Il y a longtemps, très longtemps…

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Il y a longtemps, très longtemps…

Les points de vue exprimés dans les articles d’opinion sont strictement ceux de l'auteur et ne reflètent pas forcément ceux de la rédaction.
Publié le 15 février 2014
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Il fut une époque où les puissants refusaient que le dogme change par peur que l’ordre établi ne soit renversé. Une époque où les hérétiques n’avaient pas voix au chapitre, où la position officielle devait être la position unique ; une époque où la volonté qu’avaient les puissants de tout contrôler empêchait la diffusion de la connaissance. Une époque où on voulait à tout prix faire rentrer les possibilités du présent dans les cases du passé. Une époque bien entendue depuis longtemps révolue.

Une époque où la maladie était une fatalité, où les crises avaient une origine presque divine et punissaient les excès d’une humanité égoïste ne pensant qu’aux jouissances matérielles. Une époque où il ne fallait pas fâcher le tout-puissant, où les tentatives d’améliorer la nature résultaient dans des monstruosités, où la volonté d’une connaissance orgueilleuse poussait les moins droits à vendre leur âme au diable – où la connaissance même inquiétait dès lors qu’elle était produite plutôt que révélée.

À cette époque, des gourous répandaient leurs mythes et retardaient le progrès ; on voulait changer le plomb en or, on portait des masques pour effrayer la peste. Toute décision requérait de longues consultations de grimoires poussiéreux s’ils n’étaient tant feuilletés. La coutume l’emportait sur le bon sens, la tradition et le folklore dictaient le comportement plus que les envies et préférences.

À cette époque, le pouvoir et les privilèges étaient héréditaires. Du plus petit émissaire aux plus puissants seigneurs, les privilèges étaient nombreux, et les dépositaires de la loi et de la justice pouvaient s’extraire du cadre qu’ils faisaient respecter.

À cette époque, les puissants divisaient pour mieux régner, montant les uns contre les autres pour s’amuser de les voir gesticuler et voir conforté leur pouvoir d’arbitre souvent arbitraire. Des groupes tentaient de se faire entendre par la violence, d’autres cherchaient ainsi à museler les autres. Les seigneurs envoyaient des innocents à la guerre pour apporter la civilisation, maintenaient sous leur joug plus ou moins marqué des puissances étrangères dont ils soutenaient les tyrans.

Cette époque est révolue. Le débat sur le changement climatique ou le gaz de schiste est possible, la liberté d’expression est totale, il est permis d’informer sur les risques et conséquences possibles d’actes médicaux comme l’IVG. Les moyens d’information et de communication aux possibilités formidables ne sont pas surveillés et contrôlés par les gouvernements de la planète.

Les crises sont aujourd’hui bien comprises, et on a cessé il y a longtemps d’accuser le marché lorsque les causes de la crise sont à chercher dans les distorsions provoquées par l’intervention étatique. Le mythe d’une planète déréglée en colère contre une humanité ayant mal agi est mort, et les scientifiques étudiant le génome et le transhumanisme ne sont pas taxés d’apprentis sorciers ou de Frankenstein en puissance. Si Faust lui-même est rarement évoqué, c’est parce qu’il ne viendrait à l’idée de personne de le comparer à certaines entreprises d’aujourd’hui, pas par manque de culture des militants et journalistes.

Les théories qui sous-tendent l’action de nos gouvernements ont fait la preuve de leur efficacité, et le keynésianisme est depuis longtemps oublié ; personne ne pense qu’il suffit d’imprimer de la monnaie pour créer de la richesse. Le bon sens et la responsabilité individuelle suffisent à décider, et le comportement des citoyens n’est pas dicté par des lois idiotes et des groupes de pression déprimants. Le repos hebdomadaire n’est plus nécessairement dominical, et les religions ne sont plus un sujet clivant dans une société pacifiée et tolérante.

Les fils des puissants ne sont plus impunis, et les puissants eux-mêmes obéissent aux mêmes lois que ceux pour qui ils décident. Aucun avantage, aucun passe-droit ne subsiste ; tous sont égaux devant la loi.

