Le « oui » suisse aux quotas d’immigration, l’Å“uvre des médias ?

Quel fut le facteur déterminant de la victoire du « oui » à votation suisse sur l’immigration alors que les sondages de début de campagne laissaient entrevoir la victoire du « non » ?

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Le « oui » suisse aux quotas d’immigration, l’Å“uvre des médias ?

Publié le 12 février 2014
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Par Fabio Rafael Fiallo.

Votation Suisse sur l'immigration
By: Nicolas NovaCC BY 2.0

Dans la tradition juive, le rabbin est, de par sa place éminente au sein de la communauté, amené à jouer des rôles multiples et variés, entre autres celui d’aider à résoudre des conflits conjugaux. Ainsi, une histoire drôle, bien entendu imaginaire, raconte le cas d’un rabbin qui, ayant entendu séparément les griefs de deux conjoints au bord du divorce, les accompagne l’un après l’autre jusqu’à la porte de son bureau, disant à chaque fois : « Vous avez tout à fait raison ».

Après le départ du couple, la femme du rabbin, qui avait tout entendu dans une pièce contiguë, fit remarquer à son mari que les conjoints ne pouvaient pas avoir tous les deux raison. Ce à quoi le rabbin répondit : « Ma chère épouse, tu as tout à fait raison ».

Morale de l’histoire : pour antagoniques qu’ils soient, deux points de vue peuvent être également recevables.

l’affaire de la votation suisse sur l’immigration

C’est le cas de la votation suisse sur l’immigration, qui eut lieu dimanche 9 février en Suisse, dans lequel une proposition (« initiative ») visant à restreindre l’afflux d’immigrés l’a emporté.

L’argument contre une telle initiative était tout à fait solide. Les accords bilatéraux avec l’Union Européenne, notamment celui concernant la libre circulation des personnes, ont contribué, et contribuent toujours, à l’insolente vitalité de l’économie helvétique. Par ailleurs, le taux de chômage en Suisse se situe à un niveau extraordinairement bas (autour de 3,5 pourcent) et n’a pas augmenté depuis la signature des accords avec l’UE. Raison de poids pour défendre le maintien de la libre circulation.

Or, l’initiative soumise au vote ne manquait pas, elle non plus, d’arguments à faire valoir. Aucune population ne peut en effet se réjouir de voir son cadre de vie et les services sociaux de son pays mis en péril par des flux migratoires dont la magnitude dépasse, et de loin, celle que les élites gouvernantes avaient anticipée au moment de l’entrée en vigueur des accords bilatéraux.

Le peuple suisse s’est comporté d’une manière semblable à celle du rabbin de notre histoire. Dans un jugement presque salomonique, il s’est partagé en deux, tout en faisant gagner le « oui » dans un mouchoir de poche (par 50,3 pourcent), et ce malgré des sondages de début de campagne qui laissaient entrevoir la victoire du « non ».

Aujourd’hui, on cherche à détecter quel fut le facteur déterminant de la victoire du « oui », et partant, du renversement de tendance.

D’aucuns avancent comme explication le clivage qui est apparu entre les villes, ayant en grande partie voté contre l’initiative, et le reste du pays, où le « oui » l’a emporté. D’après cette interprétation, le résultat de la votation serait dû à une peur infondée, car, souligne-t-on, ce furent les zones les moins exposées à l’immigration qui ont voté massivement en faveur de la restriction du flux des immigrés.

D’autres pointent du doigt le Tessin (c’est-à-dire la région italophone), soupçonné d’avoir saisi le référendum pour voter dans le sens contraire à l’avis des autorités du pays (opposées à l’initiative) et ainsi montrer sa grogne face à l’absence, depuis 1999, d’un représentant du Tessin au Conseil Fédéral (gouvernement collégial).

Aucun de ces deux arguments n’est à même d’expliquer la victoire inattendue du « oui », et ce pour une simple raison : les problèmes auxquels il se réfère (peur de l’immigré, grogne face au gouvernement central) existaient avant le début de la campagne électorale et ne peuvent donc pas être à l’origine du renversement de tendance qui s’est opéré au cours de cette campagne.

La cause du revirement, il faudra plutôt la chercher du côté du matraquage contre le « oui » auquel s’est livré un bon nombre de chaînes de radio et de télévision publiques.

Aux antipodes du rabbin de notre histoire, ces médias helvétiques ne cachèrent pas leur préférence pour le camp du « non » et ouvrirent leurs ondes plus généreusement aux représentants de cette position.

Confronté à ce qui prit l’allure d’une propagande, plus d’un électeur put sentir qu’on voulait le manipuler. Tout naturellement, des Suisses exaspérés par un parti pris en faveur du « non » aussi flagrant, et se disant que, tout compte fait, les arguments pour le « oui » et pour le « non » se valaient, purent décider de prendre leur revanche et voter à contre-courant des médias, apportant le supplément de voix qui fit gagner l’initiative controversée.

L’acharnement de bien des médias en faveur du « non » a pu ainsi jouer un rôle contre-productif.

L’attitude ouvertement partisane de ces médias lors du référendum qui nous occupe appelle à une remise en question des responsabilités et des critères qui orientent la gestion des chaînes publiques de radio et de télévision payées par le contribuable en Helvétie.

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  • Lorsque, face à un problème statistique aussi simple (oui/non), les sondages sont uniformément incapables de donner le résultat du vote, il n’y a que deux hypothèses. Oui bien le vote est truqué, ou bien les sondages sont bidonnés.

    Puisque, compte tenu du résultat, il n’y a pas lieu de penser que le vote ait pu être trafiqué par des politiques globalement opposé au résultat de cette votation, les Suisses peuvent avoir la certitude mathématique que les sondeurs ont sciemment menti. Voilà qui devrait leur donner à s’inquiéter de la santé démocratique de leur pays, car les sondages trafiqués précèdent les élections manipulées.

    • Quand les sondages donnent environ 32% oui, 28% non et 40% d’indécis (donc tendance au non), comment pouvez-vous parler de sondages trafiqués ?

      Il faut arrêter de croire au méchant manipulateur surtout quand on ne comprend rien en statistiques…

      • inverser 32 et 28 dans le msg précédent… (à quand la fct éditer sur Contrepoints, d’ailleurs ?)

      • Les échantillons (les différents sondages) auraient dû former un nuage de points convergeant (dans l’espace et le temps) vers le résultat du recensement (l’élection), le nuage étant plus ou moins large en fonction de la taille des échantillons. Quand le nuage des échantillons est décalé, alors nécessairement, soit les sondages soit l’élection, ne sont pas fiables. Peut-être les deux, qui sait ?

        En outre, le caractère systématique de l’erreur laisse à penser qu’elle est volontaire. Pas besoin d’éructer au complot : le conformisme idéologique et, plus prosaïquement, la peur de perdre son boulot ou ses contrats, bref une banale histoire de fric, suffisent à expliquer la tromperie. Dès lors, les responsables de ces sondages ne devraient pas tarder à rendre visite à un juge, pour s’expliquer, en toute transparence démocratique, bien sûr.

