L’emmerdant, c’est la robe

Les contradictions gouvernementales donnent au genre en tant que théorie un caractère polymorphe. Ces revirements permanents ne sont en réalité que le symptôme d’une déconnexion entre la politique et le réel. Ce genre que tous fantasment n’est en réalité qu’un cauchemar constructiviste de plus.

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L’emmerdant, c’est la robe

Les points de vue exprimés dans les articles d’opinion sont strictement ceux de l'auteur et ne reflètent pas forcément ceux de la rédaction.
Publié le 8 février 2014
- A +

Le gouvernement démontre une fois de plus, avec le genre, qu’il n’a pas grand chose à faire du réel. Najat Vallaud-Belkacem qui nie l’existence du genre pour y substituer des études de genre, Vincent Peillon qui fait une marche arrière encore plus longue en affirmant que le genre n’est qu’une rumeur fomentée par des négationnistes, pour que finalement Laura Slimani des Jeunes Socialistes affirme le genre, assume le genre. Qu’une jeune fille soit plus couillue qu’un ministre père de famille lui donne raison : le genre, ça existe.

Cachez ce genre que je ne saurais voir

Inspirés par l’extrême-droite ou pas, comme on aime à le dire aujourd’hui même des informations avérées sur les jobs décrochés par les enfants de nos ministres, les Français ne savent plus trop qui croire. De même qu’ils ne savaient plus s’ils devaient croire leur bien  aimé président qui annonçait une inversion de la courbe du chômage et une reprise imminente.

Le réel est d’un autre temps ; nous sommes dans le futur. Dans ce futur où Jacques Attali nous voit tous du même sexe du fait de tendances contradictoires que seuls les socialistes pur jus savent décrypter pour pondre des rapports qui inspireront des lois.

On notera d’ailleurs l’incompréhension de la liberté qui explique que l’auteur la craigne autant :

La demande de liberté. Elle a conduit à l’émergence des droits de l’homme et de la démocratie. Elle pousse à refuser toute contrainte ; elle implique, au-delà du droit au mariage, les mêmes droits au divorce. Et au-delà, elle conduira les hommes et les femmes, quelles que soient leurs orientations sexuelles, à vouloir vivre leurs relations amoureuses et sexuelles libres de toute contrainte, de tout engagement.

La sexualité se séparera de plus en plus de la procréation et sera de plus en plus un plaisir en soi, une  source de découverte de soi, et de l’autre. Plus généralement, l’apologie de la liberté individuelle conduira inévitablement à celle de la précarité; y compris celle des contrats. Et donc à l’apologie de la déloyauté, au nom même de la loyauté : rompre pour ne pas tromper l’autre.

Telle est l’ironie des temps présents : pendant qu’on glorifie le devoir de fidélité, on généralise le droit à la déloyauté. Pendant qu’on se bat pour le mariage pour tous, c’est en fait le mariage de personne qui se généralise.

La liberté n’est sans doute pas l’absence de contrainte, et la pensée libérale donne comme nulle autre de l’importance aux contrats et aux engagements pris… Contrairement à la pensée constructiviste qui, on le voit, refuse les « contraintes » du réel, voulant construire une « liberté réelle » qui en fait abstraction. Le réel des chômeurs, le réel des entreprises, le réel des familles, le réel de la sexualité qui requiert une altérité, un autre, ne serait-ce que fantasmé ; c’est désormais le réel qu’on fantasme, comme on fantasme le genre.

Ce dérangeant genre

Les réformes impliquant l’école et la sexualité, de la scolarisation féminine au genre en passant par la mixité, ont systématiquement provoqué la fronde des conservateurs, car elles touchent à deux sujets cruciaux : la sexualité, qui aura permis à chacun d’entre nous d’exister ; et l’enfance, via laquelle nous transmettons notre patrimoine génétique. Il n’y a aucun retour d’une France conservatrice ; le gouvernement touche un point sensible qui, de tout temps, a fait bondir : la sexualité et l’enfance sont l’origine et l’avenir.

