de régulations (réchauffement notamment) tout comme elle n’a pas eut besoin de l’homme pour générer puis digérer des milliards de tonnes de CO2.
Par contre, la pollution chimique, la nature n’a pas de réponse à ça.
Un bien long commentaire pour finalement peu de révélations…
Dans les faits, le livre de Madame Grundmann, que j’ai lu d’un bout à l’autre, est bel et bien un livre partisan, qui n’est pas le moins du monde objectif.
On peut lui concéder une volonté de faire avancer les choses sur un sujet qui lui tient visiblement à coeur. Mais c’est maladroit, biaisé, et somme toute pas très malin.
Vouloir faire de l’écologie ne permet pas de faire n’importe quoi.
et au nom de quoi, les gens qui vivent en indonésie, n’aurait pas le droit d’utiliser LEUR terre comme il le désirent ?
pour qui vous prenez-vous pour leur donner des leçons ? la plupart des gens des pays pauvres, du sud, ont , contrairement aux reportages de la 5 et de arte qui nous les présentent révant de conserver leur vis de sauvage éternellement, envie d’améliorer leurs niveau de vie afin d’adopter un mode de vie à l’occidentale: telephone portable, TV et internet, alimentation diversifié et bon marché, étude pour les enfants… seul une infime minorité, veulent vivre avec un pagne et un arc et des flèche. l’obtention de ce niveau de vie, passe pour la majorité de ces gens, par le développement d’une agriculture diverse, rentable et responsable. incluant notament le palmier à huile, arbre trés productif et surement moins poluant qu’une monoculture de mais ou de coton. le palmier à huile, est avec la canne à sucre, le seul agrocarburant rentable sans subventions, pas étonnant qu’il se développe. mais on voit bien, qu’avec seulement 3 million d’hectares dans un pays aussi vaste que l’indonésie, il est trés loin d’etre si envahissant que certains voudraient nous faire croire…
il faudrait peut-etre aussi supprimer les plantations d’hévéa ?
Tout a fait d’accord. C’est sans doute le point qui m’irrite le plus.
Aujourd’hui, avec une forme de colonialisme à peine dissimulé, on s’approprie leurs terres en leur disant comment gérer leurs forêts, leurs surfaces agricoles…
Un ex gouverneur indonésien expliquait que si l’on désirait transformer leur forêt en notre poubelle à carbone mondiale, il faudrait qu’on paie le manque à gagner. Je vois mal qui que ce soit ici dire à son voisin de ne pas garer sa voiture sur sa place de parking pour donner un air plus charmant au voisinage. Le monde à l’envers.
@ Yolande : beehehehhh, vous etes un bon mouton.
 » Sur les 21 millions d’hectares de forêt primaire qui ont disparu en Indonésie entre 1990 et 2005, seulement 3 millions correspondent à la création de palmeraies. Quid des 18 millions restant ? »
Oui cette affirmation est sans doute vrai….mais ce qui est quand même effrayant c’est « 21millions d’hectares de forets primaires disparu!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!! » c’est abominable! c’est un holocauste, comment accepter une telle monstruosité? Utiliser la forêt c’est une chose, mais quand on a fini de manger ont fait la vaisselle pour pouvoir la réutiliser après c’est quand même le minimum! Couper des arbres ce n’est pas détruire la foret il faudrait que les gens l’apprennent ça!
on s’offusque de 140M tonne de CO², sans sourcilier sur les gros centres commerciaux, la green Allemagne ou ou autre usine fabriquant à tour de bras Wii, écrans plats, smartphone et autres GPS…pas un mots sur combien ça a couté, hein…
ces gens là sont les memes qui meuglent après les bagnoles sans filtres à particules, tout en se chauffant au bois…
l’huile de palme n’est pas mauvaise…sous sa forme naturelle. Beaucoup de peuples ne consomme QUE de l’huile de palme, et il n’ont pas nos taux d’obésités, et vivent souvent aussi vieux que nous.
Seulement pour plaire aux gouts qu’on nous imprimés dans le palet l’huile est séparée de ses constituants bénéfiques, pour ne laisser que le substrat saturé qui intéresse les industriels.
Et même cette graisse qui intéresse les industriels n’est pas nocive à proprement parler. Elle n’est pas aussi anti-oxydante que l’huile de palme rouge, mais elle est absolument incomparable aux graisses partiellement hydrogénées. Leurs gras trans sont fort dangereux pour les parois de nos cellules (qu’ils rigidifient).
Concernant la (non)nocivité de l’huile de palme j’ai posé la question à un spécialiste, le docteur Michel de Lorgeril, et voici sa réponse :
« L’huile de palme est une huile végétale riche en saturés (mauvais point) mais résistante notamment à la cuisson (bon point) puisque elle contient peu de polyinsaturés fragiles …
A petites doses en climat tropical, pourquoi pas.
A fortes doses dans nos biscuits à la place du beurre, pas d’intérêt pour la santé au contraire, autant garder notre beurre à petites doses …
Sur le plan écologique (déforestation, pesticides …) c’est une catastrophe ; mais de quel droit ferions-nous la leçon aux malais et indonésiens nous qui avons déforesté pour faire des céréales et des betteraves aux pesticides … »
A vous de vous faire une opinion, à moins bien sûr que votre « messe » soit déjà dite et que vous ne soyez pas capable d’entendre autre chose que ce que vous avez choisi d’entendre.
toutes ces controverses sur l huile de palme sont de nature a la discerditer au profit des huiles vegetales qui sont produites sous les climats temperes. bref si l huile de palme etait produite en europe les commentaires ne seraient pas de cette intensite
yes …