  • Je pense que les sondages ont été manipulés, et assez grossièrement d’ailleurs. Le Conseil Fédéral est entré en « mode panique » dès le premier sondage, bien avant qu’un retournement de tendance soit annoncé. D’aucuns prétendent qu’il avait les vrais chiffres…

    On notera également que des gens sont passés du « Non » au « Oui », ce qui est un fait sans exemple dans l’histoire des sondages. D’habitude les camps se renforcent à mesure que la proportion d’indécis diminue, mais des gens qui changent d’avis en cours de route, c’est du jamais vu, et cela n’augmente pas la confiance dans lesdits sondages.

    • Oui, en France, on connaît bien ces minables tentatives de manipulation de l’opinion, alors que les partis qui ne conviennent pas à la caste sont systématiquement minorés dans les sondages.

      Pour ceux qui en doutent, il faut savoir qu’un sondage (échantillon) correctement mené ne peut pas ne pas donner le résultat d’une élection (recensement). Au risque de nous répéter, si un sondage ne donne pas le même résultat que l’élection, alors nécessairement un des deux ment. Comparer les résultats des élections avec ceux des sondages est d’ailleurs un bon moyen de s’assurer que les élections ne sont pas truquées. Enfin, un pays où les sondages pré-électoraux sont interdits est une fausse démocratie.

      • Un sondage ne ment pas. Les gens qui sont sondés, si. Quand ils sentent que leur opinion est « politiquement incorrect », ils ne la donneront pas, ou refuseront de répondre au sondage. Et très clairement le climat électoral de cette votation ne permettait pas aux sondés de dire qu’ils penchaient pour le « oui »

        • Effectivement, un échantillon correctement réalisé ne ment pas. Et plusieurs échantillons ne peuvent être significativement et, surtout, uniformément différents du recensement final (l’élection). Quant à votre hypothèse d’une influence du climat politique sur les sondés, il reste à imaginer une étude qui la confirmerait.

          • Cavaignac: « Quant à votre hypothèse d’une influence du climat politique sur les sondés, il reste à imaginer une étude qui la confirmerait. »

            Il faudrait surtout prouver la théorie que les humains sont des machines qui aiment afficher en publique (téléphone non anonyme, réponse fichée) des opinions considérées comme immorale.

            • Les sondages tâtent dans l’approximatif, ils ne peuvent pas faire autrement même avec les meilleures intentions. Les instituts de sondage font très attention de ne pas faire de prédictions. ils ne donnent qu’une photographie à un instant T.
              Ce sont nous (aidés par les médias) qui surinterprétons et extrapolons, pour être en suite déçus, bonne occasion de sortir une théorie du complot ou de mensonge organisé.
              Ce qui compte c’est le sondage ultime: les urnes.

            • Un bon exemple de sondages bidonnés, c’est l’alcoolisme. Combien d’ivorgnes vont avouer à un sondeur qu’ils n’ont jamais vu qu’ils se pintent tous les jours ?

              En politique, le seul vrai sondage, c’est la votation elle-même.

    • Stéphane Montabert : « On notera également que des gens sont passés du « Non » au « Oui », ce qui est un fait sans exemple dans l’histoire des sondages. »

      Ce n’est de loin pas une première. Les médias ont assez expliqué que ceux qui allaient voter « oui » seraient « la lie raciste de la société dont on fait les heures sombre ».

      Hors personne n’aime se vanter d’une opinion « diabolique » auprès d’une personne inconnue, même par téléphone (ce n’est pas anonyme). Pas besoin de chercher des complots ou « des histoires de fric ». Une bonne partie des sondés ont du faire un mensonge social.

      • Croyez-vous que les instituts de sondage n’ont jamais travaillé ce biais avant que vous n’y pensiez ? Alors qu’il est au coeur de leur métier, ces instituts ne l’auraient pas mesuré finement et seraient incapables de le corriger ? Hmmm…

        Le doute raisonnable à la lecture des sondages n’est pas qu’un d’entre eux se trompe mais que tous se trompent dans le même sens, l’erreur étant comme par hasard conforme à la doxa politicienne. Si l’erreur est involontaire, c’est au minimum de l’incompétence.

        • Cavaignac: « ces instituts ne l’auraient pas mesuré finement et seraient incapables de le corriger ? »

          Si ils connaissent à ce point les désirs et mensonges ignoré des gens plus besoin de leur téléphoner.

          Cette notion de pouvoir tous mesurer finement même le mensonge d’un faible échantillon dans un contexte complexe est une notion à 180° de ce que dit le libéralisme j’espère que tu t’en rends compte ?

          « pretend of knowledge » toussa :mrgreen:

  • Excellente analyse qui correspond a beaucoup de cas que je connais.
    Je suis suisse. J’ai voté « oui » surtout car dans mon entreprise j’ai accès aux fiches de salaire.
    Et je constate que les salaires des français, a travail egal, sont 10 a 40% plus bas que ceux des suisses.
    La pression a la baisse est intolérable (pas d augmentation depuis 2009)

    Mais pour beaucoup de mon entourage, qui allaient voté oui ont été exaspérés par la propagande du oui.

    Le sommet ayant été la victoire de wawrinka. Qu’on nous a présenté comme exclusivement due a l immigration.

    • Tu as raison. En France on a le même problème avec les Portugais qui prennent du travail aux Français en acceptant des salaires 20% plus bas (à qualification égale).
      Il ne faut pas se laisser envahir par ceux qui cherchent à pourrir le monde du travail en se bradant.

    • Ce n’est pas de la faute des Français si vous ne savez pas négocier vos salaires.

      Je suis surpris par la capacité de la Suisse à absorber une émigration massive. Alors qu’en France, on est seulement capable d’en faire des assistés.

      Le système Français est vraiment effrayant.

    • Est ce que le fait que les salaires des Français soient 10 à 40% plus bas n’est pas la preuve justement qu’il n’y a pas de pression à la baisse sur les salaires des suisses ?

  • Dans cette analyse il manque le facteur « Non à l’Europe » qui a certainement été déterminant dans les campagnes alémaniques. Les romands sont en général moins europhobes.
    Le chef stratégique du parti UDC/SVP Ch. Blocher l’exprime très clairement dans une interview publiée aujourd’hui dans la « Basler Zeitung ».
    La volonté des initiants (comme on les appelle chez nous) n’a pas été que de réguler les flux migratoires, ils ont même signifié que l’économie ne devrait pas trop souffrir de contingents adaptés aux besoins.
    Vraisemblablement l’argument qui a payé dans les campagnes alémaniques (au contraire des grandes villes où il y a assez d’indifférence à ce sujet) est que la Suisse, qui ne fait pas partie de l’Union Européenne, doit reprendre la main et se gérer de manière plus souveraine que ce que les traités bilatéraux ne permettent.
    Si l’on ajoute aversion aux étrangers + aversion contre l’UE + problèmes d’encombrement (logement, emploi, infrastructures) suite une très forte croissance de la population (à 50% due au flux migratoire) on est cette fois-ci arrivé à une majorité de 50,3%.
    Ce n’est pas un raz de marée mais la décision est tombée, c’est ce à quoi servent les votes.

    • Michel, vous citez le journal « Basler Zeitung ». J’ai aussi l’occasion de le lire, et j’ai constaté que, contrairement à ce que prétend l’auteur de ce blog, ce journal a plus appuyé du coté du « oui » que du « non ». Il l’a fait assez subtilement, en distillant au cours des jours précédant le scrutin des analyses sur les flux migratoires, le taux d’étrangers en Suisse etc… Et cerise sur le gâteau, un article qui prétend que l’argument de la clause guillotine (la caducité des accords bilatéraux), n’était qu’une menace que l’Europe, par pragmatisme, ne mettrait jamais en oeuvre. L’avenir à moyen terme nous dira qui avait raison.