Avec une différence de taille cependant. Là où les réformes précédentes visaient à confronter les élèves à un réel immédiatement accessible et perceptible – la mixité pour les enfants, la sexualité pour les adolescents – on envisage aujourd’hui d’enseigner aux enfants comment l’identité qu’ils n’ont pas encore achevé de construire est une construction. On veut déconstruire ce qui n’est pas encore construit, arracher l’enfant à des attaches pré-républicaines qu’il n’a pas.

L’enfant n’est pas mûr. L’arracher aux attaches pré-républicaines qu’il n’a pas, c’est l’arracher à l’arbre sur lequel il a à peine commencé à pousser. Pour le bouturer sans doute sur l’arbre républicain, en espérant qu’il pousse ; Lyssenko, ce scientifique russe qui pensait que les plantes pouvaient être façonnées à l’envi par leur milieu, a de beaux jours devant lui. Les plantes sur lesquelles ce genre d’expériences sont menées, beaucoup moins.

C’est en substance le discours socialiste : l’enfant est un futur citoyen (si tant est qu’il existe une citoyenneté socialiste) et doit donc être formé, moulé, éduqué par l’État, pour l’État. Le gouvernement ne s’encombre pas avec le réel, mais il veut le façonner. En lieu et place d’arracher l’enfant à ses attaches pré-républicaines, il s’agit en réalité de lui donner des attaches à ce qu’il faudrait appeler république ; et cela passera par l’égalité.

Le mélange des genres

Cette égalité femme-homme qu’on ne peut refuser est un prétexte pour formater les enfants comme on formate une disquette : en détruire le contenu et y insérer une nouvelle architecture, une nouvelle organisation. Au risque d’effacer le driver de l’enfant, de supprimer le petit programme qui permet à la disquette de fonctionner. Le risque de détruire de précaires fondations, rendant l’enfant incapable de penser par lui-même et le poussant ainsi à accepter qu’on lui dicte peut-être ses opinions, sans doute ses priorités. Les premières applications pratiques de la théorie du genre apportent un macabre éclairage à ces dangers.

Laisser l’enfant se construire et s’assurer qu’il dispose des moyens de comprendre l’altérité, c’est aussi refuser de construire l’enfant selon nos fantasmes adultes d’une société sans heurts. Il faut laisser l’enfant se tromper, essayer, puis corriger au besoin ; les réponses toutes faites ne lui apprendront pas à se découvrir et découvrir les autres. Le rôle des adultes est de donner aux enfants un environnement leur permettant de s’épanouir, quelle que soit la direction dans laquelle ils veulent grandir mais en leur apprenant comment la choisir. Pas de leur donner des indications quant à cette direction voire, pire, leur en imposer une.

La France au genre mécanique

Et donc, l’emmerdant, c’est la robe. Un enfant se pose des questions, construisant souvent ses propres réponses (souvent amusantes) et les cherchant parfois auprès de ceux qui semblent tout savoir parce qu’ils n’ont plus les mêmes interrogations : les adultes. L’enfant se demande un jour « Comment on fait les bébés ? », à son rythme ; il faut laisser l’enfant découvrir le monde à son rythme, et se demander sans doute un jour « Pourquoi le monsieur il porte une robe ? » La question du rythme de l’apprentissage, sans même parler du mode, est centrale dans l’éducation. Voir cette vidéo (malheureusement bloquée en France).

Pour s’assurer que la réponse sera correcte (tellement correcte), les socialistes veulent à tout prix que l’enfant soit confronté à la réponse indépendamment du moment où il se pose la question. La liberté scolaire permettrait, au contraire, de choisir un mode et un rythme d’enseignement plus adaptés à chaque enfant ; inévitablement, ils s’y opposent, et s’opposent même désormais à l’éducation à domicile. Parce que leurs priorités doivent devenir celles de l’enfant.

Celles des Français, même. La question du genre (sa théorie, ses études et son absence) devient importante, et la peur d’une France extrême et réactionnaire devient centrale, comme l’antisémitisme devient central dès lors qu’un humoriste est décrété ennemi du système ; la peur qu’on génère justifie que l’État intervienne, et les problèmes qu’il crée justifie qu’il impose des solutions qui en créeront d’autres.

