Fermez Libération !

Libération a reçu peu de soutiens après sa « une » choc de samedi pour dénoncer le nouveau projet des actionnaires du titre.

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libe-une du 08.02

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Fermez Libération !

Les points de vue exprimés dans les articles d’opinion sont strictement ceux de l'auteur et ne reflètent pas forcément ceux de la rédaction.
Publié le 10 février 2014
- A +

Par le Parisien libéral.

Le tweet du journaliste de BFM Business, Stéphane Soumier, sur la situation de Libération, interpelle :

 

En effet, que se passe t-il chez Libé ?

libe-crie-sa-rage-en-une-nous-sommes-un-journal

C’est très simple : le journal voit ses pertes se creuser, parce que :

  • soit il a trop de charges par rapport à ses produits (trop de journalistes ? trop payés ? loyer trop cher ?…),
  • soit il ne génère pas assez de revenus (pas assez de journaux vendus, ou prix unitaire trop bas).

Question à laquelle les salariés de Libération devraient réfléchir : comment se fait-il que dans un pays de 65 millions d’habitants, dans un pays où 8 ou 9 adultes sur 10 savent lire, un pays où une majorité des gens qui votent le font à « gauche », un pays passionné par les débats politiques, comment se fait-il que dans ce pays, un quotidien comme Libération n’arrive pas à vendre plus de 100 000 exemplaires par jour ?

Peut-être parce qu’ils sont mauvais.

S’ils ne savent pas faire leur boulot de journalistes, comme Mediapart semble savoir le faire, comment peuvent-ils espérer trouver des actionnaires croyant en eux ? Quelles grosses enquêtes Libé a t-il récemment menées ? L’affaire Cahuzac ? Karachi ? Hollande-Gayet ? Aucune.

Autrefois tract anti Sarkozyste, Libération n’a même pas su sortir du soutien béat à un François Hollande qui, sur la forme aussi bien que sur le fond, ne fait rien de différent de son prédécesseur. En tout cas, c’est ce que les clients de Libé disent, puisque ce n’est pas le quotidien que les gens achètent quand ils veulent trouver des infos, à la différence de La Croix ou de Ouest France.

Et que les journalistes de Libé ne viennent pas accuser le contexte économique. Le pari, pour l’instant gagnant, de L’Opinion, sans parler des pures players du net que sont Atlantico ou Contrepoints, prouvent qu’il est possible de créer des titres de presse en France.

Libération est incapable de dégager le moindre euro de profit ? Qu’il ferme !

Libé parodie une du 8 février
Une parodie de la une de Libération du 08 février 2014.

 

Il n’y a pas que les libéraux démocrates qui ne regretteront pas Libération, il n’y a qu’à voir les commentaires chez L’Humanité ou chez les blogueurs de gauche, comme par exemple Gauche de Combat.

Mais, rassurons-nous. Nous sommes en France. Le PS réussira bien à faire passer un amendement sans discussion, en pleine nuit, comme il l’a fait pour aider L’Humanité !


Sur le web.

Lire aussi : Sauvez Libération ! Voici comment.

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  • Les commentaires de Libé ont dépassés depuis longtemps le mur de la censure, il est impossible de s’exprimer chez eux. En conséquence ils ont dut perdre pas mal d’abonnement internet… Libé ne produit pas vraiment de contenu intéressant, et les électeurs de gauche sont de moins en moins eurolâtre..

  • Dans l’absolu, plus d’organes d’infos c’est mieux, et qui se soucie de liberté n’exprime pas le souhait de voir disparaitre des voix discordantes.

    • Mais dans la pratique, Libération ne prétend être un organe d’info que pour utiliser cet argument à son avantage. L’exhortation « Fermez Libération » est comme la pancarte à ma porte « Démarchage malvenu ».

    • Libé n’est plus un « organe d’infos » depuis de nombreuses années déjà.

      Un copié-collé de dépêches (lues sur Internet la veille), et une ligne politique démentielle : immigrationnisme fanatique, millitantisme gay frénétique, hystérie permanente au sujet de l' »extrême-drouâte », et enfin boboïsme aigu.

      C’est à dire un journal fait pour quelques milliers de dégénérés parisiens.

      Ce qui se reflète parfaitement dans les ventes au numéro de Libé.