      • @Antoine
        Vous avez raison. La Basler Zeitung a été un des rares journaux à donner son soutien à l’initiative. En Suisse romande aucun ne l’a fait.
        Le rédacteur en chef M. Somm, auteur de l’interview de Ch. Blocher, a aussi été son biographe (approuvé, mais pas « officiel »).
        Le côté virulent anti-institutions européennes et helvétiques est un leitmotiv de Ch. Blocher.
        Mais il ne faut surtout pas le confondre avec les zinzins du FN français, de Vlaams en Belgique, FPÖ autrichien ou PVV néerlandais. Il est un entrepreneur libéral et à l’opposé de toute forme de fascisme.
        Ce que je n’apprécie pas chez lui est le dédain qu’il montre pour des opinions différentes des siennes et les tactiques rhétoriques (oui, oui, c’est même possible en suisse-allemand!) qui lui amènent le soutien de gens qui, pour beaucoup, sont de vrais crânes de granite alpin. Sa stratégie de faire voter sur l’immigration (=émotions) pour « se payer » l’Europe a bien réussi, hélas.
        Il estime que l’Europe aura plus à y perdre de jouer les gros bras avec la Suisse et que l’on doit se permettre d’être très ferme envers elle. Espérons [pour la Suisse] qu’il ait raison.
        Ce qu’il oublie ou fait semblant d’oublier c’est que si on veut négocier avec l’Europe ce n’est pas Bruxelles qu’il faut appeler, ce sont 28 capitales qui finiront par donner des instructions à la Commission. Et là il faut compter avec peu d’amis. Contrairement à ce que l’on croit les Commissaires, qui vont changer bientôt, n’ont pas une grande importance.
        En Suisse le gouvernement reçoit ses ordres du peuple (p.ex. tel qu’exprimé le 9 février), dans l’UE la Commission est le servant du Conseil, donc des chefs des États Membres.

        • Michel: « qui lui amènent le soutien de gens qui, pour beaucoup, sont de vrais crânes de granite alpin. »

          « Crane de granit » LOL !

          J’aime bien comme tu écrits. Pondéré, intelligent, critique.

  • Je pense au contraire que sans la propagande médiatique le « oui » aurait été bien plus important.

    La preuve, c’est que de nombreux adeptes du oui continuent de dire qu’ils sont contre l’UDC (seul parti à avoir fait campagne pour le oui), et continueront certainement tant à soutenir les médias qui diabolisent le « oui », qu’à voter des politiciens qui prônent une mondialisation incontrôlée et l’adhésion à l’UE…

    Et la majorité des Suisses continue de trouver normale que l’UDC n’ait qu’un seul conseiller fédéral.

    Cette schizophrénie n’est due qu’à la peur de déroger au politiquement correct imposé par les médias… 

  • On ne peut pas voter rien que pour emmerder les médias. Donc si les médias répètent a longueur de temps que le nazisme c’est mal, les gens votent pour le nazisme. Si des gens ont voté ainsi, pardon mais ça confirme que le droit de vote est une belle connerie et qu’on ne peut pas laisser des irresponsables décider des affaires d’un pays, qu’ils soient d’un parti politique ou que ce soit madame Michu. J’admets en tout cas que ce soit un argument parmi d’autres dans la victoire du oui, mais pas l’unique, loin de là.

    J’admets la position selon laquelle certaines personnes ont voté par réflexe souverainiste, ce que ces gens-là n’ont pas compris c’est que ce n’est pas le pays qui reprendrait le contrôle de l’immigration, mais une bande de fonctionnaires qu’il va falloir embaucher, ce qui coûtera.
    La xénophobie est aussi un argument, et l’on voit bien encore une fois dans ce vote que les plus xénophobes sont ceux qui sont le moins en contact des étrangers.
    Les questions économiques sont aussi pertinentes, les cantons du centre ne voient pas du tout la pertinence d’ouvrir les vannes sachant qu’ils ne dépendent pas autant de l’étranger que les grandes villes et les régions frontalières, ce qui démontre qu’il est illusoire de vouloir conduire une politique d’immigration, et encore plus à l’échelle d’un pays.
    Pour la question de la délinquance, là encore elle ne touche pas tellement les cantons du centre, il y a une espèce de phobie là-dessus. Je ne dis pas qu’elle n’existe pas, mais les raisons sont multiples et bien plus complexes que de dire que l’imigration est en cause. D’autant plus qu’il me semble que les délinquants étrangers peuvent déjà être expulsés, donc à quoi cela sert d’en rajouter une couche? à moins que la justice ne fasse pas son travail, et ça ce n’est pas de la faute des immigrés.
    Quand aux services publics, et bien ce n’est pas de la faute aux immigrés si les pouvoirs publics empêchent au secteur privé de fournir des infrastructures ou des transports en commun efficaces, apparemment ils s’en occupent eux-mêmes et mal. Ce n’est pas de la faute aux immigrés si des douaniers ralentissent la circulation entre la France et la Suisse. Et ce n’est pas de la faute aux immigrés si les pouvoirs publics sont généreux avec les aides sociales (même si 99 % des étrangers n’en touchent pas comme j’ai pu entendre dans la bouche d’une mémé à la télé).

    • @ Tremendo

      Les Tessinois sont parmi ceux qui sont les plus confrontés aux étrangers et ont pourtant confortablement voté oui… De plus, vu le résultat assez serré tant dans les cantons du oui que ceux du non, qualifier ceux du oui de « xénophobes » revient à user du même genre de raisonnement qu’un xénophobe, càd à mettre tout le monde sans distinction dans le même panier.

      Pour le reste, je suis assez d’accord: tous les problèmes que posent les étrangers sont en grande partie de la faute de l’Etat . L’Etat qui n’assure pas correctement la sécurité, qui n’a pas une bonne politique des transport, une mauvaise politique sociale, et qui met trop de freins à la construction créant une bulle immobilière à chaque immigration massive…

      Face à cela, il n’y avait que deux solutions: soit on libéralise tout, ce que j’aurais applaudi en tant que libéral, mais que peu de personnes en Suisse aurait voulu, soit on demande à l’Etat de limiter la libre circulation, ce que propose cette initiative de manière suffisamment souple pour que cela ne mette pas en péril notre situation économique.

    •  » pardon mais ça confirme que le droit de vote est une belle connerie et qu’on ne peut pas laisser des irresponsables décider des affaires d’un pays »

      et c’est qui les responsables ? les liberaux ?

      • Tremendo:  » pardon mais ça confirme que le droit de vote est une belle connerie et qu’on ne peut pas laisser des irresponsables décider des affaires d’un pays »

        Il n’y a qu’a voir l’état des deux pays: France, monarchie élective faillite, Suisse démocratie directe, pète la santé.