Mais la résistance à ses mesures liberticides semble dépasser les attentes du gouvernement, qui s’attendait plutôt à une mobilisation des extrêmes. Même les écoles de journalisme, qui forment majoritairement des employés d’organes de presse subventionnés jouissant de confortables niches fiscales, se rebiffent ; elles ne comprennent pas qu’on les somme de réaliser des figures imposées, qu’on leur enjoigne d’inscrire à leur programme une sensibilisation à l’égalité femmes-hommes.

Ou plutôt, elles semblent comprendre les dérives que cela engendre ; on ne leur impose pas une opinion, mais une sensibilité, un certain sens des priorités selon lequel l’absence d’une réaction épidermique et pavlovienne à l’égalité homme-femme fera mauvais genre. Elles ne veulent pas qu’on crée une France au genre mécanique, glissant sur le sentier pentu et boueux de la pensée bonne, juste, correcte. Le politiquement correct devient du publiquement correct, et le sophisme tient lieu de raisonnement ; on accuse de caricature ceux que l’on caricature soi-même. Il n’y aura pas plus de masturbation dans les maternelles écoles première enfance que ceux qui s’en inquiètent ne sont nécessairement de l’extrême-droite.

Suis-je le gardien de mon fils ?

La question n’est plus là. Le genre et l’antisémitisme sont du divertissement républicain, le spectacle ridicule de nos élites autoproclamées agitant des épouvantails que nous sommes censés huer ou incarner. Ne perdons pas le sens des priorités.

Laurence Rossignol n’a peut-être pas dit que « Les enfants n’appartiennent pas à leurs parents », peut-être ne le pense-t-elle même pas. Mais des sénateurs cherchent quand même à imposer à tous les enfants qui le peuvent un passage par l’école de la république. Dire que les parents n’ont pas le choix de l’éducation de leurs enfants et que l’État choisit les programmes, c’est déjà l’affirmation que les enfants appartiennent en partie à l’État. Les adultes ne lui appartiennent-ils pas déjà ?

Ne demandez pas ce que l’État peut faire pour vous. Demandez ce que les hommes de l’État sont en train de vous faire. – David Friedman

Nous sommes déjà au service de l’État ; par la naissance qui donne une nationalité, et par des services dont nous jouissons sans jamais en avoir eu le choix, et en étant contraints de contribuer à ou bénéficier d’un système social dont le monopole périmé est défendu bec et ongles par ses partisans, ne lui appartenons-nous pas ?

Nous sommes contraints de payer l’impôt pour des services dont nous ne pouvons pas nous affranchir. Nous sommes sommés de voter régulièrement pour changer les têtes d’affiche, mais n’avons jamais le choix de déclarer notre propre indépendance ou, plus modestement, de changer le système. Nous ne valons guère mieux que les humains-piles de l’œuvre de science-fiction Matrix, si ce n’est que la matrice et le monde réel ne font qu’un. Sur notre effort, l’État prend sa part ; il s’arroge une part de notre énergie, de notre production et de notre consommation, de notre patrimoine et de nos vies. Qu’on cherche à servir ses desseins ou à lutter contre eux, qu’on soutienne le genre ou agisse en réaction au genre à l’école, on aide l’État et on le conforte. La seule vraie revendication, c’est celle de la liberté, celle que font les Français quand on prend la peine de leur demander leur avis sur l’État-providence et le service public.

La démocratie, c’est l’alternance des têtes d’affiche qui masquent le mur.

Ma vie, mon œuvre

Il ne sert à rien de se mobiliser contre le genre. Mobilisons-nous pour la liberté scolaire. Ne nous mobilisons pas pour ou contre Dieudonné mais pour la liberté d’expression. Ne nous mobilisons pas contre l’exercice du pouvoir ou ses détenteurs mais pour la liberté.

Reprenons les rênes de nos vies, reprenons en main nos destins, ne laissons personne décider pour nous de quel genre de pièce nous sommes les acteurs.

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  • On voit trois mouvements:
    – les soixantes-huitards qui partent à la retraite et avec eux leurs certitudes
    – la religion de l’Etat en lutte contre toutes les autres
    – les solidarités familiales et communautaires en compétitions avec la solidarité obligatoire d’Etat.