Personne ne se mêle plus de ce qui ne le regarde pas. Chacun fait ses choix, en connaissance de cause et dans le respect d’autrui. Les convictions des uns ne dictent pas la conduite des autres, les enfants ne sont pas placés entre les fantasmes des intégristes progressistes et réactionnaires. Les enfants apprennent à apprendre et à être heureux, à penser par eux-mêmes, plutôt qu’à obéir et accepter. L’apprentissage consiste plus à comprendre qu’à mémoriser, et l’humanité semble apprendre de ses erreurs ; plus personne n’a l’idée d’interdire une idée ou son expression.

Réjouissons-nous de vivre une époque aussi parfaite, où la seule chose qui manque est le sens critique.

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  • Je suis d’accord avec l’article.
    On peut critiquer ce système à faire des malheureux indéfiniment, ça ne ferait rien avancer au fond.

    Mais quand parlerons nous de la manière de commencer à concevoir un contre-système?
    Arrêtons d’être dans la critique, entrons dans la création, par quoi devons nous commencer?

    Ne jamais rien commencer en laissant tout le temps l’avantage à l’état, c’est combattre l’état tout en le légitimant.
    Quand on dit que l’état ne doit pas tout faire, alors il faut prouver ses dires en faisant soi-même, sinon on perd toute crédibilité.

    • Nous sommes au fond d’un couloir sombre, de plus en plus étroit et, semble t il , à sens unique.

      http://unnouveaulogicielpourlafrance.blogspot.fr/2014/02/letrange-defaite-de-la-france-dans-la.html

      La France a un incroyable talent : celui de produire une élite incapable de comprendre les réalités de l’entreprise. Un don en forme de malédiction qui s’explique par des hauts dirigeants politiques et économiques presque exclusivement issus de la sphère publique. Mais cela ne serait rien si ces derniers ne sacrifiaient pas notre compétitivité internationale au profit de ses propres intérêts à grands coups de serrage de coudes entre puissants.
      En 2011, une étude de l’OpesC (Observatoire politico-économique des structures du Capitalisme) révélait que la moitié des dirigeants du CAC 40 était issue des Grands corps d’Etat. Vraisemblablement acquise à un étatisme protecteur, cette élite économique n’entreprend aucune réforme qui remette en cause l’emprise de l’Etat sur l’économie, trop soucieuse de préserver ses avantages. La consolidation des positions oligopolistiques des structures dont ils sont à la tête se fait alors au détriment de la compétitivité internationale de nos grandes entreprises.
      L’élite politique, par son parcours et sa composition, s’est également révélée incapable d’intégrer les changements économiques survenus dans le cadre de la mondialisation. La faute à son manque d’expérience du monde de l’entreprise : 55% des députés 2012 sont des fonctionnaires, tandis que tous les présidents, Premiers ministres et ministres de l’Economie ont réalisé leur parcours professionnel dans la sphère publique…
      Selon l’Insee, plus d’un tiers des emplois en France sont liés aux entreprises publiques et parapubliques ! Un chiffre qui surprend par son ampleur mais qui traduit surtout la dépendance des Français à l’Etat et entretenue par lui.
      Fonction publique pléthorique, oligarchie d’entreprises para-étatiques, redistribution sociale représentant près de la moitié du budget de l’Etat, subventions abondantes… l’Etat s’est immiscé dans tous les rouages de l’économie. L’objectif : rendre un nombre croissant de citoyens dépendants de l’Etat en maintenant à un fort niveau la demande intérieure.

  • J’aurais plutôt appelé cet article « de l’histoire à l’espoir »…. Le passé décrit est aussi réaliste que le présent est utopique. Certes les codes ressemblent à ce que vous décrivez mais la réalité est loin d’être aussi parfaite… A moins que je n’ai pas compris un second degré dissimulé.

  • Bien dit.

    Devenons créateur de réalité, plutôt que de subir toujours celle des autres. Ainsi, nous appliquerons enfin à la lettre la beauté du libéralisme.