      • Non. Des gens, n’importe qui, de responsables. C’est à dire qui subissent les conséquences négatives ou positives de leurs décisions. Le politicien qui vote un impot devrait voir sa rémunération baisser dans les mêmes proportions, celui qui vote une guerre devrait être contraint d’y aller, etc.
        Un irresponsable détruit tout et ne perd rien, tout au plus son poste électif, mais en gagnant un autre poste (casé par les copains, ou accueilli par les « clients » qui ont obtenus des avantages pendant son mandat).

  • hier à « C dans l’air » un intervenant a donné un argument intéressant :
    les zones de forte immigration en subissent directement les inconvénients, mais aussi directement les avantages (les immigrés sont payés moins et ainsi contribuent à la compétitivité des entreprises suisses). Pour eux, l’un dans l’autre, la balance semble avoir penché contre l’initiative (hors le Tessin, puisque les Tessinois sont maintenant minoritaire dans leur canton !)).
    les zones de faibles immigrations ne voient que la menace et les inconvénients dont les médias se font l’écho (délinquance), sans profiter le moins du monde des avantages. Le vote « oui » est parfaitement logique pour eux.

    • @ P

      La plupart des cantons ont déjà 20% d’étrangers, la différence avec les cantons frontaliers tient surtout dans les frontaliers qui viennent encore en plus s’ajouter aux étrangers. Toute la Suisse est une zone de forte immigration et est donc concernée par le problème.

      Le vote oui est logique, parce qu’une entreprise basée en Suisse qui n’emploie que des étrangers et des frontaliers peut causer plus de problèmes économiques aux Suisses que d’avantages. C’est toute la différence entre PIB et pouvoir d’achat.

      Des entreprises qui ne créent que peu d’emplois pour les Suisses, mais tirent les salaires vers le bas, les loyers vers le haut, ne changent rien au niveau des impôts (les rentrées étant compensées par l’augmentation des frais sur les transports et le social), augmentent l’insécurité, ne sont pas avantageuses sur le court terme. Elles ne seraient avantageuses, que si l’Etat adaptait ses lois afin de laisser le marché les incorporer.

      • quand un horloger construit dans le val de travers (canton de neuchâtel) une nouvelle usine pour y mettre dedans 500 ouvriers dont effectivement le 90 % seront des frontaliers, je ne vois pas vraiment les problèmes économiques causés :
        avant, il y avait une pâture à vaches plus ou moins marécageuse, après il y a une usine qui a été construite dont le gros Å“uvre a été fait par une entreprise du canton (oui, il y a des frontaliers dans cette entreprise), le second Å“uvre a fait également travailler d’autres entreprises du canton, l’équipement en machines outils vient de toute la suisse. une partie des salaires versés à l’occasion de la construction de cette usine est parti en France, c’est vrai. l’essentiel du bénéfice de ces entreprises de construction est resté en suisse.
        ensuite, quand l’usine travaille et produit des montres, il est vrai que l’essentiel de la masse salariale part de l’autre coté de la frontière. il y en a une petite part qui reste dans le village. on ne me fera pas croire que quand il y a 500 personnes dans une usine, le boulanger du village ne vend pas quelques baguettes ou viennoiseries supplémentaires, qu’aucun restaurant ne vend de menu du jour supplémentaire, qu’aucun commerçant du village n’approvisionne la cantine de l’usine… et je suis sûr que le bar du coin vend plus de bière en été aux frontaliers qui sortent de l’usine qu’aux vaches qui broutent dans le pré.
        quand une montre qui sort de cette usine est vendue au brésil pour 50 000 chf, oui, il y a 5 000 chf de salaire qui partent en France. mais il y a aussi 10 000 chf de bénéfice qui restent en suisse. que préfère t’on ? des vaches qui broutent pourvu que les frontaliers n’aient pas leur salaire ? ou des montres vendues au brésil au japon et en chine avec de gros bénéfices pour la suisse ?

        je suis moi même frontalier. je ne me suis pas du tout senti menacé par cette initiative, et si j’avais pu voter, j’aurais voté oui.
        si parfois (souvent) l’insécurité est due aux étrangers y compris à ceux qui traversent la frontière pour commettre leurs méfaits, elle n’est pas du au frontalier qui vient faire ses 8 h 30 de travail avant de rentrer chez lui. et ce n’est pas non plus le frontalier qui rentre chez lui qui tire les loyers vers le haut en suisse. le frontalier tire les loyers vers le haut uniquement en france, pas en suisse

        • @ oscar n

          Vous avez bien raison de ne pas vous sentir menacé par cette loi, car elle ne vise ni spécifiquement les frontaliers, ni les étrangers actuels qui ont réussi à s’intégrer. Elle vise plutôt à mettre un frein à l’immigration future, le temps que la Suisse arrive déjà à absorber correctement tous les nouveaux venus.

          Je suis d’accord qu’il y a un apport économique pour la Suisse, même dans le cas d’une entreprise qui n’emploierait aucun Suisse. La question est de savoir si cet apport économique compense les inconvénients économiques que cette situation provoque également.

          Je ne suis pas convaincu que les frais sur la route et le rail qui sont saturés par les frontaliers vont être compensés par les impôts sur les entreprises et leur consommation en Suisse. Mais là encore, il ne s’agit pas de la faute des frontaliers, mais du fait que c’est l’Etat qui gère ces domaines et qui le fait payer non aux usagers, mais à la collectivité. Si ceux qui utilisaient les routes devaient en payer le prix, cela arrangerait les choses, sans devoir limiter arbitrairement l’immigration.

          Concernant l’insécurité, il faut savoir que de nombreux frontaliers viennent proposer des travaux directement à l’habitant dans le but de repérer les lieux pour une fois les travaux effectués, revenir ensuite cambrioler.

          Quant au loyer, l’implémentation de nouvelles entreprises va forcément réduire l’offre de loyer ou terrains constructibles, qui n’est déjà pas très élevée en Suisse, mais là encore, faute à l’Etat qui interdit la construction de gratte-ciel et de nombreuses zones.

          • « Je suis d’accord qu’il y a un apport économique pour la Suisse, même dans le cas d’une entreprise qui n’emploierait aucun Suisse. La question est de savoir si cet apport économique compense les inconvénients économiques que cette situation provoque également. »

            J’ai l’impression dans vos exemples que vous parlez de désavantages qui sont sans commune mesure avec les avantages :
            -Le cout lié à l’entretien d’une route est très largement inférieur aux gains économiques que procurent les usagers de cette route.
            -les répercussions économiques d’une usine sont toujours très supérieures au loyer du terrain.

            Pour l’état qui ne reçoit d’une partie des gains économiques, le gain n’est peut être pas certain mais pour l’économie du pays, il y’a forcément un gain important. Même si l’usine n’emploie que des étrangers, elle crée aussi forcément des emplois indirects (sous-traitance, services…) et booste le commerce local (les employés dépensent forcement une partie de leur salaire près de leur usine).

            • @ Pmn

              Je ne fais que poser la question, et je la pose car il y a suffisamment de Suisses qui ont ressentis des pertes de pouvoir d’achats ces derniers temps qu’ils attribuent aux étrangers (perte d’emploi au profit d’un étranger, par ex)…

              Il ne s’agit pas que d’entretenir une route, mais d’en faire de nouvelles, d’isoler mieux les habitations prêts des axes devenus très fréquentés, de développer le train, d’ailleurs l’initiative a été accompagnée d’une autre qui est aussi passée et qui donnait à l’Etat un chèque en blanc pour le rail… 

              Si les employés sont frontaliers, ils ne dépensent que peu sur place, pas de quoi booster l’économie locale.
              Si par contre, il s’agit d’étrangers vivant en Suisse, on est d’accord que cela fait clairement augmenter les dépenses. Sauf que dans ce cas, cela fait aussi augmenter les loyers, l’aide sociale, et tire les salaires vers le bas, je ne suis pas sûr au final que le citoyen suisse soit gagnant… Les loyers sont déjà hauts et les charges d’assurance maladie font durement ressentir toute baisse de salaire.

