Le constructeur automobile français Renault a présenté son démonstrateur de véhicule autonome Next Two basé sur sa citadine électrique Zoé (voir vidéo). Le véhicule autonome est au centre des recherches de tous les grands acteurs de l’automobile aussi bien les constructeurs que les équipementiers, des laboratoires de recherche et des nouveaux entrants comme Google qui applique sa capacité à agréger d’énormes quantités d’informations.
Deux grandes approches existent et se complètent. La première consiste à ajouter de plus en plus de capteurs en particulier des radars et des caméras. Des systèmes sont déjà en production pour freiner la voiture automatiquement si elle se rapproche trop vite d’un obstacle et que le conducteur humain ne réagit pas. Une autre source d’information peut être la cartographie qui, couplée à la position donnée par un satellite GPS, permet d’anticiper certains événements comme la présence d’un virage, d’une côte ou d’un bouchon pour optimiser la sécurité et la consommation, on parle alors d' »horizon électronique ».
L’autre solution en développement est de faire communiquer le véhicule avec les autres voitures ou avec l’infrastructure routière. Cette approche est moins sensible aux conditions météorologiques que la première mais demande une standardisation et de gros investissements.
Même si les véhicules autonomes ne seront sans doute pas proposés au public avant 2020 au plus tôt, l’évolution est clairement d’apporter de plus en plus d’assistance au conducteur avec des systèmes qui arrivent sur le très haut-de-gamme puis deviennent accessibles sur des voitures bien moins chères en seulement quelques années.
Les principaux obstacles ne sont pas techniques mais humains et légaux. Comment redonner la main au conducteur si l’électronique n’est plus en mesure de fonctionner (marquage effacé par exemple) ? Qui est légalement responsable en cas d’accident ?
Selon les informations de Contrepoints, Arnaud Montebourg pourrait prochainement annoncer la création d’une licence d’essai sur routes ouvertes pour ce type de véhicules. Cette licence serait accordée aux laboratoires ayant prouvé un état d’avancement suffisant de leurs prototypes. Dans le Nevada, Google, Audi et Continental ont déjà un permis similaire.
Si cette nouvelle se confirme, ce serait une victoire pour l’innovation en France. Il ne faut néanmoins pas oublier que malgré la potentielle baisse du nombre de morts et le gain de temps libre que le véhicule autonome peut apporter à long terme, il conviendra de rester vigilant aux risques majeurs en matière de surveillance et de perte de libertés publiques.
Pourquoi Montebourg ? C’est pas au ministre des transports, ou un truc de ce genre, d’autoriser ce type d’expérience ?
On comprend rien à ces gouvernements. C’est la cour du roi Pétaud.
Ce qui est sympa avec les véhicules automatiques, c’est qu’il suffit de leur foncer dessus pour qu’ils s’écartent et libèrent la route. On va enfin pouvoir circuler !
Pour les mauvais esprits, quand on croise, déjà, une voiture avec freinage d’urgence automatique par radar, alors, plus besoin de respecter les priorités. Reste à bien calculer son coup.
Il est de loin préférable de faire du mauvais esprit que d’avoir l’esprit mauvais comme Montebourg par exemple.
Un FLOP en perspective!
NO problème pour l’assurance, c’est l’auto qui est assurée.
Quelle horreur. Se traîner a 30 km h en za, 90 sur des bouts ‘autoroute. ..de quoi se faire percuter et envoyer directement devant st pierre. C’est fragile Renault !
Euh quand on voit les pannes a répétition et l’incapacité a réparer sur l’électronique basique d’une twingo une chose est sure je ferait pas confiance a Renault pour conduire à ma place, par contre l’idée me plait beaucoup (sur d’autres marques)