    • Mais dans tout cela, il y a l’homme et la nature humaine.

      • Et donc….? Qui a dit que le libéralisme était incompatible avec la nature humaine ?

        C’est une idée débile du socialisme. Je croyais aussi (avant) que le libéralisme était contre la nature humaine.

        C’est en réalité que je ne connaissais pas le libéralisme. Enfin, le vrai, pas celui qui est détourné par les socialistes.

  • Il fut un temps où on se faisait guillotiner pour avoir dit « Il nous faudrait un rouet ». Il fut un temps où les acteurs qui jouaient les méchants étaient pris à partie par le public qui ne faisait pas la différence entre la réalité et la fiction. Il fut un temps où le seul humour accessible au public était celui de la tarte à la rême.

    Aujourd’hui, on peut sans risque pratiquer le second degré et l’humour noir sans se faire comprendre de travers ou être censuré. Réjouissons nous de vivre dans une époque aussi parfaite où le sens critique est uniformément répandu.

  • Vous êtes tous très gentils avec le libéralisme naïf, mais il faut regarder la réalité en face.

    Le constructeur automobile Tata tente de sortir une voiture qui fonctionne à l’air comprimé, donc sans pétrole, avec l’aide d’un ingénieur motoriste français. Ce modèle doit sortir dans les semaines qui viennent.

    Son PDG, Karl Slym qui pousse ce projet, est retrouvé mort « suicidé » ce 28 Janvier.

    Libéralisme, échec et mat.

    • Ça fait 20 ans qu’une voiture à l’air comprimé doit sortir dans l’année.

      • Nous verrons bien si le projet est ajourné ou pas, ça va être vite vu ……

        Mais le message est passé, plus personne va s’amusera à tester des chemins novateurs hors des sentiers battus, alors ça revient au même, c’est Mat au libéralisme.

        • En quoi est-ce la faute du libéralisme, en quoi la liberté est-elle en cause ? La sûreté est un droit naturel…

          • Ce n’est pas la faute au libéralisme, loin de moi cette idée. Le libéralisme est une belle idée.

            Seulement, on ne laissera jamais exister le libéralisme, il y aura toujours des puissants qui forceront le monde à marcher dans les chemins (très lucratifs pour eux) qu’ils auront mis devant nous et dont ils voudront que nous suivions.

            Par exemple, ici, la voiture doit fonctionner au pétrole, point barre. Aucune autre industrie concurrente, plus novatrice pourra voir le jour et concurrencer le moteur au pétrole.
            Il ne peut y avoir de libéralisme dans le métier du transport de particulier.

            Mais ce n’est pas le seul secteur, regardez le cas du Docteur Gernez et sa méthode pour détruire tous les cancers …….. sans médicament. Il ne peut y avoir de concurrence sur le marché de la santé sans passer par l’industrie pharmaceutique.

            Donc la liberté dans le commerce n’existe pas dans ce monde, c’est un espérance naïve.

            • Comprimer l’ air il faut de l’ énergie on peut en récupérer au freinage et ou ? donc c’ est une énergie d’ appoint à voir les développem Peugeot de plus le syst moteur à explosion continue à gagner en rendement par ex avec les culasses développées par une sté FR .

        • Le projet n’est pas ajourné. Le principe d’une voiture à air comprimé ne marche tout simplement pas.

          Pour fonctionner, il faut comprimer l’air à 200 voire 300 bars. Et ensuite, faut le conserver ainsi, sans que la compression/décompression répétée de la bonbonne finisse par l’endommager. En pratique, ça coince très fort. C’est tout. Le reste, c’est de la complotite.

          Et quand on voit les caractéristiques techniques (300 km d’autonomie, 100 km/h de pointe, des accélérations… un peu molles), je pense que c’est une voiture qui n’aura même pas le succès (très très relatif) des électriques qui ont pour elles, au moins, un couple de folie.

          • Ne pensez vous pas qu’un message a été envoyé à tous ceux qui croient au libéralisme?