              Après oui, l’usine va créer des emploies indirects, mais est-ce que ceux-ci seront créés en Suisse, ou également à l’étranger, la frontière n’est jamais loin…

              C’est d’ailleurs toute la différence entre un grand et un petit pays, un grand pays qui a de la place, a clairement intérêt à attirer de nouvelles entreprises et population, mais un petit pays qui est déjà proche de la saturation et qui se porte déjà économiquement bien, peut y trouver plus d’inconvénients que d’avantages.
              On trouve le même problème avec une entreprise: il est souvent plus périlleux de grandir beaucoup d’un coup que de maintenir ses parts de marchés et augmenter progressivement. Et là aussi, cela est du surtout à l’interventionnisme, dans un marché libéral pur, la problématique serait moindre.

    • Mais il faut bien constater que c’est dans les régions les moins exposées aux difficultés liées à l’immigration que le vote pour l’initiative a été le plus massif.
      Par exemple à Genève ou chacun a ses anecdotes à propos des étrangers (frontaliers, fonctionnaires internationaux, emplois « volés », salaires tirés vers le bas, logements inaccessibles) le non l’a tout de même remporté.
      Et dans les campagnes et petites villes alémaniques ce sont moins ces choses du « vécu » qui ont compté mais plus un réflexe d’aversion à ce qui vient d’ailleurs et de réaction souverainiste vis à vis des obligations de la libre circulation européenne.

      • C’est exact, mais il faut aussi constater que le non à l’Europe a plus que doublé en 20 ans. En 1992, les genevois ont voté par exemple à plus de 78 % oui pour l’Europe, et ils ne sont plus que 60 % lors des dernières votations. C’est quand même assez significatif.

      • @ Michel

        Avec au moins 15-20% d’étrangers dans tous les cantons suisses, on ne peut pas mettre cela sur le compte d’une méconnaissance des étrangers.

        Je pense que la raison est plus simple que cela: la Suisse romande et les grandes villes sont plutôt à gauche, alors que les campagnes et petites villes suisses alémaniques sont plutôt à droite. Si les écarts sont serrés en Suisse romande, c’est bien parce qu’il y a un problème, car sinon le non aurait été bien plus marqué; si les écarts sont serrés en Suisse alémanique, c’est parce que la droite était divisée par rapport à l’impact sur l’économie…

        • Ce n’est pas de méconnaissance dont j’ai parlé mais de moins de pression sur les choses de tous les jours, d’où le paradoxe.
          Lors des dernières élections genevoises ça a plutôt viré à droite.
          Ce même 9 février à Zurich un radical a pris un siège à la municipalité à la gauche.
          Alors ville de gauche, campagne de droite? La Chaux-de-Fonds, ville traditionnellement de gauche, accepte l’initiative. Il ne semble pas que le clivage se soit fait selon l’axe gauche-droite.
          Rien n’est ni noir ni blanc, bien au contraire.
          Bien sûr que l’on ne saura pas avec exactitude quel facteur a pesé combien. Mais il y en a plusieurs, c’est ça dont il faut se souvenir. Et on a tendance à oublier la stratégie anti-Europe de l’UDC/SVP.

          • @ Michel

            Oui, la situation est plus complexe, je vais donc entrer dans le détail:

            Genève, même à droite, restera toujours plus à gauche sur certaines questions que la Suisse alémanique, son vote n’est vraiment pas surprenant. C’est d’ailleurs valable mais dans une moindre mesure pour toute la Suisse romande.

            La Chaux-de-Fonds subit de plein fouet les problèmes soulevés par cette campagne (criminalité, chômage, bouchons, problèmes sociaux), son vote contre-nature est sur le même plan que celui du Tessin.

            Zurich, avec un maire socialiste, ne vire pas à droite, mais revient un peu plus au centre-gauche, et la progression d’un PLR confirme que la ville reste proche de la droite économique qui était contre l’initiative de la droite conservatrice.

            Enfin, l’UDC n’est pas anti-Europe, elle considère que l’union politique (des cantons) qu’est la confédération, n’est pas compatible avec une autre union politique d’Etats. L’UDC n’est pas opposée à une union strictement économique.
            Et si vous n’avez pas oublié la stratégie de l’UDC, vous oubliez celle des médias, de la gauche et du Conseil Fédéral, qui est de faire entrer un jour la Suisse dans l’UE, cette initiative a au moins le mérite d’y mettre un gros coup de frein.

  • Je pense au contraire que beaucoup de gens sont très conformistes. Quand je discute avec les gens, une majorité répète le politiquement correct qu’on entend partout dans les médias. Si il n’y avait pas eu la propagande qu’on a eu dans les médias, le oui aurait été beaucoup plus fort. Les gens qui ont voté oui l’ont fait majoritairement parce qu’il sont confrontés tous les jours aux problèmes que suscite une immigration sans contrôle.
    Il faut aussi répéter ici que ces dernières années l’immigration en Suisse était 10 fois plus grandes qu’en France ! J’aimerais bien voir la réaction de la majorité des Français si ils subissaient le même niveau d’immigration. La réponse est pour moi évidente. Alors quand certains ressortent toujours les mêmes rengaines concernant le racisme, je me dis qu’ils ne savent pas de quoi ils parlent.

    • floyd: « ces dernières années l’immigration en Suisse était 10 fois plus grandes qu’en France ! J’aimerais bien voir la réaction de la majorité des Français si ils subissaient le même niveau d’immigration. La réponse est pour moi évidente. Alors quand certains ressortent toujours les mêmes rengaines concernant le racisme, je me dis qu’ils ne savent pas de quoi ils parlent. »

      +1000

    • D’autant que le racisme n’est pas trop une bonne explication : la race d’un roumain, d’un portugais, d’un polonais ou d’un autrichien, c’est la même que celle d’un Suisse. Xénophobie peut-être, racisme pas trop. Il y a beaucoup d’étrangers en Suisse, mais pas énormément de noirs, d’arabes ou d’asiatiques…

      • et bien en réalité, pour un pays qui n’a jamais eu de colonie, je trouve étonnant le nombre de noirs et d’asiatiques que l’on voit justement en suisse. il y a beaucoup d’étrangers d’origine européenne avec le même fond culturel, oui, mais il y a aussi beaucoup d’étrangers d’origine balkanique, dus aux guerre récentes dans les balkans, et beaucoup d’origine asiatique ou africaine et nord africaine. la délinquence est également est évidemment sur-représentée dans ces derniers groupes.
        clairement, quand le peuple vote contre l’immigration, il sait très bien faire la différence entre l’européen qui vient se retirer et vivre de ses rentes tranquillement, l’européen qui vient pour créer une entreprise dans un environnement favorable, et les autres, dont il ne veut plus en aussi grosses quantités.