    Cette histoire de « genre » est un des épisodes des mouvements de fond à venir.

  • « Ce genre que tous fantasment n’est en réalité qu’un cauchemar constructiviste de plus. »

    Et les plus attristés dans l’histoire, les chercheurs qui travaillent sur ce sujet… Les politiques sont toujours très doués pour s’emparer et corrompre un raisonnement.

    « Le rôle des adultes est de donner aux enfants un environnement leur permettant de s’épanouir, quelle que soit la direction dans laquelle ils veulent grandir mais en leur apprenant comment la choisir. Pas de leur donner des indications quant à cette direction voire, pire, leur en imposer une. »

    Tout à fait !

    « Si le besoin de notre temps, après la conquête de la liberté de pensée, est de poursuivre celle-ci jusqu’à l’achèvement qui la transformerait en liberté de la volonté et la réaliser comme le principe d’une nouvelle époque, alors le savoir ne peut plus être le but ultime de l’éducation ; mais ce rôle appartient au vouloir né du savoir, et l’expression parlante de ce à quoi l’éducation doit tendre s’énonce : l’homme personnel ou libre. » Stirner – Le faux principe de notre éducation.

  • Une société dans laquelle une socialiste, issue de l’immigration et à la tête d’un des plus beaux fromages de la république (Acsé, agence « publique » dotée de 376 millions d’euros de budget)… se permet d’attaquer quelqu’un pour l’usage de l’expression « Français de souche » (saisie du CSA), alors qu’elle même l’utilisa à plusieurs reprises… est une société malade, atteinte de dégénérescence : le sida mental.

    http://tinyurl.com/nnb5n8f

    Ces histoires de genre et de robe relève de la même maladie.

    Le seul moyen de guérir le patient…. c’est de le faire mourir.

    Sans argent, l’Acsè (pompe à finance pour les « banlieues ») n’existerait pas.

    Sans argent, Naïma Charaï n’aurait pas de travail, et ne pourrait pas se permettre de faire la police de la pensée.

    Sans argent, 2000 pseudo chercheurs au CNRS ne conduiraient pas des « études » sur le genre (qui n’existe pas, et qui n’est qu’une « rumeur »)

    Sans argent… toute cette clique arrêterait de nous pourrir la vie.

    L’argent. On y revient toujours. Le fruit de la rapine, du servage et de l’endettement.

    Coupons les vivres de ce Leviathan infect.

    • « Le seul moyen de guérir le patient…. c’est de le faire mourir. »

      C’est un troll bien baveux ou bien un véritable fasciste, celui là ?

    • Christophe, vous passez un peu rapidement sur une autre option pour faire tomber Leviathan: l’exil intérieur (en référence au ZekII).

      L’éxil intérieur, c’est de la résistance: en faire le minimum juste pour la Sécu, faire du black et du partage de services (trocs, vide-greniers, sites d’échange, communautarisme..), et participer au sabotage et à la démoralisation des troupes.

      • Non, bien entendu . Je l’intègre dans la panoplie.

        Tout le monde ne peut pas en effet s’expatrier.

        La résistance intérieure est au moins aussi importante que l’expatriation.

        Un exemple très simple : regardez autour de vous… dentistes, spécialistes… c’est drôle ils bossent pour la plupart… quatre jours par semaine.

        Financièrement, travailler un cinquième jour n’a aucun intérêt à part alimenter le Leviathan.

        Une réduction de 20 % du temps de travail, et donc de 20 % des revenus, est une chose faisable. Supportable.

        Mais cela porte un terrible coup au Leviathan.

        Enfin, réponse à Lamarse : oui bien entendu je suis un fasciste.

        Et en bon troll gauchiste que tu es, tu finiras par passer à la casserole. Car sur ce coup là, nous sommes sûrs de gagner, et toi de perdre.

        Ca s’appelle l’arithmétique.

        Et le constructivisme morbide et hystérique des gauchistes n’a pas de prise sur l’arithmétique.

        Avec toutes mes condoléances.