            • On ne croit pas au libéralisme. La croyance est pour le socialisme, comme la foie.
              Le libéralisme est factuel, ça marche, il y a des preuves. Simplement, ces preuves ont été laissé de côté au profit de la technocratie.
              Nous sommes encore sur les restes de l’epoque des lumières et de l’industrialisation. C’est dire que les faits ont quand même une grande résistance à l’errosion du temps.

            • Quel est le rapport entre le libéralisme et un moteur à air comprimé, au juste?

              Je trouve très étonnant qu’on aille assassiner un Karl Slym, mais qu’on laisse vivre des gens comme Sergei Brin ou Ray Kurtzweil, dont les projets auront un impact bien plus considérables s’ils se concrétisent (et on ne parle pas d’un seul projet en cours, mais d’un bon paquet).

              Je dois avouer que je ne comprends pas bien le but de ce complot. Amha, ils feraient bien de faire une réunion pour redéfinir leurs priorité, parce que là, je ne pense pas qu’ils puissent aller bien loin.

              J’aimerais bien voir une voiture à air comprimé faire de l’ombre à l’industrie pétrolière. Le temps qu’une telle chose arrive on aura surement des propulseurs matière/antimatière pour sillonner l’espace!

            • Daccord avec Moi et H16
              Trop de  » complotite » souvent corrélée d ailleurs a une difficulté a accepter le complexe et l incertitude
              Decidement c est une caratrestique bien répandue dans notre contrée, qui me rappelle beaucoup d ailleurs la vision arabo muslmane friande de la paranoïa complotiste

          • Pauvre monde !

            Dès qu’une solution « écologique » ne se révèle pas suffisemment rentable pour être commercialisée, on crie au complot. Il va falloir investir dans des Boules Quies, car avec le foisonnement des idées et Internet pour les présenter comme des solutions miracles pour sauver le monde ce n’est pas près de s’arrêter.

            Notez cependant que quand une solution peut fonctionner mais présente des risques (explosion) ou des travers environnementeaux (lignes hautes tensions, barrages hydrauliques), les même personnes crient au scandale. Si on accepte de laisser des bombes ambulantes circuler dans les rues, la voiture à air comprimé ou à hydrogène sont néenmoins des technologies utilisables et propres. Dangereuses mais propre. Et en supprimant la carrosserie et les freins pour alléger, ça sera encore plus propre.

            • Notez bien : pourquoi chercher la complication si on veut rouler dans des bombes ambulantes. Yaka rouler au méthane (gaz de schistes).

            • Pour le méthane, il roule avec en Suede. Les restes de nourriture sont compostés puis mélangés avec des bactéries, un peu d’eau, on chauffe, puis on roule avec: bus, véhicules communaux, etc…

            • Le méthane bout à -183 °C. Et il ne peut même pas être liquéfié par pression à température ambiante. Pour réduire le volume il faut donc le transporter sous forte pression ou dans une un thermos avec une unité de refroidissement à -183 °C (ou il s’échappe dans l’air petit à petit).

              On a le choix entre la bombe roulante et le frigo à roulette (modèle **************)

            • « un thermos avec une unité de refroidissement à -183 °C »

              J’ignorais qu’on ne pouvait pas transporter le méthane de la même manière que l’azote liquide, avec un thermos ou on à fait le vide entre les parois.

            • pragma: « la voiture à air comprimé ou à hydrogène sont néenmoins des technologies utilisables et propres. »

              Cette notion n’est pas pertinente. Hydrogène ou air comprimé sont des vecteurs, des transmetteurs d’énergie depuis la source de production (barrage, nucléaire, centrale thermique etc) jusqu’aux roues.

              Donc ces technologies ne peuvent pas êtres plus propre que le producteur utilisé voir carrément moins car le rendement de la filière hydrogène est de 15% actuellement.

              En bref vous cramez 10 tonnes de charbon dans une centrale et l’hydrogène produit contient l’énergie de 1.50 tonne de charbon. ça plus boum pour les réservoirs haute pression… faudra chercher ailleurs.