  • Les médias ont bon dos. Les suisses vont bien voir les conséquences de leurs actes avec l’augmentation injustifié des salaires suites à la pénurie organisé de travail. Précédant la baisse de compétitivité de leurs entreprises. Il suffit de ne pas avoir trop sécher sa première année d’économie à la fac pour savoir ça.

    « Aucune population ne peut en effet se réjouir de voir son cadre de vie et les services sociaux de son pays mis en péril par des flux migratoires »
    Je vois pas en quoi les immigré mettent en périls quoi que ce soit. Si les services sociaux en suisses sont mal fichus c’est de la fautes des suisses et pas des immigrés et jusqu’à preuve du contraire « LES SUISSES » n’est pas un individu, il ne possède donc pas le « cadre de vie » mis en péril…. Les droits revendiqué sur celui ci n’ont donc aucun sens.

    • Cédric: « Les suisses vont bien voir les conséquences de leurs actes avec l’augmentation injustifié des salaires suites à la pénurie organisé de travail. »

      A par le chocolat, les montres et les vaches je pense que tu n’as aucune idée des tenants aboutissant des textes de lois votés, ni du système économique politique et social de la Suisse ni de la situation des flux migratoire ni de leurs modalités.

      • J’imagine que tu a une brillante théorie économique sous la main qui nous explique qu’en créant des cotas on ne crée pas de pénurie…. J’aimerai bien la connaitre!

        • Cédric: « J’imagine que tu a une brillante théorie économique sous la main qui nous explique qu’en créant des cotas on ne crée pas de pénurie…. J’aimerai bien la connaitre »

          La « brillante théorie » en question c’est qu’un mot clé ne décrit pas bien une réalité et qu’a part les chiens de pavlov un humain est censé, lui, réfléchir à cette réalité avant de s’exprimer.

          Toi tu as vu passer le mot « quota » et depuis tu cours après en jappant gaiement.

    • Pourquoi tant de ‘haine’ envers la Suisse ? Je ne vois que de la jalousie. De toute façon le peuple Suisse a choisi sa destinée, contrairement aux autres pays qui doivent suivre la politique imposée par les bureaucrates de Bruxelles, et elle se porte bien mieux que les autres pays.

  • Je ne comprend pas comment on peut reprocher aux suisse quelque chose que nous même depuis 1974, on a réglementé. Avec tous les débats hystériques que l’on connait.

    • Tout à fait. Ceci dit, c’est pas parce qu’on fait n’importe quoi que les Suisses ont raison d’en faire autant.

      • Sauf que ce n’est de loin pas la première fois que les médias français entre autres disent que la Suisse fait n’importe quoi et que le pays qui ne cesse de s’enfoncer n’est pas celui qu’ils pensent.

        La situation n’est strictement pas pareil ni en ordre de grandeur ni dans les modalités.

  • L’immigration incontrôlée est un concept illibéral.
    La pensée libérale démolit le sophisme malthusien selon lequel l’immigration appauvrit la société d’accueil, mais il ne s’ensuit pas qu’il faille laisser immigrer quiconque le souhaite.

    Bien au contraire, toute transaction doit être l’objet d’un accord éclairé entre les deux parties.
    Un immigrant est un étranger qui rejoint la nation où il immigre: C’est une transaction entre lui et cette nation. Il est évident que l’immigré la souhaite et qu’il est informé; mais sans l’accord éclaire de la nation d’accueil, cette transaction n’est pas conforme à la liberté.

    Elle est en revanche conforme au socialisme, qui consiste justement à imposer des transactions décidées par une seule des deux parties (les « droits à ») et assumées par l’autre.

    N’oublions pas que le relativisme culturel est un dogmatisme socialiste issu de l’égalitarisme.
    En réalité les sociétés multiculturelles sont conflictuelles et violentes, souvent au point d’interdire toute prospérité.
    De plus, les cultures sont très diversement compatibles avec le libéralisme – par exemple il n’existe toujours aucune autorité de l’islam qui ne condamne à mort les apostats de l’islam, alors même que cette religion sans baptême n’offre aucune échappatoire à ceux qui souhaiteraient rompre avec elle.

    • Si le relativisme culturel est issu de l’égalitarisme (selon je doute), la tolérance est certainement issue du libéralisme.
      Cette même tolérance qui nous fait juger les hommes sur leurs actes et non sur les idées, cette même tolérance qui ne confond pas l’individu avec cette abstraction qu’on nomme culture.

      • +1

        Il faut arrêter de raisonner sur des grands groupes sans tenir compte de la suprématie de l’individu. C’est anti-libéral.

      • La charia est-elle abstraite ?

        Il faut savoir gérer ce paradoxe: Le choix de l’individualisme est nécessairement collectif.

        En démocratie on ne peut pas négliger la culture dominante.
        Le socialisme a fait cette analyse après 1789 et 1848, en se donnant l’objectif stratégique de contrôler l’école – ce qui fut accompli notamment par l’expulsion des congrégations, avec des méthodes purement fascistes. La tradition libérale française fut anéantie en deux générations: Après la seconde guerre mondiale le collectivisme obscurantiste était souverain.

        • « Il faut savoir gérer ce paradoxe: Le choix de l’individualisme est nécessairement collectif.

          Le paradoxe n’est qu’apparent. La principale différence qui oppose individualisme et collectivisme est le caractère volontaire ou non des associations.

          Le mensonge habituel des socialistes consiste à prétendre que le collectivisme relèverait de la générosité tandis que l’individualisme se résumerait à l’égoïsme. Le collectivisme n’est en réalité qu’une tentative de justification pseudo morale d’un vol légal. Mais quand bien même il serait légalisé, le vol reste définitivement immoral, au même titre que le meurtre, la convoitise, la luxure ou la paresse.

  • France info a relayé une habile (bien ciblée)  » interview  » que Oscar F ( udc) avait faite à un média suisse France info a insisté sur le mot  » populiste  » .
    Genève immobilier l’ autorisation d’ élever 1 étage supplémentaire quels avantages et quels dommages ?

  • Et si les Suisses avaient voulu faire un gros doigt d’honneur au gouvernement d’incultes crasseux qui, depuis l’autre côté de la frontière, passe son temps à les emmerder et les unjurier ?

  • Le contrôle de l’émigration fait-il parti des mission régaliennes de l’état ou faut-il la privatiser ?

    C’est libéraliser le débat qui était très loin des idéaux du libéralisme 😉

  • Voici des documents qui aident à comprendre l’enjeu de souveraineté de cette votation historique, afin d’assurer un futur indépendant pour la Confédération suisse. Et tout d’abord un texte relatif à l’initiative à lire, à faire lire et… aussi à redistribuer ! :

    DOCUMENTS EN FAVEUR DE L’INITIATIVE CONTRE L’IMMIGRATION MASSIVE ( vers. XXVI/2014 )

    1 Les pays industrialisés reconnus (Canada, USA, Japon, Inde, etc.) disposent tous d’une politique d’immigration. Elle leur permet de lutter contre l’immigration illégale, le travail au noir, le dumping salarial, la précarisation des conditions de vie dans le pays, la criminalité et le chômage montants. Invoquer la libre circulation UE comme principe fondamental pour refuser ce droit de contrôle aux Suisses est irrespectueux de la part de nos élus politiques. Aujourd’hui, les accords bilatéraux privent la Suisse d’une capacité de mise en œuvre d’une politique d’immigration autonome, non conforme à la volonté de Bruxelles.