        • Si vous etes fasciste vous ne voulez que remplacer un leviathan par un autre !

        • « Et en bon troll gauchiste que tu es, tu finiras par passer à la casserole. Car sur ce coup là, nous sommes sûrs de gagner, et toi de perdre. »

          Je suis devenu un troll gauchiste car je crois que vous êtes un fasciste ? Et vous allez peut être me dire que le site Fdesouche est un repaire de libéraux ? Et que vous me connaissez mieux que personne (pas même moi) ?

          Mais vous avez raison, je corrige mon premier commentaire : vous êtes un troll et des plus baveux ! 😉

          • Vous utilisez des mots que vous ne comprenez pas : troll et fascisme.

            Vous voyez bien que Cristophe est sérieux. Ce n’est donc pas un troll.
            Lorsqu’il parle de faire mourir le patient, il parle de l’État. Le fascisme peut se résumer à cette citation : « Tout pour l’État, rien en dehors de l’État, rien contre l’État ». C’est donc tout le contraire du fascisme.

            • « Enfin, réponse à Lamarse : oui bien entendu je suis un fasciste. »

              Donc c’est un fasciste ? O_o

              Voila une autre définition du fascisme pour vous :
              « Attitude autoritaire, arbitraire, violente et dictatoriale imposée par quelqu’un à un groupe quelconque, à son entourage. »

            • Ce n’est pas parce qu’il le dit qu’il le pense.

              Pour vous, un fasciste, c’est quelqu’un qui impose une attitude autoritaire, arbitraire, violente et dictatoriale à un groupe quelconque ? J’imagine que vous voulez dire « Attitude autoritaire, arbitraire, violente et dictatoriale de quelqu’un envers un groupe quelconque, son entourage. » Avec ce genre de définition, tous les partis politiques peuvent être considérés comme fascistes car ils cherchent à imposer leurs idées par le pouvoir.

        • « Une réduction de 20 % du temps de travail, et donc de 20 % des revenus, est une chose faisable. Supportable »

          le mieux c’est de déclarer 80 % et de travailler et de gagner 100 %. c’est possible pour les frontaliers. le lohnausweis, je l’ai trouvé sur internet, en pdf, à remplir soi même.
          chacun fait ce qu’il veut et en prend ses responsabilités. celui qui déclare sa télé, il ne faut pas qu’il s’étonne de devoir payer la redevance

    • +1

      Je vous rappel que la principale recette l’état, c’est la TVA, c’est les 20% que l’État touche sur tout ce que vous achetez.

      Diminuez vos achats, l’État toucheras moins, et en payant cash, vous pourrez même négocier mieux les prix.

      • « Diminuez vos achats, l’État toucheras moins, et en payant cash, vous pourrez même négocier mieux les prix. »

        C’est une mauvaise bonne idée. Quoi que vous fassiez, l’Etat vous prendra votre argent. Si vous ne consommez pas, l’Etat perdra en TVA ce qu’il récupérera en dévaluant la monnaie, ou en se servant sur votre compte en banque comme à Chypre.

  • Comme dans le « Meilleur des mondes » les enfant seront élevés en batteries avec, 8h par jour, des messages en continus, rédigés par Big Brother.

  • « Les enfants n’appartiennent pas à leurs parents » : en osant s’attaquer à l’intouchable nature humaine, les socialistes ont fait le pas de trop au-dessus du gouffre infernal où ils vont sombrer brutalement.

    • « Nos enfants ne sont nos enfants, ils sont les fils et les filles de la vie.  » nos enfants n’appartiennent pas à l’état.
      En fait nos enfants ne nous appartiennent pas, notre rôle c’est de les protéger afin qu’ils puissent s’appartenir un jour. Qu’ils puissent jouir de leur propre liberté. De la propriété d’eux même.

      Protégeons nos enfants! De la bienveillance de l’état.