            • @Ilmryn

              Je répondais à la problématique « écologiste » de la qualité de l’air dans les villes.

              Ne me demandez pas de répondre à toutes les problématiques écologistes : même Dieu à renoncé.

          • J’imagine mal un moteur comme ça fonctionner au Canada, quand il fait -30 et que le moteurs à airs fonctionne froid il faut dépenser de l’énergie pour chauffer la cabine au lieu de recycler ce qui existe déjà (chaleur perdue).

        • jjp: « Mais le message est passé, plus personne va s’amusera à tester des chemins novateurs hors des sentiers battus, alors ça revient au même, c’est Mat au libéralisme. »

          Tu n’as vraiment pas remarqué toutes les innovations dont nous bénéficions depuis 40 année et ce dans tous les domaines y compris automobile ? La voiture à air comprimé on en parle depuis les tout début de l’automobile au 20eme siècle. Ce n’est pas une innovation, c’est une impasse en raison des lois de la physique. (qui sont éventuellement un complot instauré par les extra-terrestre au moment du big-bang je te l’accorde)

          Pour le rapport avec le libéralisme on cherche encore mais la prise de drogue hallucinogène est la piste la plus probable.

    • J’ai envie de dire : tara tata !

      Il y a plus simple: le fermier qui veut tourner avec son huile végétale. Interdit !
      Du coup, pas con, il tourne au rouge (diesel du tracteur) avec sa voiture.

      La voiture à air…..comment vendre de l’air ?
      La pile à combustible va par contre voir le jour (enfin depuis plus de 10 ans aussi).

      Mais c’est un peu politico/économique et très sensible comme domaine. Une pendaison pieds et points liés est forcément un suicide….

      Comme berégovoy et les autres copains de tonton qui avaient une petite tendance à la déprime. Comme quoi, il est mieux de se créer sa propre réalité plutôt que de vivre dans celle des autres. (ça peut faire mal aux doigts)

      • Golum: « comment vendre de l’air ? »

        Il ne se compresse pas tout seul, sans combustion le maximum de travail qu’il peut délivrer est l’exact quantité utilisée pour la compression. Hors les pertes en chaleur puis refroidissement à la détente font que le rendement n’est pas génial du tout, ça coute donc cher, c’est dangereux (400 bars) et la limite physique est indépassable. Un réservoir ne peut pas contenir plus qu’une quantité (assez faible) d’énergie.

        De plus ça ne résout strictement pas le problème de l’énergie primaire: celle utilisée pour faire tourner le compresseur. C’est elle qui est vendue.

  • Mdr: Bercy lance un audit en urgence sur Cloudwatt
    http://n.mynews.ly/!IB.BIwTO
    De quoi rendre notre H16, agressif !

  • @Baptiste Créteur-Zamiatine
    Il manque la culpabilité et la peur de se faire bobo.
    Je viens de faire l’acquisition d’un pied à coulisse accompagné d’une notice. Je l’ai pesé : 152g et je remarque deux pictogrammes de sécurité pour m’alerter que son usage présente d’extrêmes dangers. Le premier me demande de porter un casque, des lunettes de protection, des oreillettes antibruit et… sérieux, un masque à gaz, le tout sur le même picto, ça fait peur ! un second m’invite à porter des gants (pour éviter de me pincer les doigts certainement). oh scandale, la notice ne préconise pas des chaussures de sécurité et je peux prendre le risque de l’utiliser avec des tongs et même en bermuda puisque les vêtements de sécurité ne sont pas non plus exigés. J’ai bien envie d’envoyer un mail me réservant tout recours au cas où ces 152 g me tombent sur mes petits petons sensibles alors qu’aucun picto m’alerte.

  • …ou tout simplement le BON sens…

    • On est tellement habitués à être traités comme des enfants que le simple fait de constater tous seuls, par nous mêmes, que recevoir 152 kg sur le pied nous l’écraserait, semble impossible.
      C’est le réflexe pavlovien de ceux qui ont toujours été « protégés ».

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