    2 Sur recommandation du Grand Capital, l’EU fédérale a édité la directive concernant le détachement des travailleurs étrangers sur un modèle ultralibéral permettant la mise en concurrence des peuples à l’intérieur des frontières européennes (salaires pratiqués selon le niveau dans le pays du lieu de travail additionné des charges sociales pratiquées dans le pays d’origine). Ce principe fondamental, lié à la libre circulation, est un rouage indispensable de cette machine «Europe» destinée à soumettre les peuples. Issu du «Pacte de l’Euro», il démantèle la capacité de résistance des peuples européens face à la domination du capitalisme en les réduisant économiquement et socialement. En 2005, lors des votations sur les accords bilatéraux, notre classe dirigeante ne nous a pas expliqué les conséquences de ces dispositions européennes. Elle a préféré mettre l’accent sur des mesures soi-disant accompagnatrices qui se sont révélées finalement volontairement inappliquées, eu égard au respect des règles de l’UE fédérale (motion de la Conseillère nationale Viola AMHERD qui n’a pas été reçue).
    Pourquoi la Suisse a-t-elle imposé aux entreprises du gros-œuvre de la construction le modèle de « la responsabilité solidaire des entreprises face à l’immigration de masse due à la libre circulation » ?
    Réponse : notre classe politique dogmatique, eu égard aux accords bilatéraux qu’elle ordonne en accord avec Bruxelles, applique la politique élaborée par cette dernière. Ainsi dès le milieu de l’année 2013, la Suisse a mis en pratique une nouvelle disposition de cette directive européenne, relative à la responsabilité solidaire aux seules entreprises de construction (plus tard ce sera le tour des autres branches économiques, en fonction du souhait de Bruxelles). Cela sans débat en Suisse et bien avant que cette responsabilité solidaire fasse l’objet d’un accord définitif et clair entre les 28 membres de l’UE… Dans l’UE fédérale, elle n’entrera en vigueur probablement qu’en 2016, a souligné Mme Annick LEPETIT, porte-parole PS rapportant ces propos du groupe des députés socialistes français à Bruxelles !
    En Suisse à travail égal on tend à donner un salaire égal. Or maintenant, en raison de la directive européenne, la concurrence est déloyale ; car il est possible de verser à un travailleur européen détaché en Suisse un salaire et des charges sociales inférieures de plus de 30% à ce qu’elles sont pour les travailleurs fixes. Avec cette distorsion résultant des accords bilatéraux, comment les entreprises utilisant du personnel établit en Suisse peuvent-elles encore garantir de bonnes conditions sociales à leurs collaborateurs, face à des concurrents/dirigeants cupides desserrant leurs responsabilités sociales et dévalorisant ainsi économiquement les formations et le travail de la population de notre pays ?
    Des mesures d’accompagnement futures, maintes fois, annoncées par la Suisse et /ou par l’UE fédérale ne règleront rien… en accord avec le Grand Capital. Ainsi en Suisse, le contrôle de l’immigration massive en votation constitue le moyen de rajustement uniforme du niveau de vie du pays, actuellement menacé par une pratique de concurrence déloyale d’origine européenne autorisée par les accords bilatéraux dans notre économie.

    3 Avant les accords bilatéraux avec l’UE fédérale, la Suisse disposait d’une économie qui fonctionnait déjà… clients et entreprises commerçants auparavant par-dessus les frontières, sans accords bilatéraux. Un bon produit s’impose de lui-même. N’ayons crainte de remettre en cause ces accords bilatéraux : les produits de qualité renverseront toujours toutes les barrières pour arriver vers une clientèle séduite et ainsi s’imposer. Retrouvons le goût du bien commun qui se perd, protégeons la solidarité nationale en danger et soutenons la paix sociale à travers la répartition de l’aisance, 1er rôle social des entreprises.

    4 Etre contre l’immigration de masse, c’est surtout permettre l’entrée d’immigrants aidant à renforcer le bien-être du pays, face à une politique d’ouverture non maîtrisée par l’UE. Cela en répartissant mieux les revenus entre tous – gage de la paix sociale – et par une lutte efficace contre : le travail au noir, l’immigration inégale, la criminalité, le dumping salarial, le chômage montant et la précarisation des conditions de travail en imposant aux travailleurs entrants en Suisse des salaires et des prestations sociales agréés par les partenaires sociaux suisses.

    5 Le contrôle des immigrants ne compliquera pas le recrutement de main-d’œuvre étrangère. Au contraire, il va l’optimiser en permettant d’accueillir en nombre les travailleurs dont nous avons besoin, sans exhumer le statut de saisonnier dépassé. Cela contrairement aux affirmations des personnes favorables à l’UE fédérale.

    6 Le contrôle de l’immigration ne demandera pas plus de travail administratif que la situation actuelle ne l’exige, puisque les travailleurs étrangers doivent déjà aujourd’hui régulariser leurs rapports de travail. Seuls les papiers échangés différeront de ceux actuellement. Dans un même temps une baisse des effectifs de police et un regain de respect du savoir-vivre et des mÅ“urs suisses pourraient être appréciés par tous…

    7 Etre contre l’immigration de masse ne permettrait-il pas de renégocier avec l’UE fédérale ? Et même si, en raison de la clause guillotine, tout l’édifice bilatéral s’écroulerait, cela constituerait-il vraiment une menace rédhibitoire pour notre économie? Soyons pragmatiques : la Suisse est un petit hors-bord économique et non un pétrolier. Multiplions des accords économiques respectueux avec des pays d’Asie. Il y a là-bas un avenir pour notre Etat-nation.

    8 Une politicienne a dit que le contrôle de l’immigration est un poison pour la Suisse. Elle ne considère pas la grande quantité de mauvais cholestérol que nos accords bilatéraux avec l’UE fédérale déversent dans notre économie, sang de notre pays : dumping salarial, risque de coûts accrus du chômage, démographie et insécurité ainsi qu’incivilité montantes, perte de notre culture et de nos valeurs, pollution grandissante, augmentation des fréquences d’expertises des véhicules, obligation d’allumer les phares, contraintes sans valeur ajoutée pour devenir « euro-compatible », etc. Le peuple suisse supporte beaucoup d’obligations jugées inutiles. Il souffre de la baisse de sa qualité de vie, de ses routes surchargées, de ses trains bondés, de ses écoles et de ses hôpitaux débordés !