  • Curieuse coïncidence, avant même de lire cet article de Contrepoints j’ai mis en ligne sur mon blog à l’instant un article préparé hier à la suite de la lecture d’un papier de PlosOne sur la différence de taille (sous la toise) entre femmes et hommes :
    http://jacqueshenry.wordpress.com/2014/02/08/legalite-homme-femme-en-question/
    Article un peu aride, j’en conviens, pour les non-initiés à la génétique mais inutile de le nier l’homme et la femme sont bien différents et en ce qui concerne la taille du squelette, il s’agit d’infimes différences, pas de quoi en faire un fromage !!!

  • Il est intéressant d’analyser la répartition homme/femme à travers différents corps de métiers et d’en comprendre les origines mais cela s’arrête là. Je ne comprend pas cette manie de vouloir faire de l’ingénierie sociale. J’en viens à me demander si ce n’est pas simplement de la bêtise.

  • Que je suis content de savoir que je vais quitter le pays (et pourtant je l’aime la France) et que mes futurs enfants n’auront pas à subir ça.
    Mais qu’est-ce qui leur prend de vouloir défier la science et la nature comme ça ? Un truc pareil est incroyablement dangereux..L’être « unisexe » ? Mais..Mais..Pourquoi ? Pourquoi vouloir détruire nos différences, la diversité de la race humaine de façon artificielle et erronnée ?
    Et je suis sincère, je ne comprends pas..Ils ont importé de la nourriture infestée au plomb en provenance de Chine et en sont devenues maboules ? o_o
    Et pourtant je suis pas du tout conservateur niveau sociétal, et pas du tout croyant…

    • Ne vous leurrez pas, c’est un agenda Européen, et même mondial: voyez la Suède, l’Allemagne (où l’on emprisonne 40 jours les parents qui ne veulent pas envoyer leurs enfant à des cours de perversion), etc. Et cet agenda semble urgent, puisque cela a alerté, outre les conservateurs, en majorité catholiques, des gens qu’on ne croyait pas sensibles à ces problèmes, le peuple des banlieues prévenu par une Farida Belghoul qui fait mon admiration.
      Le pouvoir a peur…

      • Tout le monde n’est pas aussi stupide que les politiciens FR, je doute que ça passe ailleurs, surtout en dehors d’Europe.

        • Il s’agit, en Allemagne, de prison pour les parents et même d’enlèvement denfants à leurs parents « à jamais » sous prétexte qu’ils leur faisaient l’école à la maison. Qu’à à voir la police là-dedans, sinon en tant qu’exécutants ?

    • rien qu’a voir la tète de  » gogoland « , on voit bien qu’il a lèché la peinture quand il était petit…

  • Les socialistes français ont clairement des problèmes de mémoire car ca ne les dérange pas du tout de faire lysenkisme à tout bout de champs.

    • Etre socialiste est être croyant, il n’y a aucun esprit critique chez les croyants.
      On devrait les prendre pour ce qu’ils sont, non pas des adversaires politiques mais une secte à éradiquer.

  • On a dit qu’on jouait une pièce qu’on ne voulait pas, on a fait des belles phrases, on a dénoncé ce système mafieux et pourri. On est tous d’accord?

    ….. and now what?

  •  » égalité des sexes: la ministre prendra elle mème les mesures… « 

  • Comme toute religion, le socialisme ne voit jamais le flux perpetuel du monde, mais l’abstraction figée de l’idéal (merci M. Platon). C’est que cette abstraction offre l’énorme avantage d’être parfaitement manipulable, voire, encore un phantasme post-platonicien, calculable et prévisible (merci M. Descartes).
    Sauf que ce beau monde,que l’on espère controler sans trop de difficulté (et surtout ceux qui le peuplent), Nietzsche nous a montré qu’il n’était qu’une pure fiction, une « perspective » unilatérale qui se fermait à bien d’autres perspectives, celle que le « libre esprit » cherche à multiplier pour mieux se situer dans ce monde en perpetuel devenir.
    Bref, le monde socialiste vit sur une chimère vieille de vingt-cinq siècles, mais prétend quand même incarner le progrès (encore un phantasme issu d’une vision linéaire du monde).
    Nietzsche, qui a cherché à renverser le platonisme détestait le socialisme car il réduisait tout à l’illusion de l’identité et je vois d’ici ce qu’il aurait écrit sur les balivernes du genre qu’on nous assène.