      Personnellement, je me réjouis de voir ce torchon crever la bouche ouverte.

      Alors que durant toute la décennie 90 j’étais un fervent lecteur.

      J’adorais leur sens de la titraille, et au-delà de leur gauchisme, il y avait des papiers, des reportages qui avaient de la tenue, bref il y avait du talent.

      Le début de la fin ?

      Avril 2002 quand ils ont hystérisé LePen au second tour de la présidentielle. Ensuite, la lente descente aux enfers.

      Le clou c’est bien entendu 2013 avec leur soutien à Hollande, envers et contre tous.

      Bref, Libération va devenir un « réseau social » et un « espace culturel »… c’est parfait. So long.

      Je me réjouis de voir cette banque de bras cassés pointer au chômage… Ca leur permettra de méditer un peu sur le sens de la vie.

    • Nick de Cusa: « et qui se soucie de liberté n’exprime pas le souhait de voir disparaitre des voix discordantes. »

      Qui se soucie des liberté ne craint absolument pas que le « marché » ne veuille plus payer le prix d’une voix qu’il considère comme sans valeur.

    • Encore faudrait-il, Nick de Cusa, que Libération soit une voix discordante. Seulement, est ce que Libération reflete ce que pense ceux qui s’appelent le peuple de gauche ? Parlent-ils des profs qui regrettent la défiscalisation des heures sups ? mentionnent-ils le fait qu’une part non négligeable des électeurs du PS sont eurosceptiques voire europhobes ? Pour ne citer que ces exemples.

    • Ce n’est pas la question. Utiliser l’argent des français pour financer des journaux qu’ils ne veulent pas acheter volontairement au nom de la pluralité des médias, c’est absurde. Evidemment qu’une concurrence saine entre de nombreux titres qui se battent sur la qualité de leur analyse c’est mieux. Si Libération se remet en question et retrouve des lecteurs, tant mieux pour eux. Mais s’ils font faillite, je refuse que l’Etat ne vienne généreusement les sauver avec l’argent des autres pour faire entendre une voix que personne n’a manifestement envie d’entendre.

  • Faillite de Libération : économie de 10 millions d’€ de subventions annuelles qui ne seront pas versées ! Une piste pour désendetter l’État, arrêter le soutien aux canards (!) boiteux ?

  • Libé ce n’est pas un journal.
    C’est un organe de presse du parti socialiste.
    Lorsqu’ils sont dans « l’opposition » ça marchote un tantinet, mais au pouvoir ils veulent , comme le Nouvel Obs défendre l’indéfendable donc personne ne lit.

  • Depuis la reprise du journal, les unes raccoleuses succèdent aux unes méprisantes, entrecoupées ça et là de unes consternantes.

    Qui voudrait être vu en train de lire un journal qui se présente aussi mal ?

    • Exact. Et pour paraphraser une de leurs « Unes » sur la possible émigration en Belgique d’un homme d’affaires français, on peut leur dire : « cassez-vous, médiocres cons ».

  • J’achetais de temps en temps Libération d’avant l’ère July quand il y avait les « notes du claviste » en plein champ. C’était un journal iconoclaste avec des rédacteurs de talent qui pondaient en toute liberté des articles fluides et bien écrits. On pouvait bien sûr leur en vouloir et ne pas être d’accord.

    L’embourgeoisement c’est de l’arsenic à dose homéopathique. Cela fait longtemps que je n’achète plus Libé. Ce quotidien ne m’apporte rien, à ce que j’en vois chez les autres. Nous sommes trop nombreux comme moi pour que le titre continue.
    Sauf sur fonds publics, comme l’Huma !

  • Chaque journal ne vivant que de subventions doit disparaître.

  • Ce journal est médiocre , il est juste un organe de presse du PS ; les gens le savent et ne l’achètent pas .

  • Libé, surtout ne changez rien ! J’ai réalisé un audit financier et vous êtes bien moins cher que Lotus Petite Fleur 6 rlx.

  • monsieur de Rothschild, libérez-vous, libérez-nous .

  • 100 000 exempl vendues vraiment et à qui ? ou c’ est le tirage
    Pourtant Libé bénéficie de promo sur des antennes radio france presque toujours cité en 1er
    Perso je ne l’ ai jamais acheté

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jeff bezos
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