    9 Les politiciens suisses affirment que la paupérisation grandissante, résultant de la concentration du capital et du pouvoir en main d’un tout petit nombre, est causée par la crise économique. Aussi pour y voir plus clair, il y a lieu d’évoquer une suite vraisemblable :
    En même temps que cette course effrénée à la concentration des richesses et du pouvoir, Economie Suisse nous propose d’engager les femmes pour lutter contre l’immigration de masse. A première vue, cette proposition séduisante permet aussi à certains ménages – de la classe moyenne – de rester à flot en envoyant épouses et mères de famille au travail. Certes, l’émancipation des femmes joue un rôle important, ainsi que l’offre croissante d’emplois dans le secteur des services où l’activité est moins pénible que dans l’industrie. Mais cette féminisation du travail est surtout dictée par la nécessité… d’atteindre les buts économiques visés. Grâce à cela, demain les salaires pourront à nouveau baisser et le supplément de revenu deviendra à terme insuffisant pour prendre en charge les frais de garde d’enfant(s) …, comme c’est d’ailleurs déjà le cas aujourd’hui en Espagne et au Portugal.
    Puis, lorsque ce levier financier sera totalement exploité, il nous sera proposé un deuxième mécanisme d’adaptation : tous ceux qui le pourront allongeront leurs temps de travail. D’autres, de plus en plus nombreux, cumuleront deux ou trois emplois exigeant chacun au moins 20 ( ?) heures de présence. Le troisième mécanisme sera alors la ponction de l’épargne et le recours massif au crédit simple ou hypothécaire gagé sur la résidence principale, dont la valeur ne cesse(ra) d’augmenter… jusqu’à l’effondrement de l’immobilier et le rachat des plus beaux morceaux par…, devinez qui ?
    C’est ainsi que le dépouillement et l’asservissement des peuples s’obtient pour le Grand Capital, au nez et à la barbe des honnêtes travailleurs, des bien-intentionnés, des ignorants et des simples d’esprit, tous collaborant à leur insu. Aujourd’hui, les armes sont essentiellement économiques : la pauvreté (réduction de la force du peuple) et la dette (asservissement du peuple)… Aussi il faut être conscient que, durant cette dernière décennie en Europe, les actions du Grand Capital, agissant à travers les organes de l’UE fédérale, ont été couvertes de succès retentissants : il dispose désormais d’une vaste zone territoriale et d’une population à coûts de production de plus en plus faibles, avec des systèmes sociaux différents aux services des populations qui seront finalement déclarés contraires aux règlements économiques européens que la Bruxelles fédérale développe…

    Lire les « PRINCIPES DE RICARDO », chapitre 7, d’après l’essai de Robert TORRENS : (…) le taux de profit ne peut jamais hausser qu’en raison d’une baisse des salaires.

    10 Pour réduire un peuple en esclavage, on pénètre son territoire, on s’installe chez lui et on lui confisque ses droits, en particulier celui de battre monnaie. De façon inavouée, l’Europe fédérale poursuit la dissolution des Etats-nations en imposant des pratiques de coûts de main-d’œuvre inégaux, appauvrissant ainsi les Européens et permettant de dévaloriser les places de travail existantes en Suisse ! Cette misère montante est révoltante. Un oui le 9 février prochain en faveur de l’initiative contre l’immigration massive permet à la Suisse de reprendre le contrôle des salaires et des charges sociales pratiqués par les Suisses et par les travailleurs européens détachés en Suisse.

    11 Selon l’AFP, en France actuellement, un débat sur la limitation de l’immigration fait colère. Au-delà de ce thème récurrent inscrit au programme du Front National depuis longtemps, c’est maintenant l’UMP et son Président, M. Jean-François COPE, qui s’en emparent. Déclarant cette question « trop sérieuse pour être laissée à la gauche et aux démagogues de l’extrême droite », il dépose 41 propositions pour « reprendre le contrôle ». Dans un document de travail d’une trentaine de pages, le groupe de travail UMP coordonné par M. Hervé MARITON déroule des propositions qu’il veut « concrètes, fermes, et justes, inspirées des meilleures pratiques des grandes démocraties occidentales ». L’objectif, explique sans détour le député de la Drône au Journal Le Point, est de mettre en place une immigration non plus subie mais choisie. Un principe fondateur qui rappelle à s’y méprendre le projet porté par M. Nicolas SARKOZY en… 2006. « Nous ne voulons pas d’une immigration subie, nous voulons une immigration choisie », avait-il déclaré alors qu’il était ministre de l’Intérieur.
    Cette thématique fait également l’objet d’un rapport que la gauche au pouvoir conduit non sans quelques fuites provoquant une situation facétieuse entre le Président Hollande et son Premier Ministre… Ces évènements peuvent être compris grâce à Internet. Observez l’évolution de la France, comprenez le lien intime entre immigration non contrôlée et insécurité montante, conséquences des volontés de l’Europe fédérale et de ses mécanismes révélés fin 2013 à un peuple de France impuissant face à Bruxelles.

    12 …
    • Comprendre les motivations de l’actuelle UE imposant une Europe fédérale. Etre conscient des volontés de dissolution des Etats-nations poursuivies par l’UE.
    • Comprendre la différence entre l’Europe fédérale actuelle et une autre Europe respectueuse des peuples et de leurs différences : l’EUROPE DES ETATS-NATIONS.
    • M. David CAMERON (Angleterre) veut réformer l’immigration légale …
    • Volonté d’indépendance affichée par la Catalogne vis-à-vis de l’Espagne.
    • Emeutes en Grèce… ; Trajectoire des Français et de la France… ; Révolte des fourches en Italie…
    • Confiscation des dépôts bancaires (bail-in) à Chypres, et demain ailleurs …
    • Consulter les sites Web suisses et européens concernés et leurs blogs, etc.

    Puis toujours au sujet de cette initiative, encore des documents permettant de saisir les actions de l’Union Européenne actuelle, son « pacte pour l’Euro» et l’enjeu de souveraineté nationale pour nous les Suisses :
    http://www.lecontrarien.com/la-dissolution-de-letat-nation-18-12-2013-edito
    http://www.contrepoints.org/2013/12/31/151797-suisse-une-prosperite-en-trompe-loeil
    http://dessousdebruxelles.ellynn.fr/spip.php?article146 et http://www.ideologie-europeenne.fr/
    http://www.dailymotion.com/video/x19q8n6_nigel-farage-antonis-samaras-vous-etes-une-marionnette-de-goldman-sachs-15-01-14_news et http://dessousdebruxelles.ellynn.fr/spip.php?article184

    Enfin, pour connaître comment, dès 1992, nos politiciens ont modifié la Constitution pour retirer au peuple suisse sa souveraineté et pourquoi maintenant ils ne peuvent que s’en remettre aux exigences de l’UE, voici trois articles et une vidéo. Notamment pour comprendre cette sorte de grande alliance de notre classe politique supérieure qui, quittant le contrat social qui unissait le peuple suisse, ses partis politiques et la Confédération suisse, se légitime par l’idéologie «économiste» et par les règles européennes de déséquilibre économique qu’elle autorise, à la satisfaction du Grand Capital et de l’Europe fédérale :
    http://leblogalupus.com/2013/12/31/la-democratie-suisse-a-lepreuve-de-la-mondialisation/
    http://lilianeheldkhawam.wordpress.com/2013/09/05/la-democratie-suisse-devoyee/
    http://www.adimante.ch/extrait.jset?uid=1 et http://www.youtube.com/watch?v=jGqMSj-lj8M

    Et demain, lorsque les politiciens ambitionneront de nous limiter ou de nous retirer notre droit de referendum sous prétexte d’abus, ils mettront un terme à plus de 700 ans d’indépendance de la Nation Suisse et de son peuple souverain. Soyons lucides dès maintenant !

    • @ TS

      J’ai arrêté de lire ici:

      « sur un modèle ultralibéral  »

      Ce n’est pas en venant parler « d’ultralibéralisme » sur ce site que vous vous ferez des amis…

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