    • Intéressant, merci.
      Le seul pb, c’est que le bétail ne peut entendre ça, et c’est justement sur cette impossibilité que nos maîtres se dressent dans toute leur arrogance insupportable.

  • Je ne crois pas que « les contradictions gouvernementales soient les symptomes d’une deconnexion entre la politique et le reel ».

    Au contraire, je crois que le systeme sait parfaitement ce qu’il fait et qu’il le fait sciemment. Nos ‘elites » disposent d’un pouvoir absolu et sont exclusivement branchees sur la fabrication de l’homme nouveau. Ce sont des psychopathes et comme tels, n’ont donc aucun sentiment, aucun. Ils veulent garder leur pouvoir de n’importe quelle facon et imposer leur vision malade de la societe. Et c’est effectivement un but mondial.

    S’ils doivent ecraser tout sur leur passage pour y parvenir, cela ne les emeut pas.

    En ce moment, je lis de Bruce Begout « De la decence ordinaire ». Dans son analyse, l’auteur cite « Orwell qui imagine lui meme, sur le mode d’une utopie inversee, une societe entierement regie par des principes pervers et immoraux. » ( L’Angsoc de 1984 ) Nous y sommes non?

    Il nous faut essayer de nous debarrasser, avant le chaos ou dans le chaos, de tous ces malades mentaux degeneres qui sont au pouvoir. Car:

     » Un etat totalitaire qui parviendrait a se perpetuer instaurerait probablement un systeme de pensee schizophrenique dans lequel les lois du sens commun demeureraient valables dans la vie quotidienne et dans certaines sciences exactes, mais dont politiciens, historiens et sociologues pourraient ne tenir aucun compte. » (EAL IV,83).

    Ceci etant dit, plusieurs personnes ont quitte la France avec moi, il y a longtemps, parce qu’a l’epoque, nous avons vu, compris, les premisses de ce qui est aujourd’hui, de ce que devient le pays. Helas nous ne nous sommes pas trompes. Mais, ma conviction profonde, intime, me dit que le sens commun triomphera et les psychopathes seront vires. Je ne peux seulement pas dire comment. Et encore moins l’expliquer puisque par definition une conviction ne peut se demontrer.

    • « Ceci etant dit, plusieurs personnes ont quitte la France avec moi, il y a longtemps, parce qu’a l’epoque, nous avons vu, compris, les premisses de ce qui est aujourd’hui, de ce que devient le pays. Helas nous ne nous sommes pas trompes. »

      j’ai la chance, par hasard d’habiter près de la frontière. aujourd’hui, je travaille de l’autre coté de la frontière. mon projet est que mes enfants fassent leurs études post baccalauréat de l’autre coté de la frontière, avec le secret espoir qu’ils connaissent et fréquentent des filles (j’ai plusieurs garçons) et un garçon (j’ai une fille) de cette heureuse nation. et puis qu’ils se marient, s’y établissent et acquièrent enfin leur passeport rouge avec croix blanche.

      • A ceci près que, dans le pays que vous louez, le programme de perversion des enfants à l’école est encore plus avancé qu’en France… même s’ils auront sans doute un meilleur enseignement des fondamentaux du lire et écrire. Il n’empêche que leur capacité de réflexion et leur sens critique auront quand même été gravement amputés. En France, on -encore- le droit de faire l’école à la maison.

  • Dans un reportage radio il y a 25 à 30 ans sur l’ éduc sexuelle , un élève disait :  » la fellation c’ est contre nature  »
    la réponse fut  » non ce n’ est pas contre nature  »
    est – ce que j ‘ ai mal entendu sinon ,
    était – ce l’ avis de l’ Educatrice ou celui Officiel de l’ Education National

  • Ça me fait penser à Brave new world. On y va, on y glisse, doucement.
    Le point le plus important (comme dans le livre), c’est de dénoncer les choix politiques. Ceux ci sont toujours fait en pleine conscience et connaissance de cause. Il ne faut jamais sous évaluer la part de responsabilité des escrocs qui sont au pouvoir.
    Ces gens sont de dangereux psychopathes, qui le savent